Le feuilleton autour des parrainages du parti ‘'Les Démocrates'' connaît un nouveau rebondissement. Après la décision du tribunal de Cotonou ordonnant la restitution du formulaire de parrainage au député François Sodjinou, le parti dirigé par Boni Yayi a décidé d'assigner à nouveau l'élu devant la Cor d'Appel de Cotonou .
La formation politique a saisi le juge de la Cour d'Appel pour tenter d'obtenir une décision obligeant Michel Sodjinou à remettre son parrainage au duo Renaud Agbodjo – Jude Bonaventure Lodjou, désigné pour porter les couleurs du parti à la présidentielle de 2026. Mais cette démarche s'annonce compliquée. Le parti avait lui-même récusé la même juridiction , l'accusant de partialité dans le traitement du dossier précédent. Une position qui fragilise aujourd'hui sa nouvelle action en justice.
De son côté, François Sodjinou campe sur sa position. Le député, coordonnateur de la 19ᵉ circonscription électorale du parti, refuse catégoriquement de restituer son parrainage. Il justifie son attitude par ce qu'il appelle « l'absence de démocratie interne » et « l'imposition d'un duo présidentiel sans consultation ».
Cette nouvelle bataille judiciaire intervient alors que le duo Agbodjo–Lodjou ne dispose toujours pas du nombre de parrainages requis pour valider sa candidature auprès de la CENA. Les chances du parti de participer au scrutin semblent désormais très minces.
Le verdict du juge des référés en appel est attendu ce jour .
A.A.A
L'opposant poursuivi pour harcèlement par le biais d'un système électronique envers les autorités politiques a été interrogé à nouveau par la chambre correctionnelle de la CRIET sur ses publications politiques. À l'ouverture de l'audience ce mardi 14 octobre 2025, des avocats tels que Maître Barnabé Gbago et Me Augustin Aballo. C'est Me Augustin Aballo qui a posé des questions à Julien Kandé Kansou : « À quoi faites-vous allusion en parlant de monopole dans vos publications ». Dans ses explications, Julien Kandé Kansou indique que le monopole fait allusion à : « Celui qui a la plus grande action ».
« Vous parlez de monopole sur le PVI, la CENA et la Cour constitutionnelle. Expliquez ce que vous voulez dire », relance Me Aballo. Et à Julien Kandé Kansou d'expliquer que le parti Les Démocrates ne disposait pas de répresentants dans aucune de ces institutions. L'opposant a également évoqué l'accord de gouvernance rendu possible par la modification du Code électoral intervenue en mars 2024. Le prévenu n'aura pas le temps de donner ses explications sur ce qu'il voulait dire en évoquant “l'accord de gouvernance” quand il a été interrompu par l'un des juges assesseurs. Le magistrat lui rappelle que ce qu'on lui reproche n'a rien avoir avec la terminologie qu'il évoque.
Au cours de l'audience, les débats ont par ailleurs tourné autour des expressions “révolution électorale”. Julien Kandé Kansou explique qu'il fait partie des membres de la cellule de communication du parti Les Démocrates et que l'expression révolution électorale qu'il a employée est une forme d'incitation des citoyens à aller voter. Les débats n'iront pas plus loin. La présidente de céans a décidé de renvoyer au mardi 27 janvier 2026, soit dans plus de trois mois, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Building on historical and cultural ties, the Pact for the Mediterranean will focus on areas of mutual interest where the EU and its Southern Mediterranean partners share challenges and aspirations. The Foreign Affairs Committee has been closely following the development of this Pact and this presentation will be an opportunity for Members to engage with the Commissioner on it and our relations with our Southern partners.
Une vidéo d’une rare brutalité montrant un jeune homme victime d’une agression physique et sexuelle par un gang dans un quartier précaire de Bousmail (wilaya […]
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Next AFET committee meeting will be held on:
Face aux critiques selon lesquelles l'éducation serait le « parent pauvre » du bilan Talon, Wilfried Houngbédji a répliqué avec fermeté, ce vendredi 17 octobre 2025, lors d'une conférence de presse à Cotonou.
