Les tractations, pour la résolution du contentieux électoral, n'ont guère avancé en termes de palliatifs.
La majorité présidentielle n'a pas tellement à opiner dans ces concertations, ayant été à jour vis-à-vis des textes en débat.
De l'opposition plaintive dont on attend des propositions réalistes, par contre, ce sont les tonneaux des Danaïdes et les délires à n'en point finir : la suspension immédiate du calendrier électoral, le limogeage du ministre de l'intérieur, le limogeage et l'arrestation des membres de la Cena, la disqualification du président de l'Assemblée nationale pour conduire les pourparlers afin d'aboutir à un consensus pour les législatives du 28 avril 2019, la révision constitutionnelle, la prorogation de la 7ème législature.
Attentive, l'opinion prend acte des digressions oppositionnelles dans l'espoir d'un dénouement heureux.
Mais, la crise électorale, face à ce statu quo, perdurera aussi longtemps qu'aucune solution ne sera trouvée. Il s'agit donc d'aller à l'essentiel dans la quête des solutions salvatrices de sorte que le pays n'entre pas dans un vide juridique et qu'il ne soit pas gouverné par ordonnance.
Or, malheureusement, il se trouve que les moteurs de la crise rusent contre le consensus.
Ne craignons pas d'imputer à l'opposition la fabrique du contentieux électoral ! Ne craignons pas de lui infliger la responsabilité du blocage du processus électoral devant aider à tourner les pages de la 7ème législature béninoise ! Il semblerait que cette famille politique en minorité au parlement a voté les textes électoraux les yeux fermés, sans science ni conscience, irresponsable et irrévérencieuse au regard de la loi, complexée et contrite. Il semble qu'elle alimente, à présent, la polémique, ne voulant rien concéder, portant intempestivement des griefs contre les lois quelle a, elle-même, votées, faisant du dilatoire et de l'amalgame, luisant en illogisme et en irréalisme au grand dam des acquis démocratiques, se démarquant éhontément des lois querellées.
Cette opposition, à y voir de plus près, divague, non sans raison, donnant la preuve de ses complexes les plus pervers. Peut-être, les casseroles quelle tient du yayisme, entravent-elles sa plénitude et son intégrité. Peut-être, la Criet la terrorise-t-elle pour les faits dont certains de ses caciques auront à répondre bientôt.
On sait que les dossiers afférents à « l'avion présidentiel » et aux « machines agricoles » réclament justice, ainsi que ceux en lien avec « Dangnivo » et « la gestion du coton ». On sait que ces affaires n'ont de cesse de lui pourrir la vie. On sait aussi que s'ouvrira incessamment la deuxième manche du procès Icc-Services qui verra comparaître certains ministres de 1ère Yayi. A ce sujet, la réquisition du procureur spécial au terme des trente-deux jours de débats, de plaidoiries et de répliques, en dit long sur leur sort : « (...). Monsieur le Président, vous devriez retourner dans les carrières, car il y a encore des travaux. Thomas Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki, Kongui Ndouro, Armand Zinzindohoué, Grégoire Akofodji, sont des citoyens béninois qui, au moment des faits, ont rendu fragile et vulnérable l'Etat béninois ».
On comprend que l'opposition ne peut que divaguer, l'âme esclave.
Mais, fussent-elles acides, ses peines ne sauraient exonérer les « Nouvelles lois dérogatoires et complétives » du Certificat ou du Récépissé provisoire de mise en conformité et du quitus fiscal, ces pièces étant les minima à satisfaire par les forces politiques aspirant à des sièges à la représentation nationale. Car le parlement ne saurait être réduit ni à une pétaudière ni à un refuge de délinquants fiscaux et d'autres aventuriers.
Innocent SOSSAVI
Par Niama El Bassunie, fondatrice de WaystoCap
Avec une population de plus de 11 millions d'habitants ainsi qu'un PIB annuel croissant de 5,5%, le Bénin entame depuis quelques années de grandes réformes économiques et structurelles et pourrait disposer des conditions nécessaires pour être l'une des économies importantes d'Afrique dans les années à venir.
Cependant, le commerce informel des petites entreprises est plus qu'omniprésent au sein de l'économie béninoise et détient un fort potentiel encore inexploité. En effet, un grand nombre de commerçants et grossistes fourmillent au sein des différents marchés de la capitale économique béninoise, et du pays de manière plus globale, et représentent un enjeu considérable tant d'un point de vue social qu'économique.
Trouver un modèle qui permettrait de mieux structurer cette économie dite « informelle » tout en améliorant les conditions et le travail de ses acteurs est une problématique très actuelle. Elle ne pourrait être que favorable au développement de la croissance béninoise ainsi qu'un atout de taille dans sa stratégie de devenir une puissance du continent africain.
Quels sont les besoins des commerçants-grossistes ?
Deux grands besoins liés l'un à l'autre ont pu être observés. Ainsi, l'ambition première des commerçants consiste à obtenir des produits à moindre coût afin de pouvoir dégager un micro bénéfice à la revente. Ensuite, il s'agit pour eux de se démarquer sur un marché saturé, notamment sur le segment des produits alimentaires de base, en cherchant la meilleure qualité produit possible et qui sera en mesure de satisfaire la clientèle de détaillants, soit les bonnes dames.
