Les Directeurs Départementaux des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle et les Inspecteurs Pédagogiques Délégués sont chargés dans le cadre de la rentrée scolaire 2019-2020, de procéder à titre exceptionnel, à la sélection des enseignants vacataires de spécialités au profit des établissements d'EFTP relevant de leur ressort territorial.
Selon la correspondance en date du vendredi 04 octobre signée du secrétaire général du ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle Coffi André Adanyossi, « cette sélection devra se faire conformément à la procédure habituelle et ce, au plus tard le mercredi 9 octobre 2019 ».
« Un compte rendu de vos travaux doit être transmis au Secrétariat Général du Ministère au plus tard le vendredi 11 octobre 2019 à 12 heures 30 minutes », précise la correspondance.
A.A.A
Dans le cadre de la prochaine journée FIFA, les Ecureuils du Bénin au lieu de la Guinée-Bissau, seront face à la Zambie.
La Fédération béninoise de football (FBF) à travers un communiqué en date de ce vendredi 04 octobre 2019, a rendu l'information publique.
Ainsi, au lieu des Djurtus, les poulains du technicien français, Michel Dussuyer croiseront les crampons avec les Chipolopolo de la Zambie.
Le match se jouera dimanche 13 octobre prochain au stade Charles de Gaulle, à Porto-Novo.
La Fédération béninoise de football a dû prendre cette disposition en raison de l'inconstance de la Fédération guinéenne de football qui, tantôt répond par l'affirmatif, et tantôt par un refus alors que plusieurs autres nations nourrissaient l'ambition de jouer avec les Ecureuils avec des agendas différents.
La FBF tout en renouvelant sa confiance aux fédérations partenaires, les remercie de leur collaboration.
Se réjouissant de la rencontre à venir, elle réaffirme la fraternité qui la lie aux instances sœurs.
F. A. A.
L'ancien directeur général du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB), Antoine Dayori, a quitté la prison dans la soirée de ce vendredi 04 octobre 2019. Selon les informations, il aurait bénéficié d'une libération provisoire.
Inculpé dans une affaire de malversation financière, l'ex DG du CNCB a été jugé et condamné par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à une peine d'emprisonnement de trois ans.
En détention depuis février 2018, l'ancien député recouvre sa liberté après avoir versé une amende, renseignent certaines sources.
F. A. A.
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a été reçu par son homologue nigérien, Issoufou Mahamadou, ce vendredi 04 octobre 2019, après son bref passage à Dakar dans le cadre de la réunion sur la sécurité et le terrorisme dans l'espace Uemoa. Le projet pipeline, et le chemin de fer Niger/Bénin, et plusieurs sujets de coopération bilatérale étaient au centre des discussions entre les deux personnalités.
Evoquant le projet pipeline, le chef de l'Etat dans l'interview accordée à la presse a souligné que « même si c'est le Niger qui porte le projet dans toute sa dimension qui concerne l'évacuation du pétrole, le Bénin bénéficiera des investissements importants qui renforcent la coopération et l'interdépendance entre les deux pays ».
Au sujet de la voie ferroviaire Bénin-Niger, le président Talon a indiqué que ce chemin de fer qui va relier les deux pays, est une infrastructure intercommunautaire pour le transport de biens et de marchandises. Mais sa mise en œuvre, regrette-t-il, s'est heurtée à des problèmes juridiques, d'incompréhension entre les divers partenaires ; ce qui l'a plombé. « Les besoins de financement pour le chemin de fer entre le Bénin et le Niger sont mobilisables, ce qui justifie à nouveau notre regain d'intérêt pour le programme de développement de cette infrastructure », a rassuré le chef de l'Etat.
Il n'a pas manqué d'évoquer sa participation au Sommet sur la sécurité et le terrorisme à Dakar. 500 millions de dollars, soit 300 milliards de FCFA devront être mobilisés pour lutter contre le terrorisme dans l'espace sous régionale, a informé le président de la République. "Cette réunion a établi les modalités de mobilisation, de décaissement de cet important moyen financier et défini les moyens d'utilisation et les modèles de coopération pour réunir ces ressources là pour faire face au terrorisme dans la région", a-t-il ajouté.
F. A. A.
Le secteur de l'agriculture peut désormais insuffler un nouveau souffle à l'économie béninoise. Les dernières statistiques enregistrées dans le secteur sont rassurantes.
