Le directeur général par intérim de l'Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB) a pris service ce mercredi 30 octobre 2019. Précédemment secrétaire général de l'ORTB, Jean-Philippe Erick Abraham est désormais chargé de diriger l'organe de service public en attendant la nomination en Conseil des ministres d'un autre directeur général sur proposition de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).
Le DG par intérim a été nommé ce lundi 28 octobre 2019 par un arrêté du ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla. Sa nomination fait suite au limogeage en Conseil des ministres de Joël Houndolo, ex DG de l'ORTB.
F. A. A.
Informées de l'examen en procédure d'urgence à l'Assemblée de la loi portant révision de la constitution prévue jeudi 31 octobre, les forces de résistance entendent se prononcer sur la question ce même jour au domicile de l'ancien président Nicéphore Soglo.
L'ancien député de Restaurer l'Espoir, Guy Dossou Mitokpè s'est déjà fait entendre sur la question. « Non à la profanation forcée de la constitution de mon pays », a-t-il martelé.
La rencontre de ce jeudi, selon les informations, sera l'occasion pour les opposants au régime du président Patrice Talon de faire le point des assises organisé le 10 octobre dernier parallèlement au dialogue politique convoqué par le chef de l'Etat.
F. A. A.
La constitution du 11 décembre 1990, longtemps querellée, pourrait être soumise à l'examen des députés ce jeudi 31 octobre 2019 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a convoqué les élus de la 8ème législature pour une session qui devra se pencher sur la révision de la loi fondamentale.
La proposition de loi portant révision de la constitution s'inscrit dans la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier. Outre le projet de révision de la constitution, les députés examineront plusieurs autres propositions de lois afin que les recommandations consensuelles issues du dialogue politique puissent être mises en œuvre pour le bonheur de tous.
Depuis les dernières législatives, le climat politique au Bénin est resté tendu du fait de l'exclusion de certaines formations politiques des élections. Conscient de la situation, le chef de l'Etat a convoqué les partis politiques, toutes tendances confondues à un dialogue afin de prendre des mesures nécessaires pour décrisper le climat politique et permettre à tous les partis en règle de participer au jeu électoral au Bénin.
F. A. A.
L'éducation de jeunes filles est confrontée à bien d'handicaps au Bénin. Du harcèlement sexuel aux grossesses en passant par les problèmes familiaux, les filles ne sont pas toujours à l'abri. Malgré les mesures prises pour sanctionner les enseignants coupables de tels actes, force est de constater que le phénomène de grossesses en milieu scolaire perdure.
Les statistiques continuent d'être alarmantes concernant les grossesses des filles en milieu scolaire. Si les textes existants répriment les enseignants reconnus coupables de tels actes, tout porte à croire que les auteurs non enseignants ne sont nullement inquiétés. Car selon les statistiques recueillies au niveau du département du Mono pour les deux dernières années, le constat est sans équivoque.
Dans ce département par exemple, sur les 203 cas enregistrés en 2017-2018 et 117 cas en 2018-2019, aucun enseignant n'est auteur. On peut alors dire que les textes de répression ont fait leurs effets de dissuasion, même si l'autre phénomène qu'est le harcèlement persiste encore en milieu scolaire.
Les auteurs de ces grossesses sont entre autres des élèves, étudiants, des apprentis chauffeurs, des mécaniciens, des artisans, infirmiers, électriciens, conducteurs de taxi-moto, comptables-gestionnaires, cultivateurs, forestiers et autres gens de petits métiers.
Il urge alors que des lois de répression soient renforcées pour lutter contre ce phénomène, qui bloque les jeunes filles dans leur évolution scolaire.
La récurrence du phénomène devient de plus en plus inquiétante. Sans baisser la garde contre les enseignants vicieux, il faudrait aussi décourager les individus qui gâchent l'avenir des filles innocentes compromettant ainsi l'avenir de la nation.
