Après avis du Conseil national de l'éducation (CNE), le gouvernement a procédé ce mercredi 17 septembre 2025, à la nomination de nouveaux recteurs dans les universités publiques au Bénin. A l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), c'est le professeur Charlemagne Babatoundé IGUE qui est nommé.
Charlemagne Babatoundé IGUE, recteur de l'UAC. Sa nomination a été prononcée ce mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres. Le nouveau recteur est un économiste de formation. Il fut doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG). Le nouveau recteur a obtenu sa maîtrise à l'UAC en 1997, un DEA à l'Université Félix Houphouët-Boigny en 2000, et un doctorat à l'Université de Ouagadougou en 2006.
Il présidait jusqu'à sa nomination, le poste de président de la Conférence des Institutions d'Enseignement et de Recherche Économique et de Gestion en Afrique (CIEREA).
F. A. A.
Le gouvernement change d'approche dans le financement des communes. Réuni ce 17 septembre 2025, le Conseil des ministres a mis en place le Fonds d'Investissement Communal (FIC), en remplacement du Fonds d'Appui au Développement des Communes (FADeC).
Le Fonds d'Investissement Communal (FIC) est le nouvel instrument de financement des communes. Ses statuts ont été adoptés, mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres. « Cet instrument de financement vient en substitution au Fonds d'Appui au développement des Communes (FADeC) et permettra à celles-ci d'accéder à de nouvelles et innovantes sources de mobilisation de ressources. Il contribuera à rehausser le niveau des recettes et de collecter, pour leur compte, les rétrocessions de l'Etat issues de la fiscalité partagée ».
« Le Gouvernement entend améliorer le cadre de gestion des appuis financiers apportés aux communes », indique le communiqué du Conseil.
Les missions du FIC
Le FIC aura aussi pour rôle de : proposer des mécanismes adaptés aux besoins des communes ; garantir transparence et équité dans la distribution des fonds (péréquation) ; aider les communes à monter des dossiers solides ; suivre et évaluer les résultats concrets des projets financés ; gérer certains placements financiers pour optimiser les ressources.
Les financements obtenus par des conventions directes (jumelages, partenariats internationaux signés par les communes elles-mêmes) ne relèvent pas du FIC.
M. M.
Le projet de relocalisation du marché Dantokpa initié par le président Patrice Talon depuis 2018 entre dans sa phase décisive en janvier 2025. Mais à trois mois de l'échéance, force est de constater que les commerçants bien que ravis de cette initiative ont néanmoins quelques inquiétudes.
Le calendrier de déménagement du marché Dantokpa est officiellement connu. L'Agence Nationale de Gestion des Marchés Modernes (ANaGeM) a entamé une série de concertations avec les acteurs concernés pour assurer une réussite du processus de déménagement. Plusieurs sites ont été construits afin d'accueillir les marchands dans tous les secteurs d'activités. Le pôle commercial Général Mathieu KEREKOU (GMK) situé près du stade de l'amitié va accueillir quatre filières (textiles, maroquinerie, cosmétiques et bijouterie).
Le pôle agroalimentaire du Grand Nokoué (marché de gros d'Akassato) installé sur 168 hectares comprend six entrepôts secs et deux frigorifiques. Le marché de gros est destiné aux grossistes (céréales, tubercules, oignons, haricots, maïs, ...etc.).
Au marché Dantokpa, plusieurs marchands sont ravis de cette initiative de déménagement. « J'ai vu les plans du site du stade de l'amitié, ça donne envie. Si les espaces sont bien repartis, ça sera mieux qu'ici. Et puis, un marché propre et moderne peut attirer de nouveaux clients. Je pense que c'est une chance », déclare Nadège Nouatin, vendeuse de bijoux à Dantokpa.
Pour Nassiratou vendeuse grossiste depuis plus de 10 ans au marché Dantokpa, « les conditions ici sont vraiment pénibles, surtout en période de pluie ». « Si les nouveaux sites sont bien construits et accessibles, ça nous aidera à vendre dans de meilleurs conditions », ajoute-t-elle. Selon une commerçante du marché sous anonymat, Dantokpa est devenu exigüe pour ses usagers. « Si les autorités nous accompagnent bien, je pense que c'est une bonne évolution. On ne peut pas rester éternellement dans l'ancien », a-t-elle relevé.
