A la suite d'une perquisition menée jeudi 03 octobre dernier, le service d'intervention du territoire a réussi à interpeller un individu pour falsification, contrefaçon de documents, et escroquerie. De nationalité congolaise, le mis en cause a été surpris avec 09 passeports, dont 07 congolais, et 02 togolais.
Plusieurs autres documents de voyage estampillés de faux visa Schengen ont été découverts, avec une somme de 03 millions FCFA chez l'individu en question.
Les investigations se poursuivent au niveau de la Police Républicaine pour démanteler le réseau mis en place par ce Congolais.
F. A. A.
L'hôtel JECO de Dassa abrite une séance d'appui à la gestion des personnels des collectivités locales décentralisées. Initiée par la Direction de l'administration et des finances du Ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale (DAF), ladite rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en application de la Loi N° 2015-18 du 1er Septembre 2017 portant statut général de la fonction publique dont la troisième partie est consacrée à la fonction publique territoriale.
Ainsi, trois jours durant, les chefs gestionnaires des ressources humaines des mairies de Zou et des Collines vont être entretenus des thématiques stratégiques pouvant permettre une gestion rationnelle et performante des ressources humaines des collectivités locales décentralisées.
Au nombre des thématiques figurent l'organisation de la carrière et les outils modernes de gestion des personnels publics.
G.A.
Le Secrétaire général au ministère de l'économie numérique, Serges Edgard Koudjo, était l'invité de Web TV e-Africa ce week-end. Le spécialiste des questions du numérique a partagé son riche parcours dans la communication et surtout dans le numérique avec le grand public.
Le secteur du numérique offre une large opportunité à la jeunesse.
« Le numérique tel qu'on le vit aujourd'hui, se présente et se caractérise par d'innombrables externalités positives. Ça se caractérise par son caractère transversale impactant tous les secteurs d'activités économiques », a expliqué Serges Koudjo. Le spécialiste indique que « De ce point de vue, on ne peut pas résister une seconde de reconnaître dans le numérique des opportunités de développement de l'humanité en général et de l'Afrique en particulier et cette opportunité peut se qualifier dans les deux sens à savoir : Qu'est ce que l'Afrique peut donner à travers le numérique et qu'est ce qu'elle peut aussi recevoir du numérique pour accomplir son destin de développement ? (...) ».
L'invité de Web TV e-Africa souligne que « La diversité culturelle africaine peut nourrir des contenus dont le numérique vit. Les Africains lorsqu'ils se positionnent sur le segment des contenus numériques, peuvent apporter beaucoup à la culture de l'humanité ».
Pour M. Koudjo, « l'Afrique dans sa diversité biologique, dans son écosystème pittoresque peut aussi apporter au tourisme. (...) Lorsque le reste du monde est à la recherche d'une agriculture bio, l'Afrique terre vierge, terre riche peut également profiter du numérique pour exploiter les opportunités du e-agriculture pour offrir à ceux qui sont dans le besoin des produits bio. L'Afrique peut offrir du potentiel à ce niveau. En terme de recevoir, l'Afrique a été aussi caractérisée par un grand retard dans plusieurs domaines dont l'éducation, la science, santé et l'Afrique à travers les partenariats peut recevoir dans ces différents domaines du reste du monde donc une relation basée sur le numérique››.
Numérique et réalités africaines
« L'Afrique donne déjà des solutions qui nourrissent le numérique et qui sont adoptées. Les transactions financières du genre mobile money qui sont nés au Kenya et sont répandues comme produit purement africain. Là, l'Afrique n'a pas copié mais adapté le numérique à ses besoins. Mais pour monter un réseau ou une architecture, on peut prendre des facteurs communs au réseau et sur certains chaînons, adapter le réseau au contexte africain. Le réseau découle de la science et la science est universelle, on ne va pas la réinventer en Afrique, Donc de ce point de vue, on peut implémenter des solutions qui existent ailleurs », explique Serges Koudjo. ‹‹Je vais pas bouder cet appel à exhortation de la jeunesse et en terme d'exhortation, il s'agira pour moi de les encourager à plus s'investir à travers les startups dans la mise sur le marché de contenus locaux, de contenus authentiquement africains afin de produire de la valeur et de donner du souffle à cette révolution numérique en la nourrissant de nos contenus qui vont permettre de répondre effectivement au rendez-vous du donner et du recevoir auquel aspirent tous les peuples du monde à cette ère de révolution numérique », conseille le spécialiste.
G.A.
