Réunis en Conseil des ministres ce mercredi 03 avril 2019, le gouvernement a décidé de prendre toutes les mesures nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif du 28 avril 2019.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le chef de l'Etat a présenté au Conseil, le compte rendu des démarches entreprises pour le bon déroulement du scrutin du 28 avril 2019. Il ressort de ce compte rendu qu'à la suite des échanges avec la classe politique sur le constat de la non qualification des partis se réclamant de l'opposition pour ledit scrutin, et acquis à l'idée que toutes les tendances politiques devraient pouvoir prendre part aux élections, le président de la République a mandaté le président de l'Assemblée nationale aux fins de rechercher avec les autres acteurs politiques concernés, le consensus autour des lois applicables au scrutin.
Après plusieurs semaines de rencontres et concertation, le président de l'Assemblée nationale l'a informé en retour du défaut de consensus qui induit le statu quo législatif.
Par la suite et à l'initiative de leur coordonnateur, les présidents des institutions constitutionnelles auxquels se sont joints le Médiateur de la République et le président de la Cena ont tenu une séance de concertation avec le chef de l'Etat le 1er avril 2019.
Il ressort du compte rendu de cette séance que tous les participants ont admis, sans réserve, que le défaut de consensus ne saurait être un motif pour remettre en cause l'ordre constitutionnel, et que le président de la République ne peut, en l'espèce, se substituer au parlement en faisant usage de mesures exceptionnelles sortant totalement du cadre constitutionnel. Ainsi, les responsables des institutions ont convenus de ce qu'il faut respecter scrupuleusement l'ordre constitutionnel établi, ne permettre aucune violation des lois en vigueur, et poursuivre le processus pour la tenue des élections à bonne date.
Face à une telle situation, le gouvernement a décidé de prendre toutes les mesures nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif du 28 avril 2019. Il invite par conséquent les populations à faire preuve de discernement afin que les élections se déroulent dans la paix et la sérénité.
F. A. A.
Face à la situation sociopolitique difficile que traverse le Bénin, le Parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau à travers un communiqué appelle les différents acteurs politiques à préserver la paix. Lire l'intégralité du communiqué
POINT DE PRESSE DU PARTI UNION DÉMOCRATIQUE POUR UN BÉNIN NOUVEAU (UDBN)Les développements récents de l'actualité politique de notre pays n'autorisent guère l'indifférence ou le mutisme. Les acteurs politiques, toutes tendances confondues, envoient des signaux peu rassurants aussi bien pour les populations béninoises que pour l'ensemble de la communauté internationale.
L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) qui affiche clairement et courageusement son indépendance depuis son congrès du 21 octobre 2018, ne peut donc rester les bras croisés quand la paix et l'unité nationale semblent menacées. En ma qualité de Présidente de l'UDBN et avant tout de femme et de mère, je me dois de prendre la parole pour inviter la classe politique à plus de sagesse et de mesure. NOUS NE DEVONS PAS FRANCHIR LE RUBICON ! LE BENIN DE BEHANZIN, KABA, BIO GUERRA, Monseigneur Isidore de SOUZA NE DOIT PAS BRADER CE QU'IL A DE PLUS CHER : LA PAIX.
L'histoire politique de notre pays est marquée par une extraordinaire capacité à se surpasser pour sauvegarder l'unité nationale dans les moments les plus délicats. Ceci s'est matérialisé par l'historique Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990. A l'analyse, la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui rappelle certains moments d'anxiété que nous avons connus naguère.
La mise en œuvre de la réforme du système partisan divise la classe politique et crée la psychose au sein des populations. La situation est caractérisée par une surenchère dans les deux camps, opposition et mouvance, créant ainsi une situation explosive qui, si on n'y prend garde pourrait malheureusement déboucher sur des conséquences dramatiques. Des conséquences dont certains pays victimes ont du mal à guérir.
Dans ces circonstances, l'UDBN par ma voix, exhorte tous les acteurs politiques à cesser avec les provocations et menaces de déstabilisation. Quant aux jusqu'aux boutisses de tout genre, je les invite à retrouver le sens de la sérénité et de la responsabilité. A tous, citoyennes et citoyen de ce pays, je rappelle que nous n'avons qu'une seule patrie, que nous avons le devoir de sauvegarder au mépris de nos intérêts partisans et égoïstes.
Quant à la population qui est de plus en plus angoissée, je l'exhorte à demeurer vigilante pour identifier les vrais responsables de l'impasse actuelle.
Enfin, l'UDBN voudrait inviter le Président de la République à user de son charisme et de toutes ses prérogatives constitutionnelles pour l'organisation d'élections législatives inclusives et apaisées. L'UDBN est disposée à s'associer à toutes les initiatives d'où qu'elles proviennent et allant dans le sens de la sauvegarde de la paix et des acquis démocratiques.
Vive l'UDBN,
Vive la paix au Bénin
Je vous remercie.
