Le président de la République Patrice Talon est désormais ‘'Grand Prince'', Wè Kègnon. Il a été élevé à ce rang, dimanche 27 avril 2025, par le Haut Conseil des Rois du Bénin (HCRB) au palais royal d'Allada.
Distinction du Chef de l'Etat béninois Patrice Talon. Les têtes couronnées ont décidé de l'élever au rang de Grand Prince, « Wè Kègnon », qui signifie « l'univers est bon » en langue fon.
« (…) en vêtu des pouvoirs hautement sacrés qui nous sont conférés, nous vous élevons au rang de Grand Prince à toutes les cours royales du Haut conseil des rois du Bénin », a déclaré Sa Majesté Kpodegbé Toyi Djigla, roi d'Allada.
Cet acte fort des têtes couronnées du pays intervient après la promulgation de la loi n° 2025-09 du 03 avril 2025 portant cadre juridique de la chefferie traditionnelle en République du Bénin.
Témoins des réalisations infrastructurelles et du respect accordé aux institutions traditionnelles, les têtes couronnées sont reconnaissantes pour toutes les réformes entreprises par le gouvernement de Patrice Talon.
« Il serait ingrat et peu respectable que les rois, les Chefs Supérieurs et les Chefs Coutumiers mobilisés au sein du HCRB et qui ont suivi vos diverses actions en notre faveur depuis 2016, ne proclament pas toute leur reconnaissance et gratitude et ne vous adressent leurs vifs et sincères remerciements, à votre gouvernement, ainsi qu'à l'Assemblée Nationale », a témoigné a affirmé Sa Majesté Gangouro Souambou, roi de Kika et secrétaire général du HCRB.
A.A.A
Suite au décès prématuré de son Directeur Général, M. John Mokom, le Conseil d'Administration de Côte d'Ivoire présente une fois de plus ses plus sincères condoléances à sa famille, à ses amis et à tous ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui.
Le Conseil d'Administration demeure déterminé à assurer la continuité et la stabilité pour les clients, les collègues, les autorités de régulation et les partenaires de Standard . C'est pourquoi il a nommé M. Asuquo Nkposong au poste de Directeur Général par intérim, avec effet immédiat, sous réserve de l'approbation des autorités de régulation.
M. Nkposong occupe actuellement le poste de Directeur de l'Exploitation en Côte d'Ivoire. Il apporte une solide expérience de plus de 20 ans acquise à divers postes de direction en Côte d'iVoire, au Nigéria, au Botswana et en Ouganda.
Sous la direction de M. Nkposong, l'équipe Standard Chartered Côte d'Ivoire restera fidèle à sa mission tout en continuant à servir ses clients avec excellence et intégrité.
Une forte pluie a causé d'importants dégâts matériels, dimanche 27 avril 2025, dans la localité de Ganro, arrondissement de Gamia, commune de Bembérékè.
De nombreuses habitations ont vu leurs toitures arrachées sous une forte pluie ce dimanche à Ganro, dans la commune de Bembérékè. Certaines constructions, édifiées avec des matériaux précaires, n'ont pas résisté. Des familles entières se retrouvent désormais sans abri. La situation est d'autant plus préoccupante en raison de la saison des pluies qui vient de commencer.
Le vent n'a pas épargné les infrastructures communautaires. Des écoles ainsi que des lieux de culte, ont subi des dégâts notables. Les habitants redoutent de nouveaux épisodes pluvieux pouvant aggraver la situation.
A.A.A
Le commissaire de deuxième classe, Dahlouin n'est plus à la tête du commissariat de Houègbo.
Le commissaire de première classe, Gloh Hinryx, anciennement en poste à Tentéga (Atacora) remplace le commissaire de deuxième classe, Dahlouin au commissariat de Houègbo dans l'Atlantique.
Dahlouin a été démis de ses fonctions suite à des accusations de corruption. Les usagers du commissariat de Houègbo seraient contraints de payer 5 000 francs CFA pour obtenir des documents administratifs gratuits. Ces documents incluent des certificats de perte ou des réquisitions dans les affaires d'escroquerie en ligne.
La Direction générale de la Police républicaine a ouvert une enquête à la suite des accusations.
Le commissaire mis en cause est détenu au commissariat central de Cotonou depuis le 23 avril dernier, selon les informations.
Les experts du Ministère de l'Économie et des Finances et du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance accompagnent les députés de la 9è législature à s'approprier le contenu du projet de loi communautaire portant règlementation de la microfinance.
Vecteur d'inclusion financière et sociale, le secteur de la microfinance peine toutefois à atteindre tout son potentiel. De la viabilité des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) à la gouvernance parfois fragile, en passant par l'insuffisance de couverture géographique… les défis plombent. C'est dans ce contexte que la nouvelle loi uniforme adoptée par le Conseil des ministres de l'UEMOA, le 21 décembre 2023, intervient pour renforcer le cadre réglementaire et moderniser la gouvernance du secteur. Le projet de loi en voie d'adoption au Bénin est au centre d'un atelier ouvert, lundi 28 avril 2025, à l'hôtel No Stress de Grand-Popo.
« Les enjeux, implications, opportunités et obligations de la nouvelle loi uniforme » seront exposés aux députés à l'Assemblée nationale « pour une transition harmonieuse vers une microfinance plus résiliente et performante ».
Ces trois jours d'échanges, permettront également aux équipes du Ministère de l'Économie et des Finances et celles du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance d' « apporter toutes les informations et clarifications » sur les leçons apprises de l'ancienne loi encore en vigueur, selon le Directeur général de l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD). Philippe Dahoui a exprimé, à l'occasion, la joie de l'ANSSFD à accompagner les députés dans leur quête d'informations.
Représentant le Président de l'Assemblée nationale, Gérard Gbénonchi, Président de la Commission des finances et des échanges de l'Assemblée nationale, a souligné l'importance de cet atelier dans un contexte de transformation économique. « Il faut (…) que le droit réponde à l'espoir de nos populations, que la loi s'applique dans les visions sociales », a-t-il indiqué. L'atelier, a poursuivi le Président de la Commission des finances et des échanges, permettra aux députés ainsi qu'au personnel d'appui des commissions, de « mieux cerner les insuffisances du dispositif juridictionnel et d'apprécier les innovations introduites par le nouveau texte ». Pour finir, Gérard Gbénonchi a souhaité que « les échanges soient francs, constructifs et surtout orientés vers l'intérêt général ».
