Ouvert ce jour au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique initié par le chef de l'Etat a été effectif. Tous les partis invités ont répondu présents sauf DUD de Valentin Houdé.
Le chef de l'Etat a d'abord dit sa satisfaction pour la présence effective des partis conviés. Pour lui, cela témoigne de leur amour et de leur disponibilité pour notre cher pays.
« Notre rencontre de ce jour, loin d'être le signe d'un quelconque stress de notre démocratie, s'apparente à mon sens, à une exigence de check-up quand survient une quinte de toux d'une résonnance inhabituelle », a déclaré Patrice Talon. Il explique que « Notre système partisan était devenu nuisible pour notre pays, tel un ongle incarné dans l'orteil ». « Fallait-il le tailler avec courage dans la douleur ou ne rien faire au préjudice indéfini du bien-être ? », se demande le chef de l'État.
Le président de la République rappelle que c'est avec honneur et responsabilité que ‹‹ la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d'une nouvelle charte des partis politiques et d'un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d'assainissement ». Malheureusement sa mise en œuvre a laissé des écueils. « A la mise en œuvre de ces lois…, nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion. Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l'esprit de nos concitoyens », déplore Patrice Talon.
Pour le chef de l'Etat, « Si les évènements des mois d'avril, de mai et juin n'ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l'idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal ».
« Notre pays nous appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion », en appelle-t-il. Patrice Talon souligne que « Aussi indiqués qu'ils puissent paraître, notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d'entre nous, à la mise en œuvre, ne s'y sont pas retrouvés ». C'est donc important de se rassembler pour le dialogue. « Aussi apparaît-il désormais pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d'une meilleure et réaliste organisation de l'espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l'unité nationale et de la concorde, tout en préservant l'indispensable assainissement des pratiques politiques », a expliqué le chef de l'Etat.
'' Réformer notre modèle pour l'adapter à nos besoins de bonne gouvernance''
« C'est convaincu de cet idéal que j'ai convoqué les présentes assises dédiées au Dialogue Politique ainsi que je m'y suis engagé le 20 mai dernier devant notre peuple, puis réitéré le 15 juillet, lors de ma rencontre avec certains responsables politiques », a souligné le président de la République.
Il ajoute que « Le dialogue politique auquel je vous convie trouve sa justification dans la volonté de notre peuple de voir ses acteurs politiques se hisser à la hauteur des défis qu'imposent la construction de l'Etat et la consolidation de la nation ». Ceci, « s'inscrit dans mon souci permanent d'associer les acteurs politiques à la recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment électorales, dont la résolution est indispensable à notre cohésion et à notre marche vers le progrès », a-t-il souhaité.
A en croire Patrice Talon, la « finalité réside dans les recommandations responsables qu'il vous appartiendra de formuler à mon endroit ». Et pour cela, il se dit « convaincu que la foi qui vous anime et l'engagement politique responsable qui est le vôtre, nous permettront de trouver les solutions qui renforcent davantage nos institutions et les éloignent de toutes les formes de perversion et de régression ». « Nous savons tous et il n'est pas superflu de le rappeler ici ce matin, que pour mettre fin aux pratiques qui retardent son développement et créer les conditions de la prospérité en vue d'offrir de meilleures conditions de vie à ses enfants, notre pays a besoin de réformes d'envergure, telle que la réforme du système partisan », a indiqué le chef de l'Etat.
Par ailleurs, il fait comprendre que « le système partisan tel qu'institué, perçu et pratiqué depuis 1991, ne fournit pas toujours les moyens politiques de résilience aux défis institutionnels, économiques et socio-politiques ». « Il peine surtout à mobiliser durablement en nombre suffisant dans des ensembles homogènes, les ressources politiques qualitatives nécessaires à la performance de l'Etat dans la réalisation de ses missions essentielles », a-t-il déploré. Néanmoins il se demande si « L'intérêt n'est-il pas élevé de réformer notre modèle pour l'adapter à nos besoins de bonne gouvernance, à travers l'instauration de règles contraignant à la constitution de grands ensembles politiques sains, animateurs exclusifs de la compétition politique ? ».
G.A.
Contrairement à leur communiqué officiel signé de Chabi Zacharie mercredi dernier, les représentants du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont répondu présents ce jeudi matin aux assises du dialogue politique initié par le président de la République.
