La fête de la Gaani se déroule ce week-end à Nikki. Première étape de cette fête identitaire, de l'ère culturel baatonou et boo, la commune de Nikki grouille de monde. Vendredi dernier, les hostilités ont été lancées. Au-delà de la fête, c'est un grand rendez-vous touristique où personne n'a voulu se faire conter l'événement.
Au début du cérémonial, les griots, dignitaires, autorités à divers niveaux, se sont succédés pour faire allégeance d'abord au 1er ministre assis dans la cour et ensuite à l'empereur prestigieusement assis dans la « case ronde ».
Les cavaliers venus en grande pompe ont procédé à toutes les parades possibles pour préparer les chevaux au fameux parcours rituel.
La tension va encore monter d'un cran dans la journée de ce samedi 9 novembre par le « sonnirou » qui sera marqué par le parcours rituel de l'empereur et le passage des rois devant les tambours sacrés. La commune de Nikki vibre déjà depuis vendredi aux sons et rythmes traditionnels de la Gaani.
G.A.
Invité sur l'émission "Tour de contrôle" de la télévision Golfe TV Africa de ce samedi 09 novembre 2019, l'ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), Pascal Todjinou a fait sa lecture de la situation actuelle prioritairement le débat sur la révision de la constitution.
L'ancien président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ancien conseiller au Conseil économique et social (CES) a déclaré que cette révision de la constitution n'est pas opportuniste. Pour lui, contrairement à ce que les autres régimes ont voulu opérer et qu'il a combattu, celle-ci a mis fin aux polémiques que suscite souvent la révision de la constitution en Afrique.
Il met l'accent sur "nul ne peut faire plus de deux mandats de sa vie" pour montrer que cela met fin définitivement aux craintes.
Pour le syndicaliste, « il était temps qu'on puisse réviser cette constitution vu le contexte ».
« J'ai été d'abord Président de la Commission électorale départementale (CED) Littoral qui a fait élire le président Boni Yayi, puis après membre et président de la CENA 2008. Je sais ce que l'organisation des élections coûte en terme de moyens financiers, ce que ça coûte comme énergie à déployer, ce que ça coûte comme ralentissement des activités économiques dans le pays », a rappelé Pascal Todjinou.
Pour lui, « si éventuellement, les gens réussissent à mettre les élections générales sur la balance et que tous les députés sont d'accord, et que la majorité de la classe politique est d'accord, je pense que c'est innovation et que cela est utile. L'essentiel est qu'il n'y ait pas de manipulation dedans ». Selon Pascal Todjinou, l'importance de faire des élections générales réside dans un certain nombre de choses dont « la première raison est qu'il y aura moins de dépense, ensuite moins de perte d'énergie, et l'administration ne sera pas tout le temps au ralenti du fait des élections ».
Pascal Todjinou trouve innovante le poste de vice-président inséré dans la loi. Pour lui, « dans l'ancienne constitution, lorsqu'il y a indisponibilité du président, c'est soit le Président de l'Assemblée nationale ou le président de la Cour constitutionnelle qui assure son intérim et organise les élections pour le remplacer. Le poste de vice-président permet de régler le problème d'intérim ».
L'invité de Charnel Ayihou trouve que cette disposition permet de régler le problème des élections perturbatrices, c'est à dire que, si le Chef de l'État est indisponible comme ce fût le cas dans certains pays actuellement que je ne veux pas citer. Et qu'au lieu de dire que la mandature en cours s'arrête pour élire quelqu'un d'autre qui va continuer la mandature, ce qui engendrerait des dépenses liées à l'organisation des élections ».
Selon le syndicaliste, « Ce nouveau président fera peut-être 8 ou 10 mois or on aurait déjà dépensé des milliards de francs CFA pour le faire élire. Le poste de vice-président va régler ce disfonctionnement et ça règle le problème d'organisation des élections générales ».
« La constitution est révisée, promulguée, le peuple est tenu d'en prendre acte et nous devons aller à l'application. C'est la manière d'appliquer cette nouvelle constitution qui va donner de la valeur à toutes les interventions du président Patrice Talon », a-t-il indiqué.
L'ancien syndicaliste n'a pas manqué à l'entame de l'émission de rendre hommage au Professeur Albert Tévoédjrè qui a rendu l'âme le mercredi 06 novembre 2019.
G.A.
