La scène s'est produite au lycée à Parakou. Alors que le châtiment corporel est proscrit dans les école, une élève de la classe de 4ème a été battue par le Surveillant général dudit établissement.
L'élève est actuellement hospitalisée au service des urgences du CHD-Borgou, oú elle reçoit les soins. Les parents s'indignent contre ce comportement du surveillant qu'ils qualifient de violent et souhaitent que les responsabilités soient situées.
Même si l'acte posé par l'élève pour mériter cette correction reste encore inconnu, il est important de dénoncer de tels changements sur les filles en ce moment oú, leur scolarisation constitue un grand challenge.
G.A.
Un important lot de faux médicaments vient d'être saisi à Parakou. L'opération a eu lieu aux quartierd Titirou et Gounin. Menée par le commissaire Jean-Eudes Etchiha et ses éléments, l'opération a permis de saisir 59 cartons, 101 boîtes et 40 flacons dans un domicile.
Après cette prise, le commissaire Jean-Eudes Etchiha a précisé qu'une bâchée remplie est déjà partie pour une destination inconnue. Mais les enquêtes sont en cours pour démanteler tout le réseau.
Il y a quelques jours, l'équipe du commissaire a réussi à mettre la main sur un réseau de vol de portes métalliques et un braqueur qui était recherché.
G.A.
Invité de la session ASKGOUV du jeudi 17 octobre 2019, M. Sylvain Adokpo Migan, directeur de l'Agence national d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) a fait l'état des lieux en 2016, les actions menées et les perspectives d'ici 2021.
Depuis 2016, le gouvernement s'est lancé dans la politique d'accès à l'eau pour tous les citoyens. A travers une vision claire, cette politique a conduit à la mise en place de l'Agence national d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR). Dès lors, plusieurs actions ont été posées.
La vision du Gouvernement pour l'eau potable en milieu rural, est « une vision nouvelle, simple et claire qui a motivé la création de l'Agence que je dirige depuis septembre 2017 et qui a la lourde mission d'atteindre les objectifs du développement durable avant 2030 », a expliqué Sylvain Adokpo Migan.
Une vision qui vient de « l'état des lieux que nous sommes venus constater à notre prise de service en septembre 2017 », a-t-il ajouté.
L'objectif est de donner de l'eau potable à tout le monde d'ici 2021. « Donner de l'eau potable d'ici 2021, ce n'est pas construire des équipements, des châteaux. C'est toute une réforme sectorielle, un nouveau cadre de gouvernance, une nouvelle façon de gérer les équipements qui seront construits à coût de milliards de FCFA », a-t-il indiqué.
Par rapport à ce qui a changé depuis la création de l'Agence, Sylvain Adokpo-Migan pense qu' « on ne voit pas des choses visibles mais énormément de choses ont été faites ».
Une stratégie est donc mise en place dans ce cadre pour le maillage du pays. « C'est ce que nous avons essayé de faire dès le départ en dotant le pays d'une Stratégie nationale, d'un Plan d'investissement national ».
Sylvain Adokpo Migan estime que le bilan sera reluisant par rapport à ce qui était en place. « Le taux de déserte en juin 2017, quand nous étions en train de faire la stratégie pour pouvoir pondre un Programme national d'investissement, était autour de 42% », a-t-il rappelé.
Croyant au départ que le taux était de 69.7%, il fallait selon lui rattraper le gap. Pour le directeur, « les 42% d'offre de service public que nous avons à travers les équipements existants peuvent être moindres, si on intègre les taux de panne. L'état des lieux n'est pas reluisant ».
Le premier responsable de l'ANAEPMR informe qu' « Avec la maîtrise du patrimoine que nous avons actuellement, nous avons 649 adductions d'eau villageoises, 180 postes d'eau autonomes, 12009 forages ».
Le directeur général de l'Agence national d'approvisionnement en eau potable en milieu rural se désole de ce que les ouvrages ne fonctionnent pas correctement. « Le taux de panne est important et peut avoisiner un chiffre supérieur à 25% », confie-t-il.
Il ajoute que « Ces pannes sont liées essentiellement au cadre de gouvernance des ouvrages existants. La gestion n'est pas professionnelle ». Plusieurs dysfonctionnements sont notés notamment, « les délégataires qui gèrent ces ouvrages en affermage depuis 2007 ne sont pas dans des liens contractuels solides. Les obligations contractuelles ne sont pas respectées. Les redevances ne sont pas effectives, les redevances qui devraient servir à mettre de l'argent de côté pour pouvoir effectuer les renouvellements et les réparations quand c'est nécessaire ne sont pas effectives ».
L'affermage en question
Ce que nous sommes en train de faire, c'est de « Mailler non seulement le territoire avec des équipements structurants, parce qu'à la fin, 612 systèmes multi-villageois seront construits et viendront progressivement compléter ce qui existe déjà », a-t-il souligné.
Le directeur dira que « Nous avons décidé de faire une transaction. La transaction est de faire des contrats d'affermage dignes de ce nom selon les règles de l'art en définissant clairement les périmètres ». « Nous avons organisé le Bénin en trois périmètres. Nous avons fait de sorte que ces trois périmètres soient attractifs pour les opérateurs professionnels en mixant les zones plus attractives avec les zones les moins attractives de façon à ce qu'aucune portion du territoire ne soit sous la gestion d'un opérateur professionnel », a expliqué Sylvain Adokpo Migan.
« A date, nous avons fini la phase de pré-qualification des firmes qui peuvent compétir de façon transparente dans une sélection par appel d'offres ouvert à l'international. Nous avons eu le nombre de firmes qu'il faut pour pouvoir aller de l'avant », renchérit-il.
La suite de cette étape, « nous allons lancer l'appel d'offres international avec des consortiums qui ne sont pas qu'étrangers. Nous avons vu des firmes qui se sont associées aux entrepreneurs et aux fermiers locaux qui étaient déjà dans le métier pour venir à la préqualification », a-t-il confié.
