La Plateforme électorale des OSC a présenté ce mercredi 27 mars 2019 au siège de WANEP-Bénin à Cotonou, le point des démarches menées en vue de l'organisation des élections législatives inclusives au Bénin.
La Plateforme électorale des OSC révèle, selon les informations reçues de la direction générale des impôts, que 2,7 milliards de FCFA ont été collectés lors de la période pré-électorale des législatives 2019 à travers la délivrance des quitus fiscaux.
La demande du quitus fiscal, l'une des pièces constitutives du dossier de candidatures aux législatives d'avril 2019 au Bénin a généré à l'Etat une importante recette. Selon la Plateforme électorale des organisations de la société civile qui a voulu s'informer de l'état de la situation à la direction des Impôts, l'administration a collecté un montant total de deux milliards sept cent millions francs CFA (2.700.000 FCFA) lors de l'opération de délivrance de quitus fiscal.
Fatoumatou Batoko Zossou, présidente de la Plateforme, précise que « 3358 demandes de quitus fiscal ont été reçues dont 3083 satisfaites soit un taux de réalisation d'environ 71%. Des 3083 demandes, 2380 quitus fiscaux ont été retirés par les demandeurs et 703 quitus signés n'ont pu être retirés ».
Par rapport aux quitus fiscaux non retirés, Mme Batoko Zossou rapporte que « certains demandeurs ne sont plus venus chercher leur quitus et d'autres ont vu leur quitus retenu par l'administration fiscale ».
La présidente de la Plateforme signale que le parti FCBE a déploré que « les quitus de certains de leurs membres ont été retenus par l'Administration fiscale alors que les intéressés auraient un solde zéro(00) d'impôts non payés ».
La Société civile plaide auprès du chef de l'Etat, Patrice Talon en vue d'« instruire les services compétents afin que le Directeur général des Impôts délivre sans délai, le quitus fiscal à tous les citoyens ayant un solde zéro (00) d'impôts ».
Akpédjé AYOSSO
L'enterrement de l'icône de la musique béninoise, Stan Tohon, prévu pour le samedi 30 mars a été reporté au 06 avril 2019 au Palais du Tchink System à Hêvié.
Des sources proches de sa famille confient que la date a été reportée pour permettre aux enfants de l'artiste d'assister à ses obsèques.
Décédé le 26 février dernier en France, son corps a été rapatrié à Cotonou, il y a quelques jours.
Les artistes de la musique béninoise dont Vincent Ahéhéhinnou, Reck Souza, Vivi l'international, Nel Oliver, ainsi que plusieurs autorités dont le ministre de la culture, Oswald Homéky, et les fans du défunt artiste avaient effectué massivement le déplacement à l'aéroport de Cotonou pour accueillir sa dépouille.
Le corps sans vie du roi du Tchink System est déposé à Proci morgue d'Akpakpa en attendant son inhumation.
Un hommage national lui sera rendu avant de le conduire dans sa dernière demeure.
Stan Tohon, de son vrai nom Roger Mohamed Ibitoch Tohon est décédé dans sa 64ème année, des suites d'une maladie en France.
Akpédjé AYOSSO
Une délégation du gouvernement présidée par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, a reçu ce mercredi 27 mars 2019, le sieur Sergio Pimenta vice-président de la Société financière international (SFI), une filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. Au cours de la séance de travail qui s'est déroulée dans les locaux du ministère du plan et du développement, il a été question pour les membres de la SFI de s'imprégner des réformes en cours au Bénin en vue de soutenir les efforts du gouvernement en adoptant quelques idées d'investissements.
A l'entame de la séance, le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a remercié la Société Financière Internationale (SFI) pour le premier gros investissement fait au Bénin dans le cadre du projet Maria Gléta. Selon le ministre d'Etat, des discussions ont été menées, il y a quelques semaines, pour discuter sur les opportunités dans les autres secteurs.
La présente séance de travail a pour objectif de faire toucher du doigt au sieur Sergio Pimenta, les réformes entreprises au Bénin depuis 2016. Selon le ministre d'Etat, au-delà des rapports qui sont produits par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la SFI, M. Sergio Pimenta sera en mesure de voir de ses propres yeux ce qui se fait et en attesté devant les conseils et organes de l'organisation.
« La vision de notre gouvernement c'est qu'il y a un gap en infrastructures qu'il faut combler avec des investissements importants, mais ces investissements ne peuvent porter que s'ils sont accompagnés des réformes dans ce secteur. C'est de cette manière seulement que nous serons en mesure de fournir des services qu'attendent nos compatriotes », a expliqué M. Bio Tchané tout en ajoutant que c'est à cet effet que plusieurs réformes ont été mises en œuvre par le régime actuel.
Le vice-président de la SFI Moyen-Orient et Afrique a salué l'initiative de cette séance qui consiste à entrer dans le vif du sujet des réformes engagées par le gouvernement béninois.