A lire aussi : Ouverture du dialogue politique : Patrice Talon appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion A lire aussi : Message du Chef de l'Etat à l'ouverture du Dialogue Politique A lire aussi : Dialogue politique : Le PRD expose ses propositions à travers un mémorandumA l'ouverture de la rencontre ce Jeudi 10 octobre 2019 au Palais des Congrès de Cotonou, le 1er Secrétaire exécutif national du parti Paul Hounkpè a représenté les FCBE avec une forte délégation dont Allassane Soumanou Djemba, et Théophile Yarou.
Sur les neuf partis invités, seul DUD de Valentin Houdé n'a pas répondu à l'appel du chef de l'État. Les responsables du parti ont conditionné leur participation à certains préalables.
La présence de toutes les autres partis ayant une existence légale à cette rencontre prouve qu'ils ont le souci comme le président Talon de dénouer la crise post-électorale.
G.A.
A l'initiative du Chef de l'Etat, les acteurs politiques entament au palais des congrès de Cotonou, un dialogue politique afin de trouver ensemble les solutions aux divers problèmes engendrés par la réforme du système partisan et le code électoral.Voici en intégralité le discours d'ouverture du Chef de l'Etat.
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les responsables de partis politiques,
Mesdames et Messieurs les Délégués au Dialogue Politique,
Distingués invités,
Permettez-moi d'exprimer à chacun de vous, au nom de la République tout entière, ma satisfaction et ma reconnaissance pour votre présence qui témoigne de votre amour et de votre disponibilité pour notre cher pays.
Notre rencontre de ce jour, loin d'être le signe d'un quelconque stress de notre démocratie, s'apparente à mon sens, à une exigence de check-up quand survient une quinte de toux d'une résonnance inhabituelle.
Mesdames et messieurs,
Notre système partisan était devenu nuisible pour notre pays, tel un ongle incarné dans l'orteil.
Fallait-il le tailler avec courage dans la douleur ou ne rien faire au préjudice indéfini du bien-être ?
Avec honneur et responsabilité, la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d'une nouvelle charte des partis politiques et d'un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d'assainissement.
A la mise en œuvre de ces lois, Mesdames et Messieurs, nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion.
Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l'esprit de nos concitoyens.
Si les évènements des mois d'avril, de mai et juin n'ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l'idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal.
Mesdames et messieurs,
Notre pays nous appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion.
Aussi indiqués qu'ils puissent paraître, notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d'entre nous, à la mise en œuvre, ne s'y sont pas retrouvés.
Aussi apparaît-il désormais pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d'une meilleure et réaliste organisation de l'espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l'unité nationale et de la concorde, tout en préservant l'indispensable assainissement des pratiques politiques.
C'est convaincu de cet idéal que j'ai convoqué les présentes assises dédiées au Dialogue Politique ainsi que je m'y suis engagé le 20 mai dernier devant notre peuple, puis réitéré le 15 juillet, lors de ma rencontre avec certains responsables politiques.
A lire aussi : Ouverture du dialogue politique : Patrice Talon appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion A lire aussi : Dialogue politique : FCBE présent, DUD absent A lire aussi : Dialogue politique : Le PRD expose ses propositions à travers un mémorandum A lire aussi : Dialogue politique : Le parti FCBE sera représenté à la rencontreMesdames et messieurs,
Le dialogue politique auquel je vous convie trouve sa justification dans la volonté de notre peuple de voir ses acteurs politiques se hisser à la hauteur des défis qu'imposent la construction de l'Etat et la consolidation de la nation.
Il s'inscrit dans mon souci permanent d'associer les acteurs politiques à la recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment électorales, dont la résolution est indispensable à notre cohésion et à notre marche vers le progrès.
Sa finalité réside dans les recommandations responsables qu'il vous appartiendra de formuler à mon endroit.
Je suis convaincu que la foi qui vous anime et l'engagement politique responsable qui est le vôtre, nous permettront de trouver les solutions qui renforcent davantage nos institutions et les éloignent de toutes les formes de perversion et de régression.
Nous savons tous et il n'est pas superflu de le rappeler ici ce matin, que pour mettre fin aux pratiques qui retardent son développement et créer les conditions de la prospérité en vue d'offrir de meilleures conditions de vie à ses enfants, notre pays a besoin de réformes d'envergure, telle que la réforme du système partisan.
