La mesure protectionniste du Nigéria qui vise à fermer ses frontières terrestres avec les pays voisins n'est pas sans conséquence sur ces citoyens exerçant dans les pays de la sous-région. A Kumasi, une des grandes villes du Ghana, des magasins tenus par des Nigérians ont été fermés la semaine écoulée par les commerçants réunis au sein de GUTA (Ghana Union of Traders Association). Selon la législation de ce pays, le commerce de détails n'est pas ouvert aux étrangers. Pourtant, les Nigérians résidant dans ce pays s'adonnent à cette activité et vendent les produits parfois moins chers, rendant ainsi la concurrence difficile.
Dans un entretien accordé à l'AFP, le président du GUTA, Joseph Obeng, a dénoncé que « beaucoup de commerces, tenus notamment par les Nigérians, ne sont pas en règle ». « Nos membres sont agités car cela fait des années que l'on nous dit que les marchés illégaux vont être fermés mais ce n'est toujours pas le cas », a-t-il déploré. Les commerçants de Kumasi appellent le gouvernement ghanéen à prendre des mesures de rétorsion contre ces Nigérians.
Afin d'éviter tout incident diplomatique entre les deux pays, le ministre ghanéen du commerce, Carlos Ahenkorah a invité les membres du GUTA à éviter les blocages et les fermetures des commerces. « Leur économie est six fois plus importante que la nôtre, pourquoi aller à l'affrontement avec eux ?, s'interroge-t-il. Carlos Ahenkorah affirme être du côté de GUTA mais veut juste qu'on prenne le temps pour trouver une solution.
Depuis le 20 août dernier, le gouvernement du président Muhammadu Buhari a décidé de fermer ses frontières terrestres avec les pays voisins, violant les accords de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) sur la libre circulation des personnes et des biens. Une décision qui a eu de lourdes conséquences sur les économies des pays de la sous-région.
Aux dernières nouvelles, les autorités d'Abuja prorogent la fermeture des frontières jusqu'au 31 janvier 2020.
F. A. A.
Les passionnés du livre et de la lecture se sont retrouvés ce samedi 2 novembre 2019 au jardin des plantes à Porto-Novo pour la 1ère édition de l'initiative « Lire ensemble ».
L'objectif que vise l'initiative est d'exprimer d'une part la passion pour la lecture et surtout les bonnes écritures à travers les livres dans un monde où, le numérique via le smartphone influence les bonnes habitudes de lecture des ouvrages et d'autre part de retrouver le goût perdu de la lecture compte tenu le plus souvent des préoccupations quotidiennes.
Le principe est de se retrouver pour passer un peu de temps dans un espace où chacun avec son ouvrage se donne à la lecture, avec pour précaution d'oublier durant ce bout de temps consacré à la lecture, tous les outils modernes de communication.
Pour l'organisateur de l'événement, le journaliste Josaphat Dah-Bolinon, « le concept consiste à se débarrasser de son téléphone portable et ordinateur pour une lecture en continu de 3 heures d'horloge. Ce n'est qu'après ce temps qu'une discussion s'en suit pour la présentation de l'œuvre lue par chacun ».
Pour la 1ère édition de la lecture en communauté, Ils étaient un peu plus d'une dizaine de participants regroupés au jardin des plantes à Porto-Novo. Plusieurs corps professionnels y étaient. Notamment des écrivains, des journalistes et même un banquier. Tous avaient un point commun la passion pour la lecture dans les livres.
L'écrivaine et littéraire béninoise, Adélaïde Fassinou, initiatrice du projet a salué les participants surtout pour l'intérêt porté au projet en cette période où dame nature n'accorde pas un climat favorable dans un espace ouvert.
Mais la volonté affichée d'en faire une réussite annonce déjà la prochaine édition avec le principe de rotation dans les différentes villes du Bénin
« Nous nous retrouverons bientôt pour l'acte 2 de l'initiative. Mais déjà, le concept de rotation est adopté et toutes les villes du Bénin seront à l'honneur. C'est désormais parti pour des numéros à l'infini », a expliqué l'écrivain et vice-président du projet Denis Avimadjessi.
« Notre ardent désir, c'est d'enregistrer plus de participants les fois à venir », a vivement souhaité Cécile Avougnlankou, membre du comité d'organisation et responsable de fémicriture.
Les participants ont salué l'initiative et félicité les responsables pour cet espace de lecture et de partage en communauté autour des œuvres littéraires de son choix.
Marcel HOUETO
Sur l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 03 novembre 2019, le député Abdoulaye Gounou du Bloc Républicain et le professeur de droit, Ibrahim Salami se sont prononcés sur la révision de la constitution du 11 décembre 1990 intervenue vendredi 1er novembre 2019 avec les députés de la 8ème législature, 29 ans après son adoption.
