Le commissariat du premier arrondissement de Parakou a mené une opération coup de poing dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 novembre dans les quartiers Kpébié, Camp-Adagbè, Albarika, Dépôt, Zazira, Boundarou, Titirou et Okédama.
31 personnes sans pièce d'identité ont été interpellées et 08 motos suspectes saisies.
Encore une prouesse des hommes en uniforme qui ont décidé de permettre à la population de vivre une période de fin d'année dans la quiétude.
G.A.
Les Écureuils se sont inclinés cet après-midi devant les Super Eagles du Nigéria par le score de 2 buts à 1 au stade Godswill Akpabio International Stadium, à Uyo au Nigéria. Pour cette première journée des éliminatoires de la Can 2021, les béninois ont ouvert très tôt le score par le biais de leur capitaine Stéphane Sessegnon à la 3 ème minute. Mais les Nigérians égalisent à la 45 ème sur penalty avant de prendre l'avantage en seconde période à la 63 ème minute.
Dans quatre jours, au stade Charles de Gaulle à Porto-Novo, les Écureuils recevront pour le compte de la 2 ème journée, les Leone Stars de la Sierra Leone. Ces derniers ont fait match nul 1 but partout cet après-midi avec les Crocodiles de Lesotho à Domicile.
Marcel HOUETO
Ils sont cinq Béninois à avoir désormais le grade de professeur agrégé des universités de CAMES. C'est à l'issue du 19eme concours d'agrégation tenu à Ouagadougou au Burkina Faso en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion.
Ces nouveaux professeurs agrégés ont sorti la tête pour le compte du Bénin. Il s'agit en ce qui concerne les sciences de gestion, de Chanhoun Maxime José et de Gbaguidi Léandre. Ils sont 8eme et 11eme sur les 14 admis dans leur catégorie disciplinaire.
En droit public, Kpènonhoun Césaire Foed de l'Université d'Abomey-Calavi du Bénin occupe la 6eme place sur les huit admis dans cette discipline. Eggoh Comlanvi Jude s'en sort 3eme et Fiamohe Rose, 16eme, en ce qui concerne les Sciences économiques.
Le Bénin prend deux places sur 17 admis.
Aucun Béninois n'est dans les autres disciplines que sont les sciences politiques, le droit privé et l'histoire des institutions.
G.A.
Les 5 nouveaux agrégés du Bénin
En sciences de gestion
1. Chanhoun Maxime José
2. Gbaguidi Léandre
Droit public
1. Kpènonhoun Césaire Foed
Sciences économiques
1. Eggoh Comlanvi Jude 3e
2. Fiamohe Rose, 16eme
_Néant_
L'historien et socioanthropologue, conseiller du culte Vaudou et ancien directeur de l'Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), Émile Désiré Ologoudou est décédé des suites d'une maladie mercredi 13 novembre 2019 à l'âge de 84 ans.
Né le 17 juin 1935 à Savalou, Émile Désiré Ologoudou a mené ses études secondaires et universitaires à Dakar. Après don Doctorat ès sciences économiques en Allemagne, il a servi dans l'administration béninoise avant de s'exiler sous le régime du Parti de la Révolution Populaire du Bénin.
Installé à Paris puis à Dakar, il se consacre au journalisme et publie des chroniques littéraires dans Le Continent, quotidien interafricain, paru à Paris de 1981 à 1982, dans Wal Fadjiri et Le Soleil à Dakar de 1987 à 1988.
A la faveur du Renouveau démocratique de 1990, Émile Désiré Ologoudou rentre au bercail et dirige pendant quelques années l'ORTB avant de prendre sa retraite.
Les premiers textes poétiques du sociologue ont été publiés dans les années 60 dans la revue Présence africaine.
Auteur de plusieurs publications, il s'est révélé dans les années 80 comme poète.
A.A.A
L'accusé Comlan Azingoué a été condamné lundi 11 novembre 2019, par le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa à 15 ans de réclusion criminelle et à une amende de 1.200.000 FCFA pour viol sur mineure.
Agée de sept ans et orpheline de père et de mère, la nommée A.B.A envoyée par sa tutrice Céline Attikpo pour aller moudre le maïs le 27 décembre 2013, a été violée par le meunier Comlan Azingoué à Houéyogbé. Selon l'ABP, le meunier après avoir libéré les autres clientes a éteint le moulin avançant comme prétexte un défaut de carburant. Il ferma la porte, étala une natte et déshabilla de force la petite fillette tout en veillant à ce que sa victime ne puisse appeler au secours.
