Le Ministre de la Santé, Prof Benjamin Hounkpatin a procédé, mercredi 2 juillet 2025, à l'installation des membres de la deuxième mandature de la Commission Administrative Paritaire (CAP) du ministère de la santé.
Les nouveaux membres de la deuxième mandature de la Commission Administrative Paritaire (CAP) du ministère de la Santé sont désormais investis dans leur fonction. Ces membres, selon Prof Benjamin Hounkpatin, sont appelés à donner des avis et formuler de suggestions sur des questions majeures touchant le personnel notamment, la révision ou la modification des textes touchant le statut des agents, l'établissement du tableau d'avancement de grade, l'octroi des avantages et récompenses aux agents, l'évaluation des stages probatoires, l'examen des recours administratifs relatifs à la notation et à l'appréciation des agents, les propositions de sanctions disciplinaires de second degré.
La Commission Administrative Paritaire est chargée de réfléchir sur les questions essentielles liées à la gestion des carrières des agents et la prévention des conflits. Il réunit les responsables du secteur de la santé et partenaires sociaux.
"Votre mission est déterminante car elle exige une parfaite connaissance des textes qui régissent la gestion de la carrière des agents de l'État, une grande rigueur dans l'analyse des dossiers soumis, une impartialité sans faille dans l'émission des avis, ainsi qu'un profond respect des principes de rigueur et de justice.", a déclaré le ministre lors de l'installation des nouveaux membres du CAP.
Dans son intervention, le Secrétaire Général du Ministère, Dr Ali Imorou Bah Chabi, Président de la commission, a exprimé la gratitude des membres envers le ministre pour la confiance placée en eux. Il a réaffirmé l'engagement collectif à accomplir, avec rigueur et responsabilité, la mission qui leur est confiée, dans l'intérêt des agents du ministère. Les nouveaux membres ont été installés après l'organisation des élections professionnelles au niveau du secteur de la santé.
A.A.A
Le Ministre de la Santé, Prof Benjamin Hounkpatin a procédé, mercredi 2 juillet 2025, à l'installation des membres de la deuxième mandature de la Commission Administrative Paritaire (CAP) du ministère de la santé.
Les nouveaux membres de la deuxième mandature de la Commission Administrative Paritaire (CAP) du ministère de la Santé sont désormais investis dans leur fonction. Ces membres, selon Prof Benjamin Hounkpatin, sont appelés à donner des avis et formuler de suggestions sur des questions majeures touchant le personnel notamment, la révision ou la modification des textes touchant le statut des agents, l'établissement du tableau d'avancement de grade, l'octroi des avantages et récompenses aux agents, l'évaluation des stages probatoires, l'examen des recours administratifs relatifs à la notation et à l'appréciation des agents, les propositions de sanctions disciplinaires de second degré.
La Commission Administrative Paritaire est chargée de réfléchir sur les questions essentielles liées à la gestion des carrières des agents et la prévention des conflits. Il réunit les responsables du secteur de la santé et partenaires sociaux.
"Votre mission est déterminante car elle exige une parfaite connaissance des textes qui régissent la gestion de la carrière des agents de l'État, une grande rigueur dans l'analyse des dossiers soumis, une impartialité sans faille dans l'émission des avis, ainsi qu'un profond respect des principes de rigueur et de justice.", a déclaré le ministre lors de l'installation des nouveaux membres du CAP.
Dans son intervention, le Secrétaire Général du Ministère, Dr Ali Imorou Bah Chabi, Président de la commission, a exprimé la gratitude des membres envers le ministre pour la confiance placée en eux. Il a réaffirmé l'engagement collectif à accomplir, avec rigueur et responsabilité, la mission qui leur est confiée, dans l'intérêt des agents du ministère. Les nouveaux membres ont été installés après l'organisation des élections professionnelles au niveau du secteur de la santé.
A.A.A
L'Institut National de la Femme (INF) lance un appel à manifestation pour la constitution de son répertoire de Fournisseurs, de Prestataires, de Consultants et d'Entrepreneurs régulièrement installés ou des personnes physiques de compétences avérées pour la mise en œuvre des différents programmes et projets au titre de l'année 2025 et pour ses marchés en dessous du seuil de dispense. Les candidats intéressés peuvent obtenir gratuitement le dossier complet de constitution de la liste de candidats potentiels à compter du Lundi 30 juin 2025. L'affichage et la réception des candidatures prendront fin le 20 juillet 2025.
L'Institut National de la Femme (INF) lance un appel à manifestation pour la constitution de son répertoire de Fournisseurs, de Prestataires, de Consultants et d'Entrepreneurs régulièrement installés ou des personnes physiques de compétences avérées pour la mise en œuvre des différents programmes et projets au titre de l'année 2025 et pour ses marchés en dessous du seuil de dispense. Les candidats intéressés peuvent obtenir gratuitement le dossier complet de constitution de la liste de candidats potentiels à compter du Lundi 30 juin 2025. L'affichage et la réception des candidatures prendront fin le 20 juillet 2025.
L'Institut National de la Femme (INF) lance un appel à manifestation pour la constitution de son répertoire de Fournisseurs, de Prestataires, de Consultants et d'Entrepreneurs régulièrement installés ou des personnes physiques de compétences avérées pour la mise en œuvre des différents programmes et projets au titre de l'année 2025 et pour ses marchés en dessous du seuil de dispense. Les candidats intéressés peuvent obtenir gratuitement le dossier complet de constitution de la liste de candidats potentiels à compter du Lundi 30 juin 2025. L'affichage et la réception des candidatures prendront fin le 20 juillet 2025.