Cokou Romain COKOU
La commémoration du 96ème anniversaire de la proclamation de la République de Turquie n'est pas passée sous silence au Bénin. L'ambassadeur de la Turquie près le Bénin, Son Excellence Monsieur Onur Özçeri a organisé un dîner à la représentation diplomatique de son pays à Cotonou, pour marquer l'évènement.
A cette occasion, le diplomate a rappelé les luttes ayant conduit à cette victoire de la Turquie. Il n'a pas manqué d'évoquer les liens de coopérations entre la Turquie et le Bénin. Les deux pays, rappelle Onur Özçeri, sont « des peuples frères ayant de grandes traditions de fraternité […] et de démocratie ».
Le représentant du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, après avoir exprimé la joie du Bénin de prendre part à cette commémoration, a témoigné de l'amitié et de l'estime que le peuple béninois et le gouvernement du président Patrice Talon portent à la Turquie.
Les relations entre le Bénin et la Turquie, selon lui, ont connu ces trois dernières années, un progrès dynamique, « tributaire de la volonté et de la détermination des deux chefs d'Etats ». Il a salué les discussions actuellement en cours aux fins de l'organisation à une date qui reste à définir, des prochaines consultations.
Il a exprimé au nom du chef de la diplomatie béninoise, la reconnaissance du gouvernement du président Patrice Talon pour la part importante que prend la Turquie dans le développement du Bénin.
Le représentant du ministre Aurélien Agbénonci a formulé le vœu que ce partenariat se renforce et se consolide.
Plusieurs invités de marque dont des présidents d'institutions, des membres du corps diplomatique, des députés et autres personnalités ont honoré de leur présence la cérémonie de commémoration du 96ème anniversaire de la République de Turquie au Bénin.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'hôtel Golden Tulip Hôtel de Cotonou, accueille ce matin la 1ère édition du Forum sur l'intégrité de l'eau et de l'assainissement. Plusieurs cadres et personnalités sont présents à cette rencontre.
Organisé par le consortium PNE-Bénin, Social Watch et Alcrer, ce forum est soutenu techniquement et financièrement par la SNV-Bénin à travers le Programme Omidelta et le réseau Water Integrity Network (WIN).
Le Directeur de cabinet du Ministère en charge de l'eau, Emmanuel Lawin, a souligné l'engagement du Président Talon à réaliser l'accès universel d'ici 2021. Selon lui, tous les efforts se font déjà pour l'atteindre. Il n'a pas manqué de souligner la volonté du gouvernement à renforcer le dialogue entre les acteurs autour des questions de gouvernance et d'intégrité et à accorder une attention particulière aux recommandations visant à la promotion de l'intégrité.
Michiel Smet, Premier Secrétaire à l'Ambassade des Pays-Bas, souligne que le forum constitue « une excellente opportunité d'échanger sur l'intégrité qui touche aux intérêts importants, aux droits et aux principes ». Pendant trois jours que dureront les travaux, des panels de discussions sont prévus sur les risques d'atteinte à l'intégrité dans le secteur de l'eau et les dynamiques en cours pour l'accès de tous à l'eau en milieu urbain et périurbain, les risques d'atteinte à l'intégrité dans le secteur de l'eau en milieu rural, les risques d'atteinte à l'intégrité dans le secteur de l'hygiène et assainissement de base et la formalisation de la charte pour la gouvernance et l'intégrité dans le secteur de l'eau et l'assainissement. Au terme de ce forum, une conférence de presse est prévue pour rendre publiques les résolutions.
G.A.
Un jeune homme de 27 ans et sa mère ont été condamnés pour parricide ce mercredi 30 octobre vers 01h du matin au tribunal de Kandi.
Il s'agit du dossier d'assassinat du pharmacien Clément Adanlin-Lissanon. Le corps sans vie de ce dernier a été retrouvé dans une fosse sur un tas d'ordures à Malanville en mai 2014.
