MTN Bénin a revu à la hausse les frais de retrait d'argent via son service Mobile Money (MoMo) pour les montants à partir de 501 à 20.000 FCFA
Une nouvelle grille tarifaire pour les retraits effectués par les particuliers dans les points de service MoMo selon le site officiel de MTN Bénin. Désormais, pour retirer une somme comprise entre 501 et 5 000 FCFA, les usagers devront débourser 125 FCFA, contre 100 FCFA auparavant. Pour les montants allant de 5 001 à 10 000 FCFA, le retrait coûte désormais 225 FCFA, au lieu de 200 FCFA. Entre 10 001 et 20 000 FCFA, il faut 375 FCFA, soit une augmentation de 25 FCFA également.
Les autres paliers restent inchangés. D'après des sources bien informées, la nouvelle grille tarifaire entrera en vigueur le vendredi 4 juillet 2025.
Les envois effectués via les applications MTN MoMo ou MyMTN sont toujours facturés à 50 FCFA. Les trois premières transactions mensuelles d'un montant inférieur à 1 000 FCFA sont totalement gratuites.
MTN Bénin a revu à la hausse les frais de retrait d'argent via son service Mobile Money (MoMo) pour les montants à partir de 501 à 20.000 FCFA
Une nouvelle grille tarifaire pour les retraits effectués par les particuliers dans les points de service MoMo selon le site officiel de MTN Bénin. Désormais, pour retirer une somme comprise entre 501 et 5 000 FCFA, les usagers devront débourser 125 FCFA, contre 100 FCFA auparavant. Pour les montants allant de 5 001 à 10 000 FCFA, le retrait coûte désormais 225 FCFA, au lieu de 200 FCFA. Entre 10 001 et 20 000 FCFA, il faut 375 FCFA, soit une augmentation de 25 FCFA également.
Les autres paliers restent inchangés. D'après des sources bien informées, la nouvelle grille tarifaire entrera en vigueur le vendredi 4 juillet 2025.
Les envois effectués via les applications MTN MoMo ou MyMTN sont toujours facturés à 50 FCFA. Les trois premières transactions mensuelles d'un montant inférieur à 1 000 FCFA sont totalement gratuites.
Le gouvernement a approuvé, mercredi 02 juillet 2025, en Conseil des ministres, la Stratégie nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la période 2025-2029.
La Stratégie nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la période 2025-2029 adoptée. Ceci, suite à l'adoption en mai dernier, de la Politique nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la décade 2025-2034.
La stratégie adoptée selon le Conseil des ministres, vise à éliminer les obstacles actuels et à bâtir un écosystème propice à l'émergence de micros, petites et moyennes entreprises béninoises dynamiques, compétitives et résilientes. L'exécution de son plan selon le gouvernement, facilitera le suivi de toutes les interventions en faveur des PME, et permettra de tenir compte des mutations socio-économiques afin de mieux répondre aux nouveaux défis qu'elles rencontrent.
La Politique nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la décade 2025-2034 vise à favoriser leur accroissement des PME dans des conditions optimales.
Le Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Afrique de l'Ouest et du Centre, Sennen HOUNTON, était au cabinet de Louis VLAVONOU, président de l'Assemblée nationale ce mardi 1er juillet 2025. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une mission qu'il effectue au Bénin depuis le 30 juin dernier.
Le Directeur régional du FNUAP pour Afrique de l'Ouest et du Centre, est en mission au Bénin, dans le cadre du projet régional d'investissement dans le capital humain de la jeune fille. Sennen HOUNTON a rencontré dans ce cadre le président de l'Assemblée nationale ce mardi 1er juillet. Au cours de l'entretien avec le chef du Parlement béninois, il a plaidé pour l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle.
« C'est 07 pays qui sont ici au Bénin. En effet, le Bénin fait partie de ce projet régional et nous tenons le comité de pilotage de ce grand projet. Nous sommes venus donc remercier le Président de l'Assemblée nationale pour tous les appuis accordés au Bénin et dans la sous-région pour que les Etats investissent dans le capital humain de la jeune fille et des femmes », a-t-il déclaré à sa sortir d'audience.
Le Directeur régional du FNUAP et sa délégation ont exprimé leurs remerciements au président de l'Assemblée nationale pour le budget voté par la représentation nationale, un « budget social » qui, d'après lui, réserve « une bonne place pour l'investissement dans les filles et dans les femmes ».
Le plaidoyer a été également fait à l'endroit du président VLAVONOU, « champion de la cause des filles et des femmes » selon Sennen HOUNTON, de porter l'initiative lancée au niveau régional sur une feuille de route pour une accélération de la réduction de la mortalité maternelle.
Le Directeur régional du FNUAP était accompagné à l'audience par le député Sofiath SCHANOU, coordonnatrice du Réseau des parlementaires pour la population et le développement ; Richmond TIEMOKO, Représentant Résident de l'UNFPA au Bénin ; Alain AKPADJI, Représentant Résident de l'UNFPA au Burkina-Faso et Aminatou SAR, coordonnatrice Résidente du Système des Nations-Unies (SNU) au Bénin.
F. A. A.
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d'Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et le développement économique du continent.