En plein acte sexuel avec la petite, il a été surpris par le fils du propriétaire du moulin. Sur le champ, le meunier Comlan Azingoué a pris la fuite.
La petite ayant informé sa tutrice, l'accusé a été très vite retrouvé et arrêté.
A la barre, l'accusé n'a reconnu les faits qu'après insistance des parties. Il a confié avoir eu des rapports sexuels sur d'autres personnes mineures aussi bien que sur des adultes.
Le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa a suivi les réquisitions du ministère public et a condamné l'accusé Comlan Azingoué à 15 ans de réclusion criminelle et au paiement d'une somme de 1.200.000 F CFA à titre des dommages et intérêts.
En détention depuis décembre 2013, il retourne à la prison civile de Lokossa pour purger encore 9 années.
A.A.A
Dans le cadre de la première rencontre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-Cameroun 2021), le technicien français a déjà publié la liste des 11 premiers joueurs. Voici les onze Ecureuils qui vont affronter les Supers Eagles ce mercredi après-midi au Nigéria.
Dans les buts, on aura Fabien Farnolle. A la défense, Michel Dussuyer fait confiance à Emmanuel Imorou, Cédrique Hountondji, Nabyl Yarou et Youssouf Assogba. En milieu de terrain, on retrouve Michaël Poté, Stephane Sessègnon, Sessi d'Almeida et Jodel Dossou.
Seul en attaque, Steeve Mounier.
Le coup d'envoi est prévu pour 17h, heure de Cotonou.
F. A. A.
La composition des Ecureuils
Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres ce mercredi 13 novembre 2019, les nouveaux textes qui réglementent les activités et le régime électoral de l'Ordre national des Pharmaciens du Bénin.
Selon le Conseil des ministres, la situation de crise qui a prévalu dans un passé récent à l'Ordre national des Pharmaciens du Bénin a eu des répercussions négatives sur son fonctionnement. Pour y remédier, le Gouvernement a mis en place un Comité dont les travaux ont conduit à l'élaboration de deux textes majeurs. Il s'agit du « décret portant organisation et fonctionnement de l'Ordre national des Pharmaciens du Bénin et du décret portant régime électoral dudit Ordre ».
L'adoption de ces textes selon le gouvernement, constitue une avancée notable dans la réforme du sous-secteur pharmaceutique au regard de son importance dans le système sanitaire en pleine restructuration dans le pays.
En dehors des nouveaux texte de l'Ordre national des pharmaciens, le Conseil a adopté le décret portant Accord-cadre révisé entre l'Etat et l'Association interprofessionnelle du Coton (AIC), de même que les décrets portant transmission à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification du traité des Nations-Unies sur l'interdiction des armes nucléaires, adopté à New-York le 7 juillet 2017 et signé par le Bénin, le 26 septembre 2018, et l'annexe II des statuts du Fonds Africa 50 du groupe de la Banque africaine de Développement.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 13 novembre 2019, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon, le gouvernement béninois a autorisé la signature de l'avenant n04 à la Convention minière du 20 mars 2009 signée entre l'Etat du Bénin et la Société Nouvelle de Cimenterie du Bénin (NOCIBE).
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, l'examen de la Convention minière du 20 mars 2009 signée entre l'Etat du Bénin et la Société Nouvelle de Cimenterie du Bénin (NOCIBE) a permis de noter que « certains avantages octroyés à la société sont soit excessifs, soit contraires à des dispositions légales, réglementaires, communautaires, voire internationales ». Il s'agit par exemple de : « la dispense de la société de tout contrôle de la Commission de Contrôle des Investissements, l'engagement de l'Etat de ne pas entreprendre de vérifications fiscales ou douanières dans les cinq (05) années qui suivent la mise en exploitation de la cimenterie, le non-paiement des redevances dues pour les prestations fournies par les établissements publics à caractère commercial, la déduction de la base du revenu taxable au Bénin, de tout bénéfice réinvesti dans les autres pays de I'UEMOA et de la CEDEAO ».
Il y a également à titre d'exemple des exonérations fiscales à savoir : « l'exonération de tous impôts sur les revenus versés en rémunération des prestations fournies à la NOCIBE par des non-résidents, tiers au contrat ; de l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour tous les revenus versés par la société à ses actionnaires et administrateurs ainsi que l'exonération de l'impôt sur le revenu des créances pour les revenus versés par la société à ses prêteurs et celle des prélèvements communautaires institués au profit de la CEDEAO et de I'UEMOA ».