« C'est ma première visite au Bénin, que j'attendais avec impatience. J'ai profité de ce séjour pour comprendre mieux la situation, les questions de développement et les différentes aires d'interventions sous lesquelles nous pouvons travailler ensemble, soutenir les plans du gouvernement avec nos collègues de la Banque mondiale pour le développement du secteur privé (...) », a déclaré M. Sergio Pimenta. Selon ce dernier, le Programme d'actions du gouvernement est un plan ambitieux, bien construit avec des axes d'interventions très clairs et précis.
Pour lui, les séances lors de son séjour seront vraiment l'opportunité de voir comment la SFI peut intervenir pour soutenir les efforts du gouvernement dans le but de faire développer le Bénin.
Des idées d'investissements pour booster l'économie béninoise
D'après le ministre d'Etat, il est très capital que le vice-président repart du Bénin avec des idées d'investissements mais aussi que la SFI puisse s'associer avec d'autres opérateurs pour investir dans l'économie béninoise. « Et il n'y pas meilleur témoignage sur le climat d'affaires dans notre pays que le témoignage d'un investisseur qui dit que j'ai investi au Bénin, je suis content ça marche très bien », a-t-il indiqué.
A l'issue des travaux, le ministre d'Etat souhaite qu'avec l'appui très rapproché de la SFI cette fois, que le Bénin puisse avoir des résultats plus probants en matière de Doing business. Il sollicite l'ouverture d'un bureau de la SFI au Bénin, pour une présence plus rapprochée qui « nous est utile pour appuyer notre programme de réformes mais aussi utile à la SFI pour avoir des gens qui sont interlocuteurs directs et de l'administration béninoise et des investisseurs potentiels qui souhaiteraient par exemple investir avec la SFI dans l' économie béninoise ».
Cette séance est donc l'occasion une fois encore pour le Bénin de bénéficier d'un soutien de taille dans la mise en œuvre de son Programme d'Actions et de Gouvernement (PAG).
La délégation gouvernementale conduite par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, est composée du ministre de l'Economie et des finances, Romuald Wadagni, du ministre de l'agriculture, Gaston Dossouhoui et du ministre de l'Economie numérique et de la communication Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
Akpédjé AYOSSO
Interviewé par Frissons radio, le professeur Ibrahim Salami a donné son point de vue sur la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays. Il avoue que ce n'est pas bien que la Cour proroge un quelconque mandat pour ne pas ouvrir la boîte de Pandore.
Selon le professeur Ibrahim Salami, "Il s'agit d'un problème politique et ce problème politique doit se régler politiquement". Il n'est pas d'avis que la Haute juridiction statue sur la situation. "Je ne pense pas qu'il appartienne à la Cour Constitutionnelle de connaître de la question de la prorogation du mandat des députés ; c'est la proposition la plus dangereuse", a-t-il souligné. Pour lui, cette proposition qu'il qualifie de dangereuse " va créer un précédent qui va amener la Cour, celle-ci ou une autre à proroger le mandat des députés ou même à proroger le mandat du Chef de l'État. Ou même, qui peut le plus, peut le moins à diminuer le mandat des élus".
Ibrahim Salami pense qu'il ne faudrait pas ouvrir la boîte de Pandore. Il a donné son avis sur la décision qui a conduit en 2011 au report de l'élection. "Je précise bien, qu'il s'agissait bien d'un report de l'élection et non d'une prorogation du mandat des députés", a-t-il rappelé.
Par rapport à la différence entre report des élections et prorogation du mandat des députés, le professeur donne quelques explications. "La première, sur la forme, c'est que c'est la CENA qui a pris l'initiative de la demande en disant : Je suis dans l'incapacité d'organiser les élections''. Pour lui, " La CENA est une institution qui organise les élections et qui dit, je ne peux pas. Là, il y a blocage institutionnel et la Cour est intervenue pour dire : Je vous accorde jusqu'à tel délai pour reporter et organiser convenablement les élections".
Le professeur Salami affirme par ailleurs qu' " On peut regretter la dictature des textes, mais la dictature des textes est encore meilleure que la dictature tout court qui n'est fondée sur aucun texte ".
G.A.
Deux ouvrages d'électrification ont été inauguré, lundi 25 mars 2019, dans le département de l'Atlantique par le ministre Jean Claude Houssou. Le premier est situé à Sègbèya dans la commune de Kpomassè et le second à Ahozon dans la commune de Ouidah.
Une journée remplie d'activités ce lundi. Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a d'abord fait un premier escale dans le village de Dohoucodji dans la commune de Ouidah. Ceci pour le lancement des travaux des ouvrages d'électrification par raccordement au réseau de la Société Béninoise d'Energie Électrique (SBEE).
La délégation conduite par le ministre a été accueillie par le Premier Adjoint au maire, Bruno Adjovi qui a exprimé la joie des populations pour qui le gouvernement a voulu les sortir du noir.
Le Directeur Général de l'Agence Béninoise pour l'Electrification Rurale et la Maitrise d'Energie (ABERME), Francis Tchèkpo, souligne que le coût de l'ouvrage est d'environ 120 millions de francs CFA.
