La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a maintenu la peine de 2 ans contre Steve Amoussou et requalifié les faits. C'est le verdict rendu ce 15 décembre 2025, après appel de la décision du tribunal.
La chambre d'appel de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme rend son verdict dans l'affaire Steve Amoussou. Ce dernier avait été condamné à 2 ans de prison ferme et 2 millions FCFA d'amende pour injure avec motivation politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles.
En appel, le juge a maintenu la peine de 2 ans et requalifié les faits. Il est désormais condamné pour les faits de « harcèlement par le biais d'une communication électronique, publication de fausses nouvelles et incitation à la rébellion ».
Arrêté au Togo en août 2024, Steve Amoussou est soupçonné d'être à l'origine des chroniques diffusées sous le pseudonyme « Frère Hounvi ». L'intéressé a réfuté toute implication dans ces publications.
A.A.A
Le verdict du procès en appel du prévenu Steve Amoussou présenté comme le célèbre chroniqueur « Frère Hounvi » est tombé ce lundi 15 décembre 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le juge de la Chambre des appels a donné raison au ministère public qui ne conteste pas la peine de prison mais la requalification des infractions faite par le premier juge.
Le prévenu est désormais fixé sur le sort de son procès en appel. Ce lundi 15 décembre 2025, la chambre des appels de la CRIET a annulé le jugement rendu sur la requalification des faits faite par le premier juge puis l'a condamné à 24 mois ferme et à 2000.000 FCFA d'amende.
En rendant son verdict ce lundi 15 décembre 2025, la chambre des appels a annulé la requalification des infractions faite par la chambre de jugement telles que : « injure avec motivation politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles ». Le juge des appels de la CRIET a désormais retenu que Steve Amoussou est coupable des infractions de « harcèlement par le biais d'une communication électronique, initiation et diffusion de fausses nouvelles, et d'incitations à la rébellion » qui ont été retenues par le parquet spécial de la CRIET. Ses avocats disposent de trois jours pour pourvoi en cassation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Lors du verdict prononcé le lundi 2 juin 2025, la chambre correctionnelle de la CRIET a requalifié les faits de « harcèlement par le biais d'une communication électronique, initiation et diffusion de fausses nouvelles, et d'incitations à la rébellion » en « injure avec motivation politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles ».
Pour le ministère public lors de l'audience en appel du lundi 1er décembre 2025, le justiciable Steve Amoussou alias Frère Hounvi est bien coupable des faits de harcèlement par le biais d'une communication électronique, initiation et diffusion de fausses nouvelles, et d'incitations à la rébellion. Le parquet spécial n'était pas d'accord avec la requalification faite par la chambre correctionnelle mais ne conteste pas la peine de prison infligée à Steve Amoussou par le premier juge.
Steve Amoussou est en détention depuis août 2024, quelques jours après son arrestation au Togo, où il aurait été enlevé. Il est alors soupçonné d'être derrière le compte anonyme "Frère Hounvi", qui distille depuis des années des critiques acerbes envers le pouvoir du président Patrice Talon.
Lors du procès devant la chambre de jugement, Steve Amoussou a toujours nié être le fameux "Frère Hounvi", malgré les éléments à charge présentés par l'accusation. Ses avocats avaient également dénoncé les "conditions inhumaines" de son arrestation, estimant que son procès n'aurait jamais dû avoir lieu.
Visé par un mandat d'arrêt émis par les autorités béninoises, l'activiste panafricaniste Kemi Seba a répondu par une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Cette procédure judiciaire, engagée par un État africain, intervient après un long parcours marqué par des condamnations en France et une déchéance de nationalité. Elle relance aussi une interrogation sensible : celle de la transparence des moyens d'un militant devenu figure transnationale.
Une procédure béninoise inédite
Le Bénin a émis un mandat d'arrêt international contre Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi. Selon des sources judiciaires relayées par l'AFP, il est poursuivi pour apologie de crimes contre la sûreté de l'État et incitation à la rébellion. La réponse de l'intéressé s'est faite par l'image : une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, dans laquelle il conteste la légitimité des poursuites et affirme poursuivre son combat.
Un passé judiciaire en France
Avant ce dossier béninois, le parcours de Kemi Seba a été jalonné de plusieurs condamnations judiciaires en France. Dans les années 2000, alors qu'il dirige le mouvement Tribu Ka, dissout par les autorités françaises, il est condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale et antisémitisme. Ces dernières années, Kemi Seba a organisé ou participé à plusieurs manifestations contre le franc CFA dans différents pays africains. Après l'incinération symbolique d'un billet de franc CFA à Dakar, il a été interpellé, jugé puis acquitté avant d'être expulsé. Ces antécédents culminent en juillet 2024 avec sa déchéance de la nationalité française, actée par décret.