D'après le Conseil des ministres « tous ces avantages précédemment concédés à cette société au motif du niveau des investissements, portent manifestement un grave préjudice aux finances publiques ». Le gouvernement a donc jugé nécessaire de procéder à la révision de certaines stipulations de la Convention minière.
« Les négociations engagées à cette fin en décembre 2016 avec la NOCIBE, conformément à la Convention qui la lie à l'Etat béninois, ont abouti le 9 octobre 2019, à un accord pour la signature d'un avenant. Les nouvelles dispositions entrent en vigueur dès la signature de l'avenant », précise le Conseil des ministres.
A.A.A
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 13 Novembre 2019, sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du gouvernement. Au terme des travaux, plusieurs décisions ont été prises ( Cliquer pour lire )
Le ministre l'économie numérique et de la digitalisation Aurélie I. Adam Soulé Zoumarou, était sur l'émission de la 11e session de ASKGOUV BENIN, jeudi 07 novembre dernier. Elle a répondu aux internautes à travers le thème : « Numérique et Digitalisation au Bénin : Réalisations et perspectives ».
De façon synthétisée, la ministre a su apporter la réponse à plus de 250 questions. Celles-ci ont porté sur cinq axes fondamentaux, notamment : Réseaux GSM, Accès Internet, et déploiement fibre optique ; Télévision Numérique Terrestre ; Facilités et accompagnement des Start up ; Développement du e-commerce au Bénin ; Processus de digitalisation et perspectives.
Pour ce qui est de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), la ministre a souligné que le Bénin est allé très vite, pour avoir réalisé, en 03 ans, ce que d'autres pays ont mis plusieurs années à faire. « Je sais que les Béninois sont impatients de passer à la TNT, ce qui est normal. Je puis vous assurer que ce projet phare est en train d'être réalisé avec célérité. Aujourd'hui, la TNT est effective dans notre pays, avec 29 sites où les tests sont très concluants », a-t-elle indiqué. Aurélie Zoumarou a néanmoins rassuré que les Béninois pourront, bientôt recevoir la TNT dans leur salon.
La question relative aux commandes des décodeurs est en train d'être réglée pour ne pas faire comme certains pays qui font des lancements partiels. Selon la ministre, « Le Bénin a pris une approche globale » pour y arriver.
Le maillage du territoire en fibre optique
La ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou a expliqué que l'internet est un aspect important et le haut débit l'est encore plus ; puisqu'il permet d'aller vers les usages numériques. Elle indique que MTN et MOOV sont les deux opérateurs qui offrent des services internet. Selon le ministre, le gouvernement a fait beaucoup de pas dans le sens de l'amélioration de la fourniture. « En 2016, nous étions autour de 25% de pénétration de l'internet mobile ; et aujourd'hui, nous sommes autour de 35%, selon l'ARCEP. Cela peut sembler peu. Mais quand on voit le gap comblé en 02 ans, c'est très important. Cela permet de voir que les projets structurants que nous avons, ont eu des résultats effectifs sur la pénétration de l'internet. S'agissant du coût, contrairement à la perception, et récemment, il y a quelques semaines avec le travail que nous avions fait sur l'universalité de l'internet avec l'UNESCO, nous avons vu que le Bénin fait partie des pays où le coût de l'accès à l'internet est raisonnable. Les récents encadrements de l'ARCEP ont permis de pouvoir donner le choix au consommateur, selon ses besoins, tout en encadrant ses dépenses. Nous sommes dans un cercle vertueux et non vicieux. Un cercle qui permet aux opérateurs de continuer les investissements, tout en assurant le fait que les consommateurs arrivent à consommer l'internet selon leurs besoins. Cela a permis à notre écosystème d'avoir des coûts et des offres attrayants », a-t-elle précisé. La question du maillage du territoire en fibre optique est d'autant plus importante dans la fourniture de l'internet à tous. Aurélie Adam Soulé Zoumarou indique que « le Bénin dispose d'un maillage en fibre assez conséquent ». A l'en croire, « Nous sommes allés très vite sur ce volet des infrastructures numériques, parce que très tôt, le gouvernement, sous l'égide du Président de la République, a impulsé une dynamique dans le déploiement des fibres optiques dans notre pays. Nous avons commencé à réhabiliter la dorsale nationale ».
