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24 Heures au Bénin

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Dorothée Sossa fait le point de la première journée des échanges

Fri, 10/11/2019 - 18:57

Démarré ce jeudi 10 octobre 2019, le dialogue politique initié par le chef de l'Etat a connu présence de huit partis sur les neuf invités. Au cours de cette rencontre entre politiques, quelques sujets seront mis au tapis afin de trouver une solution à la crise politique engendrée par le vote des lois portant charte des partis politiques en République du Bénin et celle relatif au code électoral.
Après la première journée, le modérateur des débats du dialogue politique, Dorothée Sossa a fait le point de la première journée d'échanges. Selon lui, plusieurs propositions ont été faites. D'abord la relecture de la charte des partis politiques et du code électoral. « Je crois que nous avons épuisé le point le plus important, le toilettage des lois qui ont créé quelques difficultés dans leur application en début d'année. Il s'agit de la charte des partis politiques et du code électoral », a fait observer l'ex-ministre de la justice.

A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Les propositions de l'UDBN A lire aussi : Dialogue politique : Le point des travaux de la première journée A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Les FCBE désormais contre la politique de la chaise vide (P. Hounkpè)

Les représentants des huit partis ont soulevé des points incriminés dans les textes de lois. « Ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu des sous-points. Quand on prend la loi, on a abordé problème par problème. D'abord, on a demandé aux partis d'identifier les problèmes concernant chacun de ces deux textes et ces problèmes ainsi identifiés constituaient les sous-points que nous avons identifiés ».
Ainsi chacun des partis politiques a exposé ce qu'il a comme souci avec les textes. « Sur certains points, où nous ne pouvons pas trancher, nous allons rendre compte au Président de la République, qui nous a réuni », a informé Dorothée Sossa.

G.A.

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Un militaire et un prête de Fâ arrêtés

Fri, 10/11/2019 - 18:57

Un agent des forces de défense et un prête de Fâ ont été arrêtés à Tori, mercredi 09 octobre 2019, par les éléments du Commissariat de Houègbo. Les individus interpellés sont des présumés complices de braqueurs opérant dans le département de l'Atlantique.
Le mardi 08 octobre 2019, le dispositif mis en place par le directeur départemental de l'Atlantique à Agbotagon (Allada) a permis de déjouer le plan de cambriolage d'une bande de braqueurs. 07 individus ont été arrêtés et « mis sous les verrous pour des faits similaires ».
La perquisition au domicile du militaire et du prête de Fâ a permis de retrouver entre autres 04 motos de différentes marques, 03 armes dont 02 de fabrication artisanale et une factice, des effets militaires (musette, tenue treillis, gourde), 01 marteau et des talismans.

A lire aussi : Lutte contre les produits de contrebande : 689 kg de faux de médicaments saisis A lire aussi : Glo-Djigbé : Un présumé braqueur arrêté A lire aussi : Savè : Un braqueur présumé arrêté avec ses complices

A.A.A

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689 kg de faux médicaments saisis

Fri, 10/11/2019 - 18:57

La police a mis la main sur 689 kg de faux médicaments. Le minibus transportant ces produits pharmaceutiques de contrebande dissimulés dans des cartons a été intercepté le jeudi 03 octobre 2019 par le Commissariat d'arrondissement de Goumori (arrondissement de Gbagbanga), dans la commune de Banikoara. Les suspects ont été mis sous mandat de dépôt.

A lire aussi : Bohicon : Trois élèves tués par la foudre A lire aussi : Lutte contre l'insécurité à Tori : Un militaire et un prête de Fâ arrêtés A lire aussi : Glo-Djigbé : Un présumé braqueur arrêté A lire aussi : Savè : Un braqueur présumé arrêté avec ses complices

A.A.A

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Le Gouvernement réduit de 39 à 24 portefeuilles

Fri, 10/11/2019 - 18:55

Le Roi Mohammed VI a procédé ce mercredi 9 octobre, à la nomination des membres d'un nouveau gouvernement. Un acte qui intervient quelques mois après son discours prononcé à l'occasion du 20 e anniversaire de Son accession au Trône, où il avait annoncé un remaniement tout en impliquant de nouvelles compétences. Le nouveau gouvernement marocain est composé de 23 ministres et ministres délégués en plus du Secrétaire général du gouvernement. 06 nouveaux ministres ont rejoint l'équipe gouvernementale, et 19 autres dont 8 secrétaires d'État ont été remercié. C'est le gouvernement le plus resserré de l'histoire du Maroc qui autrefois comptait 39 portefeuilles.

