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24 Heures au Bénin

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Updated: 16 hours 18 min ago

La deuxième session s'ouvre le 23 octobre

Sat, 10/19/2019 - 00:28

Les députés reprennent le chemin de l'hémicycle mercredi prochain. Dans un communiqué le Président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la cérémonie d'ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire de l'année 2019, le mercredi 23 octobre 2019 à 10 heures au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
La 2e session ordinaire encore appelée session budgétaire s'ouvre dans la seconde quinzaine du mois d'octobre et est consacrée prioritairement à l'étude et au vote du projet de budget général de l'Etat.
Après le vote du budget, les députés pourront se pencher sur la mission à eux confiée par le chef de l'Etat notamment les décisions issues du dialogue politique des 10, 11et 12 octobre dernier.

G.A.

Categories: Afrique

500 nouvelles recrues pour renforcer la police républicaine

Fri, 10/18/2019 - 21:46

L'effectif de la Police republicaine sera renforcé bientôt avec un nouveau recrutement.
« Un recrutement d'environ 500 jeunes est en vue d'ici à la fin de l'année pour le compte de la Police républicaine, a annoncé le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique au cours d'une rencontre avec les préfets du Bénin à Parakou, informe le site Banouto.
Les forces de sécurité publique s'emploient déjà depuis quelques temps à lutter efficacement contre l'insécurité.
Mais le manque de personnel se pose sur le terrain. Ce recrutement devrait réduire « la pénurie dans le rang des forces de sécurité », a assuré le directeur général de la police Républicaine.
G.A.

Categories: Afrique

Les domaines de coopération exposés aux journalistes

Fri, 10/18/2019 - 21:43

L'ambassadeur de la République de Turquie près le Bénin, Onur Özçeri était l'invité de ‘'Café médias plus'' ce vendredi 18 octobre 2019. Au cours de la causerie débats avec les professionnels de médias, l'ambassadeur a exposé les domaines de coopération entre les deux pays.

Le positionnement de la Turquie dans le monde et l'insécurité internationale n'ont pas été occultés dans les échanges.
Dans le cadre de la coopération avec le Bénin, il s'agit selon l'ambassadeur, de développer des relations dans tous les domaines (politiques, économiques, humanitaire, sportive, culturel. « C'est de faire en sorte que la Turquie soit mieux connue au Bénin, et que le Bénin soit mieux connu en Turquie pour la fraternité et l'intérêt des deux peuples à travers un partenariat ‘'gagnant-gagnant », a-t-il expliqué. Selon Onur Özçeri, le Bénin est sur un bon chemin de développement et la Turquie veut contribuer davantage à la prospérité et au développement du pays.
L'objectif de la présence de la Turquie au Bénin, souligne-t-il, est de trouver des domaines d'intérêts communs, une feuille de route commune.
Mais ce qui est important selon lui dans le développement des relations entre les deux pays, c'est la motivation des deux chefs d'Etat.
Le président Patrice Talon a visité deux fois Ankara avec des plans très précis dans lesquels il a souhaité que la Turquie fasse la route ensemble avec le Bénin dans certains domaines, a rappelé l'ambassadeur indiquant que les entretiens entre les présidents Talon et Erdogan, constituent une feuille de route dans le cadre de la coopération.
A l'en croire, le Bénin a choisi de développer ses relations avec la Turquie dans le sens de diversification de ses relations internationales. « Nous sommes particulièrement en phase avec cette vision du Bénin de vouloir développer, de vouloir accroître ses partenaires dans tout le continent », a-t-il rassuré avant de préciser qu'il n'y a aucun problème bilatéral entre les deux pays.

Renforcement de l'axe Cotonou-Ankara
Au sujet des domaines de coopération entre le Bénin et la Turquie, Onur Özçeri a évoqué celui du transport aérien avec Turkish Airlines qui désert plusieurs capitales africaines dont Cotonou, et constitue un point pour les deux peuples qui peuvent se visiter. « La politique de visa est assez libérale et la Turquie essaie de contribuer au brassage de culture et au développement du commerce », a rappelé le diplomate turc rassurant que les commerçants béninois auront l'avantage de comparer les produits turcs aux autres produits mondiaux.
L'autre domaine de coopération évoqué durant les échanges est celui des infrastructures.
Le Bénin selon l'ambassadeur, est dans une transformation structurelle de son économie, et de son infrastructure. « Que ce soit dans le domaine des routes, des ports, des écoles, la création de la valeur ajoutée, les entreprises turques peuvent répondre. Dès maintenant, il y a déjà des projets entrepris par la Turquie dans le cadre du PAG », a-t-il fait indiqué.
Concernant le secteur agricole et la transformation des produits agricoles, Onur Özçeri informe que la Turquie essaie de voir comment elle pourrait contribuer à l'amélioration des rendements du pays.
Pour lui, il s'agit des domaines vitaux dans lesquels la Turquie a de l'expérience, et il faudra travailler avec le Bénin, déterminer les besoins. Ce qui constitue « un dossier très actif pour la Turquie ».
Dans le domaine du financement des projets, de l'investissement, le président Talon a émis l'idée de la création d'un fonds commun d'investissement pour le financement des projets turcs au Bénin, une initiative sur laquelle la partie turque travaille déjà, a confié l'ambassadeur.
Il a précisé que dans le cadre de la coopération avec la Turquie, le Bénin a tout à gagner dans la transformation de la noix de cajou, et des fruits.
Autant d'opportunités qui peuvent intéresser les investisseurs turcs de plus en plus présents en Afrique, et qui envisagent créer des usines au Bénin pour la transformation des matières premières. D'où l'importance de collaborer avec le ministère, l'Apiex pour pouvoir convaincre les investisseurs turcs de la validité de la base au Bénin.

