Le ministre de l'Energie, Jean Claude Dona Houssou, a annoncé officiellement ce mardi l'organisation de la semaine de l'Energie électrique.
Prévue du 06 au 11 avril 2019, la semaine de l'énergie sera faite de journées portes ouvertes au cours desquelles les structures intervenant dans la chaîne de production, de transport et de distribution de l'énergie électrique se révéleront au public. Le ministre précise à cet effet, que cette célébration sera l'occasion de présenter davantage les mesures du gouvernement du président Patrice Talon pour l'autonomisation du Bénin sur le plan énergétique. Cette semaine dédiée à l'énergie électrique montre combien le gouvernement porte à cœur le secteur énergétique.
Les populations auront l'occasion de mieux cerner ce qui est caché derrière les installations électriques du Bénin. C'est aussi une opportunité de rencontrer et discuter avec les acteurs cachés ou visibles qui grâce à leurs investissements, participent à la transformation du secteur électrique au service du développement socio économique du Bénin.
Le voeu de Jean-Claude Houssou est que cette Semaine de l'Énergie Électrique soit véritablement un moment de partage d'idées et de connaissances pour qu'à la fin, rien ne soit plus comme avant. Dès la semaine prochaine, les populations pourront s'enquérir des défis et des attentes du Gouvernement du Bénin pour la période 2019-2021.
G.A.
Quelques jours après la dernière campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole, le ministre de la santé fait le point et se prononce sur certains cas de décès à polémique.
Dr Benjamin Hounkpatin a organisé un point de presse ce lundi 25 mars, dans les locaux de son ministère pour apporter des clarifications sur certaines informations qui circulent tendant à discréditer les actions de la campagne nationale de vaccination qui s'est déroulée du 5 au 11 mars dernier.
Admistrés aux enfants de 9 mois à 14 ans, la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole couplée à la supplémentation en vitamine A s'est déroulée sur six jours dans toutes les localités du pays. Mais elle a suscité quelques interrogations. C'est un article sous le titre « Bénin : 3 décès après une campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole », tendant à rendre ladite campagne responsable de trois cas de décès enregistrés chez des enfants ayant présenté des manifestations adverses post immunisation (MAPI) qui suscitent des polémiques sur la campagne.
Selon le ministre Benjamin Hounkpatin, « Ce sont de fausses informations ». Il explique que les vaccins utilisés pendant cette campagne sont pré-qualifiés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), comme tout produit de santé dont l'utilisation peut s'accompagner d'effets indésirables appelés dans le jargon médical ‘'MAPI''.
En ce qui concerne les décès dans la zone sanitaire d'Abomey-Calavi/So-Ava, au CHD/Zou, à l'hôpital de zone de Pobè et au CHD/Ouémé, après cette opération, le ministre indique qu'il faut attendre l'avis du comité des experts MAPI pour établir le lien de causalité.
« Pendant la campagne passée, 5 220 834 enfants ont été vaccinés avec 81 cas de MAPI graves, soit 1,5 cas pour 1000 enfants vaccinés », a précisé Dr Hounkpatin.
Pour le ministre, il est nécessaire de se rapprocher des responsables des zones sanitaires, des départements et du niveau national pour avoir des informations crédibles sur les événements en lien avec la mise en œuvre des différentes activités de santé.
G.A.
Les deux propositions de lois dérogatoires modificatives et modificatives de la Charte des partis politiques et du Code électoral en vue des élections inclusives seront examinées en plénière ce jeudi 28 mars 2019 par l'Assemblée nationale.
En l'absence du président et du rapporteur, la Commission des lois aurait déposé ses rapports sur les deux propositions de lois dérogatoires, au terme des travaux de la séance du lundi 25 mars 2019.
Le président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, a donc renvoyé la plénière au jeudi prochain pour sortir de l'impasse.
Le député de l'opposition Guy Mitokpé a confié que lors des travaux en commission des lois ce lundi, les membres du Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP) ont obligé la commission à se déclarer incompétente et ont renvoyé les deux propositions de lois devant la plénière. « Le BMP par cet acte met son véto sur la commission des lois et l'empêche de travailler », a-t-il déploré.
Akpédjé AYOSSO
La sixième session de la grande commission mixte bénino-marocaine a été ouverte dans l'après-midi de ce lundi 25 mars, à Marrakech, au Maroc. La réunion a été co-présidée par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurélien AGBENONCI du Bénin et son homologue marocain M. Nasser BOURITA.
Les deux parties ont au cours de cette session renforcé le cadre juridique régissant la coopération bilatérale.
La session a été marquée par la signature de plusieurs accords de coopération dans divers domaines. Ceux-ci concernent la justice, l'énergie, la protection civile, la jeunesse et les sports, l'octroi de bourses, la formation professionnelle, la sécurité routière et les transports internationaux routiers.
Aussi, les experts ont-ils émis le vœu de faciliter la circulation des personnes et des biens. Pour cela, il a été souligné l'importance de la prise des mesures concrètes dans ce cadre.
À travers le communiqué final ayant sanctionné les travaux, le Ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale M. Nasser BOURITA a rassuré le Ministre AGBENONCI de la disponibilité du Royaume du Maroc à soutenir le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG).
