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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 13 hours 52 min ago

Un individu arrêté avec plusieurs documents frauduleux

Tue, 10/22/2019 - 14:00

Un nouveau faussaire dans les maille de la police républicaine. Spécialisé dans la confection frauduleuse des cachets d'autorités politico-administratives et judiciaires, le faussaire a été interpellé jeudi dernier à Godomey.
La perquisition menée à son domicile a permis de saisir des documents falsifiés dont 72 cachets de diverses administrations relevant du public comme du privé, un cachet dateur accompagné d'un lot d'attestations bancaires.
Il sera présenté au procureur de la République.

G.A.

Categories: Afrique

Patrice Talon reçoit une délégation de la société Marubeni

Tue, 10/22/2019 - 13:17

En marge de la cérémonie d'intronisation du nouvel Empereur Nahurito au Japon, le président de la République du Bénin a reçu en audience ce mardi 22 octobre 2019, une délégation de la société japonaise Marubeni, conduite par son manager général, M. Shigeru Yamaguchi.
Ils ont échangé sur l'un des projets phares du gouvernement relatif à la construction d'une usine de textile à Sèmè-Kpodji.
En août dernier, les deux parties avaient procédé à la signature d'un accord-cadre.
Les discussions se sont donc axées sur l'évolution dudit projet. Le groupe a soulevé comme principale préoccupation, la recherche d'un investisseur stratégique partie prenante du projet.

A.A.A

Categories: Afrique

22 suspects interpellés à Parakou

Tue, 10/22/2019 - 11:46

La Police républicaine a interpellé à Parakou une vingtaine de suspects dont une femme. L'opération ‘est déroulée samedi 19 octobre 2019. Elle a été menée par le commissariat du deuxième arrondissement de Parakou, appuyé par la patrouille du commissariat central. Les forces de sécurité ont investi la zone du grand marché, où les citoyens sont souvent dépossédés de leurs biens. Cette opération a permis d'interpeller 22 suspects dont une femme. Après des perquisitions, il a été découvert, 06 motocyclettes d'origine douteuses. Les investigations dans la ville pour démanteler d'autres réseaux de criminalité et de banditisme.

G.A.

Categories: Afrique

Le dossier du « régisseur disparu » renvoyé en instruction pour enquêtes

Tue, 10/22/2019 - 11:39

Après les auditions de plusieurs cadres et proches du sieur Carlos Adohouannon, régisseur de la Direction générale des impôts (DGI), la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est déclarée incompétente au terme de l'audience tenue lundi 21 octobre 2019. Le juge en charge du dossier a décidé de renvoyer l'affaire en instruction pour enquêtes.
Depuis le vendredi 20 septembre 2019, la disparition mystérieuse du régisseur de la Direction générale des impôts suscite beaucoup d'interrogations. Il aurait été remarqué après sa disparition une somme de plusieurs milliards FCFA.
La Brigade économique et financière (BEF) a donc ouvert une enquête. Le vendredi 11 octobre 2019, une dizaine de personne y compris le DG Nicolas Yenoussi et autres cadres de la DGI ont été écoutés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Des proches du régisseur porté disparu dont son épouse et ses chauffeurs ont été aussi écoutés par les enquêteurs.
Selon les enquêtes, il serait question d'une affaire de complicité. Une perquisition a permis de retrouver au domicile d'un proche du régisseur disparu 100 millions de FCFA et une transaction d'une somme de plus d'un milliard FCFA découverte sur son compte. Trois de ses chauffeurs privés auraient reconnu avoir transporté des colis mais ignoraient le contenu.
Mis sous convocation, le Directeur général des impôts ainsi que huit autres personnes se sont présentés lundi 21 octobre 2019 à la CRIET. Cette Cour s'est déclarée incompétente dans l'affaire du régisseur Carlos Adohouannon et de disparition de plusieurs milliards de FCFA dans le caveau de la DGI. L'affaire est donc renvoyée en instruction pour les enquêtes. Pour l'instant, certains présumés complices restent en prison

A.A.A

Categories: Afrique

Naruhito intronisé Empereur ce mardi

Tue, 10/22/2019 - 11:36

Le nouvel Empereur du Japon Naruhito a été officiellement intronisé ce mardi 22 octobre 2019 au cours d'une somptueuse cérémonie au palais impérial de Tokyo. En tenue traditionnelle au côté de l'impératrice Masako, il a annoncé officiellement son arrivée sur le trône du Chrysanthème devant quelque 2500 personnalités et dirigeants dont Patrice Talon, président de la République du Bénin.
« Ayant hérité précédemment du trône en vertu de la constitution et de la loi sur la Maison impériale (...), à l'adresse du pays et du monde, je proclame mon intronisation », a déclaré Naruhito.
Naruhito est devenu le 126e Empereur du Japon le 1er mai, au lendemain de l'abdication de son père Akihito.
Le chapitre I en son article premier de la Constitution du Japon définit l'Empereur comme le symbole de l'État et de l'unité du peuple japonais.
Pour les actions concernant les affaires d'État, il a besoin de l'autorisation du gouvernement japonais. L'Empereur a le pouvoir d'accréditer le Premier ministre et le chef de la Cour suprême et a également le pouvoir d'agir en chef de l'État avec l'approbation du gouvernement japonais.

A.A.A

Categories: Afrique

Osseni Bachirou l'ex capitaine des Ecureuils Junior n'est plus

Tue, 10/22/2019 - 11:31

Le monde du football béninois est en deuil. L'ancien capitaine des Écureuils junior, le coach Osseni Bachirou, n'est plus de ce monde. Il a rendu l'âme tôt ce mardi matin au Chud de Parakou.
Condoléances à la famille du défunt.

G.A.

Categories: Afrique

Pour une justice plus proche des justiciables : REPSFECO renforce la capacité des membres des tribunaux de conciliation du Couffo.

Tue, 10/22/2019 - 03:26

Pour une justice plus proche des justiciables : REPSFECO renforce la capacité des membres des tribunaux de conciliation du Couffo.

Voir en ligne : Pour une justice plus proche des justiciables : REPSFECO renforce la capacité des membres des tribunaux de conciliation du Couffo.
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Moov Money pour recharger les compteurs prépayés de la SBEE

Tue, 10/22/2019 - 00:30

Les abonnés du réseau de téléphonie mobile Moov-Bénin n'ont plus de souci à se faire pour recharger les compteurs prépayés de la Sbee (Société béninoise d'énergie électrique). Le service paiement électronique qui leur permet de recharger leurs compteurs prépayés d'où qu'ils se trouvent et à n'importe quel moment, a été lancé ce lundi 21 octobre 2019 par le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou les responsables de Moov-Bénin.