A.A.A

Composition du nouveau gouvernement marocain : - SAADEDDINE EL OTMANI : Chef du gouvernement
MUSTAPHA RAMID : Ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme et des relations avec le Parlement
ABDELOUAFI LAFTIT : Ministre de l'Intérieur
NASSER BOURITA : Ministre des Affaires étrangères et de la coopération africaine et des Marocains résidants à l'étranger
MOHAMED BEN ABDELKADER : Ministre de la Justice
– AHMED TOUFIQ : Ministre des Habous et des affaires islamiques
– MOHAMED EL HAJJOUI : Secrétaire général du gouvernement
– MOHAMED BENCHAABOUN : Ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration
– AZIZ AKHANNOUCH : Ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
– SAAID AMZAZI : Ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
– KHALID AIT TALEB : Ministre de la Santé
– MOULAY HAFID ELALAMY : Ministre de l'Industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique
– ABDELKADER AMARA : Ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau
NEZHA BOUCHAREB : Ministre de l'Aménagement du territoire, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville.
MP
NADIA FETTAH ALAOUI : Ministre du Tourisme, de l'artisanat, du transport aérien et de l'économie sociale.
– AZIZ REBBAH : Ministre de l'Energie, des mines et de l'environnement.
MOHAMED AMAKRAZ : Ministre de l'Emploi et de l'insertion professionnelle.
HASSAN ABYABA : Ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement.
JAMILA EL MOUSSALI : Ministre de Solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille.
PJD
ABDELLATIF LOUDIYI : Ministre délégué chargé de l'Administration de la défense nationale.
– NOUREDDINE BOUTAYEB : Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur.
– MOHCINE JAZOULI : Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères.
NOUZHA EL OUAFI : Ministre déléguée chargée des Marocains résidents à l'étranger.
– DRISS OUAOUICHA : Ministre délégué chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
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Un présumé braqueur arrêté

Fri, 10/11/2019 - 18:28

Un individu recherché pour complicité présumée dans des braquages de moto a été arrêté, mardi 1er octobre 2019, par les éléments du commissariat de Glo-Djigbé. Son mode opératoire consiste à porter des coups violents à ses victimes avec un marteau avant d'entrer en possession des motos.
Plusieurs objets ont été retrouvés au domicile de ce braqueur. Il s'agit entre autres : des habits tâchés de sang, un pistolet de fabrication artisanale, une importante quantité de pièces de rechanges, 08 motocyclettes et des téléphones portables.

A lire aussi : Lutte contre l'insécurité à Tori : Un militaire et un prête de Fâ arrêtés A lire aussi : Savè : Un braqueur présumé arrêté avec ses complices

A.A.A

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Un braqueur présumé arrêté avec ses complices

Fri, 10/11/2019 - 18:22

Condamné et libéré de prison le mardi 07 septembre 2019, un braqueur est à nouveau dans les mains de la Police Républicaine. Le jeudi 03 octobre 2019, le repris de justice a été arrêté à Savé en flagrant délit de vol de motocyclettes ainsi que 03 autres individus présumés complices.
La bande de braqueurs est spécialisée dans les vols de motos et de cambriolages de boutiques. Les investigations se poursuivent pour arrêter le reste de la bande.

A lire aussi : Glo-Djigbé : Un présumé braqueur arrêté

A.A.A

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Une délégation du gouvernement attendue à Athiémé

Fri, 10/11/2019 - 14:52

La crue du fleuve Mono continue de faire ses ravages. Avec l'ouverture du barrage de Nangbéto, l'eau a submergé certains villages. Selon l'Agence Bénin presse, une délégation gouvernementale composée de trois ministres du vont se rendre ce vendredi à Athiémé pour le constat. Les ministres de chargé des affaires sociales, de la santé et des finances sont attendus dans la commune d'Athiémé cet après-midi.
Cette visite de visite des membres du gouvernement à apprécier l'ampleur des dégâts afin de mieux assister les victimes des inondations.
La montée des eaux du fleuve Mono, due aux pluies diluviennes et à l'ouverture des eaux du barrage hydroélectrique de Nangbéto, a créé des inondations dans plusieurs villages d'Athiémé et dans d'autres localités riveraines.
L'alerte rouge a été déclenchée puisque les niveaux de l'eau qui ne cesse de monté à déjà dépassé 7 mètres.

G.A.

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Les propositions de l'UDBN

Thu, 10/10/2019 - 23:28

L'UDBN de l'Honorable Claudine Prudencio prend activement part au dialogue politique initié par le Chef de l'Etat. Dans ce cadre, voici en intégralité les propositions de cette formation politique au cours des discussions.

I/ TOILETTAGE DES TEXTES ​

A/ LA CHARTE DES PARTIS POLITIQUES

1. Délivrance du Certificat de conformité ou de toutes pièces constatant l'existence juridique des partis politiques (Articles 19, 20, 21 et 27 alinéa3 de la loi N°2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin).

Constat
La loi habilite le Ministre de l'Intérieur à constater l'existence juridique des partis politiques et à leur donner un document juridique à cet effet. Or, le Ministre de l'Intérieur (nous l'avions constaté) est membre de parti politique concurrent à celui dont il doit constater l'existence. Il ne peut pas être juge et partie. Son appréciation ne peut qu'être subjective et susciter des polémiques préjudiciables au processus électoral. Par ailleurs, l'article 27 alinéa 3 de la charte des partis lui donne le pouvoir de prendre des décisions de retrait de l'enregistrement et de la publier au journal officiel de la République du Bénin. A ce niveau également, le risque est davantage élevé.
Enfin, lors des dernières législatives, à l'occasion du processus d'enregistrement des partis politiques, le ministre de l'intérieur a fait une interprétation de l'autorité qualifiée pour délivrer les attestations de résidence qui ne tient pas compte des mutations intervenues dans le contexte de la décentralisation.