Le procureur de la République Mario Metonou a donné l'ordre de mise en liberté des personnes impliquées dans les violences électorales de 2019. L'ordre de mise en liberté a été donné ce vendredi 8 novembre au gardien chef de la prison civile de Cotonou.
Les 63 bénéficiaires recouvrent leur liberté après quelques mois d'incarcération. Cette décision est la suite logique des recommandations du dialogue politique d'octobre dernier initié par le président Patrice Talon et du vote de la loi d'amnistie par l'Assemblée nationale.
G. A.
Les proches de l'ancien président Boni Yayi rassurent de son probable retour au pays. Même si aucune date n'est indiquée, son retour serait une évidence. Selon le Secrétaire exécutif du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Paul Hounkpè, « nous ne pouvons pas avancer une date mais je crois qu'il peut revenir au pays. Il n'y a aucun problème. Ce sera la fin de l'année et nous allons l'accueillir dans une liesse populaire », a annoncé Paul Hounkpè rapporté par Banouto.
Selon le porte-parole du parti, Nouréni Atchadé, ‹‹ le président va venir. Ce n'est même pas avant la fin de l'année. Il vient incessamment. Dans les tout prochains jours ». Il indique que son retour n'est nullement lié à l'appel du chef de l'Etat. « Il n'y a pas d'amalgame à faire entre l'appel de Talon et le retour de Boni Yayi. Le président avait son programme de rentrer. Ce n'est pas son appel qui le fait venir », a précisé le porte-parole des FCBE.
G.A.
Dans un communiqué en date du 7 novembre, le ministre de l'intérieur Sacca Lafia met en garde les promoteurs d'etablissements qui émettent des pollutions sonores près des écoles ou centres sanitaires. « Mon département ministériel ne cesse d'enregistrer des plaintes pour la pollution sonore qui donnent parfois lieu à des altercations entre les populations et les promoteurs d'activités de cultes religieux, buvettes, restaurants et autres », souligne le communiqué.
Le ministre rappelle « qu'au terme des dispositions du décret 2001-294 du 8 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin, l'usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirène, haut parleur, avertisseur sonore) nuisible à la quiétude des populations ainsi que l'installation de toutes sources aux abords des écoles, des formations sanitaires et des services administratifs sont formellement interdits ».
Le ministre Sacca Lafia indique que « C'est pourquoi j'en appelle au sens de responsabilité des promoteurs de ces établissements pour le respect de la loi et de la commodité du voisinage ».
« En tout état de cause, les structures compétentes pour le contrôle sont instruites et les auteurs des troubles seront punis conformément aux dispositions de la loi N°98-030 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l'environnement en République du Bénin », signale le communiqué.
G. A.
Au cours d'une opération menée le mercredi 06 novembre 2019, les agents de police ont réussi à interpeller 80 personnes et procédé à la saisie d'une importante quantité de chanvre indien non loin du Lycée technique Coulibaly de Cotonou.
Ces individus, rapporte Frissons radio consommaient des produits psychotropes quand les forces de l'ordre ont débarqué sur les lieux.
Une vingtaine de femmes se trouve parmi les personnes arrêtées.
F. A. A.
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa s'est prononcé sur le troisième dossier inscrit au rôle de la session criminelle de l'année 2019. Au terme de l'audience qui s'est achevée dans la nuit de jeudi 07 novembre, le sieur Justin Dahouè poursuivi pour l'enlèvement d'un albinos du nom de François Mahouton Hounwanou, a été condamné à 08 ans de réclusion criminelle.
Selon le récit des faits, le sieur Michel G. B. Hounkpè-Houngavou fit la proposition à ses employés, Jean-Baptiste César Ayi et à Justin Dahouè le 10 mai 2013, de l'opportunité pour eux de se procurer un albinos pour se faire de l'argent. Habitué à François Mahouton Hounwanou, un albinos résidant dans la commune de Lalo (Couffo), Justin Dahoué activa ses relations avec celui-ci. Une semaine plus tard, il organisa une rencontre au terme de laquelle il conclut avec Michel G. B. Hounkpè-Houngavou, la vente de l'albinos à la somme de 10 millions de francs CFA.
Afin de pouvoir livrer François Mahouton Hounwanou, un voyage est organisé à Banigbé.
Michel G. B. Hounkpè-Houngavou informe qu'il sera à Porto-Novo le 04 juin pour une cérémonie. L'albinos sollicita son ami Pascal Hlékpé pour l'accompagner sur les lieux. Celui-ci à son tour informa Isaac Gbèdè, un de ses amis qui les déposa à Dogbo où ils embarquèrent pour Banigbé passant par Hêvié dans la commune d'Abomey-Calavi et Porto-Novo.