Accusé de parricide, son fils Jean-Marie dit John né en Ukraine en 1992 est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Sa femme Inna Sazonova également née en Ukraine est accusée de complicité de parricide. Elle est condamnée à 20 ans de prison ferme.
Le nommé Bruno Mahinou de nationalité béninoise accusé de complicité, est acquitté au bénéfice du doute.
C'est par ce dossier d'assassinat qu'a pris fin, mercredi 30 octobre 2019, la première session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi.
A.A.A
Suite à la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union Africaine, le 14 août dernier, le commissaire du CPS de l'UA, l'Algérien Smaïl Chergui, est soupçonné d'avoir un agenda préjudiciable aux intérêts de Djibouti.
Le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, a demandé à ses diplomates auprès de l'Union africaine (UA) et en Ethiopie d'avoir à l'œil l'Algérien Smaïl Chergui.
La réunion du CPS était très critique envers les pays africains, qui abritent des bases militaires étrangères.
Lors de cette réunion, Djibouti avait exprimé ses réserves au sujet du principe de ladite rencontre et notifié qu'il n'a pu participer à son inscription au programme de travail.
Le diplomate algérien Smaïl Chergui est accusé d'intriguer pour que l'UA adopte une attitude anti-occidentale favorisant la position de la Russie.
A cette réunion à laquelle la Russie avait été invitée, l'Algérien Smart Chergui a évité la question de la présence militaire russe en République centrafricaine.
Aussi Djibouti-t-il décidé de rejoindre le Maroc, qui a des différends avec l'Algérie sur le dossier du Sahara occidental.
Il est reproché au diplomate, qui a été ambassadeur d'Algérie en Russie, de ne pas se montrer à la hauteur des responsabilités impliquées par son poste.
A.A.A
Le Ministère de l'Economie et des Finances du Bénin a reçu le 19 octobre 2019 à Washington D.C, le prix GlobalMartkets 2019 à l'occasion des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.
Ce prix distingue le Bénin en tant que meilleur gestionnaire de dette souveraine en Afrique Sub-saharienne.
Dans un communiqué en date du 29 octobre 2019, le Ministère de l'Economie et des Finances indique que le prix GlobalMartkets vient récompenser les efforts fournis pour révéler le Bénin aux investisseurs internationaux.
En effet, souligne le Ministère de l'Economie et des Finances, 2019 a été une année charnière pour le Bénin avec l'émission de la première obligation internationale de 500 millions d'euros à des conditions très compétitives.
« Cet exploit repose sur les avancées substantielles réalisées depuis 2018 avec d'une part, l'obtention d'une notation financière inaugurale ‘'B+'' plaçant le Bénin parmi les premiers pays d'Afrique Sub-saharienne et d'autre part , le reprofilage de la dette publique via une structure innovante saluée par l'ensemble des observateurs internationaux dont le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale », informe le communiqué.
GlobalMarkets félicite notamment le « Bénin pour l'excellente performance réalisée lors de l'émission obligataire inaugurale, dans un environnement de marché exigeant, d'autant plus pour un primo-émetteur ». Par ailleurs, GlobalMarkets indique que le « Bénin a su gagner la confiance des investisseurs grâce aux efforts réalisés pour réduire le déficit budgétaire tout en créant les conditions d'une croissance économique forte et durable ».
« Ainsi, cette distinction est une consécration de la gestion prudente de la dette publique par le Bénin dans un contexte d'ouverture économique », précise le communiqué.
Akpédjé AYOSSO
Le rapport de restitution relatif à l'étude sur l'évaluation du marché du solaire photovoltaïque hors réseau au Bénin a lieu mardi 29 octobre 2019 au cours du 2e atelier national. Selon le Représentant du Directeur Général de l'Energie, « Cette assise nous amènera, entre autres à faire l'état des lieux de l'énergie solaire photovoltaïque hors réseau au Bénin, faire des contributions sur les orientations futures notamment en ce qui concerne le volet financier, les cadres législatif, institutionnel et réglementaire, pour son essor ». Le faible taux d'accès à l'énergie en Afrique de l'Ouest et du Sahel a conduit à la mise en œuvre du Projet Rogep avec le soutien de la Banque Mondiale pour un coût de 200 millions de dollars US couvrant 15 pays de la Cedeao et 4 autres pays non-Cedeao.
