La situation sociopolitique actuelle du Bénin préoccupe les femmes des marchés ainsi que les étudiants de Parakou. Ces deux catégories sociales de la cité des Kobourou appellent à la non violence et à la culture de la paix.
Mariam Bénon, représentante des femmes des marchés de Parakou, s'adressant aux élus de la 8ème législature, a souligné qu'en choisissant de les soutenir, elles ont la certitude qu'ils sont les députés adéquats capables d'assurer le relais de leurs besoins en vue de leur émancipation et de leur autonomisation auprès du chef de l'Etat. Les femmes des marchés de Parakou, renseigne-t-elle, s'engagent à protéger les infrastructures socioéconomiques chèrement acquises, et à la souffrance de contribuables, contre les actes de vandalisme constatés le 28 avril dernier à Parakou, et les 1er et 02 mai à Cotonou.
« Le Bénin nous appartient tous et nous ne laisserons quiconque se mettre à travers ce développement tant souhaité et prôné par le chef de l'Etat Patrice Talon », a déclaré Mariam Bénon.
Gilles Gnimassou, président des étudiants de l'Université de Parakou a également levé la voix pour appeler le peuple béninois à la retenue. « Nous sommes plus que jamais en accord avec l'héritage de la paix, de concorde et de quiétude dont le Bénin a hérité depuis des générations. Nous jeunes de Parakou et des environs exprimons notre accord aux idéaux de développement que prônent les réformes du gouvernement du président Patrice Talon », a-t-il martelé.
Pour le président des étudiants, ce n'est un secret pour personne que le Bénin depuis quelques années a décidé de tourner la page de l'injustice et de la lenteur au développement. « Nous avons décidé de tourner nos regards vers le bonheur des générations présentes et futures », a-t-il insisté. Il a par ailleurs précisé que la jeunesse consciente de Parakou dit non à la violence, non à la manipulation et non au sacrifice de compte inutile, […] au profit de la paix.
F. A. A.
Prof Mahougnon Kakpo était l'invité de l'émission Ma part de vérité de ce dimanche 12 mai 2019. Le ministre en charge de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle a parcouru toutes les réformes dans son secteur.
C'est à travers le thème "Les chantiers de la relance de l'Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels au Bénin".
L'école béninoise décriée durant des années semble retrouver ses traces. C'est du moins ce qu'on peut dire à travers les nombreuses réformes exposées au cours de l'émission par Prof Mahougnon Kakpo. D'abord, il explique que " l'enseignement du second degré se conçoit avec l'enseignement second général, l'enseignement technique, la formation professionnelle et l'alphabétisation". Il s'agit selon le ministre d'un vaste secteur. "Lorsque vous êtes dans une équipe gouvernementale qui travaille avec méthode, tout devient facile et passionnant". Mahougnon Kakpo indique que " Le système éducatif a connu depuis trois ans une évolution remarquable". Désorganisé et embryonnaire, il retrouve sa face. Selon le ministre, " des études diagnostiques ont été commanditées par le chef de l'État pour rendre compte de ce que revêt notre système éducatif". Au terme de ces études, il faut tirer les conclusions. " Nous avions noté que notre système éducatif souffre de manque criard d'infrastructures avec l'érection des classes roulantes. Ce qui ne permet pas aux apprenants de bénéficier de la totalité du programme scolaire".
Les équipements aussi sont devenus vétustes. Il y a une insuffisance du personnel enseignant et d'encadrement. ''Tout ceci ne permet pas d'aller vers le développement souhaité. C'est pourquoi il a été convenu de faire des réformes", a rappelé le ministre. Mahougnon Kakpo confie qu'aujourd'hui " Nous avons plusieurs documents qui orientent notre système éducatif, le tout coordonné par l'ODD". Il précise que " dans ces documents, il est dit que l'éducation de base est nécessaire. Elle est de la maternelle jusqu'en classe de 3ème".
Le ministre informe qu' "Avec la réforme de collège qui est en cours actuellement, nous avions plusieurs options en étude. Les documents seront validés pour que dès la rentrée prochaine, cette réforme soit mise en œuvre".
L'autre atout est que "Nous avons formé le personnel administratif afin que chaque acteur sache dans quel périmètre d'actions il doit se situer. Nous avions réalisé le guide scolaire et le référentiel de guide administratif avec une auto évaluation du personnel administratif", a-t-il ajouté. Selon le ministre, " La gouvernance dans nos établissements n'était pas ce qu'elle devrait être. Nous avons une insuffisance d'enseignants qualifiés et ceux qui sont nommés pour la gestion des établissements le sont encore parmi ces derniers".
Le défi
On compte actuellement au Bénin 889 établissements. Pour cela, "il sera mis en place un corps chargé de former le personnel administratif. L'établissement doit être géré comme une entreprise", annonce le ministre. Il explique que "Nous avons formé les directeurs, les censeurs et les surveillants. Ce qui a permis à chacun d'eux de comprendre leur rôle. Le chef de l'établissement comprend son rôle pour le bon fonctionnement de l'établissement".
"Nous tendons vers la formation d'un corps administratif. Ceux qui sont nommés sont des enseignants. Ils n'ont jamais eu une formation sur comment gérer un établissement", a-t-il ajouté.
Le ministre souligne que "Certains ont un ou deux censeurs, des surveillants généraux et adjoints. On nomme dans le rang de ceux qui sont meilleurs. Ça fait que les enseignants qualifiés sont encore extrait pour l'administration. Nous allons créer un corps administratif de l'enseignement". "Nous avons mis en place le réseau d'animation pédagogique. Les conseillers pédagogiques n'ont pas un réseau. Nous avons mis en place ce réseau et ils sont organisés par département. Le premier responsable est le directeur départemental. Ces conseillers sont déployés dans les établissements et le responsable direct en ce moment est le directeur d'établissement" a expliqué M. Kakpo.