Ecobank, le groupe panafricain leader de services financiers, et Google Cloud ont annoncé, mercredi 2 juillet 2025, une collaboration majeure visant à transformer les services financiers grâce à l'analytique avancée et à l'intelligence artificielle, et à favoriser l'autonomisation numérique en Afrique. À travers ce partenariat, Ecobank prévoit de tirer parti des technologies de pointe de Google Cloud pour proposer des solutions de paiement et de transfert de fonds innovantes, fluides, sécurisées et accessibles à tous, en vue de responsabiliser les individus et les entreprises à travers le continent et au-delà.
Cette collaboration vise à utiliser les technologies avancées et l'Intelligence artificielle (IA) de Google Cloud pour enrichir les services digitaux d'Ecobank et accélérer la transformation digitale de la banque. L'accord de partenariat est conçu pour autonomiser les populations, soutenir la croissance des PME dans la région, contribuer au développement économique global de l'Afrique.
Ce partenariat devrait apporter des avantages significatifs, notamment :
• Améliorer l'accessibilité financière : La collaboration cherchera à simplifier et rationaliser les transferts d'argent, tant nationaux qu'internationaux. Cela s'appuiera sur l'infrastructure évolutive de Google Cloud et ses solutions d'API avancées, comme Apigee, afin de rendre les transactions financières plus rapides, plus abordables et plus accessibles à un plus grand nombre de personnes, facilitant ainsi un soutien crucial aux familles et des échanges commerciaux plus fluides pour les entreprises.
• Soutenir les entreprises africaines : Un objectif central de cette collaboration est de renforcer l'écosystème entrepreneurial du continent. Grâce aux capacités de Google Cloud, notamment sa puissante plateforme d'analytique de données, BigQuery, pour des insights pilotés par l'IA, Ecobank développera des solutions pour améliorer l'accès au financement pour les PME, simplifier l'acceptation des paiements, et fournir des informations précieuses basées sur les données afin d'aider les entreprises à se développer dans plus de 33 pays africains.
• Imaginer une banque digitale fluide : Le partenariat explorera la création de plateformes bancaires digitales plus intuitives et conviviales, bâties sur l'infrastructure sécurisée et évolutive de Google Cloud, et renforcées par ses technologies d'intelligence artificielle. Cela permettra aux développeurs et clients d'Ecobank de s'intégrer facilement à ses plateformes via une API avancée unifiée, leur permettant de proposer des solutions financières innovantes. Par exemple, des partenaires fintech pourront proposer facilement des services bancaires de base tels que comptes, paiements et crédits, pour des transactions sans friction.
• Personnaliser les solutions financières de manière responsable : En exploitant l'analyse de données avancée, l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique de Google, tout en respectant les plus hauts standards de confidentialité et de sécurité des données, Ecobank cherchera à mieux comprendre et anticiper les besoins de ses clients. Cela permettra de développer des produits et services financiers plus pertinents et personnalisés, incluant des crédits, épargnes et assurances adaptés.
• Collaboration stratégique avec des experts : L'équipe des services professionnels de Google Cloud apportera un accompagnement expert continu à Ecobank, pour garantir la mise en œuvre efficace des technologies et la réalisation réussie des objectifs de transformation de la collaboration dans les années à venir.
Jeremy Awori, Directeur Général du Groupe Ecobank, a déclaré : « Notre collaboration avec Google Cloud représente une avancée majeure dans la transformation digitale d'Ecobank. Nous sommes impatients de tirer parti des technologies avancées et de classe mondiale de Google Cloud pour libérer de nouvelles opportunités de croissance pour les individus et les entreprises à travers l'Afrique. Ce partenariat reflète notre volonté commune de construire un avenir plus connecté et financièrement inclusif pour le continent. »
Thomas Kurian, PDG de Google Cloud, a précisé : « Google Cloud et Ecobank partagent une vision commune : utiliser la technologie pour promouvoir l'autonomisation financière de plus de personnes et d'entreprises en Afrique. Nous sommes impatients d'explorer comment notre IA de pointe, notre analytique puissante et notre infrastructure évolutive peuvent soutenir les efforts d'Ecobank pour stimuler le développement économique et l'avenir digital du continent. »
Cet accord marque un engagement commun entre Ecobank et Google Cloud à explorer comment la puissance de la technologie peut ouvrir de nouvelles opportunités pour les Africains et contribuer à un avenir digitalement autonome et économiquement dynamique pour le continent. Ecobank et Google Cloud continueront d'explorer activement des opportunités d'élargir leur collaboration, en tirant parti du vaste potentiel des autres solutions et services de Google.
À propos du Groupe Ecobank
Le Groupe Ecobank est le principal groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d'une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 collaborateurs et sert plus de 32 millions de clients. Il propose une gamme complète de produits, services et solutions en Banque de Détail, Banque Commerciale et Banque de Financement & d'Investissement, accessibles via de multiples canaux, y compris digitaux.
Google Cloud
Google Cloud est la nouvelle voie vers le cloud. Il propose des outils d'IA, d'infrastructure, de développement, de données, de sécurité et de collaboration conçus pour répondre aux besoins d'aujourd'hui et de demain. Google Cloud offre une pile d'IA puissante, entièrement intégrée et optimisée, reposant sur une infrastructure à l'échelle planétaire, des puces conçues sur mesure, des modèles d'IA générative et une plateforme de développement, ainsi que des applications dopées à l'IA pour accompagner la transformation des organisations. Des clients dans plus de 200 pays et territoires font confiance à Google Cloud comme partenaire technologique de référence.