Comment répondre à leurs attentes et les accompagner dans une démarche business ?
Le développement des technologies est un outil stratégique qui peut donner la possibilité de répondre à ces problématiques de prix et de qualité recherchées par les commerçants tout en y intégrant un aspect numérique permettant la traçabilité des flux commerciaux, informations bénéfiques à l'économie du pays. Ainsi, internet et le numérique rendent possible l'accès à davantage d'offres produits à échelle locale, dans la sous-région ou plus largement à l'international.
Cependant, il faudrait que les commerçants puissent avoir des points d'accès à ces outils numériques, comme des ordinateurs ou des téléphones portables, une connexion internet fiable et enfin qu'ils détiennent les liquidités nécessaires pour se procurer les stocks de marchandise souhaités.
C'est pourquoi, en attendant que l'économie numérique se démocratise dans le pays et au sein des foyers, des acteurs spécialisés endossent ce rôle de « marketplace » sur le marché béninois et peuvent aider les commerçants à faire face à ces nombreuses contraintes.
Ils proposent aux commerçants un catalogue produit leur permettant de renouveler leurs stocks avec des marchandises importées à bas coûts et, par conséquent, des synergies sont créées entre fournisseurs internationaux et acheteurs locaux. Faire appel à ces organisations spécialisées donne ainsi l'avantage aux commerçants de pallier aux problèmes logistiques de transport, d'obtenir des garanties fiables et légales quant à la livraison de leurs marchandises importées et de trouver des solutions quant à leur manque de liquidités.
Lorsqu'ils sont en besoin, les grossistes peuvent donc se faire livrer différents types de marchandises à un prix d'achat connu et négocié au préalable pour répondre aux sollicitations de leurs clients, mieux anticiper leurs stocks, leurs dépenses et par définition, développer une véritable stratégie de vente.
Grâce au bouche à oreille, meilleur outil marketing du marché béninois, un grossiste peut vite rencontrer un franc succès auprès des clients si la marchandise proposée arrive à associer un prix intéressant avec une bonne qualité, les deux critères essentiels pour pouvoir pénétrer le marché africain.
La nécessité de développer des offres dédiées de micro-crédit
Le crédit est très répandu au Bénin. Cependant, afin de renforcer la professionnalisation des activités des commerçants-grossistes sur les marchés, il est nécessaire que des offres de micro-crédit soient conçues et mises en place pour permettre de répondre à leurs contraintes d'achat et de revente, dans un cadre beaucoup plus réglementaire.
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Si l'Etat Béninois veut davantage intégrer cette économie informelle dans sa croissance nationale, celui-ci ne doit pas se priver du soutien que peuvent lui apporter les startups et autres organisations privées qui œuvrent pour améliorer la qualité de vie des commerçants sur les marchés béninois en mettant à leur disposition les outils nécessaires pour élargir leurs portefeuilles marchandises et clients, renforcer la qualité de leurs produits et améliorer leurs revenus quotidiens.
Grâce à leurs expériences terrain et à la maîtrise des besoins de la cible commerçante, ces organisations peuvent être force de proposition dans la recherche d'un modèle économique qui pourrait donner une structure plus « formelle » à ce secteur ambitieux.
Les présidents des Institutions constitutionnelles élargies au Médiateur de la République et au Président de la CENA se sont réunis ce 1er avril 2019 au palais de la Présidence de la République, en vue d'apprécier la situation sociopolitique nationale.
Dans un communiqué rendu public à l'issue de la concertation avec le chef de l'État Patrice Talon, les présidents des institutions appellent à la poursuite du processus électoral et à la tenue des élections à bonne date.
''Appréciant l'actualité politique nationale, les présidents des Institutions de la République ont salué les efforts du Président de la République pour un dialogue politique ouvert en vue de l'organisation apaisée des élections législatives plus ouvertes'', souligne le communiqué du Médiateur de la République Joseph Gnonlonfoun.
Le constat est établi que l'Assemblée nationale n'a pu obtenir le consensus nécessaire à la modification de la législation en vigueur sur la charte des partis politiques et le code électoral, ont déploré les hôtes du chef de l'État.
Il est également établi qu'aussi bien les acteurs politiques, les organisations syndicales et celles de la société civile, que le peuple entier sont attachés à la préservation de l'ordre constitutionnel, souligne le communiqué.
''Regrettant cette absence de consensus, les présidents des institutions appellent à la poursuite du processus électoral et à la tenue des élections à bonne date'', précise le porte-parole des présidents des institutions de la République.
"Toutefois, ils invitent l'ensemble des acteurs à poursuivre résolument le dialogue pour améliorer la qualité des textes en vigueur dans la perspective des échéances ultérieures", conclut le communiqué signé par Joseph H. Gnonlonfoun.
D. M.
Le Pape François Maroc a clôturé ce dimanche au Maroc une visite officielle de deux jours (30 et 31 mars 2019), consacrée en grande partie au dialogue avec l'islam, par une messe célébrée à Rabat, au complexe sportif Prince-Moulay-Abdellah, au sud-ouest du Royaume chérifien. Cette visite historique effectuée sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI vient ainsi sceller les relations entre les communautés chrétienne et musulmane pour un monde de solidarité et de paix.