Cet ouvrage, dira-t-il, impactera 500 ménages soit environ 2500 personnes. Quant au Ministre de l'énergie, il a rassuré les populations de la réalisation à bonne date desdits ouvrages. Il a donné rendez-vous dans cinq (05) mois pour sa mise en service.
La délégation a mis le cap sur les arrondissements de Sègbèya dans la commune de Kpomassè et Ahozon dans la commune de Ouidah où ont été mise en service officiel des ouvrages qui permettent désormais aux populations des deux localités de sortir de l'obscurité.
En présence du préfet de l'Atlantique, et des autorités locales, le Ministre de l'Energie a procédé au raccordement au réseau de la SBEE.
A l'autorité préfectorale d'exhorter les populations à prendre soin des ouvrages notamment en assistant les forces sécurité afin que les individus mal intentionnés ne détruisent les ouvrages construits à grands frais. Pour le Ministre Dona Jean-Claude Houssou, le combat de l'énergie électrique pour tous, reste la priorité du gouvernement.
Selon lui, ce n'est qu'un début de commencement en matière de fourniture de l'énergie aux populations.
G.A.
« La déception est là et elle est énorme. Mais c'est le football. Il ne pouvait y avoir qu'un pays qualifié ce soir et ça a été le béninois », déclaré le capitaine des éperviers du Togo, après la défaite de son équipe face aux Ecureuils. Il a su surmonter son moral après leur élimination face à leurs frères du Bénin. Emmanuel Adebayor adresse ses félicitations « aux Béninois et espère qu'ils fassent une belle Coupe d'Afrique des Nations. Qu'on le veuille ou non, on reste des voisins. On sera donc dans l'obligation de les soutenir cet été. En plus, ils vont récupérer des joueurs-clés comme Stéphane Sessègnon ou Mickaël Poté. Espérons que cette équipe aille vraiment loin à la Can 2019 », a confié Adebayor.
Le joueur n'a pas caché sa déception après l'élimination du Togo pour la Can 2019 en Egypte. Il ne disputera pas sa cinquième Coupe d'Afrique des Nations, après celles de 2002, 2006, 2013 et 2017.
L'attaquant âgé de 35 ans a fait preuve de fair-play en invitant ses compatriotes à soutenir leurs voisins et frères béninois pour cette CAN qui se déroule en Égypte du 21 juin au 19 juillet 2019.
G.A.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées en conseil des ministres, ce mercredi 27 mars 2019, pour siéger au Conseil national de l'Education (CNE). Il s'agit de :
Membres désignés par le Président de la République :
Messieurs
Ahonagnon Noël GBAGUIDI ;
Rémy GUEDEGBE ;
Cyrille GOUGBEDJI (cumulativement avec ses fonctions actuelles) ;
Sé N'Bouro OUOROU BOUN.
Membres désignés par les Ministres
Messieurs
Bienvenu KOMAKLO ;
Alain Dossou HOUNLEYI ;
Tchokponhoué Tchégninougbo Marc KPODEKON ;
Gervais KISSEZOUNON ;
Vincent HOUESSOU ;
André Assogba SOVI-GUIDI.
Membres sélectionnés par appels à candidatures
Mesdames et messieurs
Acouêmaho Francis VIDJINLOKPON ;
Lucile Christelle OUASSA ;
Nathalie Madeleine Odile TOGBE ;
Cocou Rigobert TOSSOU ;
Thomas SIMBOSSA TCHAO ;
Fègbénou Benoît SOSSOU ;
Raoul Christian ADEKOU ;
Coovi Gabriel BOKO ;
Gbodja Martin HOUINSOU ;
Ibitobi Victorin ABATTAN ;
Sossou Etienne AHOUANKA ;
Aline Crescentia TCHIAKPE LAWSON.
Membres sélectionnés par élections
Messieurs
Prosper GANDAHO ;
Théophane AYI ;
Bruno HAOUDOU ;
Pierre d'Alcantara ZOCLI ;
Brice Gado LAFIA ;
Albert MASSENON.
M. Timoléon AHOUANGNIVO a été retenu comme Secrétaire exécutif du CNE, au terme du processus de sélection par appel à candidatures.
M. Ahonagnon Noël GBAGUIDI est nommé président du Conseil national de l'Education.
Le conseil des ministres s'est engagé dans les Négociations pour la maîtrise d'œuvre et la maîtrise d'ouvrage déléguée dans le cadre des études et du suivi des travaux au niveau de certains hôpitaux.
Un acte sur lequel a statué le gouvernement au cours du conseil des ministres de ce mercredi 27 mars 2019.
« Par la mise en œuvre de son programme d'actions, le gouvernement s'emploie à promouvoir un système de santé performant, offrant des soins de qualité et accessibles à toute la population.
La récente construction de l'hôpital de zone d'Allada, dont la maîtrise d'œuvre a été assurée par le cabinet japonais Architect Endo Takeshi, entre dans ce cadre », indique le relevé du conseil des ministres.
