Voici l'intégralité du rapport du Comité d'experts chargé de la formulation technique des recommandations du Dialogue politique, assorti des propositions de lois subséquentes.
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Il s'agit du sous brigadier 2eme classe Gouthon Emmanuel Romaric, précédemment en service au commissariat arrondissement Birni-Lafia ; l'agent de police 1ere classe Tognisse Kougbe Victor, en service à la section intervention Djougou ; le sous-brigadier de police 1er classe Gbokou Gandehossou Bertrant, en service au commissariat frontalier police Illara et le sous-brigadier police de 2eme classe, Savi Hyppolite Edossessi, en service au commissariat arrondissement Djegbé.
Le Sous-brigadier police 1er classe Gbokou Gandehossou Bertrant a quitté son unité depuis lundi 30 septembre 2019 et n'est pas de retour jusqu'à ce jour. Quant aux trois autres, ils n'ont pas rejoint leur unité après avoir bénéficié d'une autorisation d'absence, ou d'un congé administratif.
Des instructions ont été données à toutes les unités, en cas de découverte, de les appréhender et de les conduire à l'unité de police républicaine la plus proche.
A.A.A
La rentrée scolaire 2019-2020 ne se déroule pas normalement dans la commune d'Avrankou en raison du manque d'enseignants dans les classes. Lors de la tournée statutaire du préfet de l'Ouémé Joachim Apithy jeudi 24 octobre 2019, dans la cité des Djaka, le maire d'Avrankou a signalé également que 35 cas de grossesse sont déjà enregistrés dans les collèges.
« Monsieur le préfet, la commune d'Avrankou éprouve quelques difficultés depuis la rentrée scolaire. En matière des enseignements maternel et primaire, à ce jour, 211 classes n'ont pas d'enseignants au niveau du primaire, et 17 au niveau de la maternelle », a précisé le maire Eugène Lonégnon au préfet.
A l'instar de plusieurs autres écoles du Bénin, la pénurie d'enseignants dans les classes à Avrankou empêche le bon déroulement des activités pédagogiques.
Le maire Eugène Lonégnon a sollicité l'appui du préfet « afin qu'un plaidoyer soit adressé à qui de droit pour le rétablissement de la situation ». Selon le préfet de l'Ouémé et le directeur départemental des enseignements maternel et primaire, des diligences sont en cours pour régler ce problème.
Le maire d'Avrankou a aussi évoqué les cas de grossesse déjà enregistrés au titre de cette année scolaire 2019-2020. Le nombre des grossesses s'élève à 35 dans 6 collègues à savoir : CEG1 Avrankou (13), CEG 2 Avrankou (03), CEG Atchoukpa (04), CEG Kouti (07) CEG Sado (04) et CEG Malé (04). Les parents d'élèves et les acteurs du système éducatif doivent jouer leur partition pour freiner ce phénomène qui a de conséquences néfastes sur le devenir de la jeune fille.
A.A.A
La Russie a organisé du 23 au 24 octobre 2019, la première édition du Sommet Russie-Afrique, co-présidée par Vladimir Poutine, président de la Russie et Abdel Fattah Al-Sissi, président de la République arabe d'Égypte et président de l'Union Africaine. Plus d'une quarantaine de chefs d'Etat africains dont le président de la République du Bénin, Patrice Talon, ont pris part aux travaux.
Au terme des assises, une déclaration politique sur l'état et les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays du continent africain a été signée.
Les chefs d'État et de gouvernement de la Fédération de Russie et des États africains reconnus par l'Organisation des Nations Unies et les représentants des organisations économiques régionales africaines de premier plan ont pris plusieurs décisions.
Pour établir le Forum du partenariat Russie, le sommet Russie-Afrique sera convoqué tous les trois ans. Des consultations politiques annuelles réunissant les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et des États africains se tiendront entre les sommets.
En ce qui concerne la coopération politique, les participants ont décidé entre autres de : « développer un dialogue équitable en tenant compte des intérêts de la Fédération de Russie et des États africains sur la base d'un ordre mondial polycentrique », « collaborer étroitement dans la réalisation des buts et des principes de la Charte des Nations Unies » tout en renforçant « le rôle actif des Nations Unies dans les affaires internationales, surtout en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».
Il s'agit aussi d'approfondir le partenariat BRICS – Afrique, intensifier les contacts interparlementaires russo-africains et « développer les contacts interpersonnels entre la Russie et les États africains en profitant des possibilités offertes par les organisations non-gouvernementales et les différents forums, y compris ceux de jeunesse ».
Interaction dans le domaine de l'assurance de la sécurité
Dans le but de combattre les défis traditionnels et modernes relatifs à la sécurité (terrorisme international, l'extrémisme, la criminalité transnationale, le trafic illicite des stupéfiants, des substances psychotropes), plusieurs résolutions ont été prises.
