La 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019, s'est soldée ce dimanche 24 mars 2018 par la victoire du Bénin avec 02 buts contre 01 pour le Togo. Se qualifiant ainsi pour la CAN 2019, les joueurs de l'équipe nationale ainsi que le staff technique n'ont pas caché leur joie.
Neuf ans après, le Bénin fait son retour à la Coupe d'Afrique des Nations. Cette victoire qui marque sa quatrième CAN 2019 est une vive satisfaction pour les Béninois.
« C'est la joie, une grande joie, après une qualification attendue par tout un peuple. La satisfaction d'être qualifié » se réjouit Michel Dussuyer, le sélectionneur national.
Selon le directeur des sports, Imorou Bouraima, c'est le dénouement pour tout un peuple. « Depuis 2010, on attendait ça. C'est la 4e CAN. Vous comprenez, on est restés longtemps à la maison. C'est une joie et une satisfaction », a-t-il affirmé.
Les joueurs béninois n'ont pas manqué d'exprimer aussi leurs sentiments. Pour Olivier Verdon, c'était un match difficile contre une bonne équipe du Togo. « On est fier de la qualification », a-t-il avoué.
Jodel Dossou aussi content de cette qualification confie que l'équipe nationale a beaucoup travaillé pour arriver à ce résultat. « Voir le peuple en joie nous rend heureux », a-t-il déclaré.
« Je suis super content ! Super cadeau pour ma maman. Joyeux anniversaire maman », lance l'attaquant Steve Mounié tout ému.
La joie est partagée par son coéquipier David Djigla qui déclare : « Ça fait 9 ans que le peuple béninois l'attend. Je ne peux dire ma joie ».
Le capitaine des Ecureuils du Bénin Stéphane Sessegnon qui n'a pas joué pour le compte de ce match est venu soutenir l'équipe nationale. « Je n'ai plus de voix. C'est un sentiment de joie, il n'y a pas de mot. Cela a été un match maîtrisé du début à la fin, il n'y a que de la joie maintenant », s'exulte-t-il.
Le match Bénin-Togo s'est déroulé au stade général Mathieu Kérékou devant plus de 45 000 supporters.
Le Bénin a battu le Togo 2-1 et obtient son billet pour la CAN Egypte 2019.
Akpédjé AYOSSO
Le Royaume du Maroc accueille, ce lundi 25 Mars 2019 à Marrakech, la conférence ministérielle africaine sur l'appui de l'Union Africaine au processus politique des Nations-Unies sur le différend régional au sujet du Sahara marocain. Cette nouvelle est rendue publique dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume chérifien..
Cette Conférence, qui connaît la participation d'une quarantaine de pays africains, en provenance des 5 sous-régions du Continent, vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31ème Sommet de l'UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie). Cette décision réaffirme l'exclusivité des Nations-Unies dans l'examen du différend régional au sujet du Sahara marocain.
La tenue de cette conférence s'inscrit dans la vision sage et éclairée des Etats africains en vue du renforcement de l'unité du Continent et du rejet de toute tentative de le dévier de ses priorités urgentes en matière de développement humain durable, d'intégration régionale et de prospérité de ses citoyens, indique le communiqué.
F. I.
La dernière journée des éliminatoires CAN Egypte 2019 entre le Bénin et le Togo a pris fin avec une note de satisfaction des Ecureuils du Bénin.
2-1, c'est le score sanctionnant le match Bénin vs Togo pour cette dernière journée des éliminatoires de la Can Égypte 2019. Après un match techniquement au point, les deux équipes ne se sont pas fait cadeau. Même si le Bénin a pu tirer son épingle du jeu en battant le Togo, les deux équipes n'ont pas démérité.
Le Bénin a pris l'avance déjà en première partie avec son premier but. L'égalisation est survenue à la deuxième partie. Mais le Bénin ne s'est pas laissé faire puisque les Ecureuils ont su prendre le match en main en mettant un second but pour crucifier les Eperviers du Togo.
Le score final est de 2 buts contre 1 en faveur du Bénin.
Plus de doute puisque le Bénin vient ainsi de se qualifier pour la Can 2019.
G.A.