Solution
Mettre en place une agence indépendante chargée d'agréer les partis politiques et de veiller à l'accomplissement des formalités nécessaires. L'Agence délivre le certificat de conformité ou de non-conformité selon le cas. Le Ministère de l'intérieur se chargera de délivrer les récépissés (provisoire et définitif), actes purement matériels. En tout état de cause, le ministre de l'intérieur ne peut juger de la conformité ou non du parti politique à la loi. Cela suppose que le Ministère de l'Intérieur ne peut remettre en cause la décision de l'agence.
La conformité ou non du dossier d'enregistrement d'un parti politique ne s'appréciera qu'au regard des seules pièces énumérées par la loi portant charte des partis politiques en République du Bénin.
La décision de retrait prévue de l'agrément prévue à l'article 27 alinéa3 sera du ressort de l'agence
2. Financement des partis politiques
Constat
Les articles 37, 38 et 39 de la Charte des partis politiques ont prévu le principe de financement public des partis politiques. Il en résulte que les partis régulièrement constitués peuvent bénéficier du financement public. Les modalités et conditions de ce financement seront déterminées par une loi spécifique.
Des partis politiques régulièrement constitués n'ont pu aller aux élections en raison des irrégularités relevées soit par le ministère de l'Intérieur soit par la CENA, lesquelles irrégularités ont été contestées par les partis politiques dont s'agit, d'où la crise politique ayant débouché sur le présent dialogue.
Solution
Compléter la charte des partis politiques par des dispositions transitoires (loi modificative) permettant de faire bénéficier à tous les partis politiques enregistrés sans distinction aucune l'enveloppe réservée au financement au titre des années 2019-2020.

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B/ TOILETTAGE DU CODE ELECTORAL

1. Correction des dossiers par les candidats après étude par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

Constat
Aux termes des dispositions de l'article 46 alinéa 04, de la Loi N°2018-31 du 09 Octobre 2018 du Code Electoral en République du Bénin, « Aucun ajout de pièces, aucun ajout ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après dépôt, sauf en cas de décès lorsqu'il s'agit d'un scrutin de liste ».
Cette disposition a été la cause de l'éviction de bon nombre de partis politiques de la course à l'élection législative d'Avril 2019. Si elle est la solution a une pratique malsaine qui consistait à substituer après coup des noms de candidats retenus par le parti par d'autres amis ou coquins, elle pose aujourd'hui au regard de la pratique, d'autres problèmes en raison de l'intangibilité des listes.
Solution
Modifier cette disposition en donnant aux partis politiques la possibilité de compléter des pièces, de remplacer des candidats en cas de doublons ou de corriger une irrégularité constatée. Les modifications de la liste ne peuvent donc intervenir que dans ces cas.
En cas de doublons, les candidats dont les noms se retrouveraient sur deux listes différentes seront poursuivis et déclarés inéligibles pour toutes élections sur une période de dix (10).

2. Révision à la baisse du montant de la caution aux différentes élections (Articles 233, 272, 328 et 334 de la Loi N°2018-31 du 09 Octobre 2018 du Code Electoral en République du Bénin).

Constat
Le montant (249 millions pour chaque liste aux élections législatives et 250 millions pour les élections présidentielles) est très élevé par rapport à la pratique dans la sous-région. Pour mémoire, la caution exigée pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est de 20 millions, législatives 100 000 (art 55 code électoral). Au Burkina Faso, 10 millions pour les élections présidentielles, 50 000. Le caractère élevé de la caution dissuade toute volonté de candidature et porte entorse le caractère démocratique de l'élection.
Solution
Nécessité de modifier à la baisse la caution aux différentes élections.

3. Délivrance du Quitus fiscal

Constat
Il a été observé aux dernières élections législatives un grand retard dans la délivrance du quitus fiscal de sorte que certains candidats n'ont pu déposer leurs dossiers.
Solution
➢ Décentraliser les centres de délivrance du quitus fiscal (départements, communes),
➢ Permettre aux candidats de déposer leurs dossiers sous réserve de l'obtention du quitus fiscal.

➢ Si le candidat n'y parvient pas, en raison du dysfonctionnement de l'administration fiscale, il y a lieu de passer outre.

Pour ce faire, le dépôt de la demande du quitus fiscal doit faire l'objet d'un accusé de réception ou d'une décharge par les agents des services des impôts. Un texte doit définir à compter de la date du dépôt de la demande de quitus le délai dans lequel l'administration fiscale doit délivrer le quitus.

1.Lutte contre la transhumance politique
Constat

Une fois élus, les élus désertent les partis politiques par lesquels ils ont accédé aux fonctions pour d'autres regroupements politiques. Ce qui met à mal leur conviction politique créant ainsi la transhumance, un mal qui a décrédibilisé le système partisan au Bénin. Il faut donc moraliser (assainir) la vie politique au Bénin.
Solution
Prendre une disposition législative dans la charte des partis politique ou le code électoral selon laquelle l'élu qui s'adonne à la transhumance perd son mandat électoral.
2. Réduction du coût des élections
Constat

Les élections nous reviennent trop coûteuses et trop régulières.
Solution
Organiser les élections la même année, voire aller à leur couplage.
III RECHERCHE DE L'EQUITE DANS LA REPRESENTATION NATIONALE
L'équité peut être recherchée tant du point de vue du découpage territorial que dans la représentation des femmes dans les instances de décision
1) Présence des femmes dans les instances politiques
Constat

Malgré la volonté clairement exprimée par le politique de voir plus de femme dans les instances de décision, les femmes sont de plus en plus absentes des instances politiques de prise de décisions.
Solution
Pour permettre leur participation efficiente au développement du pays, il faut prévoir une discrimination positive en affectant aux femmes un quota obligatoire de 40% de candidatures féminines sur toutes les listes aux élections. S'efforcer dans la mesure du possible de positionner les femmes en tête de liste. Les partis politiques qui disposeront du plus grand nombre de femmes élues bénéficieront d'une attention particulière relativement au financement public.