Tout en coopérant « sur le parcours antiterroriste et anti-extrémiste sur la base du droit international », les deux parties doivent intensifier « les contacts entre le ministère des affaires intérieures de la Fédération de Russie et les organisations de coopération policière des États africains ».
La communauté internationale doit également « entreprendre des actions communes ultérieures et appliquer des efforts plus complexes afin de lutter contre tous les groupes terroristes indépendamment de leurs formes et idéologies (…) ». Pour le règlement des conflits, le principe des "solutions africaines aux problèmes africains" demeure fondamental.
Des efforts communs doivent être entrepris pour la prévention de la course aux armements dans l'espace.
Dans le domaine des technologies d'information et de communication, il a été maintenu une coopération « en se basant sur la nécessité de travailler davantage sous l'égide des Nations Unies sur les règles du comportement responsable des États dans l'espace informationnel fixant les principes de non-recours à la force, de respect de la souveraineté d'État, de non-ingérence dans les affaires intérieures des États et prévoyant l'utilisation de ces technologies uniquement à des fins pacifiques ».
Coopération économique, commerciale et judiciaire
Dans la vision de donner un caractère plus social au système économique global, les deux parties vont unir leurs efforts « pour faciliter le commerce, les investissements et le développement durable », en soutenant les entrepreneurs russes et africains.
Des efforts doivent être faits pour « augmenter considérablement le chiffre d'affaires entre la Fédération de Russie et les États africains » et enfin « mener une lutte commune contre le diktat politique et le chantage monétaire dans la coopération commerciale et économique mondiale ».
Les décisions relatives à la coopération judiciaire sont entre autres, l'attachement « aux principes du droit international tels que reflétés dans la Charte des Nations Unies et dans la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies du 24 octobre 1970 » et au principe selon lequel les « États s'abstiennent du recours à la force ou à la menace de la force en violation de la Charte des Nations Unies, et condamner les interventions militaires unilatérales ».
A cela s'ajoute « le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États ».
Coopération scientifique, technique, humanitaire et informatique
A ce premier sommet Russie-Afrique, les participants ont résolu de faciliter la coopération dans le domaine « des projets conjoints de recherche scientifique, l'élargissement de contacts entre les universités et les centres de recherche majeurs de la Fédération de Russie et des États africains, l'organisation des conférences et des séminaires scientifiques ». Les échanges ultérieurs, l'enseignement conjoint, la coopération dans la sphère académique, culturelle, de l'éducation, des technologies, du sport, de la santé, du tourisme et des médias sont aussi à encourager.
Les deux parties sont aussi appelées à respecter la diversité des civilisations car « les contacts interpersonnels et les échanges culturelles sont extrêmement importants pour le développement de la compréhension mutuelle, de l'amitié et de la coopération entre les peuples de la Fédération de Russie et des États africains ».
Il sera également question d' « élargir la coopération dans la sphère de l'information, y compris le renforcement des relations entre les médias nationaux, les échanges de contenu, la formation, y compris continue, des journalistes, les contacts à travers les ministères et les agences concernés ».
Coopération environnementale
Pour une meilleure coopération environnementale, il a été décidé d' « intensifier les efforts pour lutter contre le changement climatique en Afrique, assurer le transfert des technologies pertinentes, renforcer les capacités et élargir les possibilités des États africains pour améliorer leur viabilité et la capacité d'adaptation aux conséquences négatives du changement climatique ».
Selon la déclaration, « le financement des mesures pour la lutte contre le changement climatique ne doit pas entraîner l'augmentation de la dette des États, surtout des États africains, ni menacer leur souveraineté ».
A.A.A
Ils sont au nombre de 341, les personnes détenues qui bénéficient de la grâce présidentielle promise par le Chef de l'Etat le 31 juillet dernier, la veille de la célébration du 59 ème anniversaire de l'indépendance du Bénin. Il s'agit des personnes condamnées à des peines criminelles ou correctionnelles par une décision devenue définitive des cours ou tribunaux de la République du Bénin à la date du 31 juillet 2019.
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(Par Roger Gbégnonvi)
Le Prix Nobel de la Paix 2019 est le Premier Ministre éthiopien, Abiy Ahmed. En 2018, ce fut le médecin congolais Denis Mukwege. Le tout premier Africain nominé fut, en 1960, le sud-africain Albert John Luthuli, ancien président de l'ANC. De 1960 à 2019, l'Afrique, blanche et noire, aligne environ 15 Nobel de la Paix, en comptant chaque individu des duos Mandela-de Klerk en 1993, Sirleaf-Gbowee en 2011, et du quartet tunisien en 2015. L'Afrique ne peut que se féliciter de cette moisson qui fait d'elle un continent riche en paix.