Le 05 juin 2013, Pascal Hlékpé et Isaac Gbèdè retournèrent dans leurs villages abandonnant Justin Dahouè, Michel G. B. Hounkpè-Houngavou et un certain délégué jusqu'à la date du 12 juin 2013 où, Justin Dahouè disparut avec François Mahouton Hounwanou.
A la barre, ils ont tous reconnu avoir voyagé avec l'albinos mais nié les faits liés à sa disparition.
Me Adjima Kalifa Djimila, représentant le ministère public a situé la responsabilité des accusés dans ce dossier avant de formuler ses réquisitions.
Les avocats de la défense ont plaidé pour la libération de leurs clients.
Dans sa délibération, la Cour présidée par le magistrat Antoine Kocou Houézé a requalifié les faits séquestrations en faits de traite de personne et acquitté les accusés Isaac Gbèdè et Jean-Baptiste César Ayi au bénéfice du doute. Il a toutefois requis contre Justin Dahouè une peine d'emprisonnement de 08 ans.
Le président de la Cour, Antoine Kocou Houézé pour cette audience était assisté des magistrats Bienvenu Kouessi Anagonou, Herbert Solévo, Mohamed Saliou Obonou et Apollinaire Goumbadé Hounkannou, tous accesseurs.
F. A. A.
Une fois encore, une assistance aux sinistrés. Depuis quelques semaines, les populations de plusieurs localités sont victimes des inondations dues au débordement des eaux du fleuve Mono et de certaines rivières. Ne pouvant rester insensible à la souffrance de ces populations vulnérables, l'organisation internationale Direct-Aid a apporté sa modeste contribution comme de son habitude à travers quelques dons.
Les dons offerts aux sinistrés sont constitués de 100 cartons de friperie, des draps, des vêtements, des chaussures aussi bien pour hommes que pour femmes, des sacs, des jouets et des fauteuils roulants pour les personnes handicapées. A cela s'ajoute des packs de fournitures scolaires composés de 200 sacs d'écoliers, des stylos et autres sans oublier 1000 T-shirts.
C'est le ministre des affaires sociales et de la microfinance qui a reçu les dons de l'organisation jeudi dernier dans l'enceinte de son ministère. « Je voudrais remercier l'organisation Direct Aïd pour l'investissement dans le social au Bénin depuis plusieurs années », a déclaré le ministre Mèdessè Véronique Tognifodé Mèwanou. « L'organisation intervient dans plusieurs secteurs et c'est l'occasion pour moi d'exprimer la reconnaissance de l'Etat béninois et de son gouvernement notamment avec les appuis dont nous faisons réception aujourd'hui. Au nom des couches sociales défavorisées, les personnes sinistrées vers lesquelles vont être convoyés ces dons, j'exprime leurs remerciements également à Direct Aid », a-t-elle ajoutée. « Je tiens à les rassurer que nos services feront diligence pour que ces dons soient distribués comme il se doit », a promis la ministre. Elle salue par ailleurs tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à venir au secours des sinistrés. « Je profite pour adresser au nom du département ministériel dont j'ai la charge ma reconnaissance vis-à-vis de toutes les organisations nationales et internationales toutes les personnes qui volent au secours des personnes vulnérables notamment les sinistrés. Vous savez que ces dernières semaines nous avions eu quelques inondations dans notre pays. J'adresse ces remerciements à toute la communauté », confie la ministre.
Radouane Boukhanfra, représentant résident de Direct-Aid au Bénin a précisé que l'organisation internationale a répondu favorablement à la sollicitation du ministre des affaires sociales. « Il le fallait parce que l'action concourt à apporter assistance à des personnes en détresse. A Direct-Aid, il n'y pas d'arbitrage possible pour assister des personnes vulnérables à faibles revenus », a souligné Radouane Boukhanfra. « L'action d'aujourd'hui me sort, une fois encore de mes réserves, pour que je lève ici un coin de voile sur ce que Direct-Aid Bénin fait depuis plus de deux décennies déjà », a avoué le représentant résident. « Pour l'exercice, point n'est besoin de nous présenter dans les détails quand on sait que nous sommes présents sur le territoire national depuis 1997 avec un Accord de siège qui nous permet, aux côtés des gouvernants, de travailler du mieux que nous pouvons à repousser aussi loin que possible les frontières de la pauvreté, de l'ignorance et de la maladie. Nos emprunts sont visibles dans chaque commune du Bénin et nous ne fatiguons jamais d'aller au contact direct des personnes vulnérables à faibles revenus », a-t-il rappelé.