5 communications seront présentées à l'atelier d'imprégnation sur le contenu du projet de loi sur la microfinance en République du Bénin. Il s'agit de : « Situation au 31 décembre 2024 du secteur de la microfinance au Bénin » ; « Les insuffisances de la loi n°2012-14 du 21 Mars 2012 portant règlementation des systèmes financiers décentralisés en République du Bénin » ; « Grandes lignes, enjeux et implications de la nouvelle loi uniforme portant réglementation de la microfinance » ; « Etat de préparation à la mise en conformité des Systèmes financiers décentralisés du Bénin » ; « Revue des principaux titres et chapitres de la nouvelle loi uniforme ».
Marc MENSAH
A Cotonou comme à Abomey-Calavi, deux grandes villes du Sud-Bénin, acquérir un bien auprès des revendeuses n'est pas souvent aisé lorsqu'on dispose de pièces de 5 ou de 10 FCFA. Ces deux pièces d'argent considérées comme ‘'Vokouè'' (argent ayant servi à un sacrifice ou un rituel) font souvent l'objet de rejet systématique chez plusieurs commerçants. Ils estiment que le fait de les encaisser, pourrait avoir des conséquences néfastes sur leur commerce.
Au Bénin, pays de Vodun, (culte ancestral bien ancré dans les traditions), les tradi-praticiens en voulant préparer certaines tisanes et savons magiques, ou encore en voulant faire certains sacrifices ou rituels, font parfois recours à des pièces d'argent, notamment les pièces de 5 et de 10 FCFA.
Il n'est pas rare d'observer souvent au niveau des carrefours et certains endroits stratégiques, ces pièces mélangées à d'autres objets et produits ayant servi des rituels ou des sacrifices. Cet usage occulte de l'argent selon les constats, jette un discrédit sur ces deux pièces qui, loin d'être un moyen d'échange, sont perçues par de nombreux citoyens, des revendeuses des villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi notamment, comme ‘'des instruments de sorcellerie''.
Pour elles, encaisser les pièces de ces valeurs est un risque dont la conséquence n'est rien d'autre que la déstabilisation du commerce et la perte du capital. Ainsi, pour éviter tout supposé malheur dans leur business, les commerçants rejettent systématiquement ces pièces aux clients qui se présentent pour tout achat de produits.
Cependant, si du fait de la cherté de la vie, il y a très peu de produit qu'on peut acheter à 5F ou à 10F, le citoyen se trouve en difficulté lorsqu'il se présente devant un étalage avec deux pièces de 10F et une pièce de 5F (25F), cinq pièces de 10F (50F), dix pièces de 10F (100F), etc, pour l'achat d'un bien. Le rejet est systématique.
Cet état de chose selon Fréjus DEGUENON, tradi-praticien surnommé AZE à Womey dans la commune d'Abomey-Calavi, relève de l'ignorance. Selon ses explications, lorsqu'un tradi-praticien fait recours à ces ‘'pièces rouges'' pour faire un sacrifice ou préparer un rituel, la finalité, c'est de permettre à la personne malade ou l'individu pour qui le sacrifice est fait, de bénéficier des faveurs des dieux afin que guéri de la maladie, il ne soit plus confronté à des blocages.
Pour le professeur Raymond ASSOGBA, enseignant chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), l'utilisation de la monnaie dans le domaine du Boo (gris-gris en langue locale fon), relève « d'un mélange de centres d'intérêts monétaires et de symbolisme ». Il explique que c'est par rapport au symbolisme que « le franc symbolique ou la pièce de 5F ou de 10F sont utilisés comme « matériel de manipulation énergétique ».
Dans le domaine des Boos, considéré comme des savoirs qui associent différents éléments des règnes minéral, végétal, et animal, a-t-il fait savoir, en plus des émotions humaines, on utilise ces pièces pour plus d'efficacité. Le but visé d'après lui, est de régler des problèmes sociaux relevant aussi bien du domaine économique que des domaines politique, social, les jeux, la profession, la vie matrimoniale, etc.
Pour le spécialiste des questions de religion, de la sociologie du développement et de la Boologie (science qui étudie le Boo), la pièce d'argent utilisée comme « variable » pour renforcer l'impact du Boo, est en même temps, « un condensateur d'énergie ».
La pièce d'argent comme un condensateur d'énergie
La pièce d'argent est « un condensateur d'énergie », a précisé Raymond ASSOGBA se référant au Fâ (culte divinatoire). « L'individu qui va interroger le Fâ par rapport à une situation, donne une pièce d'argent qui sert de « condensateur » de son énergie.
« Et c'est cette masse énergétique qui va se mélanger au cauris, symbole les préoccupations matérielles ou à du ‘'Adji-Kouin'', qui symbolise les préoccupations liées à la psychologie de celui fait la demande », a-t-il clarifié. A l'en croire, outre le rôle de condensateur d'énergie, la pièce d'argent a également un rôle d'accompagnateur du ‘'Boo'' ou du ‘'Voo'' (sacrifice en langue locale fon) ; et son usage après le ‘'Voo'' ou le ‘'Boo'' est sans conséquence pour la revendeuse qui l'encaisse.
Le Vokouè et le petit commerce
La pièce d'argent qui a peut-être servi à la préparation d'un rituel ou un sacrifice n'a aucun impact sur le commerce d'une revendeuse qui l'encaisse. « Si un enfant ramasse ces pièces et va acheter chez une revendeuse, cela n'a aucune incidence sur son activité », a rassuré AZE.
Un avis que partage le sociologue. « La pièce d'argent utilisée pour faire un Voo ou un Boo a déjà rempli sa fonction. Dès que le rite est accompli, […], il y a un changement de condition », a fait savoir Raymond ASSOGBA. Pour lui, toute autre considération n'est que « pure interprétation ».
