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Le recteur Félicien Avlessi élu président du CCG CAMES

Thu, 02/27/2025 - 12:39

Le recteur de l'Université́ d'Abomey-Calavi, Professeur Félicien Avlessi a été́ élu président du Comité Consultatif Général (CCG) du Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur (CAMES). L'élection s'est déroulée au cours de la 14e session extraordinaire du CCG, mercredi 26 février 2025, à Niamey (Niger).

Professeur Félicien Avlessi est désormais à la tête du Comité Consultatif Général du Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur. Rapporteur de cette instance consultative de pilotage académique et scientifique depuis mars 2022, le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi a été élu pour assurer les fonctions de président.
Le nouveau bureau du CCG est élu pour un mandat de trois (03) ans, renouvelable une fois.
Le Comité Consultatif Général regroupe des Responsables des Universités, Institutions académiques et de recherche Inter-États, Centres de recherche et les Institutions d'enseignement supérieur privé partenaires.

Nouveau bureau

Président : Professeur Félicien Avlessi (Université d'Abomey-Calavi)
Vice-président : Professeur Gérard Grézenguet (Université de Bangui)
Rapporteur : Professeur Mahamat Saleh Daoussa Haggar (Université de N'Djaména)
Rapporteur adjoint : Professeur Alpha Kabinet Keita (Université Gamal Abdel Nasser de Conakry).

Categories: Afrique

La 5è édition du CAF à Cotonou les 24 et 25 juin

Thu, 02/27/2025 - 12:38

Cotonou, sera le carrefour de discussions et d'échanges les 24 et 25 juin 2025 entre experts, décideurs publics/privés, investisseurs et chefs d'entreprises du continent africain. En prélude à cet événement majeur, une conférence s'est tenue ce 26 février sur le thème “Transformation numérique en Afrique : Quels leviers pour accélérer la dynamique ?”.

Le Cyber Africa Forum (CAF), plateforme d'affaires et d'échange pour les acteurs de la cybersécurité, des technologies numériques et de la transformation digitale en Afrique, se délocalise à Cotonou pour sa 5è édition. Ce sera les 25 et 26 juin prochains sous le thème : ‘' Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique''. Panels de haut niveau, tables rondes, rencontres B2B et ateliers stratégiques sont au programme de la rencontre organisée avec le soutien du Ministère de l'économie et des finances et le Ministère du numérique et de la digitalisation.

Les thématiques phares du CAF 2025 sont : investissement et financement du numérique ; collaboration secteur public-privé et gouvernance ; intelligence artificielle et transformation des modèles économiques en Afrique ; règlementation et gouvernance des technologies émergentes ; Big Data et exploitation des données ; Startups et écosystèmes d'innovation ; cybersécurité et résilience digitale en Afrique.

Pour le Bénin, pays hôte, le CAF offre une opportunité pour mettre en avant les efforts en matière de numérique. « Le Bénin a investi énormément pour faire du numérique un véritable vecteur de transformation économique. Le choix du Bénin pour abriter cette 5e édition du CAF en dehors de la Côte d'Ivoire est une belle reconnaissance », a fait savoir Marc André Loko, Directeur Général de l'Agence des Systèmes d'Information et du Numérique (ASIN), le mercredi 26 février à Cotonou lors de la conférence organisée en prélude à l'événement. Le CAF représente une concrétisation de la vision du président Patrice Talon, qui, dès 2017, a souhaité faire du Bénin un pôle technologique majeur en Afrique, selon le DG de l'ASIN.

Ouanilo Médégan Fagla, Directeur du Centre National d'Investigations Numériques (CNIN), indique que : « La transformation numérique est une priorité pour nous. Grâce à des initiatives ambitieuses, nous avons pu renforcer nos infrastructures et créer un environnement propice pour le développement du numérique au Bénin. Ce forum sera l'occasion de partager nos expériences et d'apprendre des autres ». Des initiatives ont été mises en œuvre notamment la dématérialisation des services publics pour faciliter l'accès des citoyens et des entreprises à des services numériques, a laissé entendre Ariel Sacramento, représentant du Ministère béninois de l'Économie et des Finances.

Associée à l'événement, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a souligné l'importance d'un financement ciblé pour soutenir l'infrastructure numérique en Afrique de l'Ouest. « La BOAD est fermement engagée dans la transformation numérique de la région. Nous avons mis en place des fonds de transformation digitale pour accompagner nos États dans cette démarche », a indiqué Sandra Amichia, Cheffe de Mission Résidente de la BOAD au Bénin. Elle en veut pour preuve le plan ‘'Djoliba'' de l'institution et ses axes d'intervention.

« Nous voulons faire de cette édition la meilleure jamais réalisée. Nous avons des partenaires forts et une dynamique qui montre que la transformation numérique en Afrique est en marche », a martelé Franck Kie, Commissaire général et fondateur du CAF lors de la conférence.
M. M.

Categories: Afrique

La clinique PROCREA partage ses expériences avec les professionnels de santé

Thu, 02/27/2025 - 12:32


A la faveur d'un atelier animé dans la soirée de ce lundi 24 février 2025 à l'hôtel Novotel de Cotonou, les responsables de la clinique PROCREA, leader en Assistance médicale à la procréation (AMP) en Côte d'Ivoire, ont partagé leurs expériences avec des professionnels de santé.

« Prise en charge du couple infertile : Quand référer ? Point de vue du clinicien et du biologiste », c'est la thématique développée lundi 24 février 2025 lors d'un atelier animé par Nogodoussou GBOGBE, coordonnatrice médicale de l'Assistance médicale à la procréation de la clinique PROCREA, et Titilola LADIKPO, gynécologue obstétricienne.
L'évènement selon Nogodoussou GBOGBE, marque une « étape importante » dans la promotion de l'excellence en matière de soins de la femme, de la mère et de l'enfant, ainsi que dans le domaine de l'Assistance médicale à la procréation. Il s'inscrit dans une démarche de partage d'expériences, d'expertises, et de savoir-faire de la clinique, a-t-elle signifié exprimant la volonté de créer « un espace d'échanges privilégiés » où des professionnels de santé, des experts, et des partenaires se rencontrent, partagent leurs expériences et explorent de nouvelles voies de collaboration.
L'atelier, dira la coordonnatrice médicale, est également une occasion pour exposer aux participants, les projets de développement de la clinique PROCREA, son ambition de renforcer la collaboration Sud-Sud, et de contribuer à l'amélioration de la prise en charge des patients.