Analysant les modifications ayant trait à la convocation du corps électoral et au parrainage des candidats à la présidentielle, Abdoulaye Gounou, estime qu'il s'agit des avancées importantes. Suivant les nouvelles dispositions de la loi, le chef de l'Etat ne pourra plus convoquer le corps électoral, a-t-il expliqué.
Se référant à tout ce qui se passe à la fin de chaque mandature, surtout à la fin du régime du général Mathieu Kérékou, le député estime que la suppression d'une telle disposition était devenue une contrainte. « On a voulu inscrire une certaines auto participé », a-t-il précisé.
Avec les nouvelles dispositions, la Cena selon lui, « s'engage d'elle-même au regard des dates fixées qu'il y ait de l'argent ou pas ». Pour Abdoulaye Gounou, « la démocratie n'a pas de prix ». La constitution insiste-t-il, a été révisée dans l'intérêt supérieur de la Nation, pour le meilleur fonctionnement des institutions, et pour le renforcement du système démocratique du Bénin. L'élu du Bloc Républicain a par ailleurs appelé les uns et les autres à lire le document et à éviter de s'emballer dans des diatribes et des injures.
« Une constitution, c'est une loi politique. Sa révision est aussi politique. Elle est plus politique que juridique », a souligné Ibrahim Salami, professeur de droit à l'Université d'Abomey-Calavi. Cette révision observe-t-il, est très importante avec 36 articles modifiés, et d'autres supprimés. Pour lui, le parlement s'est privé ou a été privé de réviser pendant 29 ans, et lorsqu'elle en a eu l'occasion, elle ne s'est pas privée. A en croire l'homme de droit, le régime politique béninois qui est un régime présidentiel n'a pas été dénaturé avec cette constitution.
Le poste de vice-président en soi existe dans beaucoup de régimes présidentiels. Citant l'exemple de la Côte d'Ivoire, il souligne qu'en dehors d'un poste de vice-président, il y a aussi un premier ministre qui est chef du gouvernement, et c'est toujours considéré comme étant un régime présidentiel.
Pour Ibrahim Salami, c'est chaque pays, chaque nation qui définit ce qu'il considère comme étant le régime qui lui convient le mieux. « On fera l'expérience, ça va peut-être nous plaire, ça va peut-être ne pas nous plaire, et à un moment donné, on fera le bilan et le texte dont on est entrain de débattre aujourd'hui peut ne pas être définitif », a-t-il confié.
F. A. A.
La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou à la tête d'une délégation a participé du 28 octobre au 1er novembre à Addis-Abeba (Éthiopie) à la Session du Comité Technique Spécialisé sur les questions de l'égalité homme/femme et de l'autonomisation économique des femmes.
Lors de la session, les participants de plusieurs pays se sont penchés sur les rencontres prévues pour l'année 2020. Il s'agit entres du 75e anniversaire des Nations Unies, du 5e anniversaire des ODD, du 25e anniversaire de la déclaration de Beijing et son programme, ainsi que la décennie de la femme.
Ils ont aussi abordé un point relatif à l'Agenda 2063 de l'Union Africaine.
Une synthèse des rapports des pays membres a été analysée et adoptée.
Au terme des travaux, plusieurs documents ont été adoptés tels que le rapport du Comité Technique Spécialisé, le rapport Beijing + 25, et la déclaration politique des pays membres de l'UA à la 64eme session du CSW (Sommet de la condition féminine).
En marge des travaux, la ministre Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou a échangé avec la Commissaire aux Affaires Sociales de l'Union Africaine. Les discussions ont porté sur la protection des enfants.
Aussi, la ministre a-t-elle pu obtenir des promesses de coopération et de renforcement de capacités des différents acteurs avec la Direction Genre et Développement.
A.A.A
La constitution du 11 décembre 1990 a été révisée ce vendredi 1er novembre 2019 après plusieurs tentatives infructueuses sous les régimes des présidents Mathieu Kérékou et Yayi Boni.
Un acte fort à l'actif des députés de la 8ème législature et du président Patrice Talon.
Invité sur les ondes de la radio nationale (ORTB) à se prononcer sur cette révision de la constitution longtemps querellée par les acteurs politiques béninois, l'ancien président de la Cour suprême et ancien ministre de la justice n'a pas caché son soulagement.
A travers cette révision, le Bénin est désormais sur l'orbite du développement et du décollage, a déclaré Me Abraham Zinzindohoué,
membre du parti Union Progressiste (UP).
Selon lui, cette réforme permettra de « moderniser la constitution, de l'adapter aux réalités du jour ».
« Notre modèle était démocratique mais il lui manquait l'efficacité économique. Avec ces amendements qui ont eu lieu, on peut dire que le Bénin a un modèle démocratique avec une efficacité économique », a expliqué Me Zinzindohoué. Rappelant être de ceux qui avaient écrit cette constitution, l'ancien président de la Cour suprême a regretté le blocage qu'elle a constitué pour tout le système socioéconomique et politique du pays. Un blocage que les députés de la 8ème législature ont réussi à débloquer, s'est réjoui le leader du parti UP. Pour lui, il s'agit d'un nouveau départ pour le Bénin.