"Au niveau de l'alphabétisation, nous avons procédé aux réformes curriculaire. Cela n'est pas suffisant. Nous avons mis en place un autre système pour que l'alphabétisation soit continuel. Nous avons élaboré le curricula pour adapter le métier à la formation. La formation est donnée directemment dans la langue", a-t-il précisé.
Pour Mahougnon Kakpo " depuis l'indépendance, le statut du type d'école que nous avons eu, c'est celui d'aller vers les diplômes et les grands diplômes. Dans l'enseignement secondaire général, sur 100 élèves, seuls 03 sont orientés vers la formation technique et professionnelle". Il martèle que" Nous ne pouvons pas aller au développement en maintenant cette donne. C'est pourquoi nous avions décidé d'opérer des réformes pour changer cette tendance".
Les actions novatrices
Le ministre raconte avoir visité un établissement d'enseignement technique et les appareils qui leur servent d'apprentissage en électricité datent de 1953. "Ils sont vétustes et on ne peut espérer un réel développement avec tout ceci. À cela, il faut ajouter comme dans l'enseignement secondaire général, des infrastructures qui n'en valent pas la peine. Il y a un déphasage entre la formation et le besoin des entreprises", a-t-il déploré.
Au regard de celà, "Le gouvernement a décidé au vu de ces résultats pas du tout reluisants, d'aller vers l'élaboration de la relance de l'enseignement et la formation techniques et professionnels". Pour cela, "il faut l'implantation des infrastructures dans des zones indiquées avec du matériel nouveau et adapté aux enjeux du moment. L'objectif qui est d'inverser la tendance sera sans aucun doute atteint à la fin de l'exécution de ce vaste programme", insiste-t-il.
A en savoir comment inverser réellement la tendance, le ministre dira "J'ai l'impression que vous ne voyez pas les démarches pour aller vers ces formations. Le gouvernement depuis son arrivée a ouvert des chantiers qui offrent des possibilités d'emploi". Il explique que" Les études ont montré que nous allons vers 9% d'ici 2021. Il y a des entreprises qui s'installent. Pour ça où allons nous trouver ces mains d'oeuvres ?, se demande-t-il. "C'est pour cela que le gouvernement a pensé qu'il faut inverser la tendance. Nous avons un système de relance qui permet d'avoir de nouveaux curricula, de créer de nouvelles formations. Pour y arriver, cela répond à une planification", confie Mahougnon Kakpo.
"Nous avions commis des experts au niveau des différentes filières pour élaborer un plan cohérent de relance. L'effet recherché est de pouvoir former la jeunesse à un métier et de la mettre aussitôt au travail une fois qu'elle finit sa formation", a-t-il souligné. Selon le ministre " la jeunesse y va soit en occupant des postes déjà disponibles soit en évoluant dans l'auto emploi avec les accompagnements nécessaires".
En ce qui concerne les bourses, il indique que " Il y a des systèmes de bourses mis en place. La bourse est attribuée dans des filières de pointe. Mais dans les formations voulues. Les élèves ne vont plus se former dans des formations qui ne sont pas en vogue". Mahougnon Kakpo confie aussi qu' "Il y aura un nouveau système de certification des diplômes. Lorsque l'apprenant arrive à la fin, il faut qu'on certifié son diplôme. Il faut mettre en place un dispositif pour valoriser les acquis".
Pour cela, "La stratégie est élaboré en lien avec l'emploi".
La relance
Selon l'invité de l'émission Ma part de vérité, "Il existe aujourd'hui un plan de mise à niveau des centres d'artisanat et de métier. Aussi bien les patrons que les apprentis vont bénéficier de recyclage". A cela, dira-t-il, " Il faut aussi procéder à la labellisation de ces centres de métier. Les centres formels et informels sont déjà tous pris en considération dans l'élaboration de cette stratégie de relance. C'est un programme dont le début de mise en œuvre sera perceptible déjà à la rentrée prochaine".
Le ministre de l'enseignement secondaire raconte aussi que " Le secteur privé est totalement prêt à nous accompagner. Pourquoi ? Parce qu'il a besoin de main-d'œuvre qualifiée pour asseoir avec assurance sa stratégie de développement. Ils ont promis offrir des bourses aux apprenants". Pour lui, " la stratégie est très attendue et aura à coup sûr un écho très favorable. Nous avions rencontré tous les maillons de la chaîne. Des observations ont été faites et seront intégrées si nécessaire avant la marche de la validation du document par le gouvernement".
L'autre chose sur laquelle le ministre n'est pas passé inaperçu est le test d'aptitude pour la constitution d'une base de données des aspirants au métier de l'enseignant. Ce test selon Mahougnon Kakpo a eu lieu ce samedi 11 Mai 2019. "Nous avions noté un engouement autour de ce test. Tout s'est déroulé de façon impeccable. Quand il va falloir recruter des enseignants, cette base de données comptera sûrement pour beaucoup", rassure l'invité de Golfe TV.
Concernant les examens de fin d'année, le ministre informe que "au mois d'avril nous avions déjà atteint 80 à 90% du taux d'exécution des programmes. Nous avions organisé les examens blancs. Le CAP sera lancé demain à Parakou. Le BEPC, le 27 Mai prochain avec une augmentation du nombre de candidats, viendra en juin l'organisation du BAC".
A l'endroit des parents, le ministre conseille "de bien prendre soin de leurs enfants candidats car nous sommes dans une période de pluie avec des risques de paludisme, de les aider dans la révision et d'être à leur écoute permanent". Il rassure que " Les produits qui vont sortir désormais de l'école béninoise seront des produits finis, avec une compétence avérée". Il pense que le chômage ne doit pas être considéré comme une fatalité. Et pour cela, " le gouvernement travaille à son éradication d'où la mise en place de cette stratégie de relance avec comme priorité l'enseignement et la formation technique et professionnel", martèle le ministre. Il rassure que le gouvernement entend donner un nouveau visage à notre système éducatif afin qu'il soit un vecteur du développement.
G.A.