Le Directeur général de l'Ecole supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) du Mali, fait partie des experts, qui ont participé à la Rencontre internationale des journalistes organisée par le Conseil national de la Presse du Maroc, en juin dernier, à Dakhla. Dans cet entretien, M. Aboubacar Abdoulwahidou MAIGA donne son appréciation de la réunion et de cette région des Province du sud du Maroc en plein essor.
Monsieur Maïga, vous venez de participer à Dakhla à une rencontre internationale sur le journalisme de qualité et l'éducation aux médias. Que peut-on retenir de ce forum qui a rassemblé des journalistes et des experts venus de tous les continents ?
C'est une rencontre qui nous a émerveillés par la qualité et la diversité à la fois des participants et des thèmes abordés au cours de nos échanges. A écouter les uns et les autres, je constate que les défis du secteur médiatique sont les mêmes partout sur notre planète, aussi bien dans les pays riches que pauvres : leurs noms sont désinformation, surinformation, fakenews ou fausses nouvelles, propagande, journalisme face à l'IA ou cette concurrence disproportionnée imposée à la Presse conventionnelle par l'apparition de nouveaux acteurs comme les influenceurs et les videomen. Je suis tout de même réconforté de découvrir que nos recommandations s'alignent aussi, en dépit de nos réalités sociopolitiques et culturelles. Au-delà des initiatives d'autorégulation qui ont fait leur preuve chez certains d'entre nous, il importe aux yeux de la majorité d'entre nous ici à Dakhla d'ajuster nos textes à l'évolution actuelle de la pratique journalistique. Il ressort de nos présentations que la caducité des textes dans certains pays – à l'image du Mali par exemple – pourrait expliquer le boulevard qui s'offre aux influenceurs et aux videomen dans la gouvernance de l'information sur internet. Il urge dès lors de légiférer afin de restructurer le secteur pour réserver l'exercice du métier aux seuls initiés tant dans la Presse classique que dans les médias dits numériques. Il faut des textes permettant d'encadrer la pratique journalistique et de protéger le journaliste dans l'exercice de sa profession. Je pense qu'il conviendrait également d'accroître le financement destiné à la Presse pour pallier la pauvreté des contenus et favoriser un journalisme plus conquérant, notamment en Afrique subsaharienne, où le journalisme se fait essentiellement « assis » par des couvertures médiatiques sur commande : assises, assemblées générales, foras, conférences, réunions, conseils d'Administration, ateliers, matchs, inaugurations, visites d'officiels, foires, symposia, fora, lancements de livres, vernissages, etc.. Les médias africains ont intérêt à innover leurs approches de circulation de l'info, en tentant d'informer à l'instant T sur la toile en dans les langues majoritairement parlées par leurs concitoyens. C'est là que les autres acteurs non professionnels les surclassent, car ces derniers tirent leur succès de ces deux facteurs fondamentaux. Par ailleurs, à mon avis, la Presse africaine joue sa survie dans sa capacité ou non de monétiser l'information. Il faudrait travailler à introduire dans les habitudes des Africains la culture de l'abonnement aux médias et de l'achat des articles de presse. Sans quoi, la Presse nourrirait difficilement son homme. Enfin, la conviction, que j'ai été ravi de partager ici avec d'autres participants, reste la nécessité de former sans cesse nos journalistes aux logiciels et outils de vérification des données et des sources d'information, surtout face aux nouvelles menaces apparues à la faveur de l'avènement de l'IA (intelligence artificielle).
En tant que professionnel des médias et responsable d'une école de journalisme, quels conseils avez-vous à donner aux confrères en général et à ceux exerçant dans les zones à risque comme le Sahel en proie au terrorisme ?
Peut-être que ce serait trop prétentieux de ma part ; toutefois, vous conviendriez avec moi que le journalisme ne peut plus se pratiquer comme quelques années auparavant. Aujourd'hui, nous avons besoin d'un journaliste polyvalent, omniscient et très audacieux dans la prise de risques. La longue période de paix et d'insouciance à laquelle nous étions habitués naguère est terminée. Nous sommes entrés dans un monde d'instabilité, des grands déséquilibres et de la loi du plus fort. Dans un tel univers, l'exercice du métier de journaliste requiert non seulement une capacité d'analyse critique et de réflexion indépendante, mais surtout une connaissance du droit, des relations internationales, des langues africaines et étrangères, de l'histoire, de la géopolitique, des sensibilités interculturelles, de la sociologie, de la psychologie et des enjeux écologiques. C'est en tout cas la philosophie avec laquelle nous préparons nos journalistes de demain à l'Ecole supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) de Bamako, à savoir faire de nos étudiants des journalistes polyglottes, entrepreneurs, blogueurs, réalisateurs, caméramans et monteurs, trimédialistes (télé, radio et presse écrite-numérique), polyvalents, des journalistes historiens et socio-anthropologues, des journalistes hommes de droit et respectueux des autres cultures et de l'environnement. Ce sont les réalités de notre ère qui nous y commandent, nous n'avons pas le choix.
Qu'est-ce qui vous a marqué pendant votre séjour à Dakhla, cette ville des Provinces du Sud du Maroc en plein essor ?
