Le sélectionneur de l'équipe nationale du Bénin Michel Dussuyer a rendu public ce mardi 5 octobre 2019 au Ministère des Sports, la liste des 23 joueurs qu'il a sélectionné pour les matches contre le Nigéria et la Sierra Leone comptant pour les 1ère et 2ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2021. Le technicien français doit se passer de son gardien du but blessé.
Pour son entrée en compétition, les Écureuils du Bénin affrontent les supers Eagle du Nigeria. Un déplacement qui ne s'annonce pas facile. Michel Dussuyer reconnait la qualité de l'adversaire mais il pense compter sur la discipline et le collectif de son équipe qu'il connaît. « le Nigeria est une grande nation d'Afrique avec beaucoup de joueurs de haut niveau. Nous sommes conscients de l'écart entre les deux nations. Nous allons tenir compte de nos connaissances de cette équipe pour faire un bon match. Il claire que ce ne sera pas pour autant facile », a fait savoir le sélectionneur des Écureuils
En ce qui la deuxième sortie, celle qui opposera la sélection béninoise à son homologue de la Sierra Leone, Michel Dussuyer a souligné que cette équipe n'est pas une inconnue pour lui. Il reconnait les qualités des joueurs de Leone Stars. N'empêche, le plus important sera de prendre les trois points : « (…) pour les avoir déjà affronté avec la Côte d'Ivoire, c'est une équipe avec de bon joueurs et une bonne ossature … Ce sera un match important pour nous. Nous aurons à cœur de prendre les trois points ».
Au sujet des absences, Michel Dussuyer indique que ceux présents doivent réussir à se libérer et s'exprimer malgré le peu d'expériences qu'ils ont. « C'est une opportunité qu'ils doivent saisir » ; déclare le sélectionneur national.
En ce qui concerne l'effectif de la sélection béninoise, la blessure du gardien de but Saturnin Allagbé n'est pas facile à gérer, le sélectionneur ne cache pas sa tristesse mais il fait confiance à Fabien Farnolle qui fait une très bonne saison avec son club. « C'est avec tristesse que j'ai accueilli l'annonce grave blessure de Saturnin. Je l'ai eu au téléphone. C'est une blessure grave. Nous devons être présent à ses côtés, pour l'aider à traverser cette dure épreuve ».
L'autre absence non négligeable est celui de Khaled Adenon. Michel Dussuyer fait savoir qu'il récupère bien récupère bien de sa blessure. Mais il lui faudra trouver un club en janvier puisqu'il a résilié son contrat en Arabie Saoudite. « J'espère qu'il retrouvera un club de haut niveau dès Janvier. »
Marcel HOUÉTO
La liste des joueurs retenusGardiens :
Fabien Farnolle (Malatyaspor/ Turquie) ;
Chérif Dine Kakpo (Buffles Fc / Bénin) ;
Marcel Dandjinou (Esae Fc / Bénin)
Défenseurs :
Youssouf Assogba (Amiens Sc/ France) ;
Melvyn Doremus (AF Bobigny / France) ;
Cédric Hountondji (Clermont Foot 63 / France) ;
Emmanuel Imourou (Thonou Evian Ggfc / France) ;
David Kiki (Stade Brestois 29 / France) ;
Ayike Jean Ogouchi (Dragons de l'Ouémé / Bénin) ;
Oliver Verdon (Kas Eupen / Belgique) ;
Nabil Yarou (Buffles Fc / Bénin)
Milieux :
Jordan Adeoti (Aj Auxerre / France) ;
Bonou Jerôme Agossa (Djoliba Ac / Mali) ;
Sessi d'Almeida (Valenciennes AFC / France) ;
Seibou Mama (Sc Toulon / France) ;
Stéphane Sessegnon (Gençlerbirligi Sk / Turquie) ;
Anaane Tidjani ( As Soliman / Tunisie)
Attaquants :
Yannick Aguemon (OH Louvain / Belgique) ;
Jodel Dossou (Tsv Hartberg / Autriche) ;
Marcelin Koukpo (Cs Hammam-Lif / Tunisie) ;
Steve Mounié (Huddersfield Tafc / Angleterre) ;
Mickaël Poté (BB Erzurumspor / Turquie) ;
Cebio Soukou (Arminia Bielefeld / Allemagne)
Le préfet de l'Atlantique Jean-Claude Codjia vient d'interdire l'utilisation de la main d'oeuvre infantile sur son territoire.
A travers l'Arrêté 2019 N°3/167 du 30 octobre 2019, le préfet de l'Atlantique interdit l'utilisation de la main d'oeuvre infantile dans le département. Cette décision met en garde tous ceux qui s'adonnent à une telle pratique. L'article 1 de l'arrêté stipule qu' « Il est formellement interdit sur tout le territoire du département de l'Atlantique l'utilisation de la main d'oeuvre infantile dans les marchés, les ateliers et sur les chantiers et autres zones d'exploitations économiques ».
« Quiconque s'adonne ou tire des revenus d'une telle pratique est sévèrement puni conformément aux dispositions de la loi », précise la décision.
Les institutions de la protection de l'enfant en service dans le département sont chargés de veiller à l'application stricte et correcte du présent arrêté.
Cette mesure du préfet de l'Atlantique pourrait s'appliquer aussi aux autres départements du pays où l'exploitatation de la main d'oeuvre infantile est monnaie courante.
G.A.
Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci a présidé lundi 4 Novembre 2019, une séance de travail avec une délégation de la CEDEAO conduite par l'ancien président du Niger, Salou Djibo suite à sa mission à la frontière du Nigéria.
La CEDEAO a dépêché une mission pour aller toucher du doigt la réalité à la frontière bénino-nigériane de Sèmè-Kraké. Et ce, pour mieux cerner les problèmes liés à la fermeture des frontières nigérianes.
« Les deux chefs d'État se sont rencontrés à plusieurs reprises. Quant à moi, le contact est resté permanent avec mon collègue nigérian. Nous poursuivons les discussions », a déclaré le ministre Aurélien Agbénonci.
Plus de 1500 camions garés
Le chef de la diplomatie béninoise souligne que « le gouvernement reste ouvert à trouver des voies et moyens pour surmonter cette situation relative à la fermeture des frontières. Notre pays sous le leadership du Président Patrice Talon pas changé de posture. Nous continuons par être les fervents défenseurs de l'intégration régionale, par entretenir les relations de bon voisinage. De notre côté, aucune mesure restrictive n'a été prise ».
Le chef de la mission de la CEDEAO, Salou Djibo dira que « Notre mission, cette fois-ci, est de s'informer des conséquences de la fermeture des frontières. Sur le terrain, nous avons été surpris de voir qu'il y a plus de 1500 camions garés››.
‹‹Les conclusions seront transmises au Président de la commission de la CEDEAO », a promis l'émissaire de l'organisation régionale.
G.A.