Lors du voyage du Pape François au Maroc, samedi 30 et dimanche 31 mars, sa visite à l'Institut Mohammed-VI de formation des imams était un moment important centré sur la question du dialogue interreligieux.
Après avoir visité dimanche 30 mars au matin un centre d'accueil de réfugiés, le Souverain pontife a présidé la messe de clôture dans le grand complexe sportif au sud-ouest de Rabat avant de rejoindre l'aéroport.
De nombreux fidèles de différentes nationalités sont venus nombreux à la rencontre du pape dimanche matin, à la cathédrale de Rabat.
Au complexe Moulay Abdellah, près de 10 000 fidèles ont suivi la messe qu'il présidait, aux accents internationaux.
« Le pape est venu montrer que les trois religions vivent en coexistence, a confié Francesca, une Italienne qui a assisté à la messe avec son fils Adil. « J'en suis un symbole, je suis marié à un Marocain musulman depuis 25 ans ! », a-t-elle ajouté.
Dans les gradins, de nombreux Africains subsahariens mais aussi des Marocains ainsi que d'autres fidèles qui brandissaient des drapeaux polonais, italien, portugais ou encore brésilien.
Dans son homélie, le Pape appelle à continuer de faire « grandir la culture de la miséricorde, une culture dans laquelle personne ne regarde l'autre avec indifférence ni ne détourne le regard quand il voit sa souffrance ».
Au Maroc, les religions vivent en coexistence
À la fin de la célébration, l'archevêque de Rabat, Mgr Cristobal Lopez Romero, résume la mission de l'Église du Maroc : « Nous voulons être un pont entre musulmans et chrétiens, entre le Nord et le Sud, entre l'Europe et l'Afrique ». « Nous voulons être comme vous, un constructeur de ponts, pas de murs, de frontières ou de barrières », ajoute-t-il en direction du pape, sous les acclamations de la foule.
Dans une déclaration commune, signée au premier jour de sa visite au Maroc, le Pape François et le Roi Mohammed VI demandent que soit « conservé et promus le caractère spécifique multi-religieux » de Jérusalem, appelée Al Qods en arabe. Dans document, les deux leaders religieux souhaitent que soient « conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l'identité culturelle particulière » de la ville de Jérusalem et qu'y soient également « pleinement garantis la pleine liberté d'accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d'y exercer son propre culte ».
Dans son discours de bienvenue au Chef de l'Eglise Catholique romaine, le Souverain a rappelé les efforts du Royaume du Maroc de ‘'clamer, d'enseigner et de vivre au quotidien la Fraternité des fils d'Abraham''.
Une symbiose qui ''se matérialise par des mosquées, des églises et des synagogues qui, depuis toujours, se côtoient dans les villes du Royaume''.
''(...) Nous Nous portons Garant du libre exercice des cultes. (…). En tant que Commandeur des Croyants, Je ne peux parler de Terre d'Islam, comme si n'y vivaient que des musulmans. Je veille, effectivement, au libre exercice des religions du Livre et Je le garantis. Je protège les juifs marocains et les chrétiens d'autres pays qui vivent au Maroc", a déclaré le Guide Suprême du Royaume chérifien.
''Les trois religions abrahamiques (...) existent pour s'ouvrir l'une à l'autre et pour se connaître, dans un concours vaillant à se faire du bien l'une l'autre'', a réaffirmé le Souverain à son Hôte.
Cette visite historique qui a lieu 34 ans après celle du Pape Jean Paul II à feu Sa Majesté le Roi Hassan II montre le caractère offensif et vital de la diplomatie de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
En 2000, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectué une visite officielle au Vatican et a rencontré le Pape Jean Paul II.
En 1985, Feu Sa Majesté le Roi Hassan II a reçu le Pape Jean Paul II à Casablanca. Une visite marquée par le discours historique du Souverain pontife devant 80 000 jeunes au stade de Casablanca.
En 1980, Feu Sa Majesté Hassan II fut le premier chef d'un Etat musulman à effectuer une visite officielle à la Cité du Vatican.
L'Eglise Catholique est au Maroc depuis 800 ans mais les relations diplomatiques entre le Royaume chérifien et le Saint-Siège ont été officiellement établies en 1976.
I. F.
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Les élections législatives du 28 avril 2019 pourraient avoir lieu sans les partis de l'opposition. Les tractations menées par les organisations internationales (Nations Unies, la Cedeao), le président de l'Assemblée nationale et autres pour une sortie de crise en vue des élections législatives inclusives sont restées vaines. Ce lundi 1er avril 2019, le chef de l'Etat Patrice Talon a reçu les présidents des institutions de la République pour des échanges en vue d'une sortie de crise.
A l'Assemblée nationale, du côté des mouvanciers comme des opposants, c'est la fermeté. Selon les députés de la majorité présidentielle, les élections auront lieu à bonne date et avec eux seuls, et la 8ème législature sera installée. « Il faut que force reste à la loi », martèle Antoine Idji Kolawolé, député de la mouvance présidentielle.
En réponse, Eric Houndété de la minorité parlementaire réaffirme la disponibilité des opposants au régime Talon à œuvrer pour la recherche d'une solution consensuelle pour des élections inclusives. « Nous réaffirmons notre disponibilité à œuvrer pour la recherche d'une solution consensuelle pour des élections inclusives. En tout état de cause, nous affirmons solennellement qu'il n'y aura pas d'élections sans l'opposition », a-t-il rétorqué.