Ce projet vise à faciliter l'accès au financement par emprunt pour soutenir le marché du solaire.
Le Responsable Zone 3 et Président du Centre des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique de la Cedeao, Seini Nouhou Amadou, souligne que « L'étude donne une meilleure introduction des indicateurs macroéconomiques en ressortant la situation énergétique du pays, et en mettant l'accent sur l'accès à l'énergie.
Ce rapport a permis de faire une évaluation globale du système solaire autonome et fournit une vue d'ensemble de la situation de l'énergie hors réseau, et permet d'estimer la demande potentielle d'utilisation ».
Le rapport révèle les barrières et les actions possibles pour faciliter l'accès au financement aux entreprises du secteur.
Le Directeur de cabinet du ministre de l'énergie Armand Dakéhoun, a fait part de l'engagement du Gouvernement pour le développement des énergies renouvelables à travers les projets en cours.
G.A.
Une dizaine de députés ont introduit ce mardi à l'Assemblée nationale une demande d'examen en procédure d'urgence de la proposition de loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990.
Selon les informations, la proposition de loi est initiée par le député Augustin Ahouanvoébla de l'Union Progressiste (UP). Il est soutenu par les députés Robert Gbian, Assan Seïbou, Janvier Yahouedeou, Anani Joseph, Sofiath Shanou, Gérard Gbénonchi, David Gbahoungba, Jean Pierre Babatoundé et Noutaï Nestor.
Les députés présents et représentés au parlement ont à l'unanimité voté l'étude en procédure d'urgence de plusieurs autres lois.
A.A.A
Le Médiateur du Royaume du Maroc, Mohamed Benalilou et son homologue béninois, Joseph Gnonlonfoun ont procédé à la signature, vendredi 25 octobre dernier, à Rabat, d'une convention de partenariat. Parvenir à réaliser les projets et programmes d'intérêt commun, avec la mobilisation des moyens nécessaires pour la mise en œuvre des actions qui répondent aux attentes des deux institutions dans le domaine de l'échange des réclamations formulées par les personnes physiques ou morales des deux pays, et au renforcement des capacités et la concertation entre les deux institutions, c'est objectif que vise cette convention.
Selon le Médiateur de la République du Bénin, Joseph Gnonlonfoun, cette convention s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
Pour lui, il est nécessaire pour les Africains de fédérer leurs efforts et de compter sur eux-mêmes afin d'avancer sur la voie du progrès et du développement.
Convaincu que les deux institutions ne ménageront aucun effort ni moyen pour donner vie à ce partenariat et à s'engager à sa mise en œuvre pour atteindre des objectifs, Mohamed Benalilou, Médiateur du Royaume du Maroc a réaffirmé son engagement à développer des relations fructueuses basées sur le partage du savoir et du savoir-faire en matière de médiation institutionnelle.
La convention signée permettra non seulement d'ouvrir la voie à un meilleur partenariat durable et fructueux non seulement au niveau bilatéral mais aussi à l'échelle de l'Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF) que préside Mohamed Benalilou.
F. A. A.
Les Evêques espèrent l'organisation d'un dialogue national inclusif, après la tenue du 10 au 12 octobre dernier, du dialogue politique initié par le Président de la République, au palais des congrès de Cotonou.
Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, s'est prononcé sur la question ce mardi 29 octobre sur RFI.
Au terme de leur première session plénière ordinaire au titre de l'année pastorale 2019-2020 à l'archevêché de Parakou du 20 au 23 octobre 2019, la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), a salué la tenue du dialogue politique et émis l'idée de l'organisation d'un dialogue national inclusif en vue d'une authentique réconciliation entre tous les fils et les filles du Bénin.