L'Ambassadeur Moïse Kérékou, fils de l'ancien Chef d'Etat béninois le Général Mathieu Kérékou a donné sa part de vérité au sujet du domaine qui a servi de résidence à son feu père. Ce domaine privé de l'Etat qui, depuis l'annonce du gouvernement de transformer le lieu en un grand espace public pour mieux immortaliser l'ancien Chef de l'Etat fait couler beaucoup d'encre et suscite des commentaires tous azimuts.
Le Général est parti le 14 octobre 2015. Nous avions porté le deuil plus de deux ans après son décès avant d'ouvrir la succession en Mai 2018. Cette Succession est en cours.
Trop d'oreilles ont retenu ma langue pour plusieurs raisons. D'une part pour éviter d'agiter le repos de mon feu Père, Que Dieu l'accueille au Paradis ; et d'autres part éviter toute polémique inutile pouvant jeter du discrédit sur la personne du Chef de l'Etat pour laquelle j'ai un profond respect. Aussi, je me suis gardé de ne pas faire ombrage ou jeter de l'ombre sur la mission républicaine que mènent deux de mes frères dans l'appareil de l'Etat.
Ce matin, la Résidence les est militarisée. Un proverbe de chez nous dit que sur le lit d'accouchement, la femme n'a plus honte de sa nudité. J'estime qu'il est de mon devoir aujourd'hui d'éclairer l'opinion publique sur l'affaire dite des .
Tout a commencé en février 2017, le Président de la République (PR) avait fait appel à son neveu, le Ministre Modeste Kerekou, Directeur du Fonds National pour la Promotion et l'Emploi des Jeunes (FNPEJ) en ce moment, qui a rendu compte à la famille dès sa sortie d'audience. L'entretien a tourné autour de la Résidence des Filaos. Je retiens de son compte-rendu deux questions que lui aurait posé le PR :
1- La famille Kerekou avait-elle en sa possession les de la Résidence ?
2- Si l'Etat décide de vendre à la famille le Domaine, a-t-elle les moyens de payer ?
A la première question, notre frère a répondu que nous n'avons pas encore commencé la Succession et qu'il serait prématuré d'affirmer que la famille est en possession des documents. A la seconde question, il lui a répondu qu'à l'heure où ils se parlent que la famille n'a pas ses moyens. Toutefois, notre maman Marguerite nous a informé que dans les années 2000, notre feu Père a fait un dépôt d'une somme d'environ 3 Milliards au Trésor et qu'on pourrait vérifier pour savoir si ce n'était pas dans le cadre de l'achat dudit Domaine. A propos de cet avoir personnel, le Ministre d'Etat BIO TCHANE y connaît quelque chose.
Qu'il vous souvienne que c'est après cet entretien et la vague d'indignation que cette information a suscitée au sein du Peuple, qu'un ami de notre frère Frederick a publié une conversation téléphonique dans lequel il affirmait que la famille n'était attaché à aucun bien matériel ou terrestre et que le Général avait en son temps la possibilité de s'acheter tout Cotonou mais qu'il ne l'a pas fait, exception faite des qui nous a vu tous naître de Feu Yolande notre aînée à Sarah la benjamine. Nous sommes au total 26 (enfin on donne les vrais chiffres pour les curieux et les spéculateurs) et 4 sont partis. Ce qui nous ramène à 22. Nous sommes tous béninois et chaque beninois a droit à un lopin de terre sur le territoire beninois. Chaque beninois est né dans une maison qu'on appelle . La Residence les est notre maison familiale.
C'est en mai 2018 que nous avions ouvert la Succession. A la date d'aujourd'hui, la liquidation n'est pas encore achevée et nous sommes suspendus à la décision de la justice. Les bâtiments du domaine, les effets personnels et tous les biens du Général sont comme considérés . Même une épingle, on ne peut toucher.
En octobre 2018, le PR et sa suite ont fait une descente fortuite au domicile les ; la famille n'était pas avertie ni conviée, autrement on se serait mobilisé pour lui réserver un accueil digne de son rang. C'est après deux semaines que nous avions su le motif de la visite du Chef de l'Etat lorsque le Ministre d'Etat KOUPAKI a présenté la situation aux trois représentants de la famille qu'il a invités au Palais pour une séance. Il s'agit du Colonel Montan KEREKOU, du Ministre Modeste KEREKOU et du colonel Houssouguèdè Patrice, représentant le veuve Marguerite KEREKOU empêchée. L'information portée est la suivante : le retour du Domaine des dans le Patrimoine de l'Etat. Le Chef de délégation, le Colonel Montan KEREKOU a marqué son étonnement qu'on lui dise que les n'était pas une Résidence privée. Il a fait savoir au Ministre d'Etat et à ses collaborateurs qui l'ont assisté que nous sommes en plein inventaire et qu'on a besoin de temps pour mieux fouiller. Toutefois, le Général, notre papa, lui-même a payé les Impôts sur le domaine pendant quelques années et que la famille a pris le relais en s'acquittant régulièrement des Impôts qui s'élèvent environ à 3 millions de nos francs chaque année.
Je n'ai pas assisté à la rencontre car je n'ai pas été convié. J'étais aussi absent du territoire. A mon retour, j'ai demandé à rencontrer le Ministre d'Etat pour qui j'ai de l'estime et qui m'a reçu dans les 48h qui ont suivi. Nous avions échangé sur le statut du Domaine. S'appuyant sur l'avis des techniciens de l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), la position du Gouvernement est que le Général au regard de son intégrité n'a pas daigné faire le Titre Foncier (TF) parce qu'il ne voulait pas s'accaparer d'un domaine de l'Etat. Ma position était que justement au regard de cette intégrité évoquée si ce Domaine n'appartenait pas au Général, il l'aurait déjà abandonné dès le 6 avril 2006 le site, car nous le connaissons tous pour sa probité intellectuel. J'ai mentionné que nous avions appris de plusieurs sources digne de foi qu'un paiement a été effectué sur ce Domaine. La mutation du TF a-t-elle abouti ? Je ne saurais le dire mais toutefois nous allons nous concentrer sur ce dossier. Qu'il serait bien qu'on considère les Impôts envoyés comme une présomption de propriété, le temps que nous continuons les vérifications. Le Ministre d'Etat a promis rendre compte au PR.
On en était là lorsque fin mars, nous avions reçu un courrier du Directeur de Cabinet militaire du PR nous intimant l'ordre de déguerpir. Là, c'est devenu sérieux puisqu'on nous avait dit tout le temps que c'était pour honorer la mémoire de l'Ancien Président KEREKOU qu'on voulait procéder à l'aménagement des .
Grâce à l'entremise du Ministre KEREKOU, le Chef de l'Etat a reçu une délégation de la Famille. L'ambiance a été bonne et courtoise aux dires de nos représentants. Absent, je n'ai pas pu assister à la rencontre. Une photo de famille a couronné l'audience. En bon père de famille, le Chef de l'Etat a été très réceptif. Il a déploré que le Ministère du Cadre de vie ne nous ait pas présenté le Projet au préalable. Il a souligné aussi qu'il n'était pas au courant que des familles vivaient en ce lieu. Qu'il donnerait les instructions pour que le Ministre en charge du Dossier nous reçoive.