La digitalisation
La ministre a précisé que « Le Bénin a beaucoup avancé sur les questions de digitalisation ». Elle ajoute que « Les années passées ont été mises à profit pour sélectionner un certain nombre de partenaires, dans une procédure de transparence, de fait qu'aujourd'hui, nous sommes à une étape de mise en œuvre de quelques projets structurants ». Le Bénin a aujourd'hui une plateforme à clé publique, qui va lui permettre de sécuriser nos plateformes. Par exemple, la digitalisation permet d'identifier formellement la personne qui demande un service dans l'administration publique. Elle évite les variations dans les renseignements fournis par le requérant. Aujourd'hui, ce projet est bien avancé. Nous allons bientôt avoir notre Data center que nous allons intégrer au projet de digitalisation. Deuxième chose : pour notre digitalisation au Bénin, c'est le bus de données d'inter opérationnalité que nous mettons en place avec nos partenaires estoniens, qui sont très avancés dans la digitalisation. A terme, ce bus de données nous permettra d'avoir des bases d'informations utiles pour chaque Béninois, toute chose qui améliorera la qualité des données. »
Aussi dira la ministre Aurélie Zoumarou, quand on parle de digitalisation, on pense tout de suite à la dématérialisation. « Vous avez sûrement entendu les innovations dans les domaines des impôts où les déclarations se font en ligne, le téléchargement des fiches de paie à distance… Aujourd'hui, nous devons passer à l'étape d'industrialisation de la digitalisation pour permettre à tout citoyen, quelle que soit sa situation géographique, de pouvoir demander des services administratifs sans se déplacer. Le e-visa est un exemple concret de la dématérialisation et de la digitalisation qui continue d'émerveiller plus d'un. Le numérique apporte un plus à la croissance économique », a fait comprendre la ministre.
Aurélie Zoumarou a entre autres abordé des sujets divers, notamment le capital numérique accumulé par le Bénin, depuis la création du ministère de l'Economie numérique ; l'effet de ce capital numérique sur le système productif de notre pays ; bref, la contribution totale de l'économie numérique à la croissance économique au Bénin, et les moyens préconisés par l'État béninois pour assurer la sécurité de ses citoyens sur ce nouveau continent que devient "Internet". Elle souligne que l'Economie numérique fait partie des secteurs de la relance économique. La dématérialisation du système de la gestion foncière a permis d'avoir des informations pour les candidats aux dernières législatives, afin de payer le montant correspondant pour obtenir leur quitus fiscal. Aujourd'hui, la déclaration des impôts pour les entreprises se fait en ligne. Ce sont quelques exemples qui montrent que le numérique apporte un plus à la croissance économique.
Sécurisation des données numériques
Aurélie Adam Soulé Zoumarou renseigne que « Pour le volet sécurité, nous avons une agence nationale de la sécurisation des systèmes d'information créée par la loi portant code du numérique. Cette agence porte la mission d'assurer la confiance numérique à nos concitoyens, lorsqu'ils se retrouvent dans le cyberespace. Cette agence est appuyée par des structures comme la Police républicaine (...) ».
La ministre ajoute que d'autres mesures sont prises pour sécuriser les systèmes d'information critiques, comme celui de l'eau ou de l'électricité ou encore celui des banques. Tout cela pour permettre de montrer au monde entier que nous sommes un pays où la cybercriminalité n'a plus sa place.
La sécurité étant l'affaire de tous, le gouvernement a pensé aussi au développement de compétence de la lutte contre la cybercriminalité au sein de la population, à l'image de la sécurité physique des personnes et des biens. Ainsi, grâce à toutes ces actions mises en place, le Bénin est passé 8e sur le plan africain en matière de cyber sécurité. La ministre de l'économie numérique et de la digitalisation a abordé la situation de la Cité internationale de l'innovation et du Savoir au Bénin, qui est aussi un projet phare du Programme d'actions du Gouvernement, un laboratoire de protypage grandeur nature. Il est selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou à la croisée de trois grandes mégapoles à savoir Porto-Novo, la frontière du Nigéria et Cotonou.
Perspectives du gouvernement
« Mon ministère, dans son rôle transversal d'appui à l'ensemble des activités, travaille de front, de concert avec l'ensemble des autres ministères. Récemment, j'ai eu des échanges avec ma collègue en charge des microcrédits, sur les voies et moyens pour la digitalisation des microcrédits aux plus pauvres, afin d'offrir les services avec les standards les plus hauts, pour le bonheur des bénéficiaires.
Cette amélioration est nécessaire ; car, la microfinance participe au développement de notre pays, à travers nos mères, nos sœurs, même si les hommes ne sont pas exclus. Aujourd'hui, la dématérialisation au niveau du FNM, et à un niveau plus large, est effective tout en respectant les règles de la BCEAO et de l'UEMOA.
