Ouverts mercredi 23 octobre 2019, les travaux du premier sommet Russie-Afrique ont pris fin jeudi 24 octobre à Sotchi. Une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains dont le président de la République du Bénin Patrice Talon ont répondu à l'invitation du président russe Vladimir Poutine.
« Russie-Afrique : Révéler le potentiel de la coopération », c'est le thème qui a réuni à Sotchi pendant deux jours les chefs d'État africains, les dirigeants des plus grandes organisations et associations de la région.
Procédant à la clôture du forum, le président russe a déclaré que « cet évènement permet d'écrire une nouvelle page dans les relations entre la Russie et les États du continent africain ».
Vladimir Poutine dit vouloir doubler les échanges commerciaux entre Moscou et l'Afrique. « Nous sommes persuadés qu'il est possible d'atteindre un niveau plus élevé et d'augmenter nos échanges commerciaux jusqu'à 40 milliards de dollars », a-t-il affirmé.
Ce premier sommet Russie-Afrique, qui marque officiellement le retour de Moscou sur le continent africain est un véritablement succès dans la mesure où les échanges ont eu lieu dans une ambiance « amicale et chaleureuse ». Rendez-vous historique dans les relations russo-africaines, le sommet a été co-présidé par Vladimir Poutine, président de la Russie et Abdel Fattah al-Sissi, président de la République arabe d'Égypte et président de l'Union Africaine ». Le sommet Russie-Afrique sera organisé chaque 3 ans.
A.A.A
Contribuer au renforcement et à la modernisation de MTN-Bénin avec des matériaux de dernières technologies, et la 5G, c'est l'objectif d'un accord de partenariat signé dans la matinée de ce jeudi 24 octobre 2019 à l'hôtel Novotel Cotonou entre le réseau de téléphonie mobile et le groupe suédois Ericsson.
« La maîtrise des performances des réseaux mobiles de leur montée en débit et de l'efficacité énergétique constituent un enjeu essentiel », a souligné Stephen Blewett, directeur général de MTN-Bénin. Pour lui, il ne s'agit plus uniquement de proposer aujourd'hui un réseau près à connecter, mais de le rendre performant et accessible à tous sur le territoire national. D'où la signature de l'accord de partenariat avec Ericsson pour sa modernisation, et l'optimisation de ses infrastructures avec des matériaux de dernière génération. Cette modernisation selon le directeur général de MTN-Bénin, vise une nette amélioration du réseau au quotidien à travers le développement des capacités de couverture, l'importation de nouveaux sites radioélectriques dans les zones non encore couvertes, le perfectionnement des sites existants à travers le déploiement de technologies sophistiquées pouvant supporter l'internet des objets et la 5G.
« Nous consoliderons par ailleurs les performances de nos réseaux mobiles 2G et 3G et travaillerons à la normalisation de la 4G dans tout le Bénin. Un effort mené de façon ciblé avec une priorité donnée au réseau très haut débit mobile pour répondre à l'explosion du trafic et aux attentes de nos abonnés », a-t-il expliqué.
Après avoir rappelé les projets du gouvernement dans le secteur du numérique, Stephen Blewett a réaffirmé l'engagement du réseau de téléphonie mobile dont il a la charge, à accompagner les initiatives du PAG (Programme d'actions du gouvernement) à travers le nouveau partenariat. L'exécution de l'accord de partenariat selon lui, ne fera que confirmer l'idéal de MTN qui est de rendre plus radieuse la vie de ses abonnés.
Le représentant Afrique de l'Ouest du groupe Ericsson, Mame Banda Sene, s'est dit très fier de pouvoir accompagner MTN dans ce projet. « Nous partageons la même vision qui est celle d'offrir à chaque Béninois les avantages d'une vie moderne et connectée », a-t-il précisé.
Mame Banda Sene a souligné que le partenariat avec MTN-Bénin consolide la confiance du réseau qui continue à montrer une forte croissance en data et en toute technologie numérique dans le pays.
Le déploiement d'un réseau moderne, rassure-t-il, permettra d'aller très bientôt à la dernière technologie qui est la 5G.
Le montant total de cet accord de partenariat est de 120 millions de dollars, soit environ 70 milliards de francs CFA.
La cérémonie de signature d'accord de partenariat s'est déroulée en présence des représentants du ministère de l'économie numérique et de la digitalisation, et ceux de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep).
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les images de la cérémonie
Le constant est ahurissant. La ville de Cotonou est sous l'eau. Elle renoue avec les inondations. Suite aux dernières pluies qui se sont abattues sur la capitale économique du Bénin, plusieurs quartiers sont déjà immergés. De nouveaux soucis pour les habitants. Et pour cause, les eaux de ces pluies ont rendu difficile l'accès à plusieurs quartiers.
Aucune rue n'est épargnée, surtout dans les quartiers les plus vulnérables. De Akpakpa à Kindonou, le constat reste amer. Mêmes les quartiers réputés à l'abri des eaux n'ont plus d'issue. Cette situation que vivent les populations du département du Littoral mérite une attention quant à la création d'un nouveau pôle économique. Depuis plusieurs années, la ville de Cotonou n'est jamais épargnée par les effets néfastes des fortes pluies.
Face à ce phénomène cyclique, il importe de se demander le rôle de la municipalité qui devrait prendre les dispositions idoines.
Cotonou encore sous l'eau et c'est le constat déplorable. Malgré, le programme 3CI (Cotonou en campagne contre les inondations, Ndlr), les mêmes situations se répètent et s'empirent presque. Cette fois-ci, en attendant les eaux de crue, la ville est déjà immergée. Plusieurs quartiers sont déjà invivables.
Des actions futures
La mairie étant impuissante pour trouver une solution à la catastrophe, le gouvernement à travers son programme d'actions a pris des mesures pour pallier la situation. C'est dans ce cadre qu'un projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt d'un montant de 20 milliards FCFA signé à Lomé le 25 juin 2018 entre la République du Bénin et la Banque ouest-africaine de développement (Boad) dans le cadre du financement partiel de la tranche d'urgence du Programme d'assainissement pluvial de Cotonou a été soumis à l'Assemblée et adopté par la 7ème législature ont adopté le 6 septembre 2018. Elle vise à réduire de façon durable le taux d'habitations régulièrement inondées pendant la saison des pluies à Cotonou. Aussi permettra-t-il d'améliorer l'environnement urbain de sorte à faciliter la circulation des biens et des personnes dans les zones concernées par le drainage efficient des eaux pluviales dans les localités cibles du projet dans la capitale économique du Bénin.