La journaliste Raïssa Gbédji sera inhumée, samedi 12 juillet 2025, en région lyonnaise (France).
Décédée des suites d'une maladie, le 21 juin 2025, à Lyon en France, la journaliste Raïssa Gbédji (53 ans) sera conduite à sa dernière demeure samedi 12 juillet 2025.
L'enterrement aura lieu au PFG Saint-Genis-Laval, situé au 107 Rue Jules Guesde, 69230, en France à partir de 9h30.
Ancienne rédactrice en chef à Radio Océan FM, la défunte a été correspondante de RFI au Bénin. Chanteuse, Raïssa Gbédji a aussi occupé le poste de conseiller technique au ministère des Affaires étrangères.
Akpédjé Ayosso
La journaliste Raïssa Gbédji sera inhumée, samedi 12 juillet 2025, en région lyonnaise (France).
Décédée des suites d'une maladie, le 21 juin 2025, à Lyon en France, la journaliste Raïssa Gbédji (53 ans) sera conduite à sa dernière demeure samedi 12 juillet 2025.
L'enterrement aura lieu au PFG Saint-Genis-Laval, situé au 107 Rue Jules Guesde, 69230, en France à partir de 9h30.
Ancienne rédactrice en chef à Radio Océan FM, la défunte a été correspondante de RFI au Bénin. Chanteuse, Raïssa Gbédji a aussi occupé le poste de conseiller technique au ministère des Affaires étrangères.
Akpédjé Ayosso
La journaliste Raïssa Gbédji sera inhumée, samedi 12 juillet 2025, en région lyonnaise (France).
Décédée des suites d'une maladie, le 21 juin 2025, à Lyon en France, la journaliste Raïssa Gbédji (53 ans) sera conduite à sa dernière demeure samedi 12 juillet 2025.
L'enterrement aura lieu au PFG Saint-Genis-Laval, situé au 107 Rue Jules Guesde, 69230, en France à partir de 9h30.
Ancienne rédactrice en chef à Radio Océan FM, la défunte a été correspondante de RFI au Bénin. Chanteuse, Raïssa Gbédji a aussi occupé le poste de conseiller technique au ministère des Affaires étrangères.
Akpédjé Ayosso
Le capitaine des Guépards du Bénin Steve Mounié est nommé champion UNICEF pour les droits de l'enfant.
« Steve Mounié rejoint la famille des soutiens de haut niveau de l'UNICEF, mettant sa voix, son image et son influence au service des droits de l'enfant », informe l'UNICEF à travers un communiqué de presse en date du 2 juillet 2025. Le capitaine des Guépards du Bénin devient ainsi Champion UNICEF Bénin. Selon l'UNICEF,Steve Mounié originaire de Parakou et formé en France, « incarne une réussite fondée sur le travail, la détermination et des valeurs fortes ». Père de famille engagé et profondément attaché à son pays, il s'associe à l'UNICEF pour défendre une cause qui lui tient à cœur : donner à chaque enfant du Bénin la chance de réussir.
« J'ai la volonté de m'engager avec la famille UNICEF pour continuer cet engagement que j'ai auprès du peuple béninois et auprès de l'enfance en particulier. C'est important pour moi qu'il y ait des actions concrètes qui bénéficient à la population », a déclaré Steve Mounié lors de la cérémonie officielle.
Steve Mounié est appelé à participer activement aux grandes campagnes de sensibilisation menées par l'UNICEF au Bénin, prendre la parole sur les enjeux majeurs liés aux droits de l'enfant. Il ira aussi à la rencontre des jeunes et des communautés, notamment dans les régions les plus reculées. Le capitaine des Guépards du Bénin va promouvoir les valeurs d'équité, d'éducation, de participation et de protection à travers ses plateformes.
« En tant que Béninois, Steve représente une source de fierté et d'inspiration. En tant que Champion UNICEF, il sera aussi une voix forte pour les enfants et un allié précieux dans nos efforts de plaidoyer. C'est un partenariat porteur d'espoir, de visibilité et d'impact », a affirmé Ousmane Niang, Représentant de l'UNICEF au Bénin. Le mandat de Steve Mounié, volontaire et non rémunéré, s'étend sur une durée initiale de deux ans, renouvelable d'un commun accord.
« Ce partenariat s'inscrit dans la volonté de l'UNICEF de collaborer avec des personnalités influentes partageant ses valeurs et capables de mobiliser l'opinion autour des enjeux majeurs de l'enfance », indique l'Agence des Nations Unies.
Le capitaine des Guépards du Bénin Steve Mounié est nommé champion UNICEF pour les droits de l'enfant.
« Steve Mounié rejoint la famille des soutiens de haut niveau de l'UNICEF, mettant sa voix, son image et son influence au service des droits de l'enfant », informe l'UNICEF à travers un communiqué de presse en date du 2 juillet 2025. Le capitaine des Guépards du Bénin devient ainsi Champion UNICEF Bénin. Selon l'UNICEF,Steve Mounié originaire de Parakou et formé en France, « incarne une réussite fondée sur le travail, la détermination et des valeurs fortes ». Père de famille engagé et profondément attaché à son pays, il s'associe à l'UNICEF pour défendre une cause qui lui tient à cœur : donner à chaque enfant du Bénin la chance de réussir.
« J'ai la volonté de m'engager avec la famille UNICEF pour continuer cet engagement que j'ai auprès du peuple béninois et auprès de l'enfance en particulier. C'est important pour moi qu'il y ait des actions concrètes qui bénéficient à la population », a déclaré Steve Mounié lors de la cérémonie officielle.