L'infertilité, un problème majeur dans les couples
L'infertilité selon Titilola LADIKPO, est « un problème majeur » qui représente plus de 50% des consultations gynécologiques. La gynécologue obstétricienne explique ce dysfonctionnement du système reproducteur masculin ou féminin par le contexte, les habitudes de vie, et l'environnement. « C'est un sujet vraiment important qu'on doit connaître, en parler, et sensibiliser les couples pour que, dès qu'il y a problème, qu'ils puissent se diriger vers les personnes référents, des personnes compétentes pour une prise en charge optimale », a-t-elle conseillé.
A l'en croire, les causes chez la femme sont liées aux troubles de l'ovulation ; à l'insuffisance ovarienne ; à l'endométriose ; aux anomalies tubaires et utérines ; aux facteurs métaboliques et hormonaux ; et aux facteurs liés au mode de vie et à l'environnement. Chez l'homme, elles reposent sur des troubles de la spermatogenèse ; des anomalies anatomiques ; des déséquilibres hormonaux ; et des facteurs liés au mode de vie et à l'environnement.

Point de vue du clinicien
Chez le clinicien, la ‘'porte d'entrée'' pour une prise en charge selon Titilola LADIKPO, consiste à consulter un gynécologue, un biologiste de la reproduction, et un urologue afin d'évaluer l'infertilité, d'examiner les antécédents médicaux, faire l'examen physique, et procéder enfin, les tests de diagnostic (bilan hormonal, hystérosalpingographie, etc.). Après cela, interviennent les examens d'exploration et les examens biologiques d'exploration chez la femme, ainsi que les examens biologiques d'exploration chez l'homme.
Du point de vue du clinicien, l'âge maternel souligne-t-elle, est « un facteur très à prendre en compte », et favorable pour le jeune couple âgé de moins de 35 ans. Au-delà, explique la gynécologue, la capacité reproductive de la femme diminue (10-15%). « Cette capacité tombe en dessous de 10% à partir de 40 ans », a-t-elle précisé exhortant à ne perdre le temps dans la prise en charge, à réduire l'errance médicale des patientes, et les explorations fonctionnelles entreprises après 6 mois. Dans tous les cas, il faudra tenir compte de la durée d'infertilité, du poids, des facteurs liés au mode de vie et à l'environnement etc, a-t-elle ajouté.

Point de vue du biologiste
Dans le cadre d'une Assistance médicale à la procréation, le biologiste selon Dr LADIKPO, se focalise sur une analyse du sperme. Evoquant les résultats d'une analyse du profil spermatique de l'homme infertile à la clinique PROCREA, elle informe que sur 436 patients venus dans le cadre d'un bilan d'infertilité, 50% au moins ont des anomalies de spermogramme, dues à la mobilité des spermatozoïdes.

A propos de la clinique PROCREA
En place depuis décembre 2008, la clinique PROCREA est le premier centre médico-chirurgical en Côte d'ivoire spécialisé dans la prise en charge de la femme, de la mère et de l'enfant. Elle a su gagner la confiance de ses patients grâce l'expérience acquise ces 15 dernières années, avec des améliorations continues et des veilles stratégiques lui permettant de toujours se challenger. La clinique s'est agrandie et s'est modernisée en intégrant progressivement des techniques de plus en plus innovantes. Elle a mis à la disposition des patients des techniques de pointe et des services de qualité, dispensés par un personnel qualifié et reconnu.
L'expertise AMP de la clinique PROCREA repose sur une approche FIV – ICSI & Insémination artificielle ; la congélation de gamètes (ovocytes, SPZ , embryons) ; et la spermiologie : spermogramme & examens spécialisés.
En 2025, elle a procédé au lancement du Diagnostic préimplantatoire (DPI) pour dépister les anomalies chromosomiques et les maladies monogéniques avant le transfert embryonnaire ; améliorer la sélection embryonnaire, réduisant ainsi le risque de fausses couches et de naissances d'enfants atteints de maladies génétiques, afin d'offrir aux couples porteurs de risques génétiques connus, la possibilité d'avoir des enfants sains. C'est une clinique qui dispose d'un plateau technique de pointe avec un centre de référence en endoscopie de la fertilité ; un bloc opératoire de pointe ; des unités de soins intensifs pour adultes et nouveau-nés ; et d'un laboratoire d'analyse médicale et laboratoire d'embryologie de pointe.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Éthiopie et l'ATIDI signent un protocole d'accord pour soutenir les projets PPP

Thu, 02/27/2025 - 11:31

La République fédérale démocratique d'Éthiopie, représentée par le Ministère des Finances et l'Ethiopian Electric Power (EEP), a signé un protocole d'accord avec l'Agence pour l'Assurance du Commerce en Afrique (ATIDI), le premier assureur multilatéral panafricain du commerce et de l'investissement. Cet accord important vise à accélérer la transition de l'Éthiopie vers l'énergie propre en attirant des investissements étrangers dans des projets d'énergie renouvelable grâce à la Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF) d'ATIDI.

Le protocole d'accord établit un cadre de collaboration entre l'Éthiopie et ATIDI permettant aux producteurs d'électricité indépendants (IPP) ou aux partenariats public-privé de tirer parti de la RLSF, une facilité de soutien à la liquidité mise en place par ATIDI avec le soutien de la Banque de développement KfW et la Norad. Cette facilité assure une protection financière aux IPP/PPP en mettant à leur disposition les paiements que leur doivent les services publics, ce qui renforce la sécurité des paiements et la stabilité financière, un défi majeur dans le secteur de l'énergie.

S.E. Ahmed Shide, Ministre éthiopien des Finances, a déclaré que « grâce à ce partenariat, l'Éthiopie vise à faciliter les paiements dans les délais aux promoteurs, à atténuer les risques financiers, à renforcer la bancabilité des accords d'achat d'électricité (AAE) et à améliorer la solvabilité de l'EEP ». « Ces efforts créeront un environnement d'investissement plus attractif pour les projets d'énergie renouvelable. » a-t-il ajouté.

L'Éthiopie devient le 11e État membre d'ATIDI à signer le protocole d'accord de la RLSF, après le Bénin, le Burundi, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Togo, l'Ouganda et la Zambie. Depuis sa création, des garanties d'une valeur de 24,7 millions d'USD ont été approuvées dans le cadre du portefeuille de la RLSF, facilitant ainsi des investissements d'une valeur totale de 373,1 millions d'USD et la réalisation d'une capacité d'énergie renouvelable installée de 181,95 MW à travers l'Afrique.
L'Éthiopie a accompli des progrès considérables dans le développement de son secteur énergétique, en s'appuyant principalement sur l'hydroélectricité comme pilier de sa production. Le gouvernement éthiopien vise à diversifier le mix énergétique du pays en exploitant ses vastes ressources renouvelables, notamment l'énergie éolienne, solaire et géothermique, afin d'améliorer la fiabilité et la durabilité de la fourniture d'énergie.

Cet accord marque une étape importante de l'évolution vers un paysage des énergies renouvelables plus résilient et plus favorable aux investisseurs en Éthiopie. Avec le soutien d'ATIDI, le pays est en passe d'atteindre ses objectifs de transition énergétique tout en assurant la stabilité financière des acteurs du secteur de l'électricité.

