Regretté évêque de Djougou, Mgr Paul Kouassivi Vieira a été inhumé dans l'après-midi de ce mercredi, à la cathédrale Sacré-Cœur de Djougou, après une messe de requiem présidée par Mgr Brian Udaigwé, Nonce apostolique près le Bénin et le Togo, au stade Atchoukouma de Djougou. C'était en présence des évêques du Bénin et d'ailleurs, des autorités politiques, administratives et religieuses et d'un parterre de fidèles.
Décédé le 21 mars 2019 à Rome en Italie à l'âge de 69 ans, le regretté Paul Vieira est le premier évêque du diocèse de Djougou. Mgr Clet Féliho, évêque de Kandi a déclaré que le regretté Mgr Vieira est désormais entré dans la « maison de la miséricorde où Dieu ne rejette personne ». Il indique que « Ses œuvres de bienfaisance, expression de sa foi mettent en évidence les vrais motifs de sa présence dans cette cité des Kpétoni ». Tout en rappelant qu'il y a plus de 23 ans que l'évêque de Djougou avait été choisi comme pasteur par pure condescendance de Dieu, le prédicateur souligne qu'il s'était mis entièrement à la disposition de celui qui souffre jusqu'au plus profond de ses entrailles.
Le Nonce apostolique, Mgr Brian Udaigwé dira que « Malgré ses nombreuses complications de santé, nous étions loin de percevoir la nouvelle de son départ pour l'eucharistie éternelle dans la matinée de ce 21 mars ».
Président du comité d'organisation des obsèques, l'Abbé Max-Evariste Codjo, affirme que l'heure de l'ultime séparation a enfin sonné entre Mgr Vieira et son église famille. Au nom du collège des consulteurs et de toute l'église, il a remercié le représentant du Saint-Siège qui est resté proche de son église famille durant tout le temps de deuil.
Pour avoir œuvré à l'organisation de ces obsèques, la Conférence épiscopale du Bénin a adressé sa reconnaissance et sa bienveillance à tous et singulièrement au président de la République Patrice Talon.
Pascal N'Koué archevêque de Parakou a été désigné par le Saint-siège pour assurer l'intérim en attendant la nomination d'un nouvel évêque pour le diocèse de Djougou.
G.A.
Un gendarme béninois en poste sur le théâtre de Kidal au Mali est décédé ce mercredi 3 avril 2019. Son corps sera rapatrié au Bénin dans les prochaines heures.
Le jeune soldat en mission à Kidal, Koffi Agbodjalou, est tombé sous les armes ce mercredi. Les circonstances de son décès restent encore non élucidées. Des sources proches de la Mission onusienne indiquent que le soldat béninois a perdu la vie lors de la mise en oeuvre du dispositif de sécurisation du quartier général de la Mission onusienne à Kidal. Ceci fait suite à la pluie de roquettes qui s'est abattue sur le camp de l'ONU dans cette région du Nord Mali dans la mi-journée de ce mercredi.
La dépouille du jeunes soldat sera rapatrié à Cotonou après des hommages qui lui seront rendus au Mali.
C'est la première perte enregistrée dans le rang des soldats béninois sur les quatre contingents de gendarmes béninois qui participent à la Mission de l'ONU depuis son ouverture au Mali en 2012. Ce décès qui survient à deux semaines de la fin réglementaire de ce 4ème contingent constitue une perte pour les forces armées béninoises.
G.A.
L'audience pour laquelle devait comparaître le syndicaliste Laurent Mètongnon ce jeudi 04 avril devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à Porto-Novo (CRIET) n'a plus lieu. L'absence du substitut du procureur Gilbert Togbonon est à la base de ce report de l'audience.
Ce dernier qui a suivi jusqu'ici les débats pour le compte du ministère public est selon les informations en voyage sur le Sénégal pour une formation.
Sa présence étant nécessaire pour la suite du procès, l'audience est renvoyée au 16 mai prochain. Laurent Mètongnon et ses coaccusés n'ont même pas eu le temps de se rendre à Porto-Novo avant d'être informés du report de leur procès. Selon les informations, il n'y avait non pas de véhicule pour assurer leur transport.