En effet, le système partisan tel qu'institué, perçu et pratiqué depuis 1991, ne fournit pas toujours les moyens politiques de résilience aux défis institutionnels, économiques et socio-politiques.
Il peine surtout à mobiliser durablement en nombre suffisant dans des ensembles homogènes, les ressources politiques qualitatives nécessaires à la performance de l'Etat dans la réalisation de ses missions essentielles.
L'intérêt n'est-il pas élevé de réformer notre modèle pour l'adapter à nos besoins de bonne gouvernance, à travers l'instauration de règles contraignant à la constitution de grands ensembles politiques sains, animateurs exclusifs de la compétition politique ?
Mesdames et Messieurs,
Dans la vie d'une nation, de telles rencontres ne sont pas fréquentes, même si elles sont souhaitées.
C'est pourquoi, je félicite les délégués des différents partis politiques ici représentés pour leur désignation, et les invite à saisir la présente occasion pour explorer toutes les pistes possibles d'amélioration de l'arsenal juridique régissant notre dispositif électoral et pour formuler des recommandations pertinentes pour y parvenir.
A ce propos, je ne doute pas que le sens du devoir vis-à-vis de la République prévaudra lors des échanges et que sera préservé l'essentiel : l'impérieuse nécessité de réformer nos pratiques politiques et partisanes afin d'améliorer la gouvernance générale du pays.
Ainsi nous donnerons à notre peuple des raisons de continuer à croire en nous, acteurs politiques, car il aura compris que les réformes difficiles mais nécessaires ne nous épargnent pas non plus.
Mieux, nos concitoyens apprécieraient bien de voir que nous consentons, nous aussi, les sacrifices nécessaires au développement de tous comme nous le leur demandons.
En tout état de cause, je veux ici vous rassurer, Mesdames et Messieurs les Délégués, que mon Gouvernement appréciera avec diligence la pertinence et l'opportunité de vos recommandations en vue d'accomplir les actes qui relèveront de sa responsabilité.
Je ne doute pas qu'il en sera de même pour l'Assemblée nationale.
Je ne ménagerai aucun effort personnel à cet effet.
Mesdames et Messieurs
Je voudrais, pour finir, vous remercier d'avoir accepté de vous investir dans cette mission de haute portée nationale.
Pour garantir le bon déroulement de vos échanges dans le respect mutuel, j'ai chargé Monsieur Dorothée Cossi SOSSA dont l'expérience intellectuelle, politique et professionnelle est connue de tous, d'en assurer la conduite et la facilitation.
A ses côtés officieront Monsieur Victor Prudent TOPANOU, que j'ai désigné comme premier Rapporteur, et deux autres que vous désignerez en votre sein.
Comptant sur l'engagement de chacun et de tous au service de la République, notre bien commun, je déclare ouvert le Dialogue Politique dont j'aurai le bonheur de recevoir, ici même samedi prochain, les conclusions.
Vive la classe politique !
Vive le Bénin !
Je vous remercie.
La direction départementale Atlantique de la police républicaine a déjoué mardi 08 octobre 2019, un plan de cambriolage d'une bande de braqueurs à Bohicon. Grâce au dispositif mis en place par le directeur départemental de la police à Agbotagon (Allada), 07 présumés braqueurs ont été arrêtés.
A bord de deux véhicules, ces hors-la-loi auraient planifié un cambriolage pour la nuit du mardi 08 au mercredi 09 octobre 2019, à Bohicon.
La police a réussi intercepter les véhicules.
05 cartes nationales d'identité, 03 armes de fabrication artisanale, 06 cartouches de différents calibres, des talismans, une machette, des couteaux et 08 téléphones portables ont été retrouvés à bord des véhicules.
Les investigations se poursuivent pour mettre hors d'état de nuire le reste de la bande.
A.A.A
En prélude au dialogue politique qui démarre ce jeudi, le Parti du Renouveau démocratique (PRD) entend contribuer à l'avancée des débats. A cet effet, le parti a élaboré un mémorandum avec des observations.