Au regard des prestations satisfaisante qu'il a délivrées, le conseil a autorisé le ministre de la santé a engagé des négociations avec ledit cabinet, en vue de la maîtrise d'œuvre des études architecturales et techniques puis de la supervision de quelques autres projets, indique le conseil. Il s'agit d'une part, de la « Construction et équipement d'un hôpital de 150 lits dans la zone sanitaire Adjarra-Avrankou-Akpro Missérété ». Aussi sera-t-il question de « La Construction et équipement d'un hôpital de référence de 150 lits à Ouidah ». Le conseil des ministres souligne aussi que le même cabinet sera commis pour « Extension et équipement de l'hôpital de zone d'Allada-Zè-Toffo pour les spécialités de rang universitaire de réanimation, des grands brûlés, de traumatologie et des salles de cours ».
Les négociations avec le même cabinet porteront également sur l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour les projets de construction des hôpitaux de zone Adjohoun-Bonou-Dangbo, et de Zogbodomè-Bohicon-Zakpota.
Ces projets en cours confirment ainsi la volonté du gouvernement de rapprocher le service de santé de la population.
G.A
Le conseil des ministres de ce mercredi 27 mars 2019 a statué sur la situation relative à des malversations financières au niveau du greffe du tribunal de première instance de première classe de Cotonou au titre des années 2011 à 2017.
Dans une communication en conseil des ministres, il est apparu qu' « A la suite des malversations relevées au greffe dudit tribunal, lors de la passation de service, entre les greffiers en chefs entrant et sortant, le 9 mars 2018, le gouvernement a entrepris de réaliser une enquête approfondie aux fins d'appréhender l'exhaustivité des prévarications commises. Une commission a été mise en place à cet effet ». Il ressort du rapport que les montants distraits par l'ex greffier en chef, Me Abou Séidou, entre 2011 et 2017, se chiffre au total à la somme de 3.183.447.226 FCFA, au lieu de 1.515.550.331 FCFA initialement découvert ». Prenant acte dudit rapport, le conseil a instruit le ministre de l'économie et des finances aux fins de mettre l'intéressé en débet et de faire procéder périodiquement au contrôle des instructions judiciaires par l'inspection générale des finances en rapport avec l'inspection générale des services judiciaires.
Le ministre de la justice est instruit pour veiller « à l'aboutissement des poursuites engagées contre le mis en cause.
Le gouvernement a pris la décision d'organiser « des formations en gestion financière et comptable à l'intention des greffiers en chef, puis procèdera à la mise en place, en liaison avec le ministre de l'économie et des finances, d'une comptabilité formelle et d'un manuel de procédures, pour la gestion financière des activités de greffes.
G. A.
Le gouvernement s'est réuni en conseil des ministres ce mercredi 27 mars 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. au cours de la réunion, plusieurs décisions ont été prises. Lire l'intégralité du compte rendu présenté par le secrétaire du gouvernement.
Compte rendu du Conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 27 mars 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises.
I- Communications.
I-1. Audit de la gestion du service de greffe du tribunal de première instance de première classe de Cotonou au titre des années 2011 à 2017.
A la suite des malversations relevées au Greffe dudit tribunal lors de la passation de service entre les greffiers en chef entrant et sortant, le 9 mars 2018, le Gouvernement a entrepris de réaliser une enquête approfondie aux fins d'appréhender l'exhaustivité des prévarications commises. Une Commission a été mise en place à cet effet.
Celle-ci a rendu son rapport dont il ressort que les montants distraits par l'ex Greffier en chef, Me Abou SEIDOU, entre 2011 et 2017, se chiffrent au total à la somme de trois milliards cent quatre-vingt-trois millions quatre cent quarante-sept mille deux cent quatre-vingt-six (3.183.447.286) FCFA, au lieu d'un milliard cinq cent quinze millions cinq cent cinquante mille trois cent trente et un (1.515.550.331) FCFA initialement découvert. Prenant acte dudit rapport, le Conseil a instruit le Ministre de l'Economie et des Finances de mettre l'intéressé en débet et de faire procéder, périodiquement, au contrôle des institutions judiciaires par l'Inspection générale des Finances en rapport avec l'Inspection générale des Services judiciaires.
Le Ministre de la Justice veillera à l'aboutissement des poursuites engagées contre le mis en cause.
Par ailleurs, il fera organiser des formations en gestion financière et comptable à l'intention des greffiers en chef, puis procédera à la mise en place, en liaison avec le Ministre de l'Economie et des Finances, d'une comptabilité formelle et d'un manuel de procédures, pour la gestion financière des activités de greffe.
I-2. Négociations pour la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage déléguée, dans le cadre des études et du suivi des travaux au niveau de certains hôpitaux.
Par la mise en oeuvre de son Programme d'action, le Gouvernement s'emploie à promouvoir W1 système de santé performant, offrant des soins de qualité et accessibles à toute la population. La récente construction de l'hôpital de zone d'Allada, dont la maîtrise d'oeuvre a été assurée par le cabinet japonais Architect Endo TAKESHI, entre dans ce cadre.