Un fort détachement des forces de l'ordre a pris d'assaut les alentours de la résidence de l'ancien chef d'Etat, Boni Yayi ce dimanche 12 mai 2019. L'entrée de la rue principale donnant accès au domicile de Boni Yayi est barricadée.
A l'intérieur, on aperçoit des véhicules et des agents de la police républicaine.
De même, les rues avant et après celle qui mène au domicile de l'ancien dirigeant béninois sont toutes barricadées et gardées par des forces de l'ordre.
Depuis les échauffourées des 1er et du 02 mai dernier au sujet d'une supposée arrestation de l'ancien chef d'Etat, des hommes en uniforme avaient été positionnés par endroit pour le maintien de la sécurité. Leur présence dans l'après-midi de ce dimanche 12 mai 2019 s'est encore renforcée.
Le motif de cette présence des éléments de la police républicaine aux alentours de la maison de l'ancien président de la République n'est pas encore connu.
F. A. A.
Élu à l'Académie française le 12 décembre 2013, l'écrivain Dany Laferrière, a effectué une visite au Bénin. Une visite au cours de laquelle, il va s'entretenir avec les lycéens pour leur montrer l'importance et le rôle de la littérature.
L'écrivain s'est entretenu samedi dernier à la Maison rouge aux Villas Cen-Sad avec les journalistes sur son parcours et divers sujets non moins importants.
A travers une conférence de presse, Dany Laferrière a montré aux professionnels des médias son amour pour l'écriture et la lecture. Il a souligné qu'on ne peut écrire sans lire. Ses sources d'inspiration sont la nature, l'environnement et tout ce qui se passe. Il a par ailleurs fait le lien entre le Bénin et son pays d'origine qui est Haïti.
Pour l'académicien, "Le Bénin est le centre de vodoun". Il a expliqué le rôle qu'a joué le vodoun dans la culture africaine notamment au cours des luttes anticoloniales. " C'est le vodoun qui a défendu contre la colonisation", a-t-il avoué. C'est une divinité de la nuit. "Le vodoun est de la nuit", selon lui.
Dany Laferrière au cours de l'entretien avec les journalistes n'a pas manqué de montrer les réalités liées à la vie qui inspire à l'écriture. Ses diverses œuvres et son parcours ont été longuement abordés.
Son admission à l'Académie n'a pas été occultée. Pour l'académicien, l'écriture et la lecture sont une forme de distraction. "L'écriture commence par la lecture. L'écriture, c'est un cadeau rendu", notifie-t-il. Pour le conférencier, il faut " Écrire ou décrire des gens des attitudes de ceux qui m'entourent pour que ceux qui lisent se découvrent".
A l'en croire, "L'écriture nous force à voir le mot qu'on écrit et à lire. C'est très important de redécouvrir les espaces où on vit en les écoutant et en les relisant". Dany Laferrière raconte que "L'écrivain c'est l'étranger dans sa ville natale. On écrit pour être sensibilisé à soi-même d'abord". Il a montré au cours de cet entretien ce qu'il voit de la mort. Le rôle de l'enfant et sa perception de la vie sont autant d'aspects abordés par le conférencier.
La présence de Dany Laferrière au Bénin n'est pas un hasard. Bien que cela soit sa première visite dans le pays de vaudoun, Dany Laferrière entend discuter avec les jeunes sur son parcours et ce qu'est la littérature. " Je suis à Cotonou pour rencontrer les lycéens. Ce sont les jeunes gens que j'aime rencontrer et discuter avec eux de littérature, d'Haïti, de mon trajet".
En ce qui concerne le Bénin, il dit être dans son pays puisque ses origines sont aussi le Bénin.
Par rapport à sa conception du Lègba, il dit que c'est un dieu. "Ce dieu qui peut voyager d'un univers à un autre pour porter des messages aux hommes et de faire le lien entre les dieux et les hommes pour permettre une compréhension possible entre l'espace réel qui est le Lègba (du point de vue laïc, ce dieu qui ouvre les barrières pour permettre qu'il y a résistance très serrée entre le monde des hommes et le monde des dieux) et les hommes", explique-t-il.
G.A.
En prélude à l'installation de la 8è législature le 16 mai prochain, l'Union Progressiste (UP) tient depuis la matinée de ce samedi 11 mai 2019, un atelier à l'hôtel Bel Azur de Grand-Popo. Dirigé par le président Bruno Amoussou, cet atelier permet aux militants et leaders de ce bloc d'échanger et de faire le bilan des élections législatives du 28 avril 2019.
47 députés sur 83, c'est le nombre de sièges obtenus par l'Union Progressiste après les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle pour les législatives 2019. L'atelier qui se déroule autour du thème « L'Union Progressiste (UP) et les législatives du 28 avril 2019 : bilan et perspectives », permettra aux participants de faire le bilan mais aussi de réfléchir sur les perspectives pour le Bloc.
L'atelier a réuni non seulement les membres du bureau politique de l'UP, mais également des membres du gouvernement, militants du parti, des maires, ainsi que des candidats élus et leurs suppléants.
Les travaux de cet atelier prennent fin ce dimanche 12 mai 2019.
A.A.A
Après l'enlèvement de deux touristes français et l'assassinat de leur guide béninois dans le parc de la Pendjari, le ministre de la culture, du tourisme et des sports y a effectué une visite. Occasion pour Oswald Homeky d'échanger avec les responsables d'African Park Network, l'ONG qui assure la gestion et la valorisation du parc depuis 2017.
Le ministre a aussi échangé avec les guides touristiques du parc qui sont encore sous le choc de la disparition de leur collègue. Il a fait part des nouvelles mesures prises par le gouvernement pour renforcer le dispositif sécuritaire du parc.
Tout en saluant les responsables d'African Park Network pour leur dextérité dans la gestion du parc qui a déjà drainé plus de 7000 touristes. Oswald Homeky rassure que les touristes peuvent désormais visiter le parc sans crainte.
G.A.