Laurent Mètongnon est accusé d'avoir reçu des rétro-commissions sur les 17 milliards de FCFA placés à la banque BIBE quand il présidait le Conseil d'Administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) entre 2014 et 2015. Son procès en appel a été envoyé à la CRIET.
G.A.
C'est à travers un communiqué de presse que le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi annonce l'ouverture des portes de l'enseignement supérieur aux non bacheliers. Ainsi les personnes ne justifiant pas du Baccalauréat ou d'un titre admis en équivalence ou en dispense par le Vice-rectorat chargé des affaires académiques pourront bel et bien continuer leurs études à l'Université d'Abomey-Calavi. Il est organisé à leur intention un test de sélection dénommé Examen spécial d'entrée à l'Université (ESEU). Cet examen est réservé aux non bacheliers âgés d'au moins 25 ans et justifiant de deux années d'activités professionnelles.
Une note de service en date du 1er avril 2019 signée du Recteur Maxime da Cruz invite les non bacheliers à s'inscrire. Ledit examen se déroulera en deux différentes phases : une phase orale prévue pour le mercredi 15 mai 2019 et une phase écrite qui s'étend du vendredi 17 au samedi 18 mai 2019.
Les candidats ont la possibilité de choisir l'une des quatre séries ou options qui sont : Option A1 ou ESEU A1 (donnant accès aux études à la FLLAC, FASHS, FADESP et FASEG), Option A2 ou ESEU A2 (réservée aux titulaires de la Capacité en droit), Option B ou ESEU B (donnant accès aux études universitaires scientifiques générales) et Option C ou ESEU C (Réservée aux titulaires du DEI ou DESF n'ayant pas le Bac et donnant accès aux études à la FLLAC, FASHS, FADESP, FASEG et FAST).
Les candidats sont appelés à déposer leur dossiers jusqu'au 30 avril 2019.
Une nouvelle page s'ouvre donc pour les non bacheliers désireux de poursuivre leur cursus universitaire.
G.A.
Le directeur de l'Office du baccalauréat Prof. Alphonse da Silva vient de rendre public le nombre de candidats inscrits pour les épreuves du baccalauréat cette année.
Ils seront au total 100.017 candidats au baccalauréat cette année contre 106.499 candidats en 2018 soit une baisse de 6,08%. Ils vont affronter en juin prochain les épreuves comptant pour le premier diplôme universitaire. La baisse du nombre d'inscrits est due d'une part à la prise de conscience de certains parents qui présentent leurs enfants malgré leur faible niveau d'études. Il est aussi dû d'autre part au taux élevé de réussite au baccalauréat depuis 2 ans, c'est-à-dire depuis 2017.
Au nombre des établissements qui abriteront ces examens, trois centres de composition sont ouverts et huit autres fermés. Les trois nouveaux centres de composition sont : Ceg Akpro-Missérété, Ceg Athiémé et CP Les Pharaons. Les huit centres fermés sont : Ceg Banikoara, Ceg Le Lac, Lycée Houffon, les CP Léopold Sédar Senghor, Camara Laye, L'Exemple, Le Savoir et le Collège catholique Saint Michel.
Le Directeur Alphonse da Silva rappelle que les examens blancs nationaux se dérouleront dans ce mois d'avril. Les candidats seront informés de leur centre de composition dès la réception des convocations. Tout est fin prêt pour le déroulement normal de ces examens, assure le directeur de l'Office du Bac.
G.A.
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Les députés se retrouvent le 12 avril prochain au palais des gouverneurs pour la première session ordinaire de l'année. Cette session ordinaire est la dernière pour la législature en cours dont le mandat prend fin le 15 mai prochain.
Conformément aux dispositions de l'article 87 de la Constitution du 11 décembre 1990 « L'Assemblée nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La première session s'ouvre dans le cours de la première quinzaine du mois d'avril. La deuxième session s'ouvre dans le cours de la seconde quinzaine du mois d'octobre. Chacune des sessions ne peut excéder trois mois ».