Malgré l'accompagnement de l'Agence Nationale de Gestion des Marchés Modernes, certains marchands se posent encore des questions. « On nous dit qu'il y a des boutiques, mais à quel prix ? Est-ce que nous les petits revendeurs, nous pourront nous en sortir, avec ce qu'il faut payer ? Je ne suis pas contre le déménagement, mais il faut qu'il soit bien expliqué et équitable » , confie Monique Lélayé, jeune revendeuse de vivres au marché Dantokpa.
Le favoritisme dans l'attribution des places est aussi craint par plusieurs marchands. « Ma mère vend à Dantokpa depuis plus de 30 ans. C'est moi qui gère désormais sa boutique. Si on doit aller ailleurs, il faut qu'on comprenne réellement ce qui nous attend. J'ai peur qu'on favorise certains et qu'on oublie d'autres », affirme Nadia, fille d'une grossiste de céréales.
Nombreux parmi ces commerçants s'inquiètent pour le développement de leurs activités dans ces nouveaux endroits. « Ils ont dit qu'on va déménager après les fêtes de fin d'année. Mais est-ce que tout sera prêt ? Moi j'ai au moins trois boutiques dans ce marché, est-ce que des places seront attribuées à le monde ? Je suis pour le projet, mais il faut bien faire les choses, que tout le monde soit pris en compte », souhaite une vendeuse cosmétique sous anonymat.
« Tant qu'on peut vendre, je m'adapte. Que ce soit ici ou ailleurs, l'important c'est que les clients puissent nous retrouver facilement », affirme avec Léa, vendeuse de chaussures et de sacs.
Le transfert des marchands vers les nouvelles infrastructures débutera le 5 janvier 2026. Ce projet du gouvernement béninois s'inscrit dans une stratégie nationale de modernisation des infrastructures marchandes du pays. Malgré les inquiétudes, les marchands espèrent un bon déroulement pour ce transfert de Dantokpa qui pourrait être très bénéfique pour le développement économique du pays.
Maazatou Amadou (Stag)
Le marché de gros d'Akassato
La Police républicaine a procédé à la saisie d'une importante quantité de chanvre indien à Igbodja, une localité de la commune de Savè, dans le département des Collines.
Suite à la découverte d'un champ de chanvre indien à Igbodja, la Police a ouvert une enquête. La production estimée à plus d'une tonne a été saisie, et les 4 personnes soupçonnées d'être impliquées dans la culture et l'exploitation du champ arrêtés. Désormais aux mains de la Police, les mis en cause seront bientôt présentés à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 17 septembre 2025, le gouvernement a approuvé la Stratégie de renforcement des Alternatives Educatives pour une éducation de base inclusive pour la période 2026-2030.
La Stratégie de renforcement des Alternatives Educatives pour une éducation de base inclusive pour la période 2026-2030 approuvée en Conseil des ministres. Cette nouvelle stratégie vise à pallier l'inexistence d'un dispositif institutionnalisé qui assure efficacement la gestion des alternatives éducatives permettant d'intégrer dans le système éducatif classique tous les enfants hors de l'école. Les changements attendus de son implémentation selon le communiqué du gouvernement, appellent l'application effective de la nouvelle architecture du système éducatif, le renforcement du partenariat entre l'État et les collectivités territoriales, l'accompagnement des partenaires techniques et financiers du sous-secteur, davantage l'implication et l'adhésion des communautés. Le plan d'action y relatif est assorti d'un budget évalué à 283.762.241.000 FCFA.
Les alternatives éducatives selon le Conseil des ministres, désignent tout modèle ou programme éducatif mis à la disposition des apprenants (jeunes et adultes) hors des systèmes éducatifs formels. Elles constituent des formes d'éducation variées et adaptées offertes afin de garantir le droit d'accès à l'éducation pour tous. Au Bénin, elles concernent les enfants de 9 à 14 ans et doivent avoir une forme de scolarisation, associée ou non à l'initiation aux métiers et dispensée en français et/ou en langues nationales.
L'enjeu principal de la nouvelle politique éducative prônée au regard des expériences acquises depuis 2016, est d'assurer le passage de l'offre pyramidale centrée sur la forme scolaire d'éducation qui génère parfois abandons et exclusion, à une offre éducative diversifiée et inclusive telle qu'envisagée dans la nouvelle architecture du système éducatif.
F. A. A.
t. 2025
La gestion durable des eaux pluviales est l'un des défis majeurs auxquels Cotonou fait face, en particulier dans un contexte marqué par des épisodes d'inondations récurrents et les effets aggravants du changement climatique. C'est dans cette optique que s'inscrit le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), avec une priorité donnée à la réhabilitation des bassins versants, ces écosystèmes naturels essentiels à l'équilibre hydrologique de la ville.