Parce que riche en guerres. Si domestiques et rudimentaires soient-elles, comparées à 14-18, à 39-45, et à DAECH, etc. L'analyse de la liste des Prix Nobel de la Paix en Afrique révèle un certain penchant du Jury d'Oslo pour les héros qui ne bousculent pas trop l'ordre établi. En prenant position contre l'apartheid dans la paix du Christ, Mgr Desmond Tutu a été nominé en 1984 dans une Afrique du Sud déchirée. L'avocat Nelson Mandela, qui plaidait avec force pour la justice et pour l'égalité entre tous les Sud-Africains, connaîtra 27 ans de prison. Après quoi, assagi et gagné à la modération et au dialogue, il obtint le Prix, quitte à le partager avec l'ennemi. En Inde, le Jury hésita sur le nom du Mahatma Gandhi jusqu'à son assassinat. Cet apôtre de la non-violence bousculait trop l'ordre britannique établi.
L'ordre établi c'est aussi le partage mondial des tâches. Pour l'Afrique Noire, ce partage fut théorisé par La philosophie bantoue du prêtre belge Tempels, résumée et validée par Senghor décrétant que « L'émotion est nègre comme la raison est hellène. » Et voici l'homme noir regardé d'abord et surtout par la lucarne des errances ‘‘guerre et paix'', sur fond de chants et danses, et de visages aux ‘‘sourires bon-enfant''. C'est donc naturellement que le Jury d'Oslo destine à l'Afrique blanche, notamment à la partie blanche de l'Afrique du Sud, les Prix Nobel africains à caractère scientifique, sans connotation pacifico-folklorique.
Or, sans préjugé, le Jury d'Oslo aurait sans doute remarqué le Franco-Béninois Bertin Nahum. La France le célébrait encore en 2017 : « Pionnier de la robotique médicale, il a mis au point un robot chirurgical qui opère le cerveau avec une fiabilité et une précision sans égales. » Le jury aurait remarqué aussi le Guinéen Mountaga Keita. Après avoir travaillé longtemps dans la banque aux USA, il rentre à Conakry en 2013, crée en 2017 ‘‘Tulip-Industrie'' pour « révolutionner le monde médical en Afrique mais aussi dans le monde ». A cet effet il a inventé la « borne médicale numérique capable d'examiner les patients ». Les données sont inscrites sur l'ordinateur. Tout est digitalisé. Une illustration de l'intelligence artificielle par un Guinéen dans sa Guinée à peine sortie de 50 ans d'une dictature broyeuse d'hommes et de talents. Le Jury aurait remarqué de même le Béninois Jérôme Fagla Mêdégan. L'aîné des ci-devant quadragénaires doit sa crinière blanche au fait qu'il vit plus souvent enfermé dans un laboratoire qu'à l'air libre. Pendant des décennies, il a interrogé la forêt et la science et a fini par extraire la molécule VK500 qui soulage les drépanocytaires béninois, africains, allemands turcophones, etc. Passionné par la recherche, la foi chevillée au microscope et aux éprouvettes, il jure qu'il enverra la drépanocytose au cimetière des maladies avant qu'on ne le porte lui au cimetière des humains. Dieu l'entende.
Bien que leurs inventions contribuent à la paix dans le monde, ces trois scientifiques mériteraient, chacun ou ensemble, un autre Prix que celui de la Paix. A condition que le Jury d'Oslo n'enferme pas l'Afrique Noire dans « les rires banania » que même Senghor voulait « déchirer sur tous les murs de France ». Déchirés ou pas, ils polluent notre inconscient. Puisse le Jury d'Oslo nettoyer les écuries d'Augias pour montrer à tous hommes que les portes de la science, de la technique et de la technologie ne sont fermées à aucun peuple.
Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, Modeste Kérékou, a reçu en audience dans l'après-midi de vendredi 25 octobre 2019, M. Koichi Sasadate, représentant Résident de Japon International Cooperation Agency/Japan Overseas Cooperation Volunteers (JICA/JOCV) au Bénin.
L'objectif de cette visite de M. Koichi Sasadate est d'échanger avec Modeste Kérékou sur les pistes d'intervention possibles dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d'aide publique au développement.
En charge des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, le ministre Kérékou a plaidé pour entre autres : « la prise en compte des politiques et programmes de soutien et d'accompagnement des PME et du secteur de l'artisanat en matière de formation, de renforcement de capacités, la nécessité de faciliter l'accès de la production industrielle et artisanale du Bénin au marché nippon à des conditions préférentielles au besoin par la mise en place d'accord et ou partenariats spécifiques ».