Claudine Afiavi PRUDENCIO
Présidente
Compte rendu du Conseil des Ministres
Le gouvernement s'est réuni en conseil des ministres ce mercredi 03 avril 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. au cours de la réunion, plusieurs décisions ont été prises. Lire l'intégralité du compte rendu présenté par le secrétaire du gouvernement.
Compte rendu du Conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 03 avril 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises.
I- Communications.
1-1. Organisation du concours de recrutement de quatre-vingts (80) auditeurs de justice au titre de l'année 2019.
Les réformes majeures intervenues en 2016 et 2018 dans le secteur judiciaire ont favorisé la création de 3 Cours d'appel de Commerce, de 3 tribunaux de Commerce ainsi que de la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET). Leur animation efficiente, sans altérer celle des juridictions préexistantes, nécessite à terme un renforcement de l'effectif des magistrats.
C'est dans cette perspective que le Conseil a autorisé le recrutement, pour le compte de l'année 2019, de quatre-vingts auditeurs de justice. Ceux-ci subiront une formation initiale à l'Ecole de Formation des Professions judiciaires.
I-2. Contractualisation pour la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
La transformation digitale de notre pays, notamment à travers le projet d'administration intelligente (SMARTGOUV), engagée par le Gouvernement, exige la mise en place de nombreux systèmes d'information et services publics en ligne.
Il s'agit entre autres de la gestion des ressources humaines, de la paie, des marchés publics, de l'état civil, de la protection sociale, de l'éducation, de la justice, de la santé. Ces différents services s'appuient sur diverses bases de données.
Or, l'efficacité de ces systèmes d'information et services en ligne requiert une interopérabilité, c'est-à-dire les échanges de données entre différentes sources, et l'institution d'un point d'entrée unique vers les services publics en ligne.
Pour ce faire, le Gouvernement, dans le cadre de notre coopération avec la République d'Estonie qui dispose d'une expertise avérée en matière de dématérialisation, a signé avec l'organisation non gouvernementale eGovernance Academy de ce pays, deux accords relatifs, le premier, au partenariat stratégique dans le domaine de l'e-gouvernance et de la cyber sécurité et, le second, à la coopération technique en matière de egouvernance au profit des agents de l'Etat. Sur cette base, le Conseil a autorisé la contractualisation avec eGovernance Academy, pour la mIse en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
1-3. Poursuite du processus en vue des élections législatives.
Le Président de la République a fait au Conseil, le point des démarche
entreprises pour le bon déroulement du scrutin législatif du 28 avril 2019.
Pour rappe , à la suite de ses échanges avec la classe politique sur le constat de la non qualification de partis se réclamant de l'opposition pour ledit scrutin, et acquis à l'idée que toutes les tendances politiques devraient pouvoir prendre part aux élections, le Président de la République avait mandaté le Président de l'Assemblée nationale aux fins de rechercher, avec les autres acteurs politiques concernés, le consensus autour des lois applicables au scrutin.
Après plusieurs semaines de rencontres et concertations, le Président de l'Assemblée nationale l'a informé en retour du défaut de consensus, qui induit le statu quo législatif.
Par la suite et à l'initiative de leur coordonnateur, les présidents d'Institutions constitutionnelles, auxquels se sont joints le Médiateur de la République et le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ont tenu une séance de concertation avec Je Chef de l'Etat, le 1er avril 2019.
Il ressort du compte rendu de cette séance que tous les participants ont admis, sans réserve, que le défaut de consensus ne saurait être un motif pour remettre en cause l'ordre constitutionnel, et que le Président de la République ne peut, en l'espèce, se substituer au Parlement en faisant usage de mesures exceptionnelles sortant totalement du cad re constitutionnel. Y procéder ainsi reviendrait, pour le Président de la République, à s'arroger, de fait, tous les pouvoirs.
Or, ainsi qu'ils l'ont relevé, il est avéré qu'aussi bien les acteurs politiques, les organisations syndicales et celles de la société civile, que le peuple entier, demeurent attachés à la préservation de l'ordre constitutionnel.
Aussi, les responsables d'Institutions ont-ils convenu de ce qu'il faut :
respecter scrupuleusement l'ordre constitutionnel établi ;
ne permettre aucune violation des lois en vigueur ;
poursuivre le processus pour la tenue des élections à bonne date.
Appréciant la situation, le Conseil a décidé que le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif du 28 avril 2019.
Il invite par conséquent les populations à faire preuve de discernement, afin que les élections se déroulent dans la paix et la sérénité.
II- Manifestations et rencontres.
Le Conseil a autorisé la cérémonie de lancement, le 19 avril 2019 à Glazoué, dans le département des Collines, de la campagne agricole 2019-2020.
Fait à Cotonou, le 03 avril 2019.
Le Secrétaire Général du gouvernement
Edouard OUIN-OURO.