06 femmes sur 83 députés vont siéger à l'Assemblée nationale au titre de la 8ème législature, soit un taux de représentativité très faible. Prof. Vicentia Boco, présidente de l'Institut National pour la Promotion de la Femme (INPF), invitée d'une radio de Radio Soleil FM, déplore le nombre de femmes à la nouvelle Assemblée. Elle s'est également prononcée sur les incidents survenus dans le cadre des élections législatives de 2019.
Les réformes proposées par les politiciens pour l'amélioration de la représentativité des femmes n'ont pas porté leurs fruits.
Prof Vicentia Boco affirme avoir toujours considéré ces réformes comme un leurre car déclare-t-elle « nos frères députés qui légifèrent ne sont pas prêts du tout à nous céder le moindre petit strapontin ».
« Je l'ai dit depuis le début (...) qu'il ne fallait surtout pas prendre en considération ces propositions de ramener plus de femmes », rappelle-t-elle.
La présidente de l'INPF soutient qu'elle ne s'est pas trompée sur son opinion. « Il n'y a pas eu tellement de places faites pour les femmes dans la nouvelle Assemblée même constituée comme celle-là, avec des personnes sélectionnées », déplore-t-elle. Pour elle, c'est un peu ''dommage'', qu'il y ait très peu de femmes au Parlement.
« Un Parlement dans lequel les populations ne se retrouvent pas, je pense que le Parlement même sera bien embêté pour conduire les affaires de l'Etat, pour légiférer pour des personnes qui ne les considèrent pas », confie-t-elle.
S'agissant de la médiation du clergé, Vicentia Boco trouve que cette proposition aurait dû être faite bien avant les élections législatives de 2019.
Déplorant les incidents survenus dans les cadres des élections législatives de 2019, elle affirme « qu'aucune politique ne peut aboutir à la destruction de la vie humaine ».
« Je pense que nous devons nous reprendre et dire que nulle part au monde, la politique ne doit nous amener à ce que des détachements d'hommes armés tirent sur des manifestants en fuite », ajoute Mme Vicentia Boco.
Selon la présidente de l'INPF, les réactions étaient prévisibles après l'exclusion de l'opposition dans la constitution d'une Assemblée, représentative du peuple. Réformes certes, mais il faut selon elle, que les populations soient d'accord pour pouvoir y adhérer.
« Je crois que nous n'avons pas fini de vivre des lendemains douloureux pour ce pays. Et c'est dommage parce que le Bénin a toujours été un havre de tranquillité », regrette-t-elle.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
Ce qui est dit du Ramadan (30 jours) doit l'être du Carême (40 jours) et du Yom Kippour (25 heures), sur la base de la foi : ‘‘Moïse, Jésus, Mahomet : les trois ont jeûné dans le désert''. Lors donc que les croyants béninois jeûnent, ils sont reliés à Moïse en qui Jésus et Mahomet se sont reconnus en jeûnant. Le jeûne, lieu d'abord de purification, mais aussi lien d'unité et de fraternité. Sans communauté adepte du judaïsme, le Bénin n'a pas hérité du Yom Kippour, mais il a hérité des deux autres grâce aux Saintes Ecritures, lui analphabète par définition. Grâce à l'écriture, il a fait siens Ramadan et Carême pour être digne du Seigneur sur l'axe vertical de son existence. Sur l'axe horizontal, il lui reste à s'emparer de l'écriture pour ce qu'elle est : d'abord lien de fraternisation entre tous hommes par-delà les temps et les espaces, ensuite arme de libération et, paradoxalement, arme de libération de ce que les Saintes Ecritures pourraient avoir d'obsolète ici et maintenant pour l'homme soumis aux aléas du temps et de l'espace. Deux croyants, musulman et catholique, nous ont laissé un bel exemple de la grande liberté des enfants de Dieu-Allah sur l'axe horizontal de leur existence.
‘‘En Tunisie, le président Bourguiba a plaidé en faveur d'un allègement des exigences du Ramadan, arguant que la lutte contre le sous-développement est un djihad dispensant légalement ses ‘‘combattants'' de jeûner''. Au Dahomey, en 1946-1947, en pleine famine, Mgr Louis Parisot, lors d'une tournée pastorale qui l'amena dans le village de Sohonmê près de Comé, prêchait à ses ouailles un carême strict. Gêné au regard du mal-vivre de ses protégés, le catéchiste-interprète Henri Vignondé demanda discrètement au prélat de l'autoriser à dire aux fidèles d'oublier le carême à cause de la dureté des temps et de manger trois fois par jour s'ils le peuvent. Le pasteur acquiesça. Il aimait ses frères chrétiens.
Car les Saintes Ecritures et le jeûne sont faits pour l'homme et non l'homme pour eux. Bourguiba et Vignondé l'ont bien compris, comme ils ont compris que si ‘‘la gloire de Dieu c'est l'homme vivant à genoux'', il est indispensable que l'homme vive d'abord et vive heureux dans une cité heureuse. En 2019 le Bénin n'est pas en butte à la famine ni en lutte pour une quelconque urgence. Carême et Ramadan peuvent donc y être observés tels que hérités de Jésus et de Mahomet. Cependant le Ramadan de ce mois de mai tombe à pic dans un Bénin qui, sans être une cité malheureuse, vient de frôler le malheur par notre faute, alors même que le premier mot de notre devise républicaine est FRATERNITE. A cause de la profonde fraternité qui les fédère, chrétiens et musulmans doivent porter la République Fraternelle quand ils jeûnent. Ce moment annuel de purification les relie à Moïse à l'origine du Carême et du Ramadan. Chrétiens et musulmans frères en Moïse. Et ce serait un gâchis sans pareil si, en conscience et en acte, ils ne mettent pas leur unité profonde au service de l'unité du Bénin lorsqu'ils regardent vers Moïse. Et quel bonheur pour le Bénin si leur unité profonde irradie vers le corps social de la République Fraternelle du Bénin pour valider la FRATERNITE qui, déclinée en fraternisation consciente et active, fait heureuses les cités !