A la question de savoir pourquoi c'est uniquement les pièces de 5F et de 10F que les tradi-praticiens utilisent pour les ‘'Voos'' et les ‘'Boos'', AZE répond : « L'argent, c'est l'argent […]. C'est vrai qu'on utilise le plus souvent ces deux pièces de monnaie, mais on peut utiliser aussi toutes les autres pièces (25F, 50F, 100F, 200F, 250F, 500F et même les billets de banque ». L'utilisation fréquente des ‘'pièces rouges'' à l'en croire, relève du caractère symbolique de l'argent, et dépend également de ce que l'on envisage de faire.
Pour l'enseignant chercheur, l'intégration des pièces dans le montage des ‘'Voos'' et des ‘'Boos'', est de l'ordre de la numérologie.
Les deux sachants ne nient cependant pas la pratique de ‘'Akouèdida'' (argent préparé) à laquelle certaines personnes font recours dans le domaine de la concurrence pour déstabiliser leurs concurrents, et qui fait que beaucoup de revendeuses rejettent les pièces de 5F et de 10F.
Le tradi-praticien souligne que contrairement à ce que les gens pensent, ce n'est pas les pièces de 5F et de 10F que les ‘'personnes malveillantes'' qui s'adonnent à une telle pratique utilisent. Il assure qu'il y a des dispositions à prendre pour identifier les pièces ou les billets de banque utilisés à cette fin. « Dès que vous touchez, vous sentez en même temps et vous mettez à l'écart », conseille AZE.
Pour l'enseignant chercheur, celui qui vend doit savoir que lui-même doit « poser ses batteries de dissuasion » pour détecter.
Des avis partagés de revendeuses sur l'usage des pièces de 5F et de 10 F
« Ces pièces-là, c'est ça les gens utilisent souvent pour les sacrifices et pour les rituels. Ce qui fait que moi je ne prends pas chez les clients. Tu ne sais pas ce que les gens en ont fait, et tu encaisses. Si quelque chose arrive, c'est toi même qui a cherché », confie une revendeuse de divers à Tankpè, dans la commune d'Abomey-Calavi.
« C'est du Vookouè ; et étant donné que ces choses relèvent de l'occultisme, moi je n'encaisse pas », avoue une autre.
Steve est un jeune garçon qui assiste un vendeur d'essence frelatée (kpayo) à Zogbo, dans la ville de Cotonou. Il a reçu des instructions fermes de son patron. Quelle que soit la situation, il ne doit pas commettre l'erreur de prendre les pièces de ces valeurs chez les clients. Dès que le patron découvre, la sanction à son encontre sera lourde.
Marie GBEDJI, gargotière à Fifadji ne rejette pas ces pièces pour ses clients. Cependant, elle se retrouve en difficulté quand elle doit les utiliser pour ses dépenses. « Les gens n'acceptent pas souvent », déplore-t-elle mais elle arrive à les échanger chez les agents d'un opérateur de téléphonie mobile à côté de sa boutique.
Comme elle, Djèdjènon, revendeuse de condiments à Maria-Gléta, ne rejette pas les pièces de 5F et de 10F. Le problème selon elle, c'est comment les dépenser après. « Beaucoup de gens refusent, mais on parvient à les utiliser. Ce n'est pas souvent facile », a-t-elle indiqué.
Saturnin est responsable d'un kiosque de photocopie à Zogbadjè, proche du campus universitaire d'Abomey-Calavi. Il fait la copie à 15 F pour ses clients. Du fait du montant de ses services, ces pièces d'argent s'imposent à lui. « Moi, je ne peux pas refuser. C'est à ce prix que j'offre mes services. Mais quand je donne la monnaie avec, certains refusent. Il y en a qui te laisse carrément la monnaie quand il s'agit de ces petites pièces-là. C'est vrai, parfois ça m'arrange, mais pour dépenser après, c'est difficile », a-t-il expliqué. Mais im arrive à s'en débarrasser pour le paiement de factures d'électricité et d'eau.
Comme lui, nombreux sont les citoyens qui, voulant contourner la difficulté de rejet de ces pièces, les utilisent pour des paiements de factures et autres achats en pharmacie.
Selon les dispositions de la loi n° 2018-16 portant Code pénal en République du Bénin, seuls les faux billets et les monnaies falsifiées sont susceptibles de rejet. Cette loi dispose « qu'aucun citoyen n'a le droit de refuser une pièce de monnaie ou un billet de banque en circulation ». En 2021, le ministère de l'économie et des finances à travers un communiqué avait invité les populations à ne plus rejeter les pièces sous prétexte qu'elles sont lisses.
Mais force est de constater que certains citoyens agissent au mépris de la loi.
F. A. A.
L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est l'une des principales causes de décès et d'invalidité dans le monde. Pourtant, il est souvent évitable grâce à une meilleure prévention et à une détection précoce des facteurs de risque. A travers cette interview, Dr Christelle Randolph, médecin cardiologue, ré-adaptateur cardiaque au Centre cardiologique Léo, explique les facteurs qui conduisent à un AVC et comment réduire les risques.
Que peut-on comprendre par AVC et comment se déclenche-t-il ?
L'AVC, c'est l'abréviation d'Accident Vasculaire Cérébral. Il désigne une interruption brutale du fonctionnement du cerveau lié à un manque d'afflux de sang dans la partie du cerveau concernée.
Quels sont les facteurs de risque les plus fréquents qui prédisposent à un AVC ?
Il y a un terrain favorisant et sous nos cieux, c'est surtout l'hypertension artérielle non contrôlée. L'hypertension artérielle, c'est lorsque la tension artérielle, c'est-à-dire la pression avec laquelle le sang circule dans le corps est trop élevée. Quand c'est supérieur à 140/ 90 millimètres de mercure, on parle effectivement d'hypertension artérielle. Pour le savoir, il faut forcément mesurer la pression. Autrement dit, l'hypertension artérielle souvent ne donne pas de signe et ce n'est qu'en contrôlant que l'on sait que la tension est trop élevée et qu'il faut faire un traitement.
Parmi les facteurs de risque, il y a le diabète, le cholestérol trop élevé dans le sang, le stress, l'obésité abdominale et la sédentarité. Il y a également certaines maladies cardiaques qui donnent des arythmies, c'est-à-dire le cœur qui bat de façon anormale. Tout ce qui est facteur de risque pourvoyeur de maladies cardiovasculaires donne évidemment des AVC.