2) Redécoupage territorial et la répartition des sièges à l'assemblée nationale
Constat

La répartition des sièges des députés à l'Assemblée Nationale par commune est inégale et disproportionnelle. Par exemple, Abomey-Calavi, la plus grande commune en termes de démographie ne dispose que de quatre sièges de députés alors qu'il est affecté à Cotonou, neuf sièges de députés.

Solution
Procéder à la redistribution soit en état de découpage soit après redécoupage territorial et ceci dans toutes les circonscriptions électorales où cette inégalité s'observe. Eriger par exemple l'Arrondissement de Godomey en Commune

IV VERITABLE STATUT DE L'OPPOSITION
Mettre en œuvre la loi sur le statut de l'opposition
V MESURES D'APAISEMENT
Implication des partis politiques dans la mise en place des structures décentralisées du COS LEPI
Constat
En raison des problèmes engendrés par les élections législatives de 2019, bon nombre de partis politiques n'ont pu participer aux élections législatives. De sorte que la constitution du COS LEPI et de ses structures décentralisées ont été élus par les seuls partis politiques présents à l'Assemblée Nationale.
Solution
Pour permettre une large participation de toutes les forces politiques, dans les élections à venir, il y a lieu de choisir les membres des partis régulièrement constitués dans les instances décentralisées du COS LEPI.
Mettre en place un cadre de concertation avec les forces de la nation

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Eléonore Yayi Ladekan s'enquiert des difficultés des universités

Thu, 10/10/2019 - 20:17

Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan est en tournée dans les universités du Bénin. Objectif, s'enquérir des conditions de travail du personnel et des apprenants.
Après l'Université nationale d'agriculture (UNA) et l'Université d'Abomey-Calavi, le ministre s'est rendu ce jeudi 10 octobre 2019 à l'Université nationale des sciences technologiques, ingénieries et mathématiques (UNSTIM) d'Abomey.
Au cours de la séance de travail avec le ministre de l'enseignement supérieur, le recteur de l'UNSTIM, Gérard Degan a égrené un chapelet de doléances qui se résume au manque criard de blocs pédagogiques et administratifs, l'insuffisance de personnel enseignant et administratif qualifié, le manque d'équipements et de fournitures de bureau, l'inexistence de connexion à haut débit, et la non installation du Conseil d'Administration de l'Université.
Face à toutes ces doléances, la ministre s'est voulue rassurante. Ces doléances sont une préoccupation pour le gouvernement au plus haut niveau, a-t-elle déclaré avant d'inviter tous les acteurs à la collaboration pour la satisfaction des doléances dans la limite des ressources financières disponibles.

F. A. A.

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Le point des travaux de la première journée

Thu, 10/10/2019 - 20:05

Le Chef de l'Etat, Patrice Talon a procédé ce jeudi 10 octobre 2019 à l'ouverture officielle du dialogue politique au Palais des Congrès de Cotonou. Sur les 9 partis invités, 8 partis ont répondu présents à ces assises. Il s'agit de : BR, FCBE, FCDB, PFR, PRD, MOELLE, UDBN et UP. Seul le parti DUD n'est pas représenté.

Après le discours officiel du Chef de l'Etat, s'en est suivi l'allocution du facilitateur M. Sossa Dorothée.
Au cours des assises, les partis de l'opposition ont exprimé leurs préoccupations. Elles sont entre autres : la libération des prisonniers dont les délits sont liés à la crise postélectorale, le règlement des cas des exilés volontaires ou forcés, l'arrestation des poursuites et arrestations en cours, la décrispation de l'atmosphère politique, le toilettage des lois et décisions liées à la CRIET, au Droit de grève, au Code du numérique, à l'arrêté portant interdiction de délivrance d'actes administratifs à certains citoyens et le financement des partis de l'opposition.

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Après les préoccupations diverses, cinq points ont été adoptés à l'ordre du jour à l'unanimité de la plénière. Il s'agit de : toilettage des lois liées aux élections, renforcement du système partisan, recherche de l'équité dans la représentation à l'Assemblée Nationale (représentation territoriale, représentation des femmes...), statut de l'opposition et mesures d'apaisement pour la paix et la cohésion nationale.
Les partis ont été appelés à « faire des propositions en sous-points par type de préoccupation inscrite à l'ordre du jour ».

A.A.A

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Les FCBE désormais contre la politique de la chaise vide (P. Hounkpè)

Thu, 10/10/2019 - 19:22

Le dialogue politique initié par le chef de l'Etat Patrice Talon s'est ouvert ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. En dépit des contestations, le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de l'ancien président Boni Yayi s'est fait représenté par le secrétaire Paul Hounkpè, Allassane Soumanou Djemba et Théophile Yarou.
Dans une interview accordée à la presse, Paul Hounkpè a souligné que les opposants aussi bien que les mouvanciers sont tous des Béninois. « Nous estimons que nous sommes tous des Béninois. Ceux qui sont au pouvoir et qui agissent et ont créé les problèmes de la crise que nous connaissons aujourd'hui sont des Béninois », a-t-il laissé entendre indiquant que les guerres finissent autour d'une table de négociation.