Il rassure de ce fait que « Les locaux ont su s'allier avec les internationaux qui arrivent pour qu'il y ait un transfert de compétences dans la façon dont ces équipements seront gérés avec un respect strict des obligations contractuelles par l'autorité contractante qu'est l'Etat béninois et ces opérateurs qui sont des opérateurs privés ».
G. A.
Le procureur spécial de la CRIET Gilbert Togbonon au journal parlé de 13 h de la radio nationale ce mercredi 23 octobre 2019 s'est prononcé sur le dossier disparition à la Direction générale des impôts (DGI).
Selon le procureur Gilbert Togbonon, « c'est le juge correctionnel, la Cour statuant en matière correctionnelle, qui a connu de l'affaire, qui s'est déclarée incompétente parce que les faits sont d'origine criminelle ».
A en croire le procureur du CRIET, « un fait criminel ne peut pas être examiné par un tribunal correctionnel. C'est une infraction économique. Un crime économique ne peut être examiné que par une juridiction criminelle. Et on a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir ».
Le tribunal correctionnel s'est déclaré donc incompétent afin que le juge d'instruction puisse examiner les faits. « Donc, quand on va devant le juge d'instruction qui va faire l'enquête, ça va revenir devant la session criminelle », a expliqué le procureur.
La CRIET s'est saisie de cette affaire qui défraie la chronique depuis des semaines suite à la disparition du régisseur de la DGI Carlos Adohouannon, qui aurait emporté avec lui plusieurs milliards FCFA.
Le vendredi 11 octobre 2019, une dizaine de personnes y compris le DG Nicolas Yenoussi et autres cadres de la DGI ont été écoutés par la CRIET. Mis sous convocation, le Directeur général des impôts ainsi que 08 autres personnes se sont présentés ce lundi 21 octobre 2019 à la CRIET.
Après les enquêtes, la Cour va poursuivre la procédure.
A.A.A
Ok
Afin de pouvoir mettre en œuvre les recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier, le comité d'experts a fait la proposition de 05 lois qui seront étudiées par les députés à l'Assemblée nationale. Il s'agit de la loi modificative et complétive de la charte des partis politiques ; la loi modificative et complétive du code électoral ; la loi portant statut de l'opposition ; et des lois pour l'amnistie et le financement des partis politiques. Toutes ces propositions de loi ont été transmises à M. Louis Vlavonou, président de l'Assemblée nationale. Ces propositions de loi feront objet d'études lors de la seconde session ordinaire de l'année 2019 ouverte mercredi 23 octobre 2019 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Le comité d'experts est composé de Dorothée Sossa, facilitateur du dialogue politique ; Victor Prudent Topanou, rapporteur général du dialogue politique ; Orden Alladatin, 1er rapporteur du dialogue politique ; Luc Sinzogan, 2e rapporteur du dialogue politique ; Mathurin Nago, membre UP ; André Okounlola, député BR ; Augustin Ahouanvoebla, député UP ; Abdoulaye Gounou, député BR et Barthélemy Kassa, député BR.
F. A. A.
Le président de la République du Bénin, Patrice Talon a foulé le sol de la Russie dans la matinée de ce mercredi 23 octobre 2019 pour sa participation au premier sommet Russie-Afrique pour la paix, la sécurité et le développement. Il a été accueilli à l'aéroport international de Sotchi (Russie) par une délégation conduite par M. Igor D. Evdovimov, ambassadeur de la Fédération de Russie au Bénin, M. Murad Kerimovich Kerimov, ministre des ressources naturelles et de l'écologie de la Fédération de Russie, M. Noukpo Clément Kiki, Ambassadeur du Bénin près la Fédération de Russie et M. Eloi Laourou, Ambassadeur Représentant Permanent du Bénin à Genève.
Lors ce sommet prévu pour les 23 et 24 octobre 2019, Patrice Talon va prononcer un discours après ceux des présidents russe, égyptien, angolais et algérien.
L'objectif de ce premier sommet « Russie-Afrique », est de rechercher de meilleurs moyens pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties. Les participants à ce sommet aborderont également les liens unissant la Russie et l'Afrique dans les domaines de la politique, de l'économie et de la culture.
A.A.A
Le président du comité d'organisation des élections consulaires à la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (CCIB), Timothée Armel YABIT, à travers un communiqué en date de mardi 22 octobre 2019, informe les opérateurs économiques que les opérations d'inscription sur la liste électorale sont prorogées jusqu'au lundi 28 octobre prochain sur toute l'étendue du territoire national.
Les sites de la CCIB à Cotonou et dans toutes les régions économiques (Abomey-Calavi, Porto-Novo, Lokossa, Abomey, Dassa, Parakou, Kandi, Natitingou) de même que les préfectures de Pobè, de Djougou et d'Aplahoué ont été retenus pour abriter les équipes de la Cena en charge de l'opération, précise le communiqué.
F. A. A.
Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts Jean Michel Abimbola était à Ouidah mardi 22 octobre 2019. Il était accompagné des cadres de son département ministériel. L'objectif est de visiter les différents musées et sites touristiques inscrits aux projets de revalorisation de la ville de Ouidah.
Le Fort Portugais de Ouidah, c'est le premier musée qui a accueilli le ministre et sa délégation. Ensuite, la forêt sacrée de Kpassè, la Maison du Brésil, la Maison de la Culture de Ouidah, la route de l'esclave, la porte du non-retour et le Temple des Pythons. Jean Michel Abimbola a parcouru tous les sites impliqués dans ces projets.
C'est le représentant de l'Agence nationale pour la promotion du tourisme (ANPT) qui à chaque étape de la visite a fait part des actions en cours. Aussi souligne-t-il qu'en ce qui concerne la cité historique de Ouidah, il s'agit de la réalisation des esquisses et APS scénographiques du Musée du Fort Portugais, la production des synthèses des contenus muséographiques, la réalisation complète des études architecturales des infrastructures prévues dans le centre historique (Fort Portugais, Place aux enchères, route de l'esclave, parking, Zomaï, mémorial Zoungbodji, etc.) et la réalisation des études d'impact environnemental et social du projet.
