Germany and Morocco have a long-standing history of development cooperation, which is now evolving amid a rapidly changing regional and international context. This partnership benefits both countries, and there is significant potential for it to deepen. Morocco has emerged as a key actor in North and West Africa, strengthening its economic, military and geopolitical influence. It benefits from German expertise, investment and strategic support. Germany, as a middle power in Europe, relies on Morocco’s cooperation to advance its economic, technological and diplomatic interests in Africa and the Mediterranean.
Global dynamics are reshaping the nature of German–Moroccan cooperation. Traditional development cooperation models, in which Western countries provide aid to countries in the “Global South”, are becoming less relevant. Increasingly, cooperation is taking the form of transactional relationships aimed at realising mutual economic, commercial and political gains. This pragmatic approach nevertheless needs to remain embedded in cooperation norms that emphasise human rights, social inclusion and environmental sustainability. These principles underpin mutual long-term benefits for the societies of both countries.
Germany needs to position itself as a partner that defines its interests clearly, combining strategic and economic collaboration with support for inclusive and sustainable development. Where trade-offs exist, these must be identified, addressed, or, if necessary, lead to Germany refraining from cooperation in certain areas. Morocco, despite important progress in poverty reduction over the past two decades, continues to face significant socio-economic disparities, and inequalities are rising in the context of climate change, limited access to health and education, and opaque
governance. International partners can support Morocco in addressing these issues.
German Chancellor Friedrich Merz has articulated a foreign policy that pursues interests and upholds values via strong partnerships with key countries. Development cooperation is a core component of these relationships, both for addressing sustainable development needs and for opening doors for other relationships, in a comprehensive cooperation policy format. Moroccan government officials, researchers and civil society actors interviewed for this paper stressed that this is exactly the kind of relationship that their country is looking to build.
Looking ahead, four key strategic thematic areas are likely to define cooperation over the next decade:
1. geostrategic interests – particularly the status of Western Sahara and African relations;
2. infrastructure and investment – focusing on public and private sector investment in infrastructure, connectivity and energy;
3. migration, labour markets and training – emphasising legal migration, vocational training, and meeting both countries’ labour market needs; and
4. governance for the common good – including climate action and transparent, accountable and inclusive governance both locally and internationally.
Over more than 50 years, Germany and Morocco have built significant trust through development cooperation, providing a strong foundation for a more strategic partnership. Realising this potential, however, requires clarity on each country’s priorities, adaptability and red lines.
Vers la construction d'un siège unique moderne pour les Régulateurs à Cotonou.
Le Gouvernement accélère la mise en œuvre des grandes infrastructures publiques. Réuni en conseil des ministres mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement a autorisé la contractualisation avec diverses sociétés dans le cadre du projet de construction du siège des Institutions de Régulation à Cotonou.
Selon le conseil, il s'agit d'un complexe immobilier de type R+8 avec un sous-sol à usage de parking, implanté sur une superficie de 9.821 m2. Le projet devra abriter à terme plusieurs institutions de régulation du pays, dans une logique de regroupement, de rationalisation et de mutualisation des coûts de fonctionnement.
« Ce complexe permettra d'offrir aussi bien un cadre de travail confortable aux personnels desdites institutions que des facilités d'accès aux usagers », précise le Conseil.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement béninois a décidé d'institutionnaliser les Pôles économiques régionaux d'industrie légère et d'agro-industrie.
La loi n° 2022-38 du 03 janvier 2023 fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin met en place un cadre physique de développement des industries qui y ont accès. Selon le gouvernement béninois, il est encourageant de noter que la zone économique spéciale de Glo-Djigbé connaît un essor remarquable, une dynamique que viendront conforter celles de Sèmè-Podji et de Kétou.
Pour consolider les retombées de cette politique, le gouvernement béninois a jugé bon « de mettre en place, par région, un modèle de cadre physique de développement des entreprises agréées au code des investissements et intervenant dans les domaines dédiés à l'agro-industrie et à l'industrie légère mais qui, en raison de leurs tailles et/ou de leurs activités, ne peuvent accéder aux zones économiques spéciales ».
