L'ancien ministre dans le gouvernement du président Mathieu Kérékou, Christian Enock Lagnidé, a adressé une lettre de contribution au chef de l'État Patrice Talon dans le cadre du débat sur la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Le candidat aux présidentielles de 2011 et 2016 y formule plusieurs propositions qu'il juge nécessaires pour adapter la loi fondamentale aux réalités actuelles du Bénin.
Dans sa correspondance transmise également au président de l'Assemblée nationale, Christian Lagnidé salue les acquis démocratiques du pays, tout en soulignant la nécessité d'une « révision éclairée » de la Constitution, après trente-cinq ans d'application. Selon lui, les mutations sociales, économiques et institutionnelles appellent des ajustements pour renforcer la stabilité, la justice et la gouvernance.
Un mandat présidentiel unique pour garantir la stabilité
L'une des propositions phares de l'ancien ministre est l'instauration d'un mandat présidentiel unique de cinq ou sept ans, non renouvelable, à compter de 2031. Une mesure qui, selon lui, permettrait de « garantir la stabilité du pouvoir exécutif, d'éviter les tensions liées au renouvellement du mandat » et d'encourager une gouvernance orientée vers l'intérêt national plutôt que vers la recherche de réélection.
Abaisser l'âge d'éligibilité et promouvoir la jeunesse
L'ex ministre suggère également d'actualiser l'âge d'éligibilité à la présidence de la République entre 35 et 70 ans, toujours à partir de 2031. Cette réforme viserait à « permettre à la jeune génération, déjà précoce en maturité politique et en engagement patriotique, de pouvoir servir le Bénin au niveau le plus élevé ».
Un vote obligatoire ou récompensé
Sur le plan civique, il recommande de faire du vote un devoir obligatoire ou, à défaut, d'instaurer un mécanisme incitatif pour récompenser les citoyens qui participent régulièrement aux scrutins. Pour lui, la vitalité démocratique dépend aussi de la participation citoyenne active.
La création d'un Sénat comme chambre de sagesse
Abordant enfin la question du bicaméralisme envisagé dans le projet de révision, Christian Enock Lagnidé se déclare favorable à la création d'un Sénat, qu'il conçoit comme une « véritable chambre de sagesse et de mémoire nationale ». Cette institution, selon sa vision, devrait garantir la stabilité politique, la qualité de la gouvernance et le consensus national.
Il propose une composition mixte. Des membres de droit à vie, dont les anciens présidents de la République, de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle. Des membres désignés pour un mandat de cinq ans renouvelable, parmi lesquels six représentants des collectivités territoriales (à raison d'un pour deux départements) et cinq anciens ministres ou hauts fonctionnaires.
Pour Christian Lagnidé, ce Sénat incarnerait « la continuité de la République » et servirait d'instance morale, capable d'arbitrer les divergences politiques et de réguler le fonctionnement des institutions. Il appelle à une réforme constitutionnelle mesurée et anticipatrice, tournée vers la consolidation de la démocratie béninoise à l'horizon 2031.
A.A.A
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Sa Majesté le Roi Mohammed VI décrète le 31 octobre "Fête de l'Unité". Cette décision fait suite à la résolution historique adoptée par le Conseil de securité de l'ONU sur le Sahara marocain.
La nouvelle de l'institution de la "Fête de l'Unité" a été annoncée mardi à travers un communiqué du Cabinet royal.
"Eu égard au tournant historique qu'a connu le processus de la Cause Nationale et ayant à l'esprit les développements décisifs apportés par la résolution 2797/2025 du Conseil de sécurité, qui a fait l'objet du récent Discours adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste et Le glorifie, à Son peuple fidèle, il a été décidé de décréter la journée du 31 octobre de chaque année une fête nationale et une occasion lors de laquelle Sa Majesté le Roi accorde Sa grâce. Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a bien voulu donner à cette fête nationale le nom de "Aid Al Wahda" (Fête de l'Unité), avec tout ce qu'elle implique en termes de significations et de références à l'unité nationale et à l'intégrité territoriale inébranlable du Royaume. Cette fête constituera une occasion nationale fédératrice pour l'expression de l'attachement aux sacralités nationales du Royaume et à ses droits légitimes.Il a été aussi décidé que le Discours Royal sera prononcé à l'avenir en deux occasions officielles : la première à travers le Discours de la glorieuse fête du Trône et la seconde à l'occasion de l'ouverture du Parlement. Ce faisant, Sa Majesté le Roi, en tant qu'Amir Al-Mouminine et Chef de l'Etat, Se réserve la décision et l'appréciation de S'adresser à Son peuple fidèle à tout moment et à toute occasion que Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, juge opportuns. Il sera également procédé au maintien des festivités programmées pour la célébration du cinquantenaire de la glorieuse Marche Verte, sans que le Souverain n'adresse un Discours à la Nation à cette occasion"., précise le communiqué du Cabinet royal.
L' "Aid Al Wahda" que vient de décréter Sa Majesté le Roi Mohammed VI est la première fête nationale instituée depuis celle de la récupération d'Oued Eddahab en 1979. Elle marque ainsi la première célébration nationale proclamée par le Souverain depuis Son avènement. L'officialisation du Nouvel An amazigh venait reconnaître une tradition festive pluriséculaire profondément ancrée dans l'identité marocaine.
Aujourd'hui, la décision de Sa Majesté de célébrer « l'Unité » le 31 octobre, à la lumière du nouveau tournant dans la question du Sahara, vient consacrer la notion d'un « Maroc indivisible ». Indivisible dans son territoire comme dans la communauté de destin de sa Nation.
Un Royaume riche de ses différences, mais uni et indivisible : diversité des affluents religieux, pluralité des cultures, variété des milieux sociaux. Autant de singularités qui, loin de diviser, nourrissent la force de la nation marocaine.
Cette résolution historique du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain montre le soutien de la communauté internationale à une cause juste que défend le Royaume du Maroc sous la Vision éclairée de SM. Le Roi Mohammed VI.
Le président Patrice Talon a lancé un appel aux démissionnaires du parti d'opposition Les Démocrates.
Avertissement et main tendue du président Patrice Talons aux démissionnaires du parti Les Démocrates. Selon le chef de l'Etat, quitter un parti n'autorise pas à renoncer à l'action publique. « Si leur idéal ne veut pas prospérer dans le groupe politique actuel et qu'ils sortent de ce groupe-là, il ne faut pas que leur idéal meure », a déclaré le président dans un entretien diffusé ce mardi 4 novembre 2025.
« Le meilleur moyen de promouvoir les idéaux politiques, c'est peut-être par la politique » a ajouté le président Patrice Talon. Le chef de l'État se dit prêt à les écouter. « Je vais voir le président Djogbénou (de l' UP-R, Ndlr), Bio Tchané (du BR, Ndlr), je vais leur dire qu'il faut aller parler avec ceux qui n'ont pas trouvé leur bonheur », annonce le chef de l'Etat.
Patrice Talon a exhorté les autres membres des Démocrates à infléchir la ligne du parti. « Influencez le président Boni Yayi, influencez les responsables du parti pour qu'ils ouvrent des discussions », demande le Chef de l'Etat. Patrice Talon lie cette invitation à un objectif national.
Pour lui, la polarisation nuit à l'intérêt général. « On ne peut pas construire le pays quand on a l'impression qu'il y a une partie du pays contre une autre », a indiqué le chef de l'Etat.
Le 28 octobre dernier, six députés membres du principal parti d'opposition Les Démocrates ont annoncé leur démission.
M. M.