La dernière session ordinaire de la septième sera ouverte le 12 avril prochain. Ce qui montre que le peuple tournera dos à cette législature traitée de tous les noms. C'est dans cette perspective constitutionnelle que la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale a retenu la date du 12 avril prochain pour sacrifier à cette tradition.
Initialement prévue pour le 2 avril dernier, la date a été par la suite renvoyée au vendredi 12 avril prochain. Cette première session ordinaire devra se pencher sur l'examen du rapport d'activités du président de l'Assemblée nationale pour la période allant du 1er octobre 2018 au 30 mars dernier. Il s'agit du huitième rapport qui mettra fin aux activités des parlementaires. Il n'y a pas de doute que ledit rapport subisse le même sort que les sept derniers. Les députés vont certainement donner leur accord favorable audit rapport du président de l'Assemblée.
L'ouverture de ladite session coïncidant avec le lancement de la campagne électorale en vue des législatives du 28 avril prochain, on pourrait se demander si les députés vont répondre à l'appel du président pour cette dernière session.
A défaut de quorum, la séance pourrait être renvoyée à trois jours plus tard. Les délibérations sont valables quel que soit le quorum.
La septième législature signe déjà sa lettre d'adieu au parlement. La huitième législature sera installée le 15 mai prochain.
G.A.
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a procédé ce matin du jeudi 4 avril 2019 au tirage pour le positionnement des partis sur le bulletin unique dans le cadre des législatives du 28 avril 2019.
Le parti Union Progressiste (UP) est positionné en première partie sur le bulletin, suivi du Bloc Républicain.
Le lancement officiel de la campagne pour le scrutin est prévu pour le 12 avril prochain.
Les législatives pour l'élection des députés de la 8è mandature vont opposer UP et BR, deux partis proches du pouvoir. Tous les partis de l'opposition ont été écartés du scrutin pour dossiers incomplets (manque de certificat de conformité et ou de quitus fiscal).
G.A.
L'opposition béninoise a organisé la mobilisation ce jeudi matin pour protester contre l'exclusion de ses listes des législatives du 28 avril 2019 . Les manifestations de sont déroulées dans plusieurs localités du pays.
À Cotonou, la foule qui s'est ébranlée des environs de l'église Notre Dame en direction de la CENA s'est heurtée aux agents de la police.
Les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes.
Plusieurs individus ont été interpellés par les forces de l'ordre.
Des manifestations ont eu lieu aussi dans diverses localités du pays.
Par endroits, des heurts ont opposé manifestants et agents de sécurité.
Des sources concordantes indiquent que la situation est sous contrôle.
G.A.
La phase 2 du Programme de Développement des Infrastructures Economiques et Marchandes (PDIEM 2) sera lancée le vendredi 05 avril 2019 à Bohicon. Faisant d'une pierre deux coups, le Ministre de la Décentralisation présidera la cérémonie de la pose de la première pierre du Projet de modernisation du parc à bus de Bohicon. Financé par la coopération suisse pour près de six milliards sur quatre ans et mise en œuvre par la SNV Bénin, le PDIEM 2 est un programme important de promotion de l'économie locale dans les dix communes partenaires Banikouara, Sinendé, Gogounou, Malanville, Tchaourou, Kalalé, Ouassa-Péhunco, Bohicon, Glazoué et Nikki. Son objectif est de réaliser des infrastructures économiques marchandes en matériaux locaux à travers des Unités de Maîtrise d'Ouvrage Déléguée ancrées dans les Associations de Communes (intercommunalité de forme associative), assurer leur rentabilité et durabilité par des modes adéquats de gestion, afin de créer des emplois pour les artisans (hommes et femmes) et les Petites et Moyennes Entreprises dans le secteur des matériaux de construction et faciliter la mobilisation des ressources propres des communes.
Le Ministre des Affaires Étrangères, Son Excellence Aurélien AGBENONCI a procédé dans la matinée de ce Jeudi 4 Avril 2019, à Golden Tulip le Diplomate hôtel de Cotonou, au lancement du Forum économique Bénin-Norvège. Ce forum réunit plusieurs acteurs politiques tant du Bénin que de la Norvège, et constitue un véritable atout pour le pays.