Selon le représentant Résident de JICA/JOCV, cette rencontre d'échange fait suite au souhait formulé par le Président de la République S.E.M Patrice Talon, lors de la Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD VII), tenue du 28 au 30 août 2019 à Yokohama au Japon.
A.A.A
Le Chef de l'Etat Patrice Talon a reçu, vendredi 25 octobre, du comité d'experts chargé de la formulation technique des recommandations, le rapport des travaux effectués dans le cadre du dialogue politique du 10 au 12 octobre dernier. Selon le facilitateur du dialogue, Professeur Dorothée Sossa, plusieurs articles du code électoral seront modifiés.
« S'agissant de l'assouplissement du code électoral et de la préservation des avancées législatives dans ce domaine, il conviendrait de modifier et de compléter la loi 2018-31 du 09 octobre 2018 portant code électoral en République du Bénin en ces articles 41, 46, 47, 241, 242, 267, de les compléter par de nouveaux textes de façon à offrir aux partis politiques la possibilité de corriger les insuffisances des dossiers de candidatures aux consultations électorales », a signalé Prof. Dorothée Sossa.
Pour les recommandations, il est question, entre autres, de « poser le principe de la disqualification du candidat et non celle du parti en cas de doublon constatée par la commission électorale nationale autonome, de préserver la prépondérance des partis politiques dans les compétitions électorales et assurer la promotion des partis politiques suffisamment représentatif au plan national ».
Le facilitateur du dialogue a souligné le mécanisme de parrainage par des élus politiques notamment communaux en ce qui concerne l'élection présidentielle et aussi « l'effectivité du financement public des partis politiques avec un effet immédiat en faveur de tous les partis régulièrement constitués ».
Plusieurs dispositions seront modifiées tels que l'article 242 du code électoral relatif à l'attribution des sièges aux législatives et les 10% de suffrages exprimés, l'article 46 du code électoral définissant les pièces de candidature à une élection au Bénin. Sur ce dernier point, les pièces telles que : le quitus fiscal, le casier judiciaire, l'attestation de résidence, la caution, la carte d'électeur et la déclaration sur l'honneur des candidats seront maintenus dans les dossiers de candidature.
A.A.A
Le Royaume du Maroc décroche la 53ème place à l'échelle mondiale au classement Doing Business 2020 de la Banque Mondiale, réalisant ainsi un bond de 7 places.
Selon un communiqué du Département du Chef du gouvernement, « cette avancée marque un progrès significatif dans la réalisation de l'objectif du Maroc consistant à atteindre le Top 50 des plus grandes économies du monde d'ici 2021 ».
Conservant son avance en Afrique du Nord, le Maroc se classe au 3ème rang des pays de la Région de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), derrière les Émirats arabes unis (16ème) et le Bahreïn (43ème), et devant l'Arabie saoudite (62ème), Oman (68ème), la Jordanie (75ème), le Qatar (77ème), la Tunisie (78ème), le Koweït (83ème) et l'Egypte (114ème).
En Afrique, le Maroc maintient sa 3eme position derrière les îles Maurice, qui se classent au 13ème rang mondial, le Rwanda (38ème), et devant le Kenya (56ème), l'Afrique du Sud (84ème), le Sénégal (123ème) et le Nigeria (131ème).
« Le score positif du Maroc dans ce nouveau classement mondial est dû à l'adoption d'une série d'importantes mesures et réformes liées aux affaires et aux activités des entreprises marocaines, et qui s'inscrivent dans le cadre du programme de travail du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA) », indique le communiqué.
Des réformes qui ont amélioré le climat des affaires
Plusieurs réformes ont été menées pour améliorer le climat des affaires au Maroc. Il s'agit notamment des réformes liées au « développement de cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, ainsi qu'à la simplification et à la numérisation d'un ensemble de procédures administratives liées au cycle de vie des affaires, outre la création de plates-formes électroniques pour les services et des guichets uniques ».
Aussi, il y a-t-il « les réformes de la loi N° 17.95 relative aux sociétés anonymes et de la loi N° 5.96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation », entrées en vigueur au cours de l'année.
Toutes ces réformes ont permis de « renforcer la protection des investisseurs minoritaires et d'établir le principe de transparence et de bonne gouvernance fondé sur les normes internationales dans ce domaine ».
Dans l'Indice de protection des investisseurs minoritaires, le Maroc est passé de la 64ème à la 37ème place, et occupe le 16ème rang mondial concernant l'Indice d'octroi des permis de construire.
Le Royaume a également fait des prouesses en ce qui concerne l'Indice de raccordement au réseau électrique. De 59éme, il passe au 34ème au niveau mondial.
Le rapport Doing Business mesure les performances de 190 pays en matière de facilitation des affaires en évaluant la législation et les procédures administratives adoptées dans dix domaines différents du cycle de vie de l'entreprise.