Le parti de Me Adrien Houngbédji déplore d'une part que « les anciens chefs d'Etat et certains acteurs de la société civile en particulier le Clergé, n'aient pas été conviés ». D'autre part, c'est « le défaut d'invitation des partis lésés par les dispositions des nouvelles lois ». Car estime-t-il, « Leur participation aurait permis de débattre des causes de leur exclusion, ainsi que des dispositions légales querellées ». Aussi regrette-t-il « que dans ces conditions le dialogue politique se limite quasiment aux partis politiques de la mouvance présidentielle et n'est donc pas inclusif ».
Outre ces imperfections évoquées, le bureau exécutif national du PRD « félicite le chef de l'Etat de la tenue effective du dialogue politique qu'il avait annoncé et l'exhorte à l'élargir. Le PRD, parti de paix et de dialogue, participe néanmoins pour faire connaître son opinion politique sur les questions à l'ordre du jour ».
Ne voulant pas participer aux assises comme simple observateur, le PRD a fait des propositions.
En ce qui concerne la loi 2018-23 portant charte des partis politiques, il pense que « Les articles 17 à 20 doivent être corrigés dans le sens de l'affirmation de la liberté de création de tout parti politique. Le rôle du ministère de l'intérieur doit celui de procéder à l'enregistrement des partis politiques qui déposent un dossier. Le contrôle de la régularité de la constitution du parti doit relever de l'appréciation de la Cour constitutionnelle ». « L'Etat doit jouer un rôle incitatif et attractif au regroupement des partis politiques à travers le financement public de leurs activités. Ce financement doit être assorti : du contrôle de l'utilisation des ressources par un comptable public, de l'exigence d'une meilleure gouvernance interne, les dispositions légales pour décourager la transhumance politique », indique-t-il.
Sur la Loi 2018-31 portant code électoral, les Tchoco-tchoco estiment que « L'article 46 devra permettre aux partis de procéder à des ajouts, modifications et corrections de noms et de pièces, lorsque c'est nécessaire. En aucun cas, aucun parti ne peut être exclu de la participation aux élections lorsque les insuffisances relevées sont imputables aux candidats. Dans ce cas, seuls les candidats devront être sanctionnés. Cet amendement est particulièrement utile pour le cas de doublons, résultant des fausses déclarations sur l'honneur faites par les candidats ».
Couplagte des élections présidentielle et législatives en 2021
Le PRD suggère aussi que « L'alinéa 4 de l'article 242 soit supprimé car l'élection législative étant un scrutin par circonscription électorale, l'attribution de sièges doit se faire sur la seule base des résultats enregistrés dans ladite circonscription ».
En d'autres termes, « le PRD recommande en outre, l'adoption d'une disposition légale qui permette d'attribuer aux femmes, au moins un siège par circonscription électorale, puis le nombre de sièges à attribuer par circonscription électorale devra être revu en fonction des nouvelles données démographiques ».
Comme mesures d'apaisement, le bureau exécutif national du PRD, « demande l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni Yayi pour lui permettre en particulier de participer à tout dialogue politique national ».
Le parti « demande l'indemnisation de toutes les victimes des violences post-électorales : les familles éplorées, les blessés et ceux qui ont subi des dégâts matériels » et enfin « recommande l'organisation en 2021 d'élections générales (présidentielles et législatives) ». Telles sont en substances les propositions faites par le parti qui donne plein accord pour participer aux assises.
G.A.
Contrairement à leur décision de départ, le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) lâche du lest. Après leur rencontre de ce mercredi 9 octobre, certains responsables ont décidé finalement de prendre part aux assises qui démarrent ce jeudi. Selon les informations, cette nouvelle décision fait suite à la pression des militants du parti qui ont estimé que le parti ne peut avoir son récépissé et faire la politique de la chaise vide. Paul Hounkpé et ses fidèles ont donc le dos au mur. Ils ont alors décidé de leur participation aux assises.
Cette rencontre politique fait suite à la volonté du chef de l'Etat d'appeler les partis ayant une existence légale autour d'une table pour apporter d'amendement à la charte des partis et au code électoral de manière consensuelle.
Les travaux de ce dialogue politique démarre ce jeudi 10 octobre 2019 et dureront trois jours.
G.A.
Dans le cadre du dialogue politique initié par le Chef de l'Etat pour se tenir à Cotonou du 10 au 12 Octobre, la Direction Exécutive du Parti du Renouveau Démocratique ( PRD) a rendu public son mémorandum.