Le Bénin et la Norvège à travers ce forum renforceront davantage leurs relations.
Le Bénin pourrait non seulement profiter des avantages de cette rencontre mais aussi des atouts liés à une telle organisation.
GA.
Lancement de la phase II du Programme de Développement des Infrastructures Économiques et Marchandes (PDIEM) et pose de la première pierre du Projet de construction du Parc à bus de Bohicon
La phase 2 du Programme de Développement des Infrastructures Économiques et Marchandes (PDIEM) sera officiellement lancé le vendredi 05 avril 2019 à 9 heures sur Parc à Bus de Bohicon par le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale par intérim, le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable et la Directrice Résidente de la Coopération Suisse au Bénin. Le lancement aura lieu en présence des préfets des cinq départements d'intervention, du Président de l'Association Nationale des Communes du Bénin, des acteurs locaux, notamment les maires des dix communes partenaires de ce Programme financé par la Coopération suisse et mis en œuvre par la SNV Bénin.
A cette occasion, les autorités gouvernementales, diplomatiques et locales présentes à cette cérémonie, procéderont à la pose de la première pierre du Projet de construction du Parc à Bus de Bohicon. Cette Infrastructure Economique et Marchande (IEM) est le symbole des actions que mène la Suisse dans une approche de cofinancement avec les communes et en synergie avec d'autres PTF, afin de contribuer à la mise en place d'une économie solidaire et durable dans les communes partenaires.
Le PDIEM qui est à sa deuxième phase découle de la Stratégie de Coopération Suisse au Bénin pour la période de 2017-2020. Il vise à promouvoir le développement économique des communes partenaires à travers la réalisation et la gestion adéquate des infrastructures économiques et marchandes. Le programme contribue ainsi à valoriser les potentialités des collectivités territoriales et à faire émerger l'économie locale sans laquelle aucun développement durable n'est possible. Dans sa stratégie, le PDIEM utilise les matériaux locaux pour la construction des IEM, promeut les artisans (hommes et femmes), les PME et les micro-entrepris locaux en leur permettant d'accéder aux marchés publics tout en facilitant leur développement. L'ensemble de ces activités crée des emplois et permet à chaque commune d'accroitre ses ressources propres.
Fait à Parakou, le 02 avril 2019
Le Chef Projet PDIEM
Rem NEEFJES
Le tournoi qualificatif pour le championnat national de football féminin suit son cours malgré le boycott de certains clubs. Un tournoi qui va connaître son épilogue ce dimanche 7 avril 2019, au stade René Pleven d'Akpapka à partir de 14h.
La finale sera discutée entre Phénix de Bohicon et Jeunesse sportive de la vallée (Jsv).
Après avoir battu Elite Athlétique Club de Parakou, aux tirs au but par 4-2, en demi-finale à Dassa-Zoumè, le samedi 30 mars 2019 après un score nul et vierge de 0-0, l'équipe de Phénix accède ainsi à la finale. Quant à Jsv, son adversaire n'a pu effectuer le déplacement pour les affronter pour la seconde demi-finale programmée à Bohicon.
La présidente de la commission football féminin de la Fbf, Floriane Afoutou, explique que seuls les sept clubs qui ont pris part au présent championnat animeront la prochaine ligue 1 de football féminin du Bénin. Membre de l'équipe dirigeante de Élite Athlétique club de Parakou, Diane Beldose Sidi invite tous les acteurs à faire bloc derrière Floriane Afoutou et les membres de la Commission chargée de la promotion du football féminin. Pour elle, les femmes doivent se soutenir pour un développement radieux du football féminin au Bénin à l'ère du Nouveau Départ avec le président Mathurin de Chacus.
Un nouvel horizon s'annonce ainsi pour le football féminin au Bénin.
G.A.