Ces domaines sont entre autres : la création d'entreprises, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts, les permis de construire, le raccordement à l'électricité, le transfert de propriété, l'accès au financement, l'exécution de contrats, la protection des investisseurs minoritaires, ainsi que la gestion de dossiers des entreprises en difficulté.
A.A.A
Le ministre de la Communication et de la Poste a pris contact ce vendredi 25 octobre 2019, avec le personnel de la direction générale de la poste du Bénin. Me Alain Orounla a fait part des attentes du gouvernement Talon pour ce secteur.
Selon Alain Orounla, en créant un ministère dédié à la poste, le gouvernement vise un meilleur rendement de la structure. « Soit la poste du Bénin se montre performante, soit elle meurt. Mais le gouvernement ne souhaite pas cela et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il s'est avéré nécessaire de créer un ministère spécial dédié à la poste », a déclaré le ministre de la communication et de la poste.
Pour lui, il faut qu'il y ait une certaine compétitivité.
« Il n'y a pas de raison pour qu'au Bénin nous ne parvenions pas à opérer une restructuration de la poste comme c'est le cas dans tous les autres pays du monde », a affirmé le ministre Alain Orounla.
Afin d'atteindre cet objectif, Alain Orounla suggère un dialogue sincère.
Les cadres techniques de la direction ont exprimé leurs préoccupations au cours de cette séance de travail.
A.A.A
Le directeur Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abebe Selassie, en marge des travaux des assemblées annuelles de la Banque Mondiale à Washington, a organisé le week-end écoulé une conférence de presse au cours de laquelle il a lancé un appel pour la résolution rapide des problèmes liés à la fermeture des frontières entre le Nigéria et ses voisins. Selon l'expert, la politique monétaire du Nigéria avait été mal calibrée, malgré le taux d'inflation, qui a récemment augmenté. Ce taux croissant observe-t-il, est alimenté par une combinaison de facteurs.
Il serait nécessaire d'adopter des mesures pour mettre fin à la contrebande et aux autres activités illégales qui se développent au niveau des frontières, a souligné Abebe Selassie précisant que la fermeture des frontières a eu un impact sur le Bénin et le Niger. « Nous croyons comprendre que la frontière qui a été fermée, reflète les préoccupations relatives à la contrebande qui a eu lieu, au commerce illégal, et non au commerce légal que vous souhaitez faciliter », a-t-il souligné. Le directeur Afrique a par ailleurs émis le vœu que les discussions puissent permettre de résoudre les problèmes posés par le commerce illégal. « Si la fermeture de la frontière devait être maintenue pendant longtemps, elle aurait certainement un impact sur le Bénin et le Niger, qui, bien entendu, dépendent beaucoup de leur grand frère voisin. Nous espérons donc que le problème de la fermeture sera résolu », a-t-il ajouté.
F. A. A.
L'élection à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCIB) sera réalisée par vote électronique. C'est ce qu'a déclaré l'administrateur provisoire de la CCIB, Alain Hinkati, ce jeudi 24 octobre 2019 à l'occasion de la signature d'une convention de partenariat entre la Chambre et le réseau de téléphonie Moov-Bénin.
Prévues pour décembre prochain, les élections consulaires à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB), se feront par vote électronique. « Nous avons décidé qu'on dématérialise l'opération de vote », a signalé Alain Hinkati. Selon lui, les dispositions sont déjà prises notamment la sélection d'un opérateur technique.
Par ailleurs, en cas de difficultés la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin pourra compter sur l'assistance de Moov-Bénin.
« Nous souhaitons qu'en cas de difficultés, comme Moov a des agences sur l'ensemble du territoire, que les opérateurs puissent se rendre dans l'une de vos agences pour accomplir les formalités », a formulé l'administrateur provisoire de la CCIB.
Selon Omar Nahli, directeur général de Moov-Bénin, la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin peut compter sur la disponibilité de Moov-Bénin pour l'accompagnement en tant qu'opérateur technique.
A.A.A
Les membres du comité chargé de la formulation technique des recommandations du dialogue politique ont remis ce vendredi 25 octobre 2019, le rapport des travaux au Chef de l'Etat. Le Président Patrice Talon s'est prononcé sur les retouches éventuelles de certaines dispositions de la Constitution.
‹‹ (...) J'ai entendu dans les propos du coordonateur du comité un ou deux mots relatifs (...) à une (...) retouche éventuelle de certaines dispositions de la Constitution. Vous savez, Monsieur le coordonateur, Messieurs les membres du comité, que j'ai désormais une certaine aversion pour cette question. Et je l'ai dit ouvertement à plusieurs occasions que je ne souhaitais plus, pour le reste du mandat, revenir sur cette question qui soulève beaucoup d'incompréhensions et de polémiques, même si parfois, le bien-fondé n'est pas à démontrer.