La Turquie dans le monde et l'insécurité internationale
La Turquie selon l'ambassadeur est dans une région où les risques sont très importants ; c'est un pays qui traverse l'une des périodes les plus difficiles de son histoire compte tenu du contexte international. « Les régions voisines et l'environnement mondial traversent un changement stupéfiant. Les transformations politiques, économiques et technologiques dans le monde ne sont pas superficielles mais profondes et permanentes », a-t-il souligné rappelant que l'ordre économique, social et la politique mondiale sont soumis à de rudes épreuves. Pour l'ambassadeur, le système international traverse des turbulences et l'incertitude est omniprésente dans le monde.
Au niveau mondial et régional, poursuit-il, les luttes de pouvoirs politique et économique alimentent les crises et entraînent des tensions et des bouleversements. « Le multilatéralisme est repoussé, les organisations internationales établies pour maintenir la paix, la prospérité et la stabilité mondiales sont inefficaces. Des vides de pouvoir apparaissent dans des zones de conflits et les terroristes abusent de cette situation », a expliqué Onur Özçeri.
La Turquie veut qu'il y ait la stabilité dans son environnement, et le développement nécessite que le pays ait une aire de paix et de stabilité. D'où la nécessité pour le pays de prendre des mesures pour éliminer les risques de tensions.
L'ambassadeur a déploré que le bouleversement des dernières années a créé une situation explosive, et la Turquie se trouve dans une région où il y a le plus d'armes dans le monde.
La crise en Irak et en Syrie ont affecté le pays et depuis plus de 30 ans, et ces pays donnent des signaux des interventions étrangères, a dénoncé le diplomate turque.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Patrice Talon s'est envolé pour Tokyo jeudi

Fri, 10/18/2019 - 21:36

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon s'est envolé jeudi 17 octobre 2019 pour Tokyo où il prendra part à la cérémonie d'intronisation du nouvel Empereur du Japon, Son Altesse impériale NARUHITO.

Après 30 ans de règne de AKIHITO, NARUHITO a officiellement pris la succession le 19 mai dernier, et sera intronisé le mardi 22 octobre prochain, Empereur du Japon.
Le président Patrice Talon, à l'instar de plusieurs autres chefs d'Etat d'Afrique et du monde, est invité à honorer de sa présence, cette grande cérémonie d'intronisation du 126è empereur du Japon.
Après l'étape de Tokyo, le président Talon va se rendre à Sotchi en Russie où il participera au premier sommet Russie-Afrique du 23 au 24 octobre. Il s'agit d'un sommet dont l'objectif est de rechercher de meilleurs moyens pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties.
Ce sera l'occasion pour les participants de traiter du développement des liens unissant la Russie et l'Afrique dans les domaines de la politique, de l'économique et de la culture.
Les débats tourneront également autour des défis actuels dans le monde, et la recherche de moyens pour renforcer la stabilité régionale. Au terme des assises, une déclaration politique sur l'état et les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays africains sera signée.
En marge des travaux dudit sommet, il est prévu un forum économique réunissant des responsables russes et africains et des représentants de grandes entreprises.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les cours suspendus dans les écoles difficiles d'accès

Fri, 10/18/2019 - 14:29

Des établissements publics et certaines écoles dans le département du Mono sont inondés en cette période de saison pluvieuse rendant ainsi l'accès difficile.

Mercredi dernier, lors de la 10ème réunion ordinaire de la Conférence administrative départementale (CAD) du Mono, la préfecture de Lokossa a décidé de suspendre les cours dans les écoles concernées.
Selon le directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Mono, Dr Mathieu Ayessi, rapporté par l'Abp, « l'eau a envahi les collèges Sèvotinou, Aguidahoué et Dédékpoè de l'enseignement secondaire de la commune d'Athiémé, empêchant ainsi le bon déroulement des activités pédagogiques ».
S'agissant des enseignements maternel et primaire, à l'exception de certaines écoles situées au bord des voies, « le reste qui représente la grande partie est dans l'eau et inaccessible ». Pour Lambert Bossou, directeur départemental des enseignements maternel et primaire du Mono, une telle situation ne permet pas aux enseignants et aux élèves d'aller dans lesdits établissements.
Par un arrêté, le préfet a donc suspendu les cours dans les écoles et établissements concernés.

A.A.A

Categories: Afrique

Une mise en garde pour la radio « Soleil Fm »

Fri, 10/18/2019 - 14:29

La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a mis en demeure la radio ‘'Soleil Fm'' au cours de l'audition publique qui s'est déroulée ce jeudi 17 octobre 2019, à Cotonou au siège de l'institution.

L'avertissement écopé par la radio ‘'Soleil Fm'' est lié à la diffusion le mardi 15 octobre 2019, au cours de l'émission du journal parlé d'un reportage de son correspondant à Parakou qui a indiqué que le député Adam Bagoudou a été pris à partie lors de la cérémonie de huitaine de sa tante à Tchaourou au quartier Ayégoun.
Le caractère sensible de l'information a conduit la direction générale des médias a porté à la connaissance de la HAAC par la correspondance n°451/HAAC/CMPR/SG/GM/SMA/SCS du 16 octobre 2019 que la radio Soleil Fm a diffusé au cours de l'émission du journal parlé du mardi 15 octobre 2019 un reportage de son correspondant à Parakou qui a indiqué que le député Adam Bagoudou a été pris à partie lors de la cérémonie de huitaine de sa tante à Tchaourou au quartier Ayégoun. Les responsables de la HAAC ont par ailleurs précisé que le reportage a aussi évoqué les évènements malheureux survenus les 1er et 2 mai 2019 après les élections législatives dernières.
Invités à apporter les preuves de leurs allégations, les responsables de ‘'Soleil Fm'' ont expliqué que leur objectif est de donner de façon précise l'information de la population sans aucune intention d'incitation à la violence.
Mais les membres de la commission carte de presse, éthique et déontologie après analyse des faits, ont montré que cette publication constitue une incitation à la violence et par conséquent, les responsables de la radio et le correspondant ont violé les dispositions de l'article 2 du code de déontologie de la presse, les articles 16 et 17 de la convention signée avec la HAAC ainsi que l'article 211 de la loi n°2015-07 du 15 mars 2015 portant code l'information et de la communication en République du Bénin.
Ainsi, après concertation, la plénière a pris la décision d'un rappel à l'ordre des responsables de la radio. Une mise en demeure soutenue par le fait que, les responsables de la radio Soleil Fm ont récidivé dans la violation des textes régissant la presse et la communication en République du Bénin, ils sont tenus de respecter désormais et scrupuleusement les textes régissant l'information et la communication en république du Bénin. En cas de non-respect de la présente décision, la radio s'expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur en la matière.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