D'abord, la similarité de son écosystème avec celui des régions du septentrion malien, surtout de Gao d'où je viens. Je trouve qu'il y a beaucoup de ressemblances culturelles aussi au niveau musical, artistique et en matière de style vestimentaire. J'ai même entendu avec beaucoup d'émerveillement chez un groupe musical d'ici des sonorités empruntées à Ali Farka Touré et à Tinariwen. J'ai aimé aussi le silence de la mer de Dakhla, les attractions touristiques sur les sables de cette mer, l'odeur du poisson frais dans son ancien port et l'ambiance qui domine aux alentours de son nouveau port en construction. Enfin, je pars d'ici avec le souvenir agréable de l'accueil chaleureux qui nous a été réservé par nos amis marocains de Casablanca à Dakhla. C'était en un mot une rencontre mémorable.
Le Conseil des ministres a annoncé, mercredi 2 juillet 2025, des travaux de reconstruction du stade René Pleven, à Cotonou.
Le gouvernement béninois a prévu la reconstruction du stade René Pleven de Cotonou. Plusieurs aménagements sont donc prévus. Selon le Conseil des ministres, le terrain principal de football sera refait en gazon synthétique de 45 mm de qualité FIFA Quality Pro, ainsi que le terrain d'entraînement en terre et les terrains de handball, basketball, volleyball et tennis, tous avec un revêtement du sol sportif en polyuréthane. Il est également prévu des tribunes, une clôture une guérite, des bâtiments connexes, une canopée avec lettrage, une piscine, des VRD, un aménagement paysager, un château d'eau et un forage.
« Les diligences appropriées devront être accomplies par les ministres impliqués en vue de la signature du contrat de marché avec l'entreprise retenue et du suivi des travaux à réaliser dans les délais prescrits », précise le Conseil des ministres.
A.A.A.
Une Agence de Développement de l'Élevage des Ruminants a été créée. L'annonce a été faite ce mercredi 02 juillet 2025 en Conseil des ministres.
Le gouvernement entend renforcer la production locale de viande à travers la création de l'Agence de Développement de l'Élevage des Ruminants. Selon les chiffres officiels, « le taux de couverture des besoins en viande par la production nationale est estimé à 49,3 % » — Un niveau encore insuffisant malgré une croissance ces dernières années.
Le déficit s'explique par plusieurs facteurs. Parmi eux, « la persistance de pratiques traditionnelles d'élevage, la dominance de géniteurs à faible performance » ou encore « une alimentation non adaptée », souligne le gouvernement. À cela s'ajoute le besoin d'investissements lourds dans les outils de production.
Conscient de ces limites, le gouvernement a fait de la filière viande une priorité pour « assurer la couverture sur le plan national en produits carnés à travers divers projets et programmes destinés à accroître la production locale ».
Mais les efforts actuels souffrent d'un manque de coordination. « La faible synergie dans la conduite des diverses actions entreprises » et « l'inadaptation des procédures de passation des marchés » freinent les résultats.
L'Agence nouvellement créée aura pour mission d'organiser la filière, d'optimiser les ressources et de maximiser l'impact des interventions. Elle disposera de règles de gestion et de passation de marchés assouplies pour plus d'efficacité.
Le Conseil des ministres précise que « le ministre de l'Économie et des Finances et le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche prendront les dispositions nécessaires pour en assurer l'opérationnalisation ».
M. M.
Le gouvernement béninois a adopté, mercredi 2 juillet 2025, en Conseil des ministres, des décrets relatifs au cadre institutionnel de Sèmè City et à la mise en œuvre de sa restructuration.
En décembre 2024, le Conseil des ministres avait acté la restructuration organisationnelle et fonctionnelle de Sèmè City. L'objectif est de renforcer son soutien à l'excellence pédagogique et à l'innovation au service du développement socio-économique. Dans le but favoriser la bonne implémentation, le Conseil des ministres vient d'instituer un cadre réglementaire.
Les textes adoptés concernent : le cadre institutionnel précisant l'existence des quatre (04) entités telles que la Fondation en tant qu'organe de pilotage du développement de Sèmè City et de coordination de sa gouvernance, l'Agence de développement, la Commission académique et les établissements publics et privés ; la Commission académique qui est l'organe définissant la stratégie académique et qui implémente l'évaluation des dossiers de demande de création et d'ouverture de programmes, l'agrément et homologation des établissements du site de Sèmè City et en assure le contrôle qualité, l'évaluation périodique et l'accréditation des programmes. Elle est rattachée administrativement à la Fondation Sèmè City mais dotée d'une autonomie administrative et de gestion. Sans oublier les conditions générales de création et de fonctionnement des établissements d'enseignement supérieur de Sèmè City dont les missions portent principalement sur la formation, la recherche et l'entrepreneuriat ; les statuts-types des Etablissements publics d'Enseignement supérieur de Sèmè City ; les statuts de Sèmè City Institute of Technology and Innovation (SCITI) qui est un établissement public à caractère scientifique, technique, professionnel et culturel, doté de la personnalité morale et bénéficiant de l'autonomie pédagogique, scientifique, administrative et financière.
Au titre d'autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant : création de la Société de Développement des Fermes avicoles et approbation de ses statuts ; intégration dans le corps de la magistrature de quatre-vingt (80) auditeurs de justice ; nomination de commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques ; puis celui fixant les modalités d'obtention de la nationalité béninoise par reconnaissance.