Le service de digitalisation est un levier de développement et de facilitation de la vie de tous les citoyens non seulement sur le continent, mais aussi au Bénin a fait savoir le directeur général de Moov-Bénin. Le paiement électronique de recharge, est un service ‘'concret''. Il y a quelques années, explique-t-il, aucun citoyen ne pouvait recharger son compteur à distance à travers ce type de paiement. « Grâce à ce service, finit les tracasseries, les pertes de temps dans les agences », a-t-il indiqué.
Pour parvenir à ce résultat, rappelle-t-il, les équipes de Moov Money et de la Sbee ont travaillé ensemble pendant des jours, des semaines pour rendre accessible ce service dont le lancement permettra de soulager les peines des abonnés dans le paiement de leurs compteurs prépayés quelque soit le lieu où ils se trouvent, le jour, et l'heure. « C'est une opération qui sera sans doute bénéfique pour les citoyens, la Sbee, les entreprises et le peuple béninois », a expliqué le directeur général de Moov-Bénin. A l'en croire, le réseau dont il a la charge est un acteur important de la digitalisation des services au Bénin. En tant que directeur général, il a réitéré son engagement vis-à-vis du gouvernement béninois et de l'administration béninoise, à accompagner l'ensemble des projets de digitalisation dans les services publics.
Précisons que

le service est accessible en composant le code : *155*5*1#

Le directeur général de la Sbee, Laurent Tossou, a souligné que c'est le premier résultat tangible et réel défi du projet ‘'Défi-sol'', et que c'est la première fois que la Sbee dématérialise le paiement pour ses clients après plusieurs tentatives infructueuses. « Le service de paiement électronique de recharge de crédit d'énergie pour les clients de la Sbee est réalisé dans le cadre de la seconde composante de ce projet fiancé par l'Agence française de développement avec une subvention de 50 millions d'euros, l'Union européenne avec un don de 10 millions d'euros et aussi par une contribution de la Sbee de 0,5 millions d'euro, soit un cout global de 39,7 milliards de francs CFA », a-t-il informé. Pour Laurent Tossou, c'est un projet novateur qui engage la Sbee dans un processus de transformation digitale. Ce nouveau service selon lui, permettra d'impacter positivement la vie quotidienne et le confort des clients à travers l'amélioration de la qualité et les services à eux fournis à savoir, la résolution des problèmes de longues files d'attente observés dans la plupart des points d'encaissement de la Sbee, à un défaut de connexion, et le règlement des difficultés des clients en termes de distance à parcourir, et de dépense.
Procédant au lancement officiel du service, le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou fait savoir que c'est le meilleur cadeau offert aux béninois la veille de la journée mondiale de l'énergie. Pour lui, ce nouveau service est la traduction de la « révolution technologique à travers la révolution numérique et digital au service de la révolution énergétique voulue par le président Patrice Talon qui a accordé la priorité au secteur de l'énergie, pour plus de 10% de l'ensemble du Pag, soit près de 800 milliards de francs CFA ». C'est une nouveauté dont les béninois depuis des années voire des décennies ont rêvé et qui, grâce au gouvernement du président Talon, devient une réalité, s'est réjoui le ministre de l'énergie rappelant que c'est un projet qui embrasse les piliers du Pag (Programme d'actions du gouvernement) à savoir la transformation structurelle de l'économie, et l'amélioration des conditions de vie des concitoyens.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Quelques images

Categories: Afrique

V. Poutine explique les enjeux de la nouvelle coopération Russie-Afrique

Tue, 10/22/2019 - 00:20

Dans une interview accordée à l'agence de presse russe TASS, ce 19 octobre 2019, sur le sommet Russie-Afrique prévu du 22 au 24 octobre 2019 à Sotchi, le Président Russe Vladimir Poutine a exposé sa vision sur les relations entre son pays et le continent africain.
De l'historique de ce sommet en passant par les autres partenaires du Continent, aucun sujet n'a été tabou pour le Président Russe

TASS : Le sommet de Sotchi est appelé à ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays d'Afrique. Les participants amèneront à Sotchi leurs idées concernant le développement de la coopération. Et la Russie, qu'est-ce qu'elle est prête à proposer aux États du continent ? Quel est l'atout principal de la Russie que vous présenterez aux chefs des délégations lors du sommet ? Quel est le volume des investissements russes dans l'économie des pays africains que vous espérez atteindre, disons, dans les cinq ans à venir ?

Vladimir Poutine : La Russie et les pays africains sont liés par des relations traditionnellement amicales, éprouvées par le temps. Notre pays a joué un rôle significatif dans la libération du continent en aidant la lutte des peuples d'Afrique contre le colonialisme, le racisme et l'apartheid.
Plus tard, nous avons aidé les Africains à protéger leur indépendance et leur souveraineté, à établir les États, à mettre en place les fondements des économies nationales, à créer des forces armées aptes au combat. Les spécialistes soviétiques et puis russes ont construit d'importants sites de l'infrastructure, des centrales hydroélectriques, des routes, des entreprises industrielles. Des milliers d'Africains ont reçu une formation professionnelle de qualité dans nos grandes écoles. De nombreux leaders actuels des pays africains s'en souviennent bien et apprécient notre soutien. Nous n'oublions pas ces pages de l'histoire non plus.
Aujourd'hui, le développement et le renforcement des relations mutuellement avantageuses avec les pays africains et leurs groupements d'intégration font partie des priorités de la politique extérieure russe. Très bientôt, nous serons témoins d'un événement historique, sans précédents : le 24 octobre Sotchi accueillera le sommet Russie – Afrique. C'est le premier sommet à part entière qui rassemblera les leaders des pays africains et les dirigeants des groupements régionaux majeurs. L'idée d'organiser un tel événement a surgi il y a longtemps, mais il a fallu du temps et de grands travaux préparatoires pour que le Sommet devient le point de départ pour des relations de partenariat équitables, basées sur l'égalité en droit et l'intérêt pratique mutuel.
Nous attendons que nos collègues africains, représentants du milieu d'affaires, amènent à Sotchi un portefeuille important de propositions visant à élargir les relations bilatérales. Et que les dirigeants des organisations régionales africaines nous fassent part de leurs considérations comment développer ensemble la coopération multilatérale. Nous allons examiner ces idées avec intérêt et réfléchir sur ce qui peut être réalisé dès maintenant et ce qui demandera une étude supplémentaire.
La Russie a aussi des projets concernant la croissance future des relations avec le continent africain. Nous visons à discuter ces idées avec nos partenaires, les systématiser et fixer de manière la plus concrète possible dans la déclaration finale. En plus, il est important de définir les mécanismes pour réaliser les accords qui seront atteints lors du sommet à Sotchi.
Je suis persuadé que le sommet sera une réussite car nous avons toutes les conditions préalables nécessaires. Aujourd'hui, les relations russo-africaines sont en plein essor. Un dialogue politique intense est en cours, y compris sur les questions de sécurité globale et régionale. Les liaisons interparlementaires s'élargissent. Le commerce mutuel augmente et se diversifie progressivement.
Ensemble avec la communauté mondiale, la Russie prête une assistance intégrée à l'Afrique, y compris pour réduire le fardeau de la dette des États de la région. Nous réalisons avec de nombreux pays les programmes "dette en échange du développement". Nous aidons à lutter contre la propagation de maladies transmissibles (y compris la fièvre hémorragique Ebola), à surmonter les séquelles des catastrophes naturelles, à régler les conflits existants et à prévenir de nouvelles crises. Nous assurons la formation des cadres nationaux africains dans les universités russes à titre gratuit et commercial. Nous établissons l'interaction dans le cadre des institutions de défense et des forces de l'ordre.
Mais l'ordre du jour de notre coopération est loin de s'y limiter. Nos partenaires africains voient et apprécient que la politique extérieure de la Russie, y compris en ce qui concerne le continent, est constructive. Que notre pays qui est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies se prononce pour la démocratisation de la vie internationale, soutient l'aspiration bien fondée des États africains de mener une politique indépendante et autonome et de définir leur avenir eux-mêmes, sans recommandations imposées. Avec ceci nous ne soumettons pas notre soutien et les projets de développement proposés à des conditions politiques ou autres, aux préférences économiques et commerciales soi-disant "exclusives" qui sont en réalité léonines, nous n'imposons pas notre position – au lieu de cela nous respectons le principe proposé par les Africains eux-mêmes "solutions africaines aux problèmes africains".
En ce qui concerne le volume éventuel des investissements en Afrique dans les cinq ans à venir, ils sont bien considérables – aujourd'hui nous sommes en train de préparer et de mettre en œuvre des projets d'investissements avec la participation russe mesurée en milliards de dollars. Les ressources dont disposent la Russie et les entreprises russes sont importants. À notre tour, nous attendons que nos partenaires créent des conditions stables et prévisibles et les mécanismes de protection des investissements qui sont indispensables pour le business, qu'ils assurent un climat d'investissements favorable.