Dans les quartiers enclavés des grandes villes ou dans les zones reculées de certains pays d'Afrique subsaharienne, il n'est pas rare de voir une bouteille, une dame-jeanne ou un bidon disposés négligemment sur le côté de la route, comme des objets abandonnés. Ces récipients contiennent souvent un liquide plus ou moins transparent.
Le Bénin vient de perdre un de ses valeureux ambassadeurs.
M. Issa Kpara, ancien ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin à Berlin a tiré sa révérence. Outre sa carrière d'ambassadeur, Issa Kpara est un philosophe, et administrateur civil.
M. Issa Kpara fut ambassadeur de la République du Bénin près la République fédérale d'Allemagne de 2001 à 2007.
F. A. A.
Le Bénin affronte l'équipe de la Zambiepour le compte des journées FIFA dimanche 13 Octobre au stade Charles de Gaulle à Porto-Novo.
Les remplaçants de joueurs blessés sont connus. Il s'agit de Jérôme Bonou, Désiré Segbé-Azankpo et Patrick Sedjamè. Ils feront donc partie de la liste du sélectionneur français Michel Dussuyer.
G.A.
Dans le cadre des opérations d'actualisation du Fichier Electoral National, l'Agence Nationale de Traitement (ANT), sous la Supervision du Conseil d'Orientation et de Supervision de la LEPI (COS-LEPI), lance un appel à candidature pour le recrutement de 548 Agents Techniques d'Actualisation d'Arrondissement (ATAA) sur toute l'étendue du territoire national.
I. QUALIFICATION DU POSTE
Être de nationalité béninoise
Être au minimum titulaire d'un baccalauréat
Avoir de bonne connaissance en matière de collecte de données électorales
Être capable de travailler en équipe et sous pression
Parler couramment le français et au moins l'une des principales langues de l'arrondissement choisi
Être de bonne moralité
Jouir d'une bonne santé physique
Résider dans l'arrondissement de son choix serait un atout
Avoir déjà participé au RENA/LEPI de 2009-2011 et aux activités d'actualisation du Fichier Electoral National serait un atout.
II. DEPOT ET DATE DE CLOTURE DES CANDIDATURES
Toute personne ayant les qualifications requises et intéressée par ce poste est invitée à s'inscrire en ligne sur le site web de l'ANT www.coslepi-antbenin.org où elle précisera, entre autres, les diplômes, les expériences et l'âge ainsi que le département, la commune et l'arrondissement où elle souhaiterait travailler.
Les candidatures seront reçues jusqu'au jeudi 10 Octobre 2019 à 18heures précises.
III. PROCEDURE DE RECRUTEMENT
L'examen des inscriptions permettra d'éliminer ceux qui ne remplissent pas les conditions requises pour les opérations. La sélection finale se fera à l'issue de la formation où les meilleurs candidats seront retenus.
Les candidats inscrits retenus à la présélection doivent, avant de participer à la formation, présenter les preuves de leur diplôme et expériences.
IV. ATTRIBUTIONS DU POSTE
Sous la supervision des commissaires communaux d'actualisation (CCA), les Agents Techniques d'Actualisation d'Arrondissement (ATAA) seront chargés, entre autres, de :
appuyer les CCA dans l'affichage des listes ;
assister et d'aider les CCA dans la collecte des données d'actualisation ;
la prise de contact avec les autorités administratives locales ;
la formation des chefs de village ou quartiers de ville et leurs représentants ;
l'encadrement des chefs de village ou quartiers de ville et leurs représentants ;
le partage avec ses supérieurs hiérarchique des informations sur les problèmes rencontrés et les solutions adoptées ;
la distribution du matériel de travail et leur ramassage à la fin des opérations ;
la centralisation des documents et le suivi de leur transmission aux membres CCA ;
produire un rapport d'activité à transmettre à son supérieur hiérarchique.
V. DUREE
Les Agents Techniques d'Actualisation d'Arrondissement (ATAA) seront recrutés pour une durée d'un (1) mois renouvelable si possible.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, à travers un communiqué, en date du 03 octobre 2019, a fustigé les propos de l'ex président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, lors de la Conférence internationale sur le constitutionnalisme à Niamey. L'ancien chef de l'Etat a, au cours de cette conférence accusé certains pays de financer le terrorisme. « Ces propos n'engagent que leur auteur », souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
''Le Gouvernement béninois rejette et condamne avec la plus grande fermeté ces propos'', indique le communiqué.
