En Conseil des ministres ce mercredi 17 septembre 2025, le gouvernement a approuvé la Stratégie de renforcement des Alternatives Educatives pour une éducation de base inclusive pour la période 2026-2030.
La Stratégie de renforcement des Alternatives Educatives pour une éducation de base inclusive pour la période 2026-2030 approuvée en Conseil des ministres. Cette nouvelle stratégie vise à pallier l'inexistence d'un dispositif institutionnalisé qui assure efficacement la gestion des alternatives éducatives permettant d'intégrer dans le système éducatif classique tous les enfants hors de l'école. Les changements attendus de son implémentation selon le communiqué du gouvernement, appellent l'application effective de la nouvelle architecture du système éducatif, le renforcement du partenariat entre l'État et les collectivités territoriales, l'accompagnement des partenaires techniques et financiers du sous-secteur, davantage l'implication et l'adhésion des communautés. Le plan d'action y relatif est assorti d'un budget évalué à 283.762.241.000 FCFA.
Les alternatives éducatives selon le Conseil des ministres, désignent tout modèle ou programme éducatif mis à la disposition des apprenants (jeunes et adultes) hors des systèmes éducatifs formels. Elles constituent des formes d'éducation variées et adaptées offertes afin de garantir le droit d'accès à l'éducation pour tous. Au Bénin, elles concernent les enfants de 9 à 14 ans et doivent avoir une forme de scolarisation, associée ou non à l'initiation aux métiers et dispensée en français et/ou en langues nationales.
L'enjeu principal de la nouvelle politique éducative prônée au regard des expériences acquises depuis 2016, est d'assurer le passage de l'offre pyramidale centrée sur la forme scolaire d'éducation qui génère parfois abandons et exclusion, à une offre éducative diversifiée et inclusive telle qu'envisagée dans la nouvelle architecture du système éducatif.
F. A. A.
t. 2025
La gestion durable des eaux pluviales est l'un des défis majeurs auxquels Cotonou fait face, en particulier dans un contexte marqué par des épisodes d'inondations récurrents et les effets aggravants du changement climatique. C'est dans cette optique que s'inscrit le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), avec une priorité donnée à la réhabilitation des bassins versants, ces écosystèmes naturels essentiels à l'équilibre hydrologique de la ville.
Véritables éponges naturelles, les bassins versants jouent un rôle crucial dans la régulation des eaux pluviales, la réduction des risques d'inondation, la filtration naturelle de l'eau et la préservation de la biodiversité. Leur réhabilitation contribue non seulement à améliorer la résilience urbaine, mais aussi à renforcer la qualité de vie des populations.
Conscient de ces enjeux, le gouvernement béninois, avec l'appui de partenaires techniques et financiers, a lancé des travaux d'envergure sur 34 des 50 bassins versants que compte la ville. Ces interventions incluent le curage, le renforcement des berges, l'asphaltage, le pavage, ainsi que des aménagements paysagers. Elles ont déjà permis de réduire significativement les inondations dans plusieurs quartiers de Cotonou.
En chiffres, ces travaux représentent un progrès concret : 146 km d'ouvrages d'assainissement ont été réalisés, venant s'ajouter aux 305 km d'infrastructures existantes depuis les années 1960.
Voici quelques réalisations marquantes du programme :
– 1,132 km de collecteurs primaires réalisés grâce au financement de la Banque européenne d'investissement (BEI), au profit des quartiers Aïdjedo, Ahouansori, Ladji, Djidjè et Towéta.
– 1,650 km de collecteurs et un bassin de rétention (105.000 m³ de capacité) réalisés avec le soutien de la Banque mondiale, pour les quartiers Sètovi, Vêdoko et Zogbo.
10 km de bassins de rétention, totalisant une capacité de 231.566 m³, financés par l'Agence française de développement (AFD) et couvrant Agla, Kouhounou, Agla-Akplomey, Godomey et Ménontin.
Mais le chantier est loin d'être terminé. Le PAPC entend poursuivre l'effort en réhabilitant les 16 bassins restants, tout en mettant en place un dispositif de suivi, d'entretien et de sensibilisation citoyenne afin de garantir la durabilité des ouvrages réalisés.
Grâce à ces actions structurantes, Cotonou est en voie de devenir une ville modèle en matière de gestion intégrée des eaux pluviales, démontrant qu'il est possible d'allier urbanisation, sécurité hydrique et protection de l'environnement.
Le gouvernement a autorisé, mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres, la contractualisation pour la maîtrise d'œuvre complète de plusieurs projets de santé.
Un vaste programme de construction, d'équipement et de réhabilitation de formations sanitaires a été annoncé par le gouvernement du président Talon. L'objectif est de renforcer l'offre de soins, améliorer la qualité des services et moderniser les infrastructures hospitalières.
« La finalité de ce projet est d'améliorer la qualité des soins offerts aux populations », indique le compte rendu du Conseil des ministres de ce 17 septembre 2025.