Rupture proclamée, pratiques observées
Depuis plusieurs années, Kemi Seba développe une rhétorique ouvertement anti-française, dénonçant le néocolonialisme et appelant à une rupture totale avec l'ancienne puissance coloniale. Ce discours de radicalité contraste toutefois avec plusieurs éléments factuels relevés par la presse et des centres de recherche : malgré ses prises de position publiques, l'activiste a continué à circuler en Europe et a notamment été interpellé à Paris en octobre 2024, soit plusieurs mois après sa déchéance de la nationalité française. Un décalage qui alimente les interrogations sur l'écart entre la posture de rupture affichée et certaines pratiquespersonnelles.
Parallèlement, plusieurs médias internationaux et organismes spécialisés dans l'analyse des stratégies d'influence estiment que Kemi Seba relaie régulièrement des narratifs favorables à la Russie sur le continent africain. Ces analyses s'appuient notamment sur ses prises de position sur les réseaux sociaux et sur sa proximité idéologique avec des figures connues pour leur soutien au Kremlin.
La question sensible des financements
Au-delà du judiciaire, l'affaire relance une question régulièrement évoquée dans le débat public : de quoi vivent les mouvements panafricanistes transnationaux très actifs sur les réseaux sociaux ? Dès 2017, Le Monde évoquait une économie militante reposant sur la vente de produits et les dons. Aucun chiffre n'a été avancé. En mars 2023, RFI relayait des enquêtes faisant état de financements en lien avec l'écosystème de l'ex-patron de Wagner. Ainsi, Kemi Seba aurait perçu la somme de 440000 dollars. Ces éléments soulignent un déficit de lisibilité sur les ressources, les circuits financiers et les partenariats éventuels d'un mouvement opérant à l'échelle internationale.
Des critiques internes au panafricanisme
Début décembre 2025, l'historien Amzat Boukari-Yabara, animateur de la Ligue panafricaine – UMOJA, publie un communiqué intitulé « Le panafricanisme n'est pas à vendre ». Sans viser explicitement Kemi Seba, le texte met en garde contre la captation d'un idéal panafricaniste par des logiques d'influence et des agendas opaques. Quelques jours avant, Marie-Cécile Zinsou, figure de la société civile béninoise, avait adressé une lettre ouverte à l'activiste, contestant la légitimité d'une parole qui prétend s'imposer à une nation sans mandat démocratique.
Une affaire aux répercussions politiques
Enfin, les critiques portent sur l'usage intensif des réseaux sociaux par Kemi Seba. Ces plateformes servent-elles principalement à informer ou à mobiliser émotionnellement ? Plus largement, comment distinguer, dans cet espace numérique transnational, l'information factuelle de la mobilisation militante, et à partir de quel seuil une stratégie d'influence peut-elle peser sur les équilibres politiques nationaux ?Au-delà de la personne de Kemi Seba, cette affaire pose une question plus large : celle de la responsabilité et de la transparence des acteurs politiques transnationaux, à l'heure où l'influence numérique permet de mobiliser bien au-delà des cadres institutionnels classiques.
L'économiste et ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou prend la tête du Conseil d'Administration de Shelter Afrique Development Bank (ShafDB). Son élection est intervenue le 11 décembre 2025, à l'issue de la 149ᵉ réunion du Conseil.
Un nouveau leadership s'installe à la tête de Shelter Afrique Development Bank (ShafDB). Lionel Zinsou a été élu président du Conseil d'Administration de cette banque multilatérale de développement panafricaine dédiée au financement du logement, du développement urbain et des infrastructures connexes. Il succède au Dr Chii Akporji, dont le mandat a été salué par l'institution. Said Athman Mtwana a été élu vice-président du Conseil d'Administration.
À l'occasion de son élection, Lionel Zinsou a exprimé son engagement à diriger la Banque « avec clarté, détermination et ambition », en veillant à ce que les investissements contribuent à renforcer les communautés, à créer des opportunités économiques et à révéler le potentiel du continent africain. « Je suis honoré d'assumer la présidence de la ShafDB à ce moment charnière de sa transformation. Sur tout notre continent, la demande de logements dignes et abordables ainsi que d'environnements urbains dynamiques est à la fois urgente et inspirante », a-t-il déclaré.
Le directeur général de la Banque, Thierno-Habib Hann, a salué l'élection des nouveaux membres du Conseil d'Administration. Il a également rendu hommage au président sortant, Dr Chii Akporji, ainsi qu'au vice-président sortant, Ahmed Belayat, pour leur contribution à la gouvernance et à l'orientation stratégique de l'institution.
« Leurs conseils seront essentiels pour promouvoir des solutions innovantes de financement du logement, renforcer les partenariats et accélérer le développement urbain et immobilier inclusif et résilient au changement climatique dans nos États membres (…) », a ajouté Habib Hann.
Avec l'arrivée de Lionel Zinsou à la présidence de son Conseil d'Administration, Shelter Afrique Development Bank ouvre un nouveau chapitre, placé sous le signe du renforcement de son impact et de l'accélération de sa transformation au service des villes africaines et du logement pour tous.