Environ 13 410 mètres linéaires de collecteurs primaires à Cotonou dans 11 bassins versants répartis entre Cotonou Est, notamment les localités de Tokplégbé, Finagnon, Yénawa, Gankpodo, Minontchou, Agbodjèdo et Kpondéhou ainsi que Cotonou Ouest à savoir les quartiers de Vodjè, Cadjèhoun, Haie-Vive, Cocotiers, Zogbo, Zogbohouè et Ménontin seront aménagés. Quelques sections de support desdits collecteurs seront pavées, soit 21% des réalisations attendues dans le cadre du programme global.
Ainsi, la réalisation du programme permettra de réduire durablement la fréquence et l'envergure des inondations aux populations, d'assurer l'écoulement de façon convenable des eaux de pluie jusqu'à l'exutoire ; de réduire la propagation des vecteurs de maladies hydriques ; de faciliter aux populations, les activités économiques, et de créer de nombreux emplois directs et emplois indirects aux populations défavorisées.
Mais en attendant, la réalisation totale dudit projet visant à sortir Cotonou des l'inondations, le mal continue sa course.
G. A.
L'ancien député de l'opposition, Valentin Djènontin est cité pour comparaître le 08 novembre prochain au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Une citation directe a été déposée par voie d'huissier en son domicile jeudi 24 octobre 2019 à Abomey-Calavi, sur instruction du procureur de la République.
Selon cette citation, l'ancien ministre de Boni Yayi doit comparaître à la 3ème Chambre correctionnelle des citations directes du tribunal de Cotonou pour « complicité de vol, complicité de violation de correspondance, complicité de violation de secret professionnel, atteinte au secret des correspondances sur internet ».
Sa convocation est liée à l'affaire impliquant son beau-frère, agent de liaison du ministère de la justice, qui aurait réussi à soustraire frauduleusement un courrier confidentiel adressé au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) en date du 21 septembre 2018 pour le compte exclusif du sieur Djènontin. Un document que l'ex député aurait publié sur les réseaux sociaux.
F. A. A.
La République du Bénin participe activement au sommet Russie-Afrique ouvert depuis mercredi 23 octobre 2019 à Sotchi. En dehors de la délégation officielle conduite le Chef de l'Etat Patrice Talon à cette rencontre historique, plusieurs personnalités béninoises prennent part aux travaux notamment le président de l'Association des anciens étudiants de la Fédération de Russie et de l'ex URSS (Soyuz-Bénin), M. Narcisse Justin Soglo.
Le Bénin depuis plusieurs années bénéficie de bourses de formation dans les universités russes.
Le président de Soyuz-Bénin, qui participe activement aux travaux de ce forum, annonce que des négociations sont en cours avec les autorités russes pour le renforcement des liens de coopération dans le domaine de l'éducation.
Ces négociations vont bon train et pourraient aboutir à l'augmentation du nombre de bourses d'études dans prochaines les années.
Actuellement, une soixantaine de bourses d'études russes sont offertes au Bénin. Ce qui est largement en deçà des 150 offertes chaque année avant la dislocation de l'Union soviétique en 1990.
Selon l'ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin, Son Excellence Monsieur Igor Evdokimov, le nombre d'Africains qui ont fait la demande d'étude en Russie cette année s'élève à environ 30 000.
A.A.A
Mieux penser la question de l'éclairage public au Bénin, c'est le but d'une table ronde ouverte ce jeudi 24 octobre 2019 à Cotonou par le ministre de l'énergie, Dona-Jean-Claude HOUSSOU. Il est question pour les différents acteurs intervenant dans ce secteur, de faire des propositions pour une gestion plus efficace et structurée de l'éclairage public.
Très heureux de la tenue de ces assises sur son territoire, le maire de la ville de Cotonou, Isidore GONLONFOUN a rappelé que les collectivités locales sont confrontées de tout temps aux difficultés d'éclairage des places publics et grands artères. Malgré les efforts des autorités centrales et locales pour endiguer ce mal source d'insécurité dans les contrées, explique-t-il, la plupart des artères restent plongées dans le noir. Raison pour laquelle l'élu communal s'est réjoui de l'atelier dont les travaux déboucheront sur la prise de mesure en faveur d'une gestion efficiente de l'éclairage public pour le bonheur des populations qui ne cessent d'interpeller les autorités locales sur le déficit très remarquable en la matière. Isidore GONLONFOUN n'a pas manqué de saluer les efforts du gouvernement pour l'amélioration de l'éclairage public au niveau des grands artères de Cotonou ainsi que dans les autres communes.
Se référant à la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin, le président de l'Association nationale des communes du Bénin (ANCB), Luc ATROKPO a indiqué qu'il s'agit d'un domaine stratégique de développement en raison de sa contribution significative à la sécurité individuelle et collective des citoyens. Pour lui, la question de l'éclairage public relève de compétence de la mairie qui garantit aux citoyens locaux un environnement nocturne sécurisé à travers une couverture suffisante des rues et espaces publics en éclairage public, éliminant ainsi le risque des viols, d'agressions physiques et d'accidents de la route. Le bilan après 15 ans d'exercice selon le président de l'ANCB montre que les communes n'ont pas exercé cette compétence . La principale cause de cette situation étant liée selon lui, à la fragilité institutionnelle dans laquelle les communes sont placées, et qui se caractérise d'une part, par la faiblesse des ressources transférées par l'Etat, et qui ne permettent pas de réaliser des investissements importants, et la situation du monopole de la SBEE qui détient le prestige exclusif sur le patrimoine de l'infrastructure du réseau conventionnel dans son rôle discrétionnaire de facturation de ses prestations d'autre part.
Selon le représentant des partenaires techniques et financiers (PTF), Gabriel DEGBEGNI, la table ronde ouverte sera l'occasion de réfléchir sur la question de l'éclairage public, notamment, les différentes expériences en termes de forces et faiblesses, les solutions d'avenir y compris les innovations technologiques, mais aussi la question de la maintenance et de la sécurisation des infrastructures, la question du financement, le secteur privé, la formation professionnelle etc. Il dit avoir mis l'accent sur ces points au nom des PTF parce que ceux-ci sont préoccupés de ce qui advient des infrastructures une fois que les projets sont terminés. Les PTF rassure Gabriel DEGBEGNI sont toujours disposés à accompagner le gouvernement et les communes pour toutes les questions qui concernent le développement du secteur de l'énergie dans le pays et les différentes localités.