Voici ce que recommandent les Tchoco-Tchoco
MEMORANDUM DU PRD
AU DIALOGUE POLITIQUE CONVOQUE PAR LE CHEF DE L'ETAT
(Cotonou, les 10, 11 et 12 Octobre 2019)
I-ORGANISATION DU DIALOGUE POLITIQUE
1- Le PRD déplore que les anciens Chefs d'Etat et certains acteurs de la société civile en particulier le Clergé, n'aient pas été conviés.
2- Le PRD déplore le défaut d'invitation des partis politiques lésés par les dispositions des nouvelles lois. Leur participation aurait permis de débattre des causes de leur exclusion, ainsi que des dispositions légales querellées.
3- Le PRD regrette que dans ces conditions le dialogue politique se limite quasiment aux partis politiques de la mouvance présidentielle et n'est donc pas inclusif.
4- Nonobstant ces observations, le PRD félicite le Chef de l'Etat de la tenue effective du Dialogue politique qu'il avait annoncé et l'exhorte à l'élargir. Le PRD, parti de paix et de dialogue, participera néanmoins pour faire connaître son opinion politique sur les questions à l'ordre du jour.
II-LOI 2018-23 PORTANT CHARTE DES PARTIS POLITIQUES
5- Les articles 17 à 20 de la loi devront être corrigés dans le sens de l'affirmation de la liberté de création de tout parti politique. Le rôle du Ministère de l'Intérieur doit être celui de procéder à l'enregistrement des partis politiques qui déposent un dossier. Le contrôle de la régularité de la constitution du parti doit relever de l'appréciation de la Cour Constitutionnelle.
6- L'Etat doit jouer un rôle incitatif et attractif au regroupement des partis politiques à travers le financement public de leurs activités. Ce financement doit être assorti : (i) du contrôle de l'utilisation des ressources par un comptable public ; (ii) de l'exigence d'une meilleure gouvernance interne ; (iii) de dispositions légales pour décourager la transhumance politique.
III-LOI 2018-31 PORTANT CODE ELECTORAL
7- L'article 46 devra permettre aux partis de procéder à des ajouts, modifications et corrections de noms et de pièces, lorsque c'est nécessaire. En aucun cas, aucun parti ne peut être exclu de la participation aux élections lorsque les insuffisances relevées sont imputables aux candidats. Dans ce cas, seuls les candidats devront être sanctionnés. Cet amendement est particulièrement utile pour les cas de doublons, résultant des fausses déclarations sur l'honneur faites par des candidats.
8- L'alinéa 4 de l'article 242 doit être supprimé car l'élection législative étant un scrutin par circonscription électorale, l'attribution des sièges doit se faire sur la seule base des résultats enregistrés dans ladite circonscription.
9- Le PRD recommande en outre, l'adoption d'une disposition légale qui permette d'attribuer aux femmes, au moins un siège par circonscription électorale.
10- Le nombre de sièges à attribuer par circonscription électorale devra être revu en fonction des nouvelles données démographiques.
IV-LES MESURES D'APAISEMENT
11- Le PRD demande l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni YAYI pour lui permettre en particulier, de participer à tout dialogue politique national.
12- Le PRD demande l'indemnisation de toutes les victimes des violences post-électorales : les familles éplorées, les blessés et ceux qui ont subi des dégâts matériels.
13- Le PRD recommande l'organisation en 2021 d'élections générales (présidentielles et législatives).
Fait à Porto-Novo, le 09 octobre 2019
Pour la DEN du PRD
Le SG
Après l'obtention de leur baccalauréat, 21 jeunes bacheliers, n'ont pu s'inscrire dans les écoles. Admis avec la mention Très bien, ils n'ont pu obtenir leur inscription dans la filière de leur premier choix à l'Ecole nationale d'Economie appliquée et de Management (ENEAM). Cette situation qui perturbe leur vision et leurs ambitions a été abordée en conseil des ministres. « De fait, ils devaient être inscrits ailleurs ». Ce qui n'est pas du goût du chef de l'Etat. « Considérant que cela est de nature à tuer leur vocation et à les décourager, le président Patrice Talon, soucieux de l'avenir de ces enfants comme de tous les autres, a demandé de les inscrire tous à l'ENEAM ». Un acte salutaire qui permet à ces nouveaux bacheliers de pouvoir éclore leurs compétences dans une école de référence.