Des missions de prospection sur les opportunités de commerce et d'investissements de part et d'autre seront organisées entre les hommes d'affaires du Bénin et du Maroc.
Les deux pays se sont engagés à œuvrer en faveur d'un véritable partenariat stratégique mutuellement bénéfique. Ceci concerne surtout les questions régionales et internationales.
Le chef de la diplomatie béninoise a réitéré la position constante de son pays déjà exprimée lors de la visite de sa Majesté le Roi Mohammed VI au Bénin en 2004 en ce qui concerne la question relative au Sahara marocain. Il a par ailleurs appelé à une solution politique du différend en exprimant le soutien ferme du Bénin au rôle exclusif de l'ONU. Cette institution qui est le cadre consensuel de règlement définitif de cette question.
Toutes ces actions renforcent davantage l'axe Cotonou-Rabat.
G.A.
Le gouvernement a décidé de frapper une fois encore dans le rang des policiers. Après la situation de ce dimanche qui a fait un mort et 14 blessés au stade général Mathieu Kérékou, lors du match Bénin-Togo, le directeur de la police republicaine a décidé une fois encore de prendre ses responsabilités. Ainsi suite à cet incident malheureux, le Directeur départemental de la Police Républicaine du littoral le CDP KONFO a été limogé. Quant au Commissaire de l'arrondissement de Kpondéhou, chef hiérarchique du tireur, il a été simplement relevé de ses fonctions. L'agent qui a tiré sur les supporteurs lors de la bousculade est mis aux arrêts.
G.A.
Membre du Bloc républicain, l'honorable Bako Arifari se montre plus près des populations dans la première circonscription électorale.
Plusieurs mobiles sont à la base de son attachement à la population de sa localité. Ardent défenseur des actions du gouvernement, l'honorable Nassirou Bako Arifari, leader charismatique du Bloc républicain dans la première circonscription électorale prend langue avec sa base. Tous ceux qui ont mesuré l'importance de la cause du député ont donné leur quitus pour s'aligner derrière lui. Ainsi, les populations des 5 arrondissements que compte la commune de Karimama ont réaffirmé leur engagement sans faille pour qu'au soir du 28 avril les trois sièges puissent revenir au Bloc républicain.
Cet engagement tient sa source dans le combat que mène actuellement le député Bako Arifari pour le bitumage de la voie Karimama-Guéné. Aussi, souligne-t-il sa position actuelle avec le chef de l'État avec qui il partage les mêmes idéaux. L'attachement à la jeunesse qui est son quotidien, la maîtrise des maux auxquels les populations sont confrontées et ses oeuvres sociales sont autant d'atouts pour les jeunes de sa localité. Avisé de la chose politique, sa participation active aux activités de l'Assemblée nationale et surtout sa volonté à faire du département de L'Alibori une zone de développement économique durable sont à son avantage. Habitué de la reddition des comptes, Nassirou Bako Arifari, fait des jeunes de sa circonscription l'espoir de l'avenir du département.
G.A.
Les Etats africains ont tenu ce lundi 25 mars 2019 à Marrakech, au Royaume du Maroc, une conférence ministérielle africaine sur l'appui de l'Union Africaine au processus politique des Nations-Unies sur le différend régional concernant le Sahara marocain.
Au cours de cette rencontre qui a réuni plusieurs pays africains, il a été question de réaffirmer le consensus de l'Afrique autour de la décision 693, adoptée par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine, à Nouakchott, en juillet 2018, au sujet du Sahara marocain.
La conférence ministérielle africaine intervient dans un contexte où certaines actions cherchent à contrarier l'esprit de la lettre de la décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine lors de la 31éme session ordinaire de la Conférence de l'UA, qui s'est tenue à Nouakchott, les 1er et 2 juillet 2018.
La décision 693 a « établi un mécanisme africain comprenant la Troïka de l'Union Africaine à savoir les Présidents sortant, en exercice et entrant de l'UA, ainsi que le Président de la commission, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations Unies ».
Elle a consacré la primauté du processus onusien dans la gestion de la question du Sahara, en excluant tout processus parallèle. L'objectif de la conférence est « de rassembler et d'unir autour du respect de l'esprit et de la lettre de la décision de Nouakchott, en évitant la cristallisation de divisions internes pouvant compromettre la résolution du conflit régional et nuire à la stabilité, la cohésion et l'efficacité de l'organisation ».
Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc, Nasser Bourita, a expliqué que la décision 693 sur la question du Sahara marocain, contribue, assurément, à installer la sérénité à l'échelle de l'Union Africaine, du continent africain et aussi des institutions internationales.
Selon le numéro 1 de la diplomatie du Royaume du Maroc, la décision 693 consacre un mandat exclusif de la Troïka, mettant fin ainsi à la cacophonie et à la prolifération d'actions à tout va.
Rejoignant la position de l'écrasante majorité des pays africains, la décision dispose également que la Troïka doit apporter un soutien efficace et un « appui aussi large que possible aux efforts que mènent les Nations Unies » au sujet du Sahara marocain.