Vous pouvez cliquer sur le lien ci-après pourtélécharger le ficihiet en format PDF
https://sgg.gouv.bj/cm/2019-04-03/download
Après l'échec des négociations de la classe politique en vue d'un consensus pour des législatives inclusives, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a décidé de poursuivre les activités inscrites dans son calendrier. Elle procédera ce jeudi au tirage au sort des partis en lice pour les élections législatives du 28 avril prochain.
Les délégués des deux partis retenus pour prendre part à cette compétition électorale à savoir l'Union progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR) sont conviés à la séance de tirage au sort ce 04 avril 2019 au siège de l'institution à Cotonou, afin de définir leur positionnement sur le bulletin de vote.
Après cette étape, suivra selon le calendrier électoral, la phase du lancement officiel de la campagne qui interviendra le 12 avril 2019. L'institution présidée par Emmanuel Tiando a bouclé ce mardi 02 avril, la phase de formation des formateurs départementaux.
La publication de la liste des agents électoraux, notamment celles des assistants des coordonnateurs d'arrondissement et des membres des postes de vote est annoncée pour la semaine prochaine.
F. A. A.
Dame Dahoué Chantal de nationalité béninoise a été condamnée ce mardi 02 avril 2019 lors de la session criminelle au palais de justice du Gabon.
« Trafic et exploitation d'enfants », ce sont les principales chefs d'accusations requis contre la Béninoise. Il lui est reproché d'avoir fait entrer illégalement sur le territoire gabonais, une mineure âgée de moins de 15 ans. Une infraction punie par les articles 2, 3 et 20 de la loi 009/2004 relative à la prévention et à la lutte contre le trafic d'enfants au Gabon.
Pour le ministère public, l'enfant a suivi le martyr pour se retrouver au Gabon par la faute de dame Dahoué. Pour cela, il a requis une peine d'emprisonnement de 10 ans et une amende de 10 millions de francs CFA contre elle.
La Cour présidée par Me Paulette Ato Mba déclare Mme Dahoué coupable du crime de trafic et d'exploitation d'enfant et la condamne à 10 ans d'emprisonnement ferme et à une amende de 10 millions de francs CFA, et une interdiction de séjour à son encontre sur le territoire gabonais.
La Cour a également ordonné le paiement de la somme de 2 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts à la petite Senou Judith et son rapatriement au Bénin aux frais de dame Dahoué Chantal.
F. A. A.
Le groupe bancaire BCM banque va changer de raison sociale d'ici le mois de septembre 2019, pour devenir Bank Of Africa (BOA). C'est la décision prise par les instances dirigeantes du groupe afin d'être en phase avec leur ambition de construire un groupe de bancassurance de référence sur le continent africain et d'en couvrir les 54 pays. L'annonce a été faite ce mardi 02 avril 2019 par le président du groupe Othman Benjelloun à l'occasion de la présentation des résultats annuels.
Selon Othman Benjelloun, PDG de BMCE-Bank of Africa, ce changement de nom s'inscrit dans la stratégie de développement du groupe en Afrique. Un continent qui, selon lui, offre d'énormes opportunités de création de valeurs dans divers domaines liés à la banque, à l'assurance et au secteur financier. « L'Afrique est notre présent et notre avenir », a-t-il souligné face aux médias marocains au cours de la conférence de presse consacrée à la présentation des résultats annuels de 2018 de BMCE Bank of Africa ce mardi 02 avril 2018. Selon lui, ce n'est pas anodin qu'en 2015 le groupe ait décidé d'accoler le suffixe « Of Africa » à sa marque BMCE Bank. « L'Avenir de notre Groupe est rattaché au continent africain, et c'est pour cette raison que nous avons décidé de changer la raison à partir de septembre 2019 pour devenir Bank of Africa », a-t-il précisé avant d'ajouter que « Bank Of Africa aura une portée extraordinaire et sera un porte-drapeau du Maroc à travers le monde ».
Le vendredi 29 mars 2019, le Conseil d'Administration de BMCE Bank Of Africa s'est réuni à son siège social à Casablanca, pour examiner l'activité de la banque et du groupe au terme de l'année 2018 et arrêté les comptes y afférents.
Au cours de ce Conseil, le Plan Stratégique de Développement 2019-2021 de même que le plan de financement de la période, ont été adoptés.
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée générale des actionnaires, la distribution d'un dividende de 5 dirhams par action, soit un montant global de près de 900 MDH, avec possibilité de convertir ce dividende en actions. Il proposera également à l'Assemblée générale extraordinaire, une augmentation du capital social à réaliser en deux tranches dont la première ouverte à l'ensemble des actionnaires de la Banque, est à libérer par conversion optionnelle en actions des dividendes de l'exercice 2018. La seconde, d'un montant maximum de 1 milliard de dirhams par appel public à l'épargne avec maintien des droits préférentiels de souscription des actionnaires, sera libérée en numéraire à la souscription.