Ce partenariat permettra d'accélérer le développement des capacités

« Nous sommes honorés de travailler en partenariat avec le gouvernement éthiopien et Ethiopian Electric Power pour soutenir le développement du secteur des énergies renouvelables du pays. Grâce à notre soutien à la liquidité, cette collaboration permettra non seulement de réduire les risques financiers, mais aussi d'attirer davantage d'investissements dans les infrastructures énergétiques du pays. Nous pensons que ce partenariat permettra d'accélérer le développement des capacités de l'Éthiopie dans le domaine des énergies renouvelables et contribuera à l'atteinte de l'objectif plus large de développement durable du continent africain », a déclaré Manuel Moses, Directeur général d'ATIDI.

Selon Ahmed Shide, Ministre des Finances, République fédérale démocratique d'Éthiopie « l'Éthiopie s'est engagée dans un vaste programme de réformes économiques connu sous le nom de « Homegrown Economic Reform Agenda » (1&2) ». Cette initiative, souligne-t-il, vise à relever les défis structurels et à promouvoir une croissance économique durable.

Les principaux aspects de la réforme tiennent à la création d'une stabilité macroéconomique, à l'investissement et au commerce. Des efforts sont déployés pour améliorer le climat d'investissement et promouvoir le commerce en simplifiant les réglementations, en améliorant les infrastructures et en encourageant la participation du secteur privé. La Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF) devrait jouer un rôle important dans l'amélioration de la bancabilité des projets PPP et la mise en œuvre durable de ces projets.

« La réforme vise également à donner un coup de fouet à la productivité de secteurs clés tels que l'agriculture, l'industrie manufacturière et les services, afin de stimuler la croissance économique et de créer des emplois. L'attraction des investissements met également l'accent sur l'amélioration du climat d'investissement qui a déjà permis d'attirer des investissements directs étrangers, en particulier dans des secteurs tels que l'énergie, l'industrie manufacturière et l'agriculture. Nous avons hâte d'étendre cette collaboration positive avec ATIDI à des secteurs autres que celui de l'énergie », a-t-il affirmé.

À propos d'ATIDI

ATIDI a été fondée en 2001 par des États africains dans le but de couvrir les risques commerciaux et d'investissement des entreprises faisant des affaires en Afrique. ATIDI fournit principalement des services d'assurance contre les risques politiques, d'assurance-crédit et d'assurance caution. Depuis sa création, ATIDI a soutenu des opérations d'investissement et commerciales transfrontalières d'une valeur de 85 milliards de dollars en Afrique. Pendant plus d'une décennie, l'organisation a maintenu une note « A/Stable » en matière de solidité financière et de crédit de contrepartie décernée par Standard & Poor's (S&P), et en 2019, Moody's lui a décerné une note A3/Stable, qui a désormais été rehaussée à A2/Positif.

Categories: Afrique

Des mesures incitatives au profit des médecins spécialistes et généralistes

Thu, 02/27/2025 - 11:13

Des mesures incitatives au profit des praticiens spécialistes, médecins spécialistes et médecins généralistes. Elles ont été annoncées ce mercredi 26 février 2025 à l'issue du Conseil des ministres.

Le recrutement d'agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées appartenant quasi exclusivement aux corps des personnels médical et paramédical est actuellement en cours. Selon le Conseil des ministres « des communes ont besoin d'être mieux couvertes en personnels de santé ».
Dans le but de favoriser le maintien au poste des intéressés, le gouvernement a prévu des mesures incitatives telles qu'une prime d'engagement au service public et à la carrière hospitalière et une indemnité de zone d'exercice aux praticiens spécialistes, aux médecins spécialistes et aux médecins généralistes.

Le gouvernement béninois fait des efforts en mettant des agents qualifiés à la disposition des formations sanitaires, aux fins de délivrer des prestations appropriées aux populations. Au terme du recrutement de 1600 agents contractuels de droit public de l'État organisé en 2021 pour le compte du ministère de la Santé, 1331 agents ont pris service et sont restés à leurs postes de travail soit 83% de l'effectif attendu.

Categories: Afrique

05 ans de prison requis contre 02 collaborateurs du préfet de Cotonou

Thu, 02/27/2025 - 11:12

Les réquisitions du parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ont été faites lundi 24 février 2025 dans le procès d'un dossier de présumée fraude dans l'attribution d'un marché public à la préfecture de Cotonou. Trois prévenus dont deux collaborateurs du préfet Alain Orounla et un chef d'entreprise risquent cinq de prison dont trois ferme pour « abus de fonctions et complicité d'abus de fonctions ».

Le procès de l'affaire de présumée fraude dans les marchés publics et de frais de mission non payée examinée à la préfecture de Cotonou se poursuit à la CRIET. Lundi 24 février 2025, une nouvelle audience s'est ouverte dans ce dossier. Trois collaborateurs du préfet Alain Orounla et un chef d'entreprise sont poursuivis par le parquet spécial. Les agents de la préfecture de Cotonou concernées sont l'assistant du préfet, du chef de service des affaires financières (CSAF) et de la Personne responsable des marchés publics (PRMP) de la préfecture, ainsi que du mari de cette dernière, qui a remporté le marché incriminé. Tous les prévenus sont poursuivis avec mandat de dépôt sauf la PRMP de la préfecture de Cotonou.

Selon l'accusation, les agents de la préfecture sont soupçonnés d'avoir attribué de manière irrégulière un marché de sécurité à l'entreprise dirigée par le mari de la PRMP. Les prévenus sont poursuivis pour "abus de fonctions et complicité d'abus de fonctions".

Lors d'une audience en juillet 2024, la PRMP a reconnu que c'était effectivement la société de son époux qui avait remporté le marché, mais a expliqué qu'elle était alors en congé de maternité et n'en avait pas été informée. Son mari a de son côté confirmé avoir soumissionné et obtenu ce contrat, le premier de ce type à la préfecture, sans en parler à sa femme pour éviter tout conflit d'intérêts.

"J'ai fait le choix de ne pas lui toucher un seul mot à propos de la candidature de mon entreprise à l'appel d'offres de la préfecture", avait déclaré le chef d'entreprise lors de l'audience. Il a également affirmé entretenir des "relations d'amitié" avec le préfet Alain Orounla.

Pour sa part, l'assistant du préfet a nié toute responsabilité dans cette affaire. Mais, la Brigade économique et financière (BEF) a retrouvé chez lui un cachet appartenant au propriétaire de la société qui a remporté le marché, ainsi qu'un bout de papier mentionnant des montants. Le prévenu a expliqué qu'il avait simplement trouvé le cachet "bien fait" et voulait en faire une commande, et que les montants concernaient l'achat de pneus pour le véhicule du préfet.

De son côté, le CSAF a reconnu être membre à part entière de la chaîne de passation des marchés publics à la préfecture, en tant que secrétaire permanent de la PRMP. Mais, il a assuré que le dépouillement et l'attribution du marché s'étaient déroulés dans le respect des procédures, la décision ayant été prise par une commission composée de plusieurs membres.