G.A.
Le président béninois Patrice Talon doute de l'avènement de la monnaie commune CEDEAO dès 2020. Il l'a fait savoir lors d'un entretien avec les médias français RFI et France 24, jeudi 7 novembre 2019.
Pour Patrice Talon ce n'est pas évident que les pays de la CEDEAO se retrouvent « tous au sein d'une monnaie commune » en 2020. Exprimant ses doutes, il a toutefois souligné la volonté politique des pays d'Afrique de l'ouest d'avoir leur propre monnaie. « C'est un agenda politico économique mais les réalités de l'économie parfois sont en déphasage avec la volonté politique », a-t-il déclaré.
Le chef de l'Etat ajoute que même si la monnaie Eco n'entre pas en vigueur l'année prochaine, elle finira pas être effective.
A.A.A
Les députés ont procédé ce jeudi 07 novembre 2019, au vote de la loi modifiant et complétant la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en République du Bénin. Cette disposition fait suite aux recommandations du dialogue politique tenu les 10,11 et 12 octobre dernier. Ayant suggéré des apports modificatifs au texte existant, les députés ont donc respecté la tradition en la matière. Les nouvelles dispositions sont ainsi libellées :
Article 21 nouveau : « Dans le cas où le dossier de déclaration administrative de constitution n'est pas conforme à la loi, le Ministre en charge de l'Intérieur procède à une notification de non-conformité motivée au parti politique concerné. Les insuffisances qui fondent la non-conformité sont relevées et notifiées en une seule fois. Aucune autre insuffisance nouvelle ne peut être ultérieurement notifiée. La notification est faite par lettre recommandée ou remise en main propre contre une décharge à l'un des mandataires du parti politique. Le parti politique peut saisir la Chambre administrative du tribunal d'instance compétente dans les 15 jours qui suivent la réception de la lettre de notification. La Chambre administrative du tribunal d'instance compétente statue en procédure d'urgence ».
Article 23 nouveau : « Une fois le dossier déclaré conforme à la loi, soit après la délivrance du récépissé provisoire, soit d'office deux mois après son dépôt, les responsables du parti politique accomplissent les formalités pour sa publication au journal officiel ».
Article 25 nouveau : « Tout changement survenu dans la direction ou dans l'administration d'un parti politique, toutes modifications apportées aux statuts et au règlement intérieur doivent, dans les mois qui suivent la décision de l'organe habilité, faire l'objet d'une notification au ministère en charge de l'Intérieur conformément aux dispositions des articles 13, 17 et 18 de la présente loi. Toute nouvelle installation de représentation locale doit faire l'objet d'une déclaration écrite à l'autorité de la circonscription administrative concernée ».
On peut dire que la mise en application des recommandations du dialogue politique suit réellement son cours. Reste le code électoral pour lequel quelques dispositions sont aussi susceptibles de modification.
G.A.
AfricaCom, l'événement mondial destiné aux technologies, aux télécommunications et aux médias, axé sur l'Afrique aura lieu au Cap Town en Afrique du Sud du 12 au14 novembre 2019. Pour l'édition 2019, Isocel Télecom a été sélectionné pour la catégorie de prix « Changing Lives ».
Isocel Télécom, fournisseur d'accès à l'internet sur le marché national et international a été nominé pour concourir dans la catégorie Changing Lives aux côtés de 5 autres candidats. Les prestigieux prix AfricaCom, en association avec le sponsor fondateur, PCCW Global, célèbrent les réalisations des meilleures entreprises, solutions, produits et personnalités améliorant la connectivité et en guidant l'Afrique vers la quatrième révolution industrielle.
En plus de la reconnaissance des meilleures œuvres réalisées, l'évènement constitue une occasion d'échanger avec tous les acteurs des télécoms et de la technologie en Afrique.
Placée sous le thème : « Jardin secret », l'édition 2019 sera marquée par des conférences et des expositions.
La remise de prix de l'édition AfricaCom 2019 aura lieu le mercredi 13 novembre en présence de plus de 450 invités.