En 2018 par exemple, le secteur agricole a contribué à 28,3% au PIB.
Au niveau du ministère en charge de l'agriculture, les dépenses durant l'année 2018 avoisinaient 58,046 milliards FCFA, soit une hausse de 9% par rapport à celles de 2017 qui étaient de 74,372 milliards FCFA.
Le taux d'exécution financière global selon les statistiques, est de 70,21% base engagement et 54,38% base ordonnancement, pour un niveau d'exécution physique global de 71,21%.
Durant la même année, les investisseurs privés ont contracté 59,20 milliards FCFA pour le compte de projets relevant du secteur agricole contre 22,50 milliards FCFA en 2017, soit une augmentation de 163% en un an. Les Partenaires techniques et financiers ont investi en 2018 un montant total décaissé de près de 58 milliards FCFA dont 57% sous forme de dons et 43% de prêts.
Selon le rapport de performance du secteur agricole, « 90% des actifs ne font pas recours à l'emprunt et que seulement 1% font recours aux banques, 3% aux services financiers formels non bancaires, 3% à l'informel et 1% aux amis ou parents ».
Selon les résultats des investigations 33% de la population rurale est exclue des services financiers offerts en milieu rural contre 23% en zone urbaine.
Du point de vue de l'employabilité, plusieurs emplois ont été générés lors de la campagne 2018-2019 par les projets du ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche. Selon les statistiques, ils sont estimés à 92.575 emplois dont 20.303 directs et 72.272 indirects.
Par ailleurs, on retient que « jusqu'en 2018, environ 452 plans fonciers ruraux (PFR) ont été réalisés ». Et sur la base des ayants-droits de ces PFR, 5069 producteurs dont 309 productrices ont été dénombrées, soit 6% contre 94% pour les hommes. Un taux qui révèle la problématique d'accès sécurisé de la femme surtout dans les milieux ruraux.
Ces différents résultats trouvent leurs sources dans le Plan Stratégique de développement du secteur agricole (PSDSA 2017-2025), assorti de son Plan national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN 2017-2021) et plusieurs autres documents de références.
_F. A. A.
Difficile pour les femmes enceintes de Colli Agbamè d'accoucher. Le centre de santé de la localité ne dispose plus de sage-femme depuis près de deux semaines. Les citoyens sont mécontents et invitent le gouvernement à déployer du personnel qualifié à la maternité de l'arrondissement de Colli, située dans la commune de Toffo.
Pas de sage-femme au centre de santé de Colli depuis plusieurs jours. Celle qui officiait à la maternité a été affectée à un autre poste à Hinvi dans la commune d'Allada.
Le constat fait jeudi dernier dans ledit centre montre que seuls des stagiaires accueillent les patientes. Ils informent que le major en service au niveau du dispensaire n'est pas encore présent.
Les usagers sont mécontents des services de l'hôpital.
« A l'ouverture, le centre travaillait bien. Mais aujourd'hui, rien n'évolue dans ledit centre », affirme une nourrice qui habite non loin du centre de santé de Colli.
« Ils ne s'intéressent à personne dans le centre. Quand tu as un petit problème de santé, on te réoriente vers un autre hôpital », ajoute une autre femme qui précise qu'elle ne se rend plus à cet endroit pour des consultations prénatales. « Nous n'avons pas de sage-femme actuellement. Maintenant, nous cherchons quelqu'un qui viendra ici pour y rester et bien nous servir », affirme Élisabeth Gandégni, vendeuse de bouillie rencontrée dans le centre de santé.
Un seul service fonctionnel
Selon une stagiaire rencontrée au niveau de la maternité, le service actuellement offert aux femmes en travail est la consultation prénatale. « C'est le dispensaire seul qui fonctionne bien », a-t-elle précisé.
Gérard Kougnitodé, le chef de l'arrondissement de Colli, affirme avoir entrepris des démarches qui n'ont pas encore prospéré. « À l'heure où nous parlons, c'est un major et des stagiaires qui sont là en train de travailler. Depuis deux ans, la sage-femme qui travaille dans ce centre est partie. À sa suite, on nous a envoyé une infirmière qui joue le rôle de sage-femme mais elle aussi vient de partir. Aucun responsable de la commune de Toffo dans le domaine de la santé ne pourra dire qu'il n'est pas informé de cette situation. Ils savent bien ce qui se passe dans le centre de santé de Colli. Je les appelle et dans un bref délai, on pourra faire quelque chose pour qu'un autre responsable soit là », a-t-déclaré.