Le gouvernement a donc décidé de créer des Pôles économiques régionaux sous la responsabilité d'Autorités d'administration et de régulation. « Celles-ci auront des missions spécifiques incluant notamment la réalisation d'études de faisabilité, la sélection des sites et le zonage des tracés », informe le Conseil des ministres. Un décret précise les modalités d'implémentation dont l'effet escompté est le développement équilibré du territoire.
A.A.A
Le décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025, signé par le Président Patrice Talon, fixe les conditions, la procédure, les modalités de conclusion ainsi que les avantages des accords-cadres entre l'État béninois et les associations, fondations ou organisations non gouvernementales. Voici comment les Associations et Fondations peuvent conclure des accords-cadres avec l'État.
Pour conclure un accord-cadre avec l'Etat, les Associations, Fondations ou organisations non gouvernementales doivent remplir les critères suivants, comme stipulé dans l'article 3 du décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025.
Les Associations et Fondations doivent : être inscrites au Registre des Associations et Fondations ; être à jour dans leurs obligations légales ; justifier d'au moins trois années consécutives d'activités effectives sur le territoire béninois, attestée par des rapports d'activités et des activités et des états financiers conformes aux lois en vigueur. Cependant, l'article 4 prévoit que la durée minimale de trois ans d'activités peut être réduite par décision du Conseil des Ministres si un intérêt stratégique particulier pour l'État le justifie.
L'objet statutaire des Associations et Fondations et leurs activités doivent concourir à la réalisation d'une politique publique.
Modalités de conclusion des accords-cadres
La procédure de conclusion d'un accord-cadre est initiée soit par l'Etat ou à la demande de l'Association ou la Fondation.
Selon l'article 5, l'autorité publique sectorielle compétente peut inviter une association, une fondation ou une ONG à conclure un accord-cadre en lui soumettant un projet d'accord.
Une association, fondation ou ONG peut également prendre l'initiative en adressant une demande motivée à l'autorité publique sectorielle compétente. Cette demande doit inclure le numéro d'inscription au Registre des Associations et Fondations ainsi qu'un projet d'accord-cadre.
Une fois l'accord-cadre approuvé par les deux parties, elles discutent ensemble pour convenir d'un projet commun. L'autorité publique vérifie ensuite que l'association ou la fondation respecte les conditions d'éligibilité avant de soumettre le projet au Conseil des Ministres, si nécessaire.
Avantages pour les Associations et Fondations
Les accords-cadres offrent plusieurs avantages aux associations, fondations et ONG, comme précisé dans les articles 6 et 7.
Les associations peuvent bénéficier de facilités fiscales et douanières, si cela est prévu dans l'accord. Elles ont également accès privilégié à certains services publics ou ressources administratives.
Dans le cas des organisations étrangères, des dispositions particulières peuvent être prises pour leur personnel.
En contrepartie, les associations doivent s'engager à : réaliser les activités convenues dans les zones géographiques et les domaines d'intervention définis ; recruter prioritairement du personnel de nationalité béninoise ; respecter les lois, règlements et conventions internationales ratifiées par le Bénin ; fournir des rapports réguliers sur l'état d'exécution des activités et l'utilisation des ressources.
L'article 9 du décret prévoit des cas de suspension ou de résiliation des accords-cadres. Il s'agit de cas de non-respect des obligations légales, réglementaires ou contractuelles et de cessation volontaire des activités.
L'accord peut être également résilié pour des raisons d'intérêt général, après notification.
En cas de suspension, si les parties ne parviennent pas à résoudre les problèmes dans un délai de trois mois, l'accord est automatiquement résilié.
M. M.
Les membres du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, ont été nommés par décret en date du 15 octobre 2025.
Cinq (05) personnalités siégeront au sein du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, dont quatre membres du gouvernement.
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale, en assurera la présidence. Il sera accompagné de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances, ministre d'État ; José Tonato, ministre de l'Énergie, de l'Eau et des Mines, également ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable ; et Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.
Aristide Djidjoho, représentant de la présidence de la République, complète la liste.