Le Gouvernement de Patrice Talon rappelle que la République du Bénin est un pays pacifique qui entretient des liens de coopération avec des Nations épris de paix et de justice.
Le Gouvernement profite de l'occasion pour réaffirmer toute son amitié et toute sa solidarité aux pays indexés, conclut le communiqué.
F. A. A.
« UEMOA, 25 ans, ensemble relevons le défi de la libre circulation des personnes et des biens dans un espace communautaire sécurisé », c'est le thème du forum qui se tient les 7 et 8 octobre 2019 à Ouagadougou au Burkina Faso.
Pendant deux jours, des panels seront animés par des personnalités d'expériences avérées.
Ce forum va rassembler « en plus d'anciens ou actuels décideurs politiques de la région, des praticiens de haut niveau, des universitaires, des membres de la société civile, des journalistes et des représentants des acteurs concernés ».
La rencontre permettra de « recueillir les contributions sur la réalité de la libre circulation des personnes et des biens, en lien avec l'évolution du contexte sécuritaire et d'esquisser des pistes d'amélioration ».
Au terme des travaux, « des recommandations pertinentes seront formulées à l'attention des Hautes Autorités de l'Union, en vue de faire de l'espace UEMOA, une sous-région où la libre circulation des personnes et des biens deviendrait une réalité dans un espace sécurisé ».
Le forum Ouaga entre dans le cadre de la commémoration du 25e anniversaire de l'organisation et vise à favoriser le dialogue entre les principaux acteurs de l'intégration régionale et de les mobiliser autour des défis majeurs.
L'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine a commémoré le 10 janvier 2019, le 25ème anniversaire de sa création, sous la présidence de S.E.M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, en présence de S.E.M Roch Marc Christian KABORE Président du Faso. Lors de cette célébration, le bilan fait par « les Hautes Autorités de l'Union a mis en exergue les acquis, mais également les défis à relever pour parfaire le processus d'intégration régionale ». Parmi ces défis, il y a les enjeux sécuritaires, la question de l'emploi des jeunes, les entraves à la libre circulation des personnes et des biens et le faible niveau du commerce intracommunautaire.
Akpédjé AYOSSO
Trois internationaux béninois retenus pour le match amical qui opposera le Bénin à la Zambie pour la journée Fifa du 13 octobre prochain, au stade Charles de Gaulle à Porto-Novo sont forfaits.
Séibou Mama, Rudy Gestede et Sessi d'Alméida ne pourront pas répondre à l'appel du sélectionneur Michel Dussuyer. Les trois joueurs sont forfaits pour différentes blessures.
Séibou Mama souffre d'hémato à la Cuisse droite, Sessi D'alméida est blessé à la hanche (crête iliaque suite à une mauvaise chute) et Rudy Gestede qui s'était blessé à la cuisse le 5 septembre dernier en France, alors qu'il s'entraînait avec la sélection béninoise pour la préparation du match contre les Éléphants de la Côte d'ivoire, a connu une rechute ischio.
Ces trois forfaits vont réduire l'effectif des 21 joueurs convoqués à 18. Une situation qui pourrait réduire la marge de manoeuvre de Michel Dussuyer. Mais l'entraîneur des Écureuils a encore la possibilité de remplacer les trois blessés. Ce qui lui permet de donner une chance à trois autres joueurs pour les voir s'exprimer.
Marcel HOUÉTO
(Par Roger Gbégnonvi)
Si le système des choses ne l'emporte pas et s'il est encore des hommes, ils noteront que, un peu avant le début du 3ème millénaire après Jésus-Christ, conscients de la nocivité du système des choses, les hommes s'étaient épris de Charles Baudelaire : « Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? / Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ! »
Le Bénin, encore Dahomey, participa à la quête inquiète d'une politique nouvelle : « Il s'agira de liquider définitivement l'ancienne politique à travers les hommes, les structures et l'idéologie qui la portent. » C'était le 30 novembre 1972. Mais après deux ans d'éructation et d'incantation, le renoncement s'en vint, le farniente nous reprit. Nous nous habillâmes alors d'un ‘‘tout-cousu'' allemand du 19ème siècle, mésusé en URSS au XXème et qui ne demandait plus qu'á être retiré. Nous n'avons pas eu l'audace voulue par Thomas Sankara : « Oser inventer l'avenir. » Hélas, nous ne sommes pas seuls en Afrique à n'avoir pas suivi Sankara.