« Ainsi, la décision 693 replace la question du Sahara marocain dans son cadre idoine : celui des Nations Unies. Elle, permet, de ce fait, de dépolluer les travaux de l'UA, et d'immuniser l'Union face à toute tentative inappropriée de la dévier du chemin de l'unité et de l'intégration. Dès lors, elle préserve la cohésion de notre organisation, face à une question qui l'a toujours divisée », a souligné le ministre Nasser Bourita.
Consolidation des paramètres et directives établis par la 693
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc, le sens authentique de la décision 693, ne doit être ni réinterprétée, contournée ni instrumentalisée. Il s'agit plutôt de la prémunir, préserver, et de la conforter.
Dans l'objectif d'une consolidation, la Conférence a été donc l'occasion de rappeler les paramètres et directives établis par la décision 693.
Nasser Bourita cite l'exclusivité des Nations Unies dans la recherche de la solution politique, ce qui implique que l'ONU est la seule responsable du dossier du Sahara marocain. Le ministre mentionne également l'exclusion de tout processus parallèle à celui des Nations Unies, ce qui suppose que ces dernières demandent à l'UA un rôle de soutien et d'appui à leurs efforts et non d'interférence.
Le soutien de l'UA aux efforts des Nations Unies se résume à appuyer, préserver et protéger les efforts du Secrétaire Général et son envoyé personnel, et non pas les compromettre ou les concurrencer par un processus parallèle.
Enfin, signale-t-il la Troïka est l'instrument pour affirmer ce soutien, ce qui révèle que la référence à la question du Sahara marocain, doit se faire, uniquement, au niveau de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, via le mécanisme de la Troïka.
« Ce sont ces mêmes paramètres qui permettent à l'UA de se poser en soutien au processus politique mené dans le cadre des Nations Unies, et de s'inscrire dans la lignée des résolutions du Conseil de Sécurité, qui appellent à une ‘'solution politique, réaliste, pragmatique et durable, qui repose sur le compromis'' », a souligné le ministre des Affaires du Royaume du Maroc.
D'après lui, la position du Royaume du Maroc « ne cherche, en aucun cas, à minorer le rôle de l'Afrique.
Citant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le ministre Nasser Bourita déclare que « c'est à l'Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership ». Pour le ministre, le leadership implique entre autres à « veiller à la cohésion des pays africains dans une mise en œuvre sereine et apaisée des processus liant l'Union Africaine à ses partenaires extérieurs ».
Au terme de la Conférence, les Etats africains, membres de l'Union Africaine ont réaffirmé « leur attachement indéfectible à une Afrique unie, stable, proactive et prospère, parlant d'une seule voix et à même de répondre aux défis multidimensionnels du monde complexe d'aujourd'hui et de demain.
Par ailleurs, ils s'engagent à préserver l'esprit et la lettre de la décision 693, fruit de consultations approfondies du Président de la Commission et objet d'un consensus salutaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement, tenant compte de son rôle fondateur dans le retour à la sérénité dans les travaux de l'Union Africaine.
Akpédjé AYOSSO
Le match Bénin-Togo comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football 2019, a tant faire de joie que de malheur dans le rang de supporters. Et pour cause, malgré la victoire triomphante du Bénin (2-1) contre le Togo, le bilan fait état d'un mort et de plusieurs blessés dans le rang des supporters. Selon l'information donnée par un responsable du Centre de secours des sapeurs-pompiers de Sodjatinmè à Cotonou « Les pompiers ont enregistré en fin de match, 14 victimes dont une décédée ».
Ces incidents malheureux sont survenus au moment de la gestion de la foule sidéré de participer à la qualification pour la CAN 2019 en Egypte. Il s'agit d'une « véritable marée humaine », avoue l'agent.
Interviewé par Frisson radio, le sergent souligne que c'est une « marée humaine qui ne veut pas respecter le dispositif sécuritaire et les injonctions des forces de l'ordre ».
Le drame est malheureusement survenu lorsque la foule a perdu la tolérance et le respect des instructions de la Police. Il avoue que « Cet état de chose a créé de bousculades entre supporters et d'altercations entre policiers et supporters ». Le secouriste informe qu'il y a deux blessés graves. « L'une ayant reçu une balle dans le bras droit présentant une plaie grave suivie d'une hémorragie a été évacuée au CNHU ». Selon la même source, il s'agit d'« un jeune de 21 ans retrouvé par terre dans un état d'arrêt cardio-ventilatoire avec une plaie légère dans le dos ».
L'équipe de secours n'a pu le sauver malgré les nombreux gestes de secours de l'équipe du SAMU.
G.A.
L'examen des deux propositions de lois dérogatoires, modificatives et complétives respectivement de la Charte des partis politiques et du Code électoral en vue des élections inclusives est renvoyé à jeudi prochain. La plénière ouverte ce lundi peu après 13h par le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a été renvoyée au 25 avril 2019.
Les députés présents à l'Assemblée n'ont pu statuer sur l'ordre du jour précédemment établi.