Pour le projet d'aménagement de la station balnéaire d'Avlékété, il est prévu la réalisation de l'étude de marché et l'étude de faisabilité financière du projet d'aménagement d'un complexe hôtelier de type CLUB MED.
Le ministre chargé du tourisme a rappelé l'engagement du Gouvernement pour la réalisation de ces projets. M. Abimbola a invité chaque acteur de la chaîne à jouer sa partition dans le cadre de la phase proprement dite de ces projets.
Deux projets d'envergure sont prévus dans le Programme d'actions du gouvernement pour la ville de Ouidah. Le Projet de reconstruction à l'identique de la cité historique de Ouidah et la construction d'une Marina près de la porte du non-retour, et du Projet d'Aménagement d'une station balnéaire d'exception à Avlékété. Ces deux projets visent à remettre en valeur le patrimoine touristique et culturel de la ville.
G.A.
Grand soulagement pour les pèlerins à Mecque. Le comité d'organisation sous l'égide du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, entend prendre des dispositions pour leur faciliter le voyage en terre sainte dès l'édition 2020.
A travers un communiqué en date de mardi 22 octobre 2019, les futurs pèlerins sont invités à ne prendre aucun engagement vis-à-vis des groupes habituels de convoyage.
Les modalités de paiement des frais de voyage conformément aux nouvelles dispositions leur seront communiquées ultérieurement, promet le comité d'organisation.
F. A. A.
Les extraits du fichier électoral national du Bénin sont affichés dans les centres de vote et lieux publics du lundi 21 octobre au lundi 11 novembre 2019 sur toute l'étendue du territoire national. L'opération d'affichage a été lancée mardi 22 octobre 2019, à Agblangandan par le président du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (COS-LEPI), Jérémie Adomahou.
« Je voudrais au nom du COS-LEPI, exhorter toutes les personnes concernées à se rendre dans les centres de vote et les lieux publics proches de leurs localités respectives afin de vérifier leurs données personnelles sur les extraits du fichier électoral national », a déclaré Jérémie Adomahou.
En dépit du retard noté dans la désignation et l'installation des membres, le COS-LEPI travaille en synergie avec l'Agence nationale de traitement (ANT) pour assurer convenablement sa mission, a assuré le député.
Le président du COS-LEPI a aussi rappelé que les citoyens béninois détenteurs de la carte d'électeur biométrique et dont les données personnelles sont exactes, ne sont pas concernés par l'opération.
Pour le bon déroulement des opérations, l'institution a procédé à l'installation et à la formation des membres des Commissions communales d'actualisation (CCA).
A.A.A
Porto-Novo, le 23 octobre 2019.
- Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
- Messieurs les anciens Présidents de l'Assemblée Nationale ;
- Mesdames et Messieurs les membres du Bureau et de la Conférence des Présidents de l'Assemblée Nationale ;
- Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
- Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Corps diplomatique et consulaire et les Représentants des Organisations Internationales ;
- Honorables députés et chers collègues ;
- Madame le grand chancelier de l'Ordre National du Bénin ;
- Monsieur le Médiateur de la République ;
- Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Officiers Supérieurs du Haut Commandement Militaire en vos rangs et grades respectifs ;
- Monsieur le Président de l'Association nationale des anciens parlementaires du Bénin (ASNAP) ;
- Monsieur le Préfet du Département de l'Ouémé ;
- Monsieur le Maire de la ville de Porto-Novo ;
- Majestés, Têtes couronnées, Autorités traditionnelles et religieuses ;
- Mesdames et Messieurs les Notables, Sages et Dignitaires ;
- Distingués invités en vos rangs et qualités respectifs ;
- Mesdames et Messieurs ;
Au nom de mes collègues députés et en mon nom personnel, je vous souhaite la bienvenue au Palais des Gouverneurs, siège de la Représentation nationale, à Porto-Novo, lieu chargé d'histoire où s'édicte la loi au nom et dans l'intérêt du peuple béninois.
Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, au nom de ce même peuple dont la représentation nationale est l'émanation, adresser mes sincères et chaleureux remerciements à nos augustes hôtes.
A vous, Mesdames et Messieurs, qui avez accepté d'honorer de votre présence, la cérémonie de ce jour consacrant l'ouverture de la deuxième session ordinaire de l'année, la première de cette législature que mes collègues députés m'ont fait l'honneur de présider depuis cinq (05) mois, je voudrais dire que votre présence à mes côtés témoigne de l'importance que vous accordez au fonctionnement régulier des Institutions de la République en général et plus particulièrement de l'Assemblée Nationale.
Plus encore, c'est le peuple béninois tout entier qui est honoré par cette marque de considération et de solidarité.
Je voudrais adresser mes chaleureuses et cordiales salutations à nos partenaires au développement et aux Institutions de coopération bilatérale et multilatérale qui œuvrent au quotidien pour l'amélioration des conditions de vie de nos populations.
Recevez ici, le témoignage de notre parfaite et sincère reconnaissance.
Distingués invités,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
La session qui s'ouvre ce jour, devant être consacrée à l'examen et au vote de la loi de finances exercice 2020, sera sans nul doute, un moment de débats passionnants entre les formations politiques représentées à l'Assemblée nationale avec parfois, des convictions antagonistes dont le but est de parvenir à une affectation plus ou moins équitable des ressources au profit de l'ensemble de nos populations. Elle sera aussi, l'occasion de nous mettre en face de nos responsabilités en tant que mandataires de ce peuple dont les besoins sont immenses et légitimes.
Distingués invités,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, le Budget Général de l'Etat est un outil permettant de donner au Gouvernement les moyens qui lui permettront de traduire dans la réalité sa vision en vue du mieux-être de la population et ce, grâce à l'orientation stratégique nécessaire qu'il se donne pour atteindre ses objectifs.