C'est vrai que comme il faut le comprendre, sauf à trouver le contour juridique permettant la chose, ce sont les élections générales qui induisent forcément l'alignement des mandats, appellent à revoir la durée du mandat des députés, ce qui est d'ordre constitutionnel. Il en est ainsi d'une disposition éventuelle permettant une meilleure représentation du peuple par les femmes c'est-à-dire introduire une discrimination au profit des femmes qui pourrait être contraire aux prescriptions de la Constitution, donc le faire, nécessiterait une certaine retouche de la constitution.
J'avais secrètement espéré que la mise en œuvre de ces recommandations puissent trouver une habileté juridique qui peut être nous inviterait une retouche, mais je sais très bien que même si le droit peut être parfois habilement utilisé, en fait trouver le miracle de le contourner ou de le formuler de manière à atteindre les objectifs dans toutes les circonstances peut être difficile.
Je voudrais vous exprimer mes inquiétudes, ma réflexion quant à ce processus de révision. J'aurai beaucoup de difficultés à accompagner une telle démarche et m'impliquer même dans sa mise en œuvre par sa promulgation si des modifications devraient être effectivement faites, si nous ne trouvons pas les moyens de formuler ces modifications aussi minimes soient-elles, d'évacuer les craintes des uns et des autres, de rassurer les uns et les autres quant à toute possibilité aujourd'hui et à venir autour de la manipulation de ces modifications pour violer un esprit, un pilier fondamental de notre Constitution, qui est la limitation du nombre de mandat présidentiel.
Vous savez qu'un acquis important auquel nous sommes attachés unanimement dans le pays, c'est que nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels au Bénin quelles que soient les circonstances. Nous savons malheureusement que c'est devenu un peu la mode que chaque fois qu'une Constitution est touchée même simplement, techniquement pour régler un problème du moment, cette modification est évoquée comme changement de constitution, l'instauration d'une valeur publique pour remettre souvent les compteurs à zéro afin que le mandat durant lequel la modification de la Constitution a été effectuée ou les mandats passés avant cette modification soient considérés comme zéro, que le chiffre deux, à la limite des deux mandats commence à être décompté seulement après la modification. Ça conditionne nos concitoyens de sorte que personne ne veut toucher la constitution pour éviter ce risque-là. Moi-même, j'y tiens.
Je suis également conditionné par ce risque, par cette interprétation. Je n'ai pas de doute sur mes pulsions personnelles éventuelles, sur ce que mon esprit est capable de faire ou de devenir. Mais nous avons l'obligation de disposer pour aujourd'hui et pour demain. Nous avons l'obligation de prévenir également toute pulsion qui pourra venir de l'un quelconque d'entre nous demain, peut-être même de personne qui utiliserait même si elle n'est pas encore connue aujourd'hui, serait tentée d'utiliser de telles modifications pour des intérêts personnels.
Je n'ai pas tous les contours juridiques de la question, je l'exprime comme un citoyen ordinaire, comme un profane. Je le suis en la matière. Mais, je voudrais donc que le uns et les autres aient cela comme boussole afin que si on doit formuler une quelconque modification pour servir la cause qu'on vient d'évoquer, il faut impérativement trouver une formulation qui rassure tout le monde et qui empêcherait dans tous les cas, en toute circonstance une quelconque interprétation de ces modifications pour remettre en cause ce pilier fondamental de notre Constitution qui est la limitation des mandats du président de la République. Si on ne parvient pas à le faire, mon lobbying ne servira pas cette cause et je ne promulguerai une modification de la constitution qui pourrait demain nous créer des histoires››.
Transcription : A. A.
La Banque Mondiale a publié ce jeudi 24 octobre 2019, le rapport Doing Business 2020 du climat des affaires. Selon ce rapport, le Bénin malgré les mauvaises performances enregistrées dans de nombreux domaines occupe la 149ème place sur 190 pays avec un score de 52,4 points alors qu'il occupait au classement précédent, la 153ème place avec un score de 51,42 points.
L' « enregistrement de la propriété » est l'indice qui a permis au pays de faire ce rebond qui augure de bonnes perspectives pour l'économie nationale les années à venir.
Sur le plan continental, le Bénin occupe la 28ème place, et la 6ème dans l'espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine).
Le Togo et la Côte d'Ivoire occupent respectivement la 1ère et la 2ème place en raison des réformes opérées dans certains secteurs de leurs économies.
Le Mali occupe la 5ème place devant le Niger (4ème).