Le Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, créé fin 2024, vise à renforcer l'accès à l'électricité dans les zones rurales et à promouvoir les sources d'énergie propres. Il constitue un instrument clé de la politique énergétique nationale, orientée vers la transition et la diversification du mix énergétique.
Conformément au décret n°2024-1397 du 11 décembre 2024, le Comité d'investissement, organe décisionnel du Fonds, attribue les subventions aux projets présentés par les acteurs publics et privés, après examen par un comité technique ad hoc. Il se réunit deux fois par an en session ordinaire, et peut se réunir en session extraordinaire à la demande de son président. Ses travaux font l'objet d'un compte rendu périodique au président de la République et d'un rapport annuel au Conseil des ministres.
M. M.
L’Allemagne et le Maroc sont liés par une coopération au développement de longue date, qui évolue dans un contexte régional et international en mutation. Ce partenariat mutuellement bénéfique pourrait être considérablement approfondi. Devenu un acteur clé en Afrique du Nord et de l’Ouest, le Maroc renforce son influence économique, militaire et géopolitique. Il bénéficie de l’expertise, des investissements et du soutien stratégique de l’Allemagne. L’Allemagne quant à elle s’appuie sur la coopération avec le Maroc pour promouvoir ses intérêts économiques, technologiques et diplomatiques en Afrique et en Méditerranée.
Aujourd’hui, les dynamiques mondiales redéfinissent la nature de la coopération. La coopération au développement traditionnelle en tant qu’aide apportée par les pays occidentaux aux pays du « Sud global » perd de sa pertinence. Elle évolue vers des relations transactionnelles au bénéfice des gains économiques, commerciaux et politiques mutuels. Cette approche pragmatique doit néanmoins rester ancrée dans des normes de coopération privilégiant droits humains, inclusion sociale et durabilité environnementale – des principes essentiels pour des avantages mutuels durables pour les deux sociétés.
L’Allemagne doit s’affirmer comme partenaire défendant clairement ses intérêts, alliant collaboration stratégique et économique à un soutien au développement durable et inclusif. Les compromis éventuels devront être identifiés et adressés ou, si nécessaire, l’Allemagne devra s’abstenir de coopérer dans certains domaines. Malgré un recul notable de la pauvreté, le Maroc fait face à des disparités socioéconomiques significatives et les inégalités se creusent sur fond de changement climatique, d’accès limité à la santé et à l’éducation et d’opacité de la gouvernance. Face à ces
défis, les partenaires internationaux peuvent soutenir le Maroc.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a articulé une politique étrangère qui défend les intérêts et poursuit les valeurs du pays par le biais de partenariats solides avec des pays clés. La coopération au développement en est une composante centrale, tant pour soutenir le développement durable que pour faciliter une politique de coopération globale. Comme l’ont souligné nos interlocuteurs marocains du gouvernement, des institutions publiques, de la recherche de la société civile, il s’agit ici précisément du genre de relation que leur pays cherche à construire.
Quatre grands axes stratégiques seront probablement au centre de la coopération au cours de la prochaine décennie :
1. Intérêts géostratégiques – en particulier le statut du Sahara occidental et les relations africaines ;
2. Infrastructure et investissements – surtout infrastructures publiques, connectivité et énergie ;
3. Emploi, compétences et migration – autour de la migration légale, la formation professionnelle et des besoins du marché du travail des deux pays ; et
4. Gouvernance pour le bien commun – y compris l’action pour le climat et une gouvernance transparente, responsable et inclusive au niveau local et international.
En plus de 50 ans, la confiance entre l’Allemagne et le Maroc s’est considérablement renforcée dans le contexte de leur coopération au développement, offrant une base solide en vue d’un partenariat à visée plus stratégique. La réalisation de ce potentiel nécessite cependant de clarifier les priorités, la capacité d’adaptation et les lignes rouges de chaque pays.