La présente session présage donc, au regard des dossiers très importants inscrits à l'ordre du jour, d'une session qui sera, bien entendu, laborieuse et productive. Elle sera consacrée en priorité à l'examen et au vote du budget général de l'Etat exercice 2020 autour duquel nous mènerons, par le biais de la commission budgétaire, des échanges que je souhaite vivement fructueux avec le Gouvernement et les partenaires socioéconomiques. Aussi, d'autres dossiers, non moins importants, porteurs d'espoir, devront-ils être abordés, pour le bien-être de notre peuple et de sa démocratie. Il s'agit d'une soixantaine de dossiers inscrits à l'ordre du jour de cette session dont je voudrais énumérer ici quelques uns :
- le rapport d'activités du Président de l'Assemblée nationale, le tout premier au titre de la huitième législature ;
- la proposition de loi portant amnistie des personnes impliquées dans les événements des mois d'Avril, Mai et Juin 2019 relatifs aux élections législatives ;
- la proposition de loi modificative et complétive de la charte des partis politiques ;
- la proposition de loi modificative et complétive du code électoral ;
- la proposition de loi modificative et complétive du statut de l'opposition ;
- la proposition de loi portant financement des partis politiques ;
- le projet de loi portant autorisation de ratification de l'Accord bilatéral, signé entre la République du Niger et la République du Bénin, dans le cadre de la construction et de l'exploitation d'un système de transport des hydrocarbures par pipeline ;
- le projet de loi portant autorisation d'adhésion à la Convention d'UNIDROIT sur les biens culturels volés ou illicitement exportés, adoptée à Rome, le 24 juin 1995 ;
- le projet de loi portant autorisation de ratification de la convention entre le Gouvernement de la République du Bénin et le Gouvernement des Emirats Arabes Unis en vue d'éviter la double imposition et de prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu, signée à Abu Dhabi, le 04 mars 2013 ;
- le projet de loi portant autorisation de ratification d'adhésion à l'Acte de 1991 de la Convention Internationale de la Protection des Obtentions Végétales (UPOV), adopté à Genève, le 19 mars 1991 ;
- le projet de loi portant statut des magistrats de la Cour Suprême ;
- le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l'administration territoriale de la République du Bénin ;
- le projet de loi relative au code de nationalité béninoise ;
- le projet de loi relative à l'octroi de pension et autres avantages aux anciens présidents des Institutions de la République prévues par la Constitution ;
- le projet de loi portant autorisation d'adhésion au protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adopté à New York le 10 décembre 2008 ;
- le projet de loi portant code des investissements en République du Bénin ;
- le projet de loi portant la promotion et le développement des micros, petites et moyennes entreprises en République du Bénin ;
- le projet de loi sur la biosécurité en République du Bénin ;
- la proposition de loi portant statut du conseil juridique en République du Bénin ;
- la proposition de loi portant recours au Système de vidéosurveillance en République du Bénin ;
- la proposition de loi organique portant modification de la loi n° 2011-27 du 18 janvier 2012 portant conditions de recours au référendum ;
- la proposition de loi portant création de l'ordre national des infirmiers et infirmières du Bénin ;
- la proposition de loi portant interdiction des cérémonies ruineuses en République du Bénin ;
- la demande de relecture de la loi 2019-06 portant code pétrolier en République du Bénin.
Eu égard à tout ce qui précède, il n'est plus besoin de démontrer l'importance que revêt cette session pour la satisfaction des attentes de nos populations.
Toutefois, je voudrais préciser que bien qu'elle soit budgétaire, la présente session sera, en outre, l'occasion pour nous d'inviter le Gouvernement à se prononcer sur des sujets urgents d'intérêt national grâce aux outils de contrôle que nous confèrent la Constitution et le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Chers collègues Députés,
Après des vacances parlementaires bien méritées, je voudrais pouvoir espérer en chacun de nous plus de vigueur afin de mieux nous atteler à la tâche qui nous incombe au cours de cette session budgétaire, avec un esprit de sacrifice et de responsabilité. Je nous appelle donc à continuer par faire inlassablement preuve d'esprit patriotique et à rester attachés aux aspirations profondes de nos populations.
Quatre (04) mois après mon investiture, je peux affirmer sans me tromper que la huitième législature a réellement pris son envol, et s'est résolument engagée dans l'exercice de ses prérogatives constitutionnelles.
Laissons aux réseaux sociaux les débats de sémantiques relatifs aux concepts de légitimité et de légalité.
Ainsi, prenant en marche la première session ordinaire qui a démarré le 15 avril 2019, nous avons voté treize (13) lois.
De même, deux (02) sessions extraordinaires, la cinquième et la sixième de l'année 2019, nous ont permis de désigner les membres du COS/LEPI, d'adopter le Budget de l'Assemblée nationale gestion 2020 et d'accorder quatre (04) autorisations de ratification d'accords de prêt ou de financement ; soit au total dix-sept (17) lois d'intérêt majeur pour le développement de notre pays.
Pour l'exprimer de façon plus tangible, la huitième législature a déjà mis à la disposition du Gouvernement, cinquante-sept milliards quatre cent quatre-vingt-seize millions mille six cent quatre-vingts (57.496.001.680) FCFA pour lui permettre de mettre en œuvre, ne serait-ce qu'en partie, son Programme d'action.
Chers collègues députés,
Votre disponibilité et votre participation active, tant aux travaux en commissions qu'aux séances plénières, ont permis d'atteindre ce résultat.
La masse de travail abattu en si peu de temps augure, me semble-t-il, d'une législature féconde.
Je voudrais, en cette solennelle occasion, vous témoigner ma profonde gratitude pour les défis communs que nous avons commencé à relever, grâce à la mutualisation de nos réflexions, forces et actions.
Distingués invités,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Le temps des réformes, il faut le reconnaître, est souvent un moment exigeant et diversement apprécié parce qu'elles bousculent les habitudes et les intérêts. C'est ici le lieu de saluer la vision du Chef de l'Etat, son audace réformatrice et son don de soi à la République dépouillés des avatars qu'aucun acteur politique ordinaire et calculateur, ne saurait remettre en cause. Et pour paraphraser Maurice Druon, "rien ne s'accomplit de grand dans l'ordre politique et rien ne dure sans la présence d'hommes dont le génie, le caractère et la volonté inspirent, rassemblent et dirigent les énergies d'un peuple !"