Cette affaire a été révélée à la suite d'une plainte déposée par un chargé de mission du préfet, qui accusait le CSAF de ne pas lui avoir payé des primes de mission d'un montant de 195 000 FCFA. Lors de l'audience, le CSAF a reconnu un retard de paiement mais a affirmé que la situation avait finalement été régularisée. La CRIET a également été informée que deux autres agents de la préfecture s'étaient également plaints de non-paiement de primes pour des montants de 10 000 et 55 000 FCFA.

Des peines de prison requises

À l'audience du lundi 24 février 2025, le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial a fait ses réquisitions. Le magistrat a indiqué à la Cour que l'affaire a été révélée à la suite d'une plainte déposée par un chargé de mission du préfet de Cotonou. L'enquête menée par la BEF a permis de découvrir que les procédures d'attribution de marchés publics manquaient d'orthodoxie.

Le ministère public a requis la relaxe de la PRMP au bénéfice du doute. Mais, le paquetier a demandé que l'assistant du préfet de Cotonou ainsi que le CSAF soient retenus dans les liens des infractions d'abus de fonction au regard de l'article 375 du Code pénal.

Selon le procureur, l'assistant du préfet de Cotonou gérait tout ce que le chef d'entreprise avait comme entreprise et l'informant de l'attribution des marchés publics.

Pour le ministère public, le CSAF, en dépit de ces refus a eu des imitations de signatures et aurait également fait des déductions de 50 000 FCFA sur chaque enveloppe de primes.

Le parquet spécial de la CRIET a souhaité que le chef d'entreprise soit retenu dans les liens de la prévention des faits de complicité d'abus de fonction.

Pour ces faits, le ministère public a requis cinq de prison dont trois ferme et un million franc CFA d'amendes contre le chef d'entreprise, le CSAF et l'assistant du préfet de Cotonou. Il a demandé à la Cour de recevoir la constitution de partie civile du plaignant et de condamner le CSAF à lui verser 500 000 FCFA pour toute cause de préjudices subis.

Les avocats de la défense ont plaidé la clémence de la Cour. Le verdict de ce procès est renvoyé en mars 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

Categories: Afrique

Liste des candidats inscrits et des rejets de la 1re phase du recrutement

Thu, 02/27/2025 - 10:34

Le ministère du Travail et de la Fonction publique a rendu public la liste des candidats inscrits et des rejets de la première phase de recrutement de 796 agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées au profit du Ministère de la Santé. Cette première phase concerne 341 agents.

Categories: Afrique

Interview d'Abdoul Aziz SY Junior – DGA du Groupe Supdeco Dakar

Thu, 02/27/2025 - 10:05

Abdoul Aziz SY Junior, Directeur Général Adjoint du Groupe Supdeco Dakar, nous livre sa vision de l'éducation en Afrique et les ambitions de l'institution.
De passage à Cotonou dans le cadre du Choiseul Africa Summit , dont il est un des lauréats 2024, il partage son expérience et ses stratégies pour faire de Supdeco un hub éducatif de référence. À l'occasion des 30 ans du groupe, il revient sur les étapes clés de son développement, ses valeurs et ses spécificités, tout en abordant les défis de l'enseignement supérieur sur le continent. De l'intégration du numérique à l'expansion vers de nouveaux pays, découvrez les perspectives et les projets de Supdeco pour l'avenir de la jeunesse africaine.

Votre Parcours et Votre Engagement

1. Vous avez évolué dans des secteurs variés avant de rejoindre l'enseignement supérieur. Qu'est-ce qui vous a motivé à intégrer le Groupe Supdeco ?

J'ai toujours été animé par une volonté d'impact. Après un parcours dans des secteurs stratégiques, j'ai pris conscience que l'éducation était le levier fondamental du développement. Rejoindre le Groupe Supdeco, une institution pionnière qui forme les leaders africains de demain, était une évidence. L'éducation n'est pas seulement un secteur, c'est un catalyseur de transformation.

2. Fort de votre expérience internationale, quels enseignements appliquez-vous aujourd'hui dans la gestion d'une institution éducative africaine ?

L'un des grands enseignements que j'ai tirés de mes expériences à l'international, c'est l'importance de l'innovation et de l'adaptabilité. Dans un monde en perpétuelle évolution, un établissement d'enseignement supérieur doit être agile, connecté aux réalités du marché et en phase avec les standards internationaux. Chez Supdeco, nous intégrons ces dimensions en proposant des formations hybrides, des certifications de renommée mondiale et une pédagogie centrée sur l'apprentissage pratique.

3. Vous êtes un fervent défenseur de l'éducation comme levier de développement. Quelle est votre vision de son rôle pour l'avenir du continent ?

L'Afrique est à un tournant décisif de son développement, et l'éducation est la clé pour libérer son potentiel. Une jeunesse bien formée, compétente et audacieuse est notre plus grand atout. Nous devons investir massivement dans des formations qui répondent aux défis économiques, technologiques et environnementaux, tout en favorisant une culture de l'entrepreneuriat et de l'innovation. L'avenir de l'Afrique repose sur sa capacité à transformer son capital humain en moteur de croissance.

Supdeco : Historique, Valeurs et Spécificités

4. Supdeco fête ses 30 ans cette année. Quelles ont été les grandes étapes de son développement ?

Le Groupe Supdeco Dakar est une institution qui s'est construite avec vision et résilience. Depuis sa création en 1993, il a connu plusieurs étapes clés :
• L'introduction des premières formations en gestion et commerce, qui ont posé les bases de notre modèle.
• L'expansion de notre offre académique avec des écoles spécialisées dans le transport, l'ingénierie, l'intelligence artificielle et la finance.
• L'internationalisation avec des campus à Banjul et des partenariats stratégiques en Europe, en Amérique et en Asie.
• La digitalisation et l'innovation pédagogique pour répondre aux enjeux du 21ᵉ siècle.

5. Qu'est-ce qui distingue Supdeco des autres établissements d'enseignement supérieur en Afrique ?

Supdeco se distingue par son ancrage africain et son ouverture internationale. Notre approche est unique car nous combinons excellence académique, employabilité et innovation. Nous avons également un réseau puissant d'alumni et un modèle éducatif qui favorise la professionnalisation grâce à des stages, des projets d'entreprise et des certifications de haut niveau.

6. Quels sont les principaux défis que Supdeco a dû surmonter pour s'imposer comme une référence ?

L'un des défis majeurs a été d'aligner nos formations sur les standards internationaux tout en répondant aux besoins spécifiques du marché africain. Il a aussi fallu anticiper les mutations du secteur, notamment la digitalisation et l'évolution des compétences requises. Enfin, garantir l'accessibilité à une éducation de qualité dans un contexte économique fluctuant a été un défi que nous avons relevé grâce à une politique de bourses et des solutions de financement adaptées.