Dans la cour des grands
Les catégories de prix pour l'édition 2019 de AfricaCom Awards sont : Connexion du continent, excellence du service à la clientèle, tout en tant que service-meilleure solution cloud ou d'application, Changing Lives, meilleure innovation en divertissement numérique, produit de sécurité ou service de l'année, meilleur logiciel de gestion de réseau, meilleur appareil consommateur connecté, meilleure innovation pour entreprise, service le plus innovant- l'entreprise de demain, et le prix du leadership gouvernemental. Il y a également le prix CXO de l'année et le prix Enterprise CXO de l'année.
Le fournisseur privé d'Accès à internet Isocel Télécom, qui depuis sa création s'est imposé comme un acteur majeur de l'écosystème numérique continue donc de se révéler au plan mondial. Offrant un accès haut débit à internet et des solutions d'interconnexion et de transmission de données numériques aux entreprises et aux particuliers, Isocel Télécom a déjà reçu plusieurs distinctions notamment : Lauréat du prix “Meilleur Opérateur Données pour l'Afrique de l'Ouest” à Africa Telecom People Awards 2012. Il a été aussi nominé “Best Backhaul Solution for Africa” à AfricaCom Awards 2012.
Akpédjé AYOSSO
AfricaCom, l'événement mondial destiné aux technologies, aux télécommunications et aux médias, axé sur l'Afrique aura lieu au Cap Town en Afrique du Sud du 12 au14 novembre 2019. Pour l'édition 2019, Isocel Télecom a été sélectionné pour la catégorie de prix « Changing Lives ».
Isocel Télécom, fournisseur d'accès à l'internet sur le marché national et international a été nominé pour concourir dans la catégorie Changing Lives aux côtés de 5 autres candidats. Les prestigieux prix AfricaCom, en association avec le sponsor fondateur, PCCW Global, célèbrent les réalisations des meilleures entreprises, solutions, produits et personnalités améliorant la connectivité et en guidant l'Afrique vers la quatrième révolution industrielle.
En plus de la reconnaissance des meilleures œuvres réalisées, l'évènement constitue une occasion d'échanger avec tous les acteurs des télécoms et de la technologie en Afrique.
Placée sous le thème : « Jardin secret », l'édition 2019 sera marquée par des conférences et des expositions.
La remise de prix de l'édition AfricaCom 2019 aura lieu le mercredi 13 novembre en présence de plus de 450 invités.
Dans la cour des grands
Les catégories de prix pour l'édition 2019 de AfricaCom Awards sont : Connexion du continent, excellence du service à la clientèle, tout en tant que service-meilleure solution cloud ou d'application, Changing Lives, meilleure innovation en divertissement numérique, produit de sécurité ou service de l'année, meilleur logiciel de gestion de réseau, meilleur appareil consommateur connecté, meilleure innovation pour entreprise, service le plus innovant- l'entreprise de demain, et le prix du leadership gouvernemental. Il y a également le prix CXO de l'année et le prix Enterprise CXO de l'année.
Le fournisseur privé d'Accès à internet Isocel Télécom, qui depuis sa création s'est imposé comme un acteur majeur de l'écosystème numérique continue donc de se révéler au plan mondial. Offrant un accès haut débit à internet et des solutions d'interconnexion et de transmission de données numériques aux entreprises et aux particuliers, Isocel Télécom a déjà reçu plusieurs distinctions notamment : Lauréat du prix “Meilleur Opérateur Données pour l'Afrique de l'Ouest” à Africa Telecom People Awards 2012. Il a été aussi nominé “Best Backhaul Solution for Africa” à AfricaCom Awards 2012.
Akpédjé AYOSSO
L'ancien député Ismaël Tidjani Serpos n'est plus. Il a rendu l'âme ce vendredi 8 novembre 2019 des suites d'une maladie au Maroc où il était hospitalisé. Membre fondateur du Parti du renouveau démocratique (PRD), il fut ministre de la justice dans le gouvernement de feu général Mathieu Kérékou.
Paix à son âme !
D. H.
Le président Patrice Talon dans un entretien accordé à France 24 et RFI s'est exprimé sur les réformes avec la monnaie franc CFA. Une réforme relative aux réserves de change déposées auprès du Trésor français.
« Cette réforme est souhaitée de tous, y compris par le gouvernement français. Nous sommes tous d'accord, à l'unanimité pour mettre fin à ce modèle qui techniquement n'était pas un problème », a déclaré le Chef de l'Etat Patrice Talon.