A.A.A
Le Mouvement Wadagni–Talata (MWAT) a été officiellement lancé le samedi 13 décembre 2025 au Palais de la Gratitude à Abomey-Calavi. L'événement a rassemblé de nombreux jeunes hommes et femmes venus de tous les départements du Bénin, déterminés à soutenir la candidature du duo Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata à l'élection présidentielle du 12 avril prochain.
Le coordonnateur national du MWAT, Jean-Marie Aniglé, a présenté le mouvement comme un creuset citoyen destiné à promouvoir la continuité des réformes du Président Patrice Talon et à renforcer les actions sociales. Les représentants du MWAT au niveau départemental ont successivement exprimé leur adhésion à cette dynamique et appelé à une mobilisation nationale en faveur du duo candidat. Les mouvements alliés ont également salué cette initiative courageuse des jeunes, engagés à ratisser large pour soutenir Wadagni et Talata.
Le point culminant de cette sortie politique a été la lecture de la motion de soutien, qui a officiellement consacré la naissance du MWAT et son engagement aux côtés du duo Wadagni–Talata pour la poursuite des acquis et le développement du Bénin. La motion a été remise à Mathias Allowanou, représentant du duo, pour transmission.
Avec cette sortie officielle, le MWAT s'affirme comme un nouvel acteur citoyen de la mouvance présidentielle, résolu à peser dans la mobilisation électorale en vue des élections de 2026.
Sorti le 18 septembre 2025, l'ouvrage intitulé ‘'Le Bénin à l'épreuve du développement. Politiques publiques et espace social dans l'Afrique d'aujourd'hui'' propose une analyse approfondie de la société béninoise contemporaine. L'ouvrage signé par Joël Noret et Sophie Andreetta, s'appuie sur des enquêtes de terrain pour explorer les relations entre les politiques publiques et les dynamiques sociales.
‘'Le Bénin à l'épreuve du développement. Politiques publiques et espace social dans l'Afrique d'aujourd'hui'' examine comment l'État, dans sa quête de développement, interagit avec un espace social marqué par des inégalités importantes et des fragmentations multiples. Les trajectoires sociales de citoyens « ordinaires » y sont analysées.
L'ouvrage met en perspective les défis auxquels le Bénin est confronté : modernisation de l'État, équité sociale et effets contrastés des politiques publiques. Il constitue une référence précieuse pour les chercheurs, les étudiants, les décideurs et tous ceux qui souhaitent comprendre les transformations profondes de la société béninoise.
Joël Noret, professeur d'anthropologie à l'Université libre de Bruxelles, mène des recherches au Bénin depuis plus de vingt-cinq ans, sur des sujets allant des funérailles au changement religieux et aux inégalités sociales. Sophie Andreetta, chercheure qualifiée du Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) à l'Université de Liège apporte un éclairage sur la manière dont le droit et les institutions façonnent les rapports sociaux et politiques.
La mise en place du Sénat en 2026 inaugure une nouvelle architecture institutionnelle au Bénin. Elle s'inscrit dans la continuité des équilibres issus de la Conférence nationale de 1990, tout en les adaptant aux exigences contemporaines de stabilité, de mémoire institutionnelle et de gouvernance apaisée.
Sa première configuration, largement déterminée par les membres de droit prévus par la Constitution révisée, apparaît comme une véritable galerie des grandes figures de la vie politique et institutionnelle béninoise. Elle traduit un double mouvement : la transmission d'un héritage démocratique forgé depuis plus de trois décennies et l'organisation méthodique de la continuité de l'État.
Les membres de droit appelés à siéger incarnent chacun un pan décisif de l'histoire politique nationale. Si le Sénat est installé en 2026 :
Nicéphore Soglo, ancien président de la République, ancien premier ministre de la transition, économiste de formation et acteur majeur de la Conférence nationale, aura alors 95 ans. Figure fondatrice de l'ère démocratique, il siégera, au titre des dispositions transitoires, jusqu'à 100 ans, prolongeant ainsi sa contribution à la consolidation institutionnelle.
Boni Yayi, ancien président de la République, docteur en économie, aura 74 ans en 2026. Dirigeant pendant dix années un pays traversé par de fortes tensions politiques et sociales, il apportera au Sénat l'expérience d'un exercice du pouvoir exécutif confronté à la turbulence politique permanente.
Patrice Talon, ancien président de la République à compter de mai 2026, capitaine d'industrie jusqu'à son élection, aura alors 68 ans. Initiateur de réformes structurelles profondes de la société béninoise, il a récemment affronté la tentative de déstabilisation la plus violente de l'histoire politique du pays, à travers un coup d'État militaire innommable déjoué. Cette expérience singulière, au sommet de l'État, constitue un capital institutionnel rare.
Il faut souligner que Yayi et Talon, contrairemeent à Soglo, pèse chacun dix ans de charge suprême.
Adrien Houngbédji, ancien président de l'Assemblée nationale pour trois mandats à des périodes distinctes, ancien premier ministre, docteur en droit, magistrat puis avocat, aura 84 ans. Acteur clé de la Conférence nationale, plusieurs fois candidat à l'élection présidentielle et opposant ferme mais non violent pendant au moins 22 ans sur les 35 de l'ère démocratique, il siégera jusqu'à 89 ans, incarnant la permanence du débat institutionnel et parlementaire, la politique par le respect des textes.