Créé depuis plus d'une décennie, c'est en 2009 que le centre de santé de Colli est devenu opérationnel. Aujourd'hui, il n'attire plus les usagers de la localité. Ceux-ci préfèrent se rendre aux soins à Houegbo et Allada, situées à plusieurs dizaines de kilomètres de là.
Boniface CAKPO
Le secteur agricole prend désormais une part belle dans la contribution à l'économie nationale. Sa contribution au PIB en 2018 avoisine 28,3%. Cette performance est le résultat de nombreux instruments dont a été doté le secteur ces dernières années. Il s'agit entre autres du Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole (PSDSA 2017-2025) assorti de son Plan National d'Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN 2017-2021) et des documents connexes (cadre programmatique, cadre institutionnel).
La mise à disposition du secteur agricole de ce plan a pour finalité l'amélioration de la qualité de production, l'amélioration de la balance agricole commerciale et la création de richesse.
Le secteur agricole devient un secteur de plus en plus prisé.
Au cours de la campagne 2018-2019, les emplois générés par les projets du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche sont évalués à 92.575 emplois dont 20.303 emplois directs et 72.272 emplois indirects.
En matière de ressources, le secteur a connu une faible allocation.
Les dépenses du ministère en 2018 avoisinent 58,046 milliards FCFA, soit une hausse de 9% par rapport à 2017. Elles sont nettement en dessous du niveau record de 2017 qui était de 74,372 milliards FCFA. Le taux d'exécution financière global est de 70,21% base engagement et 54,38% base ordonnancement. Le niveau d'exécution physique global est de 71,21%.
Au niveau des investisseurs privés, ceux-ci ont contracté 59,20 milliards FCFA pour le compte de projets relevant du secteur agricole à réaliser au Bénin contre 22,50 milliards FCFA en 2017, soit une augmentation de 163% en un an. Quant aux Partenaires techniques et financiers intervenus dans le financement public du secteur agricole, ils ont investi en 2018 un montant total décaissé de 57 995 296 433 FCFA dont 57% sous forme de dons et 43% de prêts.
Les investisseurs privés ont contracté 59,20 milliards FCFA pour le compte de projets relevant du secteur agricole à réaliser au Bénin contre 22,50 milliards FCFA en 2017, soit une augmentation de 163% en un an.
Le rapport de performance du secteur agricole fait ressortir l'aspect selon lequel « 90% des actifs ne font pas recours à l'emprunt et que seulement 1% font recours aux banques, 3% aux services financiers formels non bancaires, 3% à l'informel et 1% aux amis ou parents ».
Les résultats de l'enquête, en dépit des différents services financiers offerts en milieu rural, 33% de la population rurale est exclue contre 23% en zone urbaine ».
L'autre chose est que « Jusqu'en 2018, environ 452 plans fonciers ruraux (PFR) ont été réalisés. Sur la base des ayants droits de ces PFR, on dénombre 5069 producteurs dont 309 productrices soit 6% contre 94% pour les hommes. Ce taux met en exergue un faible accès sécurisé des femmes à la terre en raison des pesanteurs sociologiques qui attribuent la propriété des terres aux hommes surtout en milieu rural.
G.A.
Le ministre en charge de la communication et de la poste, Alain Sourou OROUNLA était au cabinet du président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) jeudi 03 octobre 2019. L'objectif de cette visite est d'échanger avec le président de la HAAC, des grandes orientations à donner au secteur de la communication, et des médias au Bénin.
Selon le ministre Alain Sourou OROUNLA, il s'agit entre autres, des modalités de régulation de l'espace audiovisuel et de la professionnalisation des différents métiers de la communication afin d'avoir des productions de qualité. Un accent sera donc mis sur le renforcement des capacités des professionnels des médias, a-t-il souligné.
Les défis du numérique n'ont pas été occultés lors des échanges entre les deux personnalités. Pour le ministre OROUNLA, le passage de l'analogique au numérique est déjà réalité au Bénin.
A la suite du ministre de la communication et de la poste, le président de la HAAC a reçu l'ambassadrice des Etats-Unis près le Bénin, Patricia MAHONEY. Avec elle, Rémi Prosper MORETTI a échangé sur la question de la liberté de la presse. Pour l'ambassadrice, c'est une valeur et un principe très important que le Bénin et les Etats-Unis d'Amérique partagent car, c'est la base d'une démocratie forte, a déclaré Patricia MAHONEY.
