Pendant trois jours, les acteurs de la politique béninoise se sont retrouvés autour de la table de dialogue sur initiative du chef de l'État.
Au cours des assises, plusieurs propositions ont été faites par les parties prenantes. Au termes de la rencontre, la présidente de l'UDBN livre ses impressions. « Je sors ragaillardie de ces trois jours de travaux. Le Chef de l'Etat a vu juste en nous invitant ici pour le dialogue politique. Je suis restée du début jusqu'à la fin des travaux parce que nous sommes à un tournant décisif de l'histoire politique de notre pays », a-t-elle indiqué. Elle se réjouit du fait que « Dans la salle, l'ambiance était vraiment empreinte de respect mutuel, de liberté d'expression et de sens aigu de patriotisme ». C'est déjà une avancée puisque l'honorable Prudencio avoue que « Nous avons franchement échangé entre acteurs politiques sur les vrais questions du moment et de l'avenir de notre Nation. Nous avons exploré tous les leviers à actionner pour faire baisser la tension dans le pays et aussi pour convenir d'un renforcement assez consensuel de la réforme du système partisan ». « Ce qui importe, c'est le Bénin. Celà s'est senti dans les travaux. Je souhaite que le seul parti qui n'a pas répondu à l'appel trouve les moyens de rencontrer le Chef de l'Etat pour échanger avec lui », a-t-ajouté. Pour elle, « Ce que l'UDBN a toujours prôné, c'est la paix. Et je pense que la mise en œuvre des conclusions du présent dialogue contribuera à la préservation de cette paix. Le rapport est remis au Chef de l'Etat. Je sais qu'il est un homme de parole et il saura faire ce qui est bien pour le pays. Nous l'encourageons et le soutenons dans ses efforts pour le développement du pays ».
Même si le rapport sera étudié en conseil des ministres, il faut déjà noter le consensus autour de certains points de désaccord.
G.A.
La Rupture continue ses réformes dans l'enseignement. Après les secteurs des enseignements maternel et primaire puis secondaire, c'est le tour des universitaires dans les tout prochains jours.
Le gouvernement prévoit une évaluation diagnostique à leur endroit.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, a dévoilé la nouvelle à l'université de Parakou vendredi 11 octobre. Dans son discours au monde universitaire, Yayi Ladékan a fait comprendre aux enseignants d'université la décision du président de la République.
« Le chef de l'Etat a dit qu'après le niveau primaire et secondaire, ce sera le tour du supérieur (rires). Vous comprenez que j'ai souri et j'ai répondu oui, nous sommes prêts. Oui, nous sommes prêts. Autrement ça cacherait quelque chose. Voilà que je l'ai dit en votre nom, alors soyons prêts. Soyons vraiment prêts », a-t-elle souligné à ses collègues. Bientôt les enseignants du supérieur vont composer à l'instar de ceux du primaire et du secondaire.
G.A.
Par une note adressée aux Chefs de régions pédagogiques, la direction départementale des enseignements primaire et maternel du Zou à Abomey a notifié sur instruction du ministre de l'enseignent des enseignements primaire et maternel du Bénin, Karimou Salimane, les conditions d'âge d'entrée en 6ème.
Ladite note est relative à l'inscription à l'examen du Certificat d'étude primaire (Cep), session de 2019.
Les candidats à l'entrée en classe de 6ème des établissements de l'enseignement secondaire général doivent être âgés au 31 décembre 2020 : « de 09 ans au moins et de 14 ans au plus pour les garçons ; de 09 ans au moins et 15 ans au plus pour les filles ». Cette décision qui avantage les filles élèves en classe de CM2 est intervenue la veille du 11 octobre 2019, journée internationale de la fille. Elle constitue une opportunité pour les filles notamment celles qui commencent l'école à un âge avancé.
A. A. A.
Ouvert jeudi 10 octobre 2019, le dialogue politique national s'est achevé samedi 12 octobre 2019.
Le rapport des recommandations au terme des assises a été adopté par les délégués des partis.
Le rapport lu par Victor Prudent Topanou présente quelques points qui font consensus. Il s'agit notamment du toilettage des textes électoraux afin de permettre à tous les partis politiques de participer aux prochaines élections. S'agissant des doublons, ce sont les candidats qui doivent « être tenus responsables et non les partis politiques ou le candidat qui figure sur plusieurs listes doit être purement retiré ».
Le principe du quitus fiscal est maintenu ainsi que le code.
Au sujet des élections locales, elles devraient se faire uniquement par la CENA.