A en croire l'ancien ministre de la justice, le pays est à sa troisième indépendance après celles de 1960, et de 1990, marquée par le Renouveau démocratique car, poursuit-il, c'est maintenant qu'on met le pays sur l'orbite du développement, de décollage.
F. A. A.
La mairie de Cotonou a décidé de construire quelques infrastructures scolaire dans le compte du budget communal, exercice 2019.
Le projet concernent 32 écoles. 25 sites sont identifiés pour abriter ces nouvelles infrastructures dont le délai de construction est de 04 mois.
Le maire de Cotonou par intérim Isidore Gnonlonfoun et le conseil communal ont décidé de combler le déficit en matière d'infrastructure.
Encadré
Les 25 sites retenus
1- EPP AVOTROU
2- EPP SURU LERE
3- EPP SENANDE 2
4- EPP KOWEGBO
5- EMP KPONDEHOU
6- EPP AGBATO
7- EPP AKPAKPA CENTRE
8- EMP GBENONKPO
9- EPP GBETO SUD
10- EPP HINDE 2/C
11- EPP SIKE SUD
12- EPP Ste Rita I
13- EPP SIKE NORD
14- EPP ZOGBO
15- EPP FIFADJI
16- ECOLE DES SOURDS
17- EPP GBEDAGBA
18- EPP GBEGAMEY 1
19- EPP GBEGAMEY SUD
20- EPP GBEGAMEY NORD
21- EPP HLAZOUNTO
22- EPP GBODJETIN
23- EPP YLOMAHOUTO
24- EPP MISSITE
25- EPP XWLACODJI A
G.A.
Deux braqueurs ont été abattus dans la nuit de vendredi 1er novembre 2019, à Cocotomey par les éléments de la Police républicaine.
Les malfrats ont été neutralisés alors qu'ils préparaient une opération de braquage.
Le surnommé Gros bébé et son complice étaient sur le point d'arracher une moto Wave à une victime quand ils ont été repérés par une équipe de police en patrouille.
Ayant aperçu les hommes en uniforme, ils ont pris la fuite.
Dans la course poursuite, les divorcés sociaux ont ouvert le feu avec un pistolet de fabrication artisanale.
Dans leur riposte, les policiers ont réussi à les abattre.
Gros bébé est un repris de justice sorti de prison, il y a moins d'un mois. Il est soupçonné d'être l'auteur d'un braquage à Gbèdjromèdé, à Cotonou.
A.A.A
Au regard de plusieurs difficultés des populations, le gouvernement, à travers la Soneb, a lancé l'initiative des branchements à coûts réduits. Une initiative qui auparavant avait permis à plusieurs ménages de revenus modestes d'avoir l'eau potable de la Soneb directement dans leur maison. Cette mesure revient de plus belle.
A travers un communiqué signé du directeur général de la Soneb, les populations sont invitées à s'abonner avec un coût plus réduit. « A la suite des investissements massifs réalisés par le gouvernement pour l'accès universel à l'eau potable au Bénin et dans le but de faciliter les abonnements aux services d'eau potable de la Soneb à toutes les couches de la population, la Soneb informe son aimable clientèle sur toute l'étendue du territoire national que les critères d'attribution des branchements à coût réduit ont été entièrement révisés », souligne le communiqué. Il s'agit de payer 50.000 FCFA en une fois pour avoir un compteur d'eau dans sa maison ou payer au moins 20.000 FCFA et les 30.000 FCFA restant à échelonner sur 10 mois maximum. Le Directeur Général de la Soneb rassure avoir pris toutes les dispositions pour faciliter les abonnements et les brachements.
G.A.
La Police républicaine a neutralisé dans la matinée de ce samedi 02 novembre 2019, à Azowlissè, un individu, qui serait l'auteur de l'assassinat d'un policier en 2018 dans la localité.
Désormais hors d'état de nuire, Adjimon Ahouanvoeke surnommé Anankpo était un repris de justice.
Le sieur Anankpo était recherché comme auteur de l'assassinat l'année dernière de l'agent de Police Adjovi, précédemment en service au Commissariat d'arrondissement d'Azowlissè.
Lors de son interpellation, il a ouvert le feu sur les forces de sécurité. La riposte des hommes en uniforme lui a été fatale, lors des échanges de tirs.
Selon les informations, la victime est fournisseur d'armes à feu à un grand réseau de malfaiteurs. Il serait aussi impliqué dans plusieurs opérations de braquage.
Les investigations se poursuivent pour interpeler les autres membres du réseau.