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Pour le Secrétaire exécutif national, la politique de la chaise vide ne permettra pas de sortir de la situation.
Selon Allassane Soumanou Djemba, les préalables exigés avant les discussions, constituent l'entrée en matière. […]. « Au lieu que nous ayons des préalables avant d'arriver, les préalables viennent maintenant en conclusion », a confié l'ancien ministre soulignant que les FCBE ne sont pas allées se balader.

F. A. A.

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Les attentes des citoyens au terme des discussions

Thu, 10/10/2019 - 19:05

Le président de la République du Bénin Patrice Talon a ouvert officiellement ce jeudi 10 octobre au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique en présence des délégués des partis de la mouvance et de l'opposition. Les assises vont s'achever le samedi 12 octobre 2019, avec des recommandations et conclusions. Les citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou espèrent une issue favorable au terme de cette rencontre.

09 partis sont officiellement invités à prendre part au dialogue politique initié par la Chef de l'Etat, Patrice Talon. Les formations politiques ont répondu à l'invitation du président de la République en dehors du parti DUD de Valentin Houdé.
Selon Emeric Latifou, étudiant en droit, Patrice Talon a honoré sa promesse en initiant ce dialogue politique. « Il l'a annoncé et il tient sa promesse. Cela montre combien de fois, le Père de la Nation aime son pays », a-t-il déclaré. Il souhaite que les discussions au cours de ce dialogue débouchent sur la réconciliation des fils et filles du Bénin.
« J'espère que ce dialogue organisé pour dénouer la crise post-électorale sera un succès. Je ne comprends rien de la politique, mais je crois que tous les acteurs concernés doivent laisser leurs intérêts personnels et penser à privilégier l'intérêt de la Nation », a confié Laurent Zannou, informaticien exerçant à Cotonou.
Johnson Fanou souhaite que le dialogue se passe dans la convivialité et dans la fraternité. « Au-delà de tout, nous sommes des frères et même si il y a mésentente, il faut se comprendre et trouver une porte de sortie ».
A en croire Chérif Hounoun, « c'est une joie pour les citoyens de savoir qu'un dialogue politique est ouvert pour discuter des préoccupations des uns et des autres ». « Personne ne peut oublier la crise post-électorale qu'a traversé le Bénin au lendemain des élections législatives. On ne peut pas en rester là et continuer à vivre comme cela, les invectives, les menaces sont du passé. C'est pourquoi, je salue l'appel au dialogue du Chef de l'Etat Patrice Talon ».

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D'après Michel Koba, les partis qui ne veulent pas participer à ce dialogue ont tort. « Je ne comprends pas pourquoi certains partis refusent de participer à cette rencontre. Peut-être que je me trompe, mais je crois qu'il s'agit de prendre un nouveau départ. Ceci étant, il faut oublier le passé et maintenant améliorer ce qui ne va pas », a-t-il déclaré tout en espérant que cette rencontre débouche sur une attente favorable.
« Nous ne voulons que la paix pour notre pays. A cause de la politique, certains citoyens sont décédés lors des manifestations post-électorales. On ne veut plus accepter cela dans notre cher pays. Qu'ils arrivent à trouver une solution à leurs différents problèmes », souhaite dame Médégan Jocelyne, commerçante à Cotonou.

‹‹Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes››

A l'ouverture du dialogue politique 05 points ont été adoptés à l'ordre du jour par la plénière à savoir : le toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques ; le renforcement du système partisan ; la recherche d'équité dans la représentation du peuple à l'Assemblée nationale ; le Statut de l'opposition et les mesures d'apaisement de la situation politique. « Je suis ravi que les lois qui ont conduit à l'exclusion de certains partis notamment de l'opposition soient au cœur des débats. Mon souhait est que ces lois soient modifiées pour le bonheur de tout un chacun », a indiqué Roman Faizoun transporteur à la retraite.
Gratien Amoussou, professeur dans une université privée de Cotonou pense que ce dialogue politique est « le moment pour les fils et filles du Bénin de se réconcilier ». « Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes. Vous savez que le Bénin est un pays de paix. Vous-même vous voyez à chaque fois qu'on tombe, on se relève toujours. Moi, je comprends le président Patrice Talon qui veut faire avancer ce pays. Il a entamé des réformes et il faut qu'on l'accompagne. S'il a organisé ce dialogue politique, je crois que c'est pour apaiser la tension et j'ai la certitude que ça sera ainsi », a-t-il déclaré.
« On ne peut jamais voir les choses de la même manière. Mais pour sauver tout un pays, il faut bien regarder dans la même direction. Nous ne voulons plus assister aux violences au Bénin. Il y a encore des élections qui viennent. Que cette rencontre soit vraiment un dialogue, il faut que les acteurs concernés se parlent et se comprennent. C'est pour l'avenir de tout un pays », a conclu l'enseignant.

Akpédjé AYOSSO

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Les forces de l'opposition font des propositions au Gouvernement

Thu, 10/10/2019 - 18:40

Dans une déclaration des forces dites de la Résistance constituées des partis de l'opposition, celle-ci n'entend pas baisser les bras. Pour ces formations politiques, trois ans et demi ont vu ‹‹ s'écrouler une Nation qui, il y a encore peu, tirait sa fierté et sa raison d'être, non pas des immenses ressources géologiques dont regorgent certains pays, mais de son histoire construite à la sueur et au sang de son vaillant peuple, une fierté reconnue et saluée de par le monde ».