7. Le Groupe ambitionne de devenir un hub éducatif international d'ici 2029. Quelles stratégies mettez-vous en place pour atteindre cet objectif ?

Nous avons une feuille de route claire :
• Renforcer notre présence en Afrique en développant des campus dans plusieurs pays.
• Multiplier nos partenariats académiques et professionnels pour offrir des doubles diplômes et des opportunités à l'international.
• Miser sur la digitalisation en déployant des formations en ligne accessibles partout sur le continent.
• Accentuer notre impact dans la recherche et l'innovation pour devenir une référence en production de savoir en Afrique.

Les Défis de l'Enseignement Supérieur en Afrique

8. L'accès à un enseignement de qualité reste un défi en Afrique. Selon vous, quelle place doit occuper l'éducation privée face aux limites du secteur public ?

L'éducation privée joue un rôle complémentaire essentiel. Elle apporte flexibilité, innovation et réactivité face aux évolutions du marché. Nous devons cependant favoriser une synergie entre secteur public et privé pour garantir un accès équitable à une éducation de qualité.

9. Le coût des études est souvent un frein. Comment concilier excellence académique et accessibilité financière ?

Chez Supdeco, nous avons développé une politique de bourses et de financements adaptés. Nous travaillons aussi avec des institutions financières pour proposer des solutions de paiement échelonné et nous nouons des partenariats avec des entreprises qui financent la formation de leurs futurs talents.

10. Supdeco intègre-t-il les outils numériques dans son approche pédagogique ? Quels sont les bénéfices et les limites de cette digitalisation ?

Oui, la digitalisation est au cœur de notre stratégie. Nous avons une plateforme e-learning avancée, des cours hybrides et nous utilisons l'intelligence artificielle pour personnaliser les apprentissages. Toutefois, l'un des défis reste l'accès à une connexion Internet stable dans certaines régions.

11. L'apprentissage en ligne peut-il être une alternative viable dans un continent où l'accès à Internet est encore inégal ?

L'apprentissage en ligne est une solution d'avenir, mais elle doit être accompagnée d'infrastructures adaptées. C'est pourquoi nous développons des formats hybrides et investissons dans des partenariats pour améliorer l'accès aux ressources numériques.

Perspectives et Ambitions

12. Quels sont les prochains grands projets du Groupe Supdeco ? Envisagez-vous une expansion vers d'autres pays africains ? Comme le Bénin ?

Oui, le Bénin est un pays stratégique pour nous. Nous avons déjà une forte communauté d'étudiants béninois et nous envisageons d'y renforcer notre présence à travers des partenariats académiques et, à terme, l'ouverture d'un campus.

13. Avec la mondialisation et l'essor des nouvelles technologies, pensez-vous que l'éducation en Afrique est suffisamment adaptée aux exigences du marché de l'emploi ?

Des progrès ont été réalisés, mais il reste encore un écart entre les formations académiques et les besoins du marché. C'est pourquoi nous mettons un accent fort sur les soft skills, la formation pratique et l'entrepreneuriat pour préparer nos étudiants aux réalités du monde du travail.

14. Pour conclure, quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes Africains qui aspirent à une formation de qualité et à une carrière ambitieuse ?

L'avenir de l'Afrique repose sur vous. Ne vous limitez pas, osez l'excellence, saisissez les opportunités et investissez dans votre éducation. Supdeco est là pour vous accompagner dans cette aventure, car nous croyons en votre potentiel et en votre capacité à transformer le continent. Le savoir est la clé de votre succès !

#Éducation #Afrique #Supdeco #Innovation #Formation

Categories: Afrique

Real Madrid bat Real Sociedad et prend une option pour la finale

Thu, 02/27/2025 - 07:23

Après le nul au terme d'un match dingue qui a opposé l'Atletico Madrid et le FC Barcelone (4-4) mardi soir, le Real Madrid se déplaçait ce mercredi, sur le terrain de la Real Sociedad. La rencontre comptait bien évidemment pour la manche aller des demi-finales de la Coupe du roi.

Privé de Kylian Mbappé qui était absent pour raison de santé, le Real Madrid a été ballotté par la Real Sociedad. Toutefois, c'est le club madrilène, avec une équipe remaniée, qui a pris le meilleur (1-0) ce mercredi, en demi-finale aller de la Coupe du Roi. Grâce à un très bon Lunin dans la cage et un but rapide d'Endrick à la 19e minute, les Merengue ont pris une belle option en vue de la manche retour, prévue le 1er avril à Madrid.

J.S

Categories: Afrique

Les hôpitaux de New-York et de Laâyoune en partenariat

Wed, 02/26/2025 - 23:00

Une convention de partenariat a été signée par l'Hôpital Saint Francis de New-York et les hôpitaux régionaux de Laâyoune, en vue d'établir un cadre de collaboration dans le domaine de l'enseignement médical et de la formation et de la recherche, en vue d'améliorer la qualité des soins. La cérémonie s'est déroulée en marge des premières journées médicales maroco-américaines, tenus, les 25 et 26 février 2025, à la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune.

Les premières journées médicales maroco-américaines, se sont tenus, mardi et mercredi à la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune. L'objectif de cette rencontre est d'améliorer la qualité des soins de santé et de renforcer les compétences des médecins dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra.

Organisée par la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune, en collaboration avec l'hôpital Saint Francis à New York (USA) et en partenariat avec le Conseil de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, cette manifestation scientifique a pour but de renforcer la collaboration entre les établissements de santé marocains et américains, d'échanger les expertises médicales, de favoriser le développement des compétences des professionnels de santé, et de promouvoir l'innovation en médecine et en chirurgie.

Sept médecins américains de différentes spécialités, à savoir l'endocrinologie, la néphrologie, la cardiologie, la gastro-entérologie, la gynécologie-obstétrique, et la pédiatrie, ont participé aux travaux, pour permettre aux compétences locales de renforcer leurs capacités sur les dernières avancées médicales en vue d'améliorer la prise en charge médicale au niveau de la région.

Dans son message à la rencontre, la doyenne de la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune, Fatima Zahra El Hafidi, a souligné l'importance de ce genre d'initiative permettant de favoriser les échanges professionnels entre les médecins américains et marocains, d'encourager l'innovation médicale et de renforcer la qualité des soins dans la région.

Mme El Hafidi a rappelé que Laâyoune-Sakia El Hamra est dotée de ressources humaines qualifiées dans le domaine médical, ainsi que des établissements de recherche et de santé de qualité.
Selon elle, la tenue de ces journées médicales à Laâyoune reflète l'engagement de la région à devenir un pôle médical d'excellence.