Au cours de sa conférence de presse, le PDG de BMCE-Bank of Africa, Othman Benjelloun, a sévèrement critiqué la vente de l'assureur marocain Saham Assurances à l'assureur sud-africain, Sanlam. Il a durement jugé la cession du groupe d'assurances de Moulay Hafid Elalamy à un investisseur Sud-Africain. « Les Marocains en général n'ont pas apprécié cette cession », a-t-il déclaré. Pour lui, Saham n'aurait pas dû être cédé à une compagnie dont le pays est parmi les 54 que compte le continent.
Le PDG de BMCE-Bank of Africa a également assuré que la banque ne collaborera pas avec Saham Assurances. « Nous nous retrouvons avec des investisseurs (sud-africains, NDLR) propriétaires d'une entreprise marocaine qui se trouve sur notre territoire. Donc on ne cache pas qu'on n'apprécie pas cette action », note-t-il. « Une société bancaire ou d'assurance, ou industrielle comme OCP ou autre, ce sont des sociétés qui appartiennent à tous les Marocains, nous n'avons pas le droit de les céder, de les vendre ou de les donner à des étrangers », a regretté Othman Benjelloun.
F. Aubin AHEHEHINNOU
On en sait un peu plus sur les origines de l'incendie qui a détruit le célèbre restaurant Mc Bouffe. Les enquêtes ont révélé que c'est un court circuit dans le plafond qui est à l'origine de l'incendie. En réalité le feu avait déjà évolué avant que l'alerte ne soit donné. C'est la fumée qui se dégageait de la toiture du restaurant et constatée aux environs de 16 heures qui a attiré l'attention. Mais c'était déjà trop tard, le feu était très important et a gagné rapidement l'intérieur du bâtiment. Les deux cuisines et une partie du restaurant sont détruits.
Le bilan de l'incendie est lourd en dégât matériel mais aucune perte en vie humaine n'a été signalée. Pour le moment, les lieux sont carrément inaccessibles. Mc Bouffe restera fermé jusqu'à la remise en état des lieux.
Finafa H.
Une mission économique norvégienne séjourne à Cotonou depuis ce mardi 02 avril 2019. Elle a pour objectif de prendre attache avec les autorités béninoises et les acteurs économiques.
La mission se chargera également durant son séjour au Bénin, de mettre en place des partenariats d'affaires productifs pour des investissements rentables dans le pays et d'assurer l'implication des hommes d'affaires nordiques dans la réalisation des projets phares du Programme d'actions du gouvernement. L'énergie, à savoir la production et les infrastructures, la santé (infrastructures et équipements), l'agroalimentaire (beurre de karité, ananas, anacarde…), la transformation du bois, ainsi que les finances, la pêche, l'eau et assainissement etc, sont entre autres les secteurs qui seront abordés au cours des travaux de la mission.
Sous la houlette de Laurent Gangbes, directeur général de l'Apiex, la mission économique fera un partage d'expériences avec les opérateurs économiques du Bénin. Elle aura également des audiences avec le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l'Energie, le ministre de l'Economie numérique et le président de la République.
Le cadre des affaires, les opportunités d'investissement au Bénin, présentés sous l'égide de l'Apiex, de même que l'intérêt à commercer avec les pays nordiques, seront entre autres, le clou de cette mission.
Des rencontres One to one et Be to be, entre les entrepreneurs des deux pays sont également prévues.
La Norvegian-African Business Association (Naba), dirigée par Eivind Fjeldstad, qui est une émanation de plusieurs organismes norvégiens, est le chef de file de cette mission composée de 19 entreprises et organismes.
C'est à l'occasion de la visite de travail d'une délégation gouvernementale conduite par le ministre
Aurélien Agbénonci en Norvège les 27 et 28 avril 2017, que la partie béninoise et la Naba ont signé un mémorandum d'entente qui vise à promouvoir les relations économiques et commerciales entre le Bénin et la Norvège.
De plus, en 2018, le président Patrice Talon avait parrainé le Sommet d'affaires, le plus grand évènement qui regroupe tous les fleurons de l'économie norvégienne et nordique ainsi que leurs partenaires africains. C'est en marge de ce sommet que la présente mission économique dont les travaux s'achèvent vendredi prochain, a été convenue.
F. A. A.
L'Ambassadeur de l'Espagne près le Bénin avec résidence au Nigéria, Dr Marcellino Cabanas Ansorer, était dans l'après-midi du mardi 2 avril, au cabinet du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon Kakpo.
Les relations entre le Bénin et l'Espagne porte des fruits. C'est d'ailleurs pour cette raison que le ministre a reçu l'ambassade de l'Espagne. « Nous comptons travailler sérieusement avec l'Espagne », a déclaré le ministre. Il ajoute que « L'espagnol est très apprécié au Bénin » tout en précisant que « Le nombre d'élèves qui choisissent l'espagnol est très élevé ».