A.A.A
Un grave accident de circulation est survenu ce samedi matin à Glo, dans la commune d'Abomey-Calavi faisant huit morts et un blessé grave. Selon l'information rapportée par Banouto, il s'agit d'une collision entre un véhicule de transport et un camion, qui s'est produit non loin de Cievra.
Le seul survivant parmi les victimes est conduit dans un état critique à l'hôpital.
G. A.
Les deux pachydermes en divagation dans les communes du Borgou ont été localisés dans le village de Gounin à N'Dali. Cette opération fait suite à une mission conjointe entre l'Inspection Forestière du Borgou, l'Africain Parc et le Parc W.
Après la capture des bêtes en divagation, l'Inspection Forestière du Borgou, a pris le soin de munir les deux éléphants d'un collier électronique. Ce qui permettra aux agents des eaux et forêts de connaître leur position.
En raison de la saison pluvieuse et des conditions météorologiques, les deux éléphants ne peuvent être reconduits pour l'instant au parc. Ils retrouveront leur environnement naturel dès la saison sèche.
A.A A
La loi n°2019-40 portant révision de la loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a été adoptée ce vendredi 1er novembre 2019 par les députés de la huitième législature. Cette loi a apporté plusieurs innovations à la loi fondamentale en vigueur.
Les grandes innovations de la loi nº2019-40 portant révision de la constitution du 1er novembre 2019 sont entre autres les nouveaux articles 1er, 5, 15, 26, 41, 42, 43, 44, 54, 80, 92, 134, 145, 151, 153, 157.
L'article 1er stipule que « Dans toutes les dispositions de la Constitution, le groupe de mots ‘'Force Armées ou de Sécurité'' est remplacé par le groupe de mots ‘'Forces de défense et de sécurité'' ».
L'article 5 mentionne que « l'État concourt au financement des partis politiques aux conditions fixées par la loi », et « nul ne peut être condamné à la peine de mort », selon l'article 15.
L'article 26 évoque l'égalité en droit de l'homme et de la femme en ces termes : « l'homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d'amélioration de la représentation du peuple par les femmes ».
Le poste de vice-président qui assure la vacance de la présidence de la République est inscrit à l'article 41. L'article 43 précise qu'il est élu en duo avec le président de la République. Aussi, souligne l'article 54 que« le président de la République ne peut déléguer aucune de ses attributions au vice-Président de la République. Le vice-président de la République peut être démis de ses fonctions par l'Assemblée nationale sur saisine du président de la République pour manquement grave ».
L'article 54-1 dispose que « le Vice-président est le grand chancelier de l'ordre national ».
Concernant le nombre de mandats du président de la République, il est fixé par l'article 42 : « En aucun cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République ».
Selon l'article 44, « Nul peut être candidat aux fonctions de président de la République s'il n'est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi ».
S'agissant de la durée du mandat des députés, elle est conformément à l'article 80 de cinq (05) ans renouvelable deux fois.
L'article 92 dispose que tout député nommé peut revenir reprendre son poste à sa demande (Formulation).
Avec la loi nº2019-40 portant révision de la constitution du 1er novembre 2019, il est désormais institué la Cour des comptes. Cette disposition est contenu dans l'article 134-1, 2, 3, 4, 5.
L'article 134-4 stipule que : « la Cour des comptes est la plus haute juridiction de l'État en matière de contrôle des comptes publics. Son président est nommé par le président de la République pour un mandat de 05 ans ».
Selon l'article 145 : « les conventions de financement soumises à ratification, sont ratifiées par le président de la République qui en rend compte à l'Assemblée nationale dans un délai de quatre-vingt-dix jours ».
La reconnaissance de la Chefferie traditionnelle par l'Etat est mentionnée à l'article 151- 1 en ces termes : « l'État reconnaît la chefferie traditionnelle gardienne des us et coutumes dans les conditions fixées par la loi ».
L'article 153-1, 2, 3 donne des précisions sur l'organisation des élections générales : « Les élections couplées, législatives et communales, sont organisées le deuxième dimanche du mois de janvier de l'année électorale›› et ‹‹ l'élection du président de la République est organisée le deuxième dimanche du mois d'Avril de l'année électorale ».
Avant les élections générales en 2026, il y aura communales en 2020, présidentielle en 2021- législatives en 2023 (dispositions transitoires).
Selon l'article 2, « la présente loi modificative de la Constitution, n'établit pas une nouvelle Constitution ».
Les regards sont tournés vers le président de la République qui procédera à la promulgation de cette loi après avis de la Cour Constitutionnelle.