Alors que certains jugent l'école béninoise négligée, le porte-parole du gouvernement rappelle les efforts réalisés depuis 2016. « Plus de 9000 salles de classe », ont été construites dans le secteur de l'enseignement primaire selon Wilfried Houngbédji. Le porte-parole du gouvernement cite également la revalorisation historique des salaires.
« Quand on a revalorisé les salaires de tout le personnel de l'État, on n'a pas mis de côté les enseignants ».
Selon lui, les syndicats eux-mêmes avaient salué à l'époque l'ampleur de cette augmentation.
Interrogé sur les promesses non concrétisées dans l'enseignement technique et professionnel, le porte-parole a indiqué : « notre projet ambitieux de construction d'une trentaine de lycées techniques agricoles, d'écoles de métiers et de lycées scientifiques n'a pas encore abouti. Mais il est toujours en cours ».
Il a rappelé que 400 milliards de FCFA ont été mobilisés. Les démarches administratives ont été bouclées dans la plupart des communes, à l'exception de quelques-unes.
Wilfried Houngbédji dévoile les raisons du blocage. « Certaines entreprises adjudicataires avaient présenté de fausses références. On a jugé bon de ne pas prendre le risque de leur confier l'argent public ».
A en croire le porte-parole du gouvernement, le processus a repris. De nouveaux appels d'offres ont été lancés. Des notifications aux entreprises sont, selon lui, déjà en cours dans certaines communes.
Malgré les retards, le gouvernement assure que le projet n'est pas enterré. « Même ce projet qui a pris du retard n'a pas été abandonné. Et quand il aboutira, l'histoire retiendra que le point de départ, c'était le président Talon », a ajouté Wilfried Houngbédji.
M. M.
Les Trois (03) médecins assermentés pour évaluer l'état de bien-être physique et mental des candidats à l'élection présidentielle de 2026, ont prêté serment, vendredi 17 octobre 2025. C'est lors d'une audience plénière spéciale à la Cour constitutionnelle.
Prestation de serment des médecins assermentés dans le cadre de l'élection présidentielle du 12 avril 2026. Deux des médecins assermentés Professeurs François Tognon Tchegnonsi (médecin psychiatre) et Léopold Houétondji Codjo (Médecin cardiologue) ont juré d'accomplir leur mission avec rigueur, loyauté, impartialité et dans le respect du secret professionnel. La Professeure Angèle Azon Kouanou (Médecin interniste) est hors du territoire béninois. Ils sont chargés « d'évaluer l'aptitude physique et mentale des candidats à la présidence et vice-présidence de la République ».
Le président de la Cour constitutionnelle, Professeur Cossi Dorothé Sossa a exhorté les médecins à bien mener leur mission en établissant des diagnostics rigoureux et impartiaux. Il n'a pas manqué de les mettre en garde contre toute forme de complaisance ou de légèreté. Une séance de travail entre les membres de la Cour constitutionnelle et le collège médical a permis de définir les modalités pratiques de la mission.
A.A.A
En manque de parrainages requis pour valider sa candidature, le duo Renaud Agbodjo – Jude Bonaventure Lodjou du parti ‘'Les Démocrates'' a présenté, ce vendredi 17 octobre 2025, à la Commission électorale nationale autonome, le parrainage invalidé par le tribunal de Cotonou.
Le parti ‘'Les Démocrates'' fait usage de faux document. Alors que le duo Agbodjo–Lodjou est attendu pour compléter leur dossier de candidature à l'élection présidentielle, le parti n'a trouvé d'autres moyens que de présenter le parrainage du député Michel Sodjinou invalidé par le tribunal de Cotonou. Une violation manifeste de la décision judiciaire.
Après la décision rendue par la justice, la CENA a invalidé la fiche de parrainage délivré le 02 septembre à l'élu de la 19e circonscription électorale. La CENA a délivré à l'intéressé une nouvelle fiche de parrainage en vue de lui permettre d'exercer les droits qui y sont attachés.