Pour le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane SEÏDOU l'initiative du ministère de l'énergie s'inscrit dans la dynamique du renforcement du processus de décentralisation à travers l'amélioration de l'exercice de compétences dévolues aux communes. Profitant de l'occasion, il a adressé ses remerciements à l'ANCB pour ses efforts permanents en faveur de toutes les communes à travers l'amélioration de leur capacité à exercer les compétences qui leur sont dévolues, et à saisir les opportunités qu'offre la coopération décentralisée. Alassane SEÏDOU a par ailleurs rassuré de la disponibilité du ministère dont il a la charge, à jouer pleinement sa partition afin que les recommandations issues de la table ronde, une fois validées par le gouvernement soient effectivement mises en œuvre pour le bonheur des populations.
Ouvrant les travaux, le ministre de l'énergie, Dona-Jean-Claude HOUSSOU fait savoir que la question de l'éclairage public sur l'ensemble du territoire national demeure une préoccupation majeure, et il faudra que tout le monde s'y penche. Pour lui, point besoin de rappeler les difficultés auxquelles les communes sont confrontées dans la gestion technique, financière et sociale de cette problématique. « La construction, la maintenance et la réhabilitation et ou le renforcement des réseaux d'éclairage public constituent aujourd'hui un sujet de préoccupation majeure », a insisté le ministre de l'énergie. « L'organisation de la présente table ronde avec l'ANCB doit permettre une évolution significative, et contribuer in fine à la mise en place d'un mécanisme adéquat en gestion durable et efficace de l'éclairage public dans le pays au bénéfice des concitoyens », a-t-il poursuivi. Selon Dona-Jean-Claude HOUSSOU, il faudra au cours de ces assises, « mieux cerner les problèmes, mieux les nommer, mieux les apprécier pour les remédier efficacement et durablement. […]. Il faudra certainement mieux définir les responsabilités, les droits et les devoirs, les obligations des uns et des autres pour obtenir de meilleurs résultats », a précisé l'autorité ministérielle.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un atelier sur l'évaluation et la cartographie des statistiques de migration et la validation des lignes directrices pour la collecte des données sur la migration dans les Etats membres de la CEDEAO se tient du 22 au 25 octobre, à l'hôtel Golden Tulip le diplomate à Cotonou. C'est le Secrétaire Général du Ministère d'Etat Chargé du Plan et du Développement qui a lancé les travaux mardi dernier en présence des Représentants du Bureau Suédois de la Statistique, de la commission de la CEDEAO, de la Commission de l'Union Africaine et des points focaux des statistiques de migration. Au menu des travaux, l'examen et la validation des outils méthodologiques pour la collecte des données sur la migration, afin de faciliter la collecte de données conformément aux normes internationales.
La cérémonie qui consacre l'ouverture des travaux a été marquée par plusieurs interventions. La Directrice Générale Adjointe de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique, Armelle AHAMIDE MEANGOUA, a ouvert le bal des allocutions. Elle a fait savoir que c'est la première fois que le Bénin accueille une rencontre réunissant les acteurs intervenants dans le domaine de la migration au niveau régional. Une rencontre qui permettra de procéder à l'évaluation, la cartographie et de rendre disponibles les statistiques sur la migration et d'examiner les lignes directrices pour la collecte sur la thématique dans la région CEDEAO. Selon le Représentant de la Commission de l'Union Africaine, Samson NOUGBODOHOUE, les travaux visent le renforcement des capacités des experts venus des 15 Etats de la CEDEAO afin de disposer des données de qualité relatives aux statistiques de migration. Il faudra, souligne-t-il, adopter une politique adéquate dans la gestion des flux migratoires lorsqu'on sait que 15 millions de personnes chaque année migrent vers plusieurs pays sans un minimum de protection sociale et de sécurité. Il sera donc question, dira le Représentant de la Commission de la CEDEAO, Christopher AJAERO de passer en revue les directives de la collecte des données de migration dans les Etats de la CEDEAO. Allant dans le même sens, Jean-Pierre NTEZIMANA, Représentant Suédois de la statistique a rappelé la pertinence et la portée des échanges. A l'en croire, les experts doivent examiner et valider les outils et méthodes en vue de la collecte des données statistiques sur la migration.
Dans son allocution d'ouverture, Zakari TASSOU a fait remarquer que c'est pour relever les défis majeurs que la direction de la recherche et des statistiques avec le soutien du projet de développement des statistiques de la migration mis en œuvre en partenariat avec l'Institut de Statistique de l'Union Africaine et le Bureau Suédois de la Statistique organisent le présent atelier dont le but est d'améliorer la production des statistiques sur la migration à travers d'une part, l'harmonisation des outils et méthodes de collecte et de gestion des données plus adaptées au contexte ouest africain et d'autre part, le renforcement des capacités des acteurs nationaux et régionaux sur l'utilisation de ces outils. Ainsi, ce sera une occasion pour les acteurs impliqués dans la chaîne de production des données administratives et de recensement au niveau des Etats membres de définir une bonne stratégie d'exploitation efficace et efficiente de ces principales sources de données pour la migration.
Notons que cet atelier prendra fin ce vendredi 25 octobre 2019 assorti de recommandations.
Finafa H.
La Maison des médias de Cotonou a servi de cadre ce jeudi 24 octobre 2019 à la deuxième causerie de l'émission dénommée Autoroute du succès de Authentique TV.
M. Clovis Adanzounon, PDG du Groupe APIAS, Fondateur de l'Ecole Internationale de Détective et de Stratégie (EIDS) et Firmin Monyévèdo Tovodounnon, Designer Graphic - Consultant en Art Publicitaire - DG du groupe EIG BENIN/MALI étaient les invités de l'émission.
A travers le thème : " Qu'elle place pour le Marketing digital au sein d'une entreprise de nos jours ?, les deux invités ont exposé leurs propres expériences à l'entame de la mise en place de leurs entreprises.
Le Contrôleur général de police, Clovis Adanzounon dira que l'idée d'entreprise lui est venue depuis qu'il était en service. « Pendant 30 ans, j'ai observé les entreprises. Une fois à la retraite, je me suis dit qu'il faut mettre mon expertise en jeu », a-t-il indiqué.
Au départ, avec l'idée de l'entreprise, il faudrait communiquer. « Nous avons utilisé les canaux existants et qui coûtent extrêmement chers », ajoute l'invité.
Le PDG explique ce qu'est le marketing pour une entreprise. ‹‹ Vous avez un bien à vendre. Comment le faire. Il faut développer des stratégies pour y arriver », indique-t-il.
Pour Clovis Adanzounon, « Il faut définir la cible et travailler sur cela ».
Selon lui, « Le marketing a deux volets. Le volet physique et le volet virtuel. Aujourd'hui l'informatique nous donne assez d'opportunités ».