F. A. A.
Après l'envoi d'un signal au peuple pour le 28 avril, suite au refus de l'opposition de collaborer, cette dernière ne s'est pas laissée au jeu de la majorité. Dans une déclaration ce lundi au parlement, les députés de la minorité fustige l'attitude de la majorité et disent prêts pour les solutions car pour eux il n'y a pas d'élections sans l'opposition.
Dans une déclaration lu ce lundi en plénière à Porto-Novo, la minorité parlementaire a fait parler d'elle une fois encore. " Dans la soirée du vendredi 29 mars dernier, nous avons entendu une déclaration lue à la tribune de l'Assemblée Nationale par l'Honorable Jean Michel Abimbola, au nom et pour le compte de 36 députés membres du BMP", a déclaré le porte-parole de la minorité.
L'opposition rappelle que cette déclaration " il est estimé que le consensus n'est pas trouvé, du fait de l'opposition qui « à travers la minorité parlementaire poursuit le dilatoire, jouant toujours avec les nerfs de nos populations impatientes d'une issue à ce feuilleton qui n'a que trop duré »". Les députés de la minorité estiment que "Cette déclaration mensongère n'est qu'une illustration supplémentaire de la mauvaise foi qui a caractérisé la majorité parlementaire tout au long du processus de recherche de solutions pour des élections législatives inclusives".
Ils font comprendre dans leur propos que " nos collègues de la majorité savent bien que dans la mi-journée de ce vendredi, aux environs de 13 heures 30 minutes, les présidents des groupes parlementaires ont été appelés par le Président de l'Assemblée Nationale dans son bureau, afin de recevoir les différents avant-projets de propositions de lois dérogatoires. Cette séance de travail qui a duré une heure environ, a été l'occasion pour proposer à la majorité et à la minorité, de prendre contact avec la classe politique, étant entendu que la question de la révision de la constitution a refait surface".
L'opposition rappelle que c'est " A la demande des députés de l'opposition de mettre le week-end à profit pour que le travail se fasse sereinement afin que le lundi, l'étude en commission et plus tard la plénière adopte les deux textes, le président OKOUNLOLA soutenu par les présidents IDJI et AKE, ont martelé qu'il fallait en finir le vendredi, même s'il faut aller jusqu'à deux heures de la nuit".
Ils martèlent que " C'est sur cette base que nous nous sommes quittés pour aller consulter les nôtres". Les députés de la minorité déplorent que " C'est avec étonnement qu'aux environs de 19 heures, alors que le Président de l'Assemblée Nationale était dans son bureau attendant les deux parties aux négociations, et nous, en pleine séance de travail autour des nouveaux avant-projets de propositions de lois dérogatoires, avions appris qu'une déclaration se faisait à la tribune de l'Assemblée Nationale".
Ils estiment que grande leur surprise ‘'d'entendre que les présidents IDJI, OKOUNLOLA, AKE et l'honorable ADOMAHOU représentant le président NAGO, ont signé cette déclaration, alors que tous, dans le bureau du Président de l'Assemblée Nationale, ont proposé que nous travaillions jusqu'à même tard la nuit pour une issue de sortie de crise".
Il n'y aura pas d'élections sans l'opposition
Pour cela, ils condamnent fermement cette attitude de ce groupe de députés qui ne traduit pas une volonté de recherche du consensus. Les députés de la minorité trouvent inopportun cette déclaration du vendredi.
Pour eux c'est " Dans la résolution de la crise, que le Président de la République a désigné un facilitateur qu'est le Président de l'Assemblée Nationale". Ils se posent ainsi plusieurs interrogations : " Revenait-il à l'honorable ABIMBOLA de décréter l'échec des négociations alors que le facilitateur désigné n'a pas encore déposé son rapport ? N'est-ce pas là la tricherie que nous avons toujours dénoncée depuis l'ouverture des pourparlers ?" " Après cette forfaiture, les faucons de la mouvance présidentielle ont pris tout le week-end pour parcourir le pays et annoncer aux populations que seuls les deux partis privés du Président de la République iraient aux élections le 28 avril. Ceci nous laisse croire à un jeu flou dans le camp du Chef de l'Etat vis-à-vis de la Nation toute entière", dénoncent-ils dans la déclaration.
Les élus de la minorité interpellent le chef de l'État sur le comportement de ces députés qui le soutiennent et qu'ils estiment ne lui rendent pas service. "C'est la raison pour laquelle nous tenons à rappeler à Son Excellence, Monsieur Patrice TALON, que le 06 avril 2016, à sa prise de fonction, il a hérité d'un pays pas riche comme les grandes puissances, mais heureux. Il a hérité d'un pays qui lui a personnellement tout donné et qui lui a permis d'en être la première fortune, un pays démocratique qui a permis vaille que vaille, le retour d'exil d'un de ses fils pour l'en faire Président de la République. Mais aujourd'hui, ce sont les partisans de cet enfant prodige qui veulent détruire ce beau pays", souligne la déclaration. " Pour nous, il ne saurait avoir d'élections législatives sans l'opposition, car, il est difficile de prendre tous les Béninois pour des incultes en leur faisant croire que c'est seulement les partis politiques privés du Président de la République, qui n'ont pas trois mois de vie, qui sont capables de prendre part aux consultations électorales tandis que les partis d'opposition qui ont régulièrement pris part aux joutes électorales, sont exclus de la compétition", souligne les députés de l'opposition. Aussi soulignent-ils que " Cette déclaration de ce groupe de députés de la majorité parlementaire est une provocation inacceptable. Elle n'est ni plus ni moins qu'une tentative de passage en force du BMP, et une volonté de confisquer le droit du peuple béninois à choisir librement ses représentants".