L'ancien président Nicéphore Soglo et ses alliés se demandent « aujourd'hui, que reste-t-il de cette histoire, de cette richesse qu'aucun sous-sol ne peut produire ? ».
Pour les responsables des partis de la Résistance, « La question est bien venue en ce jour, jeudi 10 octobre 2019, où l'actualité nous interpelle et nous questionne ». « Qu'avons-nous fait des résolutions de la Conférence Nationale ? Quels souvenirs gardons-nous de la mémoire de ceux qui sont morts pour qu'arrive le 19 février 1990 ? Que nous réserve l'avenir ? », se demandent-ils. Tant d'interpellations dans le rang des opposants qui n'entendent pas se laisser faire. Il s'agit selon eux d'un gâchis qui doit faire retourner dans leurs tombes les Pères initiateurs et animateurs de la Conférence Nationale.
« La tradition de droiture, de justice et de fraternité de ce peuple pacifique l'a amené à confier ses destinées à un de ses fils prodige par infamie. Une erreur dont il (le peuple) paie aujourd'hui le prix, un prix insensé et totalement injuste », s'inquiètent-ils. Les forces de la Résistance font déclarent que « de nombreux concitoyens ont été jetés en prison et continuent de l'être et d'autres contraints à l'exil en raison de leur opinion politique, pendant que se pavanent sans scrupule et avec arrogance, ceux qui ont commis de graves crimes économiques ».
L'opposition dénonce aussi le ''parlement d'exclusion'' mis en place. Aussi s'interrogent-ils sur la nature du dialogue politique, pendant que nos compatriotes sont contraints à l'exil ?
« Plus de 503 enseignants du primaire et du secondaire ont été suspendus, sans aucune procédure en cette rentrée où les classes sont pléthoriques et sans enseignants, sous le prétexte d'avoir refusé d'être soumis à une prétendue évaluation diagnostique », dénoncent-ils.
La Résistance Nationale est selon eux, ‹‹ résolue à combattre quoi qu'il en coûte la déliquescence des valeurs qui fondent la République ». Ils pensent qu'avant d'envisager un dialogue, il urge « la reprise des élections législatives pour donner la parole au peuple et lui permettre de choisir ses représentants », « l'amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques », « la restitution des dépouilles mortelles de nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives afin de leur permettre de faire le deuil des disparus » et la « la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus ».

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Les forces de la Résistance rappellent que « Nul n'ignore le rôle éminemment positif joué par le Clergé dans la mise en route du processus démocratique dans notre pays, et tous les efforts qu'il déploie depuis que l'héritage de la Conférence Nationale est mis à mal. Comme si sa démarche dérangeait, on a fait l'option de l'ignorer, de l'infantiliser pour recourir à des personnages douteux de notoriété publique pour conduire le pseudo dialogue, aggravant la crise de confiance ».
« Le Bénin est notre commune Patrie, nous devons travailler ensemble à la construire, à produire la richesse et à la partager. C'est pourquoi, le Comité de la Résistance Nationale se bat et continuera de se battre contre l'intimidation, la dictature et la répression sauvage », souligne la déclaration des forces de l'opposition.
Par ailleurs, il est annoncé la création d'un Fonds National de Solidarité, destiné à venir en aide aux orphelins qui sont abandonnés à leur sort.

G.A.

Categories: Afrique

Ce que pensent les citoyens à Cotonou et à Abomey-Calavi

Thu, 10/10/2019 - 18:01

Sur invitation du chef de l'Etat Patrice Talon, les partis politiques ayant engagé les démarches pour se conformer à la loi sur la charte des partis politiques et le nouveau code électorale sont conviés à un dialogue politique dont les travaux ont été ouverts ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. Seul objectif, parvenir à un consensus et ouvrir le jeu électoral aux formations politiques exclues des dernières élections législatives, apaiser la tension sociale et éviter que les violences et tensions survenues lors desdites élections, ne reprennent lors des prochaines joutes électorales.
Quelques citoyens rencontrés dans les villes d'Abomey-Calavi et Cotonou se sont prononcés sur la démarche du président de la République.

Codjia Nestor, surveillant général dans un complexe scolaire à Abomey-Calavi, a salué la démarche du chef de l'Etat. Pour lui, le président de la République en initiant ce dialogue, prouve à la face du monde qu'il est conscient de la tension sociale dans le pays et qu'il faille aller à la table de discussion pour trouver un consensus. « C'est également une façon de régler les problèmes avant les prochaines élections », a expliqué le SG. Se référant aux violences qui avaient caractérisé les dernières élections législatives, il estime qu'il serait bien que tous les tous les problèmes soient réglés avant l'organisation d'autres élections. Codjia Nestor a émis le vœu que les acteurs politiques parviennent à un consensus et qu'aucun parti politique ne soit exclu des prochaines compétitions électorales.

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Selon Romaric Hounkpè, instituteur, il faut tirer leçon du passé pour mieux organiser les choses dans l'avenir. « Les dernières élections au Bénin nous ont laissés un goût amer », a-t-il regretté invitant les acteurs politiques à la concertation, au dialogue et au consensus. Pour l'instituteur, le Bénin est un pays de paix et il faudrait que les dirigeants d'aujourd'hui évitent de ternir cette belle image du pays. « Dans le cadre du présent dialogue, il faudrait que les politiciens parviennent à un consensus. Il ne faudrait pas que cela accouche d'une souris comme ce fut le cas au terme des échanges avec le chef de l'Etat à la veille des législatives », a-t-il souhaité.