L’Allemagne et le Maroc sont liés par une coopération au développement de longue date, qui évolue dans un contexte régional et international en mutation. Ce partenariat mutuellement bénéfique pourrait être considérablement approfondi. Devenu un acteur clé en Afrique du Nord et de l’Ouest, le Maroc renforce son influence économique, militaire et géopolitique. Il bénéficie de l’expertise, des investissements et du soutien stratégique de l’Allemagne. L’Allemagne quant à elle s’appuie sur la coopération avec le Maroc pour promouvoir ses intérêts économiques, technologiques et diplomatiques en Afrique et en Méditerranée.
Aujourd’hui, les dynamiques mondiales redéfinissent la nature de la coopération. La coopération au développement traditionnelle en tant qu’aide apportée par les pays occidentaux aux pays du « Sud global » perd de sa pertinence. Elle évolue vers des relations transactionnelles au bénéfice des gains économiques, commerciaux et politiques mutuels. Cette approche pragmatique doit néanmoins rester ancrée dans des normes de coopération privilégiant droits humains, inclusion sociale et durabilité environnementale – des principes essentiels pour des avantages mutuels durables pour les deux sociétés.
L’Allemagne doit s’affirmer comme partenaire défendant clairement ses intérêts, alliant collaboration stratégique et économique à un soutien au développement durable et inclusif. Les compromis éventuels devront être identifiés et adressés ou, si nécessaire, l’Allemagne devra s’abstenir de coopérer dans certains domaines. Malgré un recul notable de la pauvreté, le Maroc fait face à des disparités socioéconomiques significatives et les inégalités se creusent sur fond de changement climatique, d’accès limité à la santé et à l’éducation et d’opacité de la gouvernance. Face à ces
défis, les partenaires internationaux peuvent soutenir le Maroc.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a articulé une politique étrangère qui défend les intérêts et poursuit les valeurs du pays par le biais de partenariats solides avec des pays clés. La coopération au développement en est une composante centrale, tant pour soutenir le développement durable que pour faciliter une politique de coopération globale. Comme l’ont souligné nos interlocuteurs marocains du gouvernement, des institutions publiques, de la recherche de la société civile, il s’agit ici précisément du genre de relation que leur pays cherche à construire.
Quatre grands axes stratégiques seront probablement au centre de la coopération au cours de la prochaine décennie :
1. Intérêts géostratégiques – en particulier le statut du Sahara occidental et les relations africaines ;
2. Infrastructure et investissements – surtout infrastructures publiques, connectivité et énergie ;
3. Emploi, compétences et migration – autour de la migration légale, la formation professionnelle et des besoins du marché du travail des deux pays ; et
4. Gouvernance pour le bien commun – y compris l’action pour le climat et une gouvernance transparente, responsable et inclusive au niveau local et international.
En plus de 50 ans, la confiance entre l’Allemagne et le Maroc s’est considérablement renforcée dans le contexte de leur coopération au développement, offrant une base solide en vue d’un partenariat à visée plus stratégique. La réalisation de ce potentiel nécessite cependant de clarifier les priorités, la capacité d’adaptation et les lignes rouges de chaque pays.
L’Allemagne et le Maroc sont liés par une coopération au développement de longue date, qui évolue dans un contexte régional et international en mutation. Ce partenariat mutuellement bénéfique pourrait être considérablement approfondi. Devenu un acteur clé en Afrique du Nord et de l’Ouest, le Maroc renforce son influence économique, militaire et géopolitique. Il bénéficie de l’expertise, des investissements et du soutien stratégique de l’Allemagne. L’Allemagne quant à elle s’appuie sur la coopération avec le Maroc pour promouvoir ses intérêts économiques, technologiques et diplomatiques en Afrique et en Méditerranée.
Aujourd’hui, les dynamiques mondiales redéfinissent la nature de la coopération. La coopération au développement traditionnelle en tant qu’aide apportée par les pays occidentaux aux pays du « Sud global » perd de sa pertinence. Elle évolue vers des relations transactionnelles au bénéfice des gains économiques, commerciaux et politiques mutuels. Cette approche pragmatique doit néanmoins rester ancrée dans des normes de coopération privilégiant droits humains, inclusion sociale et durabilité environnementale – des principes essentiels pour des avantages mutuels durables pour les deux sociétés.