‘‘Il y a une affaire en train dans l'Univers.'' Teilhard de Chardin a raison. L'affaire est celle de l'Afrique : elle doit ré-enchanter les traditions d'élévation héritées afin de faire entendre au monde sa voix spécifique, offrir au monde son empreinte spécifique. L'affaire est celle du Bénin : il doit, à présent, raviver sa jeune tradition républicaine de non-violence, d'écoute et de dialogue, dialogue politique jamais facile mais toujours bénéfique pour la république. L'affaire est celle de Bourguiba et de Vignondé : à présent bris d'étoile, poussière de lumière à l'Orient, sourciers de pensées solaires et d'actes de noblesse, ils s'adressent à nous en ce mois de mai 2019 pour un Ramadan de Fraternisation des Béninois.
Le rapport sur l'indice du bonheur, publié par l'Organisation des Nations-Unies (ONU) place le Bénin en sixième position dans la zone Afrique subsaharienne. Ce rapport, dans lequel, le Bénin figure dans le Top 10 des pays africains les plus heureux montre combien le pays se démarque de ses difficultés. Occupant la 6e place des pays les plus heureux d'Afrique subsaharienne, le pays, à l'échelle mondiale, se hisse à la 102e place.
Le World Happiness Report 2019, produit par l'ONU, signale que le Bénin progresse petit à petit. De 155ème en 2017, sur le plan mondial, il s'est positionné au 143ème en 2018 avant de se retrouver à la position 102 cette année.
Sur le plan mondial, le Bénin a eu le plus de changements positifs pour le mieux-être de sa population, selon le même rapport.
En Afrique, c'est l'Ile Maurice qui tient la première place. Elle est suivie du Nigéria, du Cameroun, du Ghana et la côte d'Ivoire qui prend la cinquième place.
L'Afrique du Sud et le Sénégal occupent respectivement la 9ème et 10ème place. Ceci, après le Congo (7ème) et le Gabon (8ème).
Au plan mondial, la Finlande tout comme l'année dernière est au premier rang du classement des pays les plus heureux dans le monde. Elle est suivie en deuxième et troisième place par le Danemark et la Norvège.
G.A.
La requête formulée par l'ancien maire de la commune de Ouidah, Sévérin Adjovi, devant la Cour suprême au sujet de l'invalidation de l'élection de Célestine Clotaire Adjanohou, au poste de maire, n'a pas prospéré. La Cour statuant en matière de contentieux électoral en cette fin de semaine, a déclaré la requête de l'ancien maire de la cité des ‘'Kpassè'' recevable mais rejette ses prétentions.
Ainsi, Célestine Clotaire Adjanohoun demeure maire de la ville de Ouidah et conserve ses attributs de première autorité de cette cité historique jusqu'à nouvelle ordre.
F. A. A.
Khaled Adénon fait partie des cadres de l'équipe nationale du Bénin. Formé dans le prestigieux centre de l'Asec Mimosas en Côte d'Ivoire, le jeune Khaled d'origine béninoise est vite devenu international alors qu'il évoluait dans le championnat local de la Cote d'Ivoire. Sous les ordres d'Edmé Codjo, il a connu sa première titularisation lors des Eliminatoires de la CAN 2008. Le Défenseur de 33 ans totalise depuis ce moment deux participations à une coupe d'Afrique des Nations et un troisième en juin prochain. L'homme qui a dû faire face à une lourde sanction à un moment donné de sa carrière est l'exemple parfait pour illustrer ce que c'est que la détermination. Il n'aura pas fait que jouer à la roulette durant sa vie de footballeur. Retour dans cet article sur la carrière de celui que l'on surnomme à Cotonou, le Maréchal Adénon.
Son arrivée en France !
La carrière de Khaled Adénon est partie très vite. Déjà à 20 ans, il évoluait dans l'équipe première de l'ASEC Mimosas qui jouait la première division ivoirienne. Ses performances, son sens de l'anticipation et assurance balle au pied participe au titre de Champion du club ivoirien deux fois de suite en 2005 et en 2006. Ses prestations seront suivies de près par plusieurs émissaires de clubs européens mais ce sera finalement au Mans qu'il s'engagera. Tout est parti vite lors du mercato estival 2007 et la présence à l'époque de Stéphane Sessegnon à la Pincenardière a contribué à convaincre Khaled. Les débuts ensuite n'ont pas été faciles non plus, puisqu'il a fallu qu'il fasse ses preuves en CFA. Avec l'équipe réserve, il enchainera de belles prestations et quand lors de la saison suivant, il intègre le groupe pro, il fut barré par la concurrence. Lors de la saison 2008-2009, Adenon n'a foulé les pelouses qu'à 5 reprises avec l'équipe première. Par contre avec la réserve du Mans, il jouera 9 matchs. Ce fut une saison triste pour le Béninois qui sera prêté dans la foulée à Bastia qui descendait en 3e division française.
Enfin le soleil en 2010
Lorsqu'il a fait son retour au Mans, Adénon s'est très vite imposé comme un titulaire indiscutable dans le groupe. Cette saison-là, Le Mans a frôlé de peu sa montée en première division. Le Maréchal en fin de contrat s'est vu proposer un nouveau contrat de deux ans par le club français. C'était une bonne nouvelle pour la famille du joueur et pour son sélectionneur en équipe nationale qui pourra compter désormais sur un joueur qui a du temps de jeu en club. Quoi que…
La descente aux enfers
Le 23 aout 2012, Khaled Adenon reçoit une notification de la FIFA qui le suspend pour une durée de un an, de toutes activités liées au football. Il lui est reproché une attitude agressive à l'endroit de l'arbitre du match Bénin-Rwanda. Le joueur né à Abidjan restera sans compétition pendant 12 mois. Après sa suspension, il s'engagera avec le club de National de Vendée Luçon Football. L'objectif pour lui était de retrouver la compétition et de refaire ses armes en attendant de rejoindre un club de l'élite.