Akpédjé AYOSSO
(Par Roger Gbégnonvi)
Avant la conquête, la France a obtenu qu'Abomey lui concède Cotonou pour y construire un wharf afin de convoyer chez elle les produits de la future colonie. Nulle intention d'installer le gouvernement dans ce bas-fond dont le nom s'en va signifier ‘‘marais de la mort''. Car un gouvernement, on l'installe en terre ferme. Toutefois pas à Abomey, farouchement opposé à l'occupation. Ni à Ouidah, vassal d'Abomey. Plutôt à Porto-Novo, allié de la France pour échapper à la mainmise d'Abomey. Il aura donc fallu les Dahoméens, ‘‘intelligents'', pour installer à Cotonou le gouvernement de la République en abandonnant à Porto-Novo les députés de la Nation qui peuvent se demander parfois pourquoi ils débattent là-bas pendant que les autres institutions de l'Etat débattent et se débattent dans le marais.
Longtemps, très longtemps avant notre ère, le pays où vivait Noé était en passe de devenir marais de la mort pour les hommes. La capacité du patriarche de lire dans le ciel les signes du temps lui permit de pressentir le changement climatique qui s'en venait au travers de trombes d'eau jetées sur la terre par torrents entiers. Lui vint alors l'idée d'une baraque étanche et flottante. Il la construisit, y entra avec les siens, et quelques animaux familiers, et quelques objets indispensables. La baraque résista. Yahvé fut bon, et les pluies ne furent pas accompagnées de vents violents générateurs de tsunamis qui eussent anéanti simplement la baraque, fait de Noé et des siens et des animaux d'infimes bribes de viande que les poissons ne verraient même pas. La baraque flotta très longtemps. Lorsqu'elle toucha terre à la fin du déluge, ce fut loin, très loin de l'endroit d'où étaient partis le patriarche et les siens. Et Noé comprit que changement climatique et nécessité de vivre venaient de l'installer ailleurs.
Aujourd'hui, au Bénin, faute de la science et de la prescience de Noé, faute d'intelligence et d'audace, nous devrions consulter le sage oracle pour nous entendre dire la vérité : « Les choses que je vois, les voici déjà à Grand-Popo et à la Zone des Ambassadeurs : Grand-Popo fragile rongé par la mer, Zone cossue conquise par la mer. Je vois tout Cotonou : revient soudain en surface sa kyrielle de bas-fonds naguère étouffés, et la mer, augmentée soudain par d'immenses eaux d'autres mers, se renverse sur lui et renverse ses maisons. Je vois sous l'eau beaucoup de gravats et de noyés. Les rescapés courent vers Ouidah, en leur tenue du Jardin d'Eden. Coupé de Cotonou devenu une mer tranquille, Porto-Novo se coupe du Bénin et plonge dans la nigérianitude, qui le fascine et l'attire depuis toujours. Je vois… »
Voilà des visions qu'en ces temps de réchauffement – changement – climatique, le Gouvernement devrait considérer avec intelligence et audace. Les gens des Pays-Bas et de Ganvié ont dans leur ADN la faculté de danser tous les jours avec l'eau de la terre et l'eau des cieux. Les Japonais ont cultivé la triple faculté de narguer cyclones et séismes, rebâtir, et attendre la prochaine catastrophe. Les Béninois, globalement, ne sont pas suicidaires. Ils laisseront donc Cotonou à son sort de marais de la mort. Le Gouvernement de la Rupture doit à présent ressembler à son nom et prêcher d'exemple, quitter Cotonou avant d'en être chassé par les éléments déchaînés, installer gouvernement et parlement à Parakou avec l'avantage que, à partir de l'aéroport de Gloh-Djigbé, la vie ne s'arrêtera plus dans les sables mouvants où Cotonou, inconscient, s'enlise et agonise. Presque au centre du pays, Parakou aidera le Bénin à garder les acquis de 60 ans d'existence et sera, en sus, une belle promesse de faire davantage, d'aller plus vite de l'avant grâce à tout ce qu'on créera pour rapprocher la mer de l'Atakora, et rapprocher Natitingou de la capitale, plus facilement que de Cotonou.
Il est normal que le changement climatique en cours nous fasse gémir. Mais veillons aussi à ce qu'il mette en phase Gouvernement de Rupture et Sagesse de Noé.
Plus d'un millier de masques et divinités en provenance de plusieurs pays africains sont attendus pour une grande parade lors de la 4eme édition du Festival international de la culture, des arts et la civilisation du vodoun prévue pour janvier 2020 à Porto-Novo. C'est ce qu'a annoncé le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel D. Zossou, président du comité d'organisation du Festival international de Porto-Novo (FIP 2020), mercredi 30 octobre, lors du lancement des activités préparatoires.
La 4eme édition du FIP aura lieu du 4 au 12 janvier prochain à Porto-Novo.
Selon le président du comité d'organisation, Emmanuel Zossou, une grande parade est prévue lors de ce festival. Plus de 1 200 masques culturels et rituels en provenance de plusieurs pays africains vont défiler.