Me situant dans la même dynamique que l'Exécutif, et ayant fait le constat à ma prise de service d'avoir hérité d'une administration dont la gestion administrative, financière et sociale était peu orthodoxe, je me devais d'entreprendre quelques actions réformatrices notamment :
1- la montée des couleurs tous les lundis à 7h45mn dans le but de :
- réunir tout le personnel civil et militaire autour de notre emblème national pour dynamiser l'esprit civique, l'esprit de corps, la fraternité et l'amour du prochain ;
- permettre au Président de l'Assemblée Nationale de communier avec les différentes catégories socio-professionnelles et surtout les Agents d'exécution et d'encadrement qui n'ont pas souvent l'opportunité d'échanger avec le n°1 de l'institution dans son bureau.
2- la restauration de la déontologie administrative
En effet, j'ai hérité d'une administration sans respect des normes administratives où des cadres supérieurs servaient sous les ordres des cadres subalternes. Cette situation avait pour conséquence la démotivation et l'apathie au niveau des cadres de conception. J'ai pris la décision de remettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Et cerise sur le gâteau, est que depuis bientôt trente ans, j'ai pour une première fois à l'ère du renouveau démocratique nommé un Agent Permanent de l'Assemblée (APA) à la plus haute fonction de l'Administration parlementaire.
3- la lutte contre la paresse, le retard et l'absentéisme
Quelques contrôles inopinés effectués autant par moi-même accompagné du Secrétaire Général Administratif que par les Questeurs ont révélé une absence récurrente dans les bureaux. Cet exercice a permis aux questeurs de rationaliser l'attribution des primes et indemnités au niveau de l'Assemblée Nationale. Ainsi, seuls bénéficient des indemnités de session ceux qui sont effectivement présents à leurs postes.
Un effort est fait pour l'ouverture des plénières aux heures convenues afin de permettre non seulement à l'Administration parlementaire d'utiliser rationnellement le temps, mais aussi aux membres du gouvernement de ne pas errer dans les couloirs de l'hémicycle.
4- la résiliation des contrats de dix agents toutes catégories confondues recrutés en 2019 pendant que des arriérés d'émoluments couvaient la grogne du personnel.
5- la résiliation du contrat du Médecin conseil dont le cahier de charges ne l'obligeait qu'à quatre (04) heures de présence au poste par semaine.
6- la résiliation du contrat de l'Expert en Assurance dont le cahier de charges ne l'obligeait également qu'à quatre (04) heures de présence au poste par semaine.
7- la rationalisation de l'effectif des délégations conviées à se rendre en mission à l'étranger, réduisant celles-ci aux missions statutaires aux fins de gérer aux mieux les ressources publiques.
Toutes ces réformes peuvent nous rendre impopulaire compte tenu des enjeux : mais face aux intérêts du peuple, nous n'avons pas d'autres choix.
J'espère donc pouvoir continuer à compter sur l'engagement des membres de la conférence des présidents et pourquoi pas sur chacun d'entre vous et sur le personnel parlementaire avec qui j'ai des liens très forts, ayant été moi-même syndicaliste par le passé.
Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis du succès enregistré par le dialogue politique initié par le Chef de l'Etat en vue de la décrispation de la situation sociopolitique qui a prévalu dans notre pays avant, pendant et après les dernières élections législatives. En effet, du 10 au 12 Octobre 2019, le génie béninois a trouvé en lui-même, les moyens de réunir autour d'une même table les acteurs politiques de la mouvance présidentielle et de l'opposition afin d'échanger sur la crise électorale qui a secoué notre pays, de trouver un compromis aux difficultés issues de cette crise, de tourner cette page et de se consacrer résolument aux tâches de développement qu'imposent la construction de la Nation et la consolidation de la démocratie. Comme vous le savez, les résultats de ces assises ont permis de parvenir à un consensus sur les questions qui fâchent et remettent en cause l'unité nationale tout en préservant l'indispensable réforme du système partisan entamée depuis l'avènement du Gouvernement de la rupture.
Les sujets d'actualité sont certes nombreux, mais il me plaît de mettre également l'accent sur la fermeture par le Nigéria de ses frontières terrestres avec notre pays et d'autres pays limitrophes. Cette mesure unilatérale du Gouvernement nigérian n'est pas sans conséquences lourdes pour nos compatriotes. En effet, il s'agit d'une situation très préoccupante qui ne saurait laisser la Représentation nationale indifférente. Elle voudrait compter sur les diligences de la diplomatie gouvernementale et parlementaire pour juguler cette crise.
Dans ce cadre, l'initiative du Parlement de la CEDEAO est à saluer. Je m'en voudrais donc, de ne pas exprimer ma profonde gratitude à nos collègues de ce parlement sous-régional pour leur implication en vue du dénouement de cette crise, et d'exhorter d'autres instances à leur emboîter le pas afin d'alléger la souffrance de nos populations concernées par cette situation malencontreuse.
Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais aborder à présent une dimension, non des moindres, de la mission dévolue à l'Assemblée nationale.
Il s'agit bien entendu, de la fonction de contrôle de l'action gouvernementale sur lequel un accent particulier devra être mis au cours de cette session grâce aux outils constitutionnels mis à la disposition du parlement et que nous devons chercher à utiliser sans complaisance et sans parti pris mais dans le respect des dispositions de notre règlement intérieur.
Loin d'être une simple formalité, cet exercice auquel nous ne saurions nous dérober, constitue une exigence de notre Constitution, car il permet au Gouvernement de rendre compte de sa gestion aux représentants du peuple que nous sommes et d'être plus attentif aux actes qu'il pose. C'est pourquoi, je voudrais vous inviter chers collègues, à faire usage des moyens individuels et collectifs de contrôle que nous confère la Constitution et ce, dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs.