Bruno Amoussou, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien ministre d'État chargé du Plan, ingénieur agronome, aura 87 ans. Artisan de compromis majeurs et acteur de premier plan des équilibres politiques depuis la transition démocratique, il apportera au Sénat compromis, expérience et mémoire institutionnelle. Il achèvera ce premier mandat sénatorial à 92 ans.
Idji Kolawolé, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien ministre des Affaires étrangères, diplomate de carrière, aura 80 ans. Son parcours parlementaire et diplomatique conférera au Sénat une expertise précieuse des relations institutionnelles et internationales. Il siègera jusqu'à 85 ans.
Mathurin Nago, ancien président de l'Assemblée nationale pour deux mandats, ancien ministre de l'Enseignement supérieur, professeur titulaire de biochimie et sciences alimentaires, aura 76 ans. Fort de huit années au perchoir, il contribuera à la rigueur méthodologique et à la qualité du travail législatif sénatorial.
Louis Vlavonou, président sortant de l'Assemblée nationale, au perchoir pour la deuxième fois, Colonel des douanes, aura 73 ans. Il ne deviendra membre de droit du Sénat qu'en cas de non-renouvellement à la tête du Parlement. Son sens du dialogue et sa diplomatie parlementaire efficace reconnue par tous les bords politiques, constituent un atout institutionnel certain.
Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien ministre des Affaires étrangères, avocat et constitutionnaliste, aura 87 ans. Président du Comité préparatoire de la Conférence nationale, il demeurera une référence doctrinale jusqu'à 92 ans.
Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien président de la Haute Cour de Justice, ancien ministre des Affaires étrangères, agrégé de droit et de sciences politiques, aura 78 ans. Membre du présidium de la Conférence nationale, il apportera une rigueur scientifique et institutionnelle éprouvée.
Enfin, Joseph Djogbénou, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien ministre de la Justice, ancien president de la Commission des Lois, professeur titulaire, agrégé des facultés de droit privé et sciences criminelles, avocat, aura 57 ans. Il est le plus jeune des membres de droit. Son horizon sénatorial, pouvant s'étendre jusqu'en 2055, fait de lui un pilier potentiel et la mémoire vivante de l'institution sur près de trois décennies.
Cette chambre haute est certes marquée par l'âge, mais elle n'est nullement figée. La Constitution prévoit la désignation pour un mandat de cinq ans de “cinq personnalités de haut rang ayant été au commandement dans les forces de défense et de sécurité”, ainsi qu'un mécanisme de complément conjoint entre le président de la République et le président de l'Assemblée nationale afin d'atteindre l'effectif de vingt-cinq membres (Article 113-3 alinéas 3 et 4). Ces désignations ouvrent la possibilité d'intégrer des profils plus jeunes.
Par ailleurs, les dispositions transitoires neutralisent temporairement la limite d'âge de 85 ans. À l'issue du premier quinquennat, plusieurs membres de droit actuels deviendront juridiquement forclos. Sont ainsi appelés à quitter naturellement le Sénat après 2031 : Nicéphore Soglo, Bruno Amoussou, Robert Dossou, et Adrien Houngbédji. Ce mécanisme garantit un renouvellement profond de la chambre haute.
Au-delà de cette première génération, il faut souligner un point essentiel : le Sénat béninois restera structurellement une institution de mémoire. À chaque cycle institutionnel, de nouveaux anciens présidents de la République, anciens présidents de l'Assemblée nationale et anciens présidents de la Cour constitutionnelle y entreront comme membres de droit. Le Sénat sera ainsi, dans le temps long, la bibliothèque vivante de l'État. Le lieu où s'accumulent l'expérience, la jurisprudence politique et la sagesse institutionnelle.
Enfin, le Sénat est conçu comme un espace d'expertise et de hauteur. L'article 113-4 alinéa 2 de la Constitution impose une stricte obligation de réserve politique aux sénateurs. À ce titre, Joseph Djogbénou, s'il choisit de siéger, devra se démettre de toute responsabilité partisane, notamment de la présidence de l'Union Progressiste le Renouveau.
Cette première configuration du Sénat n'est ni un aboutissement ni un verrou. Elle est un socle. Elle n'est pas une nostalgie, mais une transmission. Elle n'est pas une clôture, mais un passage institutionnel assumé.
Le Bénin fait ainsi le choix d'installer sa nouvelle chambre dans la continuité de son histoire démocratique, en confiant son démarrage à ceux qui l'ont fondée, dirigée, arbitrée et protégée. Mais n'aurait-il pas été plus productif de donner un mandat à vie aux membres de droit comme c'est le cas en France pour les anciens presidents de la République qui sont membres de droit à vie du Conseil constitutionnel ?