''Il faut permettre à tous les partis de participer aux prochaines élections''

« On ne veut pas deux choses. Que les partis politiques participent désormais aux élections dans le pays », a affirmé Ghislain Kocou, étudiant à l'université d'Abomey-Calavi. Saluant l'initiative du chef de l'Etat, il a émis le vœu que ces assises aboutissent à des conclusions sûres, et que ce ne soit pas un marché de dupe. On a besoin que la paix revienne dans le pays, a-t-il conclu.
Pour son camarade Daniel Zodji, le Bénin a connu des élections difficiles lors des dernières législatives. « S'il est vrai que ces élections ont créé beaucoup de polémique, il est aussi vrai qu'elles ont été organisées sur la base de lois que les opposants n'ont pas cru devoir respecter », a souligné l'étudiant. Réfutant l'argument de l'exclusion, il soutient que même des députés de l'opposition ont participé au vote des lois supposées être à l'origine de leur exclusion.
Pour Christophe Agbala, peintre auto, il faudra qu'au terme du dialogue, des dispositions soient prises pour permettre à tous les partis politiques de participer aux prochaines élections. « Si cette question n'est pas réglée, c'est dire que rien n'est encore fait », a-t-il souligné indiquant que les mêmes violences auxquelles on a assistées lors des dernières législatives pourraient refaire surface.
Les députés de la 7ème législature avaient doté le Bénin de deux lois fondamentales dont l'application a eu comme conséquence directe, l'exclusion de certaines formations politiques aux élections législatives. Il s'agit de la Charte des partis politiques et du nouveau code électoral. Au regard des difficultés liées à l'application de ces lois, et la tension sociale que connaît le pays depuis ces élections, le président de la République a annoncé lors de ses sorties médiatiques, un dialogue politique dont l'objectif sera de trouver un consensus autour des sujets à polémique, et contribuer à apaiser le climat social.

F. A. A.

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Le PRD invite à l'abandon de toutes charges contre Yayi

Thu, 10/10/2019 - 16:30

Le Parti de Me Adrien Houngbédji se démarque tous les jours de la politique politicienne. Connu comme le parti de paix et d'unité, le bureau exécutif du PRD vient de faire une proposition salutaire qui appelle réellement à l'apaisement de la tension sociopolitique. Le président Adrien Houngbédji et son parti invitent le gouvernement à abandonner les poursuites judiciaires à l'encontre de Boni Yayi.
Dans un mémorandum rendu public en prélude au dialogue politique qui se déroule au palais des congrès, le Parti du renouveau démocratique estime que pour toutes mesures d'apaisement, il est important voire irréversible de « l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni Yayi pour lui permettre de participer à tout dialogue politique national ».

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Cette demande, qui a échappé aux Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dont le président d'honneur est Boni Yayi, dénote du sens de responsabilité du parti arc-en-ciel à reconnaître la vraie place que mérite l'ancien président de la République. Le PRD estime que malgré tout, le président Boni Yayi est une référence dans le paysage politique national.
Il faut attendre la fin des assises pour savoir si la doléance du PRD par rapport à l'ancien chef de l'Etat sera prise en compte.
G.A.

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La croissance en Afrique en déclin

Thu, 10/10/2019 - 16:18

La Banque Mondiale vient de publier son rapport sur la croissance en Afrique subsaharienne. Ce document montre une faible croissance de moins 3% en général bien que certains pays se démarquent tant bien que mal.

2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. C'est que révèle rapport Africa's pulse, publié par la Banque Mondiale sur la croissance en Afrique subsaharienne. Selon l'économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l'Afrique croit presque à moins de 1% ». Trois facteurs principaux sont identifiés comme cause. La persistance des incertitudes liées aux actions commerciales dans le monde, ce qui affecte les exportations africaines et l'investissement ; le ralentissement des réformes structurelles dans les pays concernés notamment en ce qui concerne la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques a expliqué l'économiste. Albert Zeufack indique que malgré cette situation, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s'agit de l'Egypte, du Rwanda, de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l'Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an.
Albert Zeufack, souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économie sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Angola qui s'en sortent avec moins de 1% ».

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Outre ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l'ensemble de la région », a indiqué le spécialiste de la Banque mondiale. Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d'Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l'efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l'Afrique. Albert Zeufack indique qu'il y a en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.

G.A.