Selon le porte-parole du gouvernement, « L'église souhaite une répétition de ce qui s'est passé, c'est-à-dire la Conférence nationale de 1990 ». « Or, on n'est pas dans les mêmes circonstances », rectifie Alain Orounla.
Pour lui, c'est déjà important que l'église salue ce premier pas.
« Le gouvernement est ouvert à un dialogue qui peut s'étendre », signale-t-il.
« Je voudrais rappeler une ancienne formule : à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu », a-t-il ajouté.
A.A.A
« L'organisation d'élections cycliques coûte cher et occasionne une dispersion d'énergies », cette recommandation du comité d'experts du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier, Alain Orounla, ministre de la communication et de la poste l'a rappelée ce mardi 29 octobre 2019 dans un entretien accordé aux journalistes de RFI. Selon le ministre de la communication, le Bénin à l'instar d'autres pays, pourrait expérimenter ce mode d'organisation des élections dont la mise en œuvre dépendra de l'Assemblée nationale.
Les premières élections générales au Bénin pourraient avoir lieu en 2021, a-t-il annoncé indiquant que cela relève « du mirage ». Pour le porte-parole du gouvernement, la loi dispose pour l'avenir et rien ne presse. « On peut très bien envisager cet alignement à une date ou à une année qui serait ultérieure à 2021 », a-t-il confié. Une disposition qui permettrait à la 8ème législature décriée, de finir son mandat. « Si les mesures de décrispation sont suivies par ceux qui boudent, toutes ces formations politiques qui se seraient conformées ont toute leur chance de participer au débat politique », a souligné le ministre de la communication.
A la question de savoir si le mandat du chef de l'Etat sera touché, sa réponse est sans équivoque. Le président de la République, rappelle Alain Orounla, a été « très clair et très ferme sur le sujet. Quels que soient les ajustements, il n'est pas question de toucher au fondamental qu'est l'article 42 à savoir que nul en République du Bénin ne peut faire plus de deux mandats. Il s'agit bien de deux mandats de 5 ans ».
F. A. A.
Inondations à Cotonou : Les écoliers de Ladji se déplacent en pirogues
Voir en ligne : Inondations à Cotonou : Les écoliers de Ladji se déplacent en piroguesLe ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Alain Orounla, invité de RFI ce mardi 29 octobre 2019, s'est prononcé sur l'introduction de parrainage pour les candidats à la présidentielle.
Au sujet de l'introduction du parrainage pour les candidats à la présidentielle, certains constitutionnalistes comme Joël Aïvo redoute un nouveau mécanisme d'exclusion. « Nous n'avons pas inventé le parrainage, il existe un peu partout », a déclaré Alain Orounla. Pour lui, ce sont donc « des velléités de gens qui ne veulent pas accorder le crédit de la bonne foi ou qui veulent rester dans la rébellion permanente ».
Le porte-parole du gouvernement, invite ceux-là à participer au débat, et à rentrer dans cette dynamique. Selon le ministre, « la question ne se posera pas en 2026, puisque le président de la République aura dans le meilleur des cas terminé son deuxième et dernier mandat ».
A la question de savoir, si cela veut dire que le président de la République sera candidat en 2021, il répond : « Je dis qu'il est en droit d'être candidat et qu'en 2026, il ne pourra plus l'être. c'est la certitude ».
A.A.A
Par une décision en date de ce lundi 28 octobre 2019, le directeur général de la Police républicaine, le Contrôleur général de police Soumaïla Yaya, a mis fins aux fonctions de Lucien Bonou, précédemment directeur départemental de la Police républicaine de l'Atlantique, et de son adjoint.
Les raisons de cette décision ne sont pas encore connues.
En remplacement de ces deux responsables, le directeur général de la Police républicaine a nommé le commissaire divisionnaire Claude Bossou, et le commissaire principal de police Thomas Kouagou respectivement directeur départemental et directeur départemental adjoint de la police républicaine de l'Atlantique.