TASS : Le monde moderne se distingue par une concurrence particulièrement élevée. La Russie est-elle prête à une compétition rude en Afrique, par exemple, avec la Chine ou les États-Unis ? Voyez-vous des risques de protectionnisme, de conflits commerciaux ou de concurrence malhonnête envers la Russie ? Quelles sont les méthodes de lutte ? Cette compétition ne nuira-t-elle pas aux partenaires africains ?

Vladimir Poutine : Oui, effectivement, ce ne sont pas seulement les pays de l'Europe occidentale, les États-Unis et la République populaire de Chine qui sont intéressés par le développement des relations avec les pays d'Afrique, mais aussi l'Inde, la Turquie, les États du Golfe, le Japon, la République de Corée, l'Israël, le Brésil. Et ce n'est pas par hasard. L'Afrique devient de plus en plus un continent d'opportunités. Elle dispose d'énormes ressources et d'une potentielle attractivité économique. Ses besoins d'infrastructure augmentent, la population s'accroît rapidement et les demandes de cette dernière augmentent aussi. Donc, le marché intérieur et la consommation s'élargissent. Et là où il y a des perspectives considérables pour les investissements, pour le profit, il y a aussi la concurrence qui, malheureusement, dépasse parfois les bornes de la décence.
Nous voyons de nombreux États occidentaux recourir à la pression, à l'intimidation et au chantage des gouvernements des pays souverains africains. Par de telles méthodes, ils essaient de restituer l'influence et les positions dominantes perdues dans les anciennes colonies et – déjà sous un "nouvel emballage" – de pomper des surprofits, d'exploiter le continent sans tenir compte ni des gens qui habitent ici, ni des risques environnementaux ou autres. Et, peut-être, afin que personne ne s'oppose à cette politique, ils entravent l'établissement des relations plus étroites entre la Russie et l'Afrique.
Bien sûr, nous tenons compte de ces réalités et nous en tirons des conclusions appropriées. Et nous sommes prêts, non à une "répartition" des richesses du continent, mais à une concurrence pour la coopération avec l'Afrique. L'essentiel est qu'elle soit civilisée et se développe dans un cadre légal. Nous avons bien quelque chose à offrir à nos amis africains. C'est de cela, entre autres, qu'il s'agira lors du futur Sommet.
Et, bien sûr, nous visons avec nos partenaires africains à défendre les intérêts économiques communs, à les protéger des sanctions unilatérales, y compris par la diminution de la part du dollar et le passage aux autres monnaies dans les règlements mutuels.
Je suis persuadé que les Africains ne sont pas intéressés par l'escalade de la confrontation des grands pouvoirs sur le continent. Au contraire, ils préféreraient que la rivalité se remplace par la coopération dans la lutte contre les défis tellement aigus pour l'Afrique comme le terrorisme, la criminalité, le trafic des stupéfiants, la migration incontrôlée, la pauvreté, les maladies transmissibles dangereuses. Je le répète, c'est à ce travail que la Russie est prête.
Notre agenda africain a un caractère positif, orienté vers l'avenir. Nous ne nous faisons pas des amis contre qui que ce soit et rejetons résolument les "jeux" géopolitiques quelconques autour de l'Afrique.

TASS : Le modèle soviétique de la coopération avec les pays d'Afrique prévoyait souvent l'octroi de crédits. Cette politique s'est-elle justifiée ? Est-ce que la Russie prévoit continuer la pratique d'octroi de crédits aux pays africains ? Quels sont les autres mécanismes de soutien aux pays africains que vous êtes prêt à discuter ?

Vladimir Poutine : Sans aucun doute, le modèle soviétique, avec ses avantages et ses inconvénients, s'est avéré suffisamment efficace à l'étape de l'établissement des États africains. Aujourd'hui nous continuons à prêter une aide financière aux États d'Afrique. Cependant, si avant ces décisions étaient prises surtout pour des raisons politiques, aujourd'hui c'est fait dans le cadre d'assistance humanitaire.
Quant à l'octroi des crédits, aujourd'hui ils portent un caractère de marché. Par exemple, la décision est prise sur l'octroi à l'Égypte d'un crédit de 25 milliards de dollars pour la construction de quatre exemplaires de la centrale nucléaire à El-Dabaa. Il s'agit justement d'un crédit de marché.
Je veux également noter qu'à l'époque post-soviétique, à la fin du XXe siècle, la Russie a annulé les dettes soviétiques des pays africains d'un montant de 20 milliards de dollars. C'était non seulement un acte de générosité, mais un geste pragmatique car beaucoup d'États africains étaient incapables de régler les intérêts pour ces crédits. C'est pourquoi nous avons estimé qu'il était optimal pour tous de prendre un nouveau départ pour la coopération.
Aujourd'hui, d'autres schémas s'appliquent à une partie de la dette restante. Par exemple, des accords intergouvernementaux sont réalisés selon le programme "dette en échange du développement" avec le Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie. Par analogie avec ces pays, nous prévoyons régler le reste de la dette de l'Éthiopie (163,6 millions de dollars) auprès de la Russie – le projet d'un accord en question est en train d'être coordonné.
Je voudrais aussi rappeler que la Russie apporte des contributions aux programmes internationaux de l'assistance à l'Afrique dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement, de l'Organisation mondiale de la santé, du Programme alimentaire mondial (PAM), de l'Organisation internationale de protection civile. Parfois, l'aide est prêtée en nature. Ainsi, depuis 2011, nous avons fourni aux représentations du PAM en Afrique 258 camions KAMAZ. Une autre partie de 75 camions vient d'être expédiée.
Avec ceci, le recours aux nouveaux mécanismes financiers ne signifie aucunement le renoncement aux crédits, au contraire, il élargit et enrichit la palette des instruments pour l'aide au développement. Il favorise l'établissement de la coopération mutuellement avantageuse entre la Russie et les pays d'Afrique.
Tous ces problèmes seront examinés au forum économique du 23-24 octobre. Nous sommes prêts à écouter les propositions de nos partenaires africains et à faire part de nos propres considérations.