La parade marquera la clôture de cet événement culturel qui a pour thème : « OGUN GU, l'emblème de l'innovation et de la technologie de la constellation des vodouns : Epistémologie d'un vodoun Orisha pionnier du développement ».
« Cette quatrième édition du Festival international de Porto-Novo ambitionne de mettre en valeur le riche patrimoine culturel du Bénin », a déclaré le maire Zossou tout ajoutant que l'événement se déroulera dans un cadre festif. « Au-delà d'une ambiance musicale, le comité tient à favoriser la convivialité et offrir au public des moments de détente, de partage et de découverte de la richesse identitaire porto-novienne », a-t-il ajouté.
Pour l'édition 2020 du FIP, il est prévu entre autres une foire artisanale et des arts avec la participation de 115 exposants du Bénin et de la diaspora et un colloque scientifique.
A cela s'ajoute la tenue de 25 concerts de musiques traditionnelle et moderne avec plusieurs artistes béninois de renommée, ainsi que des délégations d'artistes du Nigéria et du Brésil.
A.A.A
L'un des actes forts à poser pour la mise en œuvre des conclusions du dialogue politique d'octobre dernier, est la révision de la constitution du 11 décembre 1990. Ce qui a été fait en procédure d'urgence ce 1er novembre 2019 à l'Assemblée nationale.
Quelques citoyens rencontrés dans les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi ont donné leur avis.
Le surveillant général d'un établissement privé situé à Abomey-Calavi et qui a requis l'anonymat trouve que « ce n'est pas normal ». « Les députés qui sont là ne peuvent pas accomplir cette mission. Ils ne bénéficient pas de la confiance du peuple », a-t-il confié.
Aborder un sujet comme celui de la révision de la constitution au Bénin n'est pas amusant, a souligné le surveillant général indiquant qu'un consensus de toutes les forces politiques serait mieux pour la réussite d'un tel projet. Il a émis le vœu que le chef de l'Etat se rapproche de son peuple. Il est dynamique et travaille pour le bien-être des populations, a précisé le SG. « Mais si c'est pour plonger les dates en désordre », insinue-t-il, le peuple a peur surtout quand il s'agit d'un dossier comme celui de la révision de la constitution.
Pour son collaborateur Vincent Adhossou, enseignant de Science de vie et de la terre (SVT), la révision de la constitution est un sujet de vieille date. « Des doutes persistent encore par rapport à la légitimité des députés de la 8ème législature », a-t-il déclaré. Ces députés selon lui sont face à une responsabilité historique et ils devront tout faire pour n'en rajouter à la polémique qui entoure leur mandat depuis les dernières élections.
Pour l'enseignant, il faudra définir clairement l'esprit de ce qu'on veut faire, et le faire de façon consensuelle.
Se référant aux violences survenues au lendemain des dernières législatives, il estime qu'il serait dommage que des poches de tensions se créent encore dans le pays avec un sujet pareil.
Les choses évoluent et il faut ‘'coller'' aux changements
Selon Faousiath Alidou, la constitution d'un pays n'est pas éternelle, et il faudra selon les besoins, apporter des modifications nécessaires pour résoudre les problèmes qui se posent. « Ceux qui ont rédigé et adopté la loi fondamentale de 1990, l'avait fait dans un contexte qui n'est pas celui d'aujourd'hui. Les choses évoluent et il faut ‘'coller'' aux changements. Les pays que nous imitons, ont déjà modifié plusieurs fois leurs constitutions et connu plusieurs Républiques », a expliqué l'étudiante.
Etant donné que c'est à l'issue d'un dialogue politique auquel ont pris part tous les partis politiques, et que c'est pour mettre en œuvre les recommandations consensuelles retenues au terme des travaux dudit dialogue, poursuit-elle, on a plus de doute à se faire. Ce qui pourrait rassurer les uns et les autres aussi, selon Faousiath Alidou, la modification de la constitution se fait dans un contexte où le président en exercice n'est pas à son second mandat. « Mieux, les fondamentaux de la constitution de 1990 concernant le nombre de mandat ne seront pas touchés, et de ce fait, l'on pourrait pour une première fois, faire l'expérience d'une révision et toujours corriger si besoin en est », a-t-elle expliqué.
« La constitution n'est pas une simple loi. C'est une loi dont s'inspirent toutes les autres lois de la République », a confié Albert Winsou, commerçant exerçant à Agla. Procéder à sa révision sans tenir compte de toutes les forces politiques du pays, selon lui, ne donne aucune assurance. « Il faudra que les députés revoient leur copie », a-t-il précisé indiquant que la polémique autour de leur élection n'est pas encore totalement tranchée.
Se référant aux recommandations du dialogue politique dont les conclusions renvoient à une révision de la constitution, il estime qu'un dialogue vrai et franc ne peut se faire au Bénin sans la prise en compte des anciens chefs d'Etat que sont Nicéphore Soglo et Yayi, et des acteurs bien connus de la politique au Bénin. « S'ils sont sûrs de pouvoir faire quelque chose qui ne sera pas remis en cause demain, qu'ils prennent en compte ces ténors-là aussi », a conclu le commerçant.