Romain KIKI
Juriste
Consultant en Communication politique et institutionnelle
Diplômé de l'Université Paris XI
Une semaine environ après la mutinerie déjouée dimanche 7 décembre 2025, les manifestations populaires visant à dénoncer toute initiative de prise de pouvoir par la force au Bénin se sont poursuivies ce weekend. Si dans les communes de Savalou et de Savè dans les Collines, les populations sont sorties massivement dans les rues pour « Non, plus jamais ça au Bénin », ailleurs dans l'Ouémé et la région septentrionale, des messes et prières ont été dites.
Dimanche 7 décembre 2025, un groupe de mutins a troublé la quiétude des populations à travers une entreprise malsaine de renversement de l'ordre constitutionnel dans le pays. Fait inédit depuis plusieurs décennies, et qui a suscité indignation au sein de toutes les couches de la société. Partout dans le pays, les populations sont sorties massivement exprimer leur attachement aux valeurs de paix, de stabilité et de démocratie, et dire « NON » aux coups d'Etat. Ces manifestations anti-putsch enclenchées depuis lundi, se sont poursuivies ce weekend.
Marche populaire à Savalou et Savè
A Savalou dans les Collines ce samedi 13 décembre 2025, une marche populaire qui a mobilisé plus de 5000 fils et filles de la localité, a permis d'adresser un message clair et sans ambiguïté : « Non à la violence, non au chaos, non à l'instabilité. Savalou dit oui à la démocratie, oui au progrès social, oui à la stabilité politique et oui à la cohésion nationale ». L'initiative selon les organisateurs, vise à « dénoncer la tentative de coup d'État perpétrée par des forces hostiles au progrès démocratique et au développement du Bénin ».
Cette mobilisation citoyenne selon le président du Conseil économique et social (CES), Conrad GBAGUIDI, leader de la région, traduit le « soutien ferme et indéfectible » des populations au président Patrice TALON, dont le leadership a permis au Bénin « d'enregistrer, depuis plus de dix ans, des avancées significatives sur les plans institutionnel, économique et social ».
Dans la même dynamique, les populations de Savè sont sorties le même jour battre le macadam pour exprimer leur opposition aux coups d'Etat dans le pays. « Savè dit Non aux coups d'Etat au Bénin », « Ensemble pour la République du Bénin », « la stabilité construit l'avenir », sont entre autres messages inscrits sur les panneaux que les citoyens tenaient dans leurs mains.
Des prières et messes d'action de grâce
Dans la partie septentrionale du pays, notamment la 6ᵉ circonscription électorale, des militants du parti Bloc républicain (BR), sous l'égide du ministre d'Etat en charge de la coordination de l'action gouvernementale, ont initié une séance de prière pour la nation béninoise, afin d'implorer la paix et de dire « Plus jamais aux tentatives de déstabilisation ».
La séance de prière a également connu la présence de plusieurs personnalités politiques dont Hyppolite AHONDEME et Aya Hatikatou MAMAN.
Les militantes et militants ont profité de cette occasion pour exprimer leur soutien au gouvernement du président Patrice TALON à accompagner la dynamique engagée et consolider le développement déjà amorcé.
Du côté de Porto-Novo, c'est le patriarche Karim da SILVA qui a organisé une messe d'action de grâce à l'église Sainte Geneviève. Le président de l'Assemblée nationale qui a participé à cette célébration eucharistique, dit avoir rendu grâce à Dieu pour la préservation de la démocratie béninoise, prié pour le chef de l'Etat, les Forces de défense et de sécurité, et pour tous ceux qui sont tombés dans l'accomplissement de leur devoir. « Plus que jamais, gardons foi en la paix, en l'unité nationale et en l'avenir du Bénin », a écrit Louis G. VLAVONOU sur sa page Facebook.
Un peu plus loin à Akpro-Missérété, c'est l'église du Christianisme Céleste Sainte Trinité de Vakon-Centre qui a servi de cadre à la plateforme Jeunesse WADAGNI pour un culte d'action de grâce et de prière pour la Nation. Les membres de cette plateforme ont profité de cette occasion pour inviter les différentes confessions religieuses à unir leurs prières pour la préservation de la paix et la protection des institutions républicaines sur l'ensemble du territoire.
Les manifestations anti-putsch, messes et prières peuvent se poursuivre les jours à venir.
F. A. A.
Quelques images
Les 13 mutins interpellés après la mutinerie déjouée au Bénin seront conduits, lundi 15 décembre 2025, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Audition à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ce lundi. Tous les mutins interpellés après la mutinerie du 7 décembre seront présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Ils sont au nombre de 13. Ils devront ensuite passer devant le juge de l'instruction et le juge des libertés et de la détention de la CRIET.
Le groupuscule de soldats auteurs de l'insurrection le 7 décembre a coordonné ses opérations depuis la base militaire de Togbin, d'où sont sortis armes, blindés et premières équipes d'assaut. Les mutins ont d'abord ciblé des officiers supérieurs dans la nuit avant de tenter de s'emparer de la résidence présidentielle à l'aube. Repoussés par la Garde républicaine après de violents affrontements au domicile du Chef de l'Etat, ils ont brièvement investi la Télévision nationale pour y diffuser un message. Le lieutenant-colonel Pascal Tigri à la tête de cette mutinerie est en cavale.