J'ai moi-même même conduit la délégation de la famille au Ministère du Cadre de vie. Le Projet de Jardins sur lequel sera érigé un Monument aux morts a été présenté par le Ministre TONATO. En réponse, la famille a voulu que les bâtiments actuels ne soient pas détruits mais qu'ils soient plutôt pris en compte dans le plan d'aménagement. Ces bâtiments de style colonial constituait un patrimoine national. A l'heure où le Bénin s'est fait champion d'Afrique pour la restitution des objets d'arts, nous pensons que l'Etat a tout intérêt à garder intact les bâtiments et à aider la Famille à rénover le bâtiment principale où a vécu le Général pendant un demi-siècle, soit 50 ans de 1965 à 2015 ; en vue d'en faire un Musée à la Mémoire de l'homme. Le Ministre TONATO nous a demandé de poser la doléance dans un courrier qu'il transmettra au Chef de l'Etat dont il connaît la sensibilité pour la culture.
Fin Août, des agents de la SBEE et de SONEB sont venus couper le courant et l'eau sans préavis alors que nous n'avions aucun retard de factures. Le lendemain, un détachement de la Garde Républicaine est venu prendre possession du site. Ces derniers ne nous ont pas empêché de rentrer et de sortir, d'aller et de venir dans la maison.
Entre temps, avec l'accord de la Famille, j'ai pris soin de rencontrer quelques personnalités du pays qui ont collaboré avec le Général et qui connaissent l'histoire afin qu'ils interviennent auprès de la Haute Autorité pour que les Bâtiments ne soient pas rasés. Certains m'ont rappelé pour me faire part de leurs démarches, d'autres sont restés sans nouvelles. C'est le lieu de remercier les Présidents Amoussou, Houngbédji, Batoko et Tiando qui m'ont rappelé pour me demander l'évolution de la situation. Quant à notre frère le Ministre KEREKOU, il n'a pas manqué d'en discuter aussi avec des personnalités proches du pouvoir et de la famille du PR afin que l'Etat revienne sur sa position initiale. Le Colonel Montan coordonnait toutes nos actions.
En septembre, nous avons reçu par exploit d'huissier l'Ordonnance du Tribunal de Première Instance aux fins de Déménagement des Effets du Président KEREKOU. Il s'en est suivi une Lettre d'huissier nous demandant de prendre toutes les dispositions pour rendre possible le déménagement. Constatant que l'Etat a envoyé l'Affaire en Justice, nous avions pris un avocat qui a fait opposition à cette Décision de Justice ; heureux de pouvoir enfin nous défendre et s'en remettre à l'impartialité de notre Justice à laquelle nous faisons confiance qu'elle dira le droit.
Le semaine passée, j'ai personnellement écrit au Chef de l'Etat pour solliciter une audience afin de porter à sa connaissance de nouveaux éléments qui pourraient définitivement établir le droit de propriété du Général Mathieu KEREKOU sur le Domaine. Je n'ai pas encore reçu un retour de la Présidence.
Grande fut notre surprise alors qu'une audience est prévue se tenir le lundi prochain au Tribunal de voir l'huissier hier à nouveau nous informer qu'il procédera ce matin à 8h00 à l'exécution de l'Ordonnance. A l'heure où j'écris ma Part de Vérité, deux véhicules militaires et un porte char sont en position au .
Le Général Mathieu KEREKOU a vécu pour le Peuple beninois. Il s'est investi corps et âme pour le bien-être du Peuple et pour la Paix dans chaque foyer de beninois. Ce Peuple qu'il a tant aimé, et qui le lui a retourné de la belle manière, avait droit à la Vérité.
Le Général Mathieu KEREKOU s'est sacrifié et a sacrifié sa famille dans l'exercice responsable du Pouvoir d'Etat. Cette Résidence est le minimum qu'on puisse lui accorder car il n'a pas une autre maison à Cotonou. Mais nous continuons à croire qu'il l'a bel et bien acheté puisqu'il m'a dit un jour, brièvement, c'était la vieille de mon départ de prise de fonction en tant qu'Ambassadeur en Turquie : <>
Je sais pouvoir compter sur la sagesse du Chef de l'Etat qui a connu le Général Mathieu KEREKOU. Je crois aussi en sa capacité à transcender les contradictions internes.
Enfin je voudrais poser la question suivante aux adversaires acharnés qui tiennent coûte que coûte à détruire cet héritage : <>
Moïse Kérékou, Ex Ambassadeur du Bénin près la Turquie
L'ambassadeur Moïse Kérékou a donné ce lundi 04 novembre 2019, sa part de vérité au sujet de la démolition de la résidence « Les filaos », où a vécu son père feu Général Mathieu Kérékou. Dans sa tribune, il évoque les raisons de son silence jusque-là et apporte des éléments d'éclaircissement sur l'affaire dite « Filaos ».
Selon l'ex ambassadeur du Bénin près la Turquie, la succession du Général Mathieu Kérékou ouvert en mai 2018 est toujours en cours. Il a souligné être resté muet jusque-là, « d'une part pour éviter d'agiter le repos de son feu Père, et d'autres part éviter toute polémique inutile pouvant jeter du discrédit sur la personne du Chef de l'Etat ».
« Aussi, je me suis gardé de ne pas faire ombrage ou jeter de l'ombre sur la mission républicaine que mènent deux de mes frères dans l'appareil de l'Etat », a-t-il ajouté.
Les faits remontent en février 2017, où le Président de la République « avait fait appel à son neveu, le Ministre Modeste Kérékou, Directeur du Fonds National pour la Promotion et l'Emploi des Jeunes (FNPEJ) en ce moment, qui a rendu compte à la famille dès sa sortie d'audience ». Lors de cet entretien, le PR voulait savoir si la famille Kérékou avait-elle en sa possession les papiers de la Résidence, et si la famille a les moyens de payer au cas où l'Etat décide de lui vendre le domaine. Le Ministre Modeste Kérékou a répondu « que nous n'avons pas encore commencé la succession et qu'il serait prématuré d'affirmer que la famille est en possession des documents. A la seconde question, il lui a répondu qu'à l'heure où ils se parlent que la famille n'a pas ses moyens ».
« Toutefois, notre maman Marguerite nous a informés que dans les années 2000, notre feu Père a fait un dépôt d'une somme d'environ 3 milliards francs CFA au Trésor et qu'on pourrait vérifier pour savoir si ce n'était pas dans le cadre de l'achat dudit domaine. A propos de cet avoir personnel, le Ministre d'Etat Bio Tchané y connaît quelque chose », a souligné l'Ambassadeur Moïse Kérékou.
Dans sa tribune, il indique : « Nous sommes au total 26 (...) et 4 sont partis. Ce qui nous ramène à 22. Nous sommes tous Béninois et chaque Béninois a droit à un lopin de terre sur le territoire béninois. (...). La Résidence les Filaos est notre maison familiale ».