La gale sévit dans les localités de Zinvié

Fri, 10/18/2019 - 14:28

La gale sévit depuis quelques jours dans la commune d'Abomey-Calavi notamment à Zinvié. Le chef d'arrondissement de Zinvié Christophe Ayissi s'est rendu dans la matinée de ce vendredi 18 octobre 2019 à Wawata-Fandji et Wawata-Todja, les deux villages où les populations sont touchées par cette maladie.
Pour une meilleure prise en charge des patients, les équipes du ministère de la santé sont déjà sur le terrain.
Le chef d'arrondissement de Zinvié a saisi l'occasion pour donner des conseils à la population. Il s'agit notamment des mesures à prendre afin d'éviter la propagation de la maladie.
La gale est une infection cutanée très contagieuse liée à un parasite. Elle se manifeste par des démangeaisons et des lésions cutanées de grattage surtout au niveau des mains, des aisselles, du ventre et de la zone génitale. Pour préserver ses proches, la prise en charge nécessite des mesures de prévention.

A.A.A

Categories: Afrique

D'énormes risques pour les écoliers d'Agonvè à Zagnanado

Fri, 10/18/2019 - 00:26

Contrairement aux écoles primaires publiques qui ont fermé momentanément leurs portes du fait des inondations dans la commune de Zagnanado, les activités pédagogiques se déroulent à l'école primaire publique d'Agonvè, victime elle aussi de ce phénomène cyclique suite à la décision du directeur de l'établissement de maintenir les apprenants et le corps enseignant en situation de classe. Ce qui n'est pas sans conséquence sur la vie des enfants.
Ainsi, pour se rendre dans leur école, les apprenants sont obligés de braver les eaux par barque. Pis, arrivée dans ce lieu de savoir, ils doivent s'adonner à d'autres gymnastiques avant d'accéder à leurs salles de classe, l'école étant totalement inondée.
Selon l'ABP qui a rapporté l'information, ces enfants doivent « procéder à des contournements avant de se faire repêcher dans les classes par leurs enseignants ». Une situation qui suscite des inquiétudes chez les parents d'élèves qui souhaitent que l'Epp groupe B d'Agonvè marque un arrêt des cours en raison des risques de noyade.
Déterminé à maintenir les apprenants en situation de classe, le directeur de l'école, Athanase Dègan estime que les activités pédagogiques peuvent se poursuivre. Pour pallier les difficultés auxquelles les enfants sont confrontées, il a souhaité la construction de passerelles, la disponibilité d'embarcations, de passeurs et des gilets de sauvetage, pour assurer le transport des écoliers.
Surpris de voir cette école ouverte, le chef de l'arrondissement de Kpédékpo, Pierre Ladidjè, a rassuré que le conseil communal prendra les dispositions nécessaires pour la construction de passerelles afin de faciliter l'accès aux salles de classe aux enfants de cette école. « Telle que la situation se présente, les eaux vont se retirer dans deux semaines environ », a expliqué le CA. Pour lui, il n'est pas question d'arrêter les cours.
L'effectif des apprenants de cette école est de 195.

F. A. A.

Categories: Afrique

Edoh K. AMENOUNVE présente la BRVM aux investisseurs à Paris

Thu, 10/17/2019 - 20:13

Paris, le 17 octobre 2019 - À l'invitation d'African Business (IC PUBLICATIONS), du Club Afrique de la Presse Parisienne et de l'IPEMED (Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen), Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a animé un petit-déjeuner avec une trentaine de journalistes à La Coupole, ce 17 octobre 2019 à Paris.
Il a saisi cette occasion pour faire un tour d'horizon de l'évolution récente des économies africaines et de leurs perspectives de croissance à long terme avant de présenter l'état d'avancement des chantiers d'intégration en cours (ZLECA, ECO, WACMIC, AELP etc.). Il a insisté sur la nécessité d'appuyer les projets d'intégration économique et commerciale par des chantiers d'intégration bancaire et de marchés de capitaux pour de meilleurs résultats. Il a trouvé l'idée de la Verticale d'intégration Afrique-Méditerranée-Europe intéressante qui doit aller au-delà des opportunités commerciales pour favoriser la liberté de mouvement de capitaux pour l'investissement dans les infrastructures et le secteur privé.
S'agissant de la BRVM, il a fait un plaidoyer à l'égard des investisseurs institutionnels européens (fonds de retraites, compagnies d'assurance etc.) pour qu'ils s'intéressent davantage à l'investissement en portefeuille en Afrique pour accompagner les IDE et l'action des Fonds de Private Equity.
Présentant l'évolution récente de la BRVM et la tendance baissière observée ces trois dernières années, il a indiqué que cela a rendu le marché plus attractif avec un PER relativement bas ( 9,40 pour l'ensemble du marché au 14 octobre 2019 contre 24,25 en 2016 et 7,31 pour la SONATEL contre 11,31). Il a souligné que la solidité des fondamentaux des pays concernés et leurs perspectives de développement à long terme doivent rassurer les investisseurs européens. Il les a donc invités à investir à la BRVM qui continue de déployer les actions nécessaires pour améliorer sa liquidité et sa profondeur. À l'égard des diasporas africaines, il les a invitées à se tenir prêtes pour participer massivement aux opérations de marché à venir (emprunts obligataires, privatisations) afin d'être de véritables acteurs de l'investissement à long terme en Afrique et bénéficier de la richesse créée sur le continent.