Le gouvernement béninois a transmis à l'Assemblée nationale un projet de loi sur l'environnement.
À l'issue du conseil des ministres de ce 2 juillet 2025, un nouveau projet de loi sur l'environnement a été transmis à l'Assemblée nationale, 9è législature. Le texte vise à remplacer la loi-cadre en vigueur depuis plus de vingt ans.
Selon le Conseil des ministres, une évaluation de l'ancienne loi a révélé des limites. Elle est jugée trop restrictive, notamment sur la gestion des pollutions.
La nouvelle loi-cadre prévoit une optimisation de la gestion environnementale. Il renforce aussi les sanctions contre les contrevenants. « L'évidence de la relecture de cette loi tient également du fait qu'après plus de deux décennies d'application, les préoccupations environnementales ont largement évolué, suggérant une actualisation du socle législatif (...) », précise le gouvernement.
Le texte est le fruit d'un processus participatif. Il a impliqué les acteurs du secteur, les collectivités, la société civile et le privé.
Plusieurs innovations sont introduites, selon le Conseil des ministres. Il s'agit de : la définition de nouveaux concepts environnementaux ; la prise en compte de l'économie verte et du changement climatique ; la gestion des produits chimiques, comme le mercure ; la régulation des déchets dangereux, y compris électroniques ; la création d'un système d'évaluation des gaz à effet de serre ; la responsabilité sociétale des entreprises.
Le projet de loi renforce aussi le rôle des collectivités locales dans la gestion environnementale. L'objectif est de mettre en place un cadre légal plus adapté aux défis écologiques contemporains, précise le Conseil des ministres.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 2 juillet 2025, le gouvernement béninois a adopté huit (8) textes d'application de la loi portant Code du numérique.
Adoption de 8 textes dont les prescriptions complètent le cadre règlementaire du Code du numérique et renforcent le développement des initiatives par les acteurs du secteur. Ce sont les décrets fixant : les conditions d'exercice de l'activité de prestataire de service d'archivage électronique ; les spécifications techniques, normes et procédures minimales relatives aux niveaux de garantie des schémas d'identification électronique et leur cadre d'interopérabilité ; les modalités de gestion et de traitement des déchets électroniques en République du Bénin. Sans oublier les obligations des exploitants d'infrastructures alternatives dans les secteurs de l'énergie, des transports ou de l'eau ; les règles et procédures applicables en matière de concurrence dans le secteur des communications électroniques ; et les règles applicables aux installations de l'Etat utilisant certaines fréquences radioélectriques.
Il y a également les décrets portant : modalités de déclaration, d'autorisation et d'agrément des moyens et services de cryptologie ainsi que les modalités des règlements transactionnels ; et règles d'interception et d'accès aux données, définissant les autorités habilitées et fixant les modalités de mise en œuvre des opérations et les dispositions particulières en matière de cryptologie.
A.A.A
L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a officiellement fermé, ce mardi 1er juillet 2025. L'annonce a été faite par le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
L'USAID cesse officiellement de mettre en œuvre l'aide étrangère. Cette décision est entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2025. L'administration Trump dispose désormais d'une mission de financement étranger en Amérique qui privilégie les intérêts nationaux. Selon le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, les programmes d'aide étrangère conformes aux politiques de l'administration (et qui servent les intérêts américains) seront administrés par le Département d'État. Ils seront mis en œuvre avec plus de responsabilité, de stratégie et d'efficacité.
A en croire, Marco Rubio « au-delà de la création d'un complexe industriel d'ONG d'envergure mondiale aux frais des contribuables, l'USAID n'a guère de résultats à montrer depuis la fin de la Guerre froide ». « Ses objectifs de développement ont rarement été atteints, l'instabilité s'est souvent aggravée et le sentiment anti-américain n'a fait que croître », a-t-il ajouté.
Devenu membre associé de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF) en 2024, le Bénin a participé pour la première fois à l'Assemblée Générale de l'institution, tenue à Marseille du 1ᵉʳ au 7 juin 2025.
Représenté par le Directeur général de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), William Codjo, et l'expert artistique Carlos Adékambi Zinsou, le Bénin a saisi cette occasion pour affirmer son engagement dans la coopération culturelle francophone. Cette première participation a été couronnée de succès, avec la sélection de projets béninois qui bénéficieront d'un soutien financier de la CITF.
Trois jeunes femmes artistes Cybelline De Souza, Ornella Fagnon et Mariame Darra ont participé à la résidence de recherche “Pépinière CITF” et au festival “Les Rencontres à l'échelle”, tenus du 25 mai au 7 juin à Marseille. Ces participations ont été rendues possibles grâce au soutien conjoint de l'ADAC et de la CITF.
Conçue pour favoriser les échanges pluridisciplinaires, la “Pépinière CITF” encourage l'émergence de projets artistiques multilatéraux, le brassage des imaginaires et le développement de collaborations durables entre artistes francophones. Cette première expérience internationale positionne le Bénin comme un acteur culturel dynamique sur la scène théâtrale francophone, et ouvre de nouvelles perspectives pour ses talents artistiques.
A.A.A
Le Conseil des ministres s'est réuni, mercredi 02 juillet 2025, sous la présidence du chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
L'Ordre des avocats du Bénin a publié, mardi 1er juillet 2025, la liste définitive des candidats admis à l'examen du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), session 2025.