F. A. A.
Les enseignants seront à l'honneur le samedi 5 octobre 2019. A l'instar des autres pays du monde, le Bénin commémore la 26ème édition de la journée mondiale de l'enseignant.
Une journée pleine de réflexion et d'engagement pour un enseignement de qualité au Bénin. Le ministre de l'enseignement maternel et primaire a laissé un message à tous les enseignants et les partenaires à l'éducation.
Pour l'édition 2019, la journée mondiale des enseignants est placée sous le thème : « Les jeunes enseignants(e)s : l'avenir de la profession ».
Au Bénin, il a été retenu le sous-thème : « Investir dans la formation des enseignants pour un développement durable ».
En prélude à la commémoration de cette journée prévue à Kétou, dans le département du Plateau, le ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou a délivré un message à l'endroit des acteurs de l'école. Il a félicité les enseignants pour le bon déroulement de la rentrée scolaire 2019-2020. Tout en leur témoignant sa profonde reconnaissance pour l'engagemt et le dévouement avec lesquels ils s'acquittent quotidiennement de leur devoir, le ministre rend hommage à la mémoire des enseignants décédés en début de cette rentrée scolaire.
M. Salimane Karimou précise que dans un contexte où la question de la formation devient de mise, il est indispensable que les enseignants soient qualifiés et motivés afin de garantir à chaque enfant un enseignement de qualité. Il rassure que le gouvernement à travers ses réformes, travaille constamment à l'amélioration des conditions de vie et de travail de chaque enseignant. Il s'emploie aussi quant au renforcement de leurs capacités et de leur effectif par la mise en œuvre d'un vaste programme d'amélioration de la qualité de l'enseignement. Pour le ministre, cette journée devra offrir l'occasion de rendre plus solide et franche, la collaboration entre l'Etat et les enseignants pour un lendemain meilleur.
Le ministre salue tous les partenaires techniques et financiers qui soutiennent et accompagnent les actions du gouvernement dans le secteur éducatif.
G.A.
Le chef de l'Etat s'engage dans un nouveau virage. 2020 ne sera plus comme les années précédentes. Patrice Talon ouvre un nouveau chantier. Le chef de l'Etat prend son dernier virage avec de nouveaux défis. Longtemps attendu sur ce chantier maigre depuis 2016, le chef de l'Etat découvre enfin la nécessité de mettre toutes ses idées dans le bien-être social de la population. L'année 2020 est annoncée celle du social.
Le gouvernement entend investir prioritairement dans le social. Un chantier qui va vraiment révèler la Rupture.
Malgré les actions engagées depuis sa prise de pouvoir dont entre autres la lutte contre la corruption, la construction des voies prioritaires, le défi de l'eau potable pour tous, l'énergie dans tous les foyers, les micro crédits nouvelle génération, et le démarrage de l'ARCH (Assurance maladie pour le renforcement du capital Humain ), le peuple béninois est loin d'être satisfait des réalisations du gouvernement. Pour la plupart, tant que le citoyen ne s'en sort pas dans ses activités pour vivre décemment, le gouvernement n'a encore rien fait. Il faut donc dire que c'est fort de cela que Patrice Talon a vu juste de répondre aux cris de ses concitoyens.
2020 est le rendez-vous décisif pour mettre toute ses idées dans le social.
Après la transmission à l'Assemblée nationale du projet de loi de finances, un séminaire gouvernemental a été organisé selon les indiscrétions dont la substance serait le dernier virage de la Rupture dès 2020. Un virage où une place de choix est réservée aux actions sociales. Pour les plus sceptiques, rien ne serait plus possible avant 2020. Mais Talon annonce désormais les vraies couleurs. A 18 mois de la fin du mandat du chef de l'Etat, les choses semblent donc se dessiner. Sur un budget de 1900 milliards FCFA, 51% vont dans le social. Un vrai défi du chef de l'Etat qui permettra au peuple d'être soulagé. Bien qu'il ne s'agit pas d'une distribution de fonds, l'investissement dans les actions sociales vont impacter directement les populations.
Un nouveau challenge pour Patrice Talon que le peuple attend de voir pour si oui ou non, il sera porté en triomphe en 2021.