TASS : La coopération militaire et technique a été précédemment une des sphères de coopération de Moscou avec les pays d'Afrique. Y a-t-il des projets visant à élargir l'interaction dans ce domaine ? Préparez-vous des projets ou contrats concrets pour les discuter avec les participants au sommet ?

Vladimir Poutine : Oui, effectivement, les traditions de notre coopération militaire et technique ont des racines profondes. Elle s'est formée aux toutes premières étapes de l'établissement des États africains et a joué son rôle dans la lutte des peuples du continent pour l'indépendance. Et nos partenaires africains l'apprécient hautement.
Aujourd'hui, des accords sur la coopération militaire et technique sont en vigueur avec plus de 30 pays africains auxquels nous expédions une large nomenclature d'armes et de matériel. Bien sûr, elle est expédiée en partie à titre gratuit. Mais c'est une pratique habituelle suivie par tous les pays majeurs du monde.
Il est encourageant de voir que le partenariat militaire et technique continue à évoluer énergiquement. Et souvent ses initiateurs sont les pays africains eux-mêmes qui sont conscients qu'il faut savoir protéger son indépendance et sa souveraineté. Y compris face aux groupes extrémistes et terroristes. De là, une motivation de plus pour l'interaction avec la Russie qui possède une expérience riche de la lutte contre le terrorisme, y compris en Syrie.
Nos partenaires africains participent activement aux forums et manœuvres militaires et techniques, organisés par la Russie où ils prennent connaissance des modèles prometteurs des armes et du matériel militaires russes, de l'expérience de leur emploi. De notre part, nous allons contribuer à la préparation des cadres militaires des États africains et participer à la formation des soldats de la paix africains.

TASS : La coopération sociale et humanitaire est nommée parmi les sujets du sommet. Pourquoi la Russie vient-elle en aide à l'Afrique si les questions sociales sont loin d'être résolues à l'intérieur de la Fédération de Russie elle-même ?

Vladimir Poutine : L'aide humanitaire à l'Afrique est prêtée par de nombreux États du monde. Et dans chacun d'entre eux – que ce soient les États-Unis, la France, la Chine ou d'autres pays – les problèmes du secteur social, c'est-à-dire de la santé, de l'éducation, de la culture, sont loin d'être résolus.
La Russie octroie aussi de l'aide humanitaire aux États africains, mais sans réduire le financement de ses propres programmes. En plus, les bonnes qualités de l'humanisme, de la charité, du soutien au moment difficile sont inhérentes à notre peuple.
Je vais vous citer un exemple récent. La Russie, comme beaucoup d'autres États, a prêté son aide aux pays africains frappés du cyclone tropical Idai en avril 2019. Des convois humanitaires russes ont été expédiés au Zimbabwe, Malawi et Mozambique – des tentes multiplace, des couvertures et des produits alimentaires d'un poids de 30 tonnes pour chaque pays.
Nous continuons à participer activement à l'assistance intégrée à l'Afrique. Ainsi, depuis octobre 2017, la partie russe participe à la mise en œuvre au Mozambique du projet du Programme alimentaire mondial des Nations Unies pour la création d'un système d'alimentation scolaire, d'un montant de 40 millions de dollars. Et à Madagascar, un projet est mis en œuvre pour l'introduction des technologies modernes et des équipements de désinfection, d'un montant allant jusqu'à 15 millions de dollars.
Nous aidons aussi nos amis africains dans le développement de la santé publique. Car les maladies transmissibles dangereuses ne connaissent pas de frontières. Ainsi, la Russie a été parmi les premiers à réagir à l'épidémie de la fièvre hémorragique Ebola en assignant 60 millions de dollars à la lutte contre la maladie. Aujourd'hui, le "Centre de recherche microbiologique et de traitement des maladies épidémiologiques" fonctionne en Guinée. La Russie a fait une contribution de 20 millions de dollars au programme de la Banque mondiale pour la réalisation de l'Initiative mondiale de la lutte contre le paludisme.
Et ces exemples sont nombreux. Je veux souligner : la participation de la Russie à la lutte contre la pauvreté, les maladies dangereuses, d'autres menaces de caractère global, la prévention des risques potentiels, comme on dit, "à distance" – correspond entièrement à nos intérêts nationaux.

TASS : Les questions de sécurité sont très aigües dans de nombreux pays d'Afrique. Cela empêche le travail des entreprises russes là-bas. Allez-vous aborder des questions de sécurité lors du sommet et proposer des mesures pour son renforcement ? Par quoi la Russie est-elle prête à aider à surmonter les conflits sur le continent ?