Ce renvoi de la plénière est dû à l'absence du président de la Commission des lois et de son rapporteur. La proposition de Loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en vue des élections législatives de 2019, devrait être déposé ce lundi selon le président de la commission des lois.
Le président de l'Assemblée nationale s'est engagé à trouver une solution à la crise qui s'annonce.
G.A.
Le chef de l'État Patrice Talon et la Première dame ont offert un cocktail à l'équipe nationale de football dimanche nuit, après leur qualification pour la CAN Égypte 2019.
Voici quelques images de la fête au domicile du président de la République après le match contre le Togo (2-1).
Les images
La journée de ce samedi 23 mars 2019 sera à jamais gravée dans la mémoire des acteurs politiques et de la population de Donwari dans la commune de Kandi. Et pour cause , tous les chefs quartiers et de villages de kandi se sont alignés derrière les républicains.
En dépit des tentatives de démobilisation des adversaires politiques 57 des 82 chefs quartiers et de villages de kandi ont répondu présent à l'invitation du jeune prodige Wahabou TAMOU deuxième titulaire sur la liste bloc républicain dans la première circonscription électorale.
L'honorable Arifari BAKO , Wahabou TAMOU, et Gado GUIDAMI respectivement 1er 2eme 3eme titulaire et leurs suppléants respectif -Sanni AYOUBA , Imorou YOUNOUSSA et Issa Salifou DANTOKA,- le préfet de l'Alibori Mohammadou MOUSSA , le maire de Malanville et son deuxième adjoint, les Chefs quartier et Chefs de village se sont réjouis pour le positionnement de leur frère, fils et ami Wahabou TAMOU en tant que 2eme titulaire sur la liste des républicains. Ils ont promis accompagner le bloc républicain jusqu'au soir du 28 avril prochain avant d'exposer les difficultés auxquelles ils font face dans l'exercice de leur mission. Des difficultés prises en compte par les candidats qui ne comptent ménager aucun effort pour leur venir en aide.
L'appui des étudiants
A leur tour , ils ont lu une déclaration de soutien et d'adhésion totale aux idéaux du bloc républicain dans la première circonscription électorale. Au nombre de 30 environ ces jeunes dont le porte parole a nom Nassirou BIO disent leur satisfaction pour le choix porté sur un des leurs en la personne de Monsieur Wahabou TAMOU un Mokole bon teint, jeune, dynamique et rassembleur . Son positionnement en tant que deuxième tête de liste est une première qu'ils ont unanimement reconnus et salués .
BR
Quelques images
A travers une déclaration en date du 21 mars 2019, l'Intersyndicale des enseignants du supérieur demande la démission de la ministre Marie-Odile Attanasso. Une exigence qui intervient à la suite de l'interdiction de leur sit-in du 21 mars dernier au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour protester contre la nomination des chefs d'établissements et autres responsables dans les Universités Nationales du Benin.
« Dans le souci de faciliter une sortie rapide de crise, les enseignants du supérieur exigent la démission de Madame la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso », précise la déclaration de l'Intersyndicale.
La crise est née de la décision de suppression du processus d'élection des recteurs et autres responsables assimilés dans les universités publiques du Bénin, prise par le gouvernement le 20 Septembre 2018.
Les enseignants du Supérieur se sont opposés à cette décision qui selon eux remet en cause les libertés académiques acquises depuis de longue date.
Ils ont organisé un sit-in le jeudi 31 janvier 2019 au ministère de l'enseignement supérieur et avait donné un moratoire d'un mois au ministre de tutelle pour revenir sur sa décision.
Selon les manifestants réunis au sein de l'Intersyndicale des enseignants des Universités Nationales du Bénin (UNB) « au lieu de prendre des mesures pour mettre un terme à la crise, la ministre multiplie des actes graves qui n'expriment rien d'autre que sa volonté de détruire l'enseignement supérieur public ».
« En effet, alors que l'Intersyndicale s'attendait à un signe d'apaisement de sa part après le sit-in du 31 janvier 2019 et l'ouverture du dialogue, Madame la ministre a préféré des actes agressifs et la persécution des enseignants du supérieur, à travers des travaux de recensement des manifestants au sit-in du 31 janvier 2019 et des demandes d'explications adressées à une prétendue liste d'enseignants qui sont appelés à justifier leur participation à cette manifestation ».
Pour eux, « si la participation à un sit-in par un enseignant du supérieur vaut demande d'explication, il devient aisé de déduire le but ultime de la suspension des élections dans les UNB››. ''Madame la ministre et le gouvernement sont en train de mettre en œuvre leur plan de liquidation des libertés publiques », a exposé la déclaration de l'Intersyndicale.
Elle rappelle que lorsque les principaux acteurs du régime actuel ont été victimes des actes graves de persécution en 2013-2014, les enseignants du supérieur, compte tenu de leurs obligations statutaire imposant la défense des libertés, ont manifesté leur désapprobation à travers des déclarations, des communiqués, des motions de grève et d'autres actions.
L'Intersyndicale exige aussi un message d'excuses de la part du ministre auprès de tous les enseignants à qui elle avait adressé une demande d'explication.