Steve Mounié est appelé à participer activement aux grandes campagnes de sensibilisation menées par l'UNICEF au Bénin, prendre la parole sur les enjeux majeurs liés aux droits de l'enfant. Il ira aussi à la rencontre des jeunes et des communautés, notamment dans les régions les plus reculées. Le capitaine des Guépards du Bénin va promouvoir les valeurs d'équité, d'éducation, de participation et de protection à travers ses plateformes.
« En tant que Béninois, Steve représente une source de fierté et d'inspiration. En tant que Champion UNICEF, il sera aussi une voix forte pour les enfants et un allié précieux dans nos efforts de plaidoyer. C'est un partenariat porteur d'espoir, de visibilité et d'impact », a affirmé Ousmane Niang, Représentant de l'UNICEF au Bénin. Le mandat de Steve Mounié, volontaire et non rémunéré, s'étend sur une durée initiale de deux ans, renouvelable d'un commun accord.
« Ce partenariat s'inscrit dans la volonté de l'UNICEF de collaborer avec des personnalités influentes partageant ses valeurs et capables de mobiliser l'opinion autour des enjeux majeurs de l'enfance », indique l'Agence des Nations Unies.
Le capitaine des Guépards du Bénin Steve Mounié est nommé champion UNICEF pour les droits de l'enfant.
« Steve Mounié rejoint la famille des soutiens de haut niveau de l'UNICEF, mettant sa voix, son image et son influence au service des droits de l'enfant », informe l'UNICEF à travers un communiqué de presse en date du 2 juillet 2025. Le capitaine des Guépards du Bénin devient ainsi Champion UNICEF Bénin. Selon l'UNICEF,Steve Mounié originaire de Parakou et formé en France, « incarne une réussite fondée sur le travail, la détermination et des valeurs fortes ». Père de famille engagé et profondément attaché à son pays, il s'associe à l'UNICEF pour défendre une cause qui lui tient à cœur : donner à chaque enfant du Bénin la chance de réussir.
« J'ai la volonté de m'engager avec la famille UNICEF pour continuer cet engagement que j'ai auprès du peuple béninois et auprès de l'enfance en particulier. C'est important pour moi qu'il y ait des actions concrètes qui bénéficient à la population », a déclaré Steve Mounié lors de la cérémonie officielle.
Steve Mounié est appelé à participer activement aux grandes campagnes de sensibilisation menées par l'UNICEF au Bénin, prendre la parole sur les enjeux majeurs liés aux droits de l'enfant. Il ira aussi à la rencontre des jeunes et des communautés, notamment dans les régions les plus reculées. Le capitaine des Guépards du Bénin va promouvoir les valeurs d'équité, d'éducation, de participation et de protection à travers ses plateformes.
« En tant que Béninois, Steve représente une source de fierté et d'inspiration. En tant que Champion UNICEF, il sera aussi une voix forte pour les enfants et un allié précieux dans nos efforts de plaidoyer. C'est un partenariat porteur d'espoir, de visibilité et d'impact », a affirmé Ousmane Niang, Représentant de l'UNICEF au Bénin. Le mandat de Steve Mounié, volontaire et non rémunéré, s'étend sur une durée initiale de deux ans, renouvelable d'un commun accord.
« Ce partenariat s'inscrit dans la volonté de l'UNICEF de collaborer avec des personnalités influentes partageant ses valeurs et capables de mobiliser l'opinion autour des enjeux majeurs de l'enfance », indique l'Agence des Nations Unies.
Une tournée citoyenne, à la croisée des enjeux culturels , s'annonce dans la commune de Ouèssè. Trois figures majeures de la 10ᵉ circonscription électorale – Gilbert Déou Malè, Romaric Ogouwalé et Laurent Gnacadja – porteront un message fort : valoriser l'héritage culturel tout en ancrant les réformes républicaines dans le vécu des populations.
Le samedi 05 juillet 2025, Ouèssè sera le théâtre d'une mobilisation exceptionnelle autour des valeurs de la tradition, du vivre-ensemble et de l'engagement civique. En première ligne, les ministres conseillers Gilbert Déou Malè et Romaric Ogouwalé, ainsi que le maire honoraire Laurent Gnacadja, entendent faire de cette journée une tribune de dialogue franc et respectueux avec les forces sociales à la base.
Chefs traditionnels, dignitaires du culte vodoun, artistes et personnalités culturelles locales seront conviés à des échanges ouverts sur les grandes réformes de l'heure : du nouveau code électoral à la loi sur la chefferie traditionnelle, en passant par les politiques publiques en faveur de la jeunesse.
Cette initiative mettra également un accent particulier sur la valorisation du Vodoun Days, devenu en quelques années un pilier de la diplomatie culturelle béninoise. Les organisateurs insisteront sur l'enjeu de faire de cet événement une vitrine à la fois spirituelle, touristique et économique pour les localités comme Ouèssè.
Les artistes et acteurs culturels ne seront pas en reste. Ils recevront des distinctions symboliques en reconnaissance de leur rôle de passeurs de mémoire et d'ambassadeurs de l'identité béninoise. Une démarche qui traduit la volonté des trois leaders d'encourager la fierté locale et la transmission intergénérationnelle des valeurs.
À travers cette tournée, les initiateurs souhaitent également apporter un éclairage sur les véritables ambitions du gouvernement, dans un contexte souvent marqué par des contre-vérités relayées sur la place publique. Il s'agit donc de rétablir les faits, d'expliquer le sens des réformes et de favoriser une compréhension lucide des dynamiques institutionnelles.