Les choses s'annoncent compliquées pour le peuple béninois. Les partis politiques de l'opposition, au cours d'une de leur sortie médiatique ce mercredi 3 avril, ont annoncé des manifestations de protestation dès ce jeudi. Et ce sur l'ensemble du territoire national, à travers des marches pacifiques. Ils n'entendent pas se laisser faire suite au maintien des législatives du 28 avril avec les partis ”Union Progressistes” et ”Bloc Républicain”. Les leaders de l'opposition invitent le peuple à sortir pour dire non à ce qui semble un passage en force du pouvoir de la Rupture. Ils l'ont exprimé dans une déclaration lue par le député Guy Mitokpè à la salle Majestic de Cotonou.
G.A.
Déclaration de l'opposition
(Mercredi, 3 avril 2019)
Mesdames et Messieurs de la presse,
Militantes et Militants,
Béninoises et Béninois,
Notre pays est à la croisée des chemins et notre peuple comme un grand est appelé à répondre à l'appel de sa destinée.
Les premières élections qui doivent être organisées sous le régime de la rupture, nous conduisent inéluctablement vers l'incertitude.
Le 06 mars 2019, à l'occasion d'une rencontre avec certains responsables de la classe politique béninoise, le Chef de l'Etat a reconnu pour la première fois, l'impasse électorale et la mauvaise qualité des lois électorales, la charte des partis politiques et le code électoral, toutes deux imposées par sa majorité à l'assemblée nationale, au peuple béninois. A cette occasion, le Président de la République, Monsieur Patrice Talon, a dit regretter l'absence des partis politiques autres que l'Union Progressiste et le Bloc Républicain, dans la course aux élections législatives de cette année.
Nous rendons publique la présente déclaration à la suite de la lourde responsabilité prise par les députés de la mouvance présidentielle, d'enliser le dialogue qui était institué en vue de la recherche de solutions consensuelles. Cette attitude inqualifiable est un mépris des attentes des populations qui supportent déjà mal la confiscation du débat par le parlement alors que ce sont les mêmes députés qui ont voté les lois ainsi querellées et taillées sur mesure pour faciliter la forfaiture au Chef de l'Etat, Monsieur Patrice Talon.
Depuis bientôt trois ans, l'opposition a toujours dénoncé la vassalisation des institutions et la confiscation de tous les pouvoirs par le Président de la République. Le peuple béninois en a eu confirmation avec la rencontre entre le Chef de l'Etat et les présidents des différentes institutions constitutionnelles élargie au président de la CENA et au Médiateur de la République, le lundi 1er avril 2019, pour une soi-disant concertation sur la crise pré-électorale qui secoue le Bénin. Le communiqué lu par le porte-parole Joseph Gnonlonfoun, annonçait l'absence de consensus pour la tenue des élections inclusives, alors même que les débats n'étaient pas encore clôturés à l'Assemblée Nationale.
deux actes sont à nos yeux des déclarations de guerre au peuple béninois. Les députés de la mouvance présidentielle comme l'ensemble des présidents des institutions de la République, ont choisi de tourner le dos aux aspirations profondes de paix des populations de notre pays. Ce faisant, ils s'exposent à nous désormais comme des adversaires déclarés de notre démocratie. Nous les combattrons comme tels. La Constitution béninoise nous en donne les moyens ; le patriotisme nous l'exige. Il n'y a aucune concession à faire à l'arbitraire dont la caractéristique principale est de ne tenir compte d'aucune limite. Il est irrationnel, il est l'expression d'une inculture sociologique, politique et anthropologique absolue. Il est l'incarnation de la déraison.
En conséquence, notre pays, le Bénin ne dispose plus d'institutions de contre-pouvoir, gage de la sauvegarde et de la préservation des acquis démocratiques. Dans cette situation, seul reste le peuple lui-même pour se prendre en charge et sauver sa démocratie. Ce qui appelle à des sacrifices, le don de soi ; le patriotisme et la probité.
Devant la Communauté internationale et devant vous, Béninoises et Béninois, nous acceptons la mission qui nous incombe désormais : arracher nos institutions des mains du despote qui tente de tout asservir.
Les forces de l'opposition viennent solennellement, lancer un appel au peuple béninois, à la résistance au nom des moyens que nous accorde notre Constitution du 11 décembre 1990.