Vladimir Poutine : L'interaction dans le domaine de la sécurité régionale reste une composante importante dans les relations de la Russie avec les pays du continent africain. Ce n'est pas par hasard que le slogan de notre sommet est "Pour la paix, la sécurité et le développement". Sans résoudre ces problèmes aucune avancée progressive n'est possible.
La situation dans de nombreuses régions de l'Afrique reste instable : des conflits nationaux et ethniques ne sont pas réglés, des crises aigües sociales et économiques ne s'arrêtent pas. Une activité intense est menée au nord de l'Afrique, dans la région de Sahara-Sahel, du Tchad et de la Corne de l'Afrique par de nombreuses organisations terroristes, y compris Daech, Al-Qaïda, "Boko Haram", "Al-Shabab". Les forces armées et de l'ordre de nombreux pays africains ne sont pas capables de s'opposer seuls aux combattants et ont besoin d'une aide importante.
Nous allons tenir le cap de l'élargissement des contacts entre les services spéciaux et les forces de l'ordre de la Russie et des pays d'Afrique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la propagation de drogues, le blanchiment d'argent, la migration illégale, la piraterie.
La pratique de formation des cadres militaires nationaux et des agents des forces de l'ordre africaines dans les grandes écoles du Ministère de la défense de la Russie et du Ministère de l'Intérieur de la Russie, y compris à des conditions préférentielles ou gratuitement, est bien recherchée. Par exemple, au cour des cinq dernières années seulement plus de 2 500 militaires des pays d'Afrique ont suivi des cours dans les établissements de formation militaire du Ministère de la défense de Russie.
Nos partenaires africains participent activement aux évènements organisés par la Russie comme le Forum militaire et technique international et les rencontres des hauts représentants en charge des questions de sécurité. Onze pays africains ont participé aux Jeux internationaux de l'armée "ArMI-2019". Et le nombre de ceux qui voudraient s'y joindre augmente toujours.
Finalement, tous ces programmes poursuivent le même objectif – aider les Africains à résoudre eux-mêmes les problèmes existants de la sécurité, ce qui permettra de renforcer les États africains eux-mêmes, leur souveraineté et leur indépendance. Ce qui veut dire que la situation dans le monde entier deviendra plus stable et prévisible.

Source : Agence d'information publique russe "TASS"

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Kadidjatou D. Demmon prend les rênes de la municipalité

Mon, 10/21/2019 - 23:47

Kadidjatou Djégga Demmon prend officiellement la conduite de la gestion de la mairie de Kalalé. Elle a été installée dans ses prérogatives, ce lundi à la mairie de Kalalé, après la confiance à elle accordée par les conseillers au terme des travaux de la session ordinaire des 26 et 27 septembre dernier.
Première adjointe au maire jusqu'à un passé récent, Kadidjatou Djégga Demmon a obtenu la confiance des conseillers municipaux pour conduire les destinées de la commune de Kalalé.
Le maire sortant Orou Sé Guéné donne son adhésion à l'accompagner pour le développement de Kalalé. Il invite chaque conseiller communal à soutenir le nouveau maire surtout que les défis à relever dans la commune sont énormes.
Le maire entrant Kadidjatou Djégga Demmon a appelé tous les ressortissants de la commune à s'unir pour non seulement l'essor de Kalalé, mais aussi pour combler les aspirations de la population. Elle n'a pas oublié de saluer les efforts consentis par son predecesseur pour contribuer au développement de la commune. « Je ne peux rien sans l'appui des personnes ressources de la commune. Nous devons pérenniser les acquis et ouvrir d'autres perspectives », a-t-elle souligné. Elle rassure de ce que ses portes seront ouvertes à tout le monde quel que soit le bord politique.

G.A.

Categories: Afrique

Les militaires célèbrent la fête à Dassa

Mon, 10/21/2019 - 21:46

Les militaires sont en fête. Du 21 au 24 octobre 2019, le camp militaire de Dassa (5ème BIA) accueille la 7ème édition de la Journée du Soldat. Cette célébration à l'instar de celle de Ouidah prime la cohésion et le brassage entre soldats de différentes unités. A ce titre, plusieurs activités sont prévues pour cette célébration. Il s'agit de la course de relais (4X400m), le Ballon Militaire, le Relais 4X400m, la Démonstration TIOR, le Football Maracana, la Pétanque, le Football féminin... Une manifestation qui renforce davantage les liens entre les frères d'armes.

G.A.

Categories: Afrique

L'ambassadeur du Maroc chez Louis Vlavonou

Mon, 10/21/2019 - 21:41

Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a reçu à son cabinet ce lundi 21 octobre 2019, Son Excellence Monsieur Rachid Rguibi, ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin. Les deux personnalités ont échangé sur les relations fraternelles de coopération interparlementaires.

L'objectif de la visite de Son Excellence M. Rachid Rguibi chez le président Louis Vlavonou est de féliciter la deuxième personnalité du Bénin pour son élection à la tête de l'Assemblée nationale.
Les deux personnalités ont échangé sur les excellentes relations qu'entretiennent le Bénin et le Maroc depuis des années tout en mettant l'accent sur les relations fraternelles de coopération interparlementaires.
L'Ambassadeur du Royaume du Maroc a également souhaité une visite officielle du président Louis Vlavonou à la Chambre des représentants du Royaume du Maroc en vue de renforcer le groupe parlementaire d'amitié Maroc-Bénin.
Le Président du parlement a aussi reçu à son cabinet, l'Ambassadeur du Koweït Dr Faïssal Sulaiman.
En transmettant les félicitations du président de l'Assemblée Nationale du Koweït à Louis Vlavonou, l'Ambassadeur du Koweït n'a pas manqué de formuler ses vœux de réussite pour son mandat à la tête du parlement béninois.
Les échanges ont porté sur les réalisations du Fonds Koweitien au Bénin et le renforcement des liens entre les deux pays.
Selon le président du Parlement béninois, la mise sur pied du groupe parlementaire d'amitié avec le Koweït sera faite après la rentrée parlementaire du 23 octobre prochain.
Louis Vlavonou a souhaité la mise en place d'une coopération directe entre les deux parlements.

A.A.A

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Claudine Prudencio réitère son soutien à Talon

Mon, 10/21/2019 - 18:52

Le Parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a tenu dimanche 20 Octobre 2019, les assises de son premier Conseil National à Godomey-Dèkoungbé, siège dudit parti.
A l'entame de son discours, la présidente de l'UDBN, Claudine Prudencio dira qu' « Il y a un temps pour s'asseoir. Il y a un temps pour se lever. Il y a un temps pour se déplacer. Il y a un temps pour se rassembler, pour échanger, pour apprécier et dialoguer en Conseil National ». Cette rencontre qui se tient huit jours après la tenue du dialogue politique convoqué par le chef de l'Etat est une occasion propice selon la présidente afin d'apprécier sa contribution à l'avènement d'un Etat de droit où sont promues les « conditions nécessaires au développement véritable et harmonieux de chaque Béninois tant dans sa dimension temporelle, culturelle que spirituelle », selon le Préambule de la Constitution du 11 décembre 1990.
« Notre Parti a porté la voix de ses membres par des propositions pointues et pertinentes allant, entre autres, de l'instauration d'un cadre de concertation périodique des Partis politiques au renforcement des concertations régulières avec les autres composantes de la Nation », a souligné Claudine Prudencio. Elle souligne que son parti a fait de la paix son cheval de bataille car « la gestion des dernières élections a soumis à rudes épreuves la paix et l'unité nationale ». « En plus du toilettage nécessaire de certaines dispositions de la Charte des Partis Politiques et du Code électoral, notre suggestion est l'organisation prochaine des élections générales comprenant les Communales, les Locales y compris les Législatives », a-t-elle indiqué. Elle ajoute que « Non seulement, ce processus pourra donner plus de légitimité au Parlement Béninois mais aussi il permettra aux parlementaires de mieux légiférer pour accompagner le Programme d'Actions Gouvernementale ».
Pour elle, « le Dialogue Politique National a permis à notre parti de suggérer une nouvelle méthode d'approche du principe d'égalité positive en faveur des femmes avec 40 % de quota à l'Assemblée Nationale et dans les communes sans oublier les postes de direction et les hautes fonctions de l'État ». Aussi pense-t-elle que « La méthode de dialogue constructif est le lieu d'affirmation de notre volonté de coopérer dans la paix et l'amitié avec ceux qui partagent les idéaux de liberté, de justice et de solidarité humaine.
L'UDBN est convaincue que le Dialogue Politique ouvre des perspectives heureuses pour l'unité nationale érigée sur la base des principes d'égalité, d'intérêt réciproque et de respect mutuel ». Claudine Prudencio appelle tous les partis à accompagner le processus de paix lancé par le chef de l'Etat.
Elle a par ailleurs abordé la question relative à la conformité du parti. « Sincèrement, nous vous remercions pour avoir veillé, de nuit comme de jour, pour avoir veillé au grain de notre conformité aux exigences légales », a-t-elle souligné.
La présidente de l'UDBN réitère le soutient de sa formation politique au chef de l'Etat. « C'est donc le lieu de réaffirmer notre soutien républicain à la gouvernance du Président Patrice Talon. Certes, les réformes sont difficiles. Mais nous avons la conviction que le but ultime recherché par sa gouvernance est d'intérêt général », a conclu la présidente de l'UDBN.