La succession ouverte en mai 2018
« (...) A la date d'aujourd'hui, la liquidation n'est pas encore achevée et nous sommes suspendus à la décision de la justice », a-t-il révélé.
D'après l'ambassadeur, « les bâtiments du domaine, les effets personnels et tous les biens du Général sont comme considérés ‘'sous scellés'' ».
Il rappelle que c'est deux semaines après la descente fortuite du PR au domicile les Filaos en octobre 2018 qu'une réunion a été faite au Palais réunissant trois représentants de la famille. Il s'agit du Colonel Montan Kérékou, du Ministre Modeste Kérékou et du colonel Houssouguèdè Patrice, représentant le veuve Marguerite Kérékou empêchée. Au cours de cette séance, il a été notifié aux membres de la famille que le domaine des Filaos doit retourner dans le Patrimoine de l'Etat. Etonné le Chef de délégation, le Colonel Montan Kérékou a « fait savoir au Ministre d'Etat et à ses collaborateurs qui l'ont assisté que nous sommes en plein inventaire et qu'on a besoin de temps pour mieux fouiller ». A en croire ce dernier, le général a payé « les Impôts sur le domaine pendant quelques années et que la famille a pris le relais en s'acquittant régulièrement des Impôts qui s'élèvent environ à 3 millions de nos francs chaque année ».
Du retour sur le territoire béninois, l'ambassadeur Moïse Kérékou a rencontré le ministre d'Etat. Les deux ont échangé sur le statut du domaine. « S'appuyant sur l'avis des techniciens de l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), la position du Gouvernement est que le Général au regard de son intégrité n'a pas daigné faire le Titre Foncier (TF) parce qu'il ne voulait pas s'accaparer d'un domaine de l'Etat. Ma position était que justement au regard de cette intégrité évoquée si ce Domaine n'appartenait pas au Général, il l'aurait déjà abandonné dès le 6 avril 2006 le site, car nous le connaissons tous pour sa probité intellectuel ». L'ambassadeur a notifié au ministre « qu'il serait bien qu'on considère les Impôts envoyés comme une présomption de propriété, le temps que la famille continue les vérifications ».
''Jardins de Mathieu''
« On en était là lorsque fin mars, nous avions reçu un courrier du Directeur de Cabinet militaire du PR nous intimant l'ordre de déguerpir. Là, c'est devenu sérieux puisqu'on nous avait dit tout le temps que c'était pour honorer la mémoire de l'Ancien Président Kérékou qu'on voulait procéder à l'aménagement des ‘'Jardins de Mathieu'' », informe Moise Kérékou dans sa tribune.
Une fois encore, « grâce à l'entremise du Ministre Kérékou, le Chef de l'Etat a reçu une délégation de la Famille ». A cet entretien, le PR a déploré que le ministère du Cadre de vie ne nous ait pas présenté le Projet au préalable » et a signalé aussi « qu'il n'était pas au courant que des familles vivaient en ce lieu ».
A la suite de cet entretien, l'ambassadeur Moïse Kérékou et une délégation de la famille ont eu droit à la présentation du projet de Jardin sur lequel sera érigé un Monument aux morts. Après la présentation du projet par le Ministre Tonato, « la famille a voulu que les bâtiments actuels ne soient pas détruits mais qu'ils soient plutôt pris en compte dans le plan d'aménagement ».
« Ces bâtiments de style colonial constituaient un patrimoine national. A l'heure où le Bénin s'est fait champion d'Afrique pour la restitution des objets d'arts, nous pensons que l'Etat a tout intérêt à garder intact les bâtiments et à aider la Famille à rénover le bâtiment principale où a vécu le Général pendant un demi-siècle, soit 50 ans de 1965 à 2015 ; en vue d'en faire un Musée à la Mémoire de l'homme », affirme Moïse Kérékou. A cette demande, le ministre Kérékou a demandé « de poser la doléance dans un courrier qu'il transmettra au Chef de l'Etat dont il connaît la sensibilité pour la culture ».
Fin Août, poursuit l'ambassadeur Moïse Kérékou, « des agents de la SBEE et de SONEB sont venus couper le courant et l'eau sans préavis alors que nous n'avions aucun retard de factures ». « Le lendemain, un détachement de la Garde Républicaine est venu prendre possession du site. Ces derniers ne nous ont pas empêché de rentrer et de sortir, d'aller et de venir dans la maison », ajoute-t-il.
Par ailleurs Moïse Kérékou informe qu'avec l'accord de la Famille, il a rencontré « quelques personnalités du pays qui ont collaboré avec le Général et qui connaissent l'histoire afin qu'ils interviennent auprès de la Haute Autorité pour que les Bâtiments ne soient pas rasés ».
« En septembre, nous avons reçu par exploit d'huissier l'Ordonnance du Tribunal de Première Instance aux fins de Déménagement des Effets du Président Kérékou.
Le droit de propriété en cause
Il s'en est suivi une Lettre d'huissier nous demandant de prendre toutes les dispositions pour rendre possible le déménagement. Constatant que l'Etat a envoyé l'Affaire en Justice, nous avions pris un avocat qui a fait opposition à cette Décision de Justice, heureux de pouvoir enfin nous défendre et s'en remettre à l'impartialité de notre Justice à laquelle nous faisons confiance qu'elle dira le droit », fait savoir l'ambassadeur. Il annonce qu'il a sollicité une audience la semaine passée auprès du Chef de l'Etat « afin de porter à sa connaissance de nouveaux éléments qui pourraient définitivement établir le droit de propriété du Général Mathieu Kérékou sur le Domaine ».
« Grande fut notre surprise alors qu'une audience est prévue se tenir le lundi prochain au Tribunal de voir l'huissier hier à nouveau nous informer qu'il procédera ce matin à 8h00 à l'exécution de l'Ordonnance. A l'heure où j'écris ma Part de Vérité, deux véhicules militaires et un porte char sont en position au ‘'Filaos'' », renseigne-t-il.
Pour l'ambassadeur, le Général Mathieu Kérékou « s'est sacrifié et a sacrifié sa famille dans l'exercice responsable du Pouvoir d'Etat ». « Cette Résidence est le minimum qu'on puisse lui accorder car il n'a pas une autre maison à Cotonou. Mais nous continuons à croire qu'il l'a bel et bien acheté puisqu'il m'a dit un jour, brièvement, c'était la vieille de mon départ de prise de fonction en tant qu'Ambassadeur en Turquie : Ici, ce n'est pas à vendre », précise-t-il.
Mais les héritiers de l'ex chef de l'État ne perdent pas l'espoir.
« Je sais pouvoir compter sur la sagesse du Chef de l'Etat qui a connu le Général Mathieu Kérékou. Je crois aussi en sa capacité à transcender les contradictions internes », a conclu Moïse Kérékou.
A.A.A
Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération organise à l'intention des professionnels des médias, une formation sur les mots usuels en diplomatie.