Béninoise et Béninois,
Nous ne reculerons devant rien !
Nous lançons un appel à tous les travailleurs du secteur public comme du secteur privé, aux enseignants dont les droits sont bafoués, aux magistrats qui sont désormais sous la terreur du Conseil Supérieur de la Magistrature politisé,aux policiers victimes d'injustices, aux étudiants auxquels les libertés sont arrachées et dont les avantages sont retirés sans juste cause, à la société civile,à toutes les femmes des marchés durement frappées par la gouvernance Talon, aux victimes des déguerpissements sauvages et inhumains,aux déflatés de la fonction publique, aux opérateurs économiques victimes des redressements fiscaux anormaux, à toutes les autres victimes de la gouvernance chaotique de Patrice Talon à resserrer les rangs face à la guerre qui est déclarée à notre peuple. Nous vous appelons tous, dès demain, jeudi 04 avril 2019, à des manifestations géantes de protestation dans chacune de nos villes.
Sortons pour défendre cette démocratie confisquée.
Sortons pour dire non à l'imposture.
Sortons les mains libres avec des mouchoirs blancs.
Sortons pour exiger la justice.
Sortons pour dénoncer le complot des institutions.
Sortons pour arrêter l'arbitraire.
Sortons pour montrer au monde entier la souffrance de notre peuple.
Sortons pour refuser qu'on nous impose les 83 prochains députés.
Sortons pour affirmer la souveraineté de notre peuple.
Sortons jusqu'à ce que le consensus soit trouvé pour de véritables élections inclusives et transparentes.
Nous sommes désormais seuls face à notre destin. Et nous y ferons face.
La Patrie nous appelle !
La Victoire nous attend !
Que Dieu protège le Bénin !
Les candidats à l'examen du Certificat d'études primaires (Cep 2019), composeront en dictée. L'objectif est de faire face à la baisse critique du niveau des apprenants.
Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, par arrêté en date du 25 mars 2019, a défini le cadre de l'organisation de l'examen du Cep. Il a non seulement insisté sur les conditions que doivent remplir toute personne désireuse de participer à cet examen, mais aussi énuméré les épreuves auxquelles les candidats seront soumis.
Selon l'article 11 de l'arrêté ministériel, c'est la troisième épreuve dans laquelle les candidats au Cep composeront.
Au nombre des épreuves à cet examen, il y a entre autres, la
Compréhension de l'Ecrit (lecture) ; Expression Écrite ; Dictée ;
Mathématique ;
Education Sociale ;
Education Scientifique et Technologique ;
Arts Plastiques (dessin ou couture ) ;
Arts Vivants (conte ou poème ou chant ) ; Education Physique et Sportive.
L'article 23 de l'arrêté ministériel définit les différentes conditions que doivent remplir les candidats pour être déclarés admis. « Est déclaré admis à l'examen à l'examen du CEP, tout candidat ayant atteint la maîtrise minimale dans six (06) épreuves au moins sur les neuf (09) ».
Peut être accepté en 6ème de l'enseignement secondaire général, tout candidat ayant satisfait en plus des critères minimaux, aux critères de perfectionnement dans l'une des épreuves de français ou de mathématique.
Cette mesure qui entre dans le cadre des réformes en cours dans ce sous-secteur, a été saluée par les enseignants et les parents d'élèves, qui se désolent du dégoût des apprenants aujourd'hui pour la lecture.
F. A. A.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, le président Nicéphore Soglo a dit son amertume au regard de la tournure que prend la situation sociopolitique au Bénin. Il se dit inquiet et appelle l'opinion publique surtout les politiques à plus de retenue.
Hôte prisé du chef de l'Etat ces dernières semaines, l'ancien maire de Cotonou a été reçu successivement à deux reprises par le président Patrice Talon. Ces deux rencontres entre dans le cadre de la consultation visant à trouver une porte de sortie pour des élections législatives inclusives. Malheureusement faute de consensus, le gouvernement au cours de son conseil de ce mercredi 3 avril a souhaité la poursuite du processus selon les textes constitutionnels.