La préparation du Bénin à l'OPEN DATA est un aspect important pour notre gouvernement, qui a choisi, comme leitmotiv, la transparence. Mais cela ne signifie pas que nous allons mettre à disposition du public, les données personnelles de nos concitoyens. Cela dit, nous devons respecter le principe de confidentialité pour certaines données personnelles, lorsque nous sommes à l'OPEN DATA.
Consciente de n'avoir pas épuisé les préoccupations des internautes, la ministre les a invités, ou à se rapprocher des services compétents de son ministère, sur des questions spécifiques, ou à consultez www.numerique.gouv.bj ou des Agences comme ANSSI, ADN, ASSI.
G.A
La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin sera bientôt opérationnelle. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 13 novembre 2019. Le gouvernement a adopté les décrets portant approbation de ses statuts, et la nomination des membres de la Commission de surveillance ainsi que des Commissaires aux comptes.
Afin de permettre à la caisse de démarrer ses activités dans les meilleures conditions, le Conseil a autorisé la mise en place d'une dotation initiale de dix milliards (10.000.000.000) de FCFA, précise le communiqué final de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement. Ces fonds selon le Conseil des ministres, seront renforcés, en temps utile, par des apports en nature de l'Etat.
La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin a pour missions de « recevoir, conserver et gérer les dépôts et valeurs appartenant aux structures qui y sont tenues ou qui en font la demande ; les consignations administratives et judiciaires ainsi que les cautionnements. Elle pourra agir comme un investisseur de long terme dans les secteurs clés de l'économie et venir en appui aux activités du système bancaire classique ».
La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin devient opérationnelle conformément à l'article 1 er de la loi n° 2018-38 du 17 octobre 2018.
F. A. A.
La séance hebdomadaire du conseil des ministres s'est tenue ce mercredi 13 novembre 2019, sous la présidence effective du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises par le gouvernement.
En Conseil des ministres, le gouvernement a adopté des textes réglementant les activités et le régime électoral de l'Ordre national des Pharmaciens du Bénin. Les membres du gouvernement se sont penchés sur l'opérationnalisation de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin, l'accord-cadre révisé entre l'Etat et l'Association interprofessionnelle du Coton. A cela s'ajoutent la transmission à l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification du traité des Nations-Unies sur l'interdiction des armes nucléaires, adopté à New-York le 7 juillet 2017 et signé par le Bénin, le 26 septembre 2018 et également la transmission à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification de l'annexe II des statuts du Fonds Africa 50 du groupe de la Banque africaine de Développement .
Les communications du Conseil des ministres de ce jour portent sur le rapport de l'analyse de la sensibilité des plans de travail annuels (PTA) exercice 2019 des ministères aux cibles prioritaires des Objectifs de Développement durable (ODD) et l'autorisation de signature de l'avenant n°4 à la Convention minière du 20 mars 2009 signée entre l'Etat du Bénin et la Société nouvelle de Cimenterie du Bénin.
Le Conseil des ministres a aussi procédé à la nomination sur proposition du ministre de l'Industrie et du Commerce d'un Administrateur provisoire de la Société nationale de Commercialisation des Produits pétroliers (SONACOP). Il s'agit de Monsieur Comlanvi Alain HONOU.
A.A.A
Après une mission au Bénin et au Togo du Fonds international de développement agricole (FIDA) en vue d'identifier un programme régional intégré des marchés agricoles (PRIMA), il a été élaboré un aide-mémoire.
Signé mardi 12 novembre 2019 à Grand-Popo, par Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche pour le compte du Bénin, Noël Koutéra Bataka, son homologue du Togo, et Lisandro Martin, directeur Division Afrique de l'Ouest et du Centre du FIDA, ce document témoigne de ce que le Bénin et le Togo disposeront bientôt de marchés agricoles intégrés grâce au Programme régional intégré des marchés agricoles (PRIMA).
Prévu pour démarrer en 2020, le but de ce programme est de permettre aux deux Etats, d'augmenter leurs échanges commerciaux agricoles et de lutter contre la pauvreté en milieu rural.
Lisandro Martin souligne que c'est la première fois que le FIDA initie un programme conjointement avec les gouvernements du Togo et du Bénin. Il est question d'une volonté pour les deux pays de créer une synergie entre les marchés agricoles. Le directeur Division Afrique de l'Ouest et du Centre du FIDA annonce que le programme travaillera à l'amélioration de la productivité du riz au Bénin.