Outre la direction départementale de la Police républicaine, trois commissaires d'arrondissement ont été relevés de leurs fonctions. Il s'agit des commissaires des commissariats d'arrondissement de Ouèdo et de Togba dans la commune d'Abomey-Calavi, et celui d'Allada.
En remplacement de ceux-ci, Soumaïla Yaya a nommé le capitaine Ibouraïma Ikililou Adégnika au poste de commissaire à Ouèdo, et le capitaine Appolinaire Dossou-Yovo pour le poste de Togba. Le commissariat d'Allada sera désormais dirigé par Sabi Fulbert Konto.
F. A. A.
L'une des recommandations du comité d'experts est l'adoption d'une loi d'amnistie pour tous les faits constitutifs de crimes, de délits ou de contraventions commis lors des dernières élections législatives.
Invité Afrique de RFI ce mardi 29 octobre 2019, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Alain Orounla a souligné qu'il n'y a pas d'amalgame à faire avec les autres leaders politiques en exil.
Avec la proposition de la loi d'amnistie par le comité d'experts, le président Boni Yayi pourra rentrer au pays.
D'après le porte-parole du gouvernement, l'ancien chef d'Etat, « ne fait l'objet d'aucun mandat d'arrêt ou d'interpellation » et donc « il n'y a aucune raison qu'il s'inquiète ». « On est pressé de retrouver tous nos compatriotes sur le territoire », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre de la communication précise qu'« il n'y a pas d'amalgame à faire avec ceux qui après une décision de justice se sont soustraits à l'exécution de leur peine ou ceux qui se sont soustraits pour ne pas répondre et qui voudraient s'abriter sous ce manteau d'homme politique pour dire qu'il s'agit de persécution ». Pour lui, « il n'est pas juste de les considérer comme des persécutés parce qu'on leur demande de rendre compte de leur gestion passée ».
A en croire le ministre, les autres leaders politiques en exil ne sont pas dans une démarche d'apaisement. « Quand ils seront rentrés dans cette démarche, on pourra envisager en ce moment-là d'autres mesures d'apaisement », a-t-il annoncé tout en ajoutant que « personne ne veut la mort du pécheur à condition que l'on reconnaisse les faits ».
« Vous ne pouvez pas vous soustraire à la justice de votre pays et rester à l'étranger et narguer et provoquer des troubles à l'intérieur », dénonce-t-il.
A.A.A
Invité Afrique de RFI ce mardi 29 octobre 2019, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Alain Orounla s'est prononcé sur les recommandations issues du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier.
Il s'agit entre autres de la loi d'amnistie, l'organisation des élections générales, l'introduction du parrainage pour les candidats à la présidentielle. Alain Orounla a aussi donné son point de vue sur la demande d'un dialogue national formulée par le clergé catholique.
Le dialogue politique n'a pas été un processus consensuel, manquait de grandes figures de la famille politique béninoise. Quelles sont ses chances de succès ?
Le dialogue politique était très consensuel et inclusif puisque étaient invitées toutes les formations politiques en règle. Donc nous considérons qu'il s'agit d'un franc succès puisque nous avons abouti à des recommandations, je précise bien consensuelles. Et ce dialogue aboutira à des lois qui seront adoptées dans les jours à venir.
L'église a salué une étape significative mais demande un dialogue national inclusif pour une authentique réconciliation. Qu'en pensez-vous ?
L'église souhaite une répétition de ce qui s'est passé, c'est-à-dire la Conférence nationale de 1990. Or, on n'est pas dans les mêmes circonstances. L'église salue ce premier pas, et ça, c'est important. Le gouvernement est ouvert à un dialogue qui peut s'étendre mais je voudrais rappeler une ancienne formule : A César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu.
Alors, parmi les grandes mesures annoncées, le mandat des députés va être modifié. Il s'agit de le faire passer de 5 ans au lieu de 4, et de faire coïncider les législatives avec les présidentielles ?