Ce qui semble irriter l'ancien président de la République qui a livré ses impressions aux médias. Selon le président maire, « Le Chef de l'Etat, lors de notre première entrevue m'avait donné l'assurance qu'il voulait faire baisser la tension dans le pays et en revenir aux lois qui avaient permis son élection en 2016. La réforme du système partisan et du code électorale serait discutée après les élections législatives dans un climat apaisé et consensuel. Tout passage en force serait suicidaire. Et les exemples dans la sous-région sont légion ». Il souligné que « La plus importante difficulté serait de convaincre sa majorité parlementaire. Et si ce n'était pas une simple posture ou une détestable grimace pour gagner du temps, il lui fallait beaucoup de courage, de sang-froid, d'intelligence et aussi un peu d'humilité car les précédents célèbres ne manquent pas. (...) ».
L'ancien président de la République appelle chacun à plus de retenue.
« Je voudrais inviter amicalement sinon paternellement beaucoup de cadres béninois, champions du monde de la prostitution politique, c'est-à-dire de la transhumance synonyme de politique du ventre, la célèbre ‘'Adogocratie'', à plus de dignité. Ils doivent jeter aux orties la triste réputation ‘'un pied dedans, un pied dehors'' ou ‘'d'intellectuels tarés, usés et fatigués'' qui leur colle à la peau depuis le 26 octobre 1972 ».
‹‹ Béninoise, Béninois, la patrie est en danger. (...) Enfants du Bénin debout !››, alerte l'ancien chef de l'État.
G.A.
En Conseil des ministres ce mercredi 03 avril 2019, sous la présidence du chef de l'Etat Patrice Talon, il a été décidée de l'organisation du concours de recrutement de 80 auditeurs de justice au titre de l'année 2019.
Selon le relevé du Conseil des ministres, « les réformes majeures intervenues en 2016 et 2018 dans le secteur judicaire ont favorisé la création de 3 Cours d'Appel de Commerce, de 3 tribunaux de Commerce ainsi que la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET ) ». Il souligne que « leur animation efficiente, sans altérer celle des juridictions préexistantes, nécessite à terme un renforcement de l'effectif des magistrats ».
Dans cette perspective, le Conseil a autorisé pour le compte de l'année 2019, le recrutement de 80 auditeurs de justice. Ceux-ci subiront une formation initiale à l'Ecole de Formation des Professions judicaires.
Akpédjé AYOSSO
Réuni en Conseil des Ministres ce mercredi 03 avril 2019, sous la présidence de Patrice Talon, président de la République, le gouvernement a autorisé la contractualisation avec eGovernance Academy, pour la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
Dans le cadre de la coopération avec la République d'Estonie qui dispose d'une expertise avérée en matière de dématérialisation, le gouvernement béninois a signé « avec l'organisation non gouvernementale eGovernance Academy de ce pays, deux accords relatifs, le premier, au partenariat stratégique dans le domaine de l'e-gouvernance et de la cyber sécurité et, le second, à la coopération technique en matière de gouvernance au profit des agents de l'Etat ».
Par ces accords, le gouvernement entend désormais aller plus loin dans sa transformation digitale entamée, notamment à travers le projet d'administration intelligente (SMARTGOUV), qui exige la mise en place de nombreux systèmes d'information et services publics en ligne. Il s'agit entre autres de « la gestion des ressources humaines, de la paie, des marchés publics, de l'état civil, de la protection sociale, de l'éducation, de la justice, de la santé. Ces différents services s'appuient sur diverses bases de données ».
« Or, l'efficacité de ces systèmes d'information et services en ligne requiert une interopérabilité, c'est-à-dire les échanges de données entre différentes sources, et l'institution d'un point d'entrée unique vers les services publics en ligne », explique le relevé du Conseil des ministres.
C'est donc sur cette base, que le Conseil a autorisé la contractualisation avec eGovernance Academy, pour la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
Le conseil a autorisé ce mercredi 3 avril 2019, le lancement à Glazoué, dans le département des Collines, le 19 avril 2019, de la campagne agricole 2019-2020.