La séance se déroule ce mardi 5 novembre 2019 à la salle fleuve jaune dudit ministère.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération s'est réjoui de cette séance d'information qui pour lui permet d'associer les hommes des médias à la communication diplomatique.
Le ministre Aurélien Agbénonci pense qu'il faut avoir un regard des hommes des médias sur la diplomatie de notre pays. « Cet exercice est nécessaire parce que nous avons compris qu'il faut communiquer et mieux communiquer. Raison pour laquelle nous avons pensé partager avec les professionnels des médias, un certain nombre d'usages en diplomatie », a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomatie béninoise a déclaré qu'« Il était normal après quelques années, de repositionner le pays et il est important de se rapprocher des professionnels des médias pour qu'ils puissent traiter les informations diplomatiques avec plus d'engagement ». Pour lui, « Cet exercice est la recherche d'une meilleure collaboration entre le monde des médias et nous-mêmes ». M. Agbénonci met surtout l'accent sur la vision qui sous-tend réellement ce projet. D'abord, l'objectif principal selon le ministre est de « mieux vous informer sur les expressions diplomatiques ». Entre autres, il sera question de « Lever toute doute en matière des astuces en diplomatie », « Aider à cerner certains aspects visant à les aider à se professionnaliser dans la diplomatie ». Aussi, pense-t-il qu'il faut pour le ministère d'avoir le « regard critique des professionnels des médias qui s'intéressent au monde diplomatique sur notre ministère ». Plusieurs projets se cachent derrière cette vision du ministre des Affaires étrangères. Il entend mettre en place une bâtiment doté d'une bibliothèque dédiée aux professionnels des médias.
Le ministre Agbénonci pense mettre sur pieds un collaboration durable avec les professionnels des médias. Le ministre espère associer les professionnels des médias au magazine de la diplomatie.
G.A.
Le nouveau Directeur général de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE), Jacques Paradis a procédé lundi 04 novembre 2019 à l'installation de son équipe. Composée de 7 directeurs de Manitoba Hydro International Ltd, ils « travailleront en étroit partenariat avec tous les collaborateurs de la société pour continuer la démarche d'amélioration de la performance de l'entreprise, l'objectif final étant de devenir modèle d'excellence d'entreprise d'électricité ».
« En reconnaissant que tout changement s'accompagne d'incertitudes, nous nous efforcerons de maintenir une communication cohérente et transparente en temps opportun tout au long de notre mandat. Au cours des trois prochaines semaines, des rencontres d'informations se tiendront dans l'ensemble des fonctions de l'entreprise afin de partager la vision et les valeurs de la nouvelle direction », a indiqué le nouveau directeur de la SBEE, Jacques Paradis dans une correspondance adressée au personnel de la société.
Le nouveau Directeur général de la SBEE a été nommé pour remplacer Laurent Tossou lors du conseil des ministres du mercredi 30 octobre 2019.
La nomination faite suite à l'approbation par le Conseil d'Administration de ladite société, de la proposition soumise par la Société Manitoba Hydro International, Ltd adjudicataire désignée au terme de l'appel d'offres international lancé dans le cadre du contrat de gestion conformément aux réformes en cours dans le secteur.
A.A.A
Après les éditions de 1995 et de 2009, le Bénin est choisi à travers l'Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB) pour abriter l'édition 2019 du Sefor.
Le Séminaire de Formation (Sefor) du Conseil international des radios et télévisions d'expression française (Cirtef) s'ouvre à Cotonou le 11 novembre prochain.
Prévu pour durer quatre jours (11 au 14 novembre), ce séminaire sera axé sur la production et l'information à l'avènement des TICs.
A travers le thème : “Comment penser la production et l'information pour les radios et télévisions de service public à l'ère d'internet ?”, les professionnels de l'information du service public vont échanger sur les réalités de la production avec l'ascension du numérique notamment l'internet.
Dans un paysage audiovisuel en pleine mutation, où les réseaux sociaux discutent la place avec les médias traditionnels, cette thématique s'avère indispensable. Ainsi, il sera question pour les participants d'échanger leurs points de vue, de s'informer et de se former dans divers domaines importants pour le développement des télévisions et des radios, tels que la production, la programmation, les nouvelles technologies ou des questions juridiques.
Aussi, auront-ils l'occasion de jeter les ponts dans le domaine de la coproduction, et de réfléchir sur des sujets de préoccupation commune.
Ce séminaire sera renforcé par des ateliers stratégiques sur les mutations dans l'organisation des radios et télévisions de service public. Il est prévu également des formations dans les domaines de la réalisation, de la prise de son et de l'utilisation de smartphone pour produire l'information.
Le Sefor est une rencontre majeure des professionnels de l'audiovisuel public du nord et du sud, organisée de façon périodique dans l'un des pays membres. Il entend offrir un cadre de travail, de discussion et de réflexion autour d'un thème d'actualité stratégique pour les organismes membres.
G.A.
Le Bénin a connu, il y a quques jours une situation très preoccupante. Il s'agit de la prise d'otage de neuf membres d'équipage du navire Bonita à 9 miles (16 km) des passes d'entrée du Port autonome de Cotonou. Une situation qui a permis de prendre d'autres mesures corsées.
Un système de renforcement des mesures sécuritaires au niveau des eaux du Bénin a donc été élaboré. Cette décision est le résultat de la rencontre entre le chef de l'Etat et les autorités portuaires et les forces navales. Cette rencontre pour laquelle le chef de l'État s'est personnellement impliquée vise à trouver une nouvelle stratégie de renforcement de la sécurité au niveau des côtes béninoises.
Cette situation malheureuse survient alors que depuis le 28 octobre, a démarré une opération dénommée « Grand African Nemo » d'une dizaine de jours visant la collaboration de la marine française avec 14 pays africains pour la sécurisation du golfe de Guinée.
G.A.
Le président de la Task-force de la libre circulation de la CEDEAO était à la frontière bénino-nigériane de Sèmè kraké ce lundi 04 octobre. Il y était pour s'informer des conséquences de la fermeture des frontières. Selon Jean Luc Akplogan, corresponsant de RFI à Cotonou, « il a réuni toute l'administration qui gère les passagers et les véhicules (douane, police) et le représentant des camionneurs. Des questions ont été posées pour confirmer ou infirmer tout ce que le Nigéria reproche au Bénin ».
Pour le receveur de la douane, « le Bénin était irréprochable en ce qui concerne le respect des réglementations ». Il faut dire que depuis la fermeture des frontières, la situation n'est pas aisée tant du côté du Nigéria que du Bénin. « La douane n'a prélevé aucune recette depuis deux mois et demi alors que les recettes mensuelles avoisinent 300 millions FCFA. Quant aux produits qui viennent du Nigéria et qui sont mis en consommation, ces produits augmentent de prix. Nous sommes maintenant à 1100 camions bloqués et immobilisés sur le parc », explique le correspondant de la radio mondiale.
Les cris de détresse des transporteurs et des commerçants à l'endroit du missionnaires montrent les difficultés que traversent ceux-ci suite à cette fermeture unilatérale des frontières par le Nigéria.