Après avoir été ébranlés par l'auto-immolation en 2011 de Mohamed Bouazizi révolté contre la misère tenace, après avoir, dans la foulée, participé aux printemps arabes accoucheurs des mêmes hivers qui les avaient engendrés, les Tunisiens tentent, en 2019, de suivre Baudelaire. Au 1er tour des élections présidentielles, ils s'offrent le choix audacieux entre deux hommes sans parti politique : un professeur si austère que sa campagne fut du porte-à-porte confidentiel, et un homme d'affaires généreux mais si suspect que c'est de sa prison qu'il fit campagne par le biais de son épouse. Quel que soit l'élu en octobre 2019, il semble qu'il écrira sa politique sur le même tableau politico-social du désespoir de Bouazizi et de la tristesse de tous les visages insultés par la rutilance des hôtels du littoral tunisien.
Désarroi de l'Homme constamment ressaisi par ce qu'il a rejeté. En quête inquiète d'une politique nouvelle, les Egyptiens ont chassé un militaire autocrate pour se confier à un religieux intégriste : échec. Ils se retournent alors vers un autre militaire tout aussi autocrate que le premier : ils recommencent à occuper la rue pour réclamer du nouveau. « Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau », les Américains se sont confiés à l'un des leurs venu d'un ailleurs à la pensée humaniste sans prise sur le monde par défaut d'écriture. Il leur a fait respirer, huit ans durant, un air d'élégance, de sourire et de compassion. Et puis, comme fatigués de ce bel ailleurs de l'existence, ils se sont à nouveau confiés à un adepte pur et dur du système des choses du fric, de l'arrogance et de la grandiloquence. L'ancienne politique !
A force de myopie, à force de « mettre le vin nouveau dans de vieilles outres », où va l'humanité ? Peut-être à sa fin. C'est ce que nous dit Greta Thunberg. Sous le coup de la surchauffe du système des choses, la planète panique, les glaciers s'élancent, les mers avancent, les vents se lèvent, inondations, canicules ! Greta nous dit que le ténébreux changement climatique prendra fin sur un lumineux changement politique. Sinon, l'univers qui a commencé sans nous continuera sans nous. Mais Greta Thunberg est une enfant.
Or, accrochés au système des choses, les adultes n'écouteront pas une enfant. Qu'on se rassure pourtant ! En cas de ‘‘solution finale'' pour tous, quand il ne restera plus grand-monde, il restera « Ceux qui n'ont inventé ni la poudre ni la boussole / ceux qui n'ont jamais su dompter la vapeur ni l'électricité / ceux qui n'ont exploré ni les mers ni le ciel… », ceux qu'Ebola et Malaria, etc., auront oubliés ici et là, résidu d'humanité surexploitée, dont parle Aimé Césaire dans Cahier d'un retour au pays natal en 1939, quand se dressait l'adulte tout de ténèbres vêtu et qui jeta sur la terre des hommes ses molosses ameutés à partir de 1924 dans Mein Kampf, hideuse baraque du système des choses, que tous le laissèrent bricoler à la gloire abjecte de l'instinct, contre les lumières de l'intelligence et de l'esprit.
Le Royaume du Lesotho a décidé de suspendre toutes déclarations ou décisions se rapportant au statut du Sahara occidental et à la pseudo ‘'rasd''.
Le Royaume a officialisé cette décision par une Note verbale de son Ministère des Affaires étrangères et des Relations Internationales, publiée le vendredi 04 octobre 2019.
Le Royaume du Lesotho s'engage aussi à « soutenir activement le processus politique mené par les Nations-Unies » et à ce qu'une « neutralité positive soit désormais observée dans toutes les réunions sous-régionales, régionales et internationales » évoquant cette question.
« La publication de cette Note verbale (...) du 04.10.2019, fait suite à l'entretien téléphonique de ce jour, entre le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc, M. Nasser BOURITA, et le Ministre des Affaires étrangères et des Relations Internationales du Royaume du Lesotho, M. Lesego MAKGOTHI », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI)
Selon ledit communiqué, lors de cet entretien téléphonique, ils ont échangé sur les relations bilatérales entre les deux pays. Il s'agit surtout de trouver les voies et moyens pour les développer, « notamment en levant les obstacles qui ont pu compromettre leur qualité par le passé, dont la position du Lesotho sur la question de l'intégrité territoriale du Maroc ».
La RASD est une entité fantoche que le Royaume du Lesotho avait reconnu le 09 octobre 1985.