Akpédjé AYOSSO
Législatives 2019 : le système partisan en marche. C'est le thème sur lequel Aubin Adoukonou a donné ses impressions ce dimanche au cours de l'émission Zone franche.
Le directeur du centre national de sécurité routière (Cnsr) s'est exprimé sur la situation du pays en rapport avec les différents événement de cette période électorale. Selon lui, ce qui se passe aujourd'hui, est une histoire. ''Vous connaissez jadis l'histoire politique du Bénin. D'abord le monstre à trois têtes puis le parti unique. Nous avons rompu avec cela en 90 pour opter pour le multipartisme. Un système qui a laissé un flou et le système partisan s'est imposé dans l'organisation des partis. Depuis 90, tout le monde soutient d'aller à la réforme du système partisan. Depuis Soglo jusqu'à l'arrivée du président Talon. Cette réforme, il l'a affichée dans son programme et soutenu par les politiques", à rappelé M. Adoukonou. Il s'étonne de ce qui se passe aujourd'hui. Mais pour lui, " le problème est que nous voulons que le Bénin se développe mais nous ne voulons pas mettre en place les outils de développement. C'est cette volonté affichée qui se concrétise". Le directeur du Cnsr se pose bien des questions. "Est-ce que c'est cette initiative qui fait qu'on veut plomber cette réforme ? La minorité qui s'agite aujourd'hui, quand vous observez, on se rend compte qu'il y a des gens qui ont la nostalgie de l'Assemblée nationale et quand ils y entrent, ils ne veulent plus sortir. Pourquoi à quelques jours on demande un retour en arrière ?". Pour Aubin Adoukonou, " c'est une réforme inscrit déjà dans le programme de Houngbédji en 2011 qui est reprise". Il souligne que c'est " la minorité qui ne veut pas se conformer, qui dit qu'il faut revenir en arrière et sans cela, il n'y a pas élection. Ce qu'il faut leur dire est que quand il y a réformes, il faut l'accompagner. Après le vote de la loi, ce n'est pas seulement les deux blocs qui se sont constitués. Il y en a d'autres qui se sont conformés". Aubin Adoukonou dira : "On nous parle de l'opposition, c'est vrai elle existe mais elle est très minoritaire".
Pour le directeur, "Ne regardez pas le contenant des blocs mais le contenu. L'objectif est que quelqu'un qui n'est pas en politique vienne prendre le pouvoir. Je voudrais dire que si cette réforme s'estompe vous allez voir. Le peuple ne va pas se laisser faire. Leur problème est ailleurs".
En ce qui concerne les réformes, l'ancien syndicaliste raconte que " Le problème du quitus fiscal, quand je voulais payer, j'ai eu un peu de souci. Mais ce sont ces sous qui permettent de réaliser les projets de développement. Un homme qui a plusieurs immeubles, il va dormir dans combien ? C'est là on voit l'origine de leur richesse. La réforme du système partisan est une réforme louable".
Il confie que " Ceux qui n'ont pas déposé les dossiers n'ont pas droit à la parole. On peut comprendre USL et UDBN qui ont la volonté de participer aux élections. Faut-il ne pas appliquer les textes que nous nous sommes échinés à élaborer". D'abord "Qu'est-ce qui urge pour qu'au lendemain de leur sortie, ils demandent jusqu'à la dissolution de la CENA ? Nous nous voulons siéger. Il y a en a qui ont voulu se retirer pour aider la jeunesse à prendre. On ne dit pas si je ne siège pas le Bénin va trembler. Je suis venu vous dire que quoi qu'il en a la Cena va organiser les élections, elle le fera et il n'y aura rien. Ce n'est pas parce que je ne participe pas aux élections que la démocratie n'existe pas" explique-t-il.
Afin de comprendre comment procéder en l'absence de consensus, il dit " Dans l'organisation d'un dialogue apaisé, productif, il y a des principes. La représentativité des parties, l'indépendance dont vous deviez faire preuve, est-ce que je suis de bonne foi. Voulez-vous un consensus lorsque la commission mise en place, les gens viennent dire, il faut dissoudre la Cena, la démission du président de l'Assemblée. Ce n'est pas là on a le consensus".
Aubin Adoukonou déclare : " Je n'ose pas croire que ce qui se passe aujourd'hui est de mettre le pays dans l'impasse. Si c'est ça le groupe de jeunes qui a accepté la réforme ne se laissera pas faire. On a l'impression que la prédisposition d'aller vers une élection inclusive n'est pas leur volonté. Moi, j'attends de voir". Il se montre rassuré puisque "C'est le jour où la Cena va dire je ne veut plus organiser les élections que je vais comprendre. Il y a des gens qui se cachent dans un coin de Zogbo pour dire qu'il n'y aura pas les élections. Certains qui se cachent derrière WhatsApp pour dire il y a telle ou telle chose. L'effet WhatsApp ne peut pas nous empêcher de faire des élections". M. Adoukonou encourage les membres de la Cena à continuer leur boulot. " Je voudrais que la Cena puisse continuer dans son rôle. Nous allons tout faire pour qu'à l'Assemblée les lois qui seront votées ne soient plus des lois où il faut être obligé de passer voir les gens la nuit. Dans notre tête, il y a élections le 28 avril. A partir du 15 mai, les gens vont siéger".