En marge des travaux de la rencontre, une convention de partenariat a été signée entre l'hôpital Saint Francis à New York et les hôpitaux régionaux de Laâyoune, en vue d'établir un cadre de collaboration dans les domaines de l'enseignement médical, et de la formation, et de la recherche, dans le but d'améliorer la qualité des soins.

Par cette convention, les deux parties conviennent de collaborer dans les domaines relatifs à la formation médicale, à la recherche et l'innovation, et à la télémédecine, ainsi que l'échange de bonnes pratiques.

La convention de partenariat a été signée par le représentant l'hôpital Saint Francis à New York, Meyer Abittan et le directeur régional de la Santé et de la Protection sociale, Ali Houari.

Dans le cadre des premières journées médicales maroco-américaines, Dr, Jon Batash, directeur médical des soins post-aigus, a présenté un exposé axé sur l'approche pluridisciplinaire de la prise en charge du patient américain.

La deuxiéme journée des travaux a été marquée par la présence de plusieurs personnalités dont le wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, le président du Conseil régional, Sidi Hamdi Ould Errachid, et des représentants du laboratoire pharmaceutique “Laprophan”, ainsi que les consuls généraux accrédités à Laâyoune.

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Élaboration de plans directeurs d'urbanisme dans 21 communes

Wed, 02/26/2025 - 21:42

Le gouvernement béninois a annoncé, mercredi 26 février 2025, en Conseil des ministres, l'élaboration de plans directeurs d'urbanisme dans vingt et une (21) communes du Bénin.

21 communes autres ont été identifiées pour l'élaboration de plans directeurs d'urbanisme. Il s'agit des communes d'Abomey-Calavi, Zè, Kpomassè, Klouékanmè, Djakotomey, Bopa, Pèrèrè, N'Dali, Adjarra, Tanguiéta, Bembérékè, Savalou, Bassila, Ifangni, Tori-Bossito, Glazoué, Za-Kpota, Avrankou, Bantè, Natitingou et Kétou.

Les communes de Porto-Novo, Parakou et Ouidah ont déjà bénéficié de ces documents d'urbanisme. Pour celles de Cotonou, Bohicon, Sèmè-Podji, Comè, Abomey, Grand-Popo et Nikki, leur élaboration est très avancée voire en cours d'achèvement. S'agissant des communes de Djougou, Kandi, Dassa-Zoumé, Pobè, Aplahoué, Allada et Lokossa, la réalisation de ces supports est prévue pour l'année 2025. Selon le Conseil des ministres « la démarche consiste à impacter prioritairement toutes les communes à statut particulier puis celles intermédiaires afin d'aboutir aux communes ordinaires dont l'importance sur l'armature urbaine nationale est marquée ».

L'élaboration de ces plans directeurs résulte des décisions du Conseil des Ministres du 6 décembre 2023. C'est le ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable qui avait été instruit d'apporter une expertise technique au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, dans le cadre de la dotation de tous les chefs-lieux de départements d'un plan directeur d'urbanisme et d'un schéma directeur d'aménagement urbain.

Il en est de même de « tous les centres agglomérés des communes dont l'importance est avérée, l'objectif étant de réglementer le contrôle de l'urbanisme et l'opérationnalisation des lotissements/remembrements urbains ».

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Des dispositions dérogatoires à la limite d'âge d'accès à la fonction publique

Wed, 02/26/2025 - 21:42

Le gouvernement béninois a pris des dispositions dérogatoires à la limite d'âge d'accès à la fonction publique pour le recrutement aux emplois publics vacants dans le secteur de la santé. C'est en conseil des ministres ce mercredi 26 février 2025.

« Dans le cadre du concours de recrutement de 796 agents au profit du ministère de la Santé, des candidats aux profils spécifiques comme des médecins spécialistes figurent parmi les postulants mais ont atteint la limite d'âge de 40 ans fixée par la loi portant statut général de la Fonction publique, pour les catégories B et A », informe le Conseil des ministres. Cette loi prévoit aussi en son article 261 que « l'Administration peut recourir au recrutement des agents contractuels de droit public de l'Etat à durée indéterminée, lorsque les postulants aux emplois publics déclarés vacants, bien qu'ayant les qualifications requises pour être fonctionnaires de l'Etat, sont frappés par la limite d'âge du recrutement ».
Les dispositions dérogatoires permettront donc aux candidats concernés de pouvoir concourir et mettre leur savoir-faire au service du secteur de la santé publique.

En lien avec cette mesure dérogatoire et dans le but de permettre la mobilité du personnel de santé en cas de nécessité, le Conseil a également adopté le décret portant modalités de redéploiement par suspension de contrat, des agents contractuels de droit public détenteurs de contrat à durée déterminée, pour servir dans une structure publique ou parapublique dans le secteur de la santé.

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Un centre de Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence à Cotonou

Wed, 02/26/2025 - 21:41

En Conseil des ministres, mercredi 26 février 2025, le gouvernement a autorisé la contractualisation avec un cabinet expérimenté pour la mission de maîtrise d'œuvre complète du projet de construction du Centre de Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence de Cotonou.

Le gouvernement béninois a prévu la construction d'un Centre de Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence de Cotonou. Selon le Conseil des ministres « la réalisation de ce centre participe de la mise en œuvre de la politique dite "zéro enfant en détention", dont le Gouvernement fait une priorité nationale ». « Cette politique vise à assurer principalement le respect des droits fondamentaux des mineurs en conflit avec la loi, tout en leur garantissant un traitement conforme aux standards internationaux », informe la même source. Elle constitue également une solution alternative à l'incarcération des mineurs.

A.A.A

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« Le prix du ciment n'a connu aucun changement » (ministère du Commerce)

Wed, 02/26/2025 - 21:40

Certains revendeurs organisent de fortes spéculations sur le prix du ciment depuis quelques jours. A travers un communiqué en date 25 février 2025, le ministère de l'Industrie et du Commerce informe la population que le prix du ciment n'a connu aucun changement au niveau des usines de productions. Le ministère met en garde les revendeurs et annonce des contrôles sur toute l'étendue du territoire national.

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PSIE recrute 144 profils pour plusieurs entreprises

Wed, 02/26/2025 - 21:40

Le Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE), recrute 144 profils pour le compte de plusieurs entreprises.

Les candidats doivent être de nationalité béninoise. Il faut être titulaire d'un diplôme professionnel académique : Bac, BTS, DUT, Licence, Master, Ingénieur.
Pour postuler, il faut être préalablement être inscrit(e) sur la plateforme PSIE via https://cutt.ly/0VZDT77

Les diplômés déjà inscrits peuvent postuler via : https//cutt.ly/FVZDlF8

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La RSB se réjouit de la décision de la TAS contre l'USM Alger

Wed, 02/26/2025 - 18:00

La Renaissance sportive de Berkane de football (RSB) s'est félicitée, ce mercredi 26 février 2025, de la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) confirmant la victoire du club marocain sur l'USM Alger, en demi-finale de la Coupe de la CAF 2023-2024.