Y a-t-il des prédispositions génétiques ou héréditaires à l'AVC ?
L'AVC n'est pas héréditaire en tant que tel. Les facteurs de risque qui prédisposent à l'AVC peuvent avoir une prédisposition familiale comme l'hypertension artérielle. Par exemple, quand les parents sont hypertendus ou diabétiques, il y a un risque accru d'hypertension artérielle, mais ce n'est pas une fatalité, on peut toujours agir sur ça et éviter que ça n'arrive.
Comment expliquer le fait que les jeunes en souffrent de plus en plus ?
Les jeunes en souffrent de plus en plus parce que les facteurs de risque qui génèrent l'AVC sont de plus en plus fréquents à un âge moins avancé. Avant les AVC, c'était beaucoup plus les individus de plus de 65 ans. Malgré le fait que l'âge est diminué, ça reste toujours une maladie du sujet âgé. Il y a des jeunes qui se retrouvent dans cette situation parce qu'il y a de plus en plus de jeunes qui sont hypertendus, diabétiques et sédentaires. Ces jeunes ne font pas attention à ce qu'ils mangent et ne contrôlent absolument pas leur état de santé. Ils sont en bonne santé apparente, mais en réalité, c'est des hypertendus ou diabétiques qui s'ignorent. Ce sont des gens qui ont du cholestérol élevé. Ils ne font plus d'activité physique. Il y a jeunes gens qui sont soumis à des fortes pressions professionnelles et parfois aussi familiales et donc le stress s'installe. Il ne faut donc pas s'étonner quand les jeunes ont l'AVC.
Il y a beaucoup de personnes qui tombent dans leurs toilettes et meurent. Est-ce que ces cas-là aussi sont dus à l'AVC ?
Ça peut être dû à l'AVC puisque l'AVC peut dans des cas extrêmes donner une mort subite. C'est-à-dire quelqu'un qui va très bien et puis la minute d'après, il sombre subitement dans un coma et meurt. Ça peut être aussi dû à une embolie pulmonaire ou à d'autres causes aussi. Il n'y a pas que l'AVC.
En moyenne, combien de cas d'AVC avez-vous dans un mois ?
Nous nous sommes en cabinet médical, on peut en avoir peut-être trois à quatre cas par mois. Mais ceux qui travaillent dans les centres hospitaliers où ils gèrent des urgences, eux ils ont beaucoup de cas. Il y a un travail qui a été fait au CNHU de Cotonou, ils avaient jusqu'à 22 % d'AVC en admission au niveau des urgences, ce qui n'est pas négligeable.
Quel examen permet de détecter un risque d'AVC ?
Si on reçoit un patient qui a une tension artérielle très élevée, diabétique et commence déjà à avoir des signes avant-coureurs d'AVC (maux de tête très violents, des sensations d'engourdissement au niveau d'un membre ou parfois des troubles de mémoire ou bien des confusions de temps en temps) voilà quelqu'un qu'il faut surveiller de près. Il faut tout de suite chercher à savoir quels sont les facteurs de risque et ramener tous ces indicateurs qui sont rouges au vert.
L'examen qui permet de diagnostiquer réellement l'AVC, c'est le scanner cérébral voire même l'imagerie à résonance magnétique cérébrale. L'IRM cérébrale permet de détecter les micro AVC qui passent inaperçus et ne donnant pas vraiment de signes. Le scanner cérébral permet quand même de faire le diagnostic de l'AVC assez facilement et de dire quel type d'AVC. Il y a l'AVC ischémique et l'AVC hémorragique. L'AVC ischémique est beaucoup plus fréquent soit 75 % à 80 % et l'AVC hémorragiques, c'est entre 20 % et 25 %.
Comment prévenir l'AVC ?
Prévenir l'AVC, c'est agir sur les facteurs de risque qui génèrent l'AVC. Si vous êtes hypertendu, il faut bien prendre vos médicaments et s'assurer que les médicaments permettent de ramener votre tension à la normale. J'ai eu des patients qui prenaient leur médicament mais étaient à 160 millimètres de mercure ce qui est insuffisant. Ça veut dire qu'ils prennent le traitement, mais cela ne permet pas d'attendre les objectifs tensionnels souhaités. Leur risque va être quasiment le même que celui qui ne prend rien.
Il faut absolument que la tension soit bien équilibrée, essayer de diminuer le cholestérol élevé et bien traiter le diabète. L'activité physique est aussi très importante et surtout bien gérer son stress. La qualité de ce qu'on mange n'est pas à négliger. On n'a même pas besoin d'un médecin ou d'aller à l'hôpital pour ça et tout le monde doit y penser. Il faut prendre les bonnes habitudes à savoir manger moins gras, éviter l'huile, les peaux de bœuf, moins de sel et de sucre. Si vous avez une maladie cardiaque qui peut donner des caillots, il faut absolument prendre des médicaments sous contrôle médical.
Que faire immédiatement si l'on soupçonne un AVC ?
Dès que vous voyez par exemple une personne qui a une bouche qui se déforme, une déformation au niveau du visage ou vous faites face à une personne qui ne peut plus bouger une partie de la main ou du pied ou une personne qui a des troubles du langage, il faut aller en urgence à l'hôpital. Ce sont des signes que tout le monde doit pouvoir reconnaître pour pouvoir aider la personne. Plus vite on agit, plus vite, on a de chances d'éviter des séquelles chez cette personne.
Réalisé par Akpédjé AYOSSO
Le parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) veut négocier ses parrainages auprès des partis de la mouvance pour l'élection présidentielle de 2026. C'est ce qu'a déclaré le Secrétaire exécutif national du parti, Paul Hounkpè, ce dimanche 16 mars 2025, au cours de l'entretien Grand Format de BIP Radio.