G.A.

Categories: Afrique

Des centaines de sinistrés et d'importants dégâts

Mon, 10/21/2019 - 18:43

D'énormes dégâts sont enregistrés à Dévè, un village de la commune de Dogbo suite à la montée des eaux du fleuve Mono.
Selon le chef d'arrondissement de Dévè rapporté par l'ORTB, plus de 248 habitations sont dans l'eau.
Des dizaines de greniers et ‘'plus de 350 hectares'' sont sous l'eau. « Pour le maïs, on est à plus de 200 hectares, le riz plus de 100 hectares », a-t-il ajouté.
En attendant que le gouvernement vienne aux secours des populations de ce village, les sinistrés sont logés dans les locaux de l'arrondissement de Dévè.
Le préfet du département du Mono Christophe Mègbédji, qui a promis faire le compte rendu au gouvernement, a lancé un appel à l'endroit des partenaires au développement. « Nous voudrions par ce biais inviter nos partenaires au développement à nous accompagner dans le cadre de la prise en charge des parents », a-t-il déclaré

A.A.A

Categories: Afrique

‹‹ La situation est sous contrôle ›› (Hêhomey)

Mon, 10/21/2019 - 14:21

Le Ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey s'est rendu tôt ce lundi 21 Octobre 2019 sur le pont de Djonou reliant Calavi et Godomey. L'objectif de sa visite est de constater l'état de l'ouvrage suite au débordement des eaux sur la route inter-Etat Cotonou-Niamey.
La montée des eaux liées aux pluies diluviennes enregistrées ces derniers jours, a entraîné l'inondation de la voie rendant la circulation difficile dans les deux sens à l'entrée du pont.
Après les constats, le ministre rassure les usagers de la route que sur le plan technique, la stabilité du pont n'est pas menacée et que la situation est '‹‹sous contrôle››. « Nous allons prendre des mesures urgentes », a indiqué Hervé Hêhomey. Il invite les usagers à suivre les indications des forces de l'ordre et de sécurité et surtout faire preuve de prudence au cours de leur traversée. Plus de peur que de mal. La situation n'est donc pas critique.

G.A.

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Salimane Karimou reçoit le Représentant Résident du CRS

Mon, 10/21/2019 - 14:00

Le Représentant Résident de Catholic Relief Service (CRS), M. Sean GALLAGHER,
était au cabinet du ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou vendredi 18 octobre 2019.
Son organisation intervient dans les cantines scolaire à travers le Programme d'alimentation scolaire par approvisionnement auprès des coopératives locales de producteurs et transformatrices.
Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cette audience.
Le Représentant Résident du CRS a entre autres rappelé au ministre que le programme est arrivé à son terme pour la fin du mois d'octobre 2019. Il a sollicité son intégration au projet PNASI dont le ministère à la charge.
Depuis sa mise en œuvre en octobre 2018, le programme a permis de servir quotidiennement aux élèves de 80 écoles ciblées, des repas chauds et nutritifs préparés par les cuisinières de la communauté. Il a aussi permis d'approvisionner les cantines scolaires en vivres entièrement achetés auprès des petits producteurs et transformatrices locaux et testés conformes aux standards internationaux "codex alimentarius".
Sans oublier la construction de magasins et cuisines dans les écoles d' intervention puis la formation des Comités de Gestion Scolaire (COGES) dans 80 écoles primaires du Borgou.
Pour que ces acquis ne soient délaissés à la fin du programme, le Représentant Résident du CRS a sollicité qu'ils soient intégrés au projet PNASI. Tout en remerciant son hôte, le ministre Salimane Karimou a salué la démarche et le travail abattu par son organisation à travers ce programme. Il a souhaité un renouvellement de ce programme qui est financé par le Département d'Agriculture des États-Unis (USDA). Ce qui permet la poursuite du partenariat entre le CRS et le Bénin.

G.A.

Categories: Afrique

Patrice Talon à Tokyo ce lundi

Mon, 10/21/2019 - 11:26

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon a foulé le sol japonais dans la matinée de ce lundi 21 octobre 2019. Il a été accueilli à l'aéroport Haneda de Tokyo dans le cadre de sa participation à la cérémonie d'intronisation du nouvel Empereur, Son Altesse impériale Naruhito, prévue pour mardi 22 octobre 2019.
Plusieurs autres chefs d'Etat d'Afrique et du monde sont également invités à cette cérémonie d'intronisation du 126è Empereur du Japon.
Après Tokyo, Patrice Talon mettra le cap sur Sotchi en Russie, où il participera au premier sommet Russie-Afrique du 23 au 24 octobre 2019.

A.A.A

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« Ce Sommet sera une réussite » (Poutine)

Mon, 10/21/2019 - 11:24

Le premier sommet Russie-Afrique aura lieu du 22 au 24 octobre 2019 à Sotchi. Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, dans une interview accordée à l'agence de presse russe TASS, le 19 octobre 2019 s'est prononcé sur les questions au cœur de cette rencontre, les relations entre les pays Africains et la Russie et également les autres partenaires de l'Afrique à savoir les Occidentaux et la Chine.