Une tournée citoyenne, à la croisée des enjeux culturels , s'annonce dans la commune de Ouèssè. Trois figures majeures de la 10ᵉ circonscription électorale – Gilbert Déou Malè, Romaric Ogouwalé et Laurent Gnacadja – porteront un message fort : valoriser l'héritage culturel tout en ancrant les réformes républicaines dans le vécu des populations.
Le samedi 05 juillet 2025, Ouèssè sera le théâtre d'une mobilisation exceptionnelle autour des valeurs de la tradition, du vivre-ensemble et de l'engagement civique. En première ligne, les ministres conseillers Gilbert Déou Malè et Romaric Ogouwalé, ainsi que le maire honoraire Laurent Gnacadja, entendent faire de cette journée une tribune de dialogue franc et respectueux avec les forces sociales à la base.
Chefs traditionnels, dignitaires du culte vodoun, artistes et personnalités culturelles locales seront conviés à des échanges ouverts sur les grandes réformes de l'heure : du nouveau code électoral à la loi sur la chefferie traditionnelle, en passant par les politiques publiques en faveur de la jeunesse.
Cette initiative mettra également un accent particulier sur la valorisation du Vodoun Days, devenu en quelques années un pilier de la diplomatie culturelle béninoise. Les organisateurs insisteront sur l'enjeu de faire de cet événement une vitrine à la fois spirituelle, touristique et économique pour les localités comme Ouèssè.
Les artistes et acteurs culturels ne seront pas en reste. Ils recevront des distinctions symboliques en reconnaissance de leur rôle de passeurs de mémoire et d'ambassadeurs de l'identité béninoise. Une démarche qui traduit la volonté des trois leaders d'encourager la fierté locale et la transmission intergénérationnelle des valeurs.
À travers cette tournée, les initiateurs souhaitent également apporter un éclairage sur les véritables ambitions du gouvernement, dans un contexte souvent marqué par des contre-vérités relayées sur la place publique. Il s'agit donc de rétablir les faits, d'expliquer le sens des réformes et de favoriser une compréhension lucide des dynamiques institutionnelles.
Une tournée citoyenne, à la croisée des enjeux culturels , s'annonce dans la commune de Ouèssè. Trois figures majeures de la 10ᵉ circonscription électorale – Gilbert Déou Malè, Romaric Ogouwalé et Laurent Gnacadja – porteront un message fort : valoriser l'héritage culturel tout en ancrant les réformes républicaines dans le vécu des populations.
Le samedi 05 juillet 2025, Ouèssè sera le théâtre d'une mobilisation exceptionnelle autour des valeurs de la tradition, du vivre-ensemble et de l'engagement civique. En première ligne, les ministres conseillers Gilbert Déou Malè et Romaric Ogouwalé, ainsi que le maire honoraire Laurent Gnacadja, entendent faire de cette journée une tribune de dialogue franc et respectueux avec les forces sociales à la base.
Chefs traditionnels, dignitaires du culte vodoun, artistes et personnalités culturelles locales seront conviés à des échanges ouverts sur les grandes réformes de l'heure : du nouveau code électoral à la loi sur la chefferie traditionnelle, en passant par les politiques publiques en faveur de la jeunesse.
Cette initiative mettra également un accent particulier sur la valorisation du Vodoun Days, devenu en quelques années un pilier de la diplomatie culturelle béninoise. Les organisateurs insisteront sur l'enjeu de faire de cet événement une vitrine à la fois spirituelle, touristique et économique pour les localités comme Ouèssè.
Les artistes et acteurs culturels ne seront pas en reste. Ils recevront des distinctions symboliques en reconnaissance de leur rôle de passeurs de mémoire et d'ambassadeurs de l'identité béninoise. Une démarche qui traduit la volonté des trois leaders d'encourager la fierté locale et la transmission intergénérationnelle des valeurs.
À travers cette tournée, les initiateurs souhaitent également apporter un éclairage sur les véritables ambitions du gouvernement, dans un contexte souvent marqué par des contre-vérités relayées sur la place publique. Il s'agit donc de rétablir les faits, d'expliquer le sens des réformes et de favoriser une compréhension lucide des dynamiques institutionnelles.
L'Autorité nationale de la concurrence (ANC) a été créée pour faire respecter les règles du marché au Bénin, selon la Loi n°2025-02 du 05 février 2025 portant organisation de la concurrence en République du Bénin. Un corps d'agents de contrôle des activités commerciales est également institué.
Un gendarme pour faire respecter les règles de la concurrence au Bénin ! Il s'agit de l'Autorité nationale de la concurrence. Elle est autonome, rattachée à la Présidence, et chargée de faire respecter les règles du marché.
« L'Autorité nationale de la concurrence est indépendante, dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie de gestion », stipule l'article 21 de la loi adopté le 22 janvier et promulguée le 5 février 2025.
L'ANC veille à ce que les entreprises respectent la loi, notamment en matière de pratiques anti-concurrentielles. Elle donne des obligatoires avant toute régulation des prix et intervient également en cas de fusion, acquisition ou monopole.
En cas de non-respect des règles du marché, l'Autorité nationale de la concurrence est chargée de lancer des enquêtes et de sanctionner. Elle peut faire également des recommandations.
Selon l'article 21, « elle exerce, en matière de pratiques anti-concurrentielles, les prérogatives reconnues par les textes communautaires ».
Les décisions de l'Autorité ne sont pas absolues. Elles peuvent être contestées. « Les décisions de l'Autorité sont susceptibles de recours devant la chambre administrative de la Cour suprême », indique l'article 22.