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Les assurances de Dorothée Sossa

Thu, 10/10/2019 - 15:58

En dehors de l'appel du chef de l'Etat à l'endroit de toutes les parties prenantes, le modérateur et facilitateur général des assises, Dorothée Sossa, n'a pas manqué de rassurer chacun. Dialoguer pour la paix est donc un devoir, un devoir constitutionnel, une obligation suprême, leur a-t-il rappelé citant l'article 36 de la Loi fondamentale qui dispose que : « Chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune, et d'entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ». Et de souhaiter que les parties présentes adhèrent au projet de paix. « Je voudrais souhaiter que nous y mettions du cœur et de l'allant pour ne pas trahir notre destin commun », a déclaré Dorothée Sossa. Il exhorte ainsi chacun à la culture de la paix. Il pense bien que tous doivent privilégier l'intérêt supérieur de notre pays et sa construction harmonieuse. Ceci en ce moment de crise. Le modérateur croit en la capacité des Béninois à étonner le monde. « Les Béninoises et Béninois ont toujours su écrire des pages glorieuses de leur histoire. Face à des périls menaçants et imminents, ils ont pu, contrairement à d'autres nations, trouver des sursauts salutaires », a rappelé Prof Sossa.
« Nous les héritiers de ces braves aînés qui ont fait la fierté de notre pays sur le continent africain et au-delà, devrions pouvoir mériter cet héritage en resserrant nos rangs », a exhorté le facilitateur général du présidium du dialogue politique.

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G.A.

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Le PRD recommande le couplage des élections en 2021

Thu, 10/10/2019 - 14:32

En prélude au dialogue politique qui a démarré ce jeudi 10 octobre 2019, à Cotonou, le Parti du renouveau démocratique (PRD), à travers un mémorandum en date de mercredi 09 octobre 2019, a formulé plusieurs recommandations en vue de l'apaisement du climat social qui prévaut dans le pays depuis les dernières élections législatives. Au nombre des recommandations, le parti des Tchoco-Tchoco recommande l'organisation en 2021 d'élections générales (présidentielle et législatives). Une proposition qui rejoint celle de loi portant amendement de la constitution du 11 décembre 1990, introduite par certains députés de la 7ème législature et qui malheureusement n'avait pas abouti.

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Le parti a par ailleurs demandé l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre l'ancien président Boni Yayi afin de lui permettre de participer à tout dialogue politique national.
Enfin, le PRD demande l'indemnisation de toutes les victimes des violences post-électorales : les familles éplorées, les blessés et ceux qui ont subi des dégâts matériels.
Les travaux du dialogue politique se déroulent du 10 au 12 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. Sur les 09 formations politiques conviées aux assises, seul le parti Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) a pratiqué la politique de la chaise vide. Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), en dépit des contestations, y sont représentées.

F. A. A.

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Cinq points à l'ordre du jour des assises

Thu, 10/10/2019 - 14:19

Le dialogue politique a été officiellement ouvert par la président Patrice Talon, ce jeudi 10 octobre 2019, au palais des congrès de Cotonou, en présence des délégués des partis de la mouvance et de l'opposition. Cinq points ont été adoptés à l'ordre par la plénière. Par ailleurs, chacun des partis politiques invités a désigné son porte-parole.
Le présidium des travaux dirigé par Prof Dorothée Sossa est composé de cinq personnalités.
Les recommandations et conclusions des travaux de ce dialogue politique seront connues le samedi 12 octobre 2019. (Voir encadrés).

Ordre du jour des assisses
1- Toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques
2- Renforcement du système partisan
3- Recherche d'équité dans la représentation du peuple à l'Assemblée nationale
4- Statut de l'opposition
5- Mesures d'apaisement de la situation politique Les partis et leurs porte-paroles

Union Progressiste (UP) dont le porte-parole est Monsieur Abraham ZINZINDOHOUE
Bloc Républicain (BR) dont le porte-parole est Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA
Parti du Renouveau Démocratique (PRD) dont le porte-parole est Monsieur Charlemagne HONFO
Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN) dont le porte-parole est Monsieur Céphise BEO AGUIAR
Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB) dont le porte-parole est Monsieur Soumanou TOLEBA
Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) dont le porte-parole est Monsieur Cyrille DJIKUI
Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) dont le porte-parole est Monsieur Théophile YAROU
Parti la Flamme Renouvelée (PFR) dont le porte-parole est Monsieur Gilbert EDA
Le parti Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) est absent des travaux.|

Présidium des travaux :
Monsieur Dorothée SOSSA (Modérateur et facilitateur Général)
Monsieur Victor TOPANOU (Rapporteur principal)
Monsieur Luc SINZOGAN (Rapporteur représentant l'opposition)
Monsieur Orden ALLADATIN (Rapporteur représentant la mouvance) A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Le PRD recommande le couplage des élections en 2021 A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Patrice Talon salue la volonté manifeste de la 7ème législature A lire aussi : Ouverture du dialogue politique : Patrice Talon appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion A lire aussi : Dialogue politique : FCBE présent, DUD absent
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Patrice Talon salue la volonté manifeste de la 7ème législature

Thu, 10/10/2019 - 14:11

« Avec honneur et responsabilité, la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d'une nouvelle charte des partis politiques et d'un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d'assainissement », a indiqué le chef de l'Etat lors de son discours d'ouverture du dialogue politique. Néanmoins, il estime que c'est à la mise en œuvre de ces lois, que « nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion ». Il accuse les politiques d'être à l'origine de cette méfiance dans le coeur des populations. « Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l'esprit de nos concitoyens ». Pour le chef de l'Etat, « Si les évènements des mois d'avril, de mai et juin n'ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l'idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal ».

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Patrice Talon pense que « notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d'entre nous, à la mise en œuvre, ne s'y sont pas retrouvés ». C'est dans ce cadre que s'inscrit ce dialogue afin d'apporter des solutions idoines. Il apparaît donc « pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d'une meilleure et réaliste organisation de l'espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l'unité nationale et de la concorde, tout en préservant l'indispensable assainissement des pratiques politiques ».
G.A.

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