Sur la question de révision de la constitution, Estelle, jeune opératrice de saisie exerçant à Tankpè n'a émis qu'un seul vœu. « Que les politiciens s'entendent entre eux et fassent tout pour préserver la paix dans le pays ».
F. Aubin AHEHEHINNOU
La date du 1er novembre 2019 entre dans les annales de l'histoire du Bénin. Longtemps querellée, la constitution adoptée au terme de l'historique conférence nationale des forces vives de la Nation de février 1990, a été modifiée par les députés de la 8ème législature. Au terme du vote qui a eu lieu vendredi peu après 00h au palais des gouverneurs à Porto-Novo, quelques députés ont exprimé leur satisfaction.
Selon Gildas Agonkan, c'est un acte historique. « Nous venons de poser un géant pas dans l'édifice constitutionnelle de notre pays », a-t-il déclaré. Annoncée plusieurs fois, la révision de la constitution n'a pas prospéré, a rappelé le député fier de ce que la tentative du 30 octobre au 1er novembre 2019 ait été la bonne. S'adressant aux citoyens, aux forces de résistance, et aux opposants qui éprouvent des doutes, il a souligné que la 8ème législature était dans une « logique républicaine ancrée dans les réformes structurelles pour améliorer le paysage politique du pays ». « Nous avons posé un acte pour rassurer l'ensemble de nos populations sur le fait que les questions qui visent à remettre en causes les fondamentaux de notre constitution, les fondamentaux de notre démocratie n'ont pas été touchés », a-t-il précisé.
Même sentiment chez son collègue Abdoulaye Gounou. « Je suis fier d'être de cette mandature qui a réussi à tourner une nouvelle page de notre histoire. Notre constitution vient de rentrer dans la modernité constitutionnelle », s'est-il réjoui.
Pour le président du groupe parlementaire Bloc Républicain, le Bénin à travers cette révision vient de s'adapter aux exigences d'une vie contemporaine. Aujourd'hui, poursuit-il, il y a des exigences que la constitution de 1990 n'est plus en mesure d'assurer. Evoquant la limitation du mandat des députés, Abdoulaye Gounou a salué le courage de ses collègues pour ce vote.
Fière de la discrimination positive au profit de la gente féminine, Rosine Dagniho, n'a pas caché sa joie. En tant que membre du parlement panafricain, et observant ce qui se passe ailleurs, elle a estimé que les femmes au Bénin avait été laissées pour compte.
Le type de féodalité qui empêche la femme béninoise d'être présente dans les instances de prise de décision prend ainsi fin, s'est réjouie le député. Pour l'élue de la 18ème circonscription électorale, c'est un ouf de soulagement. Aujourd'hui, rassure-t-elle, les femmes ambitionnent de prendre les rênes du pays et beaucoup de choses pourront changer.
F. A. A.
Présent à l'hémicycle lors de l'adoption de la proposition de loi portant révision de la constitution ce 1er novembre 2019, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a exprimé ses sentiments de satisfaction sur la radio nationale.
« Je suis animé par un sentiment de fierté nationale tirée de ce qu'on vient d'assister à un vote historique », a déclaré le ministre.
Les députés de la 8ème législature selon lui, ont révisé la constitution dans un but de modernisation et d'efficacité. « Désormais, nous avons une constitution qui prend en compte non seulement les recommandations issues du dialogue politique, mais qui contient également des aménagements liés à la nécessité d'adapter notre constitution aux temps modernes et à renforcer notre démocratie », a précisé le Garde des sceaux.
Après plusieurs tentatives infructueuses sous le règne des présidents Mathieu Kérékou et Yayi Boni, et trois fois à l'ère de la Rupture et du Nouveau départ, les députés de la 8ème législature ont brisé le mythe qui entoure la constitution du 11 décembre 1990 à travers sa modification ce 1er novembre 2019.
F. A. A.
La ministre de l'Industrie et du commerce a réceptionné ce jeudi 31 octobre 2019 un don de riz offert par le gouvernement japonais au peuple béninois.
L'ambassadeur du Japon près le Bénin a rappelé le contexte dans lequel s'inscrit ce don. Selon Kiyofumi Konishi, il s'agit de l'assistance alimentaire de l'année fiscale 2018 en faveur du Bénin. L'Ambassadeur a expliqué que le Japon travaille à ce que la production de riz en Afrique atteigne 50 millions de tonnes en 2030.
La ministre de l'industrie et du commerce, a au nom du Président Patrice Talon et du peuple béninois, remercié le gouvernement japonais pour ce geste chaque fois renouvelé.