Le vote de la loi sur le financement des partis politiques doit être effectif.
Les participants ont également souhaité la promotion de la femme dans les sphères de la République.
Par ailleurs, chaque parti a émis le souhait de rencontrer le président.
Aucune exigence à formuler mais avec des doléances telles que : élections générales anticipées en 2020, prochaine lois des finances, libération de certains prisonniers et abandon des poursuites.
A. A. A.
Environ 15 villages situés dans la commune de Athiémé sont inondés depuis quelques jours à cause de la montée des eaux du fleuve Mono. Ce vendredi 11 Octobre 2019, la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Mme Mèdessè Véronique Tognifode Mewanou et le ministre de la Santé, M. Benjamin Hounkpatin ont effectué le déplacement dans ladite commune pour constater les dégâts.
L'objectif de cette visite de la délégation gouvernementale sur le terrain est non seulement de porter assistance aux sinistrés, mais aussi de constater les mesures déjà prises par les autorités communales. Après avoir exprimé aux sinistrés la solidarité de la nation béninoise, la ministre Véronique Tognifode a prodigué quelques conseils. « La situation géographique de la commune d'Athiémé l'expose naturellement à des risques d'inondation. Il importe que les populations évitent de s'installer dans des zones à risque pour ne pas être surprises désagréablement. Les autorités communales et locales aussi doivent prendre les mesures nécessaires pour la protection des enfants, surtout ceux qui doivent traverser les eaux avant de se rendre au cours », a-t-elle déclaré.
Le vice-président du Conseil Économique et Social Nestor Wadagni a aussi donné des orientations au conseil communal afin de prévenir ces genres de situation.
Les sinistres ont eu reçu du Fonds d'Appui à la Solidarité Nationale des vivres et autres biens.
A.A.A
Difficile pour les écoliers de l'EPP de Togbadji dans l'Arrondissement de Ouèdèmè-Adja, commune de Lokossa de se rendre à l'école en cette saison pluvieuse. Les apprenants à cause du débordement des pluies diluviennes de ces dernières semaines sont obligés de parcourir une longue distance dans l'eau avant d'accéder à leur lieu de savoir.
Le maire de Lokossa Pierre C. Awadji, accompagné d'une délégation a effectué la semaine écoulée le déplacement sur le terrain pour les constats.
Les pluies diluviennes constituent une situation assez pénible pour les écoliers.
Afin de vivre le quotidien des apprenants, le maire de la commune a parcouru plus de 800 m dans l'eau avant d'accéder à l'école de Togbadji, dans l'Arrondissement de Ouèdèmè-Adja. Dans cette établissement, le bâtiment de la cuisine est en mauvais état.
Le maire a promis faire de son mieux pour alléger la souffrance des apprenants.
A. A. A.
Démarré le jeudi 10 octobre, le dialogue politique a officiellement pris fin ce samedi avec diverses propositions.
Le président Patrice Talon au cours de la cérémonie de clôture se dit rassurer de ce que les partis ont eu pour repère le seul pays que nous partageons. « Je note avec satisfaction que pendant ces quelques jours, tout au long de vos échanges, vous aviez pour repère essentiel le Bénin, son avenir et notre unité », a indiqué Patrice Talon. « J'ai également noté avec satisfaction, sauf à me tromper, que vos recommandations ne remettent pas en cause la nécessité de réformer le système partisan en renforçant le rôle des partis politiques d'envergure nationale », a-t-il ajouté.
Échanges de civilités entre le #Prbenin #PatriceTALON, les officiels et quelques délégués au terme des travaux du dialogue politique qui se sont déroulés au Palais des Congrès de #Cotonou du 10 au 12 octobre 2019. #DialoguePolitique #Wasexo pic.twitter.com/MpVspK6uBq
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) October 12, 2019
Il apprécie également les apports et les divergences sur les différents textes querelés. « Les réformes, un temps elles paraissent prématurées, un autre elles semblent pertinentes ou urgentes, un temps encore elles paraissent dépassées et nécessitent des réaménagements. C'est le signe qu'elles sont les réponses aux préoccupations des époques qui les font naître, et qu'elles n'ont pas vocation à s'imposer éternellement », a martelé le chef de l'Etat.
Patrice Talon reste confiant que « Seul le Bénin est éternel ».
« Nous savons nous retrouver quand l'histoire ou les circonstances l'exigent. Nous savons renoncer nos acquis et nous débarrasser de nos frustrations pour ne nous laisser guider que par l'intérêt général. C'est bien la marque des grands peuples », a salué le chef de l'État.