Douze (12) candidats ont été déclarés admis à l'examen du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), session 2025.
Ils étaient au départ 130 à démarrer cette aventure. Après une année de formation, seuls 12 ont franchi toutes les étapes.
Neuf (09) noms avaient été annoncés au départ. Trois (03) autres ont été ajoutés après étude des réclamations.
Les épreuves orales ont confirmé les résultats.
Ces futurs avocats devront encore franchir d'autres étapes avant d'exercer. Ils passeront d'abord par une enquête de moralité. Ensuite viendra la prestation de serment. Enfin, un stage de trois (03) ans dans un cabinet agréé leur sera imposé.
M. M.
LISTE DES 12 ADMIS AU CAPA 2025
1- Azagoun Anselme Junior
2- Coffi Chabi Sawé
3- Dadélé Dagbé Osmond Lionel
4- Djivoh Ulrich Carmel Gbêmannou
5- Gbéboumè Géoffroy Raoul
6- Houngbédji Marlyse Koralie
7- Hounso Alfred
8- Ligbèmè Avenia Hermine Claire
9- Onionkiton Ayola Taïwo
10- Sidiki Nourou
11- Tokoudagba Todédji Alexis
12- Zannou René Pierre Jésuton
Le Bénin a réaffirmé son engagement en faveur des droits des femmes lors de la 59ᵉ session du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies à Genève. Présente à la session, depuis le 23 juin 2025, la Présidente de l'Institut National de la Femme (INF), Huguette Bokpè Gnacadja, a multiplié les prises de parole de haut niveau.
La Présidente de l'Institut National de la Femme (INF) a mis en avant le 24 juin, le modèle institutionnel de l'INF, lors d'une table ronde sur les violences sexistes en contexte de crise. Huguette Bokpè Gnacadja a souligné la volonté du Bénin de bâtir une société inclusive. Me Bokpè Gnacadja n'a pas manqué de présenter les efforts pour valoriser le travail domestique des femmes, notamment à travers une initiative nationale lancée en 2024 et un forum national tenu en avril 2025 sur le bien être-économique des femmes au foyer.
La présidente de l'INF a aussi participé le 25 juin au Dialogue Interactif avec le Rapporteur Spécial sur la violence contre les femmes et les filles. Elle a réaffirmé l'engagement du président Patrice Talon à faire de la lutte contre les violences sexuelles une priorité nationale.
En marge de la session, Mme Huguette Bokpè Gnacadja a pris part à des discussions sur la violence domestique et les mutilations génitales féminines, renforçant la visibilité du Bénin à l'international, à quelques mois de la commémoration des 25 ans de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU sur les femmes, la paix et la sécurité.
A.A.A
Les produits vivriers du Bénin peuvent être exportés. La mesure d'interdiction a été levée par le ministère de l'Industrie et du Commerce.
Fin de la mesure portant interdiction de sortie du territoire national de produits vivriers. Une correspondance en date du 23 juin 2025, signé du secrétaire général adjoint du ministère de l'Industrie et du commerce notifie au ministère de l'Intérieur et de la sécurité publique la levée de cette interdiction.
« Le délai d'application des mesures d'interdiction d'exportation des produits vivriers […] est venu à expiration », indique la note. La décision prise en juin 2024 interdisait la sortie du territoire national des céréales, tubercules et leurs dérivés, notamment les farines et le gari.
A.A.A
Les nombreux efforts que consent le gouvernement pour faire de la cité balnéaire de Grand-Popo une destination touristique prisée sont de jour en jour compromis par les populations.
Ce n'est que de l'euphémisme que de dire que les plages de Grand-Popo sont sales. Elles battent tout simplement de le record de l'impropreté. Malheureusement avec la complicité de ses filles et fils qui ont choisi de façon conscience les maintenir dans un état piteux.
Outre les déchets de divers gabarits que charie l'océan, les plages de Grand-Popo sont sur tout leur long transformées en déféquoires. Tous les matins, chacun s'y rend pour faire son petit besoin. Avec leurs deux mains, ils creusent un petit trou à la hâte. Et toute honte bue, ils se mettent à califourchon sur le trou pour y déposer leurs dégestions.
Le spectacle est totalement burlesque lorsqu'une vague arrive.
Tu les vois sauter pour échapper à la vague. Et lorsqu'ils n'ont pas fini, les voilà de retour sur le même pot de l'insalubrité volontaire qui tue le charme qu'on devrait attendre des plages de Grand-Popo.
C'est connu de tous. Lorsque vous jetez quelque chose à la mer, elle vous la retourne ; même des années après. Résultat, il n'est pas rare de voir sur des plages de Grand-Popo des excréments humains. Quel spectacle horrible qui enlève tout envie de baignade dans des eaux parfois turquoises qu'offre parfois l'océan Atlantique !
A la Mairie de Grand-Popo, la situation est très bien connue. C'est du moins ce que nous a confié un agent qui a voulu garder l'anonymat.
« On ne sait plus ce qu'on doit faire. Des latrines, on en a construit un peu partout avec l'aide de nos partenaires engagés dans la lutte pour la protection de l'environnement. Mais les gens continuent toujours d'aller faire leur besoin à l'air libre, surtout à la plage », déplore notre interlocuteur qui en appelle à une action forte du gouvernement.