Au regard des prestations satisfaisantes qu'il a délivrées, le Conseil a autorisé le Ministre de la Santé à engager des négociations avec ledit cabinet, en vue de la maîtrise d'oeuvre des études architecturales et techniques, puis de la supervision des projets suivants :
construction et équipement d'un hôpital de 150 lits dans la zone sanitaire Adjarra/Avrankou/Akpro-Missérété ;
construction et équipement d'un hôpital de référence de 150 lits à Ouidah ;
extension et équipement de l'hôpital de zone d'Allada/Zè/Toffo pour les spécialités de rang universitaire de réanimation, des grands brûlés, de traumatologie et des salles de cours.
Les négociations avec le même cabinet porteront également sur l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour les projets de construction des hôpitaux de zone d'Adjohoun/Bonou/Dangbo et de Zogbodomey/ Bohicon/ Za-Kpota.
I-3. Adoption d'une Politique nationale de promotion desinvestissements privés pour la période 2019-2025.
Ladite Politique est élaborée pour donner une plus grande cohérence aux actions d'investissement et assurer une bonne exécution ainsi qu'une meilleure coordination des projets/programmes sur la période considérée.
Elle tient compte de ce que, en termes d'investissement global entre 2010 et 2018, pour une moyenne de 25% du PIB observée au cours de la période, l'investissement privé génère 19% contre 6% pour l'investissement public.
Dans le même temps, les investissements directs étrangers connaissent une embellie depuis 2017, passant de 1,8 à 5,8% du PIB en 2018, en lien avec la mise en oeuvre du partenariat public-privé, dans le cadre de la réalisation des projets phares du Programme d'Action du Gouvernement.
C'est pour maintenir et renforcer cette dynamique que le Conseil a décidé de doter notre pays du cadre stratégique que constitue la Politique nationale de promotion des investissements privés.
A cet effet, quatre orientations stratégiques sont retenues. Il s'agit de :
i- amélioration de l'environnement des affaires ;
ii- approfondissement des réformes en cours ;
iii- renforcement des infrastructures de soutien aux activités économiques ; et
iv- renforcement du dispositif d'appui à la promotion desinvestissements privés.
1.4. Fixation des prix des produits pétroliers pour le mois d'avrïl2019.
En application du mécanisme d'ajustement mensuel, les prix sont les
suivants au titre du mois d'avril 2019 :
essence : 520 Fil ;
pétrole : 555 Fil ;
gasoil : 555 Fil ;
mélange : 600 Fil ;
gaz domestique : 555 F/kg.
II- Rencontres et manifestations internationales.
Le Conseil a autorisé la participation de la délégation du Bureau « SHERPA » du Bénin aux réunions statutaires de l'Organisation internationale de la Francophonie au cours de l'année 2019.
III- Mesures individuelles.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées pour siéger au Conseil national de l'Education (C E). Il s'agit de :
* Membres désignés par le Président de la République :
Messieurs
Ahonagnon oël GBAGUIDI ;
Rémy GUEDEGBE ;
Cyrille GOUGBEDJI (cumulativement avec ses fonctions actuelles) ;
Sé N'Bouro OUOROU BOUN.
* Membres désignés par les Ministres :
Messieurs
Bienvenu KOMAKLO ;
Alain Dossou HOU LEYI ;
Tchokponhoué Tchégninougbo Marc KPODEKO
Gervais KISSEZOUNON ;
Vincent HOUESSOU ;
André Assogba SOVI-GUIDI.
*Membres sélectionnés par appels à candidatures :
Mesdames et messieurs
Acouêmaho Francis VIDJINLOKPON ;
Lucile Christelle OUASSA ;
Nathalie Madeleine Odile TOGBE ;
Cocou Rigobert TOSSOU ;
Thomas SIMBOSSA TCHAO ;
Fègbénou Benoît SOSSOU ;
Raoul Christian ADEKOU ;
Coovi Gabriel BOKO ;
Gbodja Martin HOUINSOU ;
Ibitobi Victorin ABATTA ;
Sossou Etienne AHOUANKA ;
Aline Crescentia TCHIAKPE LAWSON.
*Membres sélectionnés par élections :
Messieurs
Prosper GANDAHO ;
Théophane AYI ;
Bruno HAOUDOU ;
Pierre d'Alcantara ZOCLI ;
Brice Gado LAFIA ;
Albert MASSENON.
Par ailleurs, Monsieur Timoléon AHOUANGNIVO est retenu comme Secrétaire exécutif du CNE, au terme du processus de sélection par appel à candidatures.
Enfin, Monsieur Ahonagnon Noël GBAGUIDI est nommé président du Conseil national de l'Education.
Fait à Cotonou, le 27 mars 2019.
Le secrétaire Général du Gouvernement
Edouard OUIN-OURO.
Interpellé par la police béninoise à l'aéroport Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun en provenance de la Côte d'Ivoire d'où il a été expulsé ce mardi 26 mars 2019, Kemi Seba a été finalement retrouvé par sa famille.