Le député Michel Sodjinou dit ne pas reconnaître le processus de désignation du duo présidentiel de son parti. Il a décidé de ne pas accorder son parrainage au duo Agbodjo–Lodjou. Selon des sources concordantes, cet acte pourrait coûter cher à la formation politique dirigée par Boni Yayi. La présentation d'un document officiellement annulé constitue une infraction de faux et usage de faux au regard de la loi.
A.A.A
La campagne de commercialisation du coton graine pour la saison 2025-2026 a été lancée, ce vendredi 17 octobre 2025, sur le site de l'usine d'égrenage à N'Dali. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'Industrie et du Commerce Alimatou Shadiya Assouman, du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, du président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC) et de nombreux producteurs, venus de différentes régions du pays.
Le top est lancé pour la commercialisation du coton graine 2025-2026 à N'Dali. A cette cérémonie, le président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), Eustache Kotingan, a présenté les grandes orientations et les ambitions de la filière pour la saison. Selon lui, les prévisions de récolte s'élèvent à plus de 647 000 tonnes de coton graine. Au titre de la campagne 2024-2025, le Bénin a produit 637 063,51 tonnes de coton graine.
Afin d'accompagner les producteurs dans la réussite de la nouvelle campagne, plus de 3 milliards de FCFA seront débloqués pour soutenir les opérations. Les fonds seront mis à la disposition des bénéficiaires dès la semaine prochaine.
Le président de l'AIC a lancé un appel à la vigilance et à la discipline. Il a exhorté les producteurs à veiller à la récolte à temps et à lutter contre la sortie frauduleuse du coton, un phénomène qui menace la compétitivité et la transparence de la filière.
La campagne 2025-2026 s'annonce décisive dans la consolidation des performances du Bénin, premier producteur de coton en Afrique de l'Ouest depuis plusieurs années.
A.A.A
Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a répondu ce vendredi 17 octobre 2025 aux accusations du parti Les Démocrates. Le parti dénonçait un sabotage politique orchestré par le pouvoir en place concernant l'affaire de formulaire de parrainage du député Michel Sodjinou.
Incisif et s'appuyant sur la sagesse africaine, Wilfried Léandre Houngbédji a répondu aux accusations du parti Les Démocrates face à ses déboires dans le cadre de la constitution des dossiers du duo candidat à la présidentielle de 2026.
« La femme qui ne sait pas danser accuse ses seins d'être trop proéminents », a ironisé le porte-parole du gouvernement, vendredi 17 octobre 2025, face aux professionnels de médias à Cotonou.
Selon lui, le gouvernement n'est pas responsable des difficultés du parti d'opposition Les Démocrates à désigner un candidat ou à sécuriser ses parrainages.
« C'est la dent qui s'en allait tomber qui accuse la bouillie », enchaîne Wilfried Léandre Houngbédji avant d'inviter Les Démocrates à « chercher où ils ont trébuché, pas où ils sont tombés ».
« Si on s'habitue à mettre les mains sur la poitrine des autres chaque fois qu'on est en difficulté, on ne se remet jamais en question », ajoute le porte-parole du gouvernement.
Wilfried Léandre Houngbédji rappelle, comme dans n'importe quel groupe social, que des tensions ont également existé au sein de la mouvance présidentielle. « Mais nous avons su les gérer, trouver un duo de candidats consensuel ».
« La majorité présidentielle a joué sa partition en faisant ce qui doit être fait, les textes ont été revus dans les conditions démocratiques de façon régulière en la présence et en la participation constante de l'opposition. Nous avons fait en sorte même de sécuriser les élus de l'opposition afin qu'il n'y ait pas de débauchage. La loi l'a interdit. Tout le reste après est question de gouvernance interne », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Député membre du parti d'opposition Les Démocrates, Michel Sodjinou a dénoncé la confiscation de son formulaire de parrainage dans le cadre de la présidentielle de 2026. Le tribunal a été saisi et a ordonné l'annulation de la fiche. En application du jugement, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a délivré un autre formulaire à Michel Sodjinou. Mais celui-ci refuse de rendre son parrainage au parti.