Le ministre de l'Agriculture et de la Production animale et halieutique du Togo, Noël Koutéra Bataka, s'est réjoui de cette proposition du FIDA, notamment en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté en milieu rural. Tout en rappelant les circonstances ayant conduit à la conception de ce programme, il fait cas des retombées pour les deux pays.
Pour Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche du Bénin, « les producteurs auront accès aux marchés régionaux, interrégionaux et internationaux », grâce à ce programme. Il souligne qu'il sera installé quatre à six gros marchés de regroupement tout au long de la frontière.
M. Dossouhoui explique que dans la typologie des marchés, figurent des marchés primaires de collecte dans les villages, des marchés de regroupement dans des villes ou dans les zones frontalières. « Cela portera sur la plupart de nos produits agroalimentaires, de la production végétale à la production halieutique animale en passant par la production animale », a indiqué le ministre.
Le coût global du programme est estimé à 100 millions de dollars, soit 58 milliards FCFA dont les 50 % sont pris en charge par le FIDA. Ses composantes sont : « Accès au marché et appui à l'entrepreneuriat » pour 60,8 millions de dollars, soit 61 % ; « Transformation de l'agriculture familiale adaptée aux changements climatiques » pour 26,9 millions de dollars, soit 27 % et les coûts de mise en œuvre dont le montant est de 7 millions de dollars (7 %).
G.A.
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, à la tête d'une délégation s'est rendu à la Maison africaine de la paix de feu Albert Tévoèdjrè sise à Adjati ce mardi 12 novembre 2019. Objectif de cette visite du président du parlement béninois, présenter les condoléances de l'Assemblée nationale à la famille de l'illustre disparu.
Avant de signer le cahier de condoléances, Louis Vlavonou a signifié à la veuve Elisabeth Ekué Tévoèdjrè, que l'institution qu'il préside partage les douleurs de la famille.
Le professeur Albert Tévoèdjrè a tiré sa révérence le 06 novembre dernier dans sa 90ème année. Il sera conduit dans sa dernière demeure le samedi 23 novembre à Adjati.
Albert Tévoèdjrè fut député à l'Assemblée nationale (première législature : 1991-1995).
F. A. A.
La rencontre entre les présidents Talon, Buhari et Issifou se tient demain jeudi 14 novembre 2019 à Abuja au Nigéria. Recommandée par le Conférence de la CEDEAO, elle portera sur la réouverture des frontières nigérianes fermées depuis le 20 août 2019.
C'est à l'issue de la rencontre des chefs d'État et de gouvernement, lors de la dernière Conférence de la CEDEAO, tenue à Niamey, qu'il a été suggéré une discussion tripartite entre les présidents du Bénin, du Nigéria et du Niger.
Prévu à Abuja demain jeudi 14 novembre, cette réunion permettra aux chefs d'Etat de discuter en vue de trouver des solutions pour la réouverture des frontières terrestres nigérianes.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) étaient en session extraordinaire vendredi 08 novembre 2019 à Niamey.
Afin de chercher une issue à la situation avec le Nigéria, qui paralyse les échanges commerciaux dans plusieurs pays de la sous-région, les chefs d'Etats ont invité les différentes parties concernées, à poursuivre les concertations en vue d'aboutir à une solution acceptable. C'est ainsi que la date du 14 novembre a été retenue pour cette concertation tripartite.
Pour certains observateurs, cette rencontre pourrait être qualifiée de celle de la dernière chance.
G.A.
Le Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa lors de la 1ère session criminelle tenue ce mardi 12 novembre 2019, a condamné l'accusé Jean-Baptiste A. Kabadakoun à 10 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa génitrice Adanyossi Kingnihoundé à l'aide d'un coupe-coupe.
Selon l'ABP, les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 décembre 2012 à Agnito, arrondissement de Koudo, dans la commune de Lokossa. Le corps sans vie de dame Adanyossi Kingnihoundé, âgée d'environ 60 ans a été retrouvé au seuil de sa porte dans une mare de sang avec des marques de blessures et de coups. A coté du corps, se trouvait un coupe-coupe et un bâton couvert de sang.
Son enfant, Jean-Baptiste A. Kabadakoun, né vers 1983 qui résidait avec elle, a été recherché en vain durant la nuit du meurtre. Retrouvé des jours après lors d'une patrouille de la gendarmerie, il a été auditionné et présenté au procureur de la République près le Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa puis déposé à la prison civile de Lokossa.
A la barre, l'accusé Jean-Baptiste A. Kabadakoun a reconnu les faits. A en croire ce dernier, il « avait confondu sa maman à un animal féroce ».