A.A.A
Interpellé dans la nuit du samedi au dimanche 14 décembre 2025, Chabi Yayi, secrétaire national aux relations extérieures du parti Les Démocrates (LD), est placé en garde à vue, après son audition à la Police judiciaire.
Chabi Yayi, fils de l'ancien président de la République, Boni Yayi et secrétaire national aux relations extérieures du parti d'opposition Les Démocrates est placé en garde à vue. Et ce, après son audition dans les locaux de la Police judiciaire à Agblangandan à Akpakpa. Les raisons de cette garde à vue n'ont pas encore été officiellement précisées. Mais selon l'un de ses conseils, elles seraient liées au coup d'État déjoué du dimanche 7 décembre 2025.
F. A. A.
Un concours national de recrutement sur titre de 221 fonctionnaires spécialistes destinés à renforcer l'administration des Eaux, Forêts et Chasse a été lancé le 12 décembre 2025. Les dossiers de candidatures doivent être déposés électroniquement à l'adresse www.concours.dgefc.bj Les tests physiques auront lieu le 27 décembre 2025. Les épreuves écrites et de spécialité sont programmées pour le 3 janvier 2026.
Le Ministère du Cadre de vie et des Transports, en charge du Développement durable, a annoncé l'organisation d'un concours de recrutement sur titre de 221 fonctionnaires spécialistes au profit de la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC).
Le concours vise à recruter dans le corps des Gardes forestiers, avec 186 spécialistes, dont 180 agents dédiés au gardiennage et à la sécurisation des aires protégées, ainsi que six conducteurs de véhicules administratifs.
Le corps des Contrôleurs bénéficiera de 25 recrutements, répartis entre plusieurs spécialités, notamment l'informatique et le numérique, la gestion des ressources humaines, la planification et les statistiques, l'audit et les finances, le secrétariat, l'archivistique, la santé ou encore l'éducation physique et sportive.
10 Conservateurs seront également recrutés dans des domaines techniques tels que la cybersécurité, les systèmes d'information, la planification et le suivi-évaluation, la production halieutique, le génie rural, le droit ou la gestion des ressources humaines.
Conditions d'accès
Le concours est ouvert aux candidats de nationalité béninoise, des deux sexes, jouissant de leurs droits civiques et « n'ayant jamais fait l'objet d'une poursuite judiciaire ni d'une condamnation », selon le communiqué.
Les limites d'âge varient selon les corps. Les candidats aux postes de gardes forestiers et de contrôleurs doivent être âgés de 18 à 35 ans, tandis que ceux postulant au corps des conservateurs peuvent aller jusqu'à 45 ans au 31 décembre 2025. Une prorogation est prévue pour les candidats ayant accompli le service militaire.
Dépôt des candidatures exclusivement en ligne
Les dossiers de candidature doivent être déposés exclusivement en ligne, du 12 au 24 décembre 2025, sur la plateforme officielle www.concours.dgefc.bj Ils comprennent notamment un acte de naissance sécurisé, un casier judiciaire récent, une copie légalisée du diplôme requis, un certificat médical, un curriculum vitae documenté, une lettre de motivation ainsi qu'une quittance de 10 000 francs CFA, payable électroniquement.
Les diplômes obtenus à l'étranger devront obligatoirement faire l'objet d'une demande d'équivalence auprès de la CNEED, selon les conditions du concours de recrutement.
Épreuves sportives et écrites prévues
Le processus de sélection se déroulera en trois phases : l'analyse des dossiers, des épreuves sportives, puis des épreuves écrites, orales ou pratiques.
Les tests physiques auront lieu le 27 décembre 2025, notamment dans les camps militaires de Tanguiéta et de Kandi, ainsi qu'au CEG 1 de Bohicon, selon les profils.
Les épreuves écrites et de spécialité sont programmées pour le 3 janvier 2026. « Seuls les candidats retenus après les épreuves sportives seront autorisés à subir les épreuves écrites ou d'entretien », souligne le communiqué.
Les candidats définitivement admis seront soumis à une visite médicale et à des enquêtes de moralité menées par les forces de défense et de sécurité.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE
A la prison civile d'Abomey-Calavi, un nouveau régisseur est nommé suite à la tentative d'évasion survenue le 07 décembre 2025.
L'administration pénitentiaire réagit à la tentative d'évasion survenue à la prison civile d'Abomey-Calavi le 07 décembre 2025, jour de la mutinerie déjouée au Bénin. Le régisseur en poste au moment des faits a été relevé de ses fonctions. Un autre régisseur est nommé ce samedi 13 décembre 2025.
Les investigations sont toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes ayant favorisé cette tentative d'évasion dans la maison d'arrêt.
F. A. A.
Candide Azannaï, président du parti d'opposition Restaurer l'Espoir (RE), a été placé en garde à vue dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 décembre 2025.