L'issue de ces assises reste déterminante puisque le président de la République souligne la contribution de chacun ayant abouti au résultat inscrit dans le rapport. « Chacun, à sa manière, a contribué aux résultats si positifs de ces assises. A l'arrivée, c'est le Bénin qui gagne, et nous tous avec », rechérit-il.
« Les propositions d'amélioration aux textes que vous avez formulées, feront l'objet d'une appréciation attentionnée de la part de mon Gouvernement qui, je vous le réaffirme, prendra toutes les responsabilités qui sont les siennes », promis Patrice Talon
G.A.
Le dialogue politique initié par le Chef de l'Etat a pris fin ce samedi 12 octobre 2019. Pendant trois les principaux acteurs politiques du Bénin ont passé en revue lex textes et lois objets de polémique lors des dernières élections législatives. Au terme de ces échanges politiques, votre journal publie en intégralité le discours de cloture du Chef de l'Etat
Extrait du discours du #Prbenin #PatriceTALON à la clôture des travaux du dialogue politique qui se sont déroulés au Palais des Congrès de #Cotonou du 10 au 12 octobre 2019. #DialoguePolitique #Wasexo pic.twitter.com/8nDmySZU3T
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) October 12, 2019
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les responsables de partis politiques,
Mesdames et Messieurs les Délégués au Dialogue Politique,
Distingués invités,
Si l'émotion était facilement perceptible sur la peau noire, les effets du moment que nous partageons auraient traduit à suffisance mon état d'esprit.
C'est dire, mesdames et messieurs, que c'est avec grand bonheur que je viens de suivre et de recevoir le rapport de vos assises dont les conclusions me convainquent une fois encore, que nous sommes un grand peuple, et que nous savons nous montrer à la hauteur des attentes de nos compatriotes.
Il nous suffit de le vouloir et de nous mobiliser pour développer ensemble une autre idée du Bénin, et en faire notre Grande Cause ; la seule qui détermine notre engagement et nos actions.
Je note avec satisfaction que pendant ces quelques jours, tout au long de vos échanges, vous aviez pour repère essentiel le Bénin, son avenir et notre unité.
Cela vous honore et je voudrais humblement vous en féliciter.
Mesdames et messieurs les délégués,
Permettez-moi de vous avouer que mon étonnement et ma fierté ont été au plus fort quand il m'a été rapporté que vos discussions intenses et parfois passionnées se sont déroulées les trois jours durant, dans une ambiance de courtoisie et de convivialité inespérées.
Cela témoigne de ce que nous savons nous retrouver quand l'histoire ou les circonstances l'exigent.
Nous savons renoncer nos acquis et nous débarrasser de nos frustrations pour ne nous laisser guider que par l'intérêt général.
C'est bien la marque des grands peuples.
C'est au nom de ce peuple que je voudrais remercier chacun pour sa contribution, sa capacité de persuasion ou d'adhésion et son sens de consensus.
Chacun, à sa manière, a contribué aux résultats si positifs de ces assises.
A l'arrivée, c'est le Bénin qui gagne, et nous tous avec.
Mesdames et messieurs,
J'ai également noté avec satisfaction, sauf à me tromper, que vos recommandations ne remettent pas en cause la nécessité de réformer le système partisan en renforçant le rôle des partis politiques d'envergure nationale.
Il n'y a pas à s'émouvoir des incompréhensions et des divergences de vues enregistrées.
Il en va ainsi des réformes.
Un temps elles paraissent prématurées, un autre elles semblent pertinentes ou urgentes, un temps encore elles paraissent dépassées et nécessitent des réaménagements.
C'est le signe qu'elles sont les réponses aux préoccupations des époques qui les font naître, et qu'elles n'ont pas vocation à s'imposer éternellement.
Seul le Bénin est éternel.
C'est pourquoi, les propositions d'amélioration aux textes que vous avez formulées, feront l'objet d'une appréciation attentionnée de la part de mon Gouvernement qui, je vous le réaffirme, prendra toutes les responsabilités qui sont les siennes.
Il en sera de même en ce qui me concerne personnellement.
C'est sur cette assurance que je déclare clos, le Dialogue politique en vous félicitant une fois encore pour vos remarquables contributions.
Vive le Bénin.
Je vous remercie.