Après Djidja pour la campagne 2018-2019, c'est Glazoué qui accueille cette fois-ci la cérémonie de lancement de la prochaine campagne agricole. Cette localité a été retenue en conseil des ministres de ce mercredi 3 avril 2019. Le choix de cette localité n'est pas un hasard puisque Glazoué est l'une des communes prisées en matière de production agricole.
Pour la campagne agricole 2018-2019, le ministre de l'agriculture de l'élevage et de la pêche a souligné que « Nos ambitions pour cette campagne agricoles sont grandes. Nous comptons en effet franchir la barre de 600.000 tonnes pour le coton, 300.000 tonnes pour le riz, 2.000.000 tonnes pour le maïs, 400.000 tonnes pour l'ananas, 140.000 tonnes pour le noix d'anacarde, 750.000 tonnes pour les cultures maraîchères, 75.000 tonnes pour la viande, 120.000 tonnes pour le lait et 65.000 tonnes pour le poisson ». Cette nouvelle campagne prévue pour être lancée le 19 avril à Glazoué constitue un nouveau défi pour le gouvernement afin de révéler davantage non seulement la production agricole béninoise mais aussi l'effort des producteurs locaux.
G.A.
Dans sa déclaration, ce mercredi au cours d'un point de presse, la présidente de l'Union démocratique pour un Bénin nouveau souligne que "Les développements récents de l'actualité politique de notre pays n'autorisent guère l'indifférence ou le mutisme". Elle indique que "Les acteurs politiques, toutes tendances confondues, envoient des signaux peu rassurants aussi bien pour les populations béninoises que pour l'ensemble de la communauté internationale". Aussi informe-t-elle que "L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) qui affiche clairement et courageusement son indépendance depuis son congrès du 21 octobre 2018, ne peut donc rester les bras croisés quand la paix et l'unité nationale semblent menacées".
"En ma qualité de Présidente de l'UDBN et avant tout de femme et de mère, je me dois de prendre la parole pour inviter la classe politique à plus de sagesse et de mesure", a déclaré Claudine Prudencio. Selon elle, " nous ne devons pas franchir le Rubicon ! Le Bénin de Béhanzin, Nana, Bio Guerra, Monseigneur Isidore de SOUZA ne doit pas brader ce qu'il a de plus cher : la Paix"
Pour la présidente de l'UDBN, "L'histoire politique de notre pays est marquée par une extraordinaire capacité à se surpasser pour sauvegarder l'unité nationale dans les moments les plus délicats. Ceci s'est matérialisé par l'historique Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990. A l'analyse, la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui rappelle certains moments d'anxiété que nous avons connus naguère". Par ailleurs, elle précise que " la mise en œuvre de la réforme du système partisan divise la classe politique et crée la psychose au sein des populations". Aussi pense-t-elle que "La situation est caractérisée par une surenchère dans les deux camps, opposition et mouvance, créant ainsi une situation explosive qui, si on n'y prend garde pourrait malheureusement déboucher sur des conséquences dramatiques. Des conséquences dont certains pays victimes ont du mal à guérir". Dans ces circonstances, signale Claudine Prudencio, " l'UDBN par ma voix, exhorte tous les acteurs politiques à cesser avec les provocations et menaces de déstabilisation". Quant aux jusqu'aux boutisses de tout genre, elle "les invite à retrouver le sens de la sérénité et de la responsabilité". A tous, citoyennes et citoyen de ce pays, elle " rappelle que nous n'avons qu'une seule patrie, que nous avons le devoir de sauvegarder au mépris de nos intérêts partisans et égoïstes". A la population qui est de plus en plus angoissée, " je l'exhorte à demeurer vigilante pour identifier les vrais responsables de l'impasse actuelle"
"Enfin, l'UDBN voudrait inviter le Président de la République à user de son charisme et de toutes ses prérogatives constitutionnelles pour l'organisation d'élections législatives inclusives et apaisées. L'UDBN est disposée à s'associer à toutes les initiatives d'où qu'elles proviennent et allant dans le sens de la sauvegarde de la paix et des acquis démocratiques", a-t-elle souligné.
G.A.