Véritables éponges naturelles, les bassins versants jouent un rôle crucial dans la régulation des eaux pluviales, la réduction des risques d'inondation, la filtration naturelle de l'eau et la préservation de la biodiversité. Leur réhabilitation contribue non seulement à améliorer la résilience urbaine, mais aussi à renforcer la qualité de vie des populations.
Conscient de ces enjeux, le gouvernement béninois, avec l'appui de partenaires techniques et financiers, a lancé des travaux d'envergure sur 34 des 50 bassins versants que compte la ville. Ces interventions incluent le curage, le renforcement des berges, l'asphaltage, le pavage, ainsi que des aménagements paysagers. Elles ont déjà permis de réduire significativement les inondations dans plusieurs quartiers de Cotonou.
En chiffres, ces travaux représentent un progrès concret : 146 km d'ouvrages d'assainissement ont été réalisés, venant s'ajouter aux 305 km d'infrastructures existantes depuis les années 1960.
Voici quelques réalisations marquantes du programme :
– 1,132 km de collecteurs primaires réalisés grâce au financement de la Banque européenne d'investissement (BEI), au profit des quartiers Aïdjedo, Ahouansori, Ladji, Djidjè et Towéta.
– 1,650 km de collecteurs et un bassin de rétention (105.000 m³ de capacité) réalisés avec le soutien de la Banque mondiale, pour les quartiers Sètovi, Vêdoko et Zogbo.
10 km de bassins de rétention, totalisant une capacité de 231.566 m³, financés par l'Agence française de développement (AFD) et couvrant Agla, Kouhounou, Agla-Akplomey, Godomey et Ménontin.
Mais le chantier est loin d'être terminé. Le PAPC entend poursuivre l'effort en réhabilitant les 16 bassins restants, tout en mettant en place un dispositif de suivi, d'entretien et de sensibilisation citoyenne afin de garantir la durabilité des ouvrages réalisés.
Grâce à ces actions structurantes, Cotonou est en voie de devenir une ville modèle en matière de gestion intégrée des eaux pluviales, démontrant qu'il est possible d'allier urbanisation, sécurité hydrique et protection de l'environnement.
Le gouvernement a autorisé, mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres, la contractualisation pour la maîtrise d'œuvre complète de plusieurs projets de santé.
Un vaste programme de construction, d'équipement et de réhabilitation de formations sanitaires a été annoncé par le gouvernement du président Talon. L'objectif est de renforcer l'offre de soins, améliorer la qualité des services et moderniser les infrastructures hospitalières.
« La finalité de ce projet est d'améliorer la qualité des soins offerts aux populations », indique le compte rendu du Conseil des ministres de ce 17 septembre 2025.
7 nouvelles formations sanitaires prévues
Cinq hôpitaux de 65 lits seront construits à Lokossa, Ouidah, Cotonou 2 & 3, Dassa-Zoumè et Savalou, selon le projet.
Un hôpital de 120 lits verra également le jour à Kétou.
À Pobè, un nouveau centre de santé est annoncé.
Des réhabilitations d'hôpitaux dans trois villes
Le centre de santé de Kétou bénéficiera d'une réhabilitation complète, tout comme certaines structures de l'hôpital de zone de Sakété.
Le projet prévoit aussi la rénovation du Centre hospitalier universitaire départemental du Borgou et de l'Hôpital d'instruction des Armées de Parakou.
« Les travaux une fois achevés favoriseront le développement de pôles de spécialités », précise le gouvernement.
Les études d'impact environnemental, de conception architecturale, de surveillance et de contrôle devront être menées avec rigueur, souligne le gouvernement qui a autorisé la contractualisation avec les cabinets sélectionnés.
Les ministres concernés sont instruits d'engager les diligences nécessaires.
M. M.
Pour des travaux non exécutés, la société ORIADE BUILDING SARL a été condamnée, le 19 mars 2025, par le Tribunal de Commerce de Cotonou.
ORIADE BUILDING SARL a été condamnée à verser à une cliente la somme de 10.859.470 FCFA pour des travaux non exécutés. La société devra également verser 2.000.000 FCFA de dommages-intérêts pour les préjudices subis.
Le litige remonte à un contrat signé en février 2022. La société s'était engagée à construire un appartement pour un montant de 25.000.000 FCFA. Malgré le paiement de 24.250.000 FCFA par la cliente, les travaux sont restés inachevés.