Interpellé plus tôt dans la journée du vendredi 12 décembre 2025, aux alentours de 11 heures, devant le siège de sa formation politique, Candide Azannaï, président du parti d'opposition Restaurer l'Espoir (RE) a été conduit à la Police judiciaire pour y être entendu.
A l'issue d'une audition démarrée peu avant 00h30 et qui s'est prolongée tard dans la nuit, l'ancien ministre a été placé en garde à vue.
L'ex ministre est poursuivi pour « complot contre l'autorité de l'État » et « incitation à la rébellion », selon les sources judiciaires.
Figure connue de la scène politique béninoise, Candide Azannaï a occupé le poste de ministre délégué chargé de la Défense après l'arrivée au pouvoir de Patrice Talon en 2016. Il avait quitté le gouvernement en mars 2017.
M. M.
La publication des listes des agents électoraux accuse du retard. Selon le chronogramme de la CENA, ces listes devraient être publiées entre le 7 et le 10 décembre 2025, selon l'Article 66 du Code électoral.
La CENA est en retard par rapport au chronogramme des Élections couplées législatives et communales 2026. Les listes des agents électoraux n'ont pas été publiées dans le délai du 7 au 10 décembre 2025. Pour le moment, aucune précision n'est donnée sur la nouvelle date de publication de ces listes.
Selon le planning initial, la formation des formateurs des agents électoraux doit se dérouler du 20 au 21 décembre.
Toujours selon le même chronogramme, la formation des agents électoraux (CA, CZ, ACA, ACZ, PFC et MPV) sera organisée entre le 22 décembre 2025 et le 10 janvier 2026.
Des sources proches de l'institution chargée de l'organisation des élections rassurent que ce retard n'aura pas d'incident sur le processus électoral.
Aux dernières nouvelles, la CENA vient de lancer l'enregistrement complémentaire de 6000 candidatures au poste de membre de poste de vote (MPV) du 10 au 17 décembre 2025.
Ce samedi 13 décembre 2025, les populations de Savalou, dans le département des Collines sont descendues massivement dans les rues pour dénoncer le coup de force perpétré par un groupe de militaires contre le Bénin, dimanche 07 décembre 2025.
A l'instar des populations de plusieurs autres localités du Bénin, celles de Savalou étaient dans les rues ce samedi 13 décembre 2025. Seul objectif, « dénoncer la tentative de coup d'État perpétrée par des forces hostiles au progrès démocratique et au développement du Bénin ». C'était à travers une « marche populaire » qui selon le président du Conseil économique et social (CES), a rassemblé plus de 5 000 filles et fils de la localité. Elle visait à exprimer un message clair et sans ambiguïté : « Non à la violence, non au chaos, non à l'instabilité. Savalou dit oui à la démocratie, oui au progrès social, oui à la stabilité politique et oui à la cohésion nationale », a lit dans une publication de Conrad GBAGUIDI.
La mobilisation citoyenne a-t-il indiqué, traduit le « soutien ferme et indéfectible » des populations de cette région du pays au président Patrice Talon, dont le leadership d'après lui, a permis au Bénin « d'enregistrer, depuis plus de dix ans, des avancées significatives sur les plans institutionnel, économique et social ».
« Par cette marche, nous réaffirmons notre attachement aux valeurs républicaines et lançons un message fort : PLUS JAMAIS ÇA au Bénin. Notre pays mérite la paix, la stabilité et un avenir construit dans l'unité et le respect de la volonté du peuple », a écrit le président du CES.
Au lendemain de la mutinerie déjouée, de grandes mobilisations sont faites pour dénoncer la tentative de renversement de l'ordre constitutionnel survenu dimanche 07 décembre. Du Nord au Sud en passant par l'Est et l'Ouest, les populations ne cessent de descendre dans les rues pour exprimer leur attachement à la démocratie, la stabilité et au progrès social.
F. A. A.
Le 7 décembre 2025, un groupuscule de soldats a tenté de renverser l'ordre Républicain. La mutinerie initiée aux environs de 02h du matin fut vite enrayée par les Forces de Défense et de Sécurité.
Depuis lors , plus aucune informations officielles. Outre le message à la Nation du Chef de l'Etat, suivie de quelques interpellations judiciaires, les populations ont soif de vérité. Elles veulent connaître les premiers éléments de l'enquête. À défaut, c'est à contre cœur que les réseaux sociaux avec leur cortège de Fake News sont pris d'assaut car ils demeurent les seuls canaux d'informations disponibles pour l'instant
Chabi Georges Nadjim Yayi, le fils de l'ex président Boni Yayi n'est plus libre de ses mouvements. Il a été interpellé dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 décembre 2025.
Chabi Georges Nadjim Yayi, arrêté. Le fils de l'ancien président de la République selon des sources confidentielles, n'est plus libre de ses mouvements. Il a été interpellé dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 décembre 2025.
Son domicile à Fidjrossè, a-t-on appris, a été perquisitionné dans la nuit. Ses téléphones portables et ordinateurs ainsi que d'autres pièces à conviction sont saisis.