À Firmin Monyévèdo Tovodounnon d'appuyer pour dire : « Il faut développer une stratégie de progression ». Le Designer Graphic - Consultant en Art Publicitaire conseille d'être chaque jour sur le ring. « Il faut tout le temps réfléchir et surtout développer le côté ampathique », ajoute-t-il.
Le directeur général du groupe EIG BENIN / MALI pense qu' « Il faut aussi des contenus. Il faut maîtriser sa cible. Il ne faut pas être que consommateur. Il faut aller dans la tête des gens ». Aussi, pense-t-il qu' « il faut vendre à l'audience ce dont elle a besoin et non ce que vous voulez forcément vendre ». Il dira simplement qu'il « faut maîtriser son business. Si vous le maîtrisez, vous aurez forcément un retour positif ». Clovis Adanzounon pense qu'il « faut tenir compte de la sociologie du public ». Il estime qu'il « faut intégrer les deux volets. Le marketing digital et le marketing publicité commercial. Il y a aussi la technique de communication qui intervient ».
Selon le PDG du Groupe APIAS, pour réussir le marketing, il faut miser sur « l'intelligence, la conviction, la rigueur et la discipline ».
Les deux spécialistes ont abordé de long en large, l'importance et les stratégies pour réussir le marketing d'une entreprise. Ils ont donné les rudiments nécessaires pour réussir un vrai marketing digital.
L'Autoroute du succès est une production de l'Agence Authentique Média diffusée sur Authentique TV et ses réseaux partenaires.
G.A.
Le football béninois a connu une légère progression au dernier classement mondial rendu public par la Fifa.
Les Écureuils du Bénin ont gagné une place en passant de 83 ème à la 82 ème place mais stagnent à la 18 ème place au classement sur le continent.
Ce dernier résultat peut être lié à la dernière performance de la sélection béninoise qui a fait match nul à Porto-novo, en match amical lors de la dernière journée Fifa les Chipolopolode la Zambie.
Le prochain classement sera connu le 28 novembre 2019 et le Bénin aurait déjà entamé les éliminatoires de la Can Cameroun 2021 avec le match Nigeria - Bénin qui se déroulera le 12 novembre 2019 et la réception à Porto-Novo de la Sierra Leone.
Ce sont là deux sorties qui s'annoncent pas si facile pour les quarts de finalistes de la dernière Can Egypte 2019.
Marcel HOUETO
Une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement africains, dont le président de la République du Bénin Patrice Talon, participe aux travaux du Sommet Russie-Afrique ouverts mercredi 23 octobre 2019, à Sotchi, par les présidents russe, Vladimir Poutine, et égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, président en exercice de l'Union Africaine.
Le chef de l'Etat, Patrice Talon qui a répondu à l'appel de Vladimir Poutine prend part à plusieurs conférences relatives à la coopération économique, énergétique et culturelle entre la Russie et l'Afrique.
Le Forum économique Russie-Afrique qui prend fin ce jour, traite de trois axes à savoir : « le développement des relations économiques ; la création de projets communs ; et la coopération dans les domaines humanitaire et social ».
Le République du Bénin a bénéficié de plusieurs fois de l'aide de la Russie dans plusieurs secteurs. La participation du président Talon à cette rencontre historique va à coup sûr renforcer les relations d'amitié et de coopération entre Cotonou et Moscou.
Les relations diplomatiques entre le Bénin (ex Dahomey) et la Russie ont été établies en 1962.
Le dernier séjour d'un dirigeant béninois en Russie remonte à la visite officielle effectuée à Moscou en 1986 par feu Général Mathieu Kérékou. Cette visite a permis de signer la déclaration d'amitié et de coopération entre les deux pays.
A.A.A
Invité Afrique sur RFI ce jeudi 24 octobre 2019, le constitutionnaliste Joël Aïvo s'est prononcé sur des points du dialogue politique du 10 au 12 octobre dernier, initié par le Président de la République, au palais des congrès de Cotonou. Il s'agit notamment de l'objectif visé par cette rencontre, la loi d'amnistie qui doit être votée, la levée des poursuites contre l'ex-président Boni Yayi et l'introduction de parrainage dans les critères de candidatures à l'élection présidentielle.
A la question de savoir si le dialogue politique est de nature à régler la crise des législatives d'avril dernier, le constitutionnaliste souligne que « c'est un premier pas ». « D'abord, il permet d'arrêter le déni de la crise parce qu'on sait que plusieurs acteurs ont nié que le Bénin était en crise et ensuite, il permet de commencer le diagnostic des causes de la crise et de pourquoi nous en sommes arrivés à ce point de non-retour », a-t-il déclaré
Joël Aïvo regrette l'absence de certains acteurs clés de la crise à cette rencontre politique notamment les acteurs de l'opposition, l'ensemble de l'opposition, les autres acteurs historiques du Renouveau démocratique du Bénin à savoir le clergé catholique, la société civile « dont le rôle actif dans la stabilité du Bénin et dans l'approfondissement démocratique n'est plus à dénié ».
Concernant la loi d'amnistie qui doit être votée pour ce qui est des violences post-électorales, le professeur de droit pense qu'il va falloir « veiller à ce que l'amnistie ne rime pas avec l'impunité ». Pour lui, « l'amnistie ne peut pas, ne doit pas blanchir un certain nombre de crimes qui sont pour certains des crimes de sang ».
Joël Aïvo qui a toujours plaidé pour qu'il y ait une vérité sur ce qui s'est passé lors des violences post-électorales a souligné qu' « on ne peut pas amnistier tant qu'on n'a pas situé les responsabilités et tant qu'on n'a pas su qui a tué ces citoyens dans les manifestations ». « Le Bénin n'a jamais connu ça depuis très longtemps donc, on ne peut pas passer sous silence des actes aussi graves qui ont affecté le moral du pays, la psychologie du pays et la stabilité du pays », a-t-il ajouté.
S'agissant des poursuites contre l'ex-président qui vont être levées, Joël Aïvo estime que cela va dans le bon sens puisque Boni Yayi étant un acteur majeur « fait partie des solutions à la crise au Bénin ».
Par ailleurs, il indique que la crise au Bénin englobe « d'autres acteurs qui pensent et qui disent d'une manière ou d'une autre font l'objet d'une traque judiciaire aussi », faisant référence « à toutes ces personnalités qui sont à l'étranger dont le pays a besoin ».
D'après lui, « l'apaisement passe par ces mesures globales qui ne peuvent pas se limiter seulement au président Boni Yayi ».