Le club de la Renaissance Sportive de Berkane a reçu, ce mercredi, la décision du Tribunal Arbitral du Sport concernant la demi-finale de la Coupe de la CAF opposant l'USM Alger à la Renaissance de Berkane.

“La décision stipule le rejet de la demande du club algérien visant à annuler le résultat des matchs aller et retour et à sanctionner la Renaissance de Berkane”, indique un communiqué du club de l'Oriental.

Dans son verdict, le TAS estime que les matchs joués par Berkane ne sont pas annulés, y compris la finale (aller et retour) qui l'a opposée au Zamalek.

“Ainsi, la victoire du Club berkani a été confirmée sans qu'aucune sanction ne soit prononcée à son encontre, une nouvelle qui a réjoui les supporters de Berkane”, s'est félicitée la RSB.

Les Algériens, à travers l'USMA et la FAF, avaient formé deux recours devant le TAS pour demander à rejouer le match et l'arrêt de l'autorisation du maillot de la RSB comprenant une carte.

Mais dans son verdict, le TAS a rejeté la demande en confirmant le résultat du match. Cette décision de l'instance arbitrale de la CAF montre que l'équipe marocaine est dans la légalité.

Le TAS a fait remarquer à la CAF qu'elle n'aurait pas dû accepter le maillot d'un club avec une carte qui pourrait susciter des interprétations politiques.
Dans ce dossier, aucune remarque encore moins de sanction n'a été adressée à la FRMF et la RSB.
Cette décision de la TAS sera soumise à l'appréciation des instances de la CAF.

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COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 FÉVR. 2025

Wed, 02/26/2025 - 16:50

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 26 février 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
MESURES NORMATIVES.
I-1. Mesures incitatives au profit des praticiens spécialistes, médecins spécialistes et médecins généralistes.

Au terme du recrutement de 1600 agents contractuels de droit public de l'État organisé en 2021 pour le compte du ministère de la Santé, 1331 agents ont pris service et sont restés à leurs postes de travail soit 83% de l'effectif attendu.
Si ces efforts permettent de mettre des agents qualifiés à la disposition des formations sanitaires, aux fins de délivrer des prestations appropriées aux populations, il y a cependant que des communes ont besoin d'être mieux couvertes en personnels de santé.
C'est pourquoi, il s'organise actuellement le recrutement d'agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées appartenant quasi exclusivement aux corps des personnels médical et paramédical.
En vue de favoriser le maintien au poste des intéressés, il est prévu des mesures incitatives telles qu'une prime d'engagement au service public et à la carrière hospitalière et une indemnité de zone d'exercice aux praticiens spécialistes, aux médecins spécialistes et aux médecins généralistes.

I-2. Dispositions dérogatoires à la limite d'âge d'accès à la fonction publique pour le recrutement aux emplois publics vacants dans le secteur de la santé.

Dans le cadre du concours de recrutement de 796 agents au profit du ministère de la Santé, des candidats aux profils spécifiques comme des médecins spécialistes figurent parmi les postulants mais ont atteint la limite d'âge de 40 ans fixée par la loi portant statut général de la Fonction publique, pour les catégories B et A.
Mais, cette même loi prévoit en son article 261 que l'Administration peut recourir au recrutement des agents contractuels de droit public de l'Etat à durée indéterminée, lorsque les postulants aux emplois publics déclarés vacants, bien qu'ayant les qualifications requises pour être fonctionnaires de l'Etat, sont frappés par la limite d'âge du recrutement.
Les présentes dispositions dérogatoires permettront donc aux candidats concernés de pouvoir concourir et mettre leur savoir-faire au service du secteur de la santé publique.
En lien avec cette mesure dérogatoire et dans le but de permettre la mobilité du personnel de santé en cas de nécessité, le Conseil a également adopté le décret portant modalités de redéploiement par suspension de contrat, des agents contractuels de droit public détenteurs de contrat à durée déterminée, pour servir dans une structure publique ou parapublique dans le secteur de la santé.
Au titre d'autres mesures normatives, ont été par ailleurs adoptés les décrets portant :
création, attributions et composition du Comité de pilotage des comités de préfiguration des musées ;
création de la Réunion des musées publics et approbation de ses statuts.
Cette structure sera chargée de la mise en réseau et de la coordination des musées publics et sites patrimoniaux qui seront sous sa tutelle, avec la possibilité d'extension à d'autres structures de nature similaire.

II- COMMUNICATIONS.
II-1. Elaboration de plans directeurs d'urbanisme dans vingt et une (21) communes du Bénin.

L'élaboration de ces plans directeurs résulte des décisions du Conseil des Ministres du 6 décembre 2023.
En effet, le ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable, avait été instruit d'apporter une expertise technique au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, dans le cadre de la dotation de tous les chefs-lieux de départements d'un plan directeur d'urbanisme et d'un schéma directeur d'aménagement urbain.
Il en est de même de tous les centres agglomérés des communes dont l'importance est avérée, l'objectif étant de réglementer le contrôle de l'urbanisme et l'opérationnalisation des lotissements/remembrements urbains.
D'ores et déjà, les communes de Porto-Novo, Parakou et Ouidah ont bénéficié de ces documents d'urbanisme. Pour celles de Cotonou, Bohicon, Sèmè-Podji, Comè, Abomey, Grand-Popo et Nikki, leur élaboration est très avancée voire en cours d'achèvement ; s'agissant des communes de Djougou, Kandi, Dassa-Zoumé, Pobè, Aplahoué, Allada et Lokossa, la réalisation de ces supports est prévue pour l'année 2025.
C'est donc dans la perspective de couvrir progressivement le reste des communes que 21 autres ont été identifiées en vue de bénéficier de cet appui technique. La démarche consiste à impacter prioritairement toutes les communes à statut particulier puis celles intermédiaires afin d'aboutir aux communes ordinaires dont l'importance sur l'armature urbaine nationale est marquée.
Sont retenues pour la présente phase et dans cette logique, les communes d'Abomey-Calavi, Zè, Kpomassè, Klouékanmè, Djakotomey, Bopa, Pèrèrè, N'Dali, Adjarra, Tanguiéta, Bembérékè, Savalou, Bassila, Ifangni, Tori-Bossito, Glazoué, Za-Kpota, Avrankou, Bantè, Natitingou et Kétou.
Les ministres concernés par ces opérations sont instruits à l'effet de prendre les dispositions nécessaires pour leur conduite à terme.

II-2. Mission de maîtrise d'œuvre complète du projet de construction du Centre de Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence de Cotonou.