Ils invitent " la classe politique, la société civile, les centrales syndicales et la population béninoise toute entière, à se lever pour barrer la route à l'exclusion, à l'arbitraire et à la remise en cause de notre démocratie".
La population béninoise doit se tenir prête pour les mots d'ordre de l'opposition, invitent-ils. Ils se disent disponibles pour une solution à l'impasse électorale. " Nous réaffirmons notre disponibilité à œuvrer pour la recherche d'une solution consensuelle pour des élections inclusives", réaffirment-ils tout en soutenant qu'il n'y aura pas d'élections sans l'opposition.
G.A.
Le parlement béninois a autorisé la ratification d'un accord de prêt de 150 milliards de FCFA de la Banque Africaine de Développement (BAD) et du Programme Africa growing together fund (Agtf), pour le financement du Projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou -Banikoara et l'assainissement de la ville de Cotonou.
Le projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara vise la mise en 2x2 voies des traversées de Djougou et Péhunco, l'aménagement et le bitumage en 1x2 voies de la sortie de Djougou à l'entrée de Péhunco sur un linéaire total de 72,48 km (Lot1) ; la mise en 2x2 de la traversée de Kérou, et l'aménagement et le bitumage de la route Péhunco-Kérou en 1x2 voies sur un linéaire total de 72,94 km (Lot2), l'aménagement et le bitumage en 1x2 voies du tronçon à partir de la sortie de Kérou au PK 183+980 sur un linéaire d'environ 38,56 km.
La réalisation de ce projet permettra au tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km) de jouer pleinement son rôle de désenclavement du Nord du Bénin. Il va favoriser notamment la croissance économique et le renforcement de l'intégration régionale à travers : l'amélioration du niveau de service de la route, le désenclavement des grands bassins cotonniers et céréaliers ; l'accroissement de l'approvisionnement des centres de consommation en produits viviers et le renforcement des échanges commerciaux et la sécurité alimentaire.
L'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara s'inscrit dans le cadre de la vision du gouvernement dont l'objectif est de faire des infrastructures de transport un levier important pour soutenir la croissance économique et faciliter le développement des exportations, rappel le journal.
F. A. A.
A l'initiative de leur coordonnateur, les Présidents des Institutions constitutionnelles élargies au Médiateur de la République et au Président de la CENA se sont réunis ce 1er avril 2019 au palais de la Présidence de la République, en vue d'apprécier le fonctionnement des Institutions ainsi que l'actualité nationale.
Appréciant l'actualité politique nationale, les présidents des Institutions de la République ont salué les efforts du Président de la République pour un dialogue politique ouvert en vue de l'organisation apaisée des élections législatives plus ouvertes.
Le constat est établi que l'Assemblée nationale n'a pu obtenir le consensus nécessaire à la modification de la législation en vigueur sur la charte des partis politiques et le code électoral.
Il est également établi qu'aussi bien les acteurs politiques, les organisations syndicales et celles de la société civile, que le peuple entier sont attachés à la préservation de l'ordre constitutionnel.
Regrettant cette absence de consensus, les présidents des institutions appellent à la poursuite du processus électoral et à la tenue des élections à bonne date.
Toutefois, ils invitent l'ensemble des acteurs à poursuivre résolument le dialogue pour améliorer la qualité des textes en vigueur dans la perspective des échéances ultérieures.
Joseph H. GNONLONFOUN
PORTE-PAROLE
1er Avril 2019
Le mandat des conseillers de la 6ème mandature de la Haute autorité de l'Audiovisuel et de la communication (Haac) arrive à terme d'ici quelques jours et une nouvelle mandature devra s'installer. A cet effet, le président du Conseil national du patronat audiovisuel (Cnpa), président de l'Assemblée spéciale des Unions professionnelles des médias, Basile Tchibozo, a installé vendredi dernier, les membres de la Commission électorale autonome pour l'élection des représentants des médias à la Haac (Cea-Haac). Cette commission sera chargée de l'organisation, du déroulement, de la supervision des opérations de vote, de la centralisation des résultats et de leur proclamation définitive.
Après avoir reçu le serment des 12 membres de la Cea-Haac, le président de l'Assemblée spéciale des Unions professionnelles des médias a précisé que la Commission a pour mission, l'organisation d'une élection libre, transparente et crédible.
Les 12 membres ont par la suite procédé à l'installation du bureau composé ainsi qu'il suit : Gaspard Adjamonsi président ; Malicki Lalèyè, vice-président ; Fortuné Assogba, coordonnateur au budget, Pintos Gnangnon, secrétaire général et Aïchath Alédji, rapporteur porte-parole.