« La loi a déjà tout dit. Si vous n'en avez pas, il y a possibilité d'en avoir en allant en accord », a affirmé le secrétaire exécutif national du parti, Paul Hounkpè. Selon lui, le parti FCBE va solliciter auprès des formations politiques de la mouvance des parrainages. « Le terrain sur lequel nous pouvons en avoir (les parrainages, ndlr) nous connaissons. Il n'y a que la mouvance qui en a de surplus », a-t-il ajouté. Paul Hounkpè n'y voit aucune contradiction. « La gouvernance actuelle est celle de Patrice Talon. Les autres contribuent et ça ne veut pas dire que le projet de société de UP-R n'est pas égal au projet de société du BR. Que les formations politiques se mettent ensemble pour diriger ne veut pas dire que la gouvernance qui est là, est à imputer à un parti », a expliqué le secrétaire national du parti FCBE.
Le parti veut rencontrer le Chef de l'Etat, Patrice Talon, afin d'entamer les discussions pour avoir les parrainages. « Il s'agit de discuter de programme et d'idéologie. Si nous trouvons un terrain d'entente sur ce plan, nous pouvons trouver des passerelles », a-t-il affirmé. A la question de savoir si le parti FCBE est prêt à rejoindre la mouvance, Paul Hounkpè répond : « Ça fait partie des discussions possibles. Nous n'allons pas nous laisser phagocyter », a-t-il déclaré.
Selon le code électoral, les candidats à l'élection présidentielle de 2026 sont contraints d'avoir des parrainages pour la validité de leur candidature. L'article 132 du texte dit clairement que nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République s'il n'est dûment parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15 % de l'ensemble des députés et des maires et provenant d'au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives.
A.A.A
Le championnat professionnel béninois était à sa 22e journée ce week-end. Les rencontres ont eu lieu entre samedi 15 et dimanche 16 mars 2025. Dragons FC et Requins FC ont offert un vrai spectacle avec des buts dans tous les sens. Les deux formations ont inscrit chacune 3 buts, soit un score nul de 3-3.
L'USS Kraké recevait Coton FC, le champion en titre. Au terme du temps réglementaire de jeu, les deux équipes n'ont pu faire la différence. Score 0-0.
Découvrez les résultats de la 22e journée de Ligue Pro :
BOA FC (1-0) BUFFLES FC
DYNAMIQUE FC (0-0) DADJÈ FC
DYNAMO P (1-0) DYNAMO D'ABOMEY
RÉAL SPORTS (0-0) AS TONNERRE
AS POLICE (0-2) AYÉMA FC
ASVO (0-0) ASPAC
SOBEMAP FC (2-2) AS COTONOU
ABEILLES FC (0-1) LOTO-POPO
BÉKÉ FC (0-1) DAMISSA FC
CAVALIERS FC (3-0) PANTHÈRES FC
ESPOIR SAVALOU (1-1) BANI GANSÉ FC
HODIO FC (1-0) TAKUNNIN FC
USS KRAKÉ (0-0) COTON FC
ADJIDJA FC (1-1) JSP
AVRANKOU OMN (0-2) SITATUNGA FC
DRAGONS FC (3-3) REQUINS FC
JAK FC (1-2) ÉTOILES FILANTES FC
J.S
Encore une mauvaise nouvelle qui frappe le football béninois. Ce 16 mars 2025, Pierre Alain Quenum nous a quittés. Dans un communiqué rendu public, ce dimanche, la Fédération Béninoise de Football regrette la disparition de l'un de ses agents.
"La famille du football béninois est en deuil. Pierre Alain Quenum, Agent de la FBF et Vice-président d'AÏNONVI FC, nous a quittés ce dimanche 16 mars 2025. Au nom du Président Mathurin de Chacus et du Comité Exécutif, nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches. Que son âme repose en paix.", lit-on dans le communiqué de la FBF.
J.S
C'est un dimanche historique pour l'équipe U17 béninoise. Les Amazones du Bénin ont écrasé la RD Congo lors de la double confrontation comptant pour le deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine Maroc 2025. Ce dimanche à Kinshasa, les Béninoises ont balayé leurs adversaires 3-0.
Le Bénin a surclassé les Léopards Dames U-17 de la République Démocratique du Congo 3-0 ce dimanche au stade des Martyrs de Kinshasa. Les buts béninois ont été inscrits par Déo-Gratias Ebi (22e), Romaine Gandonou (63e) et Labylle Etchou (65e). Une belle démonstration qui fait suite à la victoire 2-0 lors de la manche aller au stade de Kégué à Lomé au Togo.
Avec un score cumulé de 5-0 sur l'ensemble des deux rencontres, le Bénin élimine la RDC. Dans le cadre du troisième et dernier tour des qualifications, les Amazones U-17 affronteront la Zambie. Cette double confrontation est programmée entre le 18 et le 27 avril prochain.
La Coupe du Monde U-17 féminine 2025 se tiendra au Maroc du 17 octobre au 8 novembre prochain.
J.S
Me Adrien Houngbédji, ancien président de l'Assemblée nationale, a rencontré ce dimanche 16 mars 2025, Boni Yayi, ex-président du Bénin.
Tête-à-tête ex-président de l'Assemblée nationale et ancien du président du Bénin. Pendant près de deux heures d'horloge Me Adrien Houngbédji et Boni Yayi ont échangé ce dimanche 16 mars 2025. La situation sécuritaire au nord du pays et d'autres sujets d'actualité ont meublé les échanges.
Les deux personnalités ont souligné l'urgence de renforcer les échanges entre les anciens responsables des institutions de la République. Selon les informations, Me Adrien Houngbédji et Boni Yayi appellent à la paix et la cohésion, deux principaux acquis de la Conférence nationale.
Les sujets relatifs aux élections générales de 2026 n'ont pas été occultés.
M. M.
Les communes des départements du Mono et du Couffo bénéficieront de voiries et d'assainissement d'ici un an. C'est grâce au Projet Mono-Couffo, lancé le 15 mars 2025 par la Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT).
Le projet Mono Couffo est en deux composantes. « Le premier concerne les infrastructures routières qui dépendent des localités, et le deuxième l'aménagement urbain, notamment l'asphaltage et l'aménagement de façades à façades », selon les explications de François Agomadje, Directeur du Pôle d'aménagement urbain et d'assainissement à la SIRAT.