Les Ecureuils du Bénin se sont qualifiés pour la phase finale Coupe d'Afrique des nations Egypte 2019. Les protégés de Michel Dussuyer ont battu les Eperviers du Togo par le score de 2 buts à 1 au stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou.
La sélection béninoise avait besoin d'un match nul pour assurer sa qualification. Mais face à une équipe togolaise très ambitieuse qui avait besoin forcément d'une victoire pour arracher sa qualification à Cotonou, les Ecureuils devaient se montrer très réalistes. Une tâche qui ne s'annonçait pas facile.
Le capitaine des Ecureuils Khaled Adenon et ses coéquipiers étaient conscients de la tâche qui les attendait. Très vite ils sont entrés dans le jeu, poussés par les 34 mille supporters du stade Général Mathieu Kérékou. Ils ouvrent rapidement le score à la 12 ème minutes grâce à David Djigla servit par Cèbio Soukou. Face à une équipe togolaise techniquement supérieure, les Ecureuils ont opté pour la méthode de laisser jouer l'adversaire et de procéder par des contres. Une stratégie qui a marché. Puisque les Eperviers ont eu de la peine en première période à poser le jeu. Le capitaine des Éperviers Emmanuel Adébayor était l'ombre de lui-même, il n'a pas su imposer un rythme de jeu à la sélection béninoise. Les deux équipes ont fini la première période sur l'avantage de la sélection béninoise.
Au retour des vestiaires, les Togolais font un remplacement qui va faire du bien à l'équipe. Fodo Laba entre en jeu et met en difficulté la défense béninoise. Les Ecureuils résistent aux assauts togolais mais finiront pas encaisser le but de l'égalisation marqué par Adébayor à la 71 ème minute. A 1 but partout, les Eperviers retrouvent le courage et croient en leur qualification avec un second but. Un second but qui n'arrivera pas, puisque les Ecureuils contre le coup du jeu, marque un second but à la 83 ème par Steve Mounié. Les espoirs du Togo sont définitivement étouffés. Les 7 dernières minutes et les temps additionnels ne suffiront pas aux Eperviers pour égaliser.
Les Ecureuils se qualifient pour la 4 ème fois de leur histoire à une phase finale de la coupe d'Afrique des nations (Can 2019). Ainsi, ils barrent la route de la Can aux Eperviers.
Marcel HOUETO
Les Ecureuils du Bénin et les Eperviers du Togo s'affrontent ce dimanche 24 mars au Stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou pour le compte de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019. Un match très important pour les deux équipes car le vainqueur se qualifie pour la phase finale de la Can Égypte 2019.
Ce cet après-midi, au stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou se joue le derby sous régional entre le Bénin et le Togo. Mais au-delà du caractère de la confrontation sous régionale, il y a un enjeux, la qualification pour ma Coupe d'Afrique des Nations Égypte 2019. Un enjeux qui donne vient rehausser la dimension de cette rencontre qui va opposer les deux pays frontaliers.
Dans le groupe D composé de l'Algérie, le Bénin, le Togo et la Gambie, le Bénin et le Togo sont les seuls concurrents qui peuvent encore décrocher une place qualificative pour la phase finale de la Can, puisque l'Algérie s'est adjugée la première place du groupe avec 11 points alors la Gambie est d'ores et déjà éliminée.
Les Écureuils ont un léger avantage
L'élimination de la Gambie vendredi dernier au stade Tchaker à Blida en Algérie (match nul entre 1 but partout entre l'Algérie et la Gambie, alors la Gambie devait gagner) a donné un léger avantage à la sélection béninoise qui n'a plus besoin que d'un match nul pour décrocher sa qualification.
Le Bénin qui compte 7 points, a deux points d'avance sur le Togo qui a 5 points. Si un match nul qualifie les Écureuils, la défaite leur est interdite. Toute défaite qualifierait d'office les Éperviers qui ont besoin nécessairement d'une victoire. La sélection béninoise n'a donc pas droit au défaite à domicile et devant son public.