Néanmoins, nous pourrions également explorer d'autres chantiers légaux en nous appuyant sur les prérogatives de la commission des finances et des échanges en matière du contrôle financier des entreprises publiques et semi-publiques.
En effet, la commission en charge des finances tire sa prérogative de contrôle financier des entreprises publiques et semi-publiques des dispositions de l'article 29 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale et de l'article 93 de la loi organique relative aux lois des finances (LOLF). A ce titre, cette commission permanente du Parlement a le pouvoir d'investigation dans les entreprises publiques et semi-publiques aux fins de faire la lumière sur la gestion de celles- ci.
De-même, conformément aux dispositions de l'article 119 du Règlement intérieur, tous les documents et les renseignements destinés à permettre l'exercice du contrôle du budget général de l'Etat et des budgets autonomes ou la vérification des comptes des entreprises publiques et des sociétés d'économie mixte sont communiqués par les autorités compétentes au Président de l'Assemblée nationale à l'attention du Président de la Commission des finances et du Rapporteur spécial désigné pour exploitation.
Pour y parvenir, la commission en charge des finances aura à s'appuyer sur des structures techniques comme l'Unité d'Analyse, de Contrôle et d'Evaluation du Budget de l'Etat (UNACEB), l'Institut Parlementaire du Bénin (IPAB) et la juridiction financière qu'est la chambre des comptes de la Cour Suprême.
Ne nous cantonnons donc pas uniquement aux questions écrites, orales ou d'actualités dans le cadre du contrôle de l'action gouvernementale.
Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Pour relever les défis du développement, nous devons travailler à réconcilier toutes les filles et tous les fils de ce pays car comme le dit l'écriture, "un royaume divisé contre lui-même court à sa ruine".
Sachez que les relations personnelles constituent souvent les premiers pas vers la construction de la confiance et -le temps venu- de solides liens d'amitié entre les personnes, entre les peuples et entre les nations ; c'est là une part essentielle de votre métier d'hommes politiques. Dans les pays qui connaissent des situations politiques délicates, de telles relations personnelles, honnêtes et ouvertes peuvent être le prélude d'un plus grand bien pour notre peuple. Encourageons nous à saisir les occasions qui s'offrent à nous, à titre personnel et institutionnel pour construire et promouvoir le bien de notre peuple.
Les Anciens philosophes grecs nous enseignent aussi que le bien commun est surtout servi par l'influence des personnes dotées d'une profonde perspicacité morale et de courage. C'est ainsi que les politiques sont purifiées des intérêts égoïstes et de pressions partisanes et qu'elles reposent sur des bases plus solides ; les aspirations légitimes de ceux que nous représentons se trouveront protégées et favorisées. La rectitude morale et le respect impartial des autres et de leur bien-être sont indispensables au bien de toute société parce qu'ils établissent un climat de confiance où les échanges humains acquièrent de la rigueur et de la richesse.
Pour nos amis d'en face, nous leur tendons la main car c'est la main dans la main qu'ensemble, dans une démarche de réconciliation, nous construirons notre beau pays le Bénin. Cela est possible quand nous méditons le deuxième couplet de notre Hymne national :
"quand partout souffle un vent de colère et de haine, béninois soit fier et d'une âme sereine,
confiant dans l'avenir, regarde ton drapeau !
Dans le vert tu liras l'espoir du renouveau".
Pour que ce désir de réconciliation soit plus fort que tout ce qui en nous la refuse, il faut que la réconciliation soit un gain ; non pas en tant qu'elle restaurerait le passé, mais en tant qu'elle le réparerait en lui ouvrant un avenir.
Nous sommes limités de toutes parts, en nous et autour de nous. Ces limites qui nous font avoir peur des autres et les rejeter peuvent nous faire sombrer dans la haine, le désespoir et les divers replis sécuritaires. Elles sont aussi le levier de notre désir, de notre désir d'aller au large.
Voir l'autre comme autre, et non comme une extension de nous-mêmes ou comme un ennemi, n'est pas spontané. Il faut l'apprendre et le réapprendre sans cesse jusqu'au point où, si nous y arrivons un jour, il ne sera plus éprouvé comme celui qui empêche ma vie.
Le patriarche Athénagoras écrit : « il faut mener la guerre la plus dure, la guerre contre soi-même...j'ai mené cette guerre. Maintenant je suis désarmé. Je n'ai plus peur de rien, car l'amour chasse mes richesses...je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. J'ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel où que ce soit, est toujours pour moi le meilleur. C'est pourquoi je n'ai plus peur ».
Pour nous réconcilier, il nous faut croire que ce qui nous lie est plus fort que ce qui nous sépare. Ce qui nous lie n'est pas derrière nous mais en avant de nous. C'est cela qui peut susciter notre confiance : un don en avant de nous, un avenir à bâtir. Ce qui nous est donné n'est pas derrière mais devant...si nous l'acceptons.
Devenir nous-mêmes, c'est nous ouvrir à la vie présente en chacun, c'est chercher cette vie inlassablement, tout laisser pour elle...
La réconciliation passe donc par le pardon et le dépasse... Elle est l'acceptation des blessures. Elle est un processus, un changement de regard sur l'autre et dans sa propre identité, un passage par une mort... Non pas comme une résignation à une condition humaine rétrécie mais comme un appel à ne pas s'arrêter. C'est pourquoi elle n'est pas un moment du temps mais une façon de vivre.
Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
La grandeur de la huitième législature résidera donc à mon sens, dans notre détermination à travailler chaque jour que Dieu nous donne, à la préservation quotidienne de la paix afin d'atteindre les objectifs qui sont les nôtres.