Selon son épouse, l'activiste franco-béninois est gardé à la direction du renseignement territorial. Cette dernière qui n'a pas encore vu son mari, renseigne qu'une rencontre est prévue dans l'après-midi de ce mercredi 27 mars 2019 avec le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
La famille et les proches de l'activiste espèrent connaître au terme de cette rencontre, les faits reprochés par les autorités béninoises à Kemi Seba.
Akpédjé AYOSSO
Les populations du village de Sakabansi, arrondissement de Nikki-Centre, ont été touché par un fait malheureux ce mercredi. Le corps sans vie d'un homme âgé d'environ 45 ans a été retrouvé dans une grande retenue d'eau du village.
Ce sont les enfants qui ont constaté le fait en allant chercher de l'eau. Pris de peur, ils ont alerté le chef quartier, qui a saisi le chef d'arrondissement (CA) de Nikki-Centre Tamou Zénaba, les agents de santé et la police.
Les premiers constats faits sur les lieux du drame montrent que la victime a été étranglée puis jetée dans l'eau puisque son cou est attaché contre un tronc d'arbre.
Pour le moment, l'identité de la victime n'a pas pu être déterminée en raison de l'état de décomposition très avancée du corps.
Une enquête est ouverte par la police républicaine en vue de déterminer les circonstances de l'homicide et d'interpeller ses auteurs.
G.A.Tu
La capitale économique du Bénin va abriter du 08 au 10 mai 2019, la première édition de Africa BRICS Forum, sous le thème : « Défis de croissance et de développement économique durable en Afrique ».
Plus de 250 entreprises de l'espace BRICS, 165 de l'espace CEDEAO et 85 d'autres zones africaines sont attendues à cette rencontre.
Cette première édition a pour but de favoriser les échanges commerciaux entre les entreprises africaines et celles de l'espace BRICS. Elle vise aussi à encourager des investissements importants en matière de développement durable.
Ce Forum « devrait connaître au cours de cette période quelque 500 milliards de francs CFA (860 millions de dollars) d'investissements dans des projets de développement, de partenariats et de contrats de passation de marché entre des entreprises africaines et celles de l'espace BRICS ».
Depuis l'été 2015, les pays de l'espace BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) disposent de leur propre banque internationale de développement. La Nouvelle Banque de développement (NDB), dont le siège est à Shanghai en Chine est une institution conçue comme une alternative à la Banque Mondiale et au Fonds monétaire international (FMI).
La Banque est configurée pour favoriser une plus grande coopération financière et de développement entre les pays émergents.
Akpédjé AYOSSO
Suite à l'arrestation d'une partie de son staff en Côte d'ivoire dans le cadre d'une mobilisation pacifique contre le néocolonialisme et le franc CFA, Kemi Seba s'est rendu lui-même à la police mardi 26 mars 2018, suite à l'annonce d'un avis de recherche lancé par les autorités ivoiriennes. Après interrogatoire, Kemi Seba a été relâché et renvoyé au Bénin. Mais, ce dernier été interpellé dès sa descente de l'avion par la police béninoise et est resté introuvable.
Selon les informations, suite à la présentation de l'activiste Kemi Seba à la police ivoirienne, les membres du staff et son coordonnateur stratégique international de l'ONG (Urgences Panafricanistes) Hery Djehuty ont été libérés. Expulsé d'Abidjan après l'interrogatoire, Kemi Seba a été mis dans un avion en direction de Cotonou vers 20h40 sur Air Côte d'Ivoire. Arrivé tard dans la nuit du 26 au 27 mars 2019 à l'aéroport cardinal Bernadin Gantin de Cotonou, l'activiste a été interpellé par la police béninoise.
Selon la coordination béninoise de Urgences Panafricanistes, les membres de sa famille, et même ses proches collaborateurs n'ont pas connaissance de son lieu de détention.
Kemi Seba et son staff sont allés en Côte d'Ivoire dans le cadre de la tournée africaine organisée par l'ONG Urgences Panafricanistes pour manifester contre le néocolonialisme et les réseaux occultes de la Françafrique et le franc CFA.
Le gouvernement ivoirien n'a pas autorisé la tenue de la conférence prévue pour ce dimanche l'activiste et l'a purement et simplement expulser du pays.
Akpédjé AYOSSO
L'impasse dans laquelle se trouve le processus électoral après la publication des listes des partis éligibles pour les prochaines législatives continue de susciter des réactions. Il n'y a pour le moment pas péril en la demeure selon le professeur agrégé en droit public, Dandi Gnamou.
" Sur le plan juridique, on ne peut pas dire qu'il y a un blocage en tant que tel. Il y a une frisson sur le plan politique", souligne Dandi Gnamou. " C'est vrai, il y a des lois qui ont été votées et ces lois sont en application et ces lois n'ont pas été abrogées. Et donc dire qu'il y a blocage, c'est aller au-delà de la chose juridique", relève le professeur de droit. Il n'en demeure pas moins rappelle cette dernière, "qu'il y a eu au sein de notre République des discussions assez fortes entre certains partis qui estiment qu'ils ne peuvent pas participer à ces élections du 28 avril. Ce qui amène le débat autour de la revue ou non des textes régissant à la fois, la vie des partis politiques donc la participation à la compétition électorale mais aussi le code électoral dans son ensemble. C'est peut-être relativement à la revue de ces deux lois qu'on peut constater aujourd'hui qu'il semble y avoir un blocage".