Message du Président de la République du Bénin à l'occasion de la clôture du dialogue politique https://t.co/tYnNTAQxaq
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) October 12, 2019
(Par Roger Gbégnonvi)
L'imitation est réfléchie et voulue. Elle peut améliorer ou dégrader son modèle. Il en va tout autrement du mimétisme qui renvoie plutôt à l'animal. Mécanique et irréfléchi, il caricature et dégrade le modèle, tire vers le bas, déclenche un rire grimaçant. Pratiqué consciemment ou non par tout un peuple, il entraîne la régression sociale. C'est le cas au Bénin. Il est urgent que les Béninois le sachent pour corriger le tir en vue de l'indispensable remontée. Pour ne prendre que trois exemples, le mimétisme béninois est flagrant et de plus en plus affligeant en matière de procréation, de culte des dieux, et de culte des morts.
Pour coller à l'idée que « la progéniture est tout bénéfice », on fait des enfants à tire-larigot sans se préoccuper des soins à leur apporter. On refuse de situer dans le temps et dans l'espace l'option pour une progéniture nombreuse. Au village il y a cent ans. Deux à trois cents personnes vivent de la terre cultivée et du gibier traqué. Soignent les maladies ordinaires avec les plantes et les potions que prépare le guérisseur. Meurent avant 60 ans. Hors de ce temps et de ce lieu, nos enfants ne sont pas ‘‘tout bénéfice'' mais grains semés à soigner pour qu'ils produisent les beaux arbres escomptés. Hors de ce temps et de ce lieu, le sens de l'adage ancestral est inversé. Il faut le savoir et procréer à la mesure de nos moyens.
Pour coller à l'idée que « les morts ne sont pas morts » et que le trépas leur confère une puissance dont ils peuvent se servir à des fins de nuisance sur les vivants, on s'assure leur faveur par des rites funéraires devenus, au fil du temps, un festin sur plusieurs jours pendant lesquels parents et amis boivent et mangent. L'argent à investir peut imposer de brader dans l'urgence une maison héritée ou un terrain à bâtir. Attendant la fête, le cadavre gît au frais à la morgue. Plaisir des morts ou des vivants ? Culte des morts ou de la mort ?
Pour coller à l'idée que « est vaudou ce que l'homme déclare vaudou », on crée les dieux pêle-mêle, on en importe du Togo et du Ghana, on s'abonne à deux ou trois Eglises chrétiennes, venues en foule du Nigeria après avoir été fabriquées aux USA. Or, loin de garantir le salut de l'âme, les dieux en vrac illustrent plutôt l'errance inquiète de l'homme.
Multiplicité est le mot-clé des trois exemples. Non pas qualité mais quantité. Non pas mieux mais plus. Plus d'enfants pour plus de bénéfice, plus de vaudous pour plus de protection, plus à manger et à boire aux obsèques du parent pour plus de gloriole. Sur cet ego assoiffé pullulaient les partis politiques. La course échevelée à la quantité attise l'envie, la jalousie et la haine, les trois piliers hideux, mais solides, de la béninoiserie triomphante.
On définit la béninoiserie comme l'art béninois et sournois de cultiver et de répandre la méchanceté. La Béninoiserie-méchanceté nourrit au Bénin la régression sociale. Et comme un art comporte toujours du subtil et de l'impondérable, certains Béninois s'appuient sur ce flou pour railler le concept de béninoiserie au motif qu'on n'a pas le droit d'identifier tout un peuple par ses seuls mauvais penchants. Ils ont raison. Mais on voudrait qu'ils démontrent que la balance béninoise penche du côté des bons penchants et non du côté des mauvais. Ceux qui prêtent au concept de la béninoiserie le visage détestable du mimétisme animal suggèrent le long chemin que doit parcourir le Bénin pour « produire de son intimité close la succulence des fruits », comme l'a dit Aimé Césaire, avant de poser à cet élan la condition radicale : « Le matériau humain lui-même est à refondre ». Plus tard, il énonça que : « Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. » Comme en écho au christique « La vérité vous rendra libres. »
Si le Bénin ouvre les yeux à ses problèmes les plus cruciaux et regarde en face ‘‘la vérité, l'âpre vérité'', il entamera la remontée, il entamera la fin de la régression sociale.
La crue liée au débordement de la rivière Oly située dans le village de Kali, localité frontière entre la commune de Nikki à celle de Kalalé, cause de graves préjudices à la mobilité des populations. Depuis quelques jours, les pluies diluviennes ont engendré un débordement des cours et plans d'eau. Sur l'axe Nikki- Kalalé, la circulation est quasi difficile. En dehors de l'état dégradé des voies, l'inondation complique la circulation aux usagers.
Les populations sont appelées à la prudence.
G.A.
L'initiative du Chef de l'Etat béninois Patrice Talon sur le financement de la sécurité a été présentée par le ministre des finances et de l'économie, Romuald Wadagni.