A.A.A
Le gouvernement béninois a procédé pour la rentrée académique 2019-2020 à la fusion de salles de classe dépourvues d'effectif dans les groupes des complexes scolaires. Une décision qui vise à rentabiliser les ressources de l'Etat pour le secteur de l'éducation mais aussi permettre de mieux prendre en charge les apprenants.
Dans les groupes pédagogiques en déficit d'enseignants, la fusion a occasionné une surcharge de travail chez les enseignants et des conditions d'études inappropriées pour les apprenants.
A Cotonou, la situation est moins lamentable mais dans les autres localités du pays, les écoliers sont parqués dans les classes des effectifs dépassant la cinquantaine.
Avec la prolifération des établissements privés, il est noté une baisse constante de l'effectif au niveau du public.
Dans certains groupes pédagogiques, les apprenants se font rares tandis que dans d'autres, l'effectif est pléthorique. « Il y a des écoles qui ont perdu d'effectif, il n'y a plus assez d'élèves et cela se passe surtout avec les complexes scolaires de trois ou quatre groupes », a indiqué une source proche du ministère chargé de l'enseignement primaire.
Face au manque d'enseignant et la perte d'effectif dans les groupes des complexes scolaires publics et suite à une doléance des chefs de régions pédagogiques le gouvernement a décidé de fusionner les salles de classes. Cotonou, constitué de deux régions pédagogiques, RP 28 et RP 29 ne fait pas exception à la règle. Selon les informations, dans les complexes scolaires publics de Cotonou,
c'est la baisse d'effectif qui a conduit à la fusion des salles de classes. Par exemple, dans certaines écoles où les groupes sont au nombre de 3, on procède à une fusion pour avoir 2 groupes. Les enseignants qui sont dans le groupe fusionné sont donc ramenés dans d'autres groupes pour combler le vide.
Ces jumelage sont observés à l'école primaire publique Sénadé 2 à Akpakpa et l'école primaire publique Charles Guillot de Zongo, dans la région pédagogique 29 et au Complexe scolaire Cadjéhoun qui est dans la région pédagogique 28. La norme dans ces écoles et qui devrait être respectée est de 50 élèves par classe.
Les salles pleines comme un œuf
Si à Cotonou la raison fondamentale est la perte d'effectif, il n'en est pas de même dans les localités de certains départements du pays. Il s'agit plutôt de la pénurie d'enseignant.
Pour permettre aux apprenants d'avoir au moins un enseignant, il a été procédé au jumelage de classes. Conséquence : les écoliers s'entassent dans les classes dépassant ainsi la norme.
Dans les écoles situées à Abomey-Calavi, plus de 60 voire même 100 apprenants sont gardés par un seul enseignant. Ce dernier a la lourde responsabilité de dispenser les cours aux écoliers de deux différentes classes. Désormais, l'enseignant sera débordé et fatigué parce qu'il faut plus d'effort pour gérer cet important nombre d'apprenants. Une situation qui à coup sûr affectera le rendement de l'enseignant et la qualité de l'enseignement qui sera donné aux écoliers. Aussi, le niveau des apprenants qui déjà se trouve dans des conditions d'études inappropriées pourrait-il baisser radicalement.
L'enseignement primaire étant le socle, il urge que les autorités procèdent incessamment à des réaménagements pour sauver le système éducatif béninois.
Akpédjé AYOSSO
Le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) n'entend pas participer au dialogue politique initié par le chef de l'Etat. A travers une correspondance signée de son Secrétaire Exécutif National, Paul Hounkpè, le parti pose des préalables avant sa participation à un quelconque dialogue.
Dans une lettre en date du 03 octobre 2019, le secrétaire exécutif du parti FCBE salue la démarche du chef de l'Etat et sa considération à leur formation politique. Mais « Prenant acte de cette invitation, nous avons l'honneur de vous faire part de notre regret de ne pouvoir pas participer à ce dialogue politique tant qu'un certain nombre de préalables ne soient discutés et levés », a précisé Paul Hounkpè. Pour lui la lettre d'invitation n'ayant pas précisé le contenu de ce dialogue, « nous n'avons aucune idée sur les termes de références dudit dialogue afin de s'y préparer conséquemment et d'identifier les personnes ressources dont les profils seraient en adéquation avec les sujets à débattre ».
Le secrétaire exécutif des FCBE rappelle dans sa lettre que « notre parti est un parti de l'opposition qui combat aux côtés d'autres formations politiques pour le rétablissement des règles démocratiques, des libertés et la restauration d'un Etat de droit. Ces partis n'ont pas pu obtenir à ce jour leur existence juridique et ne sont visiblement pas invités au dialogue ».