Je ne saurais terminer sans remercier une fois encore le Président de la République pour avoir respecté la légalité constitutionnelle dans la gestion de la crise post-électorale. En effet, la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples dans la toute première partie de ses dispositions « DROITS ET DEVOIRS », particulièrement en ce qui concerne les devoirs (Art. 29) : en matière de gouvernance et d'élections, dispose qu'il doit avoir, le respect et la suprématie de la Constitution et de l'ordre constitutionnel dans l'organisation politique des Etats parties ». (Art. 2& 10) ;
et plus loin, en matière d'élections démocratiques, « Adopter un code de conduite qui lie les partis politiques légalement reconnus, le gouvernement et les autres acteurs politiques avant, pendant et après les élections. Ce code contient un engagement des acteurs politiques à accepter les résultats des élections ou de les contester par des voies exclusivement légales » (Art. 17).
« Malgré toute cette puissance que lui confèrent notre constitution et l'ordre républicain, je découvre en notre Président un homme de paix, de pardon et de réconciliation. Merci à lui d'avoir compris que si le propre du bélier est de lutter, celui qui peut vaincre les autres est fort, mais celui qui s'est vaincu est vraiment puissant.
Le futur, l'avenir, c'est ce qui commande et doit commander la mission des hommes politiques qui ont de l'ambition pour leur pays. Nous n'avons pas à désespérer car « c'est une des lois de l'histoire que tous les moments de doute et de décadence ont été suivis de période de renaissance. Les hommes le savent bien, qui ont si souvent trouvé dans l'espoir d'un avenir meilleur, les moyens de supporter un insupportable présent ».
C'est sur ces mots d'espérance empruntés à André Fontaine que je déclare, tout en réitérant ma profonde gratitude à vous tous qui avez accepté mon invitation, ouverte la deuxième session ordinaire de l'année 2019.
Vive l'Assemblée nationale !
Vive la démocratie !
Vive le Bénin !
Je vous remercie.
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a procédé à l'ouverture ce mercredi 23 octobre 2019, de la seconde session ordinaire de l'année 2019. Une soixantaine de dossiers sont inscrits à l'ordre du jour de cette session qui sera également consacrée à l'examen et à l'adoption de la loi des finances gestion 2020. Il s'agit entre autres, de la proposition de loi modificative et complétive de la charte des partis politiques ; de la proposition de loi modificative et complétive du code électoral ; de la proposition de loi sur le statut de l'opposition ; et de la proposition de loi sur le financement des partis politiques initiées pour la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique.
Outre ces différentes lois, la proposition de loi portant interdiction des cérémonies ruineuses en République du Bénin sera débattue. Dans son discours d'ouverture, Louis Vlavonou a souligné que cette session ordinaire sera laborieuse et productive. « Elle sera consacrée au vote du budget 2020. Aussi, d'autres dossiers non moins importants porteurs d'espoir seront-ils abordés », a indiqué le président de l'Assemblée nationale.
F. A. A.
Montée jusqu'à un seuil critique de 8.50 m, le niveau du fleuve Mono a connu une légère baisse à 7.80 m samedi 19 octobre 2019. Néanmoins, les risques d'inondations sont aussi très élevés.
Après la commune d'Athiémé mercredi 16 Octobre dernier, l'Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) s'est rendu dans la commune de Grand-Popo pour assister les sinistrés. Vivres alimentaires, moustiquaires, matériels de couchage, savons, sceaux et autres biens ont été remis au nom du gouvernement pour une première assistance.
Quatre arrondissements sur les sept que compte cette commune subissent les affres du débordement du fleuve Mono. Face à la catastrophe, les habitants du village de Houndjohoundji ont dû s'installer dans l'école primaire publique du village pour être à l'abri.
En dehors d'Athiémé et Grand-Popo, les sinistrés de la commune de Lokossa ne seront pas du reste dans cet élan du gouvernement d'assurer par le biais de l'ANPC, le minimum de soutien aux citoyens en détresse. L'Agence National de protection civile recommande une veille permanente.
G.A.
La montée des eaux du fleuve Mono a occasionné d'importants dégâts dans la commune de Grand-Popo. L'inondation a engendré la fermeture temporaire de certaines infrastructures sociocommunautaires et la perte de plusieurs hectares de cultures vivrières.
Selon l'ABP, 06 arrondissements sont inondés sur 07 dans la commune de Grand-Popo à savoir : Adjaha, Agoué, Avlo, Djanglanmè, Grand-Popo et Sazué. Plusieurs maisons sont sous l'eau dans ces localités. Aussi, des infrastructures sociocommunautaires sont-elles inaccessibles à cause de l'inondation. 19 écoles primaires publiques sont inondées ainsi que l'établissement secondaire public Ceg Kpovidji. 08 formations sanitaires de la commune de Grand-Popo sont également inondées rendant ainsi leur accès difficile.
A en croire le maire de Grand-Popo Anani Hlondji, rapporté par l'ABP, 40 villages sur 60 sont inondés. Sur une population de 42.192 âmes affectées, on a dénombré 7603 ménages, 890 femmes enceintes, 723 enfants de moins de cinq ans, 404 personnes du 3ème âge et 13.730 producteurs dont 6422 femmes, précise la même source.
L'inondation a occasionné la perte de nombreuses cultures vivrières dont 380 ha de maïs, 83 ha de manioc, 30 ha de niébé, 93 ha de riz et 12 ha de crincrin.
Par ailleurs, 38 points d'approvisionnement en eau potable sont inondés y compris un nombre important de latrines.
D'après le chef d'arrondissement d'Agoué, Noulézounmè Akpahounzo, la place publique qui doit accueillir les sinistrés est aussi complètement inondée.
A.A.A
Le sieur Guy Cédric Clouvy n'est plus libre de ses mouvements. Il a été placé sous mandat de dépôt ce mardi 22 octobre 2019 à Dakar. C'est un ressortissant béninois qui détient un passeport diplomatique de la Guinée Bissau, et se fait passer pour conseiller de chefs d'Etats africains, et frère du président Patrice Talon. Une sale activité qui lui permet d'escroquer de grands groupes à des milliards de francs CFA.
Malgré les nombreuses preuves découvertes sur lui et qui le confondent toutes, Guy Cédric Clouvy a juré qu'il ne s'est jamais présenté à des hommes d'affaires, et à des politiques comme le frère du président Patrice Talon.