Giscard AMOUSSOU
Les partis invités au dialogue politique sont désormais connus. Dans un communiqué de la Présidence de la République du Bénin à propos du dialogue politique, il est signalé que « Conformément aux annonces qu'il a faites les 20 mai et 15 juillet 2019, le Président de la République invite les partis à prendre part au Dialogue Politique qui se tiendra au Palais des Congrès de Cotonou du jeudi 10 au samedi 12 octobre 2019 ».
Les partis invités sont :
Union Progressiste (UP)
Bloc Républicain (BR)
Parti du Renouveau Démocratique (PRD)
Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN)
Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB)
Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN)
Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD)
Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE)
Parti la Flamme Renouvelée (PFR).
Ce sont donc avec ces partis que le chef de l'Etat aura à discuter sur l'avenir politique du Bénin.
La question qui serait le point culminant au cours de cette rencontre est la charte des partis politiques et la loi portant code électorale en République du Bénin.
Deux textes qui suscitent polémiques depuis la septième législature.
G.A.
Les Écureuils se sont inclinés ce soir en quart de finale de la coupe de l'Ufoa, au stade Saint Louis de Dakar devant les Lions de la Téranga par le score de 1but à 0.
Après leur qualification pour les quarts de finale, les Écureuils du Bénin n'ont pu résister devant les Sénégalais. Les lions de la Téranga ont tenu au respect les béninois jusqu'à la fin de la première partie du jeu. Les deux équipes n'ont donc pu se départager au terme de la première partie.
En seconde partie, ce sont les Écureuils qui sont revenus à la charge en se demarquant nettement dans le jeu. Mais le réalisme n'était pas au rendez-vous. Ce sont les locaux qui profitent du relachement des béninois pour ouvrir le score à 64 ème minute. Les poulains de Moussa Latoundji malgré leur détermination en seconde mi-temps n'ont pu triompher. Ils ont malheureusement encaissé le but éliminatoire qui les renvoient donc à la maison. Le Bénin quitte donc la compétition à l'étape des quarts de finale.
Selon le sélectionneur béninois, il dit n'avoir pas compris ce qui s'est passé aujourd'hui. « Les béninois ont eu un temps très court pour se préparer. Cela a jouer sur la performance de l'équipe ».
Le Sénégal se qualifie donc pour les demi-finales.
G.A.
Le Sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans l'espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a eu lieu ce jeudi 03 octobre 2019 au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio du Sénégal. Cette rencontre de haut niveau qui a connu la présence des ministres des finances et des chefs d'état-major des pays membres, aux côtés des chefs d'État et de gouvernement, a pour objectif d'examiner les voies et moyens à mettre en œuvre pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de la lutte contre le terrorisme dans la communauté.
Au cours des travaux, le président Macky Sall, en sa qualité de président du Comité de haut niveau sur la sécurité et la paix de l'Uemoa, a annoncé la mobilisation de plus de 295 milliards FCFA pour la lutte contre le terrorisme dans l'espace sous-régional.
Pour ce sommet, seul le président béninois, Patrice Talon a honoré l'invitation de son homologue Macky Sall. Tous les autres chefs d'Etat de la communauté ayant brillé par leur absence.
La réunion du Sénégal fait suite à la rencontre du 13 septembre 2019 à Ouagadougou sur la situation sécuritaire dans l'espace l'Uemoa.
F. A. A.
Le ministre du cadre de vie et du développement durable, Didier José Tonato a procédé dans l'après-midi de jeudi 03 octobre 2019, au lancement des travaux de construction de la station des boues de vidange à Sèmé-Podji.
La cérémonie a eu lieu en présence du maire de Sèmé-Podji Charlemagne Honfo, ses adjoints et le préfet de l'Ouémé, Joachim Apithy.
La station des boues de vidange sera bientôt une réalité. Selon le maire Charlemagne Honfo, ce projet annoncé depuis peu est rentré dans sa phase active. « Petit-à-petit, l'oiseau fait son nid », a-t-il déclaré.
Selon le ministre du cadre de vie, « Sèmé-Podji est une ville stratégique, parce que placée au milieu de Cotonou et de Porto-Novo, et de ce fait, doit bénéficier de beaucoup d'attention de la part du gouvernement ».
Il n'a pas manqué de remercier le maire et le conseil communal pour avoir mis à disposition 20 hectares dans le cadre de la réalisation de l'infrastructure.