Selon le président Vladimir Poutine, « La Russie et les pays africains sont liés par des relations traditionnellement amicales, éprouvées par le temps ».
Le sommet Russie-Afrique est une rencontre à part entière qui « rassemblera les leaders des pays africains et les dirigeants des groupements régionaux majeurs ».
L'organisation d'un tel événement date depuis des années mais il a fallu, a en croire le président russe, « du temps et de grands travaux préparatoires pour que le Sommet devienne le point de départ pour des relations de partenariat équitables, basées sur l'égalité en droit et l'intérêt pratique mutuel ».
« Nous attendons que nos collègues africains, représentants du milieu d'affaires, amènent à Sotchi un portefeuille important de propositions visant à élargir les relations bilatérales. Et que les dirigeants des organisations régionales africaines nous fassent part de leurs considérations sur comment développer ensemble la coopération multilatérale. Nous allons examiner ces idées avec intérêt et réfléchir sur ce qui peut être réalisé dès maintenant et ce qui demandera une étude supplémentaire », a-t-il déclaré.
La Russie poursuit-il, a aussi des projets concernant la croissance future des relations avec le continent africain. « Nous visons à discuter ces idées avec nos partenaires, les systématiser et les fixer de manière la plus concrète possible dans la déclaration finale. En plus, il est important de définir les mécanismes pour réaliser les accords qui seront atteints lors du sommet à Sotchi ».
Le numéro 1 du Kremlin est persuadé que « ce sommet sera une réussite » car le pays a réuni toutes les conditions préalables nécessaires.

"Solutions africaines aux problèmes africains''
D'après Vladimir Poutine, la Russie est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et se prononce « pour la démocratisation de la vie internationale, soutient l'aspiration bien fondée des États africains de mener une politique indépendante et autonome et de définir leur avenir eux-mêmes, sans recommandations imposées ». « (…) nous n'imposons pas notre position – au lieu de cela nous respectons le principe proposé par les Africains eux-mêmes "solutions africaines aux problèmes africains'' », a-t-il assuré.
Concernant le volume éventuel des investissements en Afrique dans les cinq ans à venir, Vladimir Poutine annonce qu' « aujourd'hui nous sommes en train de préparer et de mettre en œuvre des projets d'investissements avec la participation russe mesurée en milliards de dollars ».
Pour lui, si les pays de l'Europe occidentale, les États-Unis et la République populaire de Chine l'Inde, la Turquie, les États du Golfe, le Japon, la République de Corée, l'Israël, le Brésil sont intéressés par le développement des relations avec les pays d'Afrique, ce n'est pas par hasard. « L'Afrique devient de plus en plus un continent d'opportunités. Elle dispose d'énormes ressources et d'une potentielle attractivité économique. Ses besoins d'infrastructure augmentent, la population s'accroît rapidement et les demandes de cette dernière augmentent aussi. Donc, le marché intérieur et la consommation s'élargissent. Et là où il y a des perspectives considérables pour les investissements, pour le profit, il y a aussi la concurrence qui, malheureusement, dépasse parfois les bornes de la décence », a-t-il confié.
La Russie se dit prête « non à une "répartition" des richesses du continent, mais à une concurrence pour la coopération avec l'Afrique ». « L'essentiel est qu'elle soit civilisée et se développe dans un cadre légal. Nous avons bien quelque chose à offrir à nos amis africains. C'est de cela, entre autres, qu'il s'agira lors du futur Sommet », souligne le président Poutine.
Le président russe s'est prononcé également sur le modèle soviétique de la coopération avec les pays d'Afrique qui prévoyait souvent l'octroi de crédits. « Aujourd'hui nous continuons à prêter une aide financière aux États d'Afrique. Cependant, si avant ces décisions étaient prises surtout pour des raisons politiques, aujourd'hui c'est fait dans le cadre d'assistance humanitaire. Quant à l'octroi des crédits, aujourd'hui, ils portent un caractère de marché », affirme-t-il.
« Je veux également noter qu'à l'époque post-soviétique, à la fin du XXe siècle, la Russie a annulé les dettes soviétiques des pays africains d'un montant de 20 milliards de dollars (environ 10 000 milliards FCFA). C'était non seulement un acte de générosité, mais un geste pragmatique car beaucoup d'États africains étaient incapables de régler les intérêts pour ces crédits. C'est pourquoi, nous avons estimé qu'il était optimal pour tous de prendre un nouveau départ pour la coopération », a expliqué Vladimir Poutine. Il ajoute que le pays apporte aussi « des contributions aux programmes internationaux de l'assistance à l'Afrique dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du Programme alimentaire mondial (PAM), de l'Organisation internationale de protection civile (OIPC) ».
Au sujet de la coopération militaire et technique, le président Poutine affirme que des accords sont en vigueur avec plus de 30 pays africains auxquels la Russie expédie en partie à titre gratuit une large nomenclature d'armes et de matériel.
« Nos partenaires africains participent activement aux forums et manœuvres militaires et techniques, organisés par la Russie, où ils prennent connaissance des modèles prometteurs des armes et du matériel militaires russes, de l'expérience de leur emploi. De notre part, nous allons contribuer à la préparation des cadres militaires des États africains et participer à la formation des soldats de la paix africains », annonce le président russe.

L'aide humanitaire de la Russie aux États africains
Par rapport l'aide que Kremlin accorde à l'Afrique alors que les questions sociales sont loin d'être résolues à l'intérieur de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine souligne que l'aide humanitaire à l'Afrique est prêtée par de nombreux États du monde.
« Et dans chacun d'entre eux – que ce soient les États-Unis, la France, la Chine ou d'autres pays – les problèmes du secteur social, c'est-à-dire de la santé, de l'éducation, de la culture, sont loin d'être résolus. La Russie octroie aussi de l'aide humanitaire aux États africains, mais sans réduire le financement de ses propres programmes. En plus, les bonnes qualités de l'humanisme, de la charité, du soutien au moment difficile sont inhérentes à notre peuple », explique-t-il.
Selon le président Poutine, la Russie continue de participer activement à l'assistance intégrée à l'Afrique.
La Russie porte aussi assistance aux Africains dans le développement de la santé publique. Poutine cite entre autres : 60 millions de dollars à la lutte contre la maladie Ebola, la contribution de 20 millions de dollars au programme de la Banque mondiale pour la réalisation de l'Initiative mondiale de la lutte contre le paludisme, la participation de la Russie à la lutte contre la pauvreté, les maladies dangereuses, d'autres menaces de caractère global.