Un expert a évalué que seulement 56% des travaux avaient été réalisés.
Le tribunal a rejeté la demande de contre-expertise formulée par ORIADE BUILDING SARL. Il a également débouté la société de sa demande reconventionnelle de 6.179.750 FCFA.
Jean-Pierre BANWOLA, gérant de la société, a été mis hors de cause. Le Tribunal de commerce de Cotonou a rappelé que la responsabilité incombe à la société elle-même.
Selon le jugement N° 042/2025/CJ2/S1/TCC rendu le 19 mars 2025, la société ORIADE BUILDING SARL devra également supporter les frais de justice.
M. M.
Le gouvernement a procédé mercredi 17 septembre 2025, à la nomination de nouveaux recteurs dans les universités publiques. Charlemagne IGUE et Bertrand SOGBOSSI BOCCO sont respectivement nommés à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) et à l'Université de Parakou (UP).
Liste des nouveaux responsables rectorales après avis conforme du Conseil national de l'Éducation (CNE)
Université d'Abomey-Calavi (UAC)
– Recteur : Monsieur Charlemagne IGUE
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Tahirou DJARA
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Aliou SAÏDOU
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Madame Nelly C. KELOME
– Secrétaire générale : Madame Véronique GBEGNITO
Université de Parakou (UP)
– Recteur : Monsieur Bertrand SOGBOSSI BOCCO
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Tododjitché Thierry Armel ADOUKONOU
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Nasser Mohamed BACO
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Monsieur Alexis ABODOHOUI
– Secrétaire générale : Madame Konigbagbé Antoinette Isabelle FALADE
Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM)
– Recteur : Monsieur Codjo Edmond ADJOVI
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Madame Estelle Yèyinou LOKO
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Comlan Aristide HOUNGAN
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Monsieur Gordon Thierry GODJO
– Secrétaire général : Monsieur Boniface SABI BOUEGUI
Université nationale d'Agriculture (UNA)
– Recteur : Monsieur Bruno DJOSSA
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Florent OKRY
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Adandé Belarmain FANDOHAN
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Madame Carolle AVOCEVOU
– Secrétaire général : Monsieur Nassirou ADJIBI
Nomination dans d'autres ministères
Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique
– Secrétaire général adjoint
Monsieur Michel Victor DANGNON
– Conseiller technique à la Gestion des partis politiques et des Affaires électorales
Adamou ABA BAGNAN
– Directeur départemental de l'Intérieur et de la Sécurité publique dans le Zou et les Collines
Marin K. AGONGNON
– Directeur départemental de l'Intérieur et de la Sécurité publique Ouémé/ Plateau
Saliou Bangbola KOSSOLOU
Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle
– Conseiller technique à l'Enseignement technique et à la Formation professionnelle
Armelle Pacian S. TCHIAKPE HODONOU
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
– Directeur général de l'Agence béninoise pour la Recherche et l'Innovation
Nourou SOULEMANE YOROU
En Conseil des ministres, ce mercredi 17 septembre 2025, le gouvernement a autorisé le recrutement et la formation de 715 agents élèves agents de Police au titre de l'année 2025.
Du personnel pour la Police républicaine. Un recrutement de 715 agents a été autorisé ce mercredi 15 septembre 2025, en Conseil des ministres au titre de l'année 2025.
Plus de détails à venir
Au terme d'une élection organisée, lundi 15 septembre 2025, sur le campus universitaire d'Abomey-Calavi, c'est la liste Nouvel Elan qui a remporté la majorité des voix, actant ainsi l'élection du candidat Julien Gbessi au poste de président du Bureau exécutif de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB).
Julien Gbessi succède à Marius Tchomakou à la tête du Bureau exécutif de l'organisation estudiantine. Il a été porté en triomphe au terme de l'élection organisée lundi dernier, avec 1713 voix contre 224 voix pour la liste adverse, Nouvelle force militante.
Le nouveau président de la FNEB assure travailler avec l'ensemble « des fédérés » pour faire briller davantage l'organisation estudiantine.
F. A. A.
Le gouvernement a tenu mercredi 17 septembre 2025, la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette session.
Récapitulatif des grandes décisions
Au terme d'une importante réunion tenue, mardi 16 septembre 2025, le parti Bloc républicain (BR) a procédé à la désignation du colistier du candidat Romuald Wadagni à l'élection présidentielle de 2026 au Bénin. La formation politique de la mouvance présidentielle a porté son choix sur l'actuelle vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata épouse Zimé Yérima pour former le duo candidats de la mouvance présidentielle.