« Les algues brunes salissent déjà nos plages et repoussent les touristes. Si à cela doivent s'ajouter les dégestions humaines alors, bonjour la catastrophe », se lamente un agent d'un des hôtels les plus fréquentés de la cité balnéaire.
Le mal est profond et il y urge que le gouvernement à travers le ministère du cadre de vie sorte la grande artillerie en se faisant appuyer peut-être par les éléments de la Marine militaire. La solution pourrait venir de là. Qui sait ?
El-Hadj Affissou Anonrin
Après une première version en avril 2021, Ecobank Bénin a procédé, à l'instar d'autres filiales du Groupe Ecobank, au lancement de la version améliorée du Programme ‘'Ellever'', une initiative qui vise à aider les entrepreneures africaines à prospérer dans leurs affaires. La cérémonie officielle de lancement a eu lieu, vendredi 27 juin 2025, au Golden Tulip Hôtel à Cotonou.
A travers le programme ‘'Ellever'', le Groupe Ecobank se porte garant pour soutenir la femme africaine dans ses initiatives de création de richesse (PME/PMI).
Une version améliorée dudit programme a été présentée aux cheffes d'entreprises à Cotonou, ce vendredi 27 juin 2025. Cette nouvelle version selon Mme Yasmine SEFOU, Manager du Programme et Cheffe Division PME/PMI à Ecobank, permet de répondre à quatre (04) préoccupations fondamentales des entrepreneures africaines. Il s'agit des besoins d'accès au financement et aux marchés, des opportunités de réseautage, et des besoins en termes de perfectionnement (formations, partenariats, etc.).
Dans l'exposé présenté au cours de la cérémonie officielle de lancement, elle a rappelé les critères d'appartenance à la nouvelle offre. Selon le Manager du Programme, une entreprise qui souhaite souscrire à l'offre ‘'Ellever'' doit soit être créée par une femme, soit 50% des actions de l'Entreprise sont détenues par une femme. Le second critère est celui relatif à la direction. « Si sur 10 personnes au niveau du Conseil d'administration ou de direction, il y a au moins 2 femmes, l'entreprise est d'office qualifiée ‘'Ellever''. Le pourcentage de femmes employées au sein de l'entreprise est également un critère d'appartenance ; et à partir de 30% de femmes, l'entreprise est d'office qualifiée. Le dernier critère est celui de la consommation. Si l'entreprise fabrique des produits à consommation féminine, elle est d'office qualifiée ‘'Ellever'', a expliqué Mme Yasmine SEFOU.
‘'Ellever'' est « une solution complète » pour accompagner les femmes à toutes les étapes de leur vie et celles de leurs entreprises, a-t-elle ajouté. Mme Yasmine SEFOU n'a pas manquer d'évoquer les avantages tels que l'accès à des accompagnements non financiers, au financement, au marché, à l'amélioration des compétences, la visibilité, et le mentorat qui est une innovation par laquelle la Banque recherche des entreprises ayant déjà réussi dans leur domaine pour accompagner celles naissantes.
Le réseautage va se poursuivre, mais Ecobank, rassure la Cheffe Division PME/PMI, va digitaliser ses services à travers des applications leur permettant de faire toutes transactions en un clic. Cette version améliorée de ‘'Ellever'' à l'en croire, a fait tomber toutes les « barrières traditionnelles ; ceci, grâce à des fonctionnalités telles que des prêts sans garantie (jusqu'à 30 millions de francs CFA), de meilleures garanties de risque, et un mentorat personnalisé.
Une version alignée sur la stratégie de croissance et de transformation de la Banque
La nouvelle version du programme ‘'Ellever'' selon la Directrice financière, représentant le Directeur général, est alignée sur la stratégie de croissance, de transformation et de rendement de Ecobank, et permettra d'accroître le soutien aux femmes entrepreneurs africaines.
Après avoir mis en lumière le rôle important de la femme africaine dans le processus de création de richesse, sa capacité à bien gérer, et les difficultés auxquelles elle est confrontée, Ecobank, rassure Reine GUENDEHOU, entend mettre en valeur le « large potentiel » inexploité qu'elles représentent. «
Les PME dirigées par des femmes ne peuvent atteindre leur plein potentiel que si elles sont véritablement accompagnées comme des citoyennes économiques à part entière », a-t-elle souligné évoquant l'objectif fondamental du Groupe, celui de contribuer au développement économique et social du continent africain ; un idéal qui ne peut se concrétiser que grâce à l'autonomisation des femmes entrepreneures et des entreprises axées sur les femmes. D'où le Programme ‘'Ellever'' dont la version améliorée apporte des propositions de valeurs améliorées associant des services financiers et non financiers conçus pour donner aux femmes les moyens d'agir dans tous les traitements et facettes de leur vie. « Elle nous permettra de rester pertinent, d'améliorer notre compétitivité sur le marché et de visualiser notre clientèle », a poursuivi la Directrice financière réitérant l'engagement de Ecobank à offrir une valeur exceptionnelle aux femmes entrepreneurs et dirigeantes d'entreprises. Ellever nouvelle version soutient l'objectif du Groupe Ecobank à promouvoir l'égalité des genres et contribuer au développement durable, a-t-elle indiqué ouvrant les travaux au nom du Directeur Général.