Défenseur du franc CFA, (monnaie commune à 14 pays d'Afrique de l'ouest et du centre), il a expliqué qu'une monnaie à deux valeurs : la valeur technique et la valeur psychologique. « Cet état de chose est devenu un problème pour le franc CFA. Mais un problème psychologique, pas un problème technique », a-t-il indiqué.
Patrice Talon a aussi annoncé que la France va se retirer des organes de gouvernance du Franc CFA.
« La Banque centrale des pays d'Afrique de l'UMOA va gérer la totalité de ces réserves de devises et va les répartir auprès des diverses banques centrales partenaires dans le monde », a déclaré le chef de l'Etat.
A.A.A
La fermeture des frontières nigérianes depuis le 20 août 2019 est une situation difficile et les administrations béninoises et celles du Nigéria échangent pour trouver une solution. C'est ce qu'a expliqué le président Patrice Talon dans une interview accordée jeudi 07 novembre 2019 à RFI et France 24.
Ayant déjà rencontré plusieurs fois le président du Nigéria Muhammadu Buhari sur la question, Patrice Talon affirme que : « La situation des frontières terrestres entre le Nigéria, le Niger, le Bénin est une situation difficile et préoccupante aussi bien pour nous que pour notre population, pour nos acteurs économiques que même pour les autorités nigérianes ».
« Et ce n'est pas la volonté du président nigérian. Pas du tout. Ce n'est pas non plus ma volonté et nous travaillons à cela. Il y aura une solution très bientôt qui va satisfaire les exigences du libre-échange entre nos deux pays », annonce Patrice Talon.
Selon le Chef de l'Etat, les administrations des deux pays sont en train de travailler pour trouver une solution.
Pour Patrice Talon, le Bénin et le Nigéria étant deux pays frères, la fermeture des frontières ne saurait durer.
« (...) quels que soient les problèmes techniques que nous reconnaissons tous, nous sommes tenus de trouver une solution pour ne pas mettre un mur entre les deux peuples », a-t-il déclaré.
Patrice Talon s'est également prononcé sur des raisons politiques qui seraient à l'origine de la fermeture des frontières dont la convocation de l'ex-président, Boni Yayi. « Ce que vous dites est très réducteur pour le grand Nigéria et pour le président Buhari », a ironisé Patrice Talon.
A.A.A
Dans un entretien accordé à RFI et France 24 ce jeudi 07 novembre 2019, le chef de l'Etat, Patrice Talon s'est prononcé sur le cas de l'ancien président Boni Yayi, qui est parti hors du territoire national après la levée du dispositif sécuritaire autour de son domicile à Cadjehoun en juin. Patrice Talon souhaite que son prédécesseur, parti pour suivre des soins, rentre au Bénin.
« C'est tout mon souhait que le président Boni Yayi rentre au Bénin, c'est un ancien président du Bénin », a déclaré Patrice Talon. A en croire ce dernier, l'ex président Boni Yayi est désormais une personnalité particulière dans l'espace de vie au Bénin. Au niveau de l'Union Africaine, de la CEDEAO explique-t-il, « il est important que l'alternance politique soit une réalité en Afrique, que les présidents en exercice puissent facilement passer la main ».
C'est pour cela que, annonce le Chef d'Etat, quelqu'un qui a été président de la République et qui peut être même confondu dans des choses répréhensibles doit faire l'objet d'un traitement particulier.
« J'ai également dans mon rôle actuel la responsabilité de porter ma pierre à la construction de la Nation béninoise et pour qu'un ancien président fasse l'objet de tracasserie fondée ou pas, une bonne partie de la Nation, du peuple peut mal le percevoir », affirme le président Patrice Talon. Il confie avoir « beaucoup regretté l'implication de l'ancien président Boni Yayi dans ce qui s'est passé ». Le chef de l'État souligne l'avoir dit ouvertement à son prédécesseur.
« Mais malgré cela, mon souhait était qu'il rentre, qu'il montre au peuple béninois que même s'il a désapprouvé la manière dont les élections se sont passées par la mise en œuvre des nouvelles lois et que cela a pu amener des violences et consorts, nous sommes capables de tirer un trait sur cet évènement difficile pour nous et que chacun dans la sagesse, continue de contribuer à un environnement de paix et de développement », a-t-il confié.