C'est Mariam Chabi Talata, qui sera la colistière du candidat Romuald Wadagni à l'élection présidentielle de 2026 au Bénin. Le secrétariat exécutif du parti Bloc républicain a procédé à sa désignation, mardi 16 septembre, au terme d'une importante réunion.
La vice-présidente de la République selon les militants BR, est une « femme de convictions et d'actions, engagée avec constance dans le service public ». Elle incarne à la fois « la rigueur, la proximité avec les populations et le sens élevé de l'État. Son parcours illustre un engagement continu en faveur du développement du Bénin et de l'émergence de la femme dans la sphère publique », précise le communiqué en date du 17 septembre 2025, et qui a sanctionné la réunion du secrétariat exécutif du parti.
Mariam Chabi Talata selon le BR, apparaît comme l'une des personnalités les mieux qualifiées pour accompagner le candidat Romuald Wadagni dans la poursuite des réformes et des actions de développement initiées depuis 2016 sous le leadership du Président Talon, et dans l'accélération de la dynamique de progrès socio-économique pour notre Nation.
Le secrétariat exécutif du BR se félicité de ce choix éclairé et stratégique, et en appelle à une mobilisation forte, massive et constante de toutes les militantes et de tous les militants du Bloc Républicain autour du DUO WADAGNI–CHABI TALATA.
F. A. A.
L'ancien directeur général de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE), Godefroy Tchékété n'est plus. Il a tiré sa révérence ce mardi 16 septembre 2025.
Deuil à la SBEE. L'ex DG, Godefroy Tchékété a rejoint la demeure éternelle ce mardi 16 septembre 2025. Pour l'heure aucun détail sur les causes et les circonstances de la mort de l'ancien patron de la société distributrice de l'énergie électrique au Bénin. Le regretté est un ancien gouverneur du district 403-A2 de Lions Club de 1994 à 1995.
Paix à son âme !
En 2024, le Groupe Inter-gouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), a franchi un cap important dans son action régionale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Malgré des avancées notables, plusieurs défis persistent dans l'espace CEDEAO.
Le Rapport Annuel 2024 du Groupe Inter-gouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), publié le 28 août à Dakar, met en lumière les actions menées par l'institution. Des progrès notables ont été enregistrés notamment l'achèvement du second cycle des évaluations mutuelles des Etats membres du GIABA ; la sortie du Sénégal de la liste grise du GAFI, et l'amélioration des cadres juridiques et institutionnels de plusieurs États membres. « Sur la base de leurs notes de conformité technique et d'efficacité, tous les États membres du GIABA évalués, à l'exception du Ghana et du Sénégal qui ont quitté le processus de suivi en février et en août, respectivement, restent dans le Processus de Suivi Renforcé, et soumettront leurs RdS (rapports de suivi) respectifs au GIABA aux fins d'examen et d'adoption par les réunions Plénières pertinentes en 2025 », indique le rapport.
Ces évaluations mutuelles sont essentielles à la mise en œuvre d'un dispositif robuste de LBC/FT dans un pays. Le GIABA se prépare pour le prochain Cycle des Évaluations Mutuelles qui mettra davantage l'accent sur l'efficacité des dispositifs de LBC/FT. « Les États membres sont invités à entamer les préparatifs en mettant en place des équipes d'évaluation mutuelle efficaces et dévouées à l'échelle nationale, composées de responsables possédant les connaissances requises pour le processus », souligne le rapport 2024 de la GIABA. Pour l'institution spécialisée de la CEDEAO, la formation continue de l'ensemble des parties prenantes et la sensibilisation sont primordiales. La collecte et la compilation de statistiques pertinentes en matière de LBC/FT/FP restent essentielles pour démontrer l'efficacité du dispositif.
Soutien aux Etats membres
En 2024, le GIABA a aussi fourni une assistance technique pour soutenir les États membres dans la mise en œuvre des mesures de LBC/FT. 2 607 personnes ont bénéficié de programmes d'assistance technique, avec une augmentation de 21 % de la participation féminine.
Sur le plan du plaidoyer, le GIABA a intensifié sa stratégie de communication et de sensibilisation, en multipliant les actions à l'endroit des médias, des organisations de la société civile et parties prenantes. Ces initiatives visent à vulgariser les enjeux liés au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme, et à encourager l'adhésion de tous à cette lutte régionale.