Selon le constitutionnaliste, en plus du point relatif à la dissolution du parlement et la reprise des législatives, « on attend également des précisions sur beaucoup d'autres points ». Il cite entre autres, « le toilettage du code électoral, de la charte des partis politiques pour sortir de ces dispositions électorales qu'on peut considérer comme étant des chicanes, qui ont obstrué le pluralisme et la concurrence lors des dernières élections ».
« Sur les élections générales, je voudrais avoir la précision du parlement ou du gouvernement qu'il ne s'agit pas seulement du couplage des élections municipales et communales de 2020 avec la présidentielle mais que dans ces élections générales, il y a bien la convocation de nouvelles élections législatives qui donnent désormais la possibilité à notre peuple de choisir à lui-même les représentants qui vont siéger à l'Assemblée nationale », a-t-il signalé.
La question du parrainage aux élections
L'Invité de la Radio mondiale a aussi abordé les inquiétudes relatives à l'introduction de parrainage dans les critères de candidatures à l'élection présidentielle.
Le parrainage explique-t-il « apparaît comme un cheveu dans la soupe qui n'a rien à voir avec le besoin de décrispation et de dégel ». Joël Aïvo soutient que le parrainage annoncé, est « un peu contraire au parrainage par exemple qui a eu lieu au Sénégal et qui est un portage des idées des candidats par les électeurs ».
Au Bénin, d'après ce qui a été annoncé par le conseil des ministres, « il s'agit d'un parrainage par les élus notamment les élus communaux ». « Alors, l'inquiétude dans la classe politique est partie du moment où on sait quand on prend le parlement, qu'il s'agit d'un parlement monocolore dont les 83 députés soutiennent l'action du président ; on peut se douter qu'aucun candidat de l'opposition ou aucun candidat n'étant pas de la majorité présidentielle ne bénéficiera de parrainage d'aucun député de ce parlement », relève-t-il.
Ensuite, enchaîne Joël Aïvo « lorsqu'on prend les élus communaux ou municipaux, on sait là aussi quelle était la couleur de l'ensemble des communes à l'avènement du président du Bénin Patrice Talon ».
« Pour beaucoup, il y avait les maires d'opposition, des conseillers communaux qui appartenaient à des partis différents. Aujourd'hui, la tendance est à des conseillers monocolores en raison du soutien qu'ils attendent au gouvernement de leur projet, de leur budget. La crainte est que, à partir du moment où le portage des candidats devient un portage politique, que ce parrainage soit utilisé pour empêcher des candidats sérieux de se présenter à l'élection. Peut-être même des candidats qui sont issus de partis qui ont des conseillers communaux de bénéficier de parrainage de leurs propres conseillers en raison du poids, en raison peut être des menaces et des contraintes, qui peuvent peser sur le parrainage », avertit-il.
Le constitutionnaliste Joël Aïvo pense qu'il ‘'faut faire très attention'' et de « faire en sorte que le parrainage ne soit pas utilisé comme une nouvelle technique d'exclusion ; et que quel que soit le système que l'on imagine pour rationaliser la vie politique, que ce soit plutôt des systèmes qui garantissent le pluralisme et qui permettent au Bénin de confirmer sa réputation démocratique ».
Akpédjé AYOSSO
Un atelier régional de formation sur l'utilisation de la base de données SIDoFFE-NG est organisé à l'endroit des responsables des Centres de promotion sociale (Cps) et des points focaux statistiques des départements de l'Alibori et du Zou.
La rencontre se déroule à ACF hôtel à Bohicon, du 23 au 25 octobre 2019.
Organisé par l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant du Ministère des affaires sociales et de la microfinance, cet atelier entre dans le cadre de l'extension de la zone pilote d'expérimentation du SIDoFFE-NG à l'ensemble des communes d'intervention de l'UNICEF au Bénin. Les travaux se déroulent à Bohicon grâce à l'appui financier de l'UNICEF.
J. M.
La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) a tenu sa première session plénière ordinaire au titre de l'année pastorale 2019-2020 à l'archevêché de Parakou du 20 au 23 octobre 2019. A travers un communiqué final en date du mercredi 23 octobre, le porte-parole de la CEB Mgr Eugène Houndékon fait le point des sujets abordés lors des assises. Il s'agit notamment de la surabondance des pluies de ces dernières semaines, la fermeture des frontières nigérianes et le dialogue national tenu du 10 au 12 octobre 2019.
Sur le plan social, les Evêques du Bénin sont préoccupés par la « surabondance des pluies de ces dernières semaines qui ont occasionné, par endroits des inondations, portant de graves préjudices aux personnes et aux cultures ».
Ils souhaitent que « ces phénomènes naturels qui pourraient causer davantage de dégâts à l'avenir, soient l'occasion d'une prise de conscience nationale sur l'évidence des changements climatiques actuels d'une part, et de l'adoption des mesures adéquates pour la protection de l'environnement, d'autre part ».
S'agissant de la fermeture des frontières avec le Nigéria depuis le 20 août 2019, les Evêques notent que cette décision a des impacts négatifs « sur la population béninoise et surtout les plus pauvres ». Préoccupés par cette situation, le clergé exhorte « les autorités compétentes du Bénin, à tout mettre en œuvre pour un rétablissement de la situation dans les meilleurs délais ».
En ce qui concerne la situation sociopolitique, la Conférence épiscopale du Bénin a « suivi avec beaucoup d'attention, la tenue concomitante du 10 au 12 octobre dernier, du dialogue convoqué par le Président de la République, au palais des congrès, et des assises de la résistance organisées par les partis politiques de l'opposition, au Chant d'oiseau à Cotonou ». La CEB « considère ces initiatives comme une étape significative pouvant conduire à un dialogue national inclusif en vue d'une authentique réconciliation entre tous les fils et les filles du Bénin ».
Au terme de leur conclave, les Evêques du Bénin, implorent l'abondance de la grâce divine sur les fils et filles du Bénin et renouvellent leur appel pressant à l'intensification des différentes prières d'intercession.
Lors des travaux, les Evêques ont également abordé plusieurs points relatifs à la vie de l'église catholique.
A.A.A
Le président russe, Vladimir Poutine avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, président de l'Union Africaine, a ouvert mercredi 23 octobre 2019, le premier "Sommet Russie-Afrique" en présence d'une quarantaine de chefs d'État dont le président de la République du Bénin, Patrice Talon.
Ce sommet qui se tient dans la station balnéaire de Sotchi est une occasion pour la Russie de relancer son influence face aux autres partenaires des Africains, notamment les Occidentaux et la Chine.