Pour Patrice Talon, « c'est très bien que le président Boni Yayi rentre d'autant qu'aujourd'hui plus personne ne doit craindre les suites de son action » à cause de la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d'avril 2019.
« Donc, il n'a plus rien à craindre, même s'il avait des inquiétudes quant à l'interpellation d'un juge », a-t-il conclu.
A.A.A
Le chef de l'Etat a accordé un entretien spécial sur RFI. Il abordé plusieurs questions notamment, les réformes de la charte des partis et du code électoral, les évènements post électoraux, sa candidature ou non en 2021, la situation de Boni Yayi, la fermeture des frontières par le Nigéria.
« A mon arrivée, j'ai dit haut et fort que les réformes du pays s'imposaient sur tous les plans y compris sur le plan politique. Les lois qui ont été votées pour réformer le code électoral, pour réformer la charte des partis politiques ont été des lois votées par le parlement sortant. Les députés qui ont été là avant mon arrivée, c'est eux qui ont voté es lois en question. Maintenant la mise en œuvre de ces lois comme on a pu le constater, il s'est posé quelques problèmes. Tout le monde n'a pas été en mesure de satisfaire les exigences de la loi », explique le chef de l'Etat. Il regrette quand-même la situation qui s'était posée bien que le chef de l'Etat pense que cela vaut le coup. « Je trouve que la classe politique et les groupes politiques n'étaient pas suffisamment préparés à satisfaire les exigences qu'eux-mêmes ont fixées. Cela a donné lieu à des controverses, ceux à quoi nous avions assisté mais vous savez quelles sont les réformes constructrices, réparatrices qui n'engendrent pas des heurts et des controverses. C'est pour cela que la pertinence des réformes a été confirmée par les difficultés que nous avions eues à mettre en œuvre ».
Pour la situation post-électorale, le chef de l'Etat dira, « Il y a eu des morts. Le procureur et le ministère ont affirmé qu'il y a eu quatre morts. Les difficultés, c'est qu'il y a des gens qu'on appellent des chasseurs qui ont été mobilisés à l'intérieur du pays par des acteurs politiques et des chasseurs qui ont tiré avec des armes sur les militaires, les policiers et même sur les civils ». A en croire le président Patrice Talon, « Parfois la riposte de protection du bien public et de protection de soi a amené certains agents à faire face aux tirs de ces chasseurs. Les dégâts que ça peut causer au plan matériel, au plan humain dans un cas ou dans l'autre parfois pour disculper leur action, certains sont partis avec leurs blessés ». Pour lui, « Ce qui s'est passé relève d'une responsabilité globale de nous tous. Je suis le premier responsable aujourd'hui des forces de sécurité, je suis le premier responsable en matière de maintien de l'ordre et toutes les fois qu'il y a des dérapages, il y un groupuscule de gens qui s'attaque à leurs concitoyens, je suis le premier à assumer la responsabilité dans un cas ou dans l'autre ».
Pour son éventuelle candidature en 2021, le chef de l'Etat indique « Etre candidat éventuellement ou non ne conditionne pas mon action au quotidien. Mais peu importe que Talon soit candidat ou non. Ma candidature éventuelle dépend de trois choses ». « Ça dépend de de ma disponibilité personnelle, mon état d'esprit, ça dépend de mon environnement politique dans lequel nous sommes puisque les réformes qui sont en cours tendent à renforcer le pôle des partis politiques. Le troisième facteur, c'est la mise en œuvre de mon action actuelle. Je suis relativement satisfait de la définition de l'action gouvernementale, même si dans la mise en œuvre, il nous a fallu plus de temps que prévu ».
Il ne s'oppose pas au retour de l'ancien président. Patrice Talon le souhaite d'ailleurs vivement. « C'est tout mon souhait que le président Boni Yayi rentre au pays. Le président Boni Yayi est désormais une personnalité particulière dans l'espace de vie au Bénin ».
Le chef de l'État regrette l'implication personnelle de Boni Yayi dans les violences post-électorales. Il rassure qu'avec la loi votée, il peut rentrer en toute sécurité.
Patrice Talon a abordé plusieurs autres sujets notamment, la situation avec le Nigéria et ses négociations quotidiennes. Il rassure de l'ouverture incessamment de la frontière. Le chef de l'État a aussi fait cas de son ambition de voir concrétiser le projet de la monnaie unique.
G.A.