La présentation a été faite au cours de la Réunion des ministres des finances de la zone Franc tenue à Paris du 10 au 11 octobre.
C'est devant ses collègues de la zone Franc et des Comores, que le ministre Romuald Wadagni a présenté l'initiative du président Patrice Talon sur le financement de la sécurité. Le ministre a profité de la question des flux financiers illicites, un sujet majeur de cette rencontre pour dévoiler la proposition du Président béninois en matière de lutte contre le terrorisme. Une approche de solution que le président Patrice Talon a exposé à Dakar au cours de sa rencontre avec le Président Macky Sall sur la sécurité.
Le ministre Wadagni souligne qu'il n'y a pas d'économie stable et forte sans sécurité. Il est important selon lui de prendre en compte l'impact négatif des financements étrangers pour la sécurité des pays menacés par le terrorisme. Ces appuis qui vont avec le blanchiment de capitaux ont un effet nocif sur la croissance du Produit intérieur brut (PIB) des pays qui les reçoivent. C'est pourquoi l'Afrique de l'Ouest a décidé de prendre en charge son destin en dégageant d'importantes ressources pour combattre le terrorisme et garantir sa sécurité.
Eco, la nouvelle monnaie
Romuald Wadagni a animé une conférence de presse de clôture de la réunion aux côtés de son homologue français, en sa qualité de Président du Conseil des ministres statutaire de l'UEMOA.
Romuald Wadagni a fait l'historique de l'Eco, la future monnaie de l'Afrique de l'Ouest suite à son interpellation sur son opportunité. Les avantages et le mécanisme ont été abordés par le ministre. Le régime de change de l'Eco sera flexible avec un ciblage de l'inflation. Toutefois, l'adoption de cette monnaie par tous les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) requiert des progrès sur le respect des critères de convergence.
Le ministre a indiqué que dans la zone UEMOA, l'ensemble des pays devraient respecter tous les critères de convergence du premier rang en 2020. ‹‹ L'UEMOA est donc prête à passer à l'Eco », a déclaré Wadagni. Le ministre de l'économie et des finances assure que les paramètres actuels de la monnaie resteront inchangés après l'adoption par les autres pays membres de la CEDEAO.
G.A.
'
Tenue du 10 au 11 octobre 2019 à Paris, l'édition d'automne 2019 de la Réunion des ministres de la Zone franc (RMZF) a connu la participation du Ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni. En sa qualité de Président du Conseil des Ministre statutaire de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), il a participé à tous les travaux sur la santé des économies des pays ayant en partage le franc CFA. En présence de ses collègues des 14 pays d'Afrique subsaharienne, des Comores et de la France, ils ont abordé les grands enjeux économiques et monétaires du continent.
Au cours de la rencontre, les ministres ont examiné plusieurs questions notamment sur la lutte contre les flux financiers illicites, la sortie de crise des Etats pétroliers, et le développement des partenariats public-privé.
Au cours de la séance plénière, les ministres se sont penchés sur l'évolution des indicateurs macroéconomiques de la zone. Appréciant ces indicateurs, la Direction générale du Trésor français souligne que les pays de la zone Franc se portent mieux. ‹‹ Le taux de croissance dans l'UEMOA est estimé prudemment à 6,6% en tenant compte de la part significative de l'économie informelle », a indiqué la même source.
G.A.
Le Bénin et l'Allemagne renforcent davantage leur coopération. La 20e session des intergouvernementales bénino-allemandes tenue du 10 au 11 octobre 2019 ont été une occasion pour les deux pays, d'entériner les conclusions des consultations du mois de mai dernier. Ceci afin de contracter l'engagement financier de l'Allemagne pour la mise en œuvre des projets et programmes de développement retenus d'accord-parties. Le Chef de la délégation allemande, Birgit Pickel, a exprimé son satisfécit relatif aux réformes en cours au Bénin. Aussi a-t-elle apprécié le niveau d'exécution des grands travaux ouverts dans le pays.
« Après de nombreux échanges et discussions pendant mon séjour, j'ai pu constater que votre pays est vraiment en chantier et les travaux progressent. Cela ne concerne pas seulement les routes, mais aussi vos projets ambitieux de réformes », a publié sur sa page Twitter, le Chef de la mission allemande.
G.A.