F. A. A.
Le comité chargé de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier a déposé, ce vendredi 25 octobre 2019, le rapport de ses travaux au chef de l'Etat Patrice Talon. D'après le rapport transmis par Dorothée Sossa et ses collaborateurs, la mise en œuvre de certaines recommandations nécessite la révision de certaines dispositions de la constitution du 11 décembre 1990. Sur le sujet, la position du président de la République est sans équivoque. Pas question selon Patrice Talon de toucher à la loi fondamentale. Selon le rapport, la mise en œuvre des recommandations concernant l'organisation des élections générales, et la représentativité des femmes au sein des institutions nécessiterait qu'on touche à la loi fondamentale. Ce que Patrice Talon ne souhaite pas. « J'ai entendu un ou deux mots relatifs à la constitution. J'ai désormais une aversion pour cette question », a-t-il indiqué précisant qu'il aurait de difficultés à s'impliquer dans une telle démarche. « J'avais espéré que la mise en œuvre des recommandations nous éviterait de toucher à la constitution. J'aurais beaucoup de difficultés à m'impliquer dans une telle démarche », a-t-il expliqué. Dans le cas échéant, Patrice Talon affirme qu'il n'est pas disposé à soutenir un autre projet de modification constitutionnelle, si « nous ne trouvons pas le moyen de rassurer que toute retouche » n'ouvrira pas la porte à la manipulation des fondamentaux de la constitution ». « Je ne promulguerai jamais une modification de la constitution qui pourrait demain nous créer des histoires », a conclu Patrice Talon.
Au cours de la cérémonie de remise du rapport au Chef de l'Etat, le Président de l'Assemblée nationale, M. Louis Vlavonou a, au nom de ses collègues, réitéré l'engagement du parlement à jouer sa partition en procédure d'urgence pour un apaisement du climat sociopolitique et pour le développement du pays.
F. A. A.
La montée des eaux du fleuve Mono continue de faire des victimes dans la commune d'Athiémé. Après le décès d'un homme présentant des troubles psychologiques, il y a quelques jours, la commune a enregistré mercredi dernier, un second cas de noyade dans le village de Ahoho.
Selon l'information rapportée par l'ABP, « la victime serait allée à la pêche quand le drame est survenu. Son corps sans vie a été plus tard retrouvé à l'issue d'intenses recherches ».
Le niveau de l'eau dans la commune selon la même source demeure au seuil critique de 8,30 m.
Inondés, la plupart des services administratifs de la commune ont dû suspendre leurs activités.
F. A. A.
Face au constat de certaines écoles privées qui ont entrepris de fonctionner en journée continue, le ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou ordonne le respect des normes en la matière.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 24 octobre 2019, le ministre des enseignements maternel et primaire souligne que « cette pratique contraire aux dispositions de l'article 11 alinéa e du décret n°2007-279 du 16 juin 2007 fixant les conditions générales de création ou d'ouverture, d'extension, de scission, de gémination, de transfert, de fermeture, de changement de dénomination des établissements maternel, primaire et secondaire général ne saurait être encore tolérée ».
Il exige que les promoteurs de cette pratique se conforment rigoureusement et sans délai à l'esprit et à la lettre des textes en vigueur.
Le ministre rappelle les conditions d'un fonctionnement en régime spécial notamment l'article 76 du même décret qui stipule que « toute personne désireuse d'ouvrir un établissement privé des enseignements maternel, primaire et secondaire général à régime spécial utilisant une langue de travail outre que le français et ou exécutant des programmes d'études autres que ceux en vigueur en République du Bénin, doit produire un dossier comprenant sous peine de rejet : une demande d'autorisation d'ouverture, la précision des programmes d'études à exécuter, de même que la masse horaire, le calendrier scolaire, les diplômes envisagés et un engagement légalisé à respecter la constitution, les lois et règlements en République du Bénin ».
Les promoteurs d'écoles qui ne se conformeront pas aux textes en vigueur seront tenus seuls responsables des conséquences qui découleraient de leur comportement.
A.A.A
Le Maroc a signé le 23 octobre 2019, un accord pour la construction d'un complexe pétrochimique.
Les documents ont été paraphés avec les partenaires russes en marge du forum économique Russie-Afrique, tenu à Sotchi les 23 et 24 octobre.
L'accord pour la construction de la raffinerie de Nador a été signé par le directeur général de la société MYA Energy, Youssef El Alaoui, le président de la Banque de développement de la Fédération de Russie (VEB), Daniil Algulyan, et le vice-président du Centre russe pour l'exportation, Nikita Gusakov. Estimé à près de deux milliards d'euros, il est destiné à « la construction d'une raffinerie en utilisant l'expertise et les dernières technologies russes pour le raffinage et le stockage de produits pétroliers ».
Selon la compagnie MYA Energy, ledit projet va permettre au Royaume de contribuer à la réglementation “IMO 2020”, signée par le Maroc dans le cadre des engagements de la COP 22 à Marrakech.