Quelques images


Categories: Afrique

Hervé Guèdègbé expose les rôles et les attributions de l'Arcep

Thu, 10/17/2019 - 20:00

Le Secrétaire exécutif de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), Hervé Coovi Guèdègbé était l'invité de l'émission « Le club de L‘Économiste » du journal « L‘Économiste » . Une émission interactive d'échanges et de communication, où les acteurs du secteur économique sont invités pour une causerie et débat avec les journalistes, autour des questions liées à leur secteur. Hervé Guèdègbé était à l'honneur pour la première édition. Au cours de ses échanges avec les hommes des médias, le Secrétaire exécutif de l'Arcep a exposé l'importance de l'Arcep, ses rôles et ses attributions.

Evoquant l'historique de cette structure, Hervé Guèdègbé fait savoir que dans un monde où plusieurs privés doivent investir sur le long terme, les théories économiques recommandent pour la sécurité des investissements, que des organismes puissent les protéger et sécuriser les droits du consommateur pour lesquels ces entreprises produisent du service. « Le Bénin dans son expérience de régulation a commencé par le secteur des télécommunications. Puis on en est venu à des secteurs comme l'électricité, la santé, l'éducation etc », a-t-il rappelé.
Selon le secrétaire général de l'Arcep, le Bénin devrait commencer l'expérience de la régularisation depuis la libéralisation du secteur des télécommunications. Notamment les années 1990 que le pays a choisi la voie du libéralisme. « En choisissant la voie du libéralisme, on permet à des structures privées de s'installer et on met en place des autorités indépendantes », a-t-il confié regrettant que le pays ne soit vite à ce rendez-vous. Les premiers opérateurs privés étant apparus en 1995, le régulateur à partir de ce moment devrait naître, a confié Hervé Guèdègbé. Ce rôle rappelle-t-il, avait été mis en œuvre par l'opérateur historique qu'était Bénin Télécoms, devenu OPT, et plus tard, Bénin Télécoms Services et Bénin Télécoms infrastructure.
Au cours de l'entretien, le secrétaire général de l'Arcep a rappelé que la régulation est née fondamentalement par le premier texte avec la loi 2002. Une année au cours de laquelle il y a eu deux ordonnances à savoir, l'ordonnance portant politique des services de télécommunications, et l'ordonnance créant l'autorité de régulation des postes et télécommunication. Cette autorité suivant les explications du secrétaire général, a été mise en place en 2005 et en 2006, dans le cadre d'un programme de réforme du secteur des télécommunications, elle a été « mise entre parenthèses pour donner place à l'autorité transitoire de régulation des postes et télécommunication ». Les appellations ont changé mais les missions n'ont pas varié, a-t-il souligné.
Hervé Guèdègbé a par ailleurs rappelé qu'en 2006, il fallait écrire une loi parce que l'ordonnance 2002 devrait permettre de mettre en place le cadre législatif et règlementaire du secteur des télécommunications électroniques. Un cadre qui, renseigne-t-il, a été voté le 13 mai 2014 et promulgué en juillet de la même année donnant ainsi naissance à l'Arcep qui n'est rien d'autre que l'Orpt.

Les textes qui organisent l'Arcep
Ils sont au nombre de deux. Il y a la loi 2014 reprise par le code du numérique qui prévoit deux organes pour l'autorité de régulation des communications électroniques et de la poste. Il s'agit du conseil de régulation (09 personnes) et le secrétariat exécutif. C'est un secrétariat qui a une organisation qui évolue dans le temps, selon les besoins et les défis parce que les défis en 2006 ne sont pas les défis en 2014, et ne correspondent pas aux défis de ce jour. Il s'occupe également des dossiers en état de jugement.
Le conseil de régulation quant à lui est composé de personnes appelées à juger les difficultés entre opérateur et consommateur.
Selon Hervé Guèdègbé, n'est pas autorité de régulation tout organisme. « Est autorité de régulation l'organisme qui peut jouer dans la transparence, dans l'expérience et dans la compétence. Des mots qui renvoient au concept d'indépendance. Et pour avoir ce concept d'indépendance et jouer son rôle d'arbitrage entre opérateur et consommateur », a-t-il fait savoir
Au sujet des missions dévolues à l'Arcep, le secrétaire général a rappelé qu'elles se résument en 04. Il s'agit de la contribution à l'élaboration du cadre réglementaire qui lui permet de donner des avis sur des propositions de lois, de décrets du gouvernement ; la régulation des marchés qui consiste à conduire les processus jusqu'à ce que le gouvernement signe les conventions ; le règlement des différends entre opérateurs pour éviter qu'il y ait la libre concurrence ; la protection du consommateur à travers l'analyse des offres et les tarifs qui lui sont proposés, et la gestion des ressources rares de l'Etat car, nul ne peut mettre en place un réseau de télécommunication s'il n'a pas accès aux ressources en fréquence.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le Groupe Veto Services lance un emprunt de 1,5 milliards de FCFA