Des agents de contrôle des activités commerciales
Les agents chargés du contrôle des activités commerciales disposent désormais de pouvoirs élargis, conformément aux dispositions des articles 65 et 66 de la n°2025 -02 du 05 février 2025 portant organisation de la concurrence en République du Bénin.
Le statut du corps de contrôle sera fixé par décret en Conseil des ministres.
Ces agents sont habilités à contrôler toute activité commerciale, à superviser les opérations de contrôle, et à constater les infractions aux lois et règlements, selon l'article 65 Ils peuvent proposer des mesures correctives appropriées.
Ils disposent également d'un droit de visite dans tous les locaux professionnels affectés au commerce. Lorsqu'ils ont des raisons sérieuses de soupçonner un transport de produits prohibés ou soumis à des règles spécifiques, ils peuvent aussi exercer ce droit sur des marchandises en transit.
En ce qui concerne les domiciles privés, l'accès est strictement encadré. Les agents doivent être munis d'une autorisation de perquisition délivrée par le doyen des juges d'instruction du tribunal compétent. La présence d'un officier de police judiciaire est obligatoire, et la visite ne peut pas avoir lieu de nuit, sauf exception prévue par la loi pénale.
Les agents de contrôle peuvent demander la communication de tout document en lien avec une infraction présumée, procéder à des saisies, vérifier les quittances d'impôts et taxes, prélever des échantillons pour analyse, ou encore placer sous scellé des instruments, magasins ou produits suspects. Ces actions doivent être consignées dans un procès-verbal.
M. M.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 02 juillet 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Création de l'Agence de Développement de l'Elevage des Ruminants et approbation de ses statuts.
Les récentes études ont montré que le taux de couverture des besoins en viande par la production nationale est estimé à 49,3%. Ce taux, bien qu'en croissance constante ces dernières années, ne suffit pas à satisfaire la demande en protéine animale.
Le déficit constaté résulte de plusieurs causes dont la persistance de pratiques traditionnelles d'élevage, la dominance de géniteurs à faible performance, une alimentation non adaptée mais aussi et surtout un besoin en investissements conséquents dans les techniques et outils productifs.
C'est pourquoi, prenant la mesure de la situation, le Gouvernement a fait de la filière viande une priorité, avec pour ambition d'assurer la couverture sur le plan national en produits carnés à travers divers projets et programmes destinés à accroître la production locale.
Cependant, la faible synergie dans la conduite des diverses actions entreprises, la lourdeur dans les pratiques administratives et l'inadaptation des procédures de passation des marchés sont quelques facteurs qui entravent l'atteinte des résultats escomptés.
La création de cette agence et l'adoption de ses statuts répondent donc à l'impératif de combler ces insuffisances. Elle a pour mission d'assurer le développement de l'élevage des ruminants, d'optimiser les ressources en améliorant l'efficacité et l'impact des interventions. Aussi, les règles administratives de gestion seront-elles simplifiées ainsi que celles relatives aux passations des marchés publics.
Le ministre de l'Économie et des Finances, et le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, prendront les dispositions nécessaires pour en assurer l'opérationnalisation.
I-2. Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi sur l'environnement en République du Bénin.
Le présent projet découle de l'évaluation de la loi-cadre sur l'environnement. Elle en a révélé les limites s'agissant notamment de son contenu jugé restrictif de l'encadrement des pollutions. L'optimisation de de la gestion de certains compartiments de l'environnement était devenu nécessaire, de même que le renforcement des sanctions qu'encourent les contrevenants.
L'évidence de la relecture de cette loi tient également du fait qu'après plus de deux décennies d'application, les préoccupations environnementales ont largement évolué, suggérant une actualisation du socle législatif pour une meilleure prise en charge de celles -ci.
Le présent texte est issu d'une démarche participative qui a regroupé les principaux acteurs du domaine, mais aussi d'intervenants multisectoriels. Les innovations introduites sont relatives notamment à :
– la définition des concepts nouveaux et importants liés à l'environnement ;
– la prise en compte de l'économie verte, des changements climatiques, des produits chimiques dont le mercure, des déchets dangereux tels que ceux provenant d'équipements électriques et électroniques ;
– l'implication plus marquée des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile dans le cadre institutionnel de gestion de l'environnement au Bénin ;
– l'intégration de nouvelles dispositions relatives à la gestion des déchets dangereux ;
– les installations classées pour la protection de l'environnement ;
– l'institution d'un système d'évaluation de gaz à effet de serre et la responsabilité sociétale des entreprises.
Les ministres chargés de l'Environnement et de la Législation assureront le suivi en vue de l'aboutissement de la procédure législative.
I-3. Adoption des textes d'application de la loi portant Code du numérique en République du Bénin.
Il s'agit de huit (8) textes dont les prescriptions complètent le cadre règlementaire dudit Code et renforcent le développement des initiatives par les acteurs du secteur. Ce sont les décrets fixant :
– les conditions d'exercice de l'activité de prestataire de service d'archivage électronique ;
– les spécifications techniques, normes et procédures minimales relatives aux niveaux de garantie des schémas d'identification électronique et leur cadre d'interopérabilité ;
– les modalités de gestion et de traitement des déchets électroniques en République du Bénin ;
– les obligations des exploitants d'infrastructures alternatives dans les secteurs de l'énergie, des transports ou de l'eau ;
les règles et procédures applicables en matière de concurrence dans le secteur des communications électroniques ;
– les règles applicables aux installations de l'Etat utilisant certaines fréquences radioélectriques.