Les frontières terrestres du géant de l'Est ont été fermées depuis le 20 août 2019. Mais le 1er novembre dernier, les autorités d'Abuja ont décidé de proroger la mesure jusqu'au 31 janvier 2020.
Un coup dur pour toutes les économies de la sous-région ouest africaine.
G.A.
La première session criminelle de l'histoire du tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa s'est ouverte ce lundi 04 novembre 2019. Au cours d'une conférence animée en fin de semaine écoulée, le procureur de la République, Raynier Florent Gnansomon a annoncé que 15 dossiers sont inscrits au rôle de cette session dont les travaux vont durer 13 jours.
Il s'agit des cas d'atteinte volontaire à la vie, de viol sur mineur et de parricide.
Selon le procureur de la République près le tribunal de Lokossa, le crime d'assassinat passe en tête des faits répréhensibles suivi du crime de viol.
32 accusés dont 27 en détention vont comparaître au cours de ladite session.
Dans leur rang, on note la présence de deux femmes.
Les travaux de cette session criminelle prendront fin le 22 novembre prochain.
F. A. A.
Le vendredi 1er novembre 2019, les députés de la 8ème législature ont adopté à l'unanimité la loi nº2019-40 portant révision de la constitution.
Dans un entretien réalisé par l'Agence Bénin Médias, le Journal Collines Info et La Voix du Sud, l'honorable Eustache Akpovi, élu de la 9ème circonscription électorale a expliqué les raisons ayant conduit au vote de la révision de la Constitution. Il n'a pas manqué de relever quelques grandes innovations de cette loi et invité le peuple béninois à faire confiance au président Patrice Talon.
Selon Eustache Akpovi, le vote de la révision de la Constitution est intervenu à la suite des recommandations issues du dialogue politique organisé les 10, 11 et 12 Octobre 2019 parmi lesquelles figure l'organisation des élections générales. « Nous avons estimé qu'avec la proximité de la période électorale pour les élections municipales et communales, il est impérieux que nous faisions vite sinon, nous risquons de tomber sous le coup de loi qui stipule que toute disposition électorale doit être prise six mois avant les élections », a-t-il déclaré.
Les élections générales étant programmées pour 2026, les partis de l'opposition comme les Fcbe ayant pris part à ce dialogue politique ne voient pas l'urgence de la révision.
Selon l'élu de la 9ème circonscription électorale, « Les Fcbe, lors des discussions avaient accepté le principe des élections générales et dans le cas d'espèce, pour avoir ces élections générales, nous sommes dans l'obligation de toucher à la constitution (...) ». Moi, poursuit-il, je ne veux pas que les gens continuent de raconter des bêtises.
L'honorable Akpovi rappelle que les lois sur la charte des partis politiques et du code électorale ont été votées à une large majorité en présence des députés de la 7ème législature. « Comment se fait-il que ces mêmes députés se retrouvent après dans une position de remise en cause de l'application de ces lois votées ? Je trouve que ces opposants sont en train de faire de la diversion. Ils ont perdu le temps et n'ont pas pu remplir les formalités pour participer aux élections », a-t-il affirmé.
Pour M. Akpovi, « même s'ils ne sont plus députés aujourd'hui, ils doivent revoir leur politique ».
L'élu du peuple conseille aux opposants de s'apprêter pour les élections municipales qui se pointent à l'horizon. « Qu'ils s'organisent, ils peuvent avoir leur mot à dire pour revenir sur l'échiquier politique national. Pas question de remettre en cause la 8ème législature. L'opposition doit passer à autre chose », a-t-il déclaré.
C'est pourquoi, confie le député Eustache Akpovi, « j'ai tellement encouragé les actuels responsables des Fcbe qui ont compris qu'ils ne peuvent pas continuer à se sacrifier au profit de certains acteurs politiques de leur parti qui se retrouvent en exil parce qu'ils refusent de répondre pour des dossiers dans lesquels ils sont impliqués ». D'après l'honorable, le dialogue politique qui a abouti à des recommandations consensuelles était pour la décrispation de la crise.
L'élu de la 9ème circonscription électorale a indiqué que « le président Talon a été sincère dans sa démarche pour la révision et les députés aussi ». « Les populations en général, ont toujours peur d'une révision de la constitution parce qu'elles pensent que l'initiateur qui est le chef de l'Etat pourrait manœuvrer pour s'éterniser au pouvoir. Mais ici dans le cas d'espèce, à propos des articles qui ont été modifiés, l'article 42 par exemple, il est bel et bien précisé que personne de sa vie, n'exercera plus de deux mandats en tant que président de la République, et nous sommes allés beaucoup plus loin en précisant que cette révision constitutionnelle ne fait pas appel à la naissance d'une nouvelle République parce que nous n'avons pas modifié le préambule de la Constitution », a-t-il expliqué.
« La révision n'a pas été faite dans l'intérêt personnel du président Patrice Talon. Elle a été faite dans l'intérêt supérieur de la Nation. Patrice Talon ne pourra pas faire au-delà de deux mandats », souligne l'honorable Akpovi.
Selon lui, la révision de la Constitution a permis d'œuvrer « pour la promotion de la gente féminine à travers une disposition pour l'aider à connaître une émergence politique », la création de la Cour des Comptes qui « constitue une mesure de contre-pouvoir à l'Exécutif en matière de gestion des finances publiques. « Je crois que avec la nouvelle constitution, le Bénin a fait un grand pas pour son émergence économique », a-t-il indiqué.
Concernant les corrections à apporter au code électoral et la Charte des partis politiques qui ont fait objet de polémiques aux législatives passées, le député annonce que la 8ème législature se penchera sur deux dispositions du code électorale et la loi sur la Charte des partis politiques dans les prochaines semaines. « Nous allons assouplir un peu les conditions de ces différentes dispositions législatives pour permettre à tout le monde d'avoir la possibilité d'aller aux élections prochaines », informe l'honorable.
Eustache Akpovi invite le peuple béninois à la sérénité, à la culture de la paix, à faire confiance aux députés de la 8ème législature et aussi au président Patrice Talon.
A.A.A
Après l'attaque d'un cargo norvégien en rade du port de Cotonou samedi dernier, le port de Lomé a enregistré ce lundi 04 novembre 2019, l'attaque d'un cargo pétrolier. Quatre marins dont deux Philippins, un Grec et un Géorgien ont été enlevés non loin du port de Lomé.
Le tanker Elka Aristotle battant pavillon grec a été attaqué aux environs de 03h 00 à 10 nautiques, soit environ 18 km du port de Lomé par des individus armés. Selon un communiqué de la préfecture maritime togolaise, « la garde armée qui avait été embarquée à bord de ce navire a tenté de repousser les brigands ».
Sur les 24 membres de l'équipage, les ravisseurs ont réussi à s'enfuir avec 04 otages dont deux Philippins, un Grec et un Géorgien.
L'un des membres de l'escorte armée a été blessé par balle, selon les informations.