Thu, 10/17/2019 - 19:53

Un montant total de 1,5 milliards de francs CFA à mobiliser durant la période du mois de novembre 2019, soit 300 titres de valeur nominale 5 millions de francs CFA, de maturité 24 mois avec un taux d'intérêt de 7,5% brut par an.
Ce sont là les caractéristiques de la deuxième tranche de l'emprunt global de 3 milliards de francs CFA que le Groupe Veto Services SA (GVS – S.A) s'apprête à lancer à l'endroit des investisseurs de l'UEMOA et au-delà.
Cette opération fait suite à la première tranche de 1,5 milliards de FCFA mobilisée avec succès au début de l'année 2019 avec la SGI AFRICABOURSE.
Très actif sur le marché béninois en fourniture de médicaments vétérinaires et d'intrants zootechniques, GVS S.A injectera ces ressources dans ses activités, pour satisfaire ses besoins de liquidité à court terme.
L'opération est agréée par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) sous le numéro d'identification : B301011B4BT 7,5% 12 2019-2021. Elle est arrangée par la Société de Gestion et d'Intermédiation AFRICABOURSE et bénéficiera de la garantie à 100% du Fonds de Solidarité Africain (FSA) qui a déjà marqué son accord d'accompagner l'opération.
Les informations complémentaires peuvent être recueillies dans les différents bureaux de représentation de la SGI AFRICABOURSE, en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin. Les investisseurs peuvent également nous écrire sur btgvsinfo@africabourse.com.
Assortie d'un taux d'intérêt brut de 7,5% l'an, nul doute que l'opération suscitera l'appétit des investisseurs qui peuvent à court terme mieux rémunérerleur épargne avec cet instrument. C'est pourquoi, tous les investisseurs sont invités à très vite manifester leur intérêt, l'opération pouvant aussi être clôturée par anticipation.
A propos de GVS – SA
Société Anonyme au capital de 512,42 millions de francs CFA, le Groupe Véto Services exerce dans les domaines de l'importation et la distribution de médicaments vétérinaires et d'intrants zootechniques, de la production d'aliments pour animaux, ainsi que de la transformation et du stockage des produits d'origine animale et végétale en République du Bénin.
Bénéficiant d'une bonne santé financière, GVS SA dispose au 31 décembre 2018 un total bilan de 5,52 milliards de FCFA et des fonds propres d'une valeur de 2,60 milliards de FCFA, contre 1,93 milliards en 2016.
Toujours pour le compte de l'année 2018, GVS a réalisé un chiffre d'affaires de 11,36 milliards de FCFA, pour un résultat net de 468,2 millions de FCFA en progression annuelle de 22,36 %.
Pour son Directeur Général, M. Rémi Cossi CODJIA, les perspectives sont très prometteuses et la société pourrait enregistrer un chiffre d'affaires minimum de 11,4 milliards en 2019, pour un résultat net prévu de 596,6 millions de FCFA (+27,42% de progression). La tendance devrait également se maintenir les années subséquentes.
A propos de AFRICABOURSE
La SGI AFRICABOURSE S.A est une société de bourse spécialisée dans les services d'investissement et d'ingénierie, à travers le courtage, le placement, l'arrangement des opérations de levée de fonds sur le marché des capitaux de l'UEMOA. Elle est agréée par l'Autorité des Marchés Financiers de l'UEMOA sous le N° SGI-021/2005. AFRICABOURSE est avec trois 03 autres sociétés (FINANCIA ; AFRICABOURSE ASSET MANAGEMENT et OMNIUM DE GESTION ET D'INFORMATIQUE), filiale de la holding FINANCIA GROUP au capital de FCFA 02 milliards.
AFRICABOURSE est aujourd'huiprésente en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin.

Categories: Afrique

Le Bénin classé 25è en Afrique

Thu, 10/17/2019 - 19:16

Le Rapport de performance de compétitivité de Word Economic Forum (Wec) au titre de l'année 2019 est rendu public. Selon ce rapport, le Bénin malgré la croissance de ses performances à 1,4, est positionné à la 25ème place au plan africain. Sur le plan mondial, le pays est classé 125ème alors qu'il occupait la 123ème place selon le classement 2018.
L'indice de compétitivité de Wec prend en compte 12 indicateurs regroupés en quatre principales catégories. Il s'agit entre autres de l'environnement des affaires à travers le truchement des institutions, les infrastructures, le niveau de digitalisation, et la stabilité macroéconomique.
Les 12 indicateurs que cet indice prend en compte concerne les institutions, les infrastructures, la stabilité macroéconomique, l'espérance de vie en bonne santé et l'enseignement primaire, l'enseignement supérieur et la formation, l'efficacité des marchés de biens, l'efficacité du marché du travail, le développement des marchés financiers, la capacité à exploiter la technologie existante, la taille du marché national et l'exportation au niveau international, la productions de biens nouveaux et différents en utilisant les processus de production les plus sophistiquées, et l'innovation.
L'édition 2019 du rapport de performance de compétitivité du Wec a pris en compte 141 pays dans le monde dont 37 en Afrique.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un comité pour travailler sur les recommandations du dialogue National

Thu, 10/17/2019 - 19:11

Après avoir pris l'engagement devant les politiques de donner suite aux recommandations issues du dialogue, le chef de l'Etat a rencontré la Conférence des présidents de la huitième législature ce jeudi.
Après la rencontre un communiqué final a été rendu public.
« A son invitation, le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, Monsieur Patrice Talon, a reçu le Bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des Commissions permanentes et les présidents des groupes parlementaires, à l'effet de leur présenter les conclusions du Dialogue Politique tenu à Cotonou, les 10, 11 et 12 octobre 2019 », indique le communiqué. Aussi précise-t-il que « le Président de la République a rappelé que les partis politiques enregistrés se sont réunis à son initiative en vue de se concerter dans le cadre d'un Dialogue Politique franc et responsable sur les questions politiques d'intérêt national ».
Comme recommandations formulées par les partis politiques, il y a : la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ; l'institution des élections générales ; une meilleure représentation du peuple par les femmes ; l'actualisation et la mise en œuvre effective de la loi portant statut de l'Opposition et des mesures d'apaisement politique.
Le Président de la République au cours de cette séance de travail a plaidé pour leur prise en compte diligente par la représentation nationale.
« Prenant acte des conclusions et des recommandations du Dialogue Politique, les participants ont salué l'initiative, félicité les acteurs et rassuré le Président de la République ainsi que l'ensemble du Peuple béninois de ce que les diligences nécessaires seront entreprises pour la prise en compte desdites recommandations. Il est apparu que la mise en œuvre de celles-ci appelle des mesures de nature législative dont une loi d'amnistie, s'agissant des événements des mois d'avril, mai et juin 2019 relatifs aux élections législatives », indique le communiqué final de la rencontre. Les parties prenantes soulignent qu' « un comité d'experts constitué du Facilitateur du Dialogue Politique et de ses Rapporteurs auxquels vont s'adjoindre trois (03) personnalités désignées par le Bureau de l'Assemblée nationale et deux (02) désignées par le Président de la République, sera chargé de la formulation technique des recommandations du Dialogue ».