"Je sais qu'il y a problème et le chef de l'État s'est engagé à régler. Il a confié la mission à l'institution qui doit le faire (...)" a conclu M. Adoukonou.
G.A.
Les membres du Bloc républicain portent des réserves sur ce qui se trame avec les textes en études pour des élections inclusives. Le parti Bloc républicain (Br) n'entend pas donner son accord pour le sabotage des amendements faits par le comité paritaire parlementaire en vue de législatives inclusives et apaisées. Ils l'ont fait savoir vendredi dernier au cours d'une conférence de presse.
Adam Bagoudou, porte-parole des conférenciers, Barthélémy Kassa, Nassirou Arifari Bako, Abdoulaye Gounou, Robert Gbian et certains de leurs collègues de la même formation politique ont dénoncé ce qu'ils appellent manœuvres de substitution « des amendements retenus de façon unanime » au sein du comité paritaire parlementaire. Pour cela, ils exigent que les conclusions des travaux du comité paritaire mis en place, soient fidèlement restituées et traduites en propositions de loi pour répondre à la démarche de sortie de l'impasse qui se dessine. Pour ceux-ci, la substitution des amendements du comité paritaire par un autre texte, dénote d'un véritable sabotage du consensus en cours. Cela vise à « repêcher » certains partis politiques en porte-à-faux avec les lois électorales en vigueur. Ils appellent donc la société civile béninoise de même que la communauté internationale à s'interroger sur « les réelles motivations » des auteurs de la substitution des amendements du comité paritaire. Ils n'entendent pas laisser transformer les lois de la République en serpillières.
Afin d'un aboutissement heureux du processus électoral en cours et de la volonté du chef de l'État, les membres du Bloc républicain se disent prêts à jouer leur partition. Ils espèrent ainsi que les autres partis politiques feront pareil et en toute sincérité « pour des élections législatives inclusives ».
Selon l'honorable Bako Arifari « il y a eu une proposition de loi qui a fait l'objet de grandes discussions à propos de sa procédure. Procédure d'urgence ou procédure normale ? Mais en réalité, ce que les députés du Br reprochent à l'initiative, c'est qu'il y a eu un travail qui a été abattu par un comité paritaire. Ce travail avait été validé par la conférence des présidents, et devrait faire l'objet d'exposé de motifs et de présentation sous forme de proposition de loi à l'Assemblée nationale ». Il informe que la proposition faite à l'endroit des députés n'était pas conforme à celle formulée par le comité paritaire. Pour lui, en de pareille circonstance de tension politique, lorsque les parties arrivent à trouver un minimum de consensus, ce n'est pas bienséant que cela soit battu en brèche.
Les Républicains soulignent que le Bénin ne traverse aucune crise préélectorale.
« …C'est vous qui parlez de crise. C'est pourquoi, je souligne le mot crise quatre fois sur mon papier… », fustige Barthélémy Kassa. Pour lui, « il n'y a pas de crise parce qu'il y a des partis qui vont aux élections. Tous les recours déposés auprès de la Cour constitutionnelle sont vidés et tous les recours déposés contre le ministère de l'intérieur pour non délivrance de certificat de conformité sont également vidés ».
Les responsables du Br se disent prêts pour les législatives du 28 avril prochain.
G.A.
C'était un engagement qu'il avait pris. Certes il ne l'a signé nulle part, mais il l'avait dit publiquement
« Si on ne passe pas en mars contre le Bénin, ce sera la fin de mon aventure au Togo ». Et bien voilà nous y sommes, éliminée par le Bénin au stade Mathieu Kérékou (2-1), la sélection togolaise ne sera pas au rendez-vous de la Can 2019. Claude Leroy qui avait annoncé sa démission en cas d'élimination n'a pas confirmé son départ de la tête de la sélection togolaise en conférence de presse d'après match.
« Je dis merci aux joueurs pour ses 3 années passées avec eux. J'aurais aimé amener le Togo en Egypte. Concernant mon avenir, je ne veux pas parler de ça pour le moment, ça importe peu. », a indiqué M. Leroy avant de féliciter le Bénin pour sa qualification. En terme clair, Claude n'est pas prêt à prendre une décision tout de suite.
Il a néanmoins reconnu les efforts de la sélection béninoise. « Félicitations aux Ecureuils. Le résultat est sévère pour nous. Le terrain n'est pas aussi catastrophique comme on le pensait. On ne va pas trouver d'excuses. »
Pour le sélectionneur togolais, « Ce qui a manqué, on a joué un peu juste dans les 30 derniers mètres. Deux erreurs d'inattentions qui nous ont coûté la qualification. »
Malgré sa grosse déception, il salue l'effort de son équipe bien qu'ils n'ont pas obtenu le résultat qu'il attendait « Je donne un coup de chapeau à mes joueurs. Mais j'ai une énorme déception de n'avoir pas amené le Togo à la CAN pour la 2è fois consécutive. » « Adebayor a montré qu'il était encore un très grand joueur. », a-t-il ajouté.