La marine togolaise a lancé une patrouille sur zone.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie maritime sous la direction du Parquet de Lomé.
Au Bénin, le navire Bonita a été attaqué samedi 2 novembre dans la zone de mouillage du port de Cotonou par des pirates armés à 16 kilomètres des passes d'entrée du port. Des ravisseurs non encore identifiés ont enlevé 09 marins philippins dont le commandant sur les 19 membres de l'équipage.
Les enquêtes se poursuivent avec la tenue de réunions de crise par les forces navales.
A.A.A
L'Office national de la statistique mauritanien a fait part des échanges commerciaux avec les pays africains et autres.
Pour le compte du 2eme trimestre 2019, le Bénin a importé des marchandises pour une valeur de 938,9 millions FCFA.
Les produits importés sont les métaux et les minéraux, les produits de la pêche et autres.
Le Bénin fait partie des 10 premiers pays africains importateurs de produits mauritanien.
La valeur des exportations de la Mauritanie d'avril en juin 2019 est de 0.2 % pour le Bénin.
Le montant des transactions est estimé à 59,6 millions ouguiya, soit 938,9 millions FCFA représentant uniquement les importations avec 4 015 tonnes de marchandises à destination du Bénin pour le deuxième trimestre de 2019.
Les produits importés par le Bénin sont les poissons frais, réfrigérés ou congelés pour une valeur de 917,3 millions FCFA. Concernant les autres produits exportés par la Mauritanie, ils pèsent 84 tonnes et sont estimés à 21,6 millions de FCFA.
S'agissant des importations de la Mauritanie, elles proviennent principalement de l'Algérie (28,0%), du Royaume du Maroc (23,9%), du Togo (14,6%) et du Mali (9,5%).
Les exportations africaines sont constituées essentiellement de produits alimentaires, de biens d'équipement, de produits pétroliers et de matériaux de construction.
L'Office National de la Statistique révèle que « Les échanges commerciaux de la Mauritanie avec le reste du monde sont en hausse (+56,5%) au terme du deuxième trimestre2019. Cette hausse trimestrielle est liée à celle des importations (+65,5%) et des exportations (+46,2%) ».
« La part de l'Afrique dans les échanges est évaluée à 9,2% au deuxième trimestre2019.
Les échanges se font principalement avec l'Algérie (19,0%), le Royaume du Maroc (16,2%), la Côte d‘Ivoire (15,9%) et le Togo (10,8%) », indique le rapport.
Selon le document, les exportations de produits de la pêche ont connu un bond de 40,7% au cours du deuxième trimestre 2019 et « la valeur de ces exportations s'élève à 13 250 millions MRU ». Les exportations de la Mauritanie vers les pays africains tels que Côte d'Ivoire, Nigéria, Cameroun, Mali, Afrique du Sud, Ghana, Togo, Congo, République Démocratique, Bénin, Congo (Brazzaville) et autres représentent au total 7% soit une somme de 2,2 milliard ouguiya, (34,6 milliards FCFA).
A.A.A
A travers une déclaration rendue publique lundi 04 octobre 2019, l'Ong WANEP-Bénin s'est prononcé sur la révision de la constitution du 11 décembre 1990 dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre 2019 par les députés de la 8ème législature. L'organisation de la société civile dit avoir suivi avec « consternation, le processus de révision […] en procédure d'urgence par les 83 députés issus des législatives contestées d'avril 2019 et sur la base d'une proposition de loi modificative gardée secrète jusqu'à la fin du processus ».
Selon les membres de ce réseau, près de 30% des articles de la Constitution ont été révisés avec de « nouvelles dispositions de constitutionnalisation d'un vice-président et de renforcement des pouvoirs du Président de la République jamais discutées dans le pays. « Les caractéristiques de cette manœuvre donnent définitivement raison aux opinions qui soutiennent que les législatives d'avril 2019 ont été sciemment organisées, de manière non inclusive, pour servir cette cause de révision de la Constitution sans débat national et à l'unanimité d'un Parlement intégralement acquis à la cause de l'Exécutif », souligne la déclaration.
Pour ce regroupement d'acteurs de la société civile, les dénonciations des formations politiques non représentées au Parlement et des citoyens s'étant, à plus de 70%, abstenu lors des législatives d'avril 2019 révèlent que cette révision constitutionnelle n'apaise pas la situation de crise que traverse le pays depuis plusieurs mois.
« Le potentiel de renforcement de cette crise reste élevé pour les mois à venir », indique le WANEP-Bénin qui s'inquiète et alerte l'opinion nationale et internationale.
F. A. A.
Piraterie au large du port de Cotonou
Le navire Bonita a été attaqué samedi 2 novembre dans la zone de mouillage du port de Cotonou par des pirates armés à 16 kilomètres des passes d'entrée du port. Des ravisseurs non encore identifiés ont enlevé neuf otages philippins.
Selon les informations publiées sur le site de RFI Afrique, le Cargo Bonita, battant pavillon norvégien arrivé en rade le 28 octobre a été attaqué samedi vers 3h30 du matin. « Il venait débarquer au port de Cotonou du gypse, une pierre à plâtre. Il était en rade et attendait d'être programmé pour le quai, quand derrière lui une petite embarcation est arrivée à vive allure », informe la même source.
Les pirates armés ont pris d'assaut le navire en y montant à l'aide d'une échelle. 08 membres de l'équipage plus le Commandant du navire ont été enlevés et emmenés dans leur embarcation. Les membres de l'équipage sont au nombre de 19 et tous de nationalité philippine.
Les pirates ayant procédé à l'attaque échangeaient dans la langue anglaise.
Sur les lieux, après l'alertée donnée par les agents de garde de la capitainerie du port, les forces navales béninoises n'ont trouvé que l'échelle utilisée par les ravisseurs.
« Le navire est maintenant à quai et les habitués du port disent qu'il est régulier à Cotonou », rapporte RFI.
A la date du dimanche 03 novembre 2019, il n'a pas eu d'autres informations sur les ravisseurs ni la position de otages.
Les enquêtes se poursuivent avec la tenue des réunions de crise par les forces navales. Il est possible que le président Patrice Talon prenne part à une de ses réunions ce lundi 04 novembre 2019.
A.A.A
Un déficit de 247 enseignants dans la commune de Kandi. C'est le point fait jeudi dernier par le maire Abibou Orou Gani Bachabi lors de la tournée statutaire du préfet.
Après avoir exposé à l'autorité de tutelle les avancées enregistrées dans sa commune, le maire Abibou Orou Gani Bachabi a fait part des difficultés que rencontre sa cité.
Dans le secteur de l'éducation, il a évoqué le besoin pressant d'environ 227 enseignants au primaire et 22 à la maternelle, soit au total 247 dans les 112 écoles publiques que compte la commune de Kandi.
G.A.
A quoi sert l'opposition politique sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture ? C'est la question que peut se poser tout citoyens en raison des échecs cuisants que connaissent les acteurs politiques béninois hostiles au mode de gouvernance du président Patrice Talon.