L’Allemagne doit s’affirmer comme partenaire défendant clairement ses intérêts, alliant collaboration stratégique et économique à un soutien au développement durable et inclusif. Les compromis éventuels devront être identifiés et adressés ou, si nécessaire, l’Allemagne devra s’abstenir de coopérer dans certains domaines. Malgré un recul notable de la pauvreté, le Maroc fait face à des disparités socioéconomiques significatives et les inégalités se creusent sur fond de changement climatique, d’accès limité à la santé et à l’éducation et d’opacité de la gouvernance. Face à ces
défis, les partenaires internationaux peuvent soutenir le Maroc.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a articulé une politique étrangère qui défend les intérêts et poursuit les valeurs du pays par le biais de partenariats solides avec des pays clés. La coopération au développement en est une composante centrale, tant pour soutenir le développement durable que pour faciliter une politique de coopération globale. Comme l’ont souligné nos interlocuteurs marocains du gouvernement, des institutions publiques, de la recherche de la société civile, il s’agit ici précisément du genre de relation que leur pays cherche à construire.
Quatre grands axes stratégiques seront probablement au centre de la coopération au cours de la prochaine décennie :
1. Intérêts géostratégiques – en particulier le statut du Sahara occidental et les relations africaines ;
2. Infrastructure et investissements – surtout infrastructures publiques, connectivité et énergie ;
3. Emploi, compétences et migration – autour de la migration légale, la formation professionnelle et des besoins du marché du travail des deux pays ; et
4. Gouvernance pour le bien commun – y compris l’action pour le climat et une gouvernance transparente, responsable et inclusive au niveau local et international.
En plus de 50 ans, la confiance entre l’Allemagne et le Maroc s’est considérablement renforcée dans le contexte de leur coopération au développement, offrant une base solide en vue d’un partenariat à visée plus stratégique. La réalisation de ce potentiel nécessite cependant de clarifier les priorités, la capacité d’adaptation et les lignes rouges de chaque pays.
The publication “Europe’s Overlooked Allies: Why the Western Balkans Matter for EU Defence Readiness” is a result of ELIAMEP’s initiative think nea – New Narratives of EU Integration, supported by the Open Society Foundations – Western Balkans.
The following policy brief and factsheet were prepared in collaboration with the Friedrich-Ebert-Stiftung Dialogue Southeast Europe and they present the core findings and strategic recommendations of the full report. It is intended to provide the audience with a concise, accessible overview of the key insights and proposed actions.
The original thematic report authored by Dr. Ana Krstinovska (Research Fellow, South-East Europe Programme, ELIAMEP & Senior Researcher, think nea – New Narratives of EU Integration) and Dr. Alessandro Marrone (Head of “Defence, Security and Space” Programme, Istituto Affari Internazionali & Non-Resident Research Associate, think nea – New Narratives of EU Integration) explores the strategic importance of the Western Balkans in the context of the EU’s pursuit of strategic autonomy and enhanced defence readiness.It underscores the argument that Western Balkan countries—despite not yet being EU member states—have increasingly proven their value as security contributors and partners. This contribution is both timely and essential as the EU confronts the implications of the war in Ukraine and potential shifts in the transatlantic security relationship. At the EU level, recent initiatives, such as the 2024 European Defence Industrial Strategy (EDIS) and the 2025 White Paper on European Defence, aim to enhance collective readiness and industrial capability. Yet, the full potential of regional partnerships—particularly with the Western Balkan region—has not been fully realized, undercutting the ability to leverage and further develop their defence capabilities.
You can read the policy brief here.
You can read the factsheet here.
The full report is available here.
L’option privilégiée par la Commission européenne pour soutenir l’effort de guerre de Kiev reste le « prêt de réparation » de 140 milliards d’euros actuellement bloqué par la Belgique.
The post EXCLUSIF : La Commission européenne envisage une dette commune et des subventions bilatérales pour financer l’Ukraine appeared first on Euractiv FR.
Le chantier du raccordement autoroutier entre Tizi-Ouzou et Bouira franchit une nouvelle étape. Ce mardi, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, […]
L’article Autoroute Est-Ouest : une liaison très attendue entre en service dans cette wilaya est apparu en premier sur .