Oui, il est apparu que l'organisation d'élections cycliques coûte cher et occasionne une dispersion d'énergies. Donc, à l'instar d'autres pays qui l'ont fait, les délégués ont cru devoir recommander l'alignement des mandats et donc des élections générales.
Et ces premières élections générales auront-elles lieu en 2021 ou bien en 2026 ?
C'est à l'Assemblée de décider ce qui se passera. Alors il se pourrait très bien que ça soit en 2021 mais pour moi, ça relèverait du miracle puisque la loi dispose pour l'avenir. Rien ne presse. Je crois qu'on peut très bien envisager cet alignement à une date ou à une année qui serait ultérieure à 2021.
Donc ça veut bien dire que si c'est 2026, cette Assemblée nationale qui est décriée finirait son mandat ?
Vous voyez ce serait plus logique puisque l'Assemblée aurait terminé son mandat et si les mesures de décrispation sont suivies par ceux qui boudent, toutes ces formations politiques qui se seraient conformées ont toute leur chance de participer au débat politique.
Et le mandat du chef de l'Etat va-t-il être retouché ?
Le président de la République a été très clair et très ferme sur le sujet. Quels que soient les ajustements, il n'est pas question de toucher au fondamental qu'est l'article 42 à savoir que nul en République du Bénin ne peut faire plus de deux mandats. Il s'agit bien de deux mandats de 5 ans.
Allez-vous créer un poste de vice-président ?
Oui il est envisageable de créer un poste de Vice-président qui serait là pour éviter par exemple des difficultés résultant d'une éventuelle vacance du pouvoir.
Autre recommandation du comité de suivi, la loi d'amnistie pour tout ce qui a trait aux violences électorales, liées aux législatives d'Avril, cela veut dire que l'ex-président Boni Yayi va pouvoir rentrer ?
A l'heure où nous sommes, il n'y a aucune raison qu'il s'inquiète. On est pressé de retrouver tous nos compatriotes sur le territoire. Il ne fait l'objet d'aucun mandat d'arrêt ou d'interpellation.
Et pour les autres leaders politiques en exil ?
Il n'y a pas d'amalgame à faire avec ceux qui après une décision de justice se sont soustraits à l'exécution de leur peine ou ceux qui se sont soustraits pour ne pas répondre et qui voudraient s'abriter sous ce manteau d'homme politique pour dire qu'il s'agit de persécution. Il n'est pas juste de les considérer comme des persécutés parce qu'on leur demande de rendre compte de leur gestion passée.
Est-ce que ça sera possible plus tard, dans un second temps ?
Tout est possible. Personne ne veut la mort du pécheur à condition que l'on reconnaisse les faits. Vous ne pouvez pas vous soustraire à la justice de votre pays et rester à l'étranger et narguer et provoquer des troubles à l'intérieur. Je n'accuse personne, mais il me semble que nos compatriotes qui sont en exil, ne sont pas dans une démarche d'apaisement. Et je pari que quand ils seront rentrés dans cette démarche, on pourra envisager en ce moment-là d'autres mesures d'apaisement .
Et pourquoi introduire le parrainage pour les candidats à la présidentielle. Beaucoup comme le constitutionaliste Joël Aïvo redoute un nouveau mécanisme d'exclusion. Que répondez-vous ?
Nous n'avons pas inventé le parrainage, il existe presque partout. Donc ces traits sont des velléités de gens qui ne veulent pas accorder le crédit de la bonne foi ou qui veulent rester dans la rébellion permanente, la contestation permanente. On les invite à participer au débat, on les invite à rentrer dans cette dynamique. Et je dis que la question ne se posera pas en 2026, puisque le président de la République aura dans le meilleur des cas terminé son deuxième et dernier mandat.
Ça veut dire qu'il est bien candidat en 2021 ?
Je dis qu'il est en droit d'être candidat et qu'en 2026, il ne pourra plus l'être. C'est la certitude.
Transcription : Akpédjé AYOSSO