C'est 31 kilomètres de routes qui seront aménagés dans les communes d'Aplahouè, Comè, Dogbo, Djakotomey et Grand-Popo. 12 km seront réalisés à Aplahouè ; 3 km environ à Comè et 5 kilomètres à Dogbo.
L'objectif est de désenclaver ses localités et d'améliorer les conditions de vie des populations. En effet, les routes existantes sont en mauvais état, et l'assainissement est quasi inexistant.
« Nous avons déjà les entreprises mobilisées et les missions de contrôle en place. D'ici deux mois, les travaux débuteront sur le terrain », a indiqué François Agomadje le 15 mars 2025 au lancement du projet Mono-Couffo.
Le préfet du département du Mono, Bienvenu-Milohin, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement, qui « œuvre sans relâche pour améliorer le cadre de vie des populations ». Il a rassuré de la disponibilité de la préfecture pour la bonne réalisation des travaux.
De son côté, Elie Houenou, Directeur des Travaux à FADIL, entreprise en charge de la réalisation des travaux, a rassuré la population sur la qualité des ouvrages à réaliser. « Nous avons mobilisé tous les moyens nécessaires pour garantir que le projet soit achevé dans les délais et dans le respect des normes », a-t-il déclaré. La durée contractuelle des travaux est de 18 mois mais l'entreprise en charge de leur réalisation s'engage à les achever dans un délai de 12 mois.
Le projet Mono Couffo ne se limite pas à l'asphaltage et à l'assainissement. Il permettra de briser l'isolement des populations tout en améliorant leur qualité de vie. « Ce projet est un pas important pour le développement des infrastructures et l'amélioration du cadre de vie des habitants », a réaffirmé Mohamed Bouzeid, directeur d'exploitation chez FADIL.
M. M.
La Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT) a lancé les travaux d'aménagement et de bitumage de plusieurs axes routiers dans le Couffo. La cérémonie s'est déroulée samedi 15 mars 2025 en présence des Ministres, des députés, préfets, maires, têtes couronnées, sages et notables.
Les travaux d'aménagement et de bitumage de la route Azovè-Houégamè-Klouékanmè, longue de 17,20 km ; de réhabilitation de la route RN2 (Mairie)- Sitex- IUT-RN2 bis, d'une longueur de 3 km ; d'aménagement en terre des routes Bopa-Lobogo-Tozounmé-Dogbo, d'une longueur de 34 km et Bopa-Djidjozoun-Allada (35,30 km) ont démarré ce samedi 15 mars 2025. D'un coût de 31.444.995.620 FCFA TTC, les travaux sont financés entièrement par le budget national. Ils sont assurés par l'entreprise QGMI. HORSE SARL a en charge la mission de contrôle d'un coût de 568 444 500 FCFA TTC. Le délai d'exécution des travaux est de 24 mois.
Neuf communes du Mono-Couffo et Allada dans le département de l'Atlantique seront impactées par ces travaux de routes.
Au lancement des travaux, le maire d'Aplahouè a fait savoir que la route Azovè-Houégamè-Klouékanmè a longtemps été un véritable obstacle pour les populations. « C'était un vrai calvaire pour nous. Aujourd'hui, c'est un rêve devenu réalité. Le bitumage de cette route facilitera désormais la circulation des biens, des services et des personnes et offrira beaucoup d'opportunités d'affaires dans les localités, entre nos quatre communes et dans tout le Couffo », s'est réjoui le maire Maxime Allossogbé.
Il sera réalisé sur cet axe routier : une chaussée de 2 voies de 3, 60 mètres chacune, et 2 accotements de 250 m chacune sur une longueur de 12,20 mètres. « Vous aurez une route sur une plateforme globale de 12,20 mètres qui permettra de vous offrir un meilleur niveau de service », a indiqué Jacques Ayadji, ministre conseiller aux infrastructures et au cadre de vie représentant le ministre José Tonato.
En état de dégradation avancée, la route RN2 (Mairie)- Sitex- IUT-RN2 bis sera réhabilitée en 2 chaussées de 2 voies de 3,60 mètres et 2 accotements de 2,50 mètres chacun avec un terre-plein central de 2 mètres sur une largeur de 14 mètres 40.
Bopa-Lobogo-Tozounmé-Dogbo et Bopa-Djidjozoun-Allada en terre seront aménagés en une chaussée de 7 mètres 20 à savoir 3 mètres 20 x 2, en deux accotements de 1,5 mètres chacun et des fossés en terre triangulaire. Pour cette route, le projet prend en compte la « construction de voies d'assainissement et de drainage, le déplacement des différents réseaux, la mise en place de l'assainissement et des dispositifs de sécurité routière, la mise en œuvre de mesures compensatrices, environnementales et sociales et la réalisation des travaux connexes », selon la présentation du ministre conseiller.
L'importance de ces infrastructures routières pour les populations a été également rappelé par Christophe Mégbédji, le préfet du Couffo. Le préfet félicite le président Talon pour avoir tenu sa promesse.
« Le gouvernement accorde une importance primordiale à ces axes routiers. Pour nous, ils représentent plus qu'une infrastructure. En effet, ces routes sont cruciales pour le développement des activités agricoles et économiques et par conséquent pour l'amélioration des conditions de vie des populations du Mono et du Couffo. Elles (…) vont désormais désenclaver nos communes », a indiqué Benoit Dato, ministre des sports, représentant le ministre d'Etat, Ministre des finances Romuald Wadagni.
Le projet d'assainissement et de voiries urbaines dénommé Mono Couffo a été également lancé. D'un linéaire de 31 kilomètres, le projet impactera les communes d'Aplahouè, Comè, Dogbo, Djakotomey et Grand-Popo. Les travaux démarreront d'ici Avril ou Mai 2025.
Tous ces travaux sont estimés à plus de 54 milliards de francs CFA, entièrement financés par le budget national.
M. M.
L'ouvrage autobiographique de l'ex ministre de l'intérieur, Daniel Tawéma, a été accueilli, vendredi 14 mars 2025, par un parterre de personnalités parmi lesquelles la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, des ministres, des députés et le patriarche Bruno Amoussou.