7 nouvelles formations sanitaires prévues
Cinq hôpitaux de 65 lits seront construits à Lokossa, Ouidah, Cotonou 2 & 3, Dassa-Zoumè et Savalou, selon le projet.
Un hôpital de 120 lits verra également le jour à Kétou.
À Pobè, un nouveau centre de santé est annoncé.
Des réhabilitations d'hôpitaux dans trois villes
Le centre de santé de Kétou bénéficiera d'une réhabilitation complète, tout comme certaines structures de l'hôpital de zone de Sakété.
Le projet prévoit aussi la rénovation du Centre hospitalier universitaire départemental du Borgou et de l'Hôpital d'instruction des Armées de Parakou.
« Les travaux une fois achevés favoriseront le développement de pôles de spécialités », précise le gouvernement.
Les études d'impact environnemental, de conception architecturale, de surveillance et de contrôle devront être menées avec rigueur, souligne le gouvernement qui a autorisé la contractualisation avec les cabinets sélectionnés.
Les ministres concernés sont instruits d'engager les diligences nécessaires.
M. M.
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Pour des travaux non exécutés, la société ORIADE BUILDING SARL a été condamnée, le 19 mars 2025, par le Tribunal de Commerce de Cotonou.
ORIADE BUILDING SARL a été condamnée à verser à une cliente la somme de 10.859.470 FCFA pour des travaux non exécutés. La société devra également verser 2.000.000 FCFA de dommages-intérêts pour les préjudices subis.
Le litige remonte à un contrat signé en février 2022. La société s'était engagée à construire un appartement pour un montant de 25.000.000 FCFA. Malgré le paiement de 24.250.000 FCFA par la cliente, les travaux sont restés inachevés.
Un expert a évalué que seulement 56% des travaux avaient été réalisés.
Le tribunal a rejeté la demande de contre-expertise formulée par ORIADE BUILDING SARL. Il a également débouté la société de sa demande reconventionnelle de 6.179.750 FCFA.
Jean-Pierre BANWOLA, gérant de la société, a été mis hors de cause. Le Tribunal de commerce de Cotonou a rappelé que la responsabilité incombe à la société elle-même.
Selon le jugement N° 042/2025/CJ2/S1/TCC rendu le 19 mars 2025, la société ORIADE BUILDING SARL devra également supporter les frais de justice.
M. M.
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Ce mercredi 17 septembre, la Commission européenne a proposé des sanctions visant les ministres israéliens et les colons extrémistes, ainsi que la suspension de l’accès préférentiel au marché européen accordé pour des milliards d’euros d’exportations israéliennes.
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Le gouvernement a procédé mercredi 17 septembre 2025, à la nomination de nouveaux recteurs dans les universités publiques. Charlemagne IGUE et Bertrand SOGBOSSI BOCCO sont respectivement nommés à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) et à l'Université de Parakou (UP).
Liste des nouveaux responsables rectorales après avis conforme du Conseil national de l'Éducation (CNE)
Université d'Abomey-Calavi (UAC)
– Recteur : Monsieur Charlemagne IGUE
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Tahirou DJARA
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Aliou SAÏDOU
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Madame Nelly C. KELOME
– Secrétaire générale : Madame Véronique GBEGNITO
Université de Parakou (UP)
– Recteur : Monsieur Bertrand SOGBOSSI BOCCO
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Tododjitché Thierry Armel ADOUKONOU
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Nasser Mohamed BACO
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Monsieur Alexis ABODOHOUI
– Secrétaire générale : Madame Konigbagbé Antoinette Isabelle FALADE
Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM)
– Recteur : Monsieur Codjo Edmond ADJOVI
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Madame Estelle Yèyinou LOKO
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Comlan Aristide HOUNGAN
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Monsieur Gordon Thierry GODJO
– Secrétaire général : Monsieur Boniface SABI BOUEGUI
Université nationale d'Agriculture (UNA)
– Recteur : Monsieur Bruno DJOSSA
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Florent OKRY
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Adandé Belarmain FANDOHAN
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Madame Carolle AVOCEVOU
– Secrétaire général : Monsieur Nassirou ADJIBI
Nomination dans d'autres ministères
Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique
– Secrétaire général adjoint
Monsieur Michel Victor DANGNON
– Conseiller technique à la Gestion des partis politiques et des Affaires électorales
Adamou ABA BAGNAN
– Directeur départemental de l'Intérieur et de la Sécurité publique dans le Zou et les Collines
Marin K. AGONGNON
– Directeur départemental de l'Intérieur et de la Sécurité publique Ouémé/ Plateau
Saliou Bangbola KOSSOLOU
Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle
– Conseiller technique à l'Enseignement technique et à la Formation professionnelle
Armelle Pacian S. TCHIAKPE HODONOU
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
– Directeur général de l'Agence béninoise pour la Recherche et l'Innovation
Nourou SOULEMANE YOROU
L’ancien ministre du Travail, Hassan Tidjani-Haddam et plus de 10 accusés, dont un ancien directeur des domaines de l’État nommé « D.W. » ainsi que des ex-maires […]
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