Le Ministre est bien conforté par le nombre de candidats au BEPC qui choisissent l'espagnol au détriment d'autres langues ces cinq dernières années. Kakpo Mahougnon informe son hôte que le département d'espagnol est de plus en plus, un département à gros effectif. Il émet le besoin de la formation des enseignants d'espagnol.
Pour le diplomate, il y a déjà un projet approuvé par son gouvernement pour la promotion de l'enseignement de l'espagnol au Bénin. Il confie qu'une mission académique des professeurs d'espagnol viendra de l'Espagne pour la formation des enseignants béninois.
Le Ministre a souhaité qu'un bain linguistique soit organisé au profit des professeurs béninois d'espagnol en Espagne.
Le diplomate a également rappelé le projet de connexion à l'internet de 300 établissements de l'enseignement secondaire au Bénin et bien d'autres projets. Au ministre Mahougnon de dire que « Ces différents projets sont acquis pour moi. Si tout cela peut prospérer, ce serait bien pour le Bénin ».
Et à l'Ambassadeur Marcellino Cabanas Ansorer de marteler : « Ce sera fait. Le Bénin est un pays important pour l'Espagne ».
G.A.
Décédé le 26 février 2019 à Paris, les obsèques du roi du Tchink System, Stan Tohon vont démarrer ce vendredi 05 avril 2019. Selon le programme des obsèques, le retrait du corps se fera à la morgue Proci dans la matinée de vendredi suivi de deux escales dans les maisons maternelle et paternelle du défunt.
Après ces escales, le cortège sera conduit au palais des sports du stade de l'amitié général Mathieu Kérékou de Cotonou, où se dérouleront les cérémonies officielles d'hommage à partir de 16h heures.
De 20h à 00h, il y aura une veillée artistique.
Le samedi 06 avril à 9h, les prières musulmanes seront dites suivies de l'office religieux catholique à 9h30.
Au terme de ces prières, la dépouille sera conduite dans sa dernière demeure au Palais du Tchink System à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi.
F. A. A.
Le dossier de détournement des milliards FCFA alloués à la police nationale sous le président Yayi Boni est désormais à l'ordre du jour à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'ancien ministre de l'intérieur Placide Azandé a été écouté sur cette affaire à son domicile à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi.
La recherche de la lumière dans le dossier de détournement des fonds à la police refait surface. Ainsi, sur instruction des autorités judicaires de la CRIET, la Brigade économique et financière (BEF) a adressé une convocation aux ministres de l'intérieur et de la sécurité publique soupçonnés. Certains de leurs collaborateurs au moment des faits ne sont pas épargnés. Ils sont aussi convoqués pour être écoutés. C'est dans ce cadre que les enquêteurs se sont portés au domicile de l'ancien ministre Placide Azandé à Hêvié pour l'écouter. D'autres ministres indexés n'auraient pas encore répond à la convocation des enquêteurs. Dès ce mercredi 03 avril 2019, plusieurs autres personnalités impliquées dans ce dossier sont convoquées à la CRIET à Porto-Novo. Il s'agit entre autres, des responsables du service financier du Ministère de l'intérieur et de la sécurité publique en l'occurrence l'ex Directrice des ressources financières et du matériel et l'ex Directeur de cabinet.
Concernant l'ex Directeur général de la Police nationale ainsi que le Directeur des ressources financières de la police nationale, ils seront écoutés en tant que témoins.
G.A.
Il a été constaté une tentative d'incendie dans la nuit du 2 avril au siège de la CRIET à Porto Novo.
Selon des sources policières, il s'agit " d'une tentative d'incendie de la CRIET aux environs de 01heure 40 min par des inconnus". Le constat de police fait état de ce que " Du côté Est du bâtiment de l'institution plus précisément au niveau du garage se trouvent deux sachets remplis d'essence dont l'un accroché à un pied de fleurs pousé juste dans l'angle du garage et l'autre sous un véhicule de marque Toyota Highlander immatriculé BG4592RB". Le rapport souligne aussi " la calcination à moitié de la gouttière desservant la toiture du hangar servant du parking".
Il est à noter que " des traces de flammes et fumée ont été également remarquées à proximité du véhicule 4x4 de marque Ford immatriculé BN 1265 RB appartenant au Procureur de la République près le tribunal de Pobè".
Une enquête est ouverte pour situer les responsabilités.
Le siège de la CRIET est désormais sous haute surveillance.
G.A.
Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement Abdoulaye BIO TCHANE a procédé ce mardi 02 avril 2019 à Cotonou au lancement des travaux de dissémination de la cinquième édition de l'Enquête Démographique et de Santé. La cérémonie a également connu la participation des Ministres de la santé et celle des affaires sociales ainsi que les représentants des Partenaires Techniques et Financiers.