« La mission qui nous a été confiée par nos collègues est rude, mais nous promettons de l'assumer en toute conscience afin de ne pas trahir cette confiance placée en nous », a déclaré Pintos Gnangnon, secrétaire général de la Cea-Haac.
La Commission électorale autonome dispose d'une durée de 80 jours pour organiser l'élection et ses membres sont astreints à une obligation de réserve.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Deux jeunes ont perdu leur vie ce samedi dans la localité de Worou Tokorou à Parakou. Un plombier et un puisatier ont perdu la vie, suite à une activité de réaménagement d'un puits dans la journée du 30 mars.
Afin de vider l'eau du puits, les deux artisans âgés d'une trentaine d'années, ont utilisé une moto pompe pour vider l'eau souillée du puits. Selon les faits rapportés par Machioudou Séidou, l'oncle du plombier décédé, rapporté par Nord Bénin Info, c'est le gaz de la moto pompe qui est à la base du drame. " Lorsqu'ils ont fini de vider le puits, le puisatier est rentré pour le nettoyage. Après 4 à 5 tours, il a demandé à son apprenti de retirer le sceau pour qu'il se repose parce que le gaz de la moto pompe devient de trop. En remontant, il n'a pas pu supporter et il y est retombé", a-t-il indiqué. C'est l'alerte de son apprenti qui a attiré l'attention du propriétaire et du plombier qui avait oublié un objet qu'il revenait prendre. Pour aller au secours de la victime, " le plombier lui aussi est rentré dans le puits pour lui venir en aide. Malheureusement, il criait dans le puits qu'il n'est plus", rapporte le témoin. Selon Machioudou Séidou, "Le temps pour le plombier d'attacher une corde à son pied pour le tirer à l'extérieur, il s'est fait envahir par le gaz de la moto pompe et n'a pu sortir lui aussi. Avant que le propriétaire n'entre en contact avec les sapeurs-pompiers, le pire est déjà arrivé".
G.A.
Le chef de l'Etat Patrice Talon va prendre dans les prochaines heures une décision en vue de trouver une issue à l'impasse des élections législatives de 2019. Il a consulté à cet effet ce lundi, les présidents des institutions de la République et celui de la Cena. La perspective d'une ordonnance s'annonce.
Patrice Talon a eu ce 1er avril, une séance de travail au palais de la Marina avec les présidents des institutions de la République. Il s'agit des présidents de la Cour Constitutionnelle, de la Cour Suprême, de l'Assemblée Nationale, de la HAAC, du CES, de la CENA, de la Haute Cour de Justice et du Médiateur de la République.
Cette rencontre intervient après les audiences qu'il a accordées à l'ancien président de la République Nicéphore et l'échec de la mission confiée au président du parlement pour une sortie de crise.
Au cours de la rencontre de ce lundi, le chef de l'Etat a réaffirmé sa volonté pour l'organisation des élections législatives inclusives et à bonne date. Sa concertation avec les responsables des institutions vise à trouver une issue à l'impasse après l'échec du consensus au parlement.
Selon les informations, au terme des échanges, le président Patrice Talon aurait décidé de prendre ses responsabilités pour un dénouement de la crise. Le chef de l'Etat va s'adresser à la nation pour lui faire part de sa décision de dénouer la crise après avoir pris une ordonnance. D'importantes décisions seront prises dans cette ordonnance. Patrice Talon pourrait convoquer un conseil extraordinaire des ministres pour valider sa décision.
La classe politique et le peuple seront situés dans les prochaines heures sur le sort des législatives du 28 avril 2019.
D. M.
Le vol inaugural consacrant la mise en service officielle de l'aéroport de Tourou a lieu vendredi dernier. A bord du vol inaugural, il y avait quelques passagers dont le ministre de l'Eau et des Mines, Samou Séidou Adambi.
C'est un vol de la compagnie aérienne « Air Bénin Taxi », en provenance de Cotonou qui s'est posé sur le tarmac de l'aéroport qui lance ainsi sa mise en service officielle.
Le ministre de l'Eau et des Mines a annoncé l'ouverture de cet aéroport pour les vols locaux. Samou Seïdou Adambi souligne que seul les vols locaux sont autorisés pour le moment. « Ceux internationaux ne sont pas concernés », précise-t-il. « C'est de concert avec les services de l'Anac que le gouvernement a pris cette décision », a précisé le ministre. Il a rassuré de la poursuite des travaux afin de rendre l'aéroport conforme aux standards internationaux, de le faire reconnaître par l'Asecna et de l'Oaci.
Les aéronefs ne doivent plus recourir à la piste en terre rouge et latéritique de l'ancienne aérogare de la ville.
Aussi fait savoir le ministre, le risque de voir les animaux occuper la piste ou la population la traverser est réglé définitivement.
Une délégation du gouvernement et de la mairie de Parakou était déjà sur les lieux, en compagnie de partenaires quelques mois auparavant.
Des partenaires danois qui avaient pour mission de voir dans quelles mesures, il fallait rendre l'ouvrage opérationnel. Selon le ministre, le gouvernement est toujours en contact avec ses partenaires.
G.A.