Pour les ténors des Démocrates, le pouvoir en place serait à la manoeuvre pour empêcher le parti de disposer des 28 parrainages requis pour le duo candidat à la présidentielle de 2026.
M. M.
La cour de Hadjjar du Conseil de justice d’Annaba a condamné ce vendredi le président du Conseil populaire communal de El-Bouni et son associé à […]
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The world is falling behind on the Sustainable Development Goals (SDGs), a situation exacerbated by recent geopolitical disruptions and challenges to international cooperation. This policy brief, based on a virtual roundtable in the context of the Hamburg Sustainability Conference (HSC) with influential experts from Latin America, Africa and Asia, explores how recent global shifts – such as reduced funding for development, fundamental policy changes of major powers and weakened multilateral institutions – are reshaping development and trade cooperation.
While these disruptions have had damaging effects on low- and middle-income countries (LMICs) in particular, they also present opportunities to reform international systems, diversify cooperation formats and strengthen regional and sectoral alliances. Three key recommendations emerge from the roundtable discussion that are relevant for international cooperation for sustainable development going forward:
• Trade is increasingly being used as a tool to project geopolitical power, contributing to the fragmentation of global economic systems. In response to these disruptions, countries are encouraged to diversify cooperation by promoting open regionalism, fostering plurilateral partnerships and strengthening sectoral collaboration (e.g. on artificial intelligence) and economic resilience.
• The decline in development aid cannot be compensated by individual actors alone. LMICs are forced to actively address financing gaps through improved conditions for investments, stronger domestic revenue generation, better macroeconomic management and efforts to curb illicit financial flows. The international community should support them in these efforts. Aid remains vital, especially for low-income countries and humanitarian emergencies. However, fairer and more reciprocal part-nerships should be developed, acknowledging mutual economic interests and based on knowledge sharing.
• Recent disruptive and polarising policy decisions, while theoretically reversible, have lasting negative effects on trust, budget priorities and international cooperation. Nevertheless, experts emphasise the potential to build new alliances, involving LMICs, for sustainability transitions, reformed global governance structures and alternative cooperation models. To seize these opportunities, leadership from countries that depend on rules-based international cooperation systems – especially middle powers – is considered essential for driving systemic change.
The world is falling behind on the Sustainable Development Goals (SDGs), a situation exacerbated by recent geopolitical disruptions and challenges to international cooperation. This policy brief, based on a virtual roundtable in the context of the Hamburg Sustainability Conference (HSC) with influential experts from Latin America, Africa and Asia, explores how recent global shifts – such as reduced funding for development, fundamental policy changes of major powers and weakened multilateral institutions – are reshaping development and trade cooperation.
While these disruptions have had damaging effects on low- and middle-income countries (LMICs) in particular, they also present opportunities to reform international systems, diversify cooperation formats and strengthen regional and sectoral alliances. Three key recommendations emerge from the roundtable discussion that are relevant for international cooperation for sustainable development going forward:
• Trade is increasingly being used as a tool to project geopolitical power, contributing to the fragmentation of global economic systems. In response to these disruptions, countries are encouraged to diversify cooperation by promoting open regionalism, fostering plurilateral partnerships and strengthening sectoral collaboration (e.g. on artificial intelligence) and economic resilience.
• The decline in development aid cannot be compensated by individual actors alone. LMICs are forced to actively address financing gaps through improved conditions for investments, stronger domestic revenue generation, better macroeconomic management and efforts to curb illicit financial flows. The international community should support them in these efforts. Aid remains vital, especially for low-income countries and humanitarian emergencies. However, fairer and more reciprocal part-nerships should be developed, acknowledging mutual economic interests and based on knowledge sharing.
• Recent disruptive and polarising policy decisions, while theoretically reversible, have lasting negative effects on trust, budget priorities and international cooperation. Nevertheless, experts emphasise the potential to build new alliances, involving LMICs, for sustainability transitions, reformed global governance structures and alternative cooperation models. To seize these opportunities, leadership from countries that depend on rules-based international cooperation systems – especially middle powers – is considered essential for driving systemic change.