Le Directeur Général de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique, INSAE (structure technique du Ministère du Plan et du Développement qui a réalisé l'étude) Laurent M. HOUNSA a remercié les différents Partenaires Techniques et Financiers (PTFs) qui ont accompagné les différentes étapes de cette enquête. Il s'agit notamment de ICF, du FNUAP, de l'UNICEF et de l'USAID. Prenant la parole au titre de chef de file de ces PFTs, le Directeur Général de l'USAID au Bénin, a salué la coopération entre les différentes parties prenantes de cette étude, avant d'inviter les acteurs à différents niveaux à s'inspirer des résultats.
En procédant au lancement officiel de l'EDSB-V, le Ministre d'Etat Abdoulaye BIO TCHANE a rappelé que « cette phase de dissémination intervient à un moment où le Gouvernement a entrepris une refonte du système statistique national pour le rendre plus performant et plus productif. Ceci nous permettra de répondre aux exigences des agendas nationaux et internationaux comme le PAG, le PND, les ODD et l'Agenda 2063 de l'Union Africaine ». Se réjouissant de la qualité de l'enquête, il a livré quelques résultats pertinents. Savez-vous par exemple que :
chaque béninoise fait en moyenne 5,7 enfants ;
le taux de mortalité infantile est passé de 55 pour mille ;
désormais 86% des naissances sont enregistrées à l'état civil.
Finafa H.
Un incendie dont l'origine reste encore inconnue a détruit et rendu impraticable l'un des plus grands et réputés restaurants de Cotonou, Mc Bouffe. Le restaurant situé à l'entrée du centre commercial de Cotonou a été détruit en grande partie par un feu dont l'origine reste encore indéterminée. Situé en face du siège de la banque Société Générale du Bénin, le célèbre restaurant a été endommagé par des flammes qui ont emporté presque la grande partie de sa toiture et causant d'importants dégâts matériels à l'intérieur du bâtiment. Les flammes destructrices dont l'origine n'est pas encore connue ont déclenché aux environs de 17 heures 30.
Si aucune perte en vie humaine n'a été constatée, les dégâts matériels par contre sont très importants et rend les lieux carrément inaccessibles. La maitrise du feu n'a pas été facile raconte un témoin rencontré sur les lieux. Mais aux dernières nouvelles, il a été maîtrisé avec l'aide des secouristes qui sont allés prêter mains fortes.
Finafa H.
Les candidats aux examens nationaux de Licence et de Master pourront à partir du 15 avril prochain, déposer leurs dossiers de candidature.
Les établissements privés d'enseignement supérieur sont instruits de rendre disponible la liste des candidats par filière à partir du lundi 08 avril 2019.
La date de clôture du dépôt des dossiers est prévue pour le 30 mai 2019.
Les candidats à l'examen de master peuvent quant à eux, s'enregistrer au registre officiel du 30 avril au 30 mai 2019.
Selon l'arrêté interministériel du 25 février 2019, portant calendrier national des examens et concours scolaires et universitaires, les épreuves écrites et pratiques des examens de Licence et de Master se dérouleront respectivement le lundi 24 juin et le lundi 15 juillet 2019.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le groupement national des sapeurs-pompiers du Bénin bénéficie de quelques matériels. C'est un don de l'Organisation non gouvernementale Entraide Protection Civile Internationale.
La cérémonie de remise du don à eu lieu ce mardi 2 avril 2019 dans l'enceinte de la direction générale du groupement des sapeurs-pompiers à Cotonou.
Engins sapeurs-pompiers, habillements sapeurs-pompiers, matériels d'incendie, matériels médicaux, matériels de désincarcération, lots de livres enfants pour l'orphelinat « La Paix » à Natitingou. Telle est la liste des dons offerts au Groupement national des sapeurs-pompiers par l'Ong Entraide protection civile internationale (EPCI).
Le Commandant du groupement national des sapeurs-pompiers, le Lieutenant-Colonel, Gildas N'dah Sékou, tout en remerciant les autorités présentes à cette cérémonie souligne que cela témoigne du renforcement de la coopération entre EPCI et les sapeurs-pompiers. Selon lui, cette coopération permet au Bénin de bénéficier de 48 combinaisons F1 SP intervention, 34 verstes d'intervention F1, 60 pantalons d'intervention F1, 540 tee-shirts SP de travail, 27 sweet SP.
Il se réjouit de ce que ces matériels qui viennent renforcer ceux déjà reçus, il y a quelques mois. « Je me réjouis des fruits du partenariat qui est à son deuxième acte », déclaré le Lieutenant-Colonel. Aussi, dira-t-il qu'en dehors de ces habillements, le groupement bénéficie d'une ambulance sapeur-pompier de types « VSAB Picot » de marque Peugeot boxer d'une valeur de 3000 Euros.
D'autres équipements notamment 3 motos-pompes portatifs, un compresseur sur roues et bien d'autres, complètent ces matériels qui permettront aux sapeurs-pompiers de mieux se porter au secours des populations béninoises.