Pendant deux jours de rencontre, des "forums sur la coopération Chine-Afrique ayant permis à Pékin de devenir le premier partenaire du continent auront lieu. Des échanges vont se tenir sur des sujets allant des "Technologies nucléaires pour le développement de l'Afrique" en passant par "Les minéraux africains au profit des peuples africains".
Selon Armelle Charrier, chroniqueuse internationale sur France 24, « Il y a eu un véritable décrochage des Russes de l'Afrique et c'est ce qui peut expliquer pourquoi il y a aussi peu d'investissement aujourd'hui ».
Ce sommet, symbole du regain d'intérêt de la Russie pour le continent africain est une occasion pour le pays de tenter de renouer avec les pays africains.
Dans une interview diffusée par l'agence Tass, le président Vladimir Poutine a déclaré qu' « aujourd'hui, le développement et le renforcement des relations mutuellement avantageuses avec les pays africains et leurs groupements d'intégration font partie des priorités de la politique extérieure russe ».
« Nous sommes en train de préparer et de réaliser des projets d'investissements avec des participations russes qui se comptent en milliards de dollars. Les ressources dont disposent la Russie et les entreprises russes sont importants. À notre tour, nous attendons que nos partenaires créent des conditions stables et prévisibles et les mécanismes de protection des investissements qui sont indispensables pour le business, qu'ils assurent un climat d'investissements favorable », a-t-il expliqué.
D'après Armelle Charrier, actuellement « l'Union Européenne et la Chine restent les premiers partenaires du continent, avec respectivement 270 000 milliards d'euros et 200 000 milliards d'euros de volumes d'échange en 2017 (…) contre seulement 17 milliards pour la Russie ».
Kremlin qui se dit prêt, « non à une répartition des richesses du continent, mais à une concurrence pour la coopération avec l'Afrique », doit donc relancer son influence face aux autres partenaires des Africains, notamment les Occidentaux et la Chine.
Comme le forum sur la coopération sino-africaine, le sommet Russie-Afrique se tiendra tous les trois ans.
A.A.A
A l'occasion du 1er Conseil national du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) qui a eu lieu dimanche 20 octobre 2019, à Godomey-Dèkoungbé, siège dudit parti, le président du Parlement Panafricain s'est prononcé sur le leadership politique féminin devant les militants de l'UDBN. Très Honorable Roger Nkodo Dang souhaite voir davantage les Etats africains, impliquer les femmes compétentes dans les processus décisionnels et dans les hautes fonctions.
« Ce que femme veut, Dieu le veut et l'homme le fait. Au regard de son organisation actuelle, l'UDBN dirigée par une grande dame de conviction et d'action, sera l'un des partis leaders à coup sûr au Bénin », a déclaré le président du Parlement Panafricain. Selon Très Honorable Roger Nkodo Dang, le dynamisme de l'Honorable Claudine Afiavi Prudencio et « son implication dans la politique nationale, étrangère et ses talents de diplomate chevronnée, sont des atouts indéniables ».
Présent aux côtés de la présidente pour les assises du premier Conseil national de l'UDBN, M. Nkodo Dang, annonce que sa présence au Bénin, « participe de la volonté du Parlement Panafricain de voir nos Etats, impliquer davantage de femmes compétentes dans les processus décisionnels et dans les hautes fonctions ».
« Il faut bien se rendre à l'évidence : les défis auxquels notre continent est confrontés ne peuvent être relevés efficacement que si l'Afrique utilise de façon optimale toute sa ressource humaine », souligne-t-il.
Le président du Parlement Panafricain compte sur « le gouvernement du Bénin et toutes les institutions républicaines pour continuer dans cette voie ». « Aucune barrière juridique, administrative et sociologique ne devrait justifier des réticences en la matière », a-t-il conclu.
A.A.A
Folklores et danses Otamari lors de l'édition 2019 du Festival des Arts et Cultures Otamari
Voir en ligne : FACTAM2019 : Folklores et Danses OtamariA l'instar de plusieurs pays africains, le Royaume du Maroc prend part au Sommet Russie-Afrique qui se déroule les 23 et 24 octobre 2019, à Sotchi. Le Maroc y est représenté sur instructions de Sa Majesté le Roi par une délégation de haut niveau, composée notamment du Chef de Gouvernement et du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'étranger.
Ouverts mercredi à Sotchi, sous le thème « Russie-Afrique : Révéler le potentiel de la coopération », les travaux se déroulent avec une participation active du Royaume du Maroc.
Au sujet du forum économique, les opérateurs marocains prennent part aux activités et panels du programme. Ce sommet qui souligne « l'importance stratégique accordée par la Russie à l'Afrique et son engagement à bâtir des relations futures basées sur des intérêts communs et un partenariat gagnant-gagnant au service du développement du Continent ». Il constitue selon les autorités du Royaume chérifien, « un développement inédit et un tournant dans les relations entre le Continent Africain et la Fédération de Russie ».
Le Maroc exprime sa satisfaction de l'organisation de ce sommet, dans la mesure où « ses objectifs convergent avec la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui place l'Afrique au cœur de ses orientations diplomatiques et considère la diversification des partenariats du Continent comme une opportunité positive pour le développement et la croissance en Afrique.
Parmi les absents de ce sommet historique, il est à noter que la Russie n'a pas invité la pseudo-rasd (république arabe sahrahouie démocratique, ndlr), en dépit des tentatives des adversaires de la marocanité du Sahara à participer au sommet puisqu' « une entité fantoche n'a, en effet, pas sa place aux côtés des Etats africains ».
La participation réussie du Maroc à ce sommet « s'inscrit dans la voie tracée par les deux visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Russie, qui ont propulsé les relations bilatérales, à un niveau jamais égalé jusque-là, à travers une coopération accrue et multidimensionnelle, couvrant les aspects diplomatiques, les échanges économiques, les relations culturelles et sociales ou encore d'autres dimensions comme le tourisme et la coopération décentralisée ».
A.A.A
Les lois sur les jeux de hasard en ligne et hors ligne diffèrent d'un pays à l'autre, mais dans la plupart des cas, les activités de jeu sont réglementées par le gouvernement du pays. Le Canada est différent lorsqu'il s'agit de réglementer ce que les joueurs peuvent et ce qu'ils ne peuvent pas faire sur le territoire du pays, puisque cette question relève de la compétence des provinces, ce qui signifie que chaque province a le droit de décider comment les choses liées au jeu vont fonctionner ici. On va examiner maintenant l'approche des gouvernements provinciaux du Canada à l'égard des jeux de hasard — qui traite bien cette question et qui est encore un outsider.