Le rapport 2024 du GIABA mentionne des vulnérabilités persistantes dans la LBC/FT. Il s'agit entre autres de l'utilisation abusive des actifs virtuels, la faible supervision des EPNFD (Entreprises et Professions Non-Financières Désignées) et les risques accrus dans les zones frontalières peu régulées.
Sur un total de 139 activités prévues pour être réalisées au titre de l'année 2024, dans le cadre de son plan d'action stratégique 2023-2027, le GIABA a exécuté 87 d'entre elles, soit un taux de réalisation de 63 %, en hause de 7 % par rapport à l'année précédente. « Les objectifs et étapes importants fixés ont été atteints », informe le rapport annuel 2024 du GIABA.
Akpédjé Ayosso
Le Lycée international Pierre Manoël de Cotonou fait désormais partie des établissements privés d'enseignement de ‘'renommée internationale''. Une liste d'établissements habilités à accueillir les meilleurs lauréats au CEP et au BEPC, aux frais de l'Etat.
Le 30 juillet 2025, le président Patrice Talon a signé un décret qui place officiellement le Lycée international Pierre Manoël de Cotonou parmi les établissements privés d'enseignement secondaire de ‘'renommée internationale''.
L'établissement est ainsi autorisé à accueillir, pour le compte de l'État, les meilleurs lauréats du CEP et du BEPC, dans le cadre du programme national de ‘'Bourses de vie''.
Cette inscription n'est pas une simple formalité. Elle est le résultat d'un processus exigeant défini par le décret n° 2025-483, qui fixe les conditions strictes pour intégrer cette liste sélective d'établissements partenaires de l'État.
Un cercle restreint
Pour être éligible, un établissement doit notamment : offrir un internat de qualité ; proposer des programmes exigeants et performants ; accorder chaque année des bourses d'études aux meilleurs élèves
Le décret prévoit également la signature d'une convention de partenariat entre l'État et le Lycée Pierre Manoël. Celle-ci encadrera l'accueil des élèves boursiers et précisera les engagements mutuels.
Concrètement, l'établissement formera les élèves sélectionnés parmi les meilleurs des départements, tandis que l'État prendra en charge leur bourse de vie : hébergement, alimentation, transport, santé, etc.
M. M.
LIRE LE DECRET
Le décret présidentiel n°2025-483 du 30 juillet 2025 fixe les conditions d'accès à une liste exclusive : celle des établissements privés d'enseignement secondaire de renommée internationale habilités à accueillir les meilleurs lauréats du CEP et du BEPC, avec le soutien de l'État.
Des établissements privés d'enseignement secondaire seront désormais de " renommée internationale". Une reconnaissance de l'Etat béninois pour la qualité de leurs programmes et de leurs résultats. C'est ce qui ressort du décret présidentiel n°2025-483 du 30 juillet 2025.
Pour figurer sur cette liste d'établissements habilités à accueillir les meilleurs lauréats à l'examen du Certificat d'Etudes Primaires (CEP) et du Brevet d'Enseignement du Premier Cycle (BEPC), ces écoles doivent remplir des conditions. Il s'agit de : offrir un cadre de vie et de formation de qualité élevée ; disposer obligatoirement d'un internat
L'inscription ne se fait pas sur simple demande. Elle est décidée par décret en Conseil des ministres, sur rapport motivé du ministre de l'Enseignement secondaire. Ce rapport doit démontrer les atouts et les performances de l'établissement candidat.
M. M.
LIRE LE DECRET
Les partis Union progressiste le renouveau (UP-R), Bloc républicain (BR), et Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont procédé, ce mardi 16 septembre 2025, à la signature d'un protocole d'accord dans le cadre des élections générales de 2026 au Bénin.
Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de Paul Hounkpè désormais aux côtés des deux grands blocs de la mouvance présidentielle pour les élections générales de 2026 au Bénin. La formation politique de l'opposition a signé dans l'après-midi de ce mardi 16 septembre 2025 à Bénin Royal hôtel, un accord de partenariat avec les partis Union progressiste le renouveau et le Bloc républicain.
Par cet acte, UP-R et BR officialisent avec les FCBE, la mise en oeuvre d'un accord de gouvernance et d'un accord de coalition parlementaire.
Les trois partis se sont engagés au cours de la cérémonie de signature, à faire front commun pour la prochaine législature à l'Assemblée Nationale.
En dépit de cette collaboration, Paul Hounkpè et les siens vont présenter un duo de candidats à la présidentielle de 2026.
F. A. A.