Le ministère public a requis contre l'accusé une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
Après les plaidoiries de l'avocat de la défense, le Tribunal a condamné le nommé Jean-Baptiste Kabadakoun à la peine de 10 ans de réclusion criminelle et fixé la durée de la contrainte par corps à trois mois.
A.A.A
Dans une interview accordée au quotidien La Nation, le directeur général de l'Agence béninoise de gestion intégrée des frontières (ABeGIEF), Marcel Ayité Baglo, a expliqué l'objectif de sa structure en mettant l'accent sur la situation avec le Nigéria.
« Les frontières béninoises se portent mieux. On ne peut pas rattraper le retard accumulé en 120 ans en deux ans. Nous mettons les bouchées doubles en sollicitant l'appui des services nationaux et des partenaires techniques et financiers », a indiqué Marcel Baglo. Le directeur général de l'ABeGIEF souligne que « pour une prise en charge efficace des frontières, nous devons obliger toutes les structures de notre pays à orienter une partie de leurs investissements vers nos actions. La sécurité du pays passe par celle des frontières. La frontière est la clé d'entrée dans un pays ».
Selon le directeur général de l'ABeGIEF, « La frontière est un outil utilisé par les néocolonialistes pour nous diviser. C'est une arme géopolitique qu'ils ont utilisée pour nous maintenir dans la dépendance. Chaque fois qu'un pays tente de résister, ils utilisent le pays voisin pour le déstabiliser. Sous la révolution, toutes les réunions de l'Union Européenne concernant le Bénin se tenaient à Lomé. Tous les grands aéroports se dirigeaient vers le Burkina Faso. C'était juste une stratégie pour faire croire aux Béninois que le président feu Mathieu Kérékou devrait être destitué ».
Pour Marcel Baglo, « Les frontières ont été tracées pour empêcher nos pays de se développer ; c'est une arme aux mains des partenaires pour nous faire tomber. Mais les pays africains ne le comprennent pas ». Concernant la situation avec le Nigéria, Marcel Baglo estime que « le géant voisin de l'Est constitue un très gros marché pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Ce qui lui donne l'impression qu'aucun pays africain ne peut survivre sans lui. Résultat, il a procédé à la fermeture unilatérale de ses frontières, contrairement aux directives de la Cédéao, pensant que nous viendrons nous mettre à genoux ». « Les Béninois savent désormais qu'ils doivent compter sur leurs propres forces. La fermeture de la frontière constitue une avancée pour le Bénin. Aujourd'hui, nos produits trouvent d'autres portes de sortie dans la sous-région », a-t-il indiqué.
L'ABeGIEF en question
Selon le directeur général, « L'ABeGIEF essaye de mettre en place la politique nationale de développement des espaces frontaliers à travers le programme national de gestion intégrée des espaces frontaliers ». « Elle a pour principale mission d'améliorer les conditions de vie des populations des espaces frontaliers et d'en faire des espaces de coopération avec les pays voisins en vue de favoriser les bonnes relations entre eux », explique-t-il. Quant à ses missions, Marcel Baglo dira que l'Agence travaille à promouvoir l'intégrité du territoire national et à sécuriser les espaces frontaliers. Il faut ramener toutes les zones du Bénin qui ont été ‘'grignotées'' par les autres pays. L'autre chose est que l'agence doit lutter contre la pauvreté en améliorant les conditions de vie des populations frontalières.
L'ABeGIEF travaille aussi à la coopération transfrontalière pour permettre aux frères et sœurs divisés par la frontière de communiquer et de développer des espaces de dialogue.
G.A.
Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-Cameroun 2021), les Ecureuils du Bénin livrent leur première rencontre face aux ‘'Supers Eagles'' du Nigéria ce mercredi 13 novembre 2019.
Le groupe composé de Sessi d'Almeida, David Kiki, Jodel Dossou, Michaël Poté, Steeve Mounier, Emmanuel Imorou, Jordan Adéoti, Stephane Sessegnon, Mama Séïbou et autres, a rallié la ville de Uyo dans l'après-midi de mardi 12 novembre. L'équipe nationale se dit prête à affronter les Nigérians avec une belle victoire afin de bien amorcer ces éliminatoires, et se faire qualifier une fois de façon consécutive après sa brillante prestation à la CAN-Egypte 2019.
Michel Dussuyer et ses poulains ont fait mardi soir la traditionnelle reconnaissance du stade Godswill Akpabio International Stadium où se jouera le match.