Entamés jeudi 10 octobre 2019, les travaux des assises du dialogue politique ont repris ce vendredi. Le 1er point de l'ordre du jour, toilettage des lois liées aux élections ayant été vidé jeudi, les délégués se sont penchés sur les autres points à savoir : le renforcement du système partisan et la recherche de l'équité dans la représentation à l'Assemblée Nationale (représentation territoriale, représentation des femmes...).
Selon le point fait par Janvier Yahouedeou, chargé de Communication du parti BR et porte-parole, plusieurs suggestions ont été faites par les délégués, toutes tendances politiques confondues au sujet du renforcement du système partisan. Elles portent sur « la proposition d'une loi appropriée sur le financement des partis politiques, le renforcement des pouvoirs des partis politiques, la maîtrise de la transhumance politique après les élections à travers des sanctions et le niveau intellectuel des candidats aux élections communales ».
Il y a aussi « le parrainage des candidats aux élections, la baisse de la caution exigée aux élections présidentielle et législatives, les dispositions légales à prendre pour éviter, voire sanctionner les candidats qui s'inscrivent sur plusieurs listes (doublons), le regroupement des élections présidentielle, législatives et communales la même année (élections générales) et la prise de mesures pour encourager la qualité de la gouvernance interne des partis politiques ».
Lors des débats, certains partis politiques ont souhaité que « le financement des partis politiques ne se limitent pas seulement aux partis qui ont des élus. Ce faisant, l'État jouerait un rôle incitatif et attractif afin que l'animation de la vie politique soit une réalité ».
Pour d'autres délégués, « le financement devrait revenir seulement aux quatre partis en tête ».
Au terme des débats, les délégués ont trouvé un consensus autour des points suivants : les mesures idoines à prendre pour lutter contre la transhumance politique, le financement public des partis.
S'agissant des mécanismes appropriés pour rendre effectif la notion de parrainage des candidatures, les partis politiques tels que FCBE, PRD, UDBN ont manifesté leur désaccord.
Par rapport à la question des élections générales, les avis ont été partagés. Les délégués ont donné « un avis favorable sous quelques réserves de certains partis qui souhaiteraient que la mise en œuvre ne soit pas tout de suite ». D'autres ont préféré revenir « sur cet aspect après l'étude du dernier point prévu à l'ordre du jour sur les mesures d'accompagnement ».
Pour le point sur la recherche de l'équité dans la représentation à l'Assemblée Nationale (représentation territoriale, représentation des femmes....), plusieurs propositions ont été faites. Elles sont entre autres : une discrimination positive aux fins d'une meilleure représentation de la femme dans les instances politiques et tenir compte de l'évolution de la démographie pour revoir le nombre de sièges des députés ou la révision des circonscriptions électorales.
A.A.A
Les enquêtes se poursuivent dans le cadre de l'affaire relative à la disparition, depuis le 20 septembre 2019, de Carlos Adohouannon, régisseur de la Direction Générale des Impôts (DGI).
Afin d'élucider cette affaire, plusieurs responsables de la DGI et des proches du disparu avaient été auditionnés à la Brigade Économique et Financière (BEF).
Selon les informations, le Directeur général des Impôts, Nicolas Yenousi, son adjoint, le Directeur de l'Administration Financière du ministère de l'Économie et des Finances, la femme de Carlos Adohouannon et autres cadres ont été auditionné à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Le régisseur Carlos Adohouannon est porté disparu depuis l'après-midi du vendredi 20 septembre 2019 avec son véhicule immatriculé AX 5631 RB et n'a donné aucun signe de vie jusqu'à ce jour.
La police poursuit les enquêtes.
A.A.A
La population béninoise n'est pas la seule affectée par la fermeture de la frontière Bénin-Nigéria. Selon une publication de Daily Post, à Kaduna, une ville du Nigeria septentrional, les prix des produits alimentaires tels que le riz, les produits surgelés et autres augmentent et atteignent jusqu'à 50%. Une situation assez difficile pour les résidents de cette ville du Nigéria qui consomment en grande partie le riz.
Le gouvernement fédéral a fermé ses frontières depuis le 20 août 2019. Les commerçants du Bénin, du Nigeria et aussi les populations des deux pays sont affectés par ladite mesure qui devrait durer au départ 28 jours.
Le président nigérian avait indiqué que cette décision fait suite aux activités massives de contrebande, en particulier de riz, qui ont lieu sur ce corridor. Selon le président Buhari, la fermeture partielle et temporaire des frontières entre les deux pays vise à permettre aux forces de sécurité nigérianes « de développer une stratégie sur la façon d'endiguer l'exportation frauduleuse des produits agricoles à travers la frontière nigériane ».