G.A.

Categories: Afrique

Le Président Talon tient à la concorde nationale

Thu, 10/17/2019 - 18:54

Le Chef de l'Etat a rencontré dans la matinée de jeudi 17 octobre, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale. L'essentiel des échanges a tourné autour de l'engagement pris par le chef de l'Etat pour la suite à donner aux recommandations issues du dialogue politique.
« Les propositions d'amélioration aux textes que vous avez formulées, feront l'objet d'une appréciation attentionnée de la part de mon Gouvernement qui, je vous le réaffirme, prendra toutes les responsabilités qui sont les siennes », avait réaffirmé le Chef de l'Etat à la clôture des travaux du dialogue politique le 12 octobre dernier. C'est donc pour rester conforme à sa parole donnée qu'il a initié moins d'une semaine plus tard ce conclave avec la Conférence des Présidents du parlement.
« A la suite du Dialogue Politique auquel j'ai convié les partis politiques, le Gouvernement a examiné, ainsi que vous l'avez suivi dans le compte rendu du Conseil des Ministres d'hier mercredi 16 octobre 2019, les conclusions qui en sont issues », a déclaré le chef de l'Etat au début de la rencontre. Pour lui, « Il est apparu que les recommandations consensuelles contenues dans la synthèse du rapport, concernent essentiellement l'organisation des partis politiques, l'organisation des élections, une meilleure présence des femmes dans les instances de décision, le statut de l'opposition et les mesures d'apaisement politiques liées aux événements des mois d'avril, mai et juin 2019 ». « A l'analyse, la mise en œuvre effective de ces recommandations appelle l'intervention de la représentation nationale », a-t-il souligné. Patrice Talon précise que « C'est à cette fin que j'ai pris l'initiative de la présente rencontre pour partager avec vous la pertinence des recommandations qui ont été formulées par les participants au Dialogue Politique ». « A mon sens, ces recommandations participent à la consolidation de la Concorde nationale. C'est pourquoi, je vous prie de voir dans ma démarche un plaidoyer qui appelle votre responsabilité historique », indique-t-il à ses hôtes.
Le président de la République laisse donc la suite à l'Assemblée nationale pour jouer sa partition. « Je n'ai pas de doute que votre Institution jouera sa partition avec diligence et efficience pour satisfaire les légitimes attentes de notre peuple. D'ores et déjà, je vous assure de ma disponibilité personnelle et de celle de mon Gouvernement en vue de la mise en œuvre diligente des délibérations qu'il vous plaira de prononcer », a-t-il conclu.
Cette rencontre témoigne de la suite favorable que le Chef de l'Etat a réservée aux doléances exprimées par une frange de la classe politique au dialogue à travers la possibilité d'une loi d'amnistie, s'agissant des événements des mois d'avril, mai et juin 2019.
Il faut noter aussi la disponibilité de l'Assemblée nationale par le biais de la Conférence des présidents, à accompagner la volonté de décrispation de la situation politique portée par le Président Talon.
Dans le communiqué final de la rencontre, les participants ont « salué l'initiative, félicité les acteurs et rassuré le Président de la République ainsi que l'ensemble du Peuple béninois de ce que les diligences nécessaires seront entreprises pour la prise en compte desdites recommandations. ».

G.A.

COMMUNIQUE FINAL DE LA SEANCE DE TRAVAIL ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LA CONFERENCE DES PRESIDENTS DE L'ASSEMBLEE NATIONALE

A son invitation, le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, Monsieur Patrice TALON, a reçu le Bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des Commissions permanentes et les présidents des groupes parlementaires, à l'effet de leur présenter les conclusions du Dialogue Politique tenu à Cotonou, les 10, 11 et 12 octobre 2019.
A cette occasion, le Président de la République a rappelé que les partis politiques enregistrés se sont réunis à son initiative en vue de se concerter dans le cadre d'un Dialogue Politique franc et responsable sur les questions politiques d'intérêt national.
A l'issue de ces assises, les partis politiques ont formulé les recommandations consensuelles portant sur :
1. la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ;
2. l'institution des élections générales ;
3. une meilleure représentation du peuple par les femmes ;
4. l'actualisation et la mise en œuvre effective de la loi portant statut de l'Opposition ;
5. des mesures d'apaisement politique.
En présentant ces recommandations, le Président de la République a plaidé pour leur prise en compte diligente par la représentation nationale.
Prenant acte des conclusions et des recommandations du Dialogue Politique, les participants ont salué l'initiative, félicité les acteurs et rassuré le Président de la République ainsi que l'ensemble du Peuple béninois de ce que les diligences nécessaires seront entreprises pour la prise en compte desdites recommandations. Il est apparu que la mise en œuvre de celles-ci appelle des mesures de nature législative dont une loi d'amnistie, s'agissant des événements des mois d'avril, mai et juin 2019 relatifs aux élections législatives.
A cet effet, un comité d'experts constitué du Facilitateur du Dialogue Politique et de ses Rapporteurs auxquels vont s'adjoindre trois (3) personnalités désignées par le Bureau de l'Assemblée nationale et deux (2) désignées par le Président de la République, sera chargé de la formulation technique des recommandations du Dialogue.
Cotonou, le 17 octobre 2019.