Chabi Yayi est le secrétaire aux affaires extérieures du parti Les Démocrates (LD), et secrétaire exécutif du cadre de concertation des partis politiques de l'opposition.
Pour l'heure, aucune précision sur les motifs de l'interpellation du fils de l'ex président. Son interpellation intervient une semaine après la tentative de coup d'Etat qui a falli renversé le régime de Patrice Talon.
Plus de détails à venir.
F. A. A.
L'Amazone en cheffe, Keith Sonon a reçu la visite du chef de l'Etat Patrice Talon ce samedi 13 décembre 2025.
Un soutien de taille pour Keith Sonon, dans le marathon culinaire qu'elle entamé depuis quelques jours dans le cadre de Guinness World Record. A quelques heures de l'objectif des 15 jours au moins qu'elle s'est fixé, elle a reçu la visite du premier citoyen béninois. Patrice Talon, président de la République à l'instar de milliers de béninois, est allé lui exprimer son soutien.
Un acte symbolique très fort et très apprécié des populations qui ont fortement ovationné le chef de l'Etat.
F. A. A.
À deux semaines du lancement officiel de la campagne électorale, le parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a présenté, vendredi 12 décembre 2025 à Cotonou, ses candidats en lice aux élections législatives et municipales de 2026.
Militants, responsables de cellules de base, jeunes et femmes du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) ont rencontré leurs candidats en lice dans la 16ᵉ circonscription électorale pour les législatives de 2026. Les figures retenues dans les arrondissements de Cotonou aux municipales ont également été présentées lors de la rencontre tenue, vendredi 12 décembre 2025 à Cotonou.
La rencontre a été présidée par Prosper Adoukonou, conseiller juridique de la FCBE, représentant le président du parti Paul Hounkpè et le coordonnateur de la 16ᵉ circonscription, Michel Goussi.
Les candidats officiellement investis sont : Assogbahou Togla Justin (1er titulaire), Edou Arlignon Simon Pierre, Lakoussan Kokou Corneille, Dagnon Kossi Sébastien (2e, 3e et 4e titulaire) et Achade Madeleine (1ère titulaire sur la liste réservée aux femmes). Ils ont respectivement pour suppléants : Houeha Alexis, Goussi Célestin Michel, Hounsatin Djihinto Aristide, Ayido Finagnon Hermane et Zonon Yabo Rosalie.
« Voilà les candidats aux élections législatives. Ce sont des braves hommes et de braves femmes. Cette fois-ci, nous avons aligné de très bons candidats » , a déclaré Prosper Adoukonou, sous les applaudissements.
Le représentant du président du parti a rappelé l'imminence de la campagne. « La campagne commence dans deux semaines. Dans 14 jours exactement, nous irons sur le terrain », a-t-il indiqué. Prosper Adoukonou a insisté sur la nécessité du travail de terrain, malgré les accords politiques parlementaire et de gouvernance existants. « Si nous ne travaillons pas, ça ne marchera pas », a-t-il averti. « Le travail de base se fait dans les arrondissements. Ce sont les bureaux d'arrondissement qui porteront la campagne », a-t-il souligné, appelant à une gestion rigoureuse des moyens disponibles. Prosper Adoukonou a également mis l'accent sur un autre enjeu majeur des élections couplées de 2026. « Les communales et les législatives ont lieu le même jour. Ce sont donc les arrondissements qui travaillent pour les députés », a-t-il expliqué. Il a enfin salué « le courage et la persévérance » de Paul Hounkpè et de son équipe qui ont œuvré pour la pérennité de la FCBE.
Au nom des candidats investis, Assogbahou Togla Justin, tête de liste dans la 16ᵉ circonscription, a donné le ton. « Il faut faire une campagne de proximité. Le travail se fera d'abord à votre niveau », a-t-il déclaré. Il a appelé à une synergie d'actions pour permettre à la FCBE de « lever des sièges d'élus » au soir du 11 janvier 2026.
M. M.
La police a saisi environ 60 kilogrammes de chanvre indien, la semaine écoulée à Doumè, dans le département du Zou.
Les patrouilles conjointes menées par le Commissariat frontalier de police de Doumè et l'Unité spéciale de surveillance des frontières (USSF) ont permis la saisie de produits psychotropes. Les agents sécurisaient la bande frontalière lorsqu'ils ont repéré un individu suspect au niveau du village de Gbèdjromèdè.
À la vue du dispositif policier, le motocycliste a pris la fuite. Le suspect a abandonné sur place sa moto ainsi que plusieurs sacs.
Après vérification, le contenu s'est révélé être du chanvre indien. Le poids total de la cargaison est estimé à une soixantaine de kilogrammes.
La moto utilisée pour le transport a été saisie.
Une enquête a été ouverte par le Commissariat frontalier de police de Doumè. De sources policières, les investigations visent à identifier le suspect en fuite et à démanteler le réseau auquel il appartiendrait.
M. M.