Le professeur de droit public estime que ''le risque est grand qu'au niveau de la plénière, qu'il n'y ait pas de consensus".
" Si je parle du blocage, c'est sur le plan juridique. Sur le plan politique, c'est vrai qu'on constate des frissons mais sur le plan juridique, des lois existent et elles sont entrain d'être appliquées. Aucune loi n'est venue les modifier pour le moment. Donc, on ne peut pas en tirer conclusion de l'existence d'un blocage", explique Dandi Gnamou.
Selon le professeur, "Avec l'absence de consensus, ça peut se prolonger beaucoup plus loin". Elle précise qu' "Une assemblée n'adopte des lois que si la majorité des députés donnent son accord. Est-ce que aujourd'hui quand on constate le non consensus au niveau des lois, on n'est pas en mesure de penser que ce non consensus ira se prolonger à l'Assemblée nationale. (...). Ce qui ne change rien au fait que c'est aux députés de prendre leurs responsabilités de décider qu'on modifie ou qu'on ne modifie pas telle ou telle loi".
La Cour ne peut pas prolonger le mandat députés
A la question de savoir si la Cour constitutionnelle peut-être l'arbitre dans le cas du blocage à l'Assemblée nationale, Dandi Gnamou explique que "Le pouvoir régulateur intervient quand il y a blocage institutioonelle". Mais pour l'agrégé en droit public, " Quand il y a conflit entre les pouvoirs d'État, le juge constitutionnel veut protéger certains droits d'un des pouvoirs constitutionnellement établis. Autrement dit, pour que le président de l'Assemblée nationale puisse se tourner vers le président de la Cour constitutionnelle pour dire, prenez une décision sur cette question, il faut qu'il dise quel est le blocage. En réalité, le blocage institutionnel parce que c'est bien du conflit entre les pouvoirs d'État qu'il s'agit, entre l'exécutif et le législatif, ou l'exécutif et le judiciaire ou le législatif et le judiciaire. Or ici, il ne s'agit pas de cela mais le problème se pose au sein de l'Assemblée nationale".
Elle pense qu' "On ne peut donc pas demander au président de la Cour constitutionnelle en l'absence de blocage institutionnelle de venir réguler quelque chose (...).
Sur le plan juridique, mais on ne peut pas non plus demander à la Cour constitutionnelle de faire prolonger la mandat des députés de la 7ème législature. Ce n'est pas du tout de son ressort".
La Cour constitutionnelle ne peut pas procéder estime-t-elle, "à l'allongement du délai constitutionnellement établi par le constituant en disant vous avez jusqu'au 15 mai mais moi j'ai décidé que dans cette situation là, je vais vous amener à rester trois mois, quatre mois, cinq mois de plus". Dans ce cas martèle-t-elle "Ce serait admettre que la Cour constitutionnelle du Bénin est détenteur du pouvoir constituant. Évidemment pour moi, c'est inacceptable".
G.A.
Le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a mis en service le mardi 26 mars à Gbéko, dans la vallée de l'Ouémé, des lignes électriques. Il était entouré pour la circonstance des députés et autorités de la localité ainsi que des cadres de son ministère. Les nouvelles lignes électriques mises en service fournissent de l'énergie électrique à sept (7) villages sur les huit (8) que compte l'arrondissement de Gbéko dans la commune de Dangbo.
Ce projet mis en œuvre par l'Agence béninoise d'électrification rurale et de la maîtrise d'énergie (Aberme), émane de la volonté du Chef de l'Etat de sortir de l'obscurité l'arrondissement Gbéko. « L'électrification de l'arrondissement de Gbéko est une promesse de campagne que le Chef l'Etat avait fait », a rappelé le Chef de l'arrondissement de Gbéko, Nicolas Houssou.
Estimé à 885 millions de francs CFA, l'ouvrage mis en service est composé de Long réseau HTA pur 18200m, Long réseau mixte 1400 m , Long réseau BT pur 9800 m , 2 transformateurs de puissance 100 KVA, 3 transformateurs de puissance 160 KVA, lampadaires 60. Il s'étend comme suit : La construction de ligne de traversée du fleuve Ouémé sur une longueur d'un kilomètre et la construction des réseaux de distributions électriques dans les localités de Seho, Agbanta et Gbéko centre, Dékangbo, Dankpo et Allawadan. A cela s'ajoute l'installation de 60 lampadaires publics a expliqué le Directeur général de l'Aberme, Francis Tchèkpo. « (…) l'objectif est atteint malgré les difficultés », a-t-il indiqué.
Pour lui, la construction de la ligne électrique traversant le fleuve Ouémé et l'implantation des poteaux électriques sans les ‘'grus'' ont été possibles grâce à la motivation de toutes les parties prenantes et la pression nécessaire du Ministre de l'énergie. Il a ajouté que « (…) C'est un challenge, un défi relevé. Il a fallu la volonté et l'engagement d'un homme pour que le projet soit réalisé ».