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Athiémé, Grand-Popo, Lokossa inondées

Thu, 10/17/2019 - 18:54

Trois communes sont impactées par le débordement des eaux du fleuve Mono (Athiémé, Grand-Popo, Lokossa). Plusieurs infrastructures sont affectées notamment les écoles, les centres de santé, les voies et les points d'eau sont désormais inondées pour certaines et inaccessibles pour d'autres.
Des hectares de cultures sont envahis.
Mais l'autre partie de ce triste tableau reste les risques de noyade et ceux de la propagation de certaines maladies qui peuvent être favorisées par la présence de l'eau et l'inondation des latrines dans certaines localités.
Quelques mesures urgentes sont déjà prises telles que le déplacement et le relogement des sinistrés, la mise à disposition de vivres, de moustiquaires, de comprimés d'aquatabs et autres produits de premières nécessité, la sécurisation des sinistrés et de leurs biens.
La 10è session de la Conférence Administrative du Département du Mono a pu identifier d'autres défis majeurs qui nécessitent des mesures hardies.
Le Secrétaire Général du Département du Mono, Arnaud Ségla Agon, a déclaré : ‹‹ à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle››, face à l'ampleur des dégâts et des dangers inhérents à l'inédit débordement du fleuve.
En dehors de la solidarité des populations, Arnaud Sègla Agon insiste sur l'appui du gouvernement pour la gestion de la catastrophe. « Cette inondation est une épreuve particulièrement difficile pour nos populations et face à cela (...). Nous travaillons à faire l'exceptionnel pour soulager ces concitoyens », a-t-il souligné.
Actuellement, le niveau d'eau a franchi déjà la barre des 8 mètres, d'où l'alerte rouge lancée depuis quelques jours.

G.A.

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La nouvelle année diplomatique ouverte mercredi

Thu, 10/17/2019 - 18:35

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a procédé à l'ouverture officielle de la nouvelle année diplomatique mercredi 16 octobre 2019.

Dans son discours d'ouverture, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a souligné que la cérémonie de lancement de l'année diplomatique permet de maintenir le contact et d'améliorer les relations bilatérales entre le Bénin et les pays et institutions partenaires. Il n'a pas manqué d'évoquer les grands sujets ayant marqué la vie diplomatique notamment sur les plans de la coopération-développement, de la sécurité et de l'intégration régionale. « Notre pays se réjouit de l'accompagnement que nous recevons des partenaires bilatéraux et multilatéraux que vous êtes », a déclaré Aurélien Agbénonci rappelant les grands rendez-vous sous-régionaux et internationaux auxquels le Bénin a pris part l'année diplomatique écoulée. Il a cité à titre illustratif la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad 7).
Selon M. Agbénonci, le pays au cours de cette rencontre a réaffirmé son intérêt réel à ce partenariat stratégique pour l'Afrique.
Le sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement sur la lutte contre le terrorisme, tenu tout récemment à Ouagadougou, le dialogue politique et la situation de fermeture des frontières avec le Nigéria n'ont pas été occultés dans le discours du chef de la diplomatie béninoise.
La doyenne du corps diplomatique, Sandi Abdou Sahadi, a salué l'offensive diplomatique du Bénin, et félicité l'opération de rationalisation des ressources des missions diplomatiques initiée par le gouvernement béninois. Rassurant du soutien du corps diplomatique aux ambitions du gouvernement béninois, l'ambassadrice du Niger près le Bénin a également invité les bailleurs de fonds à soutenir les efforts de développement du Bénin.
Cette cérémonie d'ouverture de l'année diplomatique a connu la présence du ministre du commerce et de l'industrie, Shadiya A. Assouman. Dans son message, elle a rappelé certaines actions menées de concert avec certains membres du corps diplomatique qu'elle a remerciés pour leur engagement aux côtés du Bénin.

F. A. A.

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Coup de froid entre le Maroc et la France

Thu, 10/17/2019 - 18:28

Les relations diplomatiques très fortes et confiantes entre le Royaume du Maroc et la France connaissent depuis un moment un coup de froid. La rencontre entre les ministres français et marocain des Affaires étrangères de coutume se tient en marge des travaux du rendez-vous multilatéral qu'est l'Assemblée générale de Nations-Unies. Cette rencontre est souvent l'occasion pour les deux ministres, de procéder à un tour d'horizon et à une coordination sur les grandes questions de l'agenda international.
Alors que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue français, Jean-Yves Le Drian, s'étaient convenus d'un entretien le 8 juin à Rabat, ce dernier en raison de son agenda surchargé n'a pu honorer le rendez-vous. Mais la surprise est qu'il a pu avoir le temps de rencontrer Sabri Boukaddoum, ministre algérien des Affaires étrangères.
Une situation qui a suscité des interrogations et remis en cause la qualité et la fluidité de la « relation d'exception » entre Rabat et Paris.
La relation entre la France et le Maroc a été toujours stratégique. En témoignent les domaines où la France est le premier partenaire du Maroc ( économique, stratégique, culturel, politique, académique et humain).
Mais cet incident diplomatique pourrait être corrigé rapidement compte tenu des liens entre les deux pays et les deux peuples.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Patrice Talon invite le parlement à jouer sa partition

Thu, 10/17/2019 - 18:22

Le chef de l‘Etat Patrice Talon a rencontré dans la matinée de ce jeudi 17 octobre 2019, les membres du bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des groupes parlementaires et les présidents des commissions.

Au cours de cette rencontre, le président de la République après avoir rappelé les recommandations consensuelles issues du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier, est revenu sur les attentes vis-à-vis du parlement. « Il est apparu que les recommandations consensuelles contenues dans la synthèse du rapport concernent essentiellement l'organisation des partis politiques, l'organisation des élections, une meilleure présence des femmes dans les instances de prise de décision, le statut de l'opposition et les mesures d'apaisement politique liées aux événements d'avril, mai et juin dernier », a-t-il rappelé. Pour le chef de l'Etat, la mise en œuvre effective de ces recommandations appelle l'intervention de la représentation nationale. Raison pour laquelle il a pris l'initiative de la rencontre de ce jeudi afin de partager avec elle, la pertinence de ces recommandations formulées par les participants au dialogue politique. A cet effet, Patrice Talon a invité le parlement à un plaidoyer qui appelle sa « responsabilité historique ». Face à ces différentes recommandations, l'Assemblée nationale est invitée à jouer sa partition afin de satisfaire les attentes légitimes du peuple béninois.