La prochaine Coupe d'Afrique des nations se déroulera en Egypte du 15 juin au 13 juillet 2019, avec 24 équipes engagées. En attendant le tirage au sort qui aura lieu le 12 avril 2019, pour définir les six groupes de quatre pays, les 24 pays qualifiés sont connus depuis hier.
Voici la liste des 24 équipes qui participent à la compétition 1• Egypte 9• Sénégal 17• Madagascar 2• Côte d'Ivoire 10• Kenya 18• Mauritanie 3• Ghana 11•Guinée 19• Burundi 4• Tunisie 12• Mali 20• Zimbabwe 5• Cameroun 13• Angola 21• RD Congo 6• Nigéria 14• Ouganda 22• Bénin 7• Algérie 15• Namibie 23• Tanzanie 8• Maroc 16• Guinée Bissau 24• Afrique du SudUne séance de travail a lieu ce samedi 23 mars entre le ministre des Affaires étrangères du Bénin Aurélien Agbénonci et le chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Otmani.
Les deux personnalités ont discuté des liens d'amitié et de coopération entre le Bénin et le Royaume chérifien.
Les échanges ont surtout tournés vers la nécessité de booster la coopération et de définir de nouveaux chantiers.
De nouvelles perspectives coopération
Le ministre béninois des Affaires étrangères et de la coopération s'est entretenu avec son homologue marocain sur les liens qui unissent leurs deux nations avec un bref aperçu sur les enjeux majeurs qui leur tiennent réciproquement à cœur. Une coopération qui selon le gouvernement marocain doit être renforcée davantage.
Cette rencontre a lieu en prélude à la tenue mardi 26 mars prochain, de la sixième grande commission mixte de la Coopération bénino-marocaine.
Le chef du gouvernement marocain se dit heureux de la délégation conduite par le ministre. « Je suis très heureux de vous accueillir », a-t-il avoué à Aurélien Agbénonci.
Selon Saad Eddine El Otmani, le Bénin est un partenaire avec qui il faut intensifier la coopération. « Nos relations sont déjà excellentes. Mais nous devons consolider ces relations, évaluer ce qui est déjà fait et ce qui reste à faire », a-t-il ajouté.
M. Saad Eddine El Otmani appelle M. Agbénonci à « explorer et diversifier davantage les programmes entre les deux pays ».
Sur les nouveaux chantiers de la coopération, Saad Eddine El Otmani prévoit des actions concernant les énergies renouvelables. Le chef du gouvernement marocain pense « ouvrir de nouveaux chantiers au niveau économique et d'inciter des investissements au niveau des entreprises ». Pour le ministre Aurélien Agbénonci, « Nous voulons ouvrir notre pays à des investissements marocains et permettre à nos entrepreneurs de capter les opportunités qui s'offrent à eux ».
Coopération fructueuse
M. Saad Eddine El Otmani s'est félicité de « la qualité des liens entre le Royaume du Maroc et le Bénin ». Ces liens, soutient le chef du gouvernement marocain, méritent d'être renforcés à la lumière des derniers développements sur les plans régional et international.
Les deux personnalités procéderons à la signature de certains accords dont la genèse remonte à 2013, alors que l'actuel chef du gouvernement marocain assurait les fonctions de ministre des Affaires étrangères. L'hôte du chef de gouvernement marocain a exprimé sa gratitude à Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc.
Le ministre Aurélien Agbénonci s'est voulu particulièrement reconnaissant pour l'appui et l'apport du Maroc à la demande du Bénin qui recherchait alors des vaccins contre la typhoïde et la méningite. Sans oublier l'appui du Royaume du Maroc pour la construction d'infrastructures pour la formation universitaire.
Le ministre Aurélien Agbénonci a exposé quelques projets chers au gouvernement du président Patrice Talon. Il a rappelé la disponibilité d'un domaine pour la construction de l'ambassade du Maroc au Bénin et formule le souhait que le Bénin puisse aussi bénéficier d'une mesure réciproque.
La vision du gouvernement pour la formation professionnelle, l'auto-emploi et l'insertion des jeunes bénéficient aussi d'un soutien remarquable de la part du Maroc.
G.A.
C'est avec la plus grande noblesse que le prince Maixent Accrombessi a succédé à son défunt père à la cour royale d'Abomey le dimanche 17 mars 2019. En présence de foules en liesse, de personnalités politiques, administratives, traditionnelles, et des dignitaires religieux, Dah Houndji Hounnon, nouveau Chef de la collectivité Houndji-Hountondji a pris en main les destinées de sa communauté. Les cérémonies marquant l'intronisation du nouveau Dah ont pris fin ce dimanche 24 mars 2019.
Le prince (Dahovi) Maixent Accrombessi, succède à la cour royale d'Abomey en devenant ‘Dah Houndji Hounnon'', 03 ans après le décès de son père. Habillé d'une tenue particulière, Maixent Accrombessi a été élevé intronisé Dah à Abomey au cours d'une cérémonie riche en symboles. Il était revêtu d'une tunique blanche parée d'une écharpe, un foulard blanc couvrant la tête, la taille ornée de plusieurs mètres d'un pagne brodé, les poignets, le cou et les chevilles recouverts d'ornements précieux et tenant dans sa main droite le spectre de commandement.