Il est revenu plus fort
Son objectif sera atteint puisque l'année suivante, Amiens est décidé à récupérer son défenseur central venu du Bénin. L'histoire d'amour sera ensuite très belle puisqu'ils arriveront à monter en deuxième division puis en première division. Aujourd'hui Khaled est un joueur cadre du Mans. Il a beaucoup progressé et a muri avec le temps. Une maturité que le sélectionneur des Ecureuils espère exploiter cet été en Egypte. Michel Dussuyer a toujours construit sa défense autour de son vice capitaine. Dans un groupe où on retrouve des adversaires comme le Ghana et la Cote d'Ivoire, le Bénin aura besoin de toutes ses ressources pour espérer une historique qualification pour les 1/8 de finale. Adénon pourra mener ses coéquipiers vers le haut à l'instar de sa carrière qui a su garder une courbe ascendante malgré la sanction de la FIFA.
Le 24 mars dernier au bout d'un match au scénario complètement fou, le Bénin s'est qualifié pour la 4ème Coupe d'Afrique des Nations de son histoire au détriment des Eperviers du Togo. Ce premier objectif étant atteint pour Michel Dussuyer, il va lui falloir faire face aux réalités de la CAN à présent. En 3 trois participations, le Bénin n'a jamais passé le cap du premier tour. Pire, les Ecureuils n'ont jamais remporté une seule victoire de toutes leurs participations. La mission pour cette édition est de non seulement remporter une première victoire, mais aussi de sortir des poules. Plusieurs fanatiques des Ecureuils n'hésiteront pas à parier en ligne. Or qui dit mission, dit des hommes capables de l'accomplir. Qui sont ces joueurs qui peuvent renforcer l'effectif du technicien Français à Ismaïlia en Egypte en juin prochain ?
Durant Les éliminatoires de la CAN, loin d'avoir été maitre de toutes les situations, le Bénin a connu beaucoup de difficultés sur certaines rencontres. Certes la qualification a été obtenue lors de la dernière journée, mais il y a des réglages encore à faire au niveau des Ecureuils. L'exemple du match retour contre la Gambie où la sortie de Sessi d'Almeida a été la base de la fessée reçue par le Bénin est un exemple parmi tant d'autres. Sur le côté droit de la défense, il y a aussi à redire. L'attaque n'est pas aussi épargnée par des réglages. Durant les phases éliminatoires, le Bénin n'a marqué que 5 buts en 6 matchs livrés, c'est-à-dire un ratio de moins d'un but par match. C'est faible pour une équipe qui veut aller loin dans la plus grande compétition organisée par la Confédération Africaine de Football. Dans une poule F composée du champion en titre les Lions Indomptables du Cameroun, des Black Star du Ghana et de la Guinée Equatoriale, il faudra marquer et encaisser moins pour se tirer d'affaire. Tout renfort serait donc le bienvenu pour parer à ces quelques insuffisances qui pourraient empêcher les Ecureuils d'aller loin.
Cédric Hountondji
Après la rupture de son contrat avec New York City FC en Major League Soccer aux USA, Cédric Hountondji a retrouvé du rythme depuis. L'ex défenseur du Stade Rennais a paraphé un contrat avec le club Bulgare de Levski Sofia en mars dernier et retrouve ainsi le plaisir de jouer après sa longue blessure. Absent de la sélection durant les éliminatoires, sa venue peut faire du bien aux Ecureuils. A Rennes, il a déjà évolué sur les côtés. Il peut encore le refaire avec les Ecureuils.
Jules Koundé
Il sera aussi un bon renfort pour la formation des Ecureuils du Bénin. Le Bordelais réalise actuellement une très belle saison avec son club, en dépit des mauvais résultats du club des Girondins. Sa venue au sein de la formation coachée par Michel Dussuyer va beaucoup soulager une défense qui gagne tout de même en assurance et en expérience. Certes, il ne rêve que de jouer pour l'équipe de France jusque-là, mais il pourrait changer d'avis.
Colin Dagba
Vainqueur du trophée des champions avec le PSG au début de la saison et vainqueur du titre de champion toujours avec le club Parisien, le jeune latéral droit ne pouvait rêver mieux démarrer sa carrière professionnel. Apprécié par Thomas Tuchel l'entraineur du club Parisien, Dagba est l'une de valeurs sûres du football Béninois. Pour le moment, il n'a pas encore opté jouer pour le Bénin, mais son apport tant défensif que offensif ferait le plus grand bien aux Ecureuils.
Daniel Didavi
La dernière fois qu'il a porté le maillot de la sélection Allemande, c'était en 2011 avec les Espoirs. Depuis, il n'a plus jamais été appelé. Milieu offensif de formation, Daniel Didavi est un vrai leader technique au milieu de terrain qui peut aussi évoluer en attaque. Sa touche personnelle avec les Ecureuils serait aussi la bienvenue. Agé de 29 ans, il évolue actuellement au VfB Stuttgart en Bundesliga.
De ses trois participations, le Bénin n'a enregistré qu'un seul nul pour 8 défaites. L'objectif pour cette CAN est de faire mieux. Pour y parvenir, il faudra compter sur les meilleurs éléments en forme du moment et si possible inoculer du nouveau sang au sein de l'effectif. Avec la possibilité de passer le premier tour en étant parmi les 4 meilleurs troisième de la compétition, le Bénin a ses chances en main. Il faut juste trouver les hommes qu'il faut pour relever le défi.
Du 21 juin au 19 juillet se déroulera en Égypte la 32è phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Les Écureuils du Bénin, qualifiés à l'issue de la 6è et dernière journée des éliminatoires face aux Éperviers du Togo, participeront à la plus prestigieuse compétition africaine pour la 4è fois. Et pour cette participation, la sélection béninoise de football est logée dans le groupe F, un groupe qui poussera certainement à faire des paris en ligne, en compagnie du Cameroun, du Ghana et de la Guinée Bissau. Zoom sur les adversaires des coéquipiers de Stéphane Sessegnon !
Le Bénin participera à la CAN 2019 dans le groupe F en compagnie du Cameroun, du Ghana et de la Guinée Bissau. Chaque pays présente des qualités et la tâche ne sera pas facile pour le Bénin.