Le Chef de l'Etat en se prononçant sur sa candidature éventuelle en 2021 lors d'un entretien accordé à RFI et France 24 ce jeudi 07 novembre 2019 a également parlé de ses deux principaux adversaires de 2016 qui pourraient ne pas être candidats en 2021. Il s'agit de Lionel Zinsou inéligible pour 5 ans et Sébastien Ajavon condamné à 20 ans de prison et en exil en France.
La candidature de Patrice Talon pour la présidentielle de 2021 est conditionnée à trois facteurs selon lui-même. Elle dépend de sa disponibilité personnelle, de son état d'esprit, de l'environnement politique dans lequel nous sommes et la mise en œuvre de son action actuelle. S'agissant de ses deux principaux adversaires de 2016, Lionel Zinsou et Sébastien Ajavon qui pourraient ne pas être candidats en 2021, Patrice Talon déclare : « Est-ce que c'est parce que quelqu'un a été candidat une fois et que la personne est vue comme un acteur politique et même un opposant politique qu'il ne doit jamais répondre de ses actes ? ».
Le chef de l'Etat se pose la question de savoir si « est-ce que parce que Sébastien Ajavon a été candidat et qu'il pourrait être candidat à nouveau qu'il ne doit jamais répondre de ce qu'il a pu faire (...) ». « Est-ce que vous voulez que la compromission aille jusqu'à ce niveau-là », lance-t-il.
Concernant Lionel Zinsou, il rappelle que les preuves de l'usage d'un prêt pour le financement de son élection ont circulé de manière authentique dans la presse. « Cela a été dit et écrit noir sur blanc de sa main », rappelle-t-il.
Lionel Zinsou a été condamné à cinq ans d'inéligibilité pour dépassement de ses frais de campagne présidentielle de 2016. Certains y voient la main du pouvoir pour écarter ses adversaires politiques.
Pour Patrice Talon, aucun acteur politique n'est au-dessus de tout le monde. « Si vous voulez que l'action politique soit exemplaire et qu'elle entraîne les citoyens à être également exemplaires chacun dans son domaine, il faut bien que ceux qui dérapent répondent de leurs dérapages. Sinon comment voulez-vous que le policier, le douanier, le fonctionnaire ordinaire réponde de ce lui il fait ? », s'interroge-t-il.
A.A.A
Le président Patrice Talon a accordé ce jeudi 07 novembre 2019, un entretien à RFI et France 24. Face aux journalistes Marc Perelman et Christophe Boisbouvier, le Chef de l'Etat s'est exprimé sur plusieurs sujets dont la situation politique au Bénin, les violences survenues lors des dernières législatives, le Franc CFA mais aussi sur sa candidature éventuelle en 2021.
Selon Patrice Talon, sa candidature éventuelle pour la présidentielle de 2021 dépendrait de trois facteurs. « Ça dépend de ma disponibilité personnelle, de mon état d'esprit, ça dépend de l'environnement politique dans lequel nous sommes puisque les réformes qui sont en cours tendent à renforcer le rôle des partis politiques », a-t-il déclaré.
Le troisième facteur poursuit le chef de l'Etat c'est la mise en œuvre de mon action actuelle. « J'aviserai en tenant compte de ces trois facteurs demain si je dois être candidat ou non », affirme-t-il.
Satisfait de la définition de l'action gouvernementale « même si dans la mise en œuvre il nous a fallu plus de temps que prévu », Patrice Talon souligne qu'être réélu lors de la prochaine élection présidentielle ne conditionne pas son action au quotidien.
Akpédjé AYOSSO
En plénière ce jeudi 07 novembre 2019 au palais des gouverneurs à Porto-Novo, les députés de la 8ème législature ont voté à l'unanimité la loi 2019-41 modifiant et complétant la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques. Les modifications apportées concernent les articles 21, 23 et 25 relatifs aux procédures de reconnaissance officielle des partis par le ministre de l'intérieur, les formalités administratives à la charge des partis en cas de changement intervenu dans leur vie.
Les modifications ne remettent pas en cause les fondamentaux de la réforme du système partisan au Bénin comme le nombre de membres fondateurs par communes.
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique d'octobre dernier, il est prévu la modification d'un certains nombre de lois. Exercice auquel s'est donné l'Assemblée nationale depuis le vote de la loi portant modification de la constitution du 11 décembre 1990. D'autres lois seront examinées au cours de la session ordinaire en cours. Il s'agit du Code électoral, et de la loi sur le statut de l'opposition.
F. A. A.