Déféré au parquet par la Section de Recherches de Dakar, le 16 octobre dernier, il a été placé sous mandat de dépôt le 22 octobre 2019.
Précédemment consultant d'une grande société pétrolière basée à Genève, en Suisse, le mis en cause logeait dans un magnifique duplex de l'immeuble Stamco, sur la rue Carnot à Dakar, pour un montant mensuel de 1,5 million de FCFA.
F. A. A.
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C'était un match du 8ème tour du championnat d'Espagne. La réunion a eu lieu au Camp Nou à Barcelone et s'est terminée par un score de 4:0. Luis Suárez a commencé la défaite des invités avec son but à la 27ème minute. Le joueur uruguayen Nélson Semedo lui a aidé dans cette mission. Cinq minutes plus tard, Arturo Vidal a marqué un autre but après une passe d'Arthur Ramos. Ousmane Dembélé a envoyé la troisième balle. En plus, à la 78e minute, Lionel Messi a fait un coup de penalty avec succès, pour lui ce but était le premier de la saison.
Neuf joueurs étaient restés chez les Catalans à la fin du match. Ronald Araújo et Dembélé ont été éliminés du terrain en une seule minute. Le premier a reçu un carton rouge, et le deuxième a été éliminé après un second avertissement.
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Un paysan a été tué par des éleveurs dans la nuit de dimanche 20 octobre 2019 à Glazoué, dans la localité d'Aklankpa. Une autre victime qui est le frère du disparu a été grièvement blessée et transportée à l'hôpital de Dassa-Zoumé.
Le nommé Kabli Awossou, âgé de 30 ans
et père de 4 enfants a été tué par de jeunes éleveurs peulhs qui déjà étaient soupçonnés d'être auteurs d'un braquage perpétré il y a deux semaines à Bantè.
Selon les témoignages, le paysan a vu les peulhs dans sa cabane au retour de sa ferme. Dans leur dispute, il a reçu une balle tirée par l'un des agresseurs. Voulant lui porter assistance, le frère du paysan a été aussi touché par les tirs de balles. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital pour les soins.
Cet incident a entraîné une vive tension entre les populations et les éleveurs peulhs. Les forces de l'ordre sont intervenues pour maîtriser la situation.
A.A.A
Les pluies diluviennes de ces dernières semaines ayant occasionné des dégâts matériels sont aussi à l'origine de plusieurs décès dans les régions du Bénin. Selon Frissons radio, on dénombre déjà au moins six morts dus à cette catastrophe.
Les morts par noyade sont enregistrées dans les communes de Kandi, Ségbana, Malanville, Glazoué et Athiémé.
Un autre corps a été retrouvé samedi 19 octobre, à Athiémé dans département du Mono. Mais il est difficile d'affirmer s'il est victime de l'inondation.
A Dévè, un village de la commune de Dogbo, les dégâts matériels enregistrés sont énormes du fait de la montée des eaux et plusieurs sinistrés attendent le secours du gouvernement. Plusieurs centaines de maisons et des hectares de coton, de maïs et de riz ont été engloutis dans la montée des eaux du fleuve Mono.
A.A.A
Assogba Soton Marcellin et Mehouenou Richard, accusés d'avoir assassiné le militaire Samon Adjamonsi Gildas qui était en service au 2e bataillon inter-armes (BIA) de Parakou, recouvrent la liberté après 05 ans de prison.
Ils ont été libérés au bénéfice du doute lundi 21 octobre 2019 à la première session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi.
Selon l'ABP, les faits remontent au dimanche 18 mai 2014, où les nommés Assogba Soton Marcellin et Mehouenou Richard ont assisté à une dispute entre maman Junior alias '' San fei Gui '' et Samon Adjamonsi Gildas, qui portait des coups à cette dernière.
Les sieurs Assogba Soton Marcellin et Mehouenou Richard se sont interposés.
Le mardi 20 mai 2014, maman Junior alias ''San fei Gui'' porte plainte au commissariat de police de Banikoara et une somme de 10.000 FCFA a été payée par le chef de détachement à l'usine SODECO de Banikoara d'alors pour toutes causes et préjudices confondues.
Dans la soirée de ce même jour, le corps inanimé du militaire Samon Adjamonsi Gildas a été repêché du bassin d'eau de l'usine SODECO de Banikoara. Après l'examen du corps, le médecin légiste « a conclu à une mort suspecte par noyade ».
Lors des enquêtes préliminaires, les accusés n'ont pas reconnu les faits. Aussi, les témoins de cette enquête ont-ils soutenu la mort par noyade « écartant ainsi la thèse de l'assassinat ».
Le ministère public a requis une réclusion criminelle de 20 ans contre chacun des accusés. Mais la défense a plaidé pour leur acquittement au bénéfice du doute, car selon les avocats, il n'y a pas de preuves matérielles pour justifier les faits qui leurs sont reprochés.
La Cour a décidé de libérer les accusés au bénéfice du doute. Après cinq années passées en prison, Assogba Soton Marcellin et Mehouenou Richard recouvrent ainsi la liberté.
A.A.A
L'Ecole de formation de médecine sociale (EFMS) de Parakou va rouvrir ses portes. Cette décision a été prise lors de la séance de travail qui a lieu mardi 22 Octobre 2019 entre les ministres Mahougnon Kakpo de l'Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnel et Benjamin Hounkpatin de la Santé et les responsables de l'EFMS.
Cette rencontre a porté sur la situation des apprenants de la filière « aide-soignante », notamment celles qui sont inscrites en deuxième année.
De façon exceptionnelle, la décision de suspension de Formation dans la filière d'aide soignant de l'EFMS de Parakou a été provisoirement levée. Ce qui veut dire que les 537 apprenants de la deuxième année, qui étaient dans l'incertitude quant à leur avenir, peuvent continuer leur formation jusqu'à l'obtention de leur diplôme.
En dehors de cette mesure exceptionnelle, aucune nouvelle admission ne doit être autorisée, l'arrêté de suspension n'étant pas abrogé mais demeure en vigueur.
G.A.