"De la terre à l'Etat", une autobiographie de 340 pages paru aux éditions SYDO a été lancée officiellement le vendredi 14 mars 2025. L'auteur, l'ancien ministre de l'intérieur, Daniel Tawéma, plonge le lecteur dans ses « origines modestes », épreuves et ses succès (chapitre 5 à 16) et sa « carrière administrative ainsi que le cours de sa vie ».
Daniel Tawéma retrace sa contribution déterminante lors de la Conférence des Forces Vives de la Nation en 1990, un événement décisif pour la démocratie béninoise. L'auteur renseigne sur le rôle crucial qu'il a joué pour assurer la légalité et la réussite de cette conférence nationale.
« "De la terre à l'État" est un ouvrage écrit en suivant le fil de la mémoire de l'auteur, mais exposé, non pas de manière diachronique suivant les faits, mais selon l'occurrence des souvenirs. Ce qu'il renseigne est vivant et authentique », témoigne Théodore Tawéma, le fils de l'auteur.
L'ouvrage « offre un vrai voyage en hauteur et en profondeur. Ce roman autobiographique est d'une telle richesse, d'une telle simplicité que sa lecture ne peut qu'inspirer », a indiqué la présidente de la Haute cour de justice et marraine de la cérémonie de lancement. Dandi Gnamou n'a pas manqué d'inviter à lire le livre.
Daniel Tawéma ne se contente pas de retracer sa carrière ; il nous invite à une réflexion sur l'héritage qu'il laisse. Selon lui, l'une de ses plus grandes fiertés reste sa contribution à la consolidation de la démocratie et des droits humains au Bénin, ainsi que son influence sur les jeunes générations. L'auteur met en lumière des valeurs telles que l'intégrité, la résilience et le sens du devoir, valeurs qu'il souhaite transmettre à la jeune génération.
Pour le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et parrain de la cérémonie de lancement, "De la terre à l'État" est bien plus qu'un simple récit personnel. « C'est une leçon de vie pour la génération présente et future. À travers ce livre, vous nous rappelez que chaque étape de la vie, qu'elle soit humble ou prestigieuse, est une occasion d'apprendre, de grandir et de contribuer au bien-être commun », a ajouté Gaston Cossi Dossouhoui.
Des hommages à l'auteur
Le lancement de cet ouvrage a été un moment de recueillement et de témoignage. La vice-présidente du Bénin, Mariam Chabi Talata, a salué le parcours exemplaire de Daniel Tawéma. Elle a souligné que son livre est une véritable leçon de vie, une invitation à l'engagement et à la persévérance, rappelant à l'audience que la lecture de cet ouvrage permettrait de tirer d'innombrables leçons sur la gestion de la vie publique et la construction d'une nation prospère.
Le patriarche Bruno Amoussou, le Directeur général de la police républicaine Brice Allowanou, Sacca Lafia le président de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), Christelle Houndonougbo de l'Union Progressiste le Renouveau et d'autres personnalités ont rendu témoignage à l'auteur.
Des témoignages ont également fusé de la famille de l'auteur de l'ouvrage. Son fils, Théodore Tawéma, a salué l'œuvre de son père en soulignant sa capacité à transmettre, par ses écrits, une histoire authentique, nourrie de souvenirs personnels mais aussi de leçons universelles sur l'effort et le dépassement de soi. « Daniel Tawéma, l'auteur de cet ouvrage autobiographique est un homme complet, discret. Celui qui est prêt à assumer ses responsabilités y compris dans sa vie sentimentale. C'est un intellectuel de haut vol, qui déteste la paresse et qui prouve sans ménagement son courage », a-t-il précisé.
La cérémonie de clôture a pris fin avec une vente à l'américaine qui a permis de collecter un million cinquante mille (1.050.00) francs CFA. Monsieur Eric Akoutey et d'autres invités sont repartis avec des exemplaires dédicacés du livre "De la terre à l'Etat".
Daniel Tawema est né en 1947 à Matéri. Il a occupé d'importantes fonctions administratives et politiques au Bénin. Il a été secrétaire général de la province de Borgou, membre du cabinet civil du président de la République, député, Ministre des Affaires étrangères, Ministre de la décentralisation, Ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
Co-fondateur du parti Fard Alafia, Daniel Tawéma a été candidat à l"élection présidentielle de 2006. Il est Commandeur de l'Ordre national et Grand officier de l'Ordre national du Bénin.
Daniel Tawéma a été l'un des fidèles collaborateurs du président Mathieu Kérékou.
Marc MENSAH
Le ministère des Affaires étrangères à travers un communiqué publié samedi 15 mars 2025, a rassuré les béninois titulaires d'un visa américain qui envisagent de voyager en direction des Etats-Unis qu'ils peuvent maintenir leurs plans de voyage. Ceci, parce qu'aucune notification n'est encore parvenue aux autorités béninoises sur la suspension supposée de visas évoquée par certains médias.
Des assurances du ministère des Affaires étrangères dans l'affaire suspension de visas par les Etats-Unis à plusieurs pays dont le Bénin. Sur le sujet, aucune notification n'est encore parvenue aux autorités béninoises. Le département ministériel dirigé par Olushegun Adjadi Bakari a rassuré l'opinion à travers un communiqué ce samedi 15 mars 2025. A travers ce communiqué, le ministère indique que les démarches entreprises auprès des autorités américaines compétentes n'ont permis d'obtenir aucune confirmation de cette information.
Le chef de la diplomatie béninoise a alors rassuré les citoyens béninois titulaires d'un visa américain et prévoyant de voyager prochainement qu'ils peuvent maintenir leurs plans de voyage, et que « toute évolution à ce sujet sera communiquée à travers les canaux officiels du ministère ». Olushegun Adjadi Bakari a rappelé l'entretien téléphonique avec le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, le 10 mars dernier. Une occasion au cours de laquelle les deux personnalités ont passé en revue les relations diplomatiques solides et respectueuses fondées sur le dialogue, la coopération et les intérêts mutuels que le gouvernement du Bénin s'engage à poursuivre et à renforcer dans tous les domaines d'intérêt commun.
F. A. A.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a vu comparaître jeudi 13 mars 2025 un homme pour une affaire d'escroquerie via internet. La victime qui est la maîtresse du prévenu réclame 40 millions FCFA. Le prévenu se présente comme un artiste chanteur. Les faits se sont déroulés à Abomey.