Written by Ralf Drachenberg and Annastiina Papunen with Diogo Vieira Ferreira.
‘Delivered on all fronts’ was the main message from European Council President António Costa on the results of the 23 October European Council meeting. On defence, the European Council defined a timeline and priorities for achieving EU defence readiness in 2030 – the more immediate priorities being air defence and Europe’s eastern flank. On competitiveness, EU leaders strongly pushed the simplification agenda, and stressed the need for a competitive and pragmatic green transition and for decisive progress towards EU digital sovereignty. On Ukraine, however, the outcome was mixed: even though EU leaders adopted the 19th sanctions package against Russia, and committed to covering Ukraine’s financial needs for 2026-2027, they failed to agree on methods for doing so, postponing a decision on the matter to December 2025. In addition to the three core topics, the European Council discussed housing for the first time, stressing the need to focus on European citizens’ daily concerns and to launch complementary initiatives at EU level to promote affordable housing.
1. GeneralThe day of the European Council meeting began with pre-summits of European political parties, as well as plurilateral meetings such as the Nordic-Baltic-Irish-Polish meeting. As usual, the formal meeting itself started with an address by European Parliament President Roberta Metsola, who updated EU leaders on developments in Parliament, notably on the rejection of the negotiation mandate for the sustainability omnibus package, and assured them that Parliament would deliver nevertheless.
Slovenian Prime Minister Robert Golob, who had to cancel his attendance due to illness, was represented by French President Emmanuel Macron. Portuguese Prime Minister Luís Montenegro, who arrived late to the meeting due to a period of national mourning for the death of former Prime Minister Francisco Pinto Balsemão, was represented by Greek Prime Minister Kyriakos Mitsotakis. Hungarian Prime Minister Viktor Orbán, who also arrived late because of a national holiday commemorating the Hungarian Revolution of 1956, was represented by Slovak Prime Minister Robert Fico.
2. European Council meeting UkraineThe European Council conclusions only mention that EU leaders discussed the situation in Ukraine and had an exchange of views with Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy. For the fourth time, a separate text on Ukraine – ‘firmly supported’ by 26 Member States’, with Hungary refusing to endorse it – reiterates the ‘unwavering support for Ukraine’s independence, sovereignty and territorial integrity’. The EU-26 pointed to Russia’s increased drone strikes targeting civilians and civilian infrastructure, and urged a ‘full, unconditional and immediate ceasefire’, while repeating their support for ‘a comprehensive, just and lasting peace’ based on the principles of the UN Charter.
As Costa stated, the major focus was on Ukraine’s pressing financial needs for 2026-2027. EU leaders discussed at length the use of up to €140 billion of Russia’s immobilised assets for interest-free reparation loans to Ukraine, a plan backed by the UK and Canada. Belgium, which holds €183 billion of immobilised assets through Euroclear, sought guarantees on the mutualisation of the risks, but considered them insufficient, as no finalised proposal or legal basis for the use of these assets was provided. Thus, the Commission and the Council were asked to ‘work on the technical, legal and financial aspects of Europe’s support’, with a view to a decision at the December European Council meeting. The adopted text on Ukraine states that Russia’s assets ‘should remain immobilised until Russia ceases its war of aggression against Ukraine and compensates it for the damage caused by its war’. Separately, EU leaders stressed the importance of a distinct €14 billion of funding from the G7 through the ERA initiative to ensure coordination and burden-sharing.
The second topic was military needs. Since a Ukraine that is capable of defending itself effectively is seen as an integral part of any future security guarantees, EU leaders also called on Member States to continue addressing these needs, including ‘air defence, anti-drone systems and large-calibre ammunition’. They welcomed the ongoing revisions of the mandates of EUAM (EU civilian advisory mission in Ukraine) and EUMAM (European Union Military Assistance Mission Ukraine) to include cyber-defence and ‘strengthening Ukraine’s combat power by investing €2 billion in drones’.