« Aujourd'hui que nos populations rurales sont retournées dans leurs fermes agricoles pour rehausser notre production, ce qui a permis à notre pays d'économiser d'énormes sommes d'argent qui auraient autrement été dépensées pour importer du riz en utilisant nos rares réserves étrangères, nous ne pouvons pas permettre la contrebande de ces produits agricoles dans des proportions aussi alarmantes », avait-il expliqué à Patrice Talon.
Hausse des prix des produits alimentaires
Depuis la fermeture des frontières, le prix de certains produits alimentaires sont en hausse. A en croire Daily Post, dans la ville de Kaduna « un sac de riz vendu auparavant autour de 12 000 nairas se vend entre 20 000 et 22 000 nairas. En outre, une boîte de produits surgelés (poulet Orobo), qui se vendait auparavant entre 7 000 et 7 500 naira, se vend maintenant entre 12 000 et 13 000 naira ».
Difficile donc pour les habitants de cette ville de se procurer ces aliments qui sont pour la plupart consommés en grande quantité. Les commerçants déplorent l'absence du riz local qui entraîne la hausse du prix sur le marché. Or le riz est l'aliment le plus consommé par les Nigérians après le pain.
Pour eux, « le gouvernement fédéral aurait dû s'assurer de l'autosuffisance en riz avant de fermer les frontières ». En dehors de cela, le chômage a augmenté. Ils appellent le gouvernement fédéral à suspendre sa mesure relative à la fermeture de ses frontières.
A.A.A
10 nouvelles chaînes rejoignent les bouquets Canal+ à partir du 15 octobre sans changement du prix des formules et Canal Olympia de Wologuèdè propose une nouvelle activité dénommée « Escape Game ». Les nouvelles offres ont été présentées ce vendredi 11 octobre 2019, au cours d'une conférence de presse conjointe de Canal+ Bénin et Canal Olympia. Elle a été animée par le directeur de Canal+ Bénin Jonathan Lett, le responsable communication du groupe Canal+ Afoussat Traoré et le responsable de la salle Canal Olympia Bénin Floriane Deguenon en présence de Christine Pigeyre, présidente de Canal Olympia.
Dans sa générosité, Canal + Bénin offre à ses abonnés une dizaine de nouvelles chaînes à partir du 15 octobre 2019. « La démarche, c'est d'apporter plus de plaisirs. Nos abonnés aujourd'hui sont très satisfaits de nos programmes et souvent on nous demande plus de divertissements, plus de plaisirs, de nouveautés (...) », a déclaré le directeur de Canal+ Bénin, Jonathan Lett.
Les nouvelles chaînes offertes par Canal+ proposent « plus de contenus africains, plus d'éducation avec une chaîne dédiée aux enfants ». Selon Afoussat Traoré, responsable communication du groupe Canal+, certaines chaînes sont accessibles à partir de la formule Access et d'autres à partir de la formule Evasion. Elle cite la chaîne Trace Afrikora qui est « une nouvelle chaîne musicale dédiée aux musiques urbaines et populaires mandingues ». A partir de la formule Access, les téléspectateurs pourront y retrouver « les meilleurs clips ainsi que des interviews d'artistes, des concerts et des documentaires ».
Canal + Bénin a également pensé aux enfants pour cette rentrée scolaire avec l'offre de la chaîne éducative Ludikids dès la formule Evasion. Cette dernière permet aux « enfants d'apprendre en s'amusant, l'alphabétisation, les mathématiques et l'arithmétique, les sciences et de manière générale le monde qui les entoure ».
Il y a aussi la chaîne Automoto (formule Evasion) consacrée aux « sports mécaniques avec une programmation reposant à la fois sur des magazines pratiques de découverte et la retransmission d'évènements ».
A partir de novembre, les abonnés pourront suivre : la chaîne Cuisines (formule Evasion), Canal+Elles (formule Essentiel+), ITV (nouvelle chaîne généraliste sénégalaise), NCI (nouvelle chaîne généraliste ivoirienne), CRTV Sport (nouvelle chaîne camerounaise dédiée au sport) et la nouvelle chaîne 100% séries et théâtres du Sénégal : Sunu Yeuf à partir de la formule Access.
Afoussat Traoré, responsable communication du groupe Canal+ n'a pas manqué de rappeler les différents modes d'abonnement au bouquet Canal+. Il y a l'abonnement par Mobile Money et flooz permettant de s'abonner sans se déplacer, l'abonnement dans une agence Canal et autres. L'application ‘'My Canal'' permet aussi de suivre les programmes de Canal + depuis les téléphones, les tablettes et les ordinateurs.