Figurent sur cette même liste, les décrets portant :
– modalités de déclaration, d'autorisation et d'agrément des moyens et services de cryptologie ainsi que les modalités des règlements transactionnels ;
– règles d'interception et d'accès aux données, définissant les autorités habilitées et fixant les modalités de mise en œuvre des opérations et les dispositions particulières en matière de cryptologie.
I-4. Adoption des décrets relatifs au cadre institutionnel de Sèmè City et à la mise en œuvre de sa restructuration.
Dans le but de renforcer le rayonnement de Sèmè City, pour l'envergure qui lui est conférée, le Conseil des Ministres avait acté sa restructuration organisationnelle et fonctionnelle en sa séance du 11 décembre 2024, l'objectif étant de renforcer son soutien à l'excellence pédagogique et à l'innovation au service du développement socio-économique.
C'est pour en favoriser la bonne implémentation que le présent cadre réglementaire est institué. Les textes adoptés concernent :
– le cadre institutionnel précisant l'existence des quatre (4) entités telles que la Fondation en tant qu'organe de pilotage du développement de Sèmè City et de coordination de sa gouvernance, l'Agence de développement, la Commission académique et les établissements publics et privés ;
– la Commission académique qui est l'organe définissant la stratégie académique et qui implémente l'évaluation des dossiers de demande de création et d'ouverture de programmes, l'agrément et homologation des établissements du site de Sèmè City et en assure le contrôle qualité,
– l'évaluation périodique et l'accréditation des programmes. Elle est rattachée administrativement à la Fondation Sèmè City mais dotée d'une autonomie administrative et de gestion ;
les conditions générales de création et de fonctionnement des établissements d'enseignement supérieur de Sèmè City dont les missions portent principalement sur la formation, la recherche et l'entrepreneuriat ;
– les statuts-types des Etablissements publics d'Enseignement supérieur de Sèmè City ;
– les statuts de Sèmè City Institute of Technology and Innovation (SCITI) qui est un établissement public à caractère scientifique, technique, professionnel et culturel, doté de la personnalité morale et bénéficiant de l'autonomie pédagogique, scientifique, administrative et financière.
Les ministres concernés sont instruits d'en assurer l'application diligente.
Au titre d'autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant :
– création de la Société de Développement des Fermes avicoles et approbation de ses statuts ;
– intégration dans le corps de la magistrature de quatre-vingt (80) auditeurs de justice ;
– nomination de commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques ; puis celui fixant
– les modalités d'obtention de la nationalité béninoise par reconnaissance.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Missions de contrôle technique pour deux projets du Programme d'Action du Gouvernement.
En vue de favoriser l'exécution imminente de ces projets en conformité avec les cahiers des charges, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la contractualisation avec des cabinets expérimentés aux fins d'assurer le contrôle technique et garantir la qualité des ouvrages à réaliser.
Les projets concernés sont :
la construction de l'École de Mode et des Beaux-Arts ;
le siège des Institutions de Régulation.
Les ministres chargés de ces dossiers accompliront toutes les diligences requises à cette fin.
II-2. Approbation de la Stratégie nationale de Promotion et de Développement des Petites et Moyennes Entreprises 2025-2029.
Le Gouvernement avait approuvé le 28 mai 2025, la Politique nationale de Promotion et de Développement des Petites et Moyennes Entreprises pour la décade 2025-2034. Celle-ci a pour objectif de favoriser leur accroissement dans des conditions optimales.
C'est dans le but d'en faciliter la mise en œuvre que la présente Stratégie a été élaborée pour la période 2025-2029. Elle vise à éliminer les obstacles actuels et à bâtir un écosystème propice à l'émergence de micros, petites et moyennes entreprises béninoises dynamiques, compétitives et résilientes.
Par ailleurs, l'exécution de son plan d'actions facilitera le suivi de toutes les interventions en faveur de ces catégories d'entreprises et permettra de tenir compte des mutations socio-économiques afin de mieux répondre aux nouveaux défis qu'elles rencontrent.
Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi prendra, en collaboration avec les autres ministres concernés, les dispositions pour la mise en œuvre efficace des grandes orientations et actions retenues à cet effet.
II-3. Travaux de reconstruction du stade René Pleven.
Au nombre des projets d'infrastructures sportives modernes, adaptées pour la pratique du sport tant au niveau amateur que professionnel en particulier chez les jeunes, figure celui de la reconstruction du stade René Pleven de Cotonou.
Sont pris en compte dans ce cadre des aménagements prévus :
le terrain principal de football à refaire en gazon synthétique de 45 mm de qualité FIFA Quality Pro, le terrain d'entrainement en terre, les terrains de handball, basketball, volleyball et tennis, tous avec un revêtement du sol sportif en polyuréthane ;
les tribunes, clôture et guérite, bâtiments connexes, canopée et lettrage, piscine, VRD, aménagement paysager, château d'eau et forage.
Les diligences appropriées devront être accomplies par les ministres impliqués en vue de la signature du contrat de marché avec l'entreprise retenue et du suivi des travaux à réaliser dans les délais prescrits.
II-4. Mission de maîtrise d'œuvre complète dans le cadre du projet de construction de l'Ecole de Formation en Sciences paramédicales au Bénin.
Le système de santé de notre pays, dans son ambition d'être plus performant pour une couverture sanitaire plus efficace et de qualité, a besoin, au titre des nombreux défis à relever, de ressources humaines de plusieurs compétences dont des professionnels de santé paramédicaux. Ce sont des cadres agissant sur prescription d'un médecin afin d'accompagner, soigner, préparer, appareiller ou rééduquer les patients.