Le Directeur Général de l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) était l'invité de l'émission Tour de contrôle sur Golfe Tv Africa ce week-end. Il a fait cas des nombreuses mutations dans le secteur et la volonté à rendre le secteur dynamique.
La refonte du système d'immatriculation des véhicules au Bénin. C'était sur l'émission Tour de contrôle de Golfe Tv Africa.
Le directeur général de l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) a parcouru les actions engagées par le gouvernement du Nouveau départ pour promouvoir l'agence.
En ce qui concerne la délivrance du permis de conduire, Thomas Agbéva souligne que le gouvernement a entrepris bien des réformes pour dynamiser l'institution. Il a fait cas de l'instauration d'un système de macaron sur les véhicules et pouvant permettre de distinguer les nouveaux impétrants de permis de conduire des anciens.
L' identification et l'aménagement de sites pour la phase pratique des examens de permis de conduire et la construction et l'équipement des salles d'examen à Cotonou, Natitingou, Bohicon et au niveau des nouvelles annexes sont concernées.
Le gouvernement s'est engagé à rendre les Permis des Catégories B, C, Cl, D, E et F renouvelables et garder permanents ceux des catégories Al, A2 et A3.
Aussi sera-t-il question selon le directeur de l'ANaTT de l'élaboration du plan stratégique de développement de l'Agence et la Construction du siège de l'ANaTT et ses annexes. Le contrôle sur les axes routiers sont entre autres les réformes qu'il a entreprises.
Le directeur général de l'ANaTT a au cours de l'émission indiqué que l'une des réformes capitales est l'organisation simultanée des examens de permis de conduire sur toute l'étendue du territoire national.
Cette réforme permet d'éviter les fraudes où des promoteurs d'auto-écoles, sous la pression des candidats, les présentaient au même examen, parfois dans diverses localités au cours du même mois et parfois la même semaine. Du coup, certains obtiennent même leur permis de conduire sans aucun mérite. Ainsi les réformes des examens de permis de conduire seront exempts de fraudes grâce à la mise en place de ce système de gestion des examens non perméables à la fraude, au favoritisme et à la corruption.
Selon Thomas Agbéva dès sa prise de fonction, il s'est attaqué à la lenteur administrative en simplifiant la procédure d'immatriculation des véhicules des corps diplomatiques et assimilés du Bénin. « En termes de délai avant notre arrivée, en moyenne l'immatriculation se fait au bout de 6 mois. A la date d'aujourd'hui, la procédure a été simplifiée, les goulots d'étranglement en termes de retard ont été corrigés et en moins de 24 heures aujourd'hui, nous arrivons à immatriculer les véhicules des corps diplomatiques et assimilés en République du Bénin », a-t-il précisé. Au même moment elle se fait en 48 heures aux usagers béninois pour l'immatriculation des véhicules à quatre roues et plus. Il annoncé que plus de 700.000 motos à deux roues ont été déjà immatriculées, soit un taux de plus de 70%.
C'est à travers le décret n° 2018-565 du 19 décembre 2018 que le gouvernement du Président Patrice Talon a apporté une modification au système d'immatriculation et de ré-immatriculation des véhicules à deux roues et plus en République du Bénin. Ce décret selon le directeur, vient abroger le décret n° 2013-349 du 4 septembre 2013. La mise en application du décret dès le 1er avril 2019 constitue une avancée véritable. D'ailleurs ce décret fait diminuer de 4000 FCFA, la coût de l'immatriculation et de ré-immatriculation des véhicules à quatre roues et plus.
Les autres pays de l'UEMOA sont déjà en avance en matière de ces réformes et le Bénin le dernier.
Dans le même temps, c'est le seul pays où la facilitation des transports est dûe aux réformes policières.
G.A.
La situation sociopolitique du pays préoccupe le chef de l'État. Depuis quelques semaines il s'est engagé dans une large consultation afin de trouver une solution pour les élections inclusives. Ayant laissé la charge à l'Assemblée nationale de procéder à la correction des textes afin d'y arriver, les choses se semblent pas progresser à ce niveau. Patrice Talon, après quelques personnalités reçoit ce lundi les présidents d'institutions. Ceci pour chercher une issue à la situation qui se dessine.
Il faut dire que le chef de l'État est touché par la situation de non conformité des partis de l'opposition qui constitue aujourd'hui comme un blocage au processus. En bon démocrate, Patrice Talon n'entend pas organiser les élections sans ces partis si tant est qu'ils se mettent en conformité vis à vis des lois. Avec les présidents d'institutions, ils vont essayer de parcourir des pistes de solutions pouvant permettre au moins des élections apaisées.
G.A.
En vue d'une meilleure participation des écureuils à la Coupe d'Afrique des nations (Can) Egypte 2019, le ministre de la culture et des sports, Oswald Homéky invité sur l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 31 mars 2019, a exposé le plan de préparation des écureuils du Bénin.
Pour le ministre, ce plan comporte deux volets. Le premier, est d'ordre organisationnel : « Il faut mettre en place tout ce qui est requis dans les délais et il faut surtout travailler en mettant chacun dans son rôle et en respectant les rôles des uns et des autres », a-t-il précisé indiquant que ce travail, il l'a commencé depuis 2016 et cela a fortement contribué à ce qu'il y ait cette qualification.