Pas la moindre victoire sur un champ de bataille politique.
Exclus de la course aux élections législatives d'avril 2019, ces acteurs composés essentiellement des anciens présidents Yayi Boni et Nicéphore Soglo, de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon, de l'ancien ministre de la défense, Candide Azannaï et autres, ont clamé haut et fort qu'il n'y aura jamais d'élections sans l'opposition, que les députés élus au terme desdites élections ne seront jamais installés, qu'il n'y aura jamais de révision de la constitution. Mais tout ceci s'est déroulé sous leurs yeux sans qu'ils ne puissent remettre le processus en cause.
Etonné, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Bertin Koovi, connu pour ses diatribes contre le pouvoir en place à travers ses audios sur les réseaux sociaux par une publication sur sa page Facebook, aurait invité les opposants béninois à redéfinir leur stratégie de lutte et de combat, ou tout simplement se mettre en retrait afin que le jeu politique, et ses acteurs soient redéfinis.
Face au pouvoir de Talon, « l'opposition n'a visiblement rien gagné […] pour le rétablissement et le renforcement de la démocratie au Bénin. La honte est trop. L'ennemi est redoutable », a regretté Bertin Koovi. Pour lui, l'heure n'est plus aux conférences de presse. Il s'agit plutôt de parler de lutte suivant le respect des règles démocratiques. « Ça suffit la phraséologie. Si la loi est contre le peuple, nous serons hors-la-loi », aurait-il écrit.
Il urge donc pour les opposants de changer de fusil d'épaule pour pouvoir véritablement faire face au pouvoir en place lors des prochaines consultations électorales.
F. A. A.
Le professeur Victor Topanou était sur les antennes de radio soleil FM ce dimanche 3 novembre 2019. Il a abordé la question de la révison de la constitution et le rôle du comité des experts qui a travaillé sur la réforme constitutionnnelle.
Le professeur Topanou a d'abord précisé que « Le comité technique n'était pas un comité constitutionnel ».
« Il y a eu un dialogue à la suite des législatives contestées. Malgré mes interventions, les élections ont eu lieu », a-t-il indiqué.
Victor Topanou ne voit pas l'importance pour lui de continuer la lutte puisque les élections ont eu lieu et l'Assemblée a été installée. « Ce n'est plus à moi de continuer la lutte mais les politiques », a-t-il précisé.
M. Topanou
estime que malgré tout, une ouverture a été laissée pour que la tension soit apaisée. « Ce n'est pas parce qu'on a dit qu'il y a une porte de sortie que cela soit étroite que je ne vais pas adhérer », a-t-il précisé.
« Lorsqu'on est allé au dialogue, le président a demandé que la mouvance désigne un rapporteur adjoint ainsi que l'opposition. En dehors du facilitateur, le professeur Dorothée Sossa et moi qui suis le rapporteur, il y a eu deux rapporteurs adjoints. C'est comme ça on a fonctionné », a rappelé le professeur.
Après les travaux, le chef de l'Etat a demandé à ce qu'un comité technique travaille pour transcrire les recommandations en propositions de loi. C'est ainsi qu'en plus des quatre membres, cinq ont été ajoutés. « Le comité technique est constitué de neuf membres en dehors des quatre du dialogue politique. Sur les neuf membres, cinq ont un acte de nomination. C'est au cours des travaux que la liste des neuf membres est venue et on nous a dit que c'est le ministre qui prendra l'acte », a-t-il ajouté.
Sur les questions de fond, le ministre Topanou souligne qu' « En ce qui concerne la loi d'amnistie, on a compris qu'avec la grâce présidentielle, certains ne pourront pas en bénéficier. C'est le cas du président Boni Yayi. Nous avions pensé qu'il faille prendre en compte tous ceux qui sont poursuivis dans le cadre des ces législatives contestées ». Ceci parce que la grâce présidentielle prend en compte ceux qui sont déjà condamnés alors que l'amnistie prend en compte tous ceux qui sont poursuivis.
Victor Topanou explique qu'il ne faut pas confondre la question de la responsabilité individuelle et celle de la responsabilité publique.
Le professeur n'a pas occulté la question des élections générales.
Ceux qui ont sorti cela se sont basés sur la raison financière et économique et le coût des élections qui n'est pas seulement valable à l'Etat mais aussi aux partis politiques, a expliqué le professeur.
Il souligne entre autres que « L'impact économique fait que presque tout est bloqué pendant la période électorale. Ainsi donc, pour arriver aux élections générales, il faut modifier l'article 4 de la constitution. Victor Topanou indique aussi que pour les élections générales,
« La contrainte, c'est en cas de décès du président où le président de l'Assemblée nationale conduit pendant trois mois pour organiser les élections ».
Aussi, note-t-on quand le président est poursuivi, le président de la Cour constitutionnelle prend et organise les élections en trois mois.
Cela va décaler l'idée des élections générales.
M. Topanou indique que c'est suite à cela qu' « On a pensé à trois schémas. Le président de l'Assemblée ou le président de la Cour conduisent le mandat jusqu'à la fin dans l'un ou l'autre des cas, soit on opte pour un poste de vice-président ».
Le professeur a évoqué aussi la question du parrainage. Pour lui, « Ça ne sera pas un moyen qui empêchera certains d'aller aux élections », simplement parce que la question de parrainage est étendue jusqu'aux maires.
Victor Topanou regrette l'image qui lui est collée à la suite du vote par l'Assemblée. « On est dans un pays où s'afficher aux côtés du président de la République est un crime. Ce n'est pas bien d'avoir ces perceptions », regrette-t-il.
Le professeur explique qu' « Une révision constitutionnelle est une question de forme et une question de fond. On s'est juste penché sur les questions de forme ».
« Malgré toutes les suspicions, quand le texte est parti, je priais pour qu'il revienne intact », a-t-il avoué.
G.A.
« Un acte de piraterie a été perpétré dans la zone de la rade du Port de Cotonou le samedi 2 novembre 2019 dans la matinée », informe la direction du Port Autonome de Cotonou.
Le communiqué précise que « Le navire Bonita, arrivé en rade le 28 octobre, a été attaqué à environ 9 miles de la passe d'entrée du port et 8 membres de l'équipage plus le Commandant du navire, ont été enlevés ».
La Capitainerie et le Commandant du Port ont été alertés.
Le Commandant de la Base Navale et le Commissaire Spécial du Port ont pris des dispositions pour l'intervention des Forces navales. Une enquête est ouverte par la Police judiciaire et une cellule de crise s'est réunie samedi à l'Etat-Major des Forces navales.
Le navire a accosté au poste 9 de Bénin Terminal, en vue de faire les contacts et l'audition des membres de l'équipage.
Les patrouilles sont renforcées sur les côtes béninoises.
Les autorités assurent que tous les moyens seront mis en œuvre pour retrouver les otages et leurs ravisseurs.
Bonita est un navire battant pavillon lettonien.
G. A.