Pour cette rencontre, on note l'absence des joueurs tels que Khaled Adenon, Cébio Soukou, Saturnin Allagbé, et David Djigla.
Après le match contre le Nigéria, les Ecureuils du Bénin dans le cadre de la 2ème journée de ces éliminatoires, seront aux prises avec la Sierra Léone au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.
F. A. A.
L'association sportive Mugaijuku fondée par Hermann Dave Brahi dans le but de promouvoir la pratique d'Aïkido en République du Bénin fête ses 5 ans d'existence. Coïncidant avec les 10 ans de pratique d'Aïkido au Bénin, l'association organise une série d'activités dont un stage international du 14 au 17 novembre 2019.
Le stage international de cette année 2019 vise le renforcement des capacités des pratiquants et des instructeurs. « Comme chaque année depuis 2015, le stage de cette année au-delà de son caractère commémoratif se focalisera sur l'amélioration du niveau technique des pratiquants, des instructeurs. Les stagiaires seront évalués et ceux qui en remplissent les conditions connaîtront un avancement de grade », informe Maître Dave Brahi, fondateur de Mugaijuku (une école privée d'Aïkido au Bénin).
Ledit stage démarre dans la soirée de jeudi 14 novembre sur l'esplanade des banquets et connaîtra la participation de plusieurs délégations des pays de la sous-région. Il sera dirigé par le japonais Fujioka Hiroshi Shihan (6e Dan Aikikai), expert et enseignant professionnel d'Aïkido.
Le dimanche 17 novembre de 9h à 10h, les tapis seront ouverts à tous ceux qui souhaitent découvrir l'Aïkido.
L'Aïkido, par le travail du corps et de l'esprit forme ses pratiquants à une parfaite maîtrise de soi et paradoxalement à la paix intérieure et avec les autres. C'est un art martial d'origine japonaise foncièrement défensif, créé par Ueshiba Morihei (1883–1969), encore appelé O'Sensei, influencé et inspiré des grands maîtres d'art martiaux et courants religieux ou philosophiques de la période.
Il est pratiqué au Bénin depuis 2009.
En créant l'association sportive Mugaijuku, le fondateur Hermann Dave Brahi entend promouvoir et développer cet art qui incarne des valeurs modernes telles que la paix, la fraternité et l'harmonie.
A.A.A
Plusieurs personnes indigentes ont reçu des assistances financières lundi 11 novembre à Pobè. Octroyées par le ministère des affaires sociales et de la microfinance, ce financement vise à permettre aux bénéficiaires d'entreprendre une activité génératrice de revenus. Ce qui leur permettra à la longue de disposer de leur autonomie financière.
Une action de plus envers les plus démunis.
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance vole au secours des personnes en situations difficiles. Ils sont au total 110 à bénéficier du soutien financier de la part du gouvernement.
Le directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance du Plateau, Médard Folahan Latoundji, explique que cette activité est l'aboutissement d'un long processus de constitution, d'examen et de validation des dossiers. « Les plus nécessiteux sont retenus pour bénéficier de l'appui devant leur permettre d'entreprendre une activité génératrice de revenus afin de pouvoir se reprendre progressivement en charge et quitter cette sphère d'extrême pauvreté », a-t-il expliqué.
La cagnotte mise à disposition est de 6.067.500 francs CFA dont 3.935.000 francs CFA par le budget des centres de promotion sociale (CPS) pour les indigents et 2.132.500 francs CFA au niveau de la direction départementale pour les cas de sinistre.
« Nous avons au total 6.885.400 franc CFA comme montant sollicité pour un besoin disponible de 2.935.000 CFA, ce qui n'a permis d'appuyer que 50 indigents, 07 personnes handicapées et 16 personnes du troisième âge », a expliqué le directeur.
Pour les personnes requérantes, un montant de 2.132.500 francs CFA sur une sollicitation de 29.592.700 a été mobilisé. Il s'agit selon le directeur, pour l'Etat, de lutter contre l'exclusion sociale et de promouvoir la solidarité nationale.
Le Chargé de mission du préfet du Plateau, Barnabé Oladjèhou, est conscient que le montant est loin de satisfaire la demande des couches vulnérables. Il souligne que le soutien de la préfecture à ces personnes en situation difficile de même que la prise en compte effective de toutes leurs doléances ne seront pas ignorés.
Les secours nationaux sont des appuis financiers ou matériels de l'Etat non remboursables généreusement accordés aux personnes indigentes.
Dans la plupart des cas, les montants mis à disposition varient entre 50.000 et 100.000 FCFA.
G.A.