La Colombie-Britannique
Dans cette province canadienne rocheuse, le jeu en ligne est monopolisé, ce qui signifie qu'il est seulement permis de faire des paris en argent réel dans le casino PlayNow, qui appartient à L'état et qui a ouvert ses portes en 2004. De plus, les citoyens de la Colombie-Britannique peuvent jouer dans l'un des nombreux casinos traditionnels et faire des paris sportifs sur cinq pistes de courses de chevaux. Les jeux de hasard locaux sont réglementés par la BC Lottery Corporation et la Gaming Policy and Enforcement Branch (si nous parlons de jeux de bienfaisance). Les personnes juridiques sont assez ouverts pour savoir où va l'argent, et l'indique clairement au public.
Ontario
L'histoire de la réglementation des jeux de hasard en Ontario remonte lorsque la Société des loteries de l'Ontario a été fondée en 1975. Après cette date, les activités de jeu sont légales et réglementées dans l'ensemble du territoire de la province. Comme aujourd'hui, le jeu en ligne est monopolisé, tout comme en Colombie-Britannique, et les en ligne ne peuvent être joués que dans le casino en ligne PlayOLG appartenant à l'etat. Nous ne pouvons pas dire que c'est mauvais — PlayOLG offre beaucoup de machines à sous, les jeux de table, les activités de paris sportifs, et les billets de loterie à tous les adultes qui sont en vertu des lois et règlements canadiens que signifie qui ont 19 ans et plus pour avoir l'âge légal et peuvent avoir un essai de gagner. D'ailleurs, le plus gros prix de loterie au Canada a été gagné ici en Ontario et valait plus de 22 millions de dollars !
Alberta
Les activités de jeu hors ligne de l'Alberta sont contrôlées par L'organisme de réglementation des jeux, de l'alcool et du Cannabis qui s'assure que tout est légal et sûr dans de nombreux casinos terrestres locaux. Сe qui concerne les jeux de hasard en ligne, l'Alberta est l'une des deux provinces canadiennes où les jeux ne sont pas toujours réglementés. Fondamentalement, cela signifie que les joueurs de l'Alberta peuvent faire leurs paris et dans n'importe quel casino international, mais personne ne viendrait à l'aide si quelque chose va mal. Récemment, on a fait les premiers pas vers la réglementation du marché des jeux en ligne de sorte que nous pouvons nous attendre l'introduction de la Loi sur les jeux en ligne et le casino en ligne local dans un avenir proche.
Saskatchewan
Voici donc le deuxième outsider dans le monde des jeux de hasard en ligne au Canada — la Saskatchewan, où il n'est réglementé en aucune façon et où aucune mesure n'a été prise par le gouvernement local pour changer la situation. Les gens ont dû prendre les choses en main, de sorte que le premier casino en ligne de Saskatchewan a été ouvert par l'homme de la Première nation, mais a dû être fermé pour des raisons économiques deux ans plus tard. En ce qui concerne les jeux de hasard sur terre, ils sont très populaires dans la province et sont contrôlés par Saskatchewan Liquor and Gaming Authority.
Manitoba
Et maintenant, nous revenons rapidement dans les territoires avec des activités de jeu entièrement réglementées. Le casino en ligne appartenant à l'état du Manitoba est PlayNow, inauguré en partenariat avec le gouvernement de la Colombie-Britannique en 2013. Il n'a pas tout à fait réussi au début, mais a amélioré sa performance aux mains du temps. Il est réglementé par la Liquor, Gaming and Cannabis Authority of Manitoba (LGCA), de même que les casinos terrestres et les paris sportifs.
Québec
Québec est “la province qui a essayé”. Elle a essayé de monopoliser le marché local de jeu en ligne et de bloquer l'accès aux casinos en ligne internationaux, mais ce plan a été rejeté par la Cour afin que les joueurs peuvent maintenant profiter à la fois des sites Web internationaux pour tester le casino en ligne canadien légal et un casino en ligne Local Espace Jeux, propriété de L'organisme de réglementation Loto-Québec. Ce qui est intéressant, est que le casino appartenant à l'état est celui qui a le plus de succès financier au Québec, donc même si la province n'a pas réussi à éliminer ses concurrents par la loi, elle a une chance de les éliminer par un produit de haute qualité.
Nouveau-Brunswick
Toutes les activités liées aux jeux de hasard au Nouveau-Brunswick sont réglementées par la Société des loteries et des jeux du Nouveau-Brunswick, qui est l'une des plus jeunes au Canada puisqu'elle a délivré sa première licence de casino seulement en 2008 au Casino du Nouveau-Brunswick. Depuis lors, un autre casino terrestre, Le Grey Rock, a été ouvert en 2015 et aucun nouveau site n'est prévu pour être construit semblablement. Les activités de paris sportifs et en ligne sont en quelque sorte réglementées ici, mais il n'y a pas de monopole d'état ou de casino et les sites Web internationaux sont totalement accessibles par les joueurs du Nouveau-Brunswick.
Nouvelle-Écosse
La Nouvelle-Écosse est l'une des plus petites provinces canadiennes qui compte encore suffisamment d'adeptes du jeu en ligne et hors ligne. Ces produits sont réglementés par la Division des alcools et des Jeux de la Nouvelle-Écosse, tandis que les produits de jeu en ligne sont fournis par L'Atlantic Lottery Corporation. Malheureusement, il ne peut pas fournir le niveau de service nécessaire et la gamme de jeux, de sorte que les habitants sont libres de jouer sur les sites Web internationaux. De plus, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse prend très au sérieux la question de la dépendance au jeu-il s'agit de la seule province où les accros peuvent obtenir une interdiction à vie de jouer dans un casino, même si certains changements à cette loi sont maintenant à l'étude.
Prince Édouard
La Société des loteries de l'Atlantique exerce également ses activités avec succès sur le territoire de l'Île-du-Prince-Édouard, en vertu de la réglementation de la Loi sur la Commission des loteries. Les locaux peuvent faire leurs paris dans un casino terrestre ou sur les sites Internet D'ALC. Il y a quelque temps, le gouvernement avait un rêve de transformer l'Île-du-Prince-Édouard dans la version locale de L'Île de Cayman et de devenir un énorme régulateur de jeu en ligne. Pour des raisons juridiques et techniques, ce plan n'a pas fonctionné, mais ce rêve est toujours là.
Terre-neuve-et-Labrador
Les mêmes règles s'appliquent à Terre-Neuve-et-Labrador : les services de jeu en ligne sont fournis par L'Atlantic Lottery Corporation, tandis que les sites Web d'outre-mer ne sont pas également bloqués et peuvent même obtenir une licence de loterie locale, comme le dit Le Newfoundland And Labrador Lottery Licensing Regulation.