Le Cameroun pour défendre son titre !
Désigné au départ pour abriter de la Coupe d'Afrique des Nations 2019, le Cameroun s'est vu perdre l'organisation au profit de l'Égypte. De ce fait, les Lions Indomptables ont lutté pour obtenir le précieux ticket. Qualifiés à la dernière journée des éliminatoires de la CAN, les Lions Indomptables ont terminé la campagne à la deuxième place avec 11 points derrière le Maroc. Adversaire du Bénin à la compétition, les coéquipiers d'Éric Maxim Choupo-Moting auront à cœur de se suicider. Vainqueur de la dernière édition de la plus prestigieuse compétition des nations africaines, l'objectif sera pour cette équipe de conserver le titre. L'équipe entraînée par le duo Seedorf-Kluivert a disputé la finale de la Coupe d'Afrique des Nations à sept reprises, avec cinq victoires à la clé. Le pays de Samuel Eto'o a participé également à sept phases finales de la Coupe du monde et fut quart de finaliste en 1990. Un palmarès qui force l'admiration. Le Bénin jouera le Cameroun le 02 juillet prochain.
Le Ghana, redorer le blason en Afrique !
Les Blacks Stars du Ghana participeront à la Coupe d'Afrique des Nations pour la 22è fois. Vainqueur de la compétition en 1963, 1965, 1978 et en 1982, l'équipe est restée trop discrète ces trois dernières décennies.
Huit fois finaliste malheureux de cette compétition, le Ghana est 6è au plan africain du classement FIFA et 49è au plan mondial. Leader du groupe F à l'issue des éliminatoires de la CAN, les coéquipiers d'André Ayew ont totalisé 9 points dont 3 victoires et une défaite contre l'Éthiopie suite à la disqualification de la Sierra Léone. L'équipe entraînée par le technicien ghanéen James Kwassi Appiah contient des joueurs d'envergure à l'image de Thomas Partey, Moubarak Wakasso, Christian Atsu ou encore même Jordan Ayew. Le premier adversaire du Bénin, c'est cette équipe dangereuse qu'il jouera le 25 juin prochain.
La Guinée-Bissau, le petit poucet du groupe !
Sans doute la nation la moins coté de ce groupe, les Lycaons de la Guinée-Bissau n'iront pas en tourisme en Égypte. Elle participe pour la deuxième fois consécutive à la CAN. Pour sa toute première en 2017 au Gabon, la Guinée Bissau a terminé dernière de son groupe devant le pays organisateur, le Cameroun et le Burkina Faso. Sortie première du groupe K lors des éliminatoires devant la Namibie, le Mozambique et la Zambie, la Guinée-Bissau a fait un parcours intéressant en phase éliminatoire avec deux victoires, trois matchs nuls et une défaite.
Le capitaine Zezinho, pensionnaire du FK Senica est le leader de cette équipe classée 118ème au classement mondial FIFA. Les hommes de l'ancien joueur bissau-guinéen Baciro Candé seront face au Bénin le 29 juin prochain au stade d'Ismaïlia. Pour rappel, cette équipe bissau-guinéenne a connu sa plus large victoire de l'histoire 7-2 face au Bénin en Novembre 2001. Pour cette deuxième participation, la Guinée-Bissau est un probable outsider et l'objectif sera de faire mieux que l'édition précédente.
Les poulains de Michel Dussuyer sont donc fixés sur les adversaires qui sont de taille. Chaque adversaire de l'équipe nationale du Bénin viendra à la compétition avec d'objectifs divers. La mission ne sera pas facile pour les coéquipiers de Stéphane Sessegnon mais les chances de passage à la phase à élimination directe sont fortes. Déjà, dès le 03 juin prochain, les Écureuils seront en regroupement et joueront trois matchs amicaux contre la Tunisie, la Guinée et la Mauritanie.
Kombéti Ferdinand, membre du bureau politique de l'Union sociale libérale (Usl), demeurant à Koubetiégou, est convoqué au commissariat de police de Natitingou. Selon cette convocation, c'est pour affaire le concernant. L'intéressé devra se présenter dès réception de ladite convocation en date du 10 mai, au commissariat de Natitingou. Les motifs réels de la convocation de Kombéti Ferdinand ne sont pas encore connus.
F. A. A.
Le responsable chargé de la communication des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de la 22ème Circonscription électorale (CE), Atikou Ilalou, professeur de philosophie demeurant à Idéna, est convoqué au commissariat de Police de Kétou ce dimanche 12 mai 2019 à 10 heures. Selon la convocation à lui adressée, c'est pour des nécessités d'une enquête judiciaire qu'il est sollicité au commissariat.
F. A. A.
C'est par un communiqué que le président de l'Assemblée nationale invite les 83 députés de la 8e législature lundi 13 et Mardi 14 mai au palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Cette invite entre dans le cadre de la préparation de leur installation prévue pour le 16 mai. A cette effet, certaines formalités administratives de prise de fonction, doivent donc être remplies avant leur prise de fonction officielle.
Ce n'est pas nouveau. La convocation des nouveaux élus représentants du peuple doivent se conformer à la tradition à l'Assemblée nationale.
Les députés en début de législature, qu'ils soient nouveaux ou anciens, doivent remplir certaines formalités qui s'avèrent indispensables.
L'invitation a été faite par le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, Thomas Dassi, à travers un communiqué rendu public ce jeudi 9 mai, sur instruction du président sortant de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji.
Les formalités dont il est question sont relatives au retrait des attributs qui confèrent aux députés leur rang d'élu de la nation, avec les responsabilités et les privilèges y afférents. Outre l'écharpe, chaque nouvel élu a droit à des insignes distinctives tels que la cocarde, le macaron pour leur véhicule, et plusieurs documents dont le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, la Constitution du 11 décembre 1990, le Guide du député et autres attributs pouvant faciliter aux élus du peuple l'exercice de leur mission parlementaire.