Cette réglementation implique la réduction des émissions de soufre.
En partenariat avec les experts russes, la société marocaine procédera à la réalisation du projet.
Le futur joyau sera doté d'une capacité de raffinage de 100.000 barils par jour, et pourra atteindre la capacité de 200.000 barils par jour.
Le projet de construction d'un complexe pétrochimique au Maroc sera aussi source de milliers d'emplois directs et indirects dans la région du nord du Royaume et mettra à profit les installations portuaires de Nador West Med.
A.A.A
Le comité chargé de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier a déposé, ce vendredi 25 octobre 2019, le rapport de ses travaux au chef de l'Etat Patrice Talon. D'après le rapport transmis par Dorothée Sossa et ses collaborateurs, la mise en œuvre de certaines recommandations nécessite la révision de certaines dispositions de la constitution du 11 décembre 1990. Sur le sujet, la position du président de la République est sans équivoque. Pas question selon Patrice Talon de toucher à la loi fondamentale. Selon le rapport, la mise en œuvre des recommandations concernant l'organisation des élections générales, et la représentativité des femmes au sein des institutions nécessiterait qu'on touche à la loi fondamentale. Ce que Patrice Talon ne souhaite pas. « J'ai entendu un ou deux mots relatifs à la constitution. J'ai désormais une aversion pour cette question », a-t-il indiqué précisant qu'il aurait de difficultés à s'impliquer dans une telle démarche. « J'avais espéré que la mise en œuvre des recommandations nous éviterait de toucher à la constitution. J'aurais beaucoup de difficultés à m'impliquer dans une telle démarche », a-t-il expliqué. Dans le cas échéant, Patrice Talon affirme qu'il n'est pas disposé à soutenir un autre projet de modification constitutionnelle, si « nous ne trouvons pas le moyen de rassurer que toute retouche » n'ouvrira pas la porte à la manipulation des fondamentaux de la constitution ». « Je ne promulguerai jamais une modification de la constitution qui pourrait demain nous créer des histoires », a conclu Patrice Talon.
Au cours de la cérémonie de remise du rapport au Chef de l'Etat, le Président de l'Assemblée nationale, M. Louis Vlavonou a, au nom de ses collègues, réitéré l'engagement du parlement à jouer sa partition en procédure d'urgence pour un apaisement du climat sociopolitique et pour le développement du pays.
F. A. A.
Le préfet du département de l'Atlantique et le Directeur Général des infrastructures ont effectué une visite mardi dernier sur le pont de Djonou, à Godomey. Cette visite intervient après celle du ministre des infrastructures et des transports lundi 21 octobre 2019.
Accompagnés des cadres techniques du ministère des infrastructures et des transports, du premier adjoint au maire d'Abomey-Calavi, le Directeur Général des infrastructures, Jacques Ayadji et le préfet du département de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia sont allés constater le problème afin d'y apporter une solution.
Les autorités et les techniciens ont cherché à identifier les sources de cette situation qui créent d'énormes problèmes à la circulation. Sur le côté droit en quittant Cotonou, des habitations érigées le long du lac avec des clôtures seraient l'une des causes du débordement des eaux sur la route inter-Etat.
Le Directeur général des infrastructures et le préfet de l'Atlantique ont constaté les actes d'incivisme des riverains qui ont érigé des bâtiments le long du trajet des eaux. « Il est vrai que les pluies de cette année sont exceptionnelles. Cependant, nous venons de découvrir un comportement d'incivisme. Au cours de la réalisation de la route Godomey-Calavi, nous avons construit un exutoire pour évacuer les eaux vers le pont. A notre surprise, les propriétaires d'ici ont décidé de prolonger unilatéralement l'exutoire et ensuite clôturer le domaine, du coup, le lit d'écoulement de l'eau. Aussi, leur système a-t-il entraîné le blocage du lit naturel de l'eau », a déploré Jacques Ayadji.
Le préfet estime qu' « On aurait pu ne pas vivre cette situation, si les eaux circulaient normalement même si nous reconnaissons que les pluies de ces derniers temps sont vraiment exceptionnelles ». Il invite les riverains à faire preuve de patriotisme et à protéger les biens et infrastructures publics.
Un des propriétaires de maison rencontré sur les lieux a reconnu qu'ils sont eux-mêmes à la base de la situation. « Nous sommes des citoyens et nous devons exécuter ce que le Dg et le préfet nous ont dit. Donc nous ne nous opposons pas à ce qu'ils nous demandent », a-t-il reconnu.
Des bulldozers et autres engins des travaux publics ont été déployés pour faciliter la circulation des eaux vers le lac afin de dégager la voie.
Pour le moment, la situation n'est totalement pas résolue puisque l'eau continue toujours d'assiéger la voie bitumée.
G. A.