D'une valeur de trois cent millions de yens japonais (300.000.000 ¥), soit environ 1.533.000.000 de francs CFA, ce don est la preuve de la bonne relation entre les deux nations. Il s'agit de 171.130 sacs de 30 kilogrammes.
Le ministre Shadiya Alimatou Assouman a précisé que ce don servira dans les secteurs de l'éducation, des soins de santé et dans la réalisation de micro-projets à caractère socio-communautaire.
_G.A.
La loi n°2019-40 portant révision de la loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a été adoptée tard dans la nuit de jeudi 31 octobre par les députés de la huitième législature. Ils ont tous voté Oui pour sauter le verrou de la loi vieille de 29 ans.
Plusieurs disposition de la Constitution du 11 décembre 1990 ont été modifiée par l'Assemblée nationale. Il s'agit des articles 5, 15, 26, 41, 42, 43,44, 45, 48, 49, 50, 52, 53, 54, 54-1, 62, 6261, 62-2, 62-3, 62-4, 80, 81, 82, 92, 99, 112, 117, 119, 131, 132, 134-1, 134-2, 134-3, 134-4, 134-5, 134-6, 134-7, 143, 145, 151-1, 153-1, 153-2, 153-3, 157-1, 157-2 et 157-3.
Tard dans la soirée de jeudi 31 octobre, les députés ont tenu à doter le pays d'une nouvelle constitution en gardant l'esprit de départ.
Tous les députés ont donné leur accord et le vote a été sanctionné par 83 voix pour, 00 contre et 00 abstention.
Les quatre cinquièmes soit 67 députés, exigés par la Constitution pour l'approbation de la proposition de révision constitutionnelle, seconde étape de la procédure parlementaire, après celle de la prise en considération de l'initiative ont été donc largement dépassés.
Les députés ont opté pour la création d'un poste de vice-président élu en duo avec le président de la République à la majorité absolue des suffrages au scrutin à deux tours, l'abolition de la peine de mort, la promotion des femmes au Parlement à travers une meilleure représentation, l'organisation d'élections générales à savoir présidentielle, législatives ainsi que municipales, communales et locales à partir de 2026.
Ainsi, le mandat des députés de la 9e législature qui seront élus en 2023 expirera en 2026. Ils feront ainsi trois ans afin de favoriser l'organisation des élections générales de 2026 avec les législatives couplées avec les communales.
Il est à souligner que le mandat du président de la République en exercice s'achève à la date de prestation de serment du président de la République élu en 2021.
On note aussi la constitutionnalisation de la Cour des comptes avec la création des cours régionales pour le contrôle des comptes des collectivités locales ; la reconnaissance des chefferies traditionnelles par l'Etat et le parrainage des candidats à l'élection présidentielle par des élus pour renforcer le système partisan. Le mandat des membres de l'Assemblée nationale à partir de 2026 est de cinq ans.
Aussi ont-il inscrit un dispositif où un député promu à une autre fonction publique et autres peut reprendre son siège chez son suppléant au cours de la même législature. Aucun député ne peut exercer plus de trois mandats et nul ne peut également faire plus de deux mandats de sa vie au poste de président de la République.
G. A.
La nouvelle mouture de la constitution a été adoptée dans la nuit de jeudi à vendredi à l'Assemblée nationale. L'examen de la proposition de loi modificative de la constitution fait suite aux recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019.
Les députés des deux partis proches du pouvoir (Bloc Républicain et Bloc Progressiste) ont donné leur accord de principe pour l'amendement des différents articles de la proposition de loi modificative de révision de la constitution.
Un pari gagné pour le président Patrice Talon, qui a inscrit l'amendement de la constitution parmi les priorités de son Programme d'actions de Gouvernement. Comme points phares, il y a l'alignement des mandats devant permettre l'organisation d'élections générales, les députés auront un mandat de 05 ans comme le président de la République et le renouvellement de leur mandat limité à 3. Les députés ont aussi introduit la suppléance provisoire. Autrement dit, un élu titulaire pourra toujours reprendre son siège cédé à son suppléant.
La nouvelle loi entend favoriser l'élection des femmes dans les assemblées politiques telles que le parlement et les conseils communaux et municipaux.
Il y a aussi la création de la Cour des comptes, l'instauration d'un poste de Vice-Président de la République, la limitation du mandat des conseillers à la HAAC à 2 et la constitutionnalisation de l'abolition de la peine de mort.
Selon le
ministre de la justice, qui représentait le gouvernement à l'hémicycle, la révision longtemps refusée par "pudeur politique" s'impose pour moderniser la démocratie béninoise. « La nouvelle génération sera reconnaissante à la 8ème législature", a déclaré Sévérin Quenum.
Avec l'adoption définitive de la réforme, les Béninois auront désormais ‹‹ un nouveau motif de fierté nationale », a déclaré le Garde des sceaux.