"Pour la paix, la sécurité et le développement"
Abordant les actions de la Russie dans la résolution des questions liées à la sécurité dans plusieurs pays africains, le président Poutine a indiqué que les forces armées et de l'ordre de ces pays ne sont pas capables de s'opposer seuls aux combattants et ont besoin d'une aide importante.
‹‹L'interaction dans le domaine de la sécurité régionale reste une composante importante dans les relations de la Russie avec les pays du continent africain. Ce n'est pas par hasard que le slogan de notre sommet est "Pour la paix, la sécurité et le développement". Sans la résolution de ces problèmes, aucune avancée progressive n'est possible››, a rappelé le chef de Kremlin.
« Nous allons tenir le cap de l'élargissement des contacts entre les services spéciaux et les forces de l'ordre de la Russie et des pays d'Afrique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la propagation de drogues, le blanchiment d'argent, la migration illégale, la piraterie », annonce Poutine. Durant ces cinq dernières années précise-t-il « plus de 2 500 militaires des pays d'Afrique ont suivi des cours dans les établissements de formation militaire du ministère de la Défense de Russie » et les partenaires africains « participent activement aux évènements organisés par la Russie comme le Forum militaire et technique international et les rencontres des hauts représentants en charge des questions de sécurité ».
Aussi, 11 pays africains ont-ils participé aux Jeux internationaux de l'armée "ArMI 2019".
« Finalement, tous ces programmes poursuivent le même objectif : aider les Africains à résoudre eux-mêmes les problèmes existants de la sécurité, ce qui permettra de renforcer les États africains eux-mêmes, leur souveraineté et leur indépendance. Ce qui veut dire que la situation dans le monde entier deviendra plus stable et prévisible », a conclu le président russe Vladimir Poutine.

A.A.A

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Le Bénin attend la Production de 1 million de tonnes de riz

Sun, 10/20/2019 - 22:39

Le Ministre en charge de l'Agriculture est allé à la rencontre de tous les acteurs impliqués dans la production du riz, structures étatiques, Agences territoriales de développement, agents de terrain, les coordonnateurs des Projets/Programmes.
Le Bénin veut atteindre la production de 1 million de tonnes de riz en 2022. Pour réaliser ce challenge, le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a décidé d'aller galvaniser la troupe sur le terrain. C'est un pari à gagner à coup sûr. 1 million de tonnes de production de riz en 2022. Pour ce faire, un programme d'urgence vient d'être lancé à cet effet.
En effet, depuis plusieurs semaines, le Nigéria a fermé ses frontières, surtout à cause de la réexportation du riz d'ailleurs sur son territoire. Et pour ne plus amener le grand voisin à prétexter de cette raison pour fermer ses frontières, il faut suffisamment produire le riz au Bénin, nourrir les Béninois avec, transformer une partie et exporter le surplus. Aujourd'hui, le Bénin est à au plus 400.000 tonnes de production du riz. A peine ce qu'il faut pour nourrir les Béninois de cette culture. Alors, il faut agir pour booster la production. A cet effet, le Ministre en charge de l'Agriculture est allé à la rencontre de tous les acteurs impliqués dans la production du riz, structures étatiques, Agences territoriales de développement, agents de terrain, les coordonnateurs des Projets/Programmes.
Alibori, Atacora, les bassins de production du riz sont sillonnés par le ministre DOSSOUHOUI pour amener les uns et les autres à changer de paradigme. Parallèlement, un atelier est organisé pour « Elaborer un plan d'urgence » dans le but de porter la production du riz à un million de tonnes dans trois ans. Les Projets/Programmes, les Agences Territoriales de Développement Agricoles implantées dans les bassins du riz, la Direction de la Production Végétale du MAEP, l'Institut National de la Recherche Agricole du Bénin (INRAB) et la Direction de Programmation et de la Prospective du MAEP, y étaient représentés.
Sur le terrain, le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a tenu des séances de travail avec les représentants des Projets/Programmes exerçant dans les pôles 1, 2 et 3, les ATDA 1, 2 et 3 pour faire connaître cette nouvelle ambition et demander à chaque maillon de jouer pleinement sa partition. Et pour le Ministre, le Bénin dispose déjà d'atouts importants pour y arriver : de bonnes semences, de bonnes formules d'engrais, des sols aptes pour la culture, des aménagements de milliers d'hectares déjà disponibles avec maitrise d'eau. Ce qui reste, a-t-il dit, c'est la volonté humaine, le professionnalisme au travail.
« La réalité des fermetures cycliques des frontières du Nigéria nous amène à être plus ambitieux. Dédoubler les muscles, accompagner les producteurs. Il faut de l'appui conseil aux producteurs, le suivi rigoureux des itinéraires techniques, une bonne organisation des récoltes pour minimiser les pertes post-récoltes. Quand on se fixe des objectifs qualitatifs et quantitatifs, on tutoie les performances. Quelque chose doit changer en votre temps », a régulièrement martelé le Ministre aux différentes séances de travail. Le Ministre a sillonné des champs de riz, apporté des conseils aux producteurs, amené ses agents à corriger certaines choses, pendant qu'il est encore temps. « Mon pays le Bénin s'engage à produire un million de tonnes. J'y crois. Ce sera chose faite », a rappelé le Ministre.
Le riz et les autres spéculations
En dehors du riz, le Ministre a appelé les Coordonnateurs de Projets/Programmes, les ATDA, pôle 1, 2, 3, les Directeurs départementaux de l'Alibori, de l'Atacora et de la Donga, de changer de braquet pour produire en quantité et en qualité d'autres spéculations, notamment le maïs, le karité, le soja, pour gagner le pari de la sécurité alimentaire. Des champs de soja, de coton, d'igname, de cajou sont aussi visités par la délégation ministérielle.
Pour l'élevage, le Ministre a également mis l'accent sur le nouveau Programme de production de parcelles fourragères visant à sédentariser les bétails. « Nous allons tout faire pour atteindre les nouveaux objectifs du Gouvernement. Nous n'allons pas rater ce virage. Le Gouvernement peut compter sur nous », a rassuré le Directeur Général de l'ATDA, pôle 1, Monsieur Jean DANSOU GBETO. Le message du Ministre est bien entendu et les instructions seront respectées, rassurent les agents et les coordonnateurs des Projets/Programmes. « Nous sommes venus pour faire du Bénin, une puissance agricole. Rien ne nous empêchera de le faire », a répété le Ministre aux différentes séances de travail.

Categories: Afrique

Communiqué du comité d'organisation des élections consulaires

Sun, 10/20/2019 - 22:22

Dans le cadre des élections consulaires du 18 décembre 2019, le Président du Comité d'organisation des élections consulaires porte à la connaissance des opérateurs économiques du démarrage des opérations d'inscription sur la liste électorale sur toute l'étendue du territoire national du lundi 14 octobre au mercredi 23 octobre 2019.
Les sites de la CCIB à Cotonou et dans toutes les régions économiques (Abomey-Calavi, Porto Novo, Lokossa, Abomey, Dassa, Parakou, Kandi, Natitingou) de même que les préfectures de Pobè, de Djougou et l'arrondissement d'Azovè ont été retenus pour abriter les équipes de la CENA en charge de cette opération.

La mobilisation de tous les opérateurs économiques est fortement souhaitée.

Signé
Le Président du Comité d'Organisation

Categories: Afrique

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