À l'approche d'une nouvelle période électorale, Amnesty International Bénin renforce les capacités des acteurs des médias et responsables des associations professionnelles sur les droits humains. Une session de recyclage et de formation s'est tenue ce lundi 20 octobre 2025, à l'hôtel Bénin Royal à Cotonou dans le cadre du Projet de renforcement d'une culture des droits humains au Bénin à travers les mass médias et les conducteurs de taxi-moto.
Lancé depuis 2023, le Projet de renforcement d'une culture des droits humains au Bénin à travers les mass médias et les conducteurs de taxi-motos, vise à renforcer la contribution des journalistes à la construction d'une société respectueuse des droits humains. Après l'étape de Parakou, Cotonou a accueilli une session de recyclage et de formation sur les droits humains en période électorale. Dans son mot d'ouverture, Dieudonné Dagbéto, directeur exécutif d'Amnesty International Bénin, a rappelé l'importance du rôle des journalistes dans la promotion des droits humains. Pour lui, les professionnels des médias ne devraient plus être considérés uniquement comme des relais d'information. « Ils sont des partenaires à part entière dans le dispositif d'éducation aux droits humains », a-t-il déclaré. Le directeur exécutif d'Amnesty International Bénin a également insisté sur l'article 40 de la Constitution béninoise qui consacre l'éducation aux droits humains comme une responsabilité de l'État.
« Tant que nous n'arriverons pas à instaurer une véritable culture des droits humains pour toutes les couches de la population (politiques, leaders religieux, conducteurs de taxi-moto ndlr), nous aurons toujours des situations qui porteraient atteinte aux droits humains », a souligné Dagbéto.
Le Secrétaire général de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Éthique dans les Médias (ODEM), Tanguy Agoï, a salué l'initiative d'Amnesty International, estimant qu'elle tombe à point nommé. « Nous allons vers une période sensible qui appelle de notre part une rigueur professionnelle plus accrue », a-t-il insisté.
Selon lui, la qualité du travail journalistique détermine directement la vitalité démocratique du pays. « C'est le moment plus que jamais de nous rappeler notre rôle très important au profit donc de la démocratie et par ricochet au profit du développement », a-t-il affirmé.
Le vice-président du Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (CNPA), Brice Ogoubiyi, a pour sa part exprimé la disponibilité de son institution à accompagner ce type d'initiative. « Chaque fois que nous aurons à contribuer à ce genre de formation qui améliore la qualité professionnelle des hommes des médias, sachez que nous serons toujours preneurs », a-t-il déclaré. Il n'a pas manqué de remercier Amnesty International pour « avoir associé les organisations professionnelles de médias à cet effort national ».
Des sessions riches et interactives
La journée a été rythmée par plusieurs communications : « Droits humains en période électorale : que retenir ? » présentée par Blanche Sonon, consultante en genre et gouvernance ; le « Rôle, responsabilité et déontologie des médias en période électorale », exposée par Dr Tanguy Agoi. Fiacre Avlessi, juriste spécialiste des droits humains a animé la session sur la « Liberté d'expression et droit à l'information : cadre réglementaire béninois et enjeux en période électorale ». Les responsables d'Amnesty International Bénin ont aussi présenté des documents de plaidoyer sur les droits humains au Bénin tels que : Plaidoyer pour la révision du code pénal ; ainsi que le plaidoyer pour la révision des dispositions qui restreignent la liberté d'expression et le droit des médias dans la loi n˚2020-35 du 06 janvier 2021 modifiant la loi n˚2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique au Bénin.
La Charte des droits et devoirs des patients au Bénin a été aussi présentée aux journalistes et associations professionnelles. Ces échanges ont permis aux participants de mieux cerner les défis liés à la couverture des élections, tout en intégrant les principes d'éthique, de responsabilité et de respect des droits humains dans leur pratique professionnelle. En renforçant les compétences des journalistes, Amnesty International espère contribuer à un environnement médiatique plus professionnel et protecteur des droits humains.
Akpédjé Ayosso
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Les Béninois de la diaspora ont désormais la possibilité d'effectuer en ligne leur demande de passeport biométrique via la plateforme https://www.epass.gouv.bj
Les dossiers de renouvellement de passeport des Béninois et Béninoises de l'étranger sont soumis en ligne via https://www.epass.gouv.bj
Le nouveau passeport est délivré dans un délai garanti de quatre (04) semaines après validation du dossier.
Cette dématérialisation s'inscrit dans la vision du gouvernement béninois d'offrir à la diaspora un service rapide, sécurisé et conforme aux standards de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI).
Voici comment procéder
.Téléchargez l'application ePass et inscrivez-vous avec votre Numéro Personnel d'Identification (NPI) et votre numéro d'Immatriculation consulaire (IC) ;
.Soumettez vos données biométriques (photo – empreinte) depuis votre téléphone mobile. Pour les demandes concernant des enfants ou des mineurs, il est recommandé de joindre l'autorisation parentale ;
.Choisissez de recevoir votre nouveau passeport en cliquant l'une de ces options : à domicile, dans le consulat le plus proche, ou directement à la Direction de l'Emigration et l'Immigration (DEI) au Bénin.
.Suivez l'évolution de votre demande de renouvellement en temps réel.
Le passeport béninois permet de voyager sans visa préalable vers 67 destinations à travers le monde.
M. M.