Mais la volonté des autorités de sortir l'arrondissement de Gbéko de l'obscurité ne s'arrêtera pas à la réalisation du projet. « Il y aura dans les jours à venir, le lancement des branchements promotionnels à coût réduit pour les habitants de Gbéko. Ceci, dans le but de permettre à toute la population de disposer de l'électricité à partir 86.000 Fcfa au lieu de 180.000 Fcfa, prix d'acquisition du compteur », a annoncé le Directeur général de la Sbee Laurent Tossou. « Le salaire du gouvernement pour avoir réalisé ce projet est votre adhésion massive à la campagne de branchement promotionnel qui va être lancé », a-t-il ajouté. Il a exhorté les populations à souscrire massivement. Avant de préciser que « (…) Le nombre espéré est de 25 mille abonnés ».
Pour sa part, le ministre Dona Jean-Claude Houssou espère que l'apport de l'énergie fasse rayonner la localité. « Je crois que dans quelques années, quand nous allons revenir ici, le village de Gbéko va changer littéralement et les habitants auront la joie de célébrer le passage d'un homme », a-t-il laissé entendre.
Au nom des populations, le maire de Dangbo, Mathias Kouwanou a dit toute sa gratitude au Président de la République et a demandé à ses administrés de prier pour lui afin qu'il puisse mettre en œuvre ses réformes pour le développement durable du Bénin. « Le Président Talon règle ses problèmes sans bruits. Il est concret et pragmatique. Il est le Président qu'il faut pour les Béninois », a-t-il fait savoir.
Il faut préciser qu'environ 1300 ménages seront impactés par la mise en service du réseau électrique de l'arrondissement Gbéko.
Marcel H.
Le programme officiel des obsèques du regretté Mgr Paul Kouassivi Vieira est connu. L'enterrement de l'évêque de Djougou est prévu pour le mercredi 3 avril 2019.
Décédé le jeudi 20 mars dernier, à Rome (Italie) des suites d'une maladie, le corps de Mgr Paul Vieira sera accueilli le samedi 30 mars 2019 à l'aéroport international Bernardin Gantin de Cotonou. Après différentes célébrations eucharistiques corps présent, en l'église Saint Michel de Cotonou, à Agoué, à la cathédrale de Lokossa, il sera accueilli dans son diocèse le dimanche 31 mars 2019 pour être enterré à la cathédrale de Djougou le 3 mars 2019.
Toute la communauté chrétienne est appelée à rester de union de prières pour le repos de l'âme de l'évêque qui a servi le diocèse de Djougou pendant 24 années.
Que l'âme de Mgr Paul Kouassivi Vieira repose en paix.
G.A.
SAMEDI 30 MARS 2019
07H00 : Accueil de la dépouille mortelle à l'aéroport de Cotonou
09H00 : Messe à l'église Saint Michel de Cotonou
13H30 : Départ pour Agouè
15H00 : Arrivée à Agouè
Passage dans la maison paternelle.
16H00 : Départ pour l'église d'Agouè
17H00 : Messe à Agouè
19H00 : Départ pour Lokossa
21H00 : Veillée à la Cathédrale de Lokossa.
DIMANCHE 31 MARS 2019
05H00 : Office des défunts
05H30 : Départ pour Djougou
13h30 : Accueil à Wèwè, à l'entrée du diocèse de Djougou
14H00 : Absoute à Wèwè
15H30 : Départ pour Djougou
Du dimanche 31 mars au mardi 02 avril 2019 : Programme spécial pour le diocèse de Djougou
MARDI 02 AVRIL 2019
21H00 : Messe veillée
23H00 – 05H00 : Veillées
MERCREDI 03 AVRIL 2019
08H00 : Office des défunts par les prêtres et les religieuses
08H30 : Départ pour le stade de Djougou
10H00 : Messe de requiem présidée par Son Excellence Mgr Brian UDAIGWE, Nonce Apostolique au Bénin.
L'homélie sera assurée par Son Excellence Mgr Clet FELIHO, Evêque de Kandi.
L'Absoute sera présidée par Son Excellence Mgr Victor AGBANOU, Président de la CEB.
L'inhumation à la Cathédrale de Djougou sera présidée par un Evêque.
REQUIESCAT IN PACE
Sur demande de Reporters sans Frontières (RSF), le ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni a retiré sa plainte contre les journalistes Parfait Folly, Williams Lansihoun et Donatien Djèglé.
A travers une correspondance en date du mardi 26 mars 2019, signé du directeur du Bureau Afrique de l'Ouest RSF à Dakar, Assane Diagne, l'organisation ayant pour objectif la défense de la liberté de la presse a remercié le ministre de l'économie et des finances Romuald Wadagni pour son acte.
« Par ce geste, vous leur avez évité la prison », souligne le directeur Diagne dans la note de remerciements.
Le ministre Romuald Wadagni avait engagé des poursuites judiciaires contre ces journalistes pour diffusion de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux.
Akpédjé AYOSSO