A cet effet, il a été mis en place, un comité d'accueil composé de cadres de l'administration parlementaire sous la conduite du secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale.
Dans le but de la réussite de cette opération et permettre à ce que chacun des nouveaux élus soit connu, le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, a saisi, le 3 mai dernier, le président de la Commission électorale nationale (Céna), Emmanuel Tiando aux fins de transmettre à l'administration parlementaire la liste des 83 députés proclamés élus par la Cour constitutionnelle le 2 mai dernier. Une demande qui a reçu une suite favorable de la part de la Céna, le mardi 7 mai dernier. La liste transmise au parlement par l'institution en charge des élections permet d'identifier clairement chacun des nouveaux élus avec précision sur la profession et surtout l'âge de chacun d'eux. C'est à travers ceci que se dégagera le bureau d'âge devant conduire l'élection du bureau du parlement.
G.A.
Le maire de la commune de Matéri, Sorikoua Sambieni, à travers une note de service en date du 7 mai, informe que les autorités burkinabé ont signalé la présence d'individus lourdement armés dans les zones de Pama et de Kompienga.
En conséquence, il demande à chacun de sensibiliser les populations aux fins de collaborer avec les forces de sécurité publique, les élus locaux et les chefs d'arrondissement en leur fournissant les informations nécessaires sur la présence de personnes suspectes ou identifiées comme armées sur l'ensemble du territoire de la commune.
F. A. A.
Les violences postélectorales que le Bénin a connues au lendemain du scrutin législatif du 28 avril dernier, notamment les évènements des 1er et du 02 mai dernier, préoccupent la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb). A travers un communiqué rendu public ce vendredi 10 mai 2019, l'organisation présidée par Albin Fèliho souligne que ces évènements interpellent tous les acteurs du privé, employeurs et promoteurs d'entreprises. Déplorant lesdites violences, la Coneb présente ses compassions aux familles et aux promoteurs d'entreprises affectées.
Loin de vouloir se mêler de la politique, elle en appelle à la sagesse de la classe politique béninoise pour éviter ces genres de situation qui mettent en péril les investissements privés et hypothèquent les emplois dans le pays.
Dans ce communiqué, Albin Fèliho invite la classe politique à engager le dialogue entre ses différentes composantes pour réfléchir sur le processus électoral achevé, afin d'en tirer les leçons qui s'imposent et envisager les perspectives conséquentes qui garantissent la paix, la préservation des entreprises et l'atteinte des objectifs de développement durable (Odd).
A cet effet, la Confédération nationale des employeurs du Bénin indique que le rôle de la politique est avant tout de permettre aux citoyens de jouir de leurs droits et d'accomplir leurs devoirs dans la paix. Elle invite le gouvernement, avec la contribution de toutes les institutions de la République, à prendre dans les meilleurs délais, des initiatives pour engager la révision des textes législatifs et règlementaires à polémique à travers une large concertation nationale afin d'éviter que les prochaines élections se déroulent avec la participation de toutes les forces politiques qui ont fait l'effort légal recommandé par les textes.
En dépit des dommages à eux causés, la Coneb exhorte les employeurs à persévérer dans leur détermination, à contribuer au développement du Bénin. « Cette situation nationale temporaire ne doit pas nous faire perdre le fil des acquis essentiels des trois dernières années et des défis à venir pour le développement de notre pays », a conclu M. Fêliho.
F. A. A.
Un Béninois et deux Français ont sacrifié leur vie pour sauver deux autres Français. Voilà le prix payé pour mettre fin au kidnapping des deux touristes en safari dans le parc de la Pendjari au nord du Bénin.
Après Fiacre Gbédji (30 ans), le guide béninois tué le 1er mai, ce sont deux militaires français qui ont trouvé la mort, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, au cours de l'opération menée au nord du Burkina pour libérer les deux touristes français.
Il s'agit des commandos marines Cédric de Pierrepont (33 ans) et Alain Bertoncello (28 ans).
En dehors des deux touristes français, Laurent Lassimouillas et Patrick Picque, une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne ont été libérées lors de l'assaut menée dans le nord-est du Burkina avec l'armée française.
Ce drame est dû à ''l'imprudence'' des deux touristes partis en balade dans le parc de la Pendjari, qui s'étend le long de la frontière avec le Burkina, une zone marquée au rouge par les services secrets français, compte tenu des menaces terroristes.
L'enlèvement des touristes dans cette zone frontalière montre que « Le Bénin est devenu une cible » pour les terroristes, à cause de l'infiltration de djihadistes venus du Burkina.
Avec cette première prise d'otages au Bénin, plus rien ne sera comme avant. Les forces de défense et de sécurité sont désormais en alerte.
D. M.
Un contingent de paras-commandos est déployé pour appuyer et renforcer le dispositif sécuritaire mis en place par la police républicaine dans deux grandes villes du pays. Il s'agit de Porto-Novo et de Cotonou.
En détachement du camp militaire de Ouassa, situé dans le département du Zou, ils doivent assurer avec sérénité la protection des personnes et des biens, après les émeutes post-électorales. Déployés vers les deux métropoles du sud-Bénin, l'une économique et l'autre politique, le convoyage des bérets rouges dans ces deux plus grandes villes du pays, permet de prévenir les éventuelles troubles annoncées par certains acteurs politiques.
Le dispositif mis en place par le gouvernement est la réponse aux menaces des partis de l'opposition visant à bloquer le processus d'installation des députés de la huitième législature.
Ladite cérémonie est prévue pour le 16 mai prochain. Le gouvernement a donc pris les mesures nécessaires en vue de faciliter cette installation dans la paix. Dans le relevé du conseil des ministres en date du mercredi 8 mai 2019, le gouvernement béninois a accusé « des leaders politiques » d'être les véritables commanditaires des violents incidents qui ont émaillé le processus électoral.
Le déploiement des paras-commandos sur le terrain devra contribuer à renforcer et à appuyer le dispositif sécuritaire.
Le gouvernement est déterminé à assurer résolument la sécurité en cette période post-électorale.
G.A.