Cette décision montre que le chef de l'Etat est à l'écoute des citoyens et se préoccupe de bien-être de tous.
G.A.
Le Gouvernement a décidé ce mercredi 09 octobre 2019, de la restructuration de la Sonacop. Une décision qui redonne espoir à la société déjà agonisante.
Un administrateur à la tête de la Sonacop. C'est ce qu'a décidé le gouvernement au terme du conseil des ministres.
« Le Conseil a décidé de nommer un administrateur provisoire à la tête de la société et de mettre en place un Comité de Coordination et de Suivi de sa restructuration », indique le relevé. Ledit Comité est chargé de superviser et de veiller à la bonne application de la feuille de route réaliste que soumettra l'administrateur provisoire.
La décision de restructuration a été prise compte tenu du fait que « depuis plusieurs années, la Sonacop est confrontée à de réelles difficultés d'exploitation qui hypothèquent son fonctionnement et perturbe le marché de fourniture de carburant aux consommateurs ». Cette situation difficile dans laquelle végète l'entreprise appelle à des actions importantes. « Une situation aussi compromise appelle, de la part de l'Etat, des mesures hardies au regard du caractère hautement stratégique du secteur des hydrocarbures et de l'obligation d'y assurer le service public », indique le conseil.
Cette décision du gouvernement vise à donner un nouveau souffle a la société qui a besoin de réformes en profondeur.
G.A..
Le conseil des ministres réuni ce mercredi 09 Octobre 2019 a autorisé l'organisation de sessions de renforcement des compétences numériques des personnels de l'Administration publique.
Le relevé du conseil des ministres indique qu' « il a été procédé à la signature d'un protocole d'accord avec un organisme réputé, dénommé International Computer Drivers Licence (ICDL) Africa ». Le gouvernement explique que « En vue de définir avec l'objectivité et la pertinence requises le contenu de la formation des agents concernés et d'aboutir à leur certification, une phase de diagnostic est indispensable pour faire l'état des lieux ». Ainsi, « Dans cette perspective, le Gouvernement a sollicité le groupe WIN AFRICA qui prendra en charge l'évaluation des capacités et la formation d'un effectif de 1775 agents ».
G.A.
En Conseil des ministresce mercredi 09 octobre 2019, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a nommé deux de ses anciens collaborateurs. Il s'agit de Marie-Odile Attanasso, précédemment ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et Serge Ahissou, ancien ministre du commerce et de l'industrie. Tous deux ont été nommés membres du Conseil national de régulation de l'électricité.
Laurence Quenum, Safiatou Bassabi Issifou, et Claude Gbaguidi, sont les autres membres du Conseil national de régulation de l'électricité nommés au cours de la réunion des membres du gouvernement.
F. A. A.
#wasexo #gouvbenin
Retrouvez en lecture et en téléchargement libre, le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 09 octobre 2019, sur le site web du Secrétariat Géneral du Gouvernement du Bénin =》 https://t.co/oO5wmq7Ngf
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) October 9, 2019
Le Conseil des Ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce mercredi 09 octobre 2019 sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement. Au terme des travaux, plusieurs décisions ont été prises. On note des nominations à la Présidence, au ministère des affaires sociales, au ministère du tourisme et au ministère de l'agriculture ( Cliquer pour lire )
Le dialogue politique annoncé par le chef de l'Etat Patrice Talon va s'ouvrir ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. A quelques heures de cette grande rencontre d'échanges entre les différentes formations politiques, les partis de l'opposition au terme d'une séance de travail au domicile de l'ex président Soglo ce mardi 09 octobre, s'accorderaient à briller par leur absence.
Au lieu de se rendre au palais des congrès de Cotonou pour pendre part au dialogue politique, le parti FCBE (Forces cauris pour un Bénin émergent), représenté par Allassane Tigri et Nourénou Atchadé, Restaurer l'espoir de Candide Azannaï et Guy D. Mitokpè, l'ex député Basile Ahossi ont décidé de tenir une assise au siège dit de la Résistance à Cotonou.
Pour ces acteurs politiques, le dialogue initié par le chef de l'Etat Patrice Talon n'est pas consensuel et ne prend pas en compte les préoccupations des partis de l'opposition.
Au terme de ladite séance, aucun communiqué officiel n'a été rendu public.
Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, au cours d'une conférence de presse lundi dernier, a coupé court à la rumeur selon laquelle les FCBE exigeraient des préalables avant de participer au dialogue.
Le courrier du secrétaire exécutif national du parti Paul Hounkpè, qui a fait le tour des réseaux sociaux, le gouvernement l'a eu via le même canal, avait informé le porte-parole du gouvernement.
A en croire Me Orounla, aucune correspondance des FCBE n'est parvenue au gouvernement. Mieux, aucune formation politique invitée à ces assises n'a envoyé de courrier annonçant son absence, a-t-il précisé.
Les manigances des leaders de l'opposition montrent qu'ils ne sont pas de bonne foi pour discuter avec le pouvoir en vue de trouver une issue favorable à la crise sociopolitique.
Les opposants jouent simplement à un jeu flou.
F. A. A.
Dans le cadre du Projet d'appui à la gestion des investissements publics et à la gouvernance (PAGIPG), le gouvernement a initié une formation à l'intention des professionnels des marchés publics.
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané à l'occasion de la cérémonie de remise d'attestation aux spécialistes des marchés publics, a évoqué le phénomène de la corruption, bien présent dans le secteur de la passation des marchés publics. « La corruption, c'est avant tout, les marchés publics. Et d'autres diront plus que les marchés publics et la politique, vous avez la corruption », a-t-il déclaré indiquant qu'on ne peut engager une réforme de lutte contre la corruption sans penser à la gestion des marchés publics.
Le président de l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Eric Awignan, a souligné que le Bénin regorge de beaucoup de cadres compétents.
Pour lui, les irrégularités constatées dans les procédures de passation des marchés publics, ont leurs origines ailleurs. « Le problème de l'éthique est et reste ce qu'il est », a conclu le président de l'ARMP.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce mercredi 09 octobre 2019 sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement. Au terme des travaux, plusieurs décisions ont été prises. On note des nominations à la Présidence, au ministère des affaires sociales, au ministère des mines et au ministère de l'agriculture
Les nominations ci-après ont été prononcées :
Pour le compte de la Présidence de la République
• Directrice générale de l'Agence pour la Gestion de la Logistique des Officiels
Madame Ghislaine M.S. DOSSOU-GBETE épouse MENSAH
• Membres du Conseil national de Régulation de l'Autorité nationale de Régulation de l'Electricité
Mesdames et messieurs :
Marie Odile ATTANASSO ;
Laurence QUENUM ;
Safiatou BASSABI ISSIFOU ;
Claude GBAGUIDI ; et
Serge AHISSOU.
Dans les ministères , sur proposition des Ministres,
Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Directeur général de l'Agence territoriale de Développement agricole (ATDA) pôle 2 :
Monsieur Khalifa BORI BATA YERIMA
Ministère des Affaires sociales et de la Microfinance
Inspecteur général du ministère :
Monsieur Abdoulaye BABIO ALI
Ministère de l'Eau et des Mines
Directeur général des Hydrocarbures et autres combustibles fossiles :
Monsieur Achille Hodéhou ADJENIYA.
Infographie récapitulative des grandes décisions du #ConseilDesMinistres de ce mercredi 09 octobre 2019. #Prbenin #Wasexo pic.twitter.com/N4SbYycoZy
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) October 9, 2019
Dans le but d'améliorer la qualité des services aux contribuables, une nouvelle procédure simplifiée de délivrance de l'attestation fiscale TPS est mise en place depuis ce 1er octobre 2019. Selon la note circulaire signée du directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi, « la simplification de la procédure consiste en la suppression de la signature du Receveur des Impôts qui figure déjà sur la situation fiscale ».
Ainsi, « l'unique signataire de l'attestation fiscale est le Chef du service d'Assiette du Centre des Imports des Petites Entreprises (CIPE) ».
Nicolas Yenoussi invite tous les acteurs de la chaîne des dépenses publiques, les intervenants dans la procédure de passation des marchés publics et les personnes intéressées par la production de l'attestation fiscale d'une entreprise à tenir compte de la mesure de simplification.
Akpédjé AYOSSO
Le forum scientifique de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), organisé dans le cadre des 25 ans d'existence de l'organisation, s'est achevé mardi 08 octobre 2019, à Ouagadougou. Le Représentant résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin, Komlan Agbo, s'est prononcé sur les actions du Bénin qui ont été saluées lors de ce forum.