Or, les deux écoles de formation dédiées sont saturées et n'arrivent pas à fournir suffisamment de personnels de ce profil pour combler le déficit des secteurs public et privé. En effet, ces établissements ne sont en mesure ni d'absorber les demandes des candidats à la formation en sciences paramédicales de base au niveau national, ni de satisfaire les besoins en spécialisation.
A cette situation, s'ajoute la forte demande du marché international de l'emploi à laquelle certains de nos compatriotes s'intéressent. Il est donc impérieux de faire former des paramédicaux prioritairement orientés vers la résolution des problèmes de santé qui se posent à la population.
A cet effet, il est prévu la construction d'une école de formation en sciences paramédicales adaptée au contexte béninois, dans le but de :
– mutualiser toutes les ressources humaines et infrastructurelles existantes ;
– introduire les technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement et l'apprentissage ;
– mettre sur le marché des ressources humaines de qualité en adéquation avec le développement des projets médicaux et la mise en place des pôles d'excellence.
Cette école sera de grande envergure et formera dans plusieurs filières paramédicales, l'objectif étant de conjuguer innovation et originalité dans les établissements de santé des trois niveaux de la pyramide sanitaire.
Le Conseil a donc marqué son accord pour que soit confiée à une entreprise expérimentée, la mission de maîtrise d'œuvre complète, consistant notamment en la conduite des études de conception architecturale, des études techniques, celles d'impact environnemental et social ainsi qu'en la surveillance et au contrôle des travaux.
II-5. Mesure d'interdiction aux services techniques publics d'offrir des prestations phytosanitaires à titre onéreux.
En application des textes réglementaires, les prestations phytosanitaires à titre onéreux, par une entreprise ou un organisme prestataire de service, ne peuvent être effectuées que par des titulaires d'un agrément professionnel délivré par le ministre chargé de l'Agriculture.
Dans la pratique, il apparaît que certains services techniques de l'Etat, à travers nombre de leurs agents, exécutent lesdites prestations au mépris de ces textes en lieu et place des opérateurs agréés.
Ces agents saisissent l'occasion des activités de contrôle, d'inspection et de certification phytosanitaire des végétaux, produits végétaux et articles règlementés à l'importation et à l'exportation relevant du domaine régalien de l'Etat et du ressort des services, pour parvenir à leurs fins.
C'est ainsi qu'ils procèdent à des activités parallèles de prestations de désinsectisation, de dératisation, de démoustication, de fumigation, de désherbage chimique, de gestion des nuisibles de cultures et de stocks notamment.
Il n'est donc pas concevable que ces déviances se poursuivent. Aussi, le Conseil, face à ces dérapages, tient-il à rappeler que ces pratiques sont formellement prohibées.
Le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche est instruit de veiller au respect strict de cette interdiction et de prendre les sanctions adéquates à l'encontre de tout contrevenant.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
la participation du ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance aux réunions statutaires et autres rencontres à l'extérieur relevant de son secteur, au titre de l'année 2025 ; ainsi que
l'organisation à Cotonou, du 10 au 11 juillet 2025, de la 1ère conférence de haut niveau sur le financement de la santé au Bénin.
Fait à Cotonou, le 2 juillet 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Une nouvelle loi encadre la concurrence au Bénin. Elle a été adoptée le 22 janvier et promulguée le 5 février 2025.
Au Bénin, la concurrence est libre, mais surveillée, selon la Loi n°2025 -02 du 05 février 2025 portant organisation de la concurrence. « Les prix des biens et des services sont librement déterminés (…) par le jeu de la concurrence », stipule l'article 5.
Mais l'Etat peut intervenir pour certains produits sensibles : médicaments, carburants ou situations de monopole. En cas de crise, le gouvernement peut également bloquer temporairement les hausses abusives de prix.
La loi interdit les ententes entre entreprises et les aides de l'Etat visant à fausser le marché ; les abus de position dominante, la clause de non-concurrence ou d'exclusivité...
Une dérogation peut être accordée par le ministre chargé du commerce, après avis favorable de l'Autorité nationale de la concurrence en ce qui concerne la clause de non-concurrence ou d'exclusivité.
Sont également interdits (articles 28 à 40) : la publicité mensongère ; la vente à boule de neige ; la vente couplée ou jumelée, le dénigrement de concurrents ; la désorganisation ; la vente à perte (sauf les cas précisés à l'article 53) ; la vente avec la loterie ou la tombola ; la vente à primes ; la vente par envoi forcé ; la contrefaçon ; la vente ou la détention de produits non commercialisables ou frauduleusement importés.
Autorisées sous conditions
Les promotions, soldes et liquidations doivent faire l'objet d'une autorisation au préalable, selon les articles 42 à 44 et 48.
Toute vente ou service nécessite une facture, à conserver pendant au moins 10 ans à compter de la date de l'opération.
Les opérations de fusion ou acquisition requièrent une autorisation. « Toute opération de fusion ou d'acquisition est soumise à l'autorisation préalable des autorités nationales ou communautaires compétentes en fonction des seuils définis par les textes en vigueur. Un décret pris en Conseil des ministres détermine les modalités de contrôle des fusions ou des acquisitions dont les seuils sont inférieurs à ceux définis par les autorités communautaires compétentes », lit-on à l'article 18.
Les contrats de franchise sont encadrés.
Des sanctions en cas de non-respect
La loi sur la concurrence prévoit des sanctions sévères. Ne pas afficher les prix ou refuser un contrat écrit peut coûter jusqu'à 500 000 FCFA, avec une peine d'emprisonnement à la clé.