Le projet de la station de boues de vidange est évalué à un coût global de près de huit milliards de francs CFA. L'infrastructure va desservir toute l'agglomération du Grand Nokoué à savoir Cotonou, Ouidah, Abomey-Calavi, Porto-Novo et Sèmé-Podji. Elle sera également dotée d'une autonomie énergétique.
La station qui sera réalisée par l'entreprise ''ASI. BF SA'' dans un délai de 15 mois va favoriser la création d'emplois et respectera les normes environnementales.
Dans le cadre de l'exécution de ce projet, des travaux d'assainissement et de pavage seront aussi réalisés sur au moins 700 mètres linéaires.
A.A.A
Grâce au Projet d'Enregistrement Dérogatoire à l'État Civil (PEDEC) initié par le gouvernement du président Patrice Talon, plusieurs citoyens sont entrés en possession de leur acte de naissance. Sur un total de 2.395.568 actes établis, 1.237.504 ont été retirés soit 53℅ de satisfaction.
Les bénéficiaires peuvent désormais utiliser leur acte de naissance pour les différentes demandes de pièces et autres sans aucune tracasserie administrative.
2.395.568 actes de naissance ont été établis et 1.237.504 ont été distribués gratuitement. Certains bénéficiaires ne sont pas allés retirer leur acte de naissance pour diverses raisons. Dans certaines localités, les populations sont occupées par les travaux champêtres pour la préparation de la deuxième semence ou de la grande saison. Aussi, est-il noté l'absence d'implication de certaines autorités locales dans la mobilisation de leurs administrés. Ceci en dépit des séances d'imprégnation et des instructions du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique et du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale. A cela s'ajoute la dissociation du lieu de naissance du lieu d'enregistrement. Lors du RAVIP, il a été permis aux citoyens de se faire enrôler où ils désiraient, or en vertu de la loi, les actes sont délivrés dans les lieux de naissance. Une situation qui sera réglée très prochainement avec la mise en œuvre du <>, qui permettra au demandeur d'entrer en possession de son acte quel qu'en soit le lieu de résidence.
A la suite du retrait, les bénéficiaires ont été confrontés au rejet de leur acte de naissance puisque certains services chargés de l'établissement de la carte d'identité ou du passeport exigent la production de souches de ces actes dans les dossiers.
L'objectif des actes du PEDEC étant de mettre fin aux tracasseries subies par les populations, une formation a été organisée au profit des agents en charge des pièces d'identité dans les préfectures, et du passeport à la direction de l'Immigration-Emigration en vue de la maîtrise des éléments de sécurité des nouveaux actes de naissance. Désormais, les actes réalisés dans le cadre du PEDEC sont reconnus par l'usage d'un kit technologique qui permet d'attester de leur authenticité.
Une douzaine de services départementaux de la carte d'identité et le service du passeport ont bénéficié chacun de ce kit doté d'un lecteur de codes QR spécifique.
Les services administratifs sont tenus de reconnaître les actes du PEDEC et ne plus exiger aux citoyens la production de souches de ces actes dans les dossiers de demande des différentes pièces.
Au terme du Recensement Administratif à Vocation d'Identification de la Population (RAVIP), sur plus de 10.000.000 de Béninois, 2.500.000 ayant bénéficié de témoignages des élus locaux, ont été enrôlés sans acte de naissance. Le gouvernement a alors adopté la loi N°2018-26 du 03 août 2018 portant autorisation d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil en République du Bénin, suivi de la prise du Décret N°2018-471 du 10 octobre 2018 définissant les modalités et du fonctionnement du cadre administratif de réalisation de l'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil et fixant les règles relatives à la dématérialisation des actes.
A.A.A
Après l'étape du Sénégal dans le cadre du Sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans l'espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), le président Patrice Talon est annoncé au Niger ce vendredi 04 octobre 2019 pour échanger avec son homologue nigérien sur le projet du chemin de fer Cotonou-Niamey. Il s'agit d'un vaste projet de réhabilitation et d'extension du réseau ferroviaire Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey.
Depuis l'année 2013 où la société Bénirails a été créée entre le Bénin et le Niger pour rénover les 438 km de voie ferrée entre Cotonou et Parakou, et construire les 574 Km qui séparent Parakou et Niamey, rien n'a bougé.