Le Lieutenant-colonel Gildas N'dah-Sékou souligne que le coût total du matériel offert tourne autour de 10 mille euros soit plus de six millions de FCFA. « Ces matériels sont d'une grande utilité et ne tarderont pas à être utilisés au profit des populations », a-t-il souligné. Et d'ajouter :« Je vous promets de faire un bon usage pour le bien des populations ».
Le président de EPCI, Raymond Guyader, a au nom de l'ONG remercié les bénéficiaires pour l'accueil.
« Suite à notre visite en 2007, c'est avec joie que nous vous offrons ces matériels et l'ambulance. C'est un grand honneur d'être parmi vous », a-t-il déclaré.
Le Secrétaire général adjoint du ministère de l'intérieur, représentant du Directeur adjoint de cabinet n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance au donateur. « Mon intervention s'articulera autour d'un seul mot. Merci. Merci à l'ONG parce qu'en deux ans il y a eu bien de matériels au profit des sapeurs-pompiers », a-t-il souligné.
« Le ministère va faire le suivi nécessaire pour que le matériel soit utilisé à bon escient », a-t-il promis.
G.A.
Plusieurs cadres du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique seront à la barre ce mercredi 03 avril 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il s'agit de l'ex directrice des ressources financières et du matériel, de l'ex directeur de cabinet et de l'ex directeur général de la police nationale et du directeur des ressources financières de la police nationale.
Selon les informations, il est reproché à ces derniers, le détournement de fonds de l'ex Police nationale sous le régime du président Boni Yayi, notamment, la mauvaise gestion des fonds de sécurisation des élections législatives de 2015, de même que les locales, communales et municipales de la même année. D'après les dénonciations faites par le syndicat national de la police, plus de 400 millions de francs CFA seraient partis en fumée.
Pour ce procès, l'ex directeur général de la police nationale et son directeur des ressources financières seront écoutés en tant que témoins.
Dans cette même affaire, Simplice Codjo, alors ministre de l'intérieur a été écouté par l'Anlc (Agence nationale de lutte contre la corruption) et l'Assemblée nationale a levé son immunité en juillet 2018.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le président du bureau politique national du Bloc Républicain, Abdoulaye Bio Tchané a entretenu les militants du parti de la commune de N'dali, sur le bien-fondé de la charte des partis politiques, et exposé la position du Bloc Républicain, sur le débat en cours par rapport à l'organisation des élections législatives.
Pour lui, les élections législatives se tiendront le 28 avril donc à bonne date, et avec les nouvelles lois votées par le Parlement. « La nouvelle charte des partis politiques recadre définitivement le rôle des formations politiques qui animent la vie politique nationale au Bénin », a-t-il précisé.
Depuis 1990 regrette le président du bureau politique national du Bloc républicain, les partis politiques ont toujours été incapables de désigner un candidat qui a pu se faire élire président de la République. « Ce que la nouvelle charte des partis politiques a voulu corriger en premier », a-t-il insisté.
La réforme du système partisan, a donc comme clé de voute la nouvelle charte des partis politiques, et présente selon lui, trois principes majeurs.
Dans ses explications, Abdoulaye Bio Tchané a souligné que le nombre de membres fondateurs qui était défini par département est maintenant réajusté par commune. Les partis politiques doivent désormais fournir 15 membres par commune, ce qui donne une envergure nationale aux partis. Il n'a pas occulté le principe des 10% nécessaire avant de prétendre lever des sièges au parlement pour ce qui concerne les élections législatives. Dans son application, la nouvelle charte a posé quelques difficultés et dans la recherche de solutions, Abdoulaye Bio Tchané constate que certaines formations politiques n'étaient pas favorables aux différentes propositions. Ce qui, selon lui a obligé la majorité parlementaire à rompre les négociations face au dilatoire de l'opposition. « Les prochaines élections législatives auront lieu le 28 Avril avec les partis en règle », a-t-il conclu.
Le ministre d'État chargé du plan et du développement invite les militants à sensibiliser les populations pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un groupe d'investisseurs turcs conduit par l'ambassadeur de Turquie près le Bénin Kemal Onur Özçeri était ce lundi 1er avril au cabinet du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci. Cette visite entre dans le cadre de la présentation d'une opportunité d'investissement turc.
Investir au Bénin n'est plus un gros souci. Le gouvernement a compris en mettant en place les dispositions nécessaires pour faciliter la tâche aux investisseurs.