F. A. A.

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Un examen préventif qui sauve des vies

Thu, 10/17/2019 - 12:45

Détecter d'éventuelles pathologies contractées par un patient afin de lui proposer une meilleure prise en charge ; tel est l'objectif du bilan de santé encore appelé check-up. L'importance de cet examen préventif et périodique qui se fait en fonction de chaque individu est souvent ignoré par bon nombre de personnes surtout quand ‘'tout va bien apparemment''.

Suzanne Gbégnon âgée de 30 ans est responsable chargée de marketing dans une société privée à Cotonou. A sa sortie du service un jeudi soir, elle a perdu connaissance et a été très vite conduite dans un hôpital. Le diagnostic révèle que dame Gbégnon souffre d'une maladie de foie à un stade un peu avancé. Une maladie qui pouvait être dépistée depuis des mois si elle s'était rendue chez un médecin plus tôt ou mieux procédait de façon périodique à un bilan de santé.
« Je sentais les symptômes mais pas à tout moment. Certains jours, je vais bien, par contre, il y a des jours où j'ai des crampes musculaires, des troubles du sommeil et surtout la fatigue. Je traitais toujours le paludisme ou je prenais tout simplement des vitamines puisque j'associais ma fatigue intense à tous les travaux que je faisais dans le cadre de mon métier ».
Contrairement à dame Gbégnon, Joseph Faton, étudiant dans une école privée à Abomey-Calavi a eu la chance de traiter très tôt une maladie après avoir fait un bilan de santé. « J'ai fait un bilan de santé, ce qui a permis de découvrir l'inflammation d'un sinus qui tôt au tard allait beaucoup me déranger. Le médecin m'a conseillé de faire un traitement et c'est ce que j'ai fait ».
Selon Dr Choubiyi Christiane, médecin généraliste au Centre médical Avicennes à Cotonou, il est très important de faire le bilan de santé parce que cela « peut permettre de dépister une maladie chez une personne et sauver cette dernière, si la maladie suspectée est au début ».
Selon le médecin, le bilan de santé est ‘'beaucoup plus pour le dépistage''.
Comme dame Gbégnon souffrante d'une maladie de foie, nombreuses sont les personnes qui n'ont pas une idée précise sur leur état de santé.
Pour d'autres, une fois qu'ils sont bien portants cela suppose qu'ils sont en bonne santé. Or, il y a certaines maladies dont les symptômes ne se manifestent pas très tôt. « Le bilan de santé devrait être en principe systématique puisque la personne peut ne rien sentir mais la maladie est là », a déclaré Dr Choubiyi.
D'après Liliane Francisco, étudiante en gestion des projets, faire un bilan de santé est devenu une obligation après le décès d'un des membres de sa famille. « Ma grande sœur est décédée du cancer de seins. Après cet évènement douloureux, mon père a exigé qu'on fasse un bilan de santé chaque six mois et c'est ce que tous les membres de la famille font depuis. De mon côté, le bilan de santé a permis de dépister une maladie héréditaire », a-t-elle confié.

Des examens médicaux indispensables

Dans le cadre d'un bilan de santé, plusieurs examens sont pratiqués. Pour le médecin généraliste, le bilan de santé dépend du type de personne, c'est-à-dire qu'il est adapté à chaque personne en fonction de son âge, de son sexe et de certains facteurs de risques liés à son environnement. Il y a par exemple des : bilans sanguins, bilans de santé oculaire, bilans de santé cardiaque et bilans de santé radiologiques.
« Au niveau du bilan de santé sanguin, on peut avoir une numération formule sanguine et cela peut révéler certaines pathologies chez la personne dont les leucémies, les anémies et autres », explique-t-elle. Aussi, il y a-t-il le frottis cervico-vaginal, un examen pour les femmes qui doit être réalisé de 25 à 65 ans et la mammographie à partir de 50 ans pour dépister le cancer du sein. Quant aux hommes, ils doivent faire un bilan de santé urinaire et à partir de la cinquantaine il est nécessaire de faire un examen de la prostate tous les ans.
Les bilans de santé permettent donc de connaître son état physique et de mieux combattre une maladie. Dans le cas général, le bilan de santé peut être fait chaque 1 an selon le médecin généraliste et ceci dans n'importe quelle structure sanitaire. « A partir de la trentaine, il faut commencer par faire certains bilans de façon systématique », recommande Dr Choubiyi Christiane.

« La santé n'a pas de prix››

Mais le revenu du citoyen béninois ne lui permet pas de faire face à cette nécessité sanitaire. « La santé n'a pas de prix et tout le monde le sait. Si moi je ne sens pas un symptôme grave, je ne vais pas consulter un médecin. Si physiquement, je suis en forme, aller faire le bilan de santé est comme un luxe puisque ce n'est pas gratuit, c'est de l'argent je dois faire sortir alors qu'avec le peu que je gagne, je ne peux pas me permettre cela », a affirmé Laurent Sagbo, informaticien-technicien.
Pour Christophe Deguenon, « il faut avoir les moyens pour faire le bilan de santé, même si c'est une fois dans l'année ». « Je suis d'accord que c'est important mais on ne peut vraiment pas se lever et aller faire un bilan de santé alors qu'on n'arrive pas encore à nourrir les membres de sa famille », a-t-il ajouté.
Au regard de ce fait, Dr Choubiyi lance un appel aux autorités pour que l'assurance maladie soit réellement universelle. « C'est vrai que cela a déjà démarré dans certains centres de santé avec le projet ARCH (Assurance pour le renforcement du capital humain, Ndlr), on peut généraliser pour que toutes les catégories de personnes en bénéficient également », suggère-t-elle.
« Il est très important en tant que citoyen, que ça soit enfant ou adulte de se faire consulter même quand il n'y a pas les symptômes pour qu'on puisse envisager des examens ou demander des examens systématiques pour déceler des pathologies qui sont peut-être dormantes », conseille le médecin généraliste Dr Choubiyi Christiane.

Akpédjé A. AYOSSO

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