Thirdly, EU leaders reaffirmed the EU’s determination to increase pressure on Russia and to further damage its war machine. Thus, they welcomed the adoption of the 19th sanctions package, which targets Russia’s oil revenues, gas, banks and crypto-currencies. Despite Hungary and Slovakia’s continued imports, the former decided to drop its objections to the gas ban, while the latter, after initially considering vetoing the sanctions, ultimately supported the 19th package, with conditions.
Fourthly, the 26 Member States agreed to reinforce anti-circumvention measures and to coordinate action to disrupt Russia’s shadow fleet.
Main message of the EP President: The EU continues to stand with Ukraine, welcomes the adoption of the 19th package of sanctions, and supports proper use of Russian frozen assets.
Middle EastThe European Council met a day after the inaugural EU-Egypt summit in Brussels, and hailed both the agreement on the initial phase of the peace plan between the Israelis and Palestinians proposed by US President Trump and the outcome of the Sharm El-Sheikh Summit for Peace. They welcomed the immediate release of the hostages held by Hamas and called for unimpeded humanitarian access to Gaza. Costa confirmed that the EU ‘is fully committed to actively engage with all parties involved on the implementation of this Peace Plan’, while Cypriot President Nikos Christodoulides stated that Cyprus was well-positioned to help in its implementation, notably with the Cyprus Maritime Corridor.
EU leaders also agreed that the EU missions EUBAM Rafah and EUPOL COPPS would be reinforced. Recalling previous conclusions, they called for de-escalation in the West Bank, notably in East Jerusalem, and an end to settler violence and to the expansion of illegal settlements, especially project E1. Moreover, the meeting reaffirmed the EU’s support for the Lebanese people and for the new government’s efforts to achieve stability, advocating a monopoly on weapons. On Syria, EU leaders emphasised a peaceful and inclusive political transition, free from foreign interference, guaranteeing the rights of Syrians from all ethnic and religious backgrounds, while ensuring reconstruction.
Main message of the EP President: The EU must be active to ensure stability in the Middle East, urging full implementation of the peace plan in Israel-Gaza, and avoid being ‘relegated to silence’.
European defence and securityAs Costa emphasised after the meeting, the European Council reaffirmed its determination to ‘decisively ramp up Europe’s defence readiness by 2030’ and stressed the need for a 360 ° approach, allowing the EU to tackle both immediate as well as future threats, in full coherence with NATO. Condemning the violation of the airspace of several Member States, EU leaders stressed the importance of ensuring the defence of all EU land, air and maritime borders. With the Defence Readiness Roadmap 2030 as a building block, the European Council defined priorities and a timeline. Immediate priorities were set to tackle the EU’s most direct threats: i) anti-drone and air defence capabilities; and ii) the eastern flank. On the timeline, the European Council called on Member States to: 1) set up capability coalitions by the end of the year; and 2) advance on concrete projects to be launched in the first half of 2026, while implementing work on the priority areas at national level. Costa specified that ‘Member States will be in the driving seat to push our joint efforts forward’, and that the governance of and reporting on defence readiness would be increased, with ‘a bigger role for Ministers of defence’ and stronger involvement of the European Defence Agency.
The European Council also called on the Commission and the High Representative to put forward proposals to strengthen military mobility in the EU, and on the Commission to submit a roadmap for transforming the defence industry. On defence expenditure, it stressed that: i) Member States should orient their investment towards ‘joint development, production and procurement’; ii) an agreement should be found by the end of 2025 on the Defence Readiness Omnibus so as to simplify defence investment, while calling on the Commission to put forward ‘new proposals on simplification as soon as possible’; and iii) the European Investment Bank should ‘explore ways to finance industries and companies and help start-ups to scale up’ in the defence sector.
Competitiveness and the twin transitionCompetitiveness was a central topic on the European Council agenda. EU leaders focused on three themes: i) simplification; ii) competitive green transition; and iii) sovereign digital transition. In a letter to EU leaders from 20 October, Commission President Ursula von der Leyen outlined the challenges and possible solutions.