Les hommes d'affaires turcs projettent d'ouvrir très prochainement au Bénin un grand centre commercial. C'est ce qui d'ailleurs a conduit un groupe d'investisseurs turcs en mission de prospection dans le pays. Introduits chez le ministre Agbénonci par l'ambassadeur de Turquie près le Bénin Kemal Onur Özçeri, les hommes d'affaires turcs se sont entretenus avec le chef de la diplomatie sur les opportunités que présente ce projet pour le Bénin. Le directeur de la Commission des relations internationales et du commerce extérieur, Mehmet Zeki Güverçin a expliqué que le groupe d'investisseurs, membres de l'Association des hommes d'affaires et industriels indépendants de la Turquie, interveniendra entre autres dans les secteurs de la logistique, des Btp (matériaux de construction), de l'agro-alimentaire.
Les investisseurs turcs entendent aussi s'ouvrir à toutes autres opportunités commerciales porteuses.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération n'a pas caché sa joie de voir les investisseurs au Bénin. « Ce que nous voulons, c'est que les investisseurs aient la possibilité de s'établir dans ce pays pour créer la richesse, pour créer des emplois... », a déclaré M. Agbénonci.
Tout en exprimant aux investisseurs les vœux du gouvernement, le ministre Agbénonci, leur a également recommandé de se rapprocher de l'Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) pour de plus amples informations, quant aux formalités d'enregistrement de leurs entreprises. « A l'Apiex, vous aurez plus de facilités quant aux formalités pratiques », leur a conseillé le ministre.
G.A.
Une centaine d'artisans-électricien installateurs de la ville de Porto-Novo et environ ont entamé une formation de renforcement de capacité le lundi 1 er Avril 2019. Le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a présidé la cérémonie de lancement de cette formation qui va donner plus d'outils aux techniciens de l'énergie pour renforcer la sécurité énergétique à usage domestique dans la ville de Porto-Novo.
Après Cotonou, Calavi, Djougou, Natitingou, Savalou et Comè, ce sont les artisans électriciens de Porto-Novo qui bénéficient du renforcement de compétence à travers la 9ème session de formation des artisans-électricien. Entrepris depuis décembre 2018, la campagne de renforcement des capacités vise à de développer une main d'œuvre compétente dans le secteur de l'énergie.
Après la phase pilote qui s'est déroulée du 14 au 31 décembre2018 à Cotonou, la formation a connu plusieurs sessions qui se sont déroulées un peu partout sur le territoire national. La 9ème session qui a démarré à Porto-Novo, a vu la participation d'environ une centaine de participants
« Les participants seront instruits sur les normes et nouvelles exigences. Ils seront capables de réaliser de réaliser les installations électriques partout où besoin sera, de sorte qu'elles puissent remplir les conditions nécessaire de sécurité. » A indiqué Etienne Balmy responsable de la formation. Il a précisé que « En matière de formation il existe des normes que nous sommes tenus de respecter. Ces normes, ont une durée de vie. Il est question de partager avec nos apprenants les connaissances pour qu'ils maîtrisent les principes ».
Le Président Benin Energie, M. Enock Hounhoui a estimé que tous les leviers disponibles pour faciliter l'insertion des acteurs dans le monde professionnelle, adapter l'offre de formation professionnelle aux enjeux économiques et environnementaux et promouvoir le respect de la norme, doivent être activés.
« (…) à travers cette formation, le Gouvernement béninois montre sa volonté d'offrir un mieux-être en consommation énergétique aux populations, gage d'une réelle révolution économique et de tout développement. Grâce à un accès de qualité à l'électricité, ces populations bénéficieront toutes de l'amélioration des services de base à divers niveau de développement de notre pays », a-t-il souligné.
Pour le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, L'électricité est le plus efficient vecteur pour transformer et transférer les ressources énergétiques vers les utilisateurs. « On ne peut pas gouverner un Pays, rechercher son émergence et sa compétitivité économique au plan international sans y mettre à disposition, l'énergie électrique en quantité et en qualité, accessible à tout instant à sa population » a-t-il prévenu.
Selon le ministre, « Offrir un service électrique de meilleure qualité, c'est garantir la continuité de la fourniture de l'énergie électrique, la neutralité économique ainsi que l'égalité de traitement des usagers ». Il a souligné que des électriciens installateurs dépendent véritablement la sécurité des populations contre le risque électrique « C'est pourquoi vous êtes aussi au cœur de mes préoccupations relatives à la promotion d'une démocratie sécuritaire et à perfection de l'électricité. Et vous avez une énorme responsabilité dans l'utilisation efficace, et en toute sécurité de l'énergie électriques par nos ménages en particuliers.
C'est pourquoi j'ai donné des directives au DG de l'Agence de Contrôle des Installations Electriques Intérieures aux fins de proposer un mécanisme pour votre accompagnement vers plus d'efficacité professionnelle, une meilleure appropriation des règles de sécurité relatives à la réalisation des installations électriques au droit des bâtiments de tous types d'usage », indique le ministre.
Il faut préciser que cette campagne formation de renforcement de capacité artisans-électricien se déroulement en 10 sessions. Après Porto-Novo, la dernière session est destinée aux artisans-électricien de la commune de Sèmè.
FINAFA H.