La réalisation de ce centre participe de la mise en œuvre de la politique dite "zéro enfant en détention", dont le Gouvernement fait une priorité nationale.
Cette politique vise à assurer principalement le respect des droits fondamentaux des mineurs en conflit avec la loi, tout en leur garantissant un traitement conforme aux standards internationaux. Elle constitue également une solution alternative à l'incarcération des mineurs.
Aussi, le Conseil a-t-il autorisé la contractualisation avec un cabinet expérimenté pour la mission de maîtrise d'œuvre complète relative à la conduite diligente du projet de construction dudit centre.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé sous cette rubrique, la participation du Bénin à la 353ème session du Conseil d'administration du Bureau International du Travail (BIT) à Genève, en Suisse, du 10 au 20 mars 2025.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations suivantes ont été prononcées :
Au ministère de l'Economie et des Finances, en charge de la Coopération
.Conseiller technique à l'Economie : Monsieur Sanni YAYA
.Conseiller technique aux financements internationaux : Monsieur Ghislain HOLOGAN
Au ministère des Affaires Etrangères
Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires du Bénin près les pays ci-après :
République populaire de Chine : Monsieur Franck E. W. ADJAGBA
Etat du Qatar : Monsieur Nouhoume Bida YOUSSOUFOU ABDOURAMANI
Etat du Koweït : Monsieur Badirou AGUEMON
République de l'Inde : Monsieur Erick Jean-Marie ZINSOU
Royaume du Maroc : Monsieur Joseph AHANHANZO
Etats Unis d'Amérique : Madame Agniola AHOUANMENOU
Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance
Directeur du Fonds national de Microfinance : Monsieur Adéyèmi Joël AFFOYON
Directeur de la Planification, de l'Administration et des Finances : Monsieur Noutaï Rodrigue HONKPEHEDJI
Au ministère des Sports
Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Dossou Nestor MIGNANWANDE.

Fait à Cotonou, le 26 février 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.

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Conrad Gbaguidi à la tête du CES

Wed, 02/26/2025 - 14:57

Le Conseil économique et social a élu, mercredi 26 février 2025, son président au titre de la 7e mandature. Il a nom Conrad Gbaguidi.

Après l'installation des nouveaux membres du Conseil économique et social (CES), lundi 24 février 2025, il a été procédé à l'élection du président de l'institution ce mercredi 26 février. Le choix a été porté sur Conrad Gbaguidi, désigné au niveau national par le président de la République. Le nouveau président du CES avait succédé depuis avril 2023, au défunt Général Soumanou Oké en tant que représentant des associations de développement des départements du Zou et des Collines au sein de l'institution.

L'ancien président de la Cour Constitutionnelle Razack Amouda Issifou a été élu 1er vice-président du Conseil économique social. L'ex député Emmanuel Golou quant à lui occupe le poste de 2e vice-président de l'institution.

A.A.A

A.A.A

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11 nominations en Conseil des ministres

Wed, 02/26/2025 - 14:56

Plusieurs nominations ont été prononcées en Conseil des ministres, mercredi 26 février 2025. Il y a eu au total 11 nominations dont 2 au ministère de l'Economie et des Finances ; 6 au ministère des Affaires étrangères, 2 au ministère des Affaires sociales et 1 au ministère des Sports.

■ Au ministère de l'Economie et des Finances, en charge de la Coopération

Conseiller technique à l'Economie

Monsieur Sanni YAYA

Conseiller technique aux financements internationaux

Monsieur Ghislain HOLOGAN

■ Au ministère des Affaires Etrangères

Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires du Bénin près les pays ci-après :

République populaire de Chine

Monsieur Franck E. W. ADJAGBA

Etat du Qatar

Monsieur Nouhoume Bida YOUSSOUFOU ABDOURAMANI

Etat du Koweït

Monsieur Badirou AGUEMON

République de l'Inde

Monsieur Erick Jean-Marie ZINSOU

Royaume du Maroc

Monsieur Joseph AHANHANZO

Etats Unis d'Amérique

Madame Agniola AHOUANMENOU

■ Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance

Directeur du Fonds national de Microfinance

Monsieur Adéyèmi Joël AFFOYON

Directeur de la Planification, de l'Administration et des Finances

Monsieur Noutaï Rodrigue HONKPEHEDJI

■ Au ministère des Sports

Secrétaire général adjoint du ministère

Monsieur Dossou Nestor MIGNANWANDE.

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Jacques Ayadji échange avec les acteurs du secteur du transport routier

Wed, 02/26/2025 - 13:28

Le ministre conseiller en charge des infrastructures et du cadre de vie, Jacques Ayadji a eu, mardi 25 février 2025, une séance avec les acteurs du secteur du transport routier. C'est à la Direction du Transport Terrestre et de l'Aviation (DTTA) en présence des cadres du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, le Préfet de l'Atlantique, le Directeur Général de la Police Républicaine.

Échanger sur les défis et trouver des pistes de solutions pour améliorer la sécurité routière tout en réduisant les cas d'accidents. C'est l'objectif de la séance entre les acteurs du transport router et le ministre Conseiller Jacques Ayadji. « Les accidents routiers causent plus de décès que les maladies au Bénin. Pour inverser cette tendance, il est impératif de travailler sur la sécurité, l'amélioration des infrastructures et la responsabilisation des acteurs du secteur », déclaré Jacques Ayadji.

La rencontre a été l'occasion pour les acteurs de faire part de leurs préocuupations. « Nos outils de travail sont vétustes. Il n'y a pas de politique visant à nous permettre d'acquérir des véhicules récents et performants. Pourquoi cela ne se fait-il pas ici, comme ailleurs ? », a confié Alhassan Baboni, représentant de la Centrale des Organisations Syndicales des Conducteurs, Transporteurs et Travailleurs Assimilés du Bénin (COSYCOTRAB). Il souligne aussi la surcharge des véhicules. Alhassan Baboni n'a pas manqué de saluer la qualité des infrastructures routières.

Selon le vice-président des transporteurs par autocar Pascal Tahoulan, certaines sociétés informelles ne paient ni impôts ni taxes et cassent les prix, ce qui met en péril leur activité. A l'en croire grâce aux formations menées en collaboration avec le CNSR, il a été constaté une amélioration des comportements sur la route. « Nous demandons à ce que ces sessions de formation soient renforcées », a-t-il ajouté.

La séance a été aussi l'occasion de se prononcer sur le lancement du Centre de Traitement des Contraventions (CTC), la réduction de la vitesse sur les routes et la professionnalisation du métier de transporteur. Pour le ministre Conseiller Jacques Ayadji le renforcement de la coopération est nécessaire pour améliorer la sécurité routière. « Nous devons tous prendre conscience des risques et agir pour les réduire », a-t-il indiqué. Le ministre Conseiller a également exhorté les conducteurs et transporteurs au respect des règles du Code de conduite.

« La Police Républicaine entend jouer pleinement sa partition en matière de police routière », a affirmé le Directeur Général de la Police Républicaine, Brice Kokou Allowanou. Le ministre conseiller et les directeurs généraux se sont ensuite rendus sur le parc de chargement de Jonquet pour sensibiliser les conducteurs.

A.A.A

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