Cette offre de Ecobank renforce l'inclusion financière, et saute les barrières qui entravent le développement des activités au niveau de la gente féminine. Elle se positionne comme un levier important de développement des activités économiques à l'échelle nationale, et par-delà, tout le continent africain.
La cérémonie officielle de lancement de cette nouvelle version de ‘'Ellever'' s'est achevée avec un panel de discussion sur l'accès au financement, l'accès au marché et la problématique de formalisation des entreprises.
Quelques images de la cérémonie
F. A. A.
:
Le procès de Julien Kandé Kansou, communicateur du parti d'opposition Les Démocrates, s'est ouvert ce mardi 1er juillet 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'opposant poursuivi pour harcèlement par le biais d'un système électronique envers les autorités politiques a été interrogé par la chambre correctionnelle sur ses publications politiques.
C'est autour de 12 heures 16 minutes que s'est ouvert ce mardi 1 er juillet 2025 le procès de Julien Kandé Kansou. Convoqué à la barre, ce membre actif dans la communication du parti Les Démocrates a plaidé non coupable des charges de harcèlement électronique mises à sa charge par le parquet spécial de la CRIET. Ses avocats, Me Victorin Fadé et Me Renaud Agbodjo se sont immédiatement constitués après son inculpation.
« Quels sont les numéros de téléphone que vous utilisez habituellement », lui demande un des assesseurs. Julien Kandé Kansou répète chaque chiffre de ses numéros téléphoniques. Les questions se portent ensuite sur les contenus de ses publications partagées sur les réseaux sociaux. « Vous avez initié le partage de quelles publications sur les réseaux sociaux », veut savoir la présidente de céans, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le prévenu Julien Kandé Kansou indique à la Cour qu'il était dans l'un des studios du parti Les Démocrates quand il a partagé sur les réseaux sociaux une vidéo. La Cour insiste pour savoir de quoi parle la vidéo ? Julien Kandé Kansou explique que dans cette vidéo qu'il a demandé à la population de faire une « révolution électorale » et d'éviter la « magie électorale » des élections législatives de janvier 2023. Un des assesseurs de la Cour veut comprendre ce que l'opposant appelle « révolution électorale ». « Une révolution électorale, c'est sorti massivement pour aller voter lors des élections générales de 2026 », telle est la définition que donne à cette expression qui l'a conduit derrière les barreaux. Il ajoute que le peuple béninois doit faire une révolution électorale comme ça été le cas au Sénégal lors de la présidentielle de 2024.
Les débats entre la Cour et le mis en cause se tournent ensuite sur l'expression « magie électorale ». Que veut-il dire exactement ? Julien Kandé Kansou revient sur l'épisode des contentieux électoraux lors des législatives de 2023 pour expliquer ce qu'il appelle « Magie électorale ». Il confie à la Cour avoir été candidat dans la 6ème circonscription électorale et avoir que des bulletins de votes ont été estampillés à la place des votants. L'opposant raconte que lorsque son parti politique a contesté devant la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a évoqué la caducité des procès-verbaux et que les résultats ont été comme une magie électorale, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Des extraits de son téléphone autour des critiques d'un ministre de Patrice Talon
Selon des extraits faits de son téléphone lus par un assesseur, Julien Kandé Kansou aurait critiqué qu'il traite d'être premier partout et qui a taxé les forfaits internet pour éviter que les Béninois ne critiquent le régime de Patrice Talon. Dans les échanges avec l'un de ses amis, Julien Kandé Kansou affirme que ce ministre béninois aurait menacé de l'envoyer en prison. « De quel ministre parlez-vous ? ». « Je suis un opposant », affirme Julien Kandé Kansou qui demande ensuite à la Cour : « Qui m'a convoqué ici ? ».
La question du prévenu agace la présidente de la Cour. « Vous n'avez pas à poser des questions à la Cour », rappelle d'un ton ferme la juge présidente qui va demander aux avocats de la défense de rappeler leur client à l'ordre. Les débats qui vont suivre sont houleux. Certains vont porter sur le coût d'un kilomètre de route sous le régime de Patrice Talon et que l'opposant décrit comme faramineux. « Les coûts faramineux des kilomètres de route, on dirait du blanchiment de capitaux », aurait écrit Julien Kandé Kansou dans l'une des publications. À ce sujet, l'opposant explique qu'il a utilisé le conditionnel et que le conditionnel n'est pas affirmatif.
Les débats vont également porter sur le monopole sur le cajou, le soja, le port et les institutions de la République. Quand la Cour lui demande de qui il parle, Julien Kandé Kansou répond : « Je n'ai indexé personne ». Son attitude énerve le ministère public qui le rappelle à l'ordre. « J'ai partagé un texte et je n'ai pas souvenance que ça parle de quelqu'un, si ça parle de quelqu'un que la personne se présente et je vais m'excuser », a-t-il ajouté.
À 12 heures 45 minutes, la juge a décidé de renvoyer l'audience au mardi 14 octobre 2025 pour continuation. L'opposant Julien Kandé Kansou, placé en détention préventive le 12 juin 2025, retourne à la prison civile de Ouidah en attendant la prochaine audience, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Cliquez ici pour lire la suite. https://www.libre-express.com/3240/criet-l-opposant-julien-kande-kansou-s'explique-sur-ses-publications-politiques-contre-le-regime-de-patrice-talon