Les publicités mensongères, ventes déguisées ou promotions frauduleuses sont punies jusqu'à 12 mois d'emprisonnement et 5 millions FCFA d'amende.
La contrefaçon peut coûter jusqu'à 6 millions FCFA, avec deux (02) ans de prison.
Les produits frauduleusement importés ou non commercialisables exposent à 25 millions FCFA d'amende.
La loi sanctionne aussi les ventes sans autorisation, les ventes à perte, les pratiques discriminatoires ou anticoncurrentielles. Une entreprise fautive peut écoper de 100 millions FCFA d'amende, voire 10 % de son chiffre d'affaires annuel.
Les récidivistes risquent le double des peines. Et si un contrevenant refuse de fournir les documents exigés, il peut être astreint à payer jusqu'à 50 000 FCFA par jour de retard.
La justice peut confisquer des biens, ordonner leur vente, voire interdire définitivement l'exercice d'activités commerciales.
M. M.
L'INTÉGRALITÉ DE LA LOI SUR LA CONCURRENCE EN RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
A Setto, une localité de la commune de Djidja, dans le département du Zou, un homme a perdu la vie, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 juin 2025, alors qu'il pourchassait un mouton qu'il venait d'acheter.
Au cours d'une course poursuite avec son mouton, un homme trébuche et tombe dans un cours d'eau. Le drame a lieu à Setto, dans la commune de Djidja dans la nuit du dimanche au lundi 30 juin 2025. La victime selon Bip radio, est un jeune homme, connu comme artiste et commerçant dans la localité. Son corps selon le média, a été retrouvé sans vie, dans un cours d'eau situé dans le quartier Amagassa.
Le jeune artiste serait à la poursuite de l'une des chèvres qu'il venait d'acheter. Dans sa tentative de rattraper l'animal, il aurait chuté accidentellement, dans le cours d'eau. Son corps a été retrouvé quelques heures plus tard, par des riverains alertés par sa disparition.
En marge de la première édition de sa « Semaine du Développement Durable », la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin) a organisé un circuit à vélo dans la ville de Cotonou, le samedi 28 juin 2025 au profit de son personnel.
Le parcours a débuté à Guinkomey, passant par le boulevard Jean-Paul II, le siège de la CDC Bénin, le boulevard de la Marina jusqu'à Sèmè-City avant de revenir au point de départ. Ce circuit aller-retour d'une durée d'environ deux heures s'est déroulé dans une ambiance à la fois sportive et conviviale. « Par cette activité, nous voulons promouvoir non seulement la cohésion de l'équipe, mais également le bien-être des collaborateurs, indispensable au fonctionnement de la CDC Bénin », a déclaré Elvire Houédé Agbo, Directrice de la Cellule Support au Management de la CDC Bénin.
Cette activité a permis aux agents de la CDC Bénin de découvrir autrement la ville de Cotonou. L'initiative a été bien accueillie par les participants. Claude Dakpè, collaborateur à la CDC Bénin n'a pas caché son enthousiasme : « On a vraiment aimé le parcours. Tout s'est bien passé, c'était merveilleux ». Il a remercié l'équipe de la direction générale de la CDC Bénin pour cette belle initiative.
Point de départ à GuinkomeyLe capital humain de la CDC Bénin a aussi profité des bienfaits de cette activité sportive sur la santé. « C'est une activité physique qui demande moins d'efforts sur les articulations. Vous travaillez beaucoup votre cardio sans forcément faire mal à vos articulations », explique Ralph Gnonlonfoun, membre de la structure spécialisée dans les balades à vélo. Au-delà de la simple activité physique, cette balade a contribué à renforcer les liens entre collègues, dans un esprit d'équipe et de convivialité. À travers cette activité, la CDC Bénin réaffirme son engagement pour un cadre de travail sain, durable et humain, en parfaite cohérence avec les valeurs portées par sa Semaine du Développement Durable.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 02 juillet 2025, le gouvernement a autorisé une mission de maîtrise d'œuvre complète pour le projet de construction de l'Ecole de formation en sciences paramédicales au Bénin.
Une troisième Ecole de formation en sciences paramédicales sera bientôt construite au Bénin. Le gouvernement a marqué son accord ce mercredi 02 juillet 2025, pour une mission de maîtrise d'œuvre complète. Cette nouvelle école qui sera adaptée au « contexte béninois », aura pour but de mutualiser toutes les ressources humaines et infrastructurelles existantes ; d'introduire les technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement et l'apprentissage ; et mettre sur le marché des ressources humaines de qualité en adéquation avec le développement des projets médicaux et la mise en place des pôles d'excellence.
Les professionnels de santé paramédicaux, observe le gouvernement, sont « des cadres agissant sur prescription d'un médecin afin d'accompagner, soigner, préparer, appareiller ou rééduquer les patients ». Mais les deux écoles de formation sont saturées et n'arrivent pas à fournir suffisamment de personnels de ce profil pour combler le déficit des secteurs public et privé. Ces établissements selon l'Exécutif, ne sont en mesure ni d'absorber les demandes des candidats à la formation en sciences paramédicales de base au niveau national, ni de satisfaire les besoins en spécialisation. Et à cette situation, s'ajoute la forte demande du marché international de l'emploi à laquelle certains compatriotes s'intéressent. D'où la nécessité de « faire former des paramédicaux prioritairement orientés vers la résolution des problèmes de santé qui se posent à la population ».
Le projet de construction de cette troisième école de formation des paramédicaux s'inscrit dans l'ambition du gouvernement de faire du système de santé béninois, un système plus performant pour une couverture sanitaire plus efficace et de qualité ; avec des professionnels de santé qualifiés.