Simplification, seen as crucial for EU competitiveness, dominated the debate. Ahead of the meeting, 19 EU leaders sent a letter to Costa requesting ‘a systematic review of all EU regulations to identify rules that are superfluous, excessive or unbalanced’ and an examination of the entire EU acquis to see if the rules were still ‘fit for purpose’, and calling for a special meeting on competitiveness in February 2026. Against this backdrop, the European Council urged an ‘ambitious and horizontally driven simplification and better regulation agenda at all levels – European, national and regional’, thereby following the simplicity-by-design approach while avoiding the creation of new administrative burdens. Furthermore, EU leaders requested the General Affairs Council to assess the Commission’s new work programme ‘in the light of these objectives’.
Regarding the ongoing omnibus simplification packages, EU leaders requested the co-legislators to accelerate the work and to swiftly adopt the sustainability omnibus package. On the latter, Metsola assured them that, if a majority ‘from the centre out’ was not possible, Parliament would ‘deliver regardless’. EU leaders called for further simplification packages in other areas, and for a review of the REACH Regulation.
‘The competitive green transition’ heading highlighted a shift in the approach to green issues, now emphasising the competitiveness angle. EU leaders insisted on the ‘urgent need to intensify collective efforts to ensure Europe’s industrial renewal, modernisation and decarbonisation in a technologically neutral manner’, while lowering energy prices. Discussing the EU’s intermediate climate target for 2040 ahead of COP30 in Brazil, EU leaders tasked the Environment Council meeting of 4 November with finding a pragmatic compromise that takes into account the realistic contribution of carbon removals, the uncertainties of natural removals and adds a revision clause. China’s move to restrict rare earths exports and its economic dumping were also discussed, but no united approach was agreed.
Reiterating previous conclusions on the need to advance Europe’s digital transformation, EU leaders took note of recent initiatives on artificial intelligence (AI) and quantum technology, calling for ambition. They discussed the protection of minors in the digital world, but did not set an age limit for the use of social media.
HousingThe high increase in house prices has created a pressing challenge across the EU, which Costa wanted EU leaders and the Tripartite Social Summit to discuss. As housing is a national competence, EU leaders considered possible support measures at EU level to complement national efforts, and asked the Commission to swiftly publish a European affordable housing plan.
MigrationBefore the European Council meeting, 13 EU leaders met to discuss ‘innovative solutions’ on migration. The European Council itself spent little time on this topic, and it was not mentioned by either Costa or von der Leyen. The co-legislators were asked to ‘take work forward on relevant legislative proposals as a matter of priority’.
MoldovaAs flagged up in the EPRS outlook, EU leaders addressed the elections in Moldova, pledging their support for the country’s resilience and stability. They reaffirmed the EU’s steadfast support for the Republic of Moldova on its accession path and welcomed the significant progress achieved so far.
Main message of the EP President: Roberta Metsola told EU leaders that ‘if we want to be ready for an enlarged European Union, we need to get serious about our own internal reforms’, hoping that Member States and institutions would finally have an ‘honest discussion on the topic’.
3. Euro SummitThe Euro Summit, in inclusive format, discussed the current economic situation with European Central Bank President Christine Lagarde and Eurogroup President Paschal Donohoe. The summit statement reflects the topics raised by Donohoe in his letter to Costa (international role of the euro, digital euro, capital markets union, maintaining resilient public finances, and a stronger EU voice internationally).
Read this briefing on ‘Outcome of the meetings of EU leaders, 23 October 2025‘ in the Think Tank pages of the European Parliament.
Dans un monde traversé par l’incertitude et la montée des insécurités, l’Algérie se distingue par un sentiment de sécurité que peu de pays peuvent revendiquer. […]
L’article Global Safety Report 2024 : l’Algérie surclasse ses voisins en matière de sécurité est apparu en premier sur .
Lors d'une réunion du Collège des commissaires, le commissaire chargé de la fiscalité a évoqué l'idée d'une nouvelle ressource propre basée sur les produits trop sucrés ou salés.
The post Budget de l’UE : le commissaire Hoekstra maintient la possibilité de taxer les produits trop sucrés ou salés appeared first on Euractiv FR.