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Une affaire d'amour qui tourne au vinaigre et finit en procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET. Jeudi 13 mars 2025, un homme poursuivi par le parquet spécial de la CRIET pour des charges « d'escroquerie via internet » s'est présenté devant la CRIET pour une nouvelle audience dans son dossier. Le présumé gayman qui s'est présenté comme un artiste chanteur ne reconnaît pas les faits. L'homme placé en détention préventive par le parquet spécial a rejeté les faits et se dit innocent.
Lors d'une précédente audience, le prévenu a indiqué à la Cour qu'il avait rencontré sa maîtresse après le lancement de son album entre 2016 et 2017. Selon sa déposition, la maîtresse nommée Laure lui aurait déclaré sa flamme et c'est ainsi que leur histoire aurait débuté. Le prévenu a déclaré à cause de cette maîtresse qui lui fait vivre le pire aujourd'hui, il a abandonné sa femme et ses enfants. L'artiste chanteur a déclaré que c'est le karma qui le frappait à cause du tort fait à son épouse.
À l'audience du jeudi 13 mars 2025, c'est le tour de la maîtresse plaignante de donner sa version des faits. Cette dernière déclare reconnaître avoir été en relation avec le prévenu qui selon elle l'aurait gbassé ou envoûté. Selon ses déclarations, l'histoire a eu lieu à Abomey quand les deux ont décidé de faire des affaires ensemble au début de leur relation qui a duré 8 ans.
La maîtresse confie au juge que le prévenu se faisait passer pour un grand visionnaire pour l'embobiner afin de lui soutirer de l'argent. Elle déclare aussi que le prévenu lui envoyait des numéros étrangers qui devaient l'appeler pour lui prendre de l'argent. Mais, l'artiste chanteur ne reconnaît pas cette version présentée par sa maîtresse devant la Cour, rapporte l'envoyée spéciale de Libre Express.
La victime réclame 40 millions mais les relevés financiers examinés par le parquet révèlent un préjudice de 11 millions FCFA. Le prévenu déclare qu'il n'a jamais pris cette somme chez la victime et qu'il ne s'est jamais fait passer pour un visionnaire. Au sujet des extractions de messages issus du téléphone de la victime, le prévenu explique qu'en réalité la maîtresse a utilisé un des anciens téléphones qu'il lui aurait donné pour envoyer des messages à elle-même.
Selon ces messages, le prévenu se présentait comme « le grand prêtre révélateur mondial ». La victime a également déclaré qu'ils se sont envoyé des audios dans lesquels le prévenu reconnaît qu'il était un grand prêtre de révélation. La Cour a donc renvoyé le dossier pour que la victime puisse produire les audios et leur transcription. L'artiste chanteur est retourné en prison en attendant la prochaine audience prévue pour le jeudi 24 avril 2025, rapporte l'envoyée spéciale de Libre Express.
Le ministère du travail et de la fonction publique a publié ce samedi 15 mars 2025, les résultats du concours de recrutement de 341 agents contractuels de droit public au profit des collectivités territoriales pour le compte du ministère de la santé.
On connait désormais les résultats du concours de recrutement de 341 agents contractuels de droit public au profit des collectivités territoriales pour le compte du ministère de la santé. Sur les 1719 candidats ayant compéti, 255 candidats ont été retenus. Selon ces résultats, 86 postes restent à pourvoir.
La sélectionneure des Amazones U17 était en conférence de presse dans la matinée de ce samedi 15 Mars 2025. Pour elle, son équipe est déterminée pour s'offrir la qualification devant la RDC pour la prochaine Coupe du Monde Féminine U17. La compétition se jouera au Maroc.
Idah Azonsou a animé la traditionnelle conférence de presse d'avant-match ce samedi au siège de la Fecofa à Kinshasa. La technicienne s'est montrée très confiante en la capacité de ses pouliches. Elle entend aborder cette manche retour du second tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U17 contre la RDC avec sérénité sans sous-estimer l'adversaire.
"La RDC a une belle équipe. Nous n'allons pas les sous-estimer. Mais le football se joue avec les pieds, mais aussi avec le mental. Nous allons tout faire pour obtenir la qualification. Nous allons aborder le match avec beaucoup de sérénité et de détermination", a confié Idah Azonsou.
Présente aussi à cette conférence de presse d'avant match, Daria Yokossi martèle que l'équipe est prête pour ramener la qualification à Cotonou. "Nous sommes déterminées. Quel que soit le public, nous restons focus sur notre objectif. Mes coéquipières et moi sommes déterminées pour remporter la victoire ", a-t-elle déclaré.
J.S
Un lot de 20 véhicules pick-up et 2 véhicules Prado Land Cruiser ont été mis à la disposition de la police républicaine et l'Agence béninoise de protection civile. La remise de lot de matériel roulant s'inscrit dans le cadre d'un projet de coopération entre le ministère de l'intérieur et l'ambassade du Japon près le Bénin.
Du matériel roulant pour la Police républicaine et l'Agence béninoise de protection civile. 22 véhicules dont 20 pick-up et 2 véhicules Prado Land Cruiser ont été mis à leur disposition dans le cadre de la coopération avec l'ambassade du Japon.
Après cette première remise, un 2e lot de matériel composé de 23 motos cross, 10 ambulances équipées de matériels spécifiques et 05 postes radios émetteurs récepteurs VHF portatifs sont attendus dans les semaines à venir.
Selon Alassane SEIDOU, ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, les véhicules mis à disposition sont destinés à la patrouille. Ils viennent renforcer « considérablement » la capacité des éléments de la Police républicaine en termes de mobilité et d'efficacité des opérations sur le terrain.
Pour Hideki UEZONO, ambassadeur du Japon près le Bénin, ce don de matériel s'inscrit dans le cadre de l'aide financière non remboursable de son Japon. Le but visé est de renforcer davantage les capacités opérationnelles de la Police républicaine et de l'Agence en charge de la protection civile dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
La valeur totale de cet appui en matériels du Japon, est de 400 millions de Yens japonais soit 01 milliard 600 millions de francs CFA.
F. A. A.