Escape Game, le nouveau jeu d'évasion de Canal Olympia Wologuédé
Ouvert depuis décembre 2017, Canal Olympia Bénin présente une nouvelle activité dénommée : Escape Game By Canal Olympia. Selon Floriane Deguenon, responsable de la salle Canal Olympia Wologuédé, le nouveau jeu d'Evasion est en exclusivité à Cotonou. « Enfermer dans une salle, vous avez exactement 60 minutes pour en sortir en résolvant des énigmes. C'est une activité qui se pratique par groupe de 03, 04 ou 05 personnes. C'est un concept novateur et très amusant qu'on partage en famille, entre amis et aussi surtout entre collègues. C'est une expérience unique, inoubliable et surtout exceptionnelle », a expliqué Floriane Deguenon.
En décembre prochain, de supers films seront disponibles pour les enfants à savoir : La reine des Neiges 2, Angry Birds 2, Jumanji 2, la famille Addams et autres.
Tous ces films seront visionnés avec la technologie 3D que Canal Olympia a depuis juillet 2019.
Dès ce soir indique Floriane Deguenon, « nous avons la diffusion du film Joker qui est l'ennemi juré de Batte man (...). Le film fait un focus sur la naissance de Joker, la vie de Joker, comment il est devenu un des ennemis de Batte man ».
Canal Olympia soutient également les productions locales.
« En collaboration avec Canal + (...), nous accueillerons le 19 octobre prochain le nouveau film de Teddy Attila : Moi je sais tout », a annoncé Floriane Deguenon, responsable de la salle Canal Olympia Wologuédé. Elle a invité le public à venir massivement tester le tout nouveau jeu ‘'Escape'' et à prendre du plaisir avec les films en programmation à Canal Olympia Wologuédè.
L'ambassadrice de Canal+ Bénin, la star de la musique béninoise Queen Fumi qui a testé ‘'Escape Game By Canal Olympia'' a trouvé ce jeu « très intéressant ». Elle invite aussi les parents, jeunes et tout âge à tester ce jeu d'évasion.
Akpédjé AYOSSO
La Banque Mondiale a publié son Rapport 2019 sur la croissance en Afrique subsaharienne.
Le document indique une faible croissance avoisinant 2,6% en général bien que certains pays comme le Bénin affiche un taux plus prospère.
6,7%. C'est la performance économique qu'affiche le Bénin en 2019. Ce résultat est dévoilé par la Banque Mondiale à travers son rapport Africa's pulse.
La performance ainsi affichée par le Bénin est la suite logique des réformes engagées par le gouvernement.
En Afrique occidentale, on note une performance de 2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. Selon l'économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l'Afrique croît presque à moins de 1% ». Comme facteurs principaux identifiés, on note la persistance des incertitudes dues aux actions commerciales dans le monde ; le ralentissement des réformes structurelles notamment la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques. Néanmoins, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s'agit de l'Egypte, du Rwanda, de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l'Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an. Albert Zeufack souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économies sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Angola qui s'en sortent avec moins de 1% ».
En dehors de ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l'ensemble de la région », a indiqué l'économiste en chef de la Banque Mondiale.
Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d'Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l'efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l'Afrique. Albert Zeufack indique que « nous avons en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.
G.A.
Trois élèves ont été tués par la foudre jeudi dernier au Ceg 1 de Bohicon. Une délégation de la mairie de Bohicon est allée présentée les condoléances à l'établissement éploré.
Le chef de la délégation, le premier adjoint au maire a présenté les compassions du conseil communal aux responsables du collège. « Au nom de l'exécutif communal, du conseil communal et du maire Luc Atrokpo, nous membres de la délégation présentons nos condoléances à la directrice, à tout le personnel, à tous les enseignants et apprenants du Ceg 1 Bohicon. Que Dieu vous donne le courage de supporter ce triste événement. Paix aux âmes des disparus››, a déclaré Isidore Agnoun Bassin.
La directrice du collège, Jeannette Vodémè, a rappelé les circonstances du drame. « Les élèves étaient au sport dans la soirée du jeudi 10 octobre lorsque le ciel avait commencé à s'assombrir. Vers 17 heures, le professeur a demandé aux apprenants de rentrer en classe. C'était là que le tonnerre a foudroyé une vingtaine d'élèves et enseignants qui étaient dans la zone. Tous les foudroyés s'étaient relevés, sauf 3 élèves dont un garçon. Mais admis à l'hôpital, ils sont décédés par la suite », a-t-elle déploré.
G. A.