Sur le volet sportif, le ministre Homéky a informé que l'équipe va faire une première préparation à Cotonou et à partir du 03 juin, il y aura un stage fermé. Les écureuils du Bénin pour cette Can, auront le maximum de matchs amicaux que prescrit ce type de préparation, a-t-il indiqué.
Pour lui, dans ces genres de situations, il y a deux choses importantes. La première, c'est de regrouper l'équipe, maintenir les joueurs en forme, et c'est ce qui va être fait à Cotonou. La 2ème, poursuit-il, c'est d'aller se préparer dans un pays où les conditions climatiques sont proches de celles du pays où on doit jouer. « Nous jouons en Egypte, donc notre préparation sera dans un pays qui nous permet d'être dans les mêmes conditions climatiques qu'en Egypte », a-t-il fait savoir avant d'ajouter que dans ces pays là et autour de ce pays, il y aura des matchs amicaux, et l'encadrement techniques y travaille. La fédération conjointement avec le ministère supervisent et le calendrier en son temps, sera rendu public, a notifié le ministre de la culture et des sports. Il a pour finir rassuré le peuple que l'équipe se prépare très bien. « Ce qui s'est passé dimanche est la preuve que si nous maintenons notre sérieux dans l'organisation autour de l'équipe, nous allons faire des merveilles, Dieu va nous accompagner », a fait savoir l'autorité ministérielle.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye BIO TCHANÉ à la tête d'une forte délégation du Bureau Politique du Bloc Républicain a rencontré ce dimanche à N'DALI, les leaders d'opinion, les acteurs politiques locaux et les militants acquis à la cause du Bloc Républicain de la 8ème circonscription électorale (Parakou, Tchaourou, Pèrèrè et N'DALI).
L'objectif principal de la rencontre est de leur faire le point de l'actualité sociopolitique de ces dernières semaines d'une part, de rassurer les populations de la 8eme circonscription électorale que les élections auront lieu d'autre part. L'occasion a permis aux leader du Bloc Républicain de présenter officiellement les candidats du parti en lice pour la même circonscription électorale.
Finafa H.
Invité sur l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, le ministre de la culture et des sports, Oswald Homéky, a expliqué les raisons pour lesquelles l'ancienne résidence du général Mathieu Kérékou a été démolie. Selon les explications du ministre, il y a un programme d'aménagement de toute la zone qui part de la présidence, et qui va jusqu'à ce domicile de feu Kérékou. « Ce qui est prévu, c'est un nouvel espace pour le défilé qui va être donc notre Marina », a expliqué Oswald Homéky.
Dans le plan d'aménagement qui est prévu, il y a des extensions de voies, et il y a que, « ce qui va être fait de cet espace, va célébrer à jamais, immortaliser à jamais le général Mathieu Kérékou », a précisé le ministre regrettant le comportement des gens à dramatiser les choses sans même prendre la peine de s'informer.
Pour lui, cette maison a été attribuée au président Kérékou depuis qu'il était encore militaire en fonction. « Il l'a gardée et en a fait sa résidence. Le président Kérékou lui-même n'a jamais voulu s'attribuer ce domaine comme domicile privé, alors qu'il a eu le pouvoir pendant 17 ans et 10 ans. Il n'a fait aucune formalité pour s'attribuer ce domaine en disant : il appartient à Monsieur Mathieu Kérékou », a informé Oswald Homéky.
Il a pour finir indiquer qu'on doit lui rendre hommage ; un message pour dire que ce domaine appartient à l'État.
F. Aubin AHEHEHINNOU
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Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, à lors d'un point de presse ce vendredi 29 mars 2019, annoncé la fin de l'épidémie de la fièvre à virus hémorragique ‘'Lassa'' pour bientôt.
Selon le ministre de la santé, conformément aux procédures normatives qui recommandent l'observance d'une période de ‘'deux fois 21 jours'', soit (42 jours) sans enregistrement de nouveaux cas, on pourra déclarer définitivement éradiqué au Bénin, le virus Lassa.
Profitant de l'occasion de ce point de presse, Benjamin Hounkpatin a, au nom du gouvernement du Président Patrice Talon, remercié les acteurs à divers niveaux qui ont travaillé à l'atteinte de ce résultat.
Après avoir invité les populations, les professionnels de la santé, les autorités locales et les chefs religieux à ne pas baisser la garde, le ministre a souligné qu'il est important de continuer à suivre les mesures de prévention contre ce mal.
La fièvre à virus Lassa a refait son apparition au Bénin en décembre 2018, dans le département du Borgou. '
De façon globale, 25 malades ont été enregistrés. Au nombre de ceux-ci, 09 cas ont été confirmés selon les résultats des analyses au laboratoire. Ces derniers ont été pris en charge dans les formations sanitaires où ils ont été traités et guéris.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le jeune Simplice Ahoton, membre de l'équipe d'Azowlissè pour le championnat de Wémèxwé s'est noyé ce dimanche 31 mars 2019 aux Aguégués.
Selon les témoins du drame, le jeune homme se serait naïvement laissé couler sous les regards impuissants de son encadreur et ses camarades. Les recherches se poursuivent pour retrouver le corps.
Simplice Ahoton serait élève en classe de 3ème au Ceg d'Azowlissè.
F. A. A.