Il s'agissait donc de toutes les provinces canadiennes — toutes différentes, mais semblables dans leurs tentatives de rendre le jeu aussi sûr et confortable que possible pour ceux qui y participent. Certains le font mieux et créent leurs propres casinos en ligne comme la Colombie-Britannique et L'Ontario, certains traînent loin derrière comme la Saskatchewan sans aucune réglementation de jeu en ligne du tout, et certains essaient de rendre les choses mieux comme l'Alberta. Certains sont plus agressifs, comme Québec qui tente d'interdire les casinos internationaux. Il est difficile de dire comment le monopole d'état pourrait influencer l'ensemble de l'industrie du jeu, mais il semble que cela ne va pas fonctionner de toute façon — même si les nouvelles tentatives se produiront, ils seront très probablement déclinés par le tribunal.
Lancé le 12 septembre 2019, en partenariat avec la Loterie Nationale du Bénin (LNB), Moov-Bénin fait à mi-parcours 03 heureux gagnants avec son jeu « MEGA QUIZ SMS ». La cérémonie officielle de remise des lots a eu lieu ce mercredi 23 octobre 2019, dans les locaux de la direction générale de Moov-Bénin en présence des responsables du réseau, de la représentante de la Loterie Nationale du Bénin, de l'huissier de justice Maître Yvonne Dagbénombakin et autres invités.
« Nous sommes ici pour pouvoir répondre à notre engagement qui est de donner des lots à ceux qui ont gagné lors du premier tirage », a déclaré le représentant division segments de Moov-Bénin, M. José Agbidinoukou. Selon ce dernier « MEGA QUIZ SMS », est un jeu SMS destiné aux abonnés du réseau Moov. L'abonné poursuit-il, joue à ce jeu en envoyant Moov au 7002 à un coût qui s'élève à 90 FCFA. « Il y a des questions qui seront envoyées, auxquelles l'abonné doit répondre. Chaque bonne réponse donne 10 points et pour les mauvaises réponses, il gagne 5 points », explique le représentant division segments de Moov-Bénin.
Plusieurs lots sont réservés aux gagnants du jeu « MEGA QUIZ SMS » de Moov Bénin. Il y a des lots instantanés qui permettent à l'abonné de gagner instantanément jusqu'à 50.000 FCFA par jour, les lots mensuels (Motos, Ecran Plasma, Kit Canal+) et le super gros lot qui est la RAV 4 2019. « 800 de nos abonnés se sont déjà partagés près de 2 millions de FCFA », a souligné M. José Agbidinoukou.
Lancé pour durer deux mois, Moov Bénin a procédé à mi-parcours au premier tirage du jeu « MEGA QUIZ SMS », le 14 octobre 2019, sous la supervision d'un huissier de justice. D'après Maître Yvonne Dagbénombakin, le tirage s'est déroulé « dans la plus grande transparence en présence de plusieurs dizaines de personnes dans les locaux de Moov-Bénin ». « Le jour où il a été procédé au premier tirage, nous avons contacté aussitôt les abonnés », informe-t-elle tout en notifiant que le tirage a été fait à partir des 05 tops SMS et 05 tops points.
Selon Maître Yvonne Dagbénombaki, trois tirages seront faits en tout pour ce jeu de Moov Bénin. « Le jeu est organisé sur une période de deux mois, nous sommes en train de procéder au tirage du premier mois. Nous sommes déjà dans la deuxième période à la fin de laquelle, il sera procédé également à un deuxième tirage avant le tirage du gros lot », a signalé l'huissier de justice.
Les 03 heureux gagnants du jeu « MEGA QUIZ SMS »
Le jeu « MEGA QUIZ SMS » de Moov Bénin à mi-parcours a fait 03 heureux gagnants. Il s'agit des abonnés Blaise Hounmassé venant de la commune d'Abomey-Calavi, Gbesso Norbert, habitant à Akapakpa et Soulé Lassissi Kabirou de Kandi. Ces gagnants ont reçu respectivement des mains des responsables de Moov-Bénin, une moto Yamaha YC-Z, 1 TV HD Ecran plat avec un Kit Canal + et une moto Yamaha Force X Royal.
Le gagnant du gros lot mensuel, Blaise Hounmassé a remercié Moov-Bénin au nom de tous les heureux du jeu « MEGA QUIZ SMS ». Ce dernier, abonné fidèle de Moov-Bénin a déjà eu la chance de gagner autrefois à un jeu SMS du réseau. « Aujourd'hui encore Moov a démontré qu'elle tient promesse, et j'en suis très content. (...) nous continuerons avec Moov, nous serons toujours Moov », a déclaré Blaise Hounmassé qui vise le super gros lot RAV4 2019 de « MEGA QUIZ SMS ». Pour lui, ce jeu de Moov-Bénin permet également de s'instruire. « A chaque fois, il y a deux propositions, donc quand je réponds mal je sais que c'est l'autre qui est la réponse exacte. On apprend en jouant, en s'amusant », se réjouit-il.
Le représentant division segments de Moov-Bénin M. José Agbidinoukou n' pas manqué de remercier tous les abonnés qui participent déjà à ce jeu. « Pour gagner, il suffit juste de redoubler d'effort, de répondre. Même quand vous n'avez pas de bonnes réponses on vous attribue des points ça veut dire que toute réponse est récompensée », conseille Maître Yvonne Dagbénombaki.
Les abonnés ont donc la possibilité de jouer encore jusqu'au 10 novembre pour avoir la chance de faire partie des heureux gagnants du jeu « MEGA QUIZ SMS » de Moov Bénin.
Akpédjé AYOSSO
La fermeture unilatérale des frontières par le Nigéria continue de préoccuper plusieurs cadres, personnalités politiques et religieuses du pays.
C'est le cri de coeur des évêques du Bénin qui résonne cette fois-ci.
La Conférence épiscopale du Bénin a tenu du 20 au 23 octobre sa première session plénière de l'année à Parakou. Les évêques au cours de leur rencontre se sont prononcés sur la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin. « Les évêques sont inquiets des impacts négatifs » qu'engendre cette fermeture qui dure déjà plus de deux mois.
La Conférence épiscopale du Bénin se dit touchée par les impacts négatifs subits par les populations dans ce cadre.
Cette fermeture a des répercussions sur les populations les plus pauvres.
Les autorités de l'Eglise catholique espèrent un rétablissement rapide de la situation ‹‹dans les meilleurs délais››.
Le clergé est également préoccupé par les inondations causées par la surabondance de pluie.
G.A.