L'intronisation du prince Maixent Accrombessi a débuté à ‘Cana', en périphérie d'Abomey, berceau de la branche royale ‘Kpahessou' à laquelle il appartient. Après avoir été adoubé à l'issue d'un conclave des initiés, le prince a été porté sur le trône à Cana devant tous les dignitaires du Royaume.
Déclarant « urbi et orbi », le nouveau Dah régnant désormais sous le nom ‘Houndji Hounnon'‘ a poursuivi la cérémonie d'intronisation. Le nouveau Chef de la collectivité Houndj-Hountondji a procédé à la désignation des membres du gouvernement de la Collectivité.
Le nouveau Dah s'est ensuite rendu sur la tombe de son père au sein du mausolée édité il y a 3 ans à sa mémoire pour un long moment de méditation. Un acte symbolique consacrant la renaissance d'un homme dorénavant auréolé de l'onction paternelle pour régenter sa communauté.
A la suite d'une procession royale à Abomey sous les acclamations et les éloges d'une population en liesse, le nouveau Dah a rejoint les salons du Palais Royal (Maison familiale) situé à Sehounsa, place « Houndji Kandji », du nom de règne de son feu père.
Maixent Accrombessi n'a pas manqué d'adresser un discours à sa communauté. Après avoir remercié Dieu, il a promis travailler pour le bien-être de la Collectivité. Les membres de la cour royale d'Abomey et les royaumes alliés ont marqué la cérémonie en offrant des présents au régent.
En fin d'après-midi, une fête privée discrète a été concoctée par le couple Accrombessi pour près de 600 invités, essentiellement issus de la famille du nouveau Dah, de la société civile ou des délégations étrangères.
Accrombessi, une lignée royale
Dah Houndji Hounon partir de la gauche en chemise blanche) entouré des Hauts Dignitaires du Royaume d'Abomey à l'issue de son intronisation
La famille Accrombessi est le descendant en ligne dynastique directe de Kpahessou fils d'Adjomanakou, frère aîné du roi Houegbadja. Considéré comme le fondateur du royaume du Dahomey, le roi Houegbadja est le 3e roi d'Abomey qui régna au 17e siècle (de 1645 à 1685).
Dah Houndji-Hounnon au cours de la procession royale après son sacre
Pour entre autres remémorer, cette ascendance royale, Accrombessi et les membres de sa grande famille Hountondji, demeurent de nos jours les seuls autorisés à s‘arborer la même tenue que le roi, leur frère à l'occasion des manifestations et cérémonies organisées au palais royal.
Qu'est-ce qu'un Dah ?
Dans la langue Fongbé, le mot Dah est le terme générique pour désigner le Chef de la cellule familiale. Etant régent de la famille, le Dah est le chef spirituel. A Abomey, c'est une fonction noble que plusieurs de cadres émérites d'universitaires occupent sans que cela ne les empêche de vaquer à leurs occupations professionnelles.
Distingué par son style d'habillement un peu particulier, le Dah est également le dépositaire des secrets des hommes et l'intermédiaire entre Dieu, les ancêtres et les vivants. Ce rôle central dans le développement de nos communautés actuelles est plus que nécessaire à expliquer aux générations futures. Le Dah joue un rôle culturel, religieux, politique et spirituel pour chacun des hommes. Il incarne donc les volontés de nos ancêtres.
Akpédjé AYOSSO
Les Écureuils du Bénin ont empoché gros ce dimanche après midi. Après leur victoire sur le Togo, le chef de l'État, le ministre des sports et le président de la Fédération béninoise de football ont offert 700 000 euros (environ 458 500 000 FCFA) aux Écureuils. Le chef de l'État a lui seul déboursé 500 000 euros (327 500 000 FCFA) pour encourager les joueurs. L'ayant promis avant le match, le président Patrice Talon a tenu promesse. Il a par ce geste montrer son attachement à la promotion du sport au Bénin. Avant lui, c'est le ministre des sports Oswald Homeky et le président de la Fédération béninoise de football, qui ont mis la main à la poche en offrant une enveloppe financière de 200 000 euros (131 000 000 FCFA) au Onze national. Ces gestes ouvrent la porte aux bonnes volontés pour accompagner l'équipe à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations Égypte 2019. Ainsi se dessine une nouvelle tournure pour le football béninois.
G.A.
L'équipe nationale de football et le staff technique ainsi que les responsables de la Fédération béninoise de football (FBF) sont recus cette nuit par le Chef de l'Etat en son domicile. Cette invitation surprise du président Patrice Talon fait suite à la victoire ce dimanche des Écureuils du Bénin qui ont réussi à se qualifier pour la Can Égypte 2019, après avoir
éliminé les Éperviers du Togo par le score de 2-1.
Après leur victoire de ce soir, les Écureuils ont été gratifiés par le président de la FBF et le ministre des sports pour une somme d'environ 200 000 euros, soit 131 millions FCFA.Une grosse surprise les attend au palais de la Marina, selon des sources confidentielles.
D. M.