Compte tenu des actions menées en matière de la libre circulation des personnes et des biens, le Bénin a été lors de ce forum scientifique cité comme modèle. Le gouvernement du Bénin a procédé à la suppression de plusieurs postes de contrôles grâce à l'implication des hautes autorités du pays. « L'acte communautaire exige qu'il n'y ait pas plus de trois contrôles sur le territoire. (...). Nous avons fait beaucoup de sensibilisation sur l'existence des directives en la matière, mais son application revenait au pays et c'est ce que le Bénin a fait. Actuellement, sur la route Malanville-Cotonou, vous ne trouverez aucun poste de contrôle », a affirmé le Représentant résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin.
A lire aussi : Forum scientifique de l'Uemoa à Ouaga : Les approches pour accroître le niveau du commerce intra-régional A lire aussi : Forum scientifique de l'Uemoa à Ouaga : Le dévelopement du commerce intra-régional au coeur des débats A lire aussi : Des échanges sur la circulation des personnes et le droit d'établissement A lire aussi : Pr Sall évoque les enjeux de l'intégration régionale en AfriqueLes autres pays de la communauté sont invités à prendre exemple sur le Bénin pour une effectivité de la libre circulation des biens et des personnes dans l'espace UEMOA.
Pendant le forum de Ouaga, des réflexions ont été menées sur la question. Ce forum qui a réuni plus de 200 participants a permis de formuler des recommandations pertinentes à l'attention des Hautes Autorités de l'Union, dans le but de faire de l'espace UEMOA, une sous-région où la libre circulation des personnes deviendrait une réalité.
Akpédjé AYOSSO
Le gouvernement vient de confier la gestion des débats du dialogue politique à deux éminentes personnalités. Il s'agit de Prof Dorothée Sossa, facilitateur des dialogues et Prof Victor Topanou, rapporteur.
Le dialogue politique souhaité par le chef de l'État vise à trouver une porte de sortie à la situation engendrée par le vote de la loi électorale et de la charte portant code des partis politiques au Bénin.
Ces deux lois à polémiques votées par la septième législature ont engendré les élections législatives sans aucun parti de l'opposition.
Ce qui a conduit à des violences post-électorales les 1er et 2 mai 2019.
Afin d'apaiser la situation, le président Patrice Talon, à travers un discours à annoncer l'organisation d'un dialogue politique. Ainsi, neuf partis légalement reconnus sont conviés à ces assises au palais des congrès de Cotonou les 10, 11 et 12 octobre.
Aux dernières nouvelles, les partis Forces cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) et la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) ont décliné l'offre, en posant des préalables.
Les autres partis ont donné leur accord de principe pour prendre part à la rencontre.
A partir de ce jeudi, la direction des débats et des échanges sera gérée par deux anciens ministres de la justice Dorothée Sossa et Victor Topanou.
G.A.
Bientôt la restauration de la mangrove au Bénin. C'est ce qu'on peut dire de la mobilisation d'un financement de l'Union Européenne dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Afin d'aider les pays à la préservation des mangroves, l'Union Européenne (UE) finance un programme de réalisation d'un vaste projet. Il s'agit de la restauration et la préservation des mangroves dans la zone subsaharienne.
Au total sept pays de l'Afrique subsaharienne sont concernés notamment le Bénin, la Gambie, le Ghana, la Guinée Conakry, le Libéria, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo.
Pour une durée de quatre ans, et un coût global de 6 milliards de francs CFA, ce programme est issu de la vision et des projets de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et de Wetlands international, une ONG œuvrant pour la restauration des zones humides.
A travers ce financement, l'Union Européenne opte pour la restauration des richesses naturelles notamment la mangrove dont l'utilité s'avère indispensable dans la productivité des ressources halieutiques des eaux courantes.
G.A.
Le monde des journalistes reporters sportifs est en deuil. Le doyen Alex Chodaton, retraité de l'ORTB, est décédé ce mercredi 09 octobre 2019 des suites d'une maladie.
‹‹ Je suis retraité, maltraité, endetté, hypothéqué mais pas malheureux ››, déclarait Alex Chodaton, le 08 février 2018 dans un documentaire intitulé "Le dernier coup de sifflet".
Paix à son âme !