Le président Patrice Talon arrivé au pouvoir en 2016, a pris le dossier en main. Ce qui a abouti à une rencontre le 04 juillet 2017 à Cotonou, entre une délégation du gouvernement nigérien, et celui du Bénin.
Au cours de ces assises, les deux parties ont affiché leur volonté à réaliser ce projet qui souffrait d'une difficulté liée au choix de l'opérateur pouvant l'exécuter. Samuel Dossou, grand opérateur économique béninois en raison d'une décision de justice est reconnu concessionnaire exclusif du projet . Une reconnaissance qui met fin au coup de force du groupe Français Bolloré qui par miracle s'est retrouvé au coeur du projet sans participer à l'appel d'offres de mise en concession de l'Ocbn - société ayant à charge l'exploitation et la gestion du chemin de fer Bénin Niger-. C'était sous le régime de Boni Yayi
En 2016, le leadership de Patrice Talon fait renaître le projet . Même si les parties se retrouvent au tribunal arbitral, les deux Etats ont ont confié l'exécution du projet au groupe chinois, China railway construction corporation (CCC).
La visite de Patrice Talon à Niamey ce vendredi participe de cette dynamique. A coup sûr, le train va siffler sur l'axe Cotonou-Niamey.
F. A. A.
En visite officielle depuis mercredi 02 octobre 2019 à Dakar dans le cadre de du Sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans l'espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), le président Patrice Talon après les travaux dudit sommet va se rendre au Niger ce vendredi 04 octobre.
Au menu des échanges avec son homologue nigérien, la situation de fermeture des frontières par le Nigéria. La relance du projet ferroviaire Cotonou-Niamey sera au cœur des échanges.
F. A. A.
Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon Kakpo a annoncé ce mercredi 2 octobre 2019, au cours d'une conférence de presse l'annulation du concours des élèves-inspecteurs de l'enseignement secondaire organisé le 10 août dernier.
Les raisons de cette décision sont liées à un conflit d'intérêt entre le Président Contrôleur et un candidat dans la discipline philosophie.
Selon le ministre, 21 candidats ont composé dans la discipline philosophie sur environ 300 candidats inscrits à ce concours. « 21 copies à corriger, ce n'est pas 200 000 copies. Ce qui suppose que lorsque vous avez un parent proche et direct qui est candidat, il vous est facile en tant Président et Contrôleur d'identifier sa copie même si la copie n'a pas été marquée de quelque indice pouvant identifier sa provenance. En réalité, lorsque vous êtes appelé à présider une commission de ce genre, normalement vous devriez décliner l'offre pour qu'il n'y ait pas conflit d'intérêt. Et la reprise de la correction a prouvé qu'il y a eu effectivement conflit d'intérêt. C'est ce qui s'est passé », a expliqué le ministre. Mahougnon Kakpo a ajouté que c'est à la suite des dénonciations écrites que la magouille a été révélée.
« Pour qu'il n'y ait pas de suspicion et d'absence de crédibilité sur tout ce que nous organisons comme examens et concours, nous avons décidé d'annuler ce concours là et de procéder à une autre organisation », a indiqué le ministre.
Les candidats au concours des élèves-inspecteurs de l'enseignement secondaire plancheront à nouveau le samedi 5 août 2019 au centre unique du Lycée Béhanzin à Porto-Novo.
Concernant les accusés, il souligne qu' « après les vérifications ultérieures et nécessaires, le dossier sera confié aux instances compétentes pour l'apprécier afin que les supposés mis en cause puissent se défendre ».
A.A.A
Par une note en date du 02 octobre 2019, adressée aux directeurs départementaux des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, le directeur des examens et concours Dr Roger Koudoadinou, informe que les épreuves du concours d'entrée à l'EPPEEN, session de 2019 se dérouleront le samedi 5 octobre 2019 au centre unique du Lycée Béhanzin à Porto-Novo à partir de 7 heures 00. Une reprise de la composition qui intervient suite à l'annulation du concours d'entrée à l'EPPEEN sur instructions conjointes du ministre du Travail et de la Fonction Publique et du ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle.
Les directeurs départementaux des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle sont tenus de prendre les dispositions utiles pour que les candidats soient informés.
Par ailleurs, indique Roger Koudoadinou, les épreuves pratiques se dérouleront à partir du mercredi 9 octobre 2019, dans les établissements qui seront retenus à cet effet.
Akpédjé AYOSSO