Aussi déplore-t-il que « la composition des invités au dialogue nous paraît incomplète et pourrait laisser croire à un complot de la classe politique contre le peuple béninois eu égard à l'absence des représentants de la société civile (Chefs coutumiers, ONG, etc.) qui peuvent jouer, en de pareilles circonstances, un rôle de catalyseur ». Paul Hounkpè estime que « Dans tout dialogue, il faut un facilitateur ».
Les exigences du parti
Selon le secrétaire exécutif, « la plate-forme revendicative de l'opposition en générale et celle du Parti FCBE en particulier est remplie de nombreuses questions qui méritent d'être levées avant tout dialogue politique ». Il s'agit « de la libération des prisonniers politiques et l'arrêt des poursuites à caractères politiques ». « L'abandon des poursuites à l'égard du président d'honneur de notre Parti, son Excellence le Président Boni YAYI ». Il exige aussi le retour des exilés politiques sous mandats d'arrêts ou non. Paul Hounkpè demande aussi « le point des décès et dégâts matériels occasionnés par les violences post-électorales ». « La restitution aux parents des victimes des corps qui seraient encore sous-sellé judiciaire et la reprise des élections législatives » figurent aussi dans lesdits préalables. Espérant des garanties du chef de l'État sur ces préoccupations, il rassure de ce que « le Parti FCBE réitère sa quête d'un dialogue sincère et inclusif ainsi que sa disponibilité à œuvrer avec l'ensemble de la classe politique à la recherche de solutions pour la normalisation de la vie politique dans notre pays ».
G.A.
Organisé le samedi 10 août 2019, le concours des élèves-inspecteurs de l'enseignement secondaire sera repris ce samedi 5 Août 2019. Au total 382 candidats sont inscrits pour le Concours des élèves-inspecteurs qui se déroule ce samedi 05 octobre 2019.
Les compositions se dérouleront dans un centre unique, Lycée Béhanzin de Porto-Novo.
Les 382 candidats se répartissent comme suit : 28 en Français, 55 en Anglais, 25 en Mathématiques, 34 en Histoire – Géographie, 04 en Allemand, 06 en Espagnol, 59 en Physique, Chimie et Technologie, 22 en Philosophie, 90 en science de la Vie et de la Terre et 19 en Education Physique et Sportive pour l'enseignement général.
Il y a 06 en Sciences et Techniques Agricoles, 13 en Sciences et Techniques Industrielles et 21 en Sciences et Techniques Tertiaires pour les enseignants du secondaire technique.
G.A.
La tenue vestimentaire des instituteurs et institutrices sera suivie de près à compter de cette rentrée scolaire 2019-2020. Plus de collants, hauts-talons et autres tenues indécentes dans les salles de classe. Cette décision du ministre des enseignements maternel et primaire fait suite à sa tournée de vérification du démarrage de l'année scolaire 2019-2020.
Ayant constaté quelques anomalies dans l'habillement des enseignants, le ministre Salimane Karimou a décidé de prendre ses responsabilités. Dans une lettre circulaire en date du 20 septembre 2019, le ministre a précisé les tenues que les enseignants de la maternelle et du primaire peuvent porter pendant les heures de cours.
A titre indicatif, les hommes en position de classe peuvent porter entre autres une chemise à manches courtes ou longues sur un pantalon, le tout repassé, avec des chaussures fermées ou nu-pieds à lacets. Quant aux dames, elles pourront porter des jupes et robes de longueur raisonnable.
Les tenues sexy (décolletés prononcés, pantalons collants ou cintrés, robes et jupes mi-cuisses), les pagnes qu'elles sont obligées d'ajuster à longueur de cours et les hauts-talons en raison des risques de chute devant les apprenants sont proscrits.
G.A.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon est rentré à Cotonou dans l'après-midi de vendredi 04 octobre 2019. Hors du territoire national depuis le mercredi 02 octobre, le président de la République a pris part à la réunion sur le financement des actions de sécurité et de lutte contre le terrorisme dans l'espace Uemoa qui a eu lieu ce jeudi à Dakar. En marge de cette réunion, Patrice Talon a eu un tête-à-tête avec son homologue sénégalais Macky Sall.
Le président Patrice Talon a aussi effectué une visite d'amitié et de travail à Niamey au Niger au cours de laquelle il a eu de fructueux échanges avec son homologue Mahamadou Issoufou en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays.
Akpédjé AYOSSO