Akpédjé AYOSSO
Le directeur général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), Laurent GANGBES et le directeur général du Groupe "Penson and Company", Ricardo PENSON ont procédé à la signature d'un protocole d'accord ce vendredi 22 mars à Cotonou. Il s'agit dans le cadre de cet accord, de permettre au Groupe "Penson and Company" de s'installer au Bénin et d'investir dans le domaine de la construction d'usines de transformation de fibres d'ananas en textile, ainsi que dans la construction et la gestion des cliniques.
Selon Monsieur Laurent GANGBES, "Penson and Company" est un groupe originaire des Philippines, spécialisé dans la conception, la construction, le financement, l'exploitation et la maintenance d'infrastructures de transport, d'énergie, d'eau et de services hospitaliers.
Pour le directeur général Ricardo PENSON, « le choix a été porté sur le Bénin parce qu'il y a tout dans ce pays ». « Le Bénin est un pays très bien positionné pour être une puissance de l'Afrique », a-t-il déclaré avant d'émettre le vœu d'y développer une industrie forte de textile, comme c'est le cas aux Philippines. Il s'agira selon le directeur général du Groupe "Penson and Company", de combiner les fibres d'ananas au coton pour produire des vêtements et ‘'plusieurs autres choses''.
Le directeur général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations a rappelé que dans le cadre des différentes réformes liées aux investissements et à la promotion du Bénin, l'APIEx joue un rôle de bras opérationnel dans la politique de développement du pays et est devenu l'interlocuteur unique des investisseurs. Il a par ailleurs annoncé l'organisation, d'ici fin mars, et durant tout le mois d'avril, de plusieurs manifestations, notamment le forum économique Bénin-Belgique, prévu pour le 27 mars 2019, la rencontre de l'APIEx avec les investisseurs Turcs le 03 avril 2019 et le Nordic-Bénin Business Forum les 04 et 05 avril 2019.
La signature du protocole d'accord entre les deux parties a été possible grâce à S.E.M BERRUTI, Ambassadeur des Philippines près le Bénin.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La section PRD d'Akpro-Missérété a tenu ce vendredi 22 mars 2019, une séance extraordinaire à la maison des jeune de la localité. En présence de Michel Bahou, la rencontre s'est penchée sur l'actualité nationale.
Les attaques de gauche à droite contre le parti du Renouveau démocratique notamment son président n'est pas du goût des jeunes de Akpro-Missérété. Après avoir étudié de long en large et analyser la situation socio politique que traverse le pays, les membres de la section PRD d'Akpro-Missérété ont décidé de dire leur soutien indéfectible au Président Adrien HOUNGBEDJI. Ils se disent qu'ils sont véritablement engagés afin de trouver une porte de sortie pour des élections législatives inclusives. Il faut dire que cette section est la première à manifester publiquement son soutien au président de l'Assemblée nationale afin de l'encourager dans sa démarche juste et vérifiée.
G.A.
Lisez plutôt l'intégralité de leur motion de soutien adressée au Président Adrien Houngbédji
Réunis en séance extraordinaire ce vendredi 22Mars 2019,sous la présidence effective de Monsieur Michel Minankpon BAHOU, les membres de la section PRD d'Akpro-Missérété après analyse de la situation socio politique que traverse notre pays en cette veille des élections législatives, ont décidé d'apporter leur soutien indéfectible au Président Adrien HOUNGBEDJI. Ceci fait suite aux attaques répétées contre notre parti et le président Me Adrien HOUNGBEDJI sans oublier les poursuites judiciaires consécutives aux recours formulés devant la haute juridiction contre le verdict de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) par notre parti.
Fort de la mission de recherche de consensus national pour une élection inclusive et apaisée que le Chef de l'Etat SEM Patrice A. G. TALON a bien voulu confier au président Adrien HOUNGBEDJI et des multiples démarches engagées pour sortir notre pays le BENIN de l'impasse qui se profile à l'horizon, la section PRD d'Akpro-Missérété vient lui témoigner tout son soutien pour une solution négociée qui assure à chacun et à tous paix et sécurité.
En conséquence, nous demandons à Me Adrien HOUNGBEDJI de ne pas céder devant les embuches et autres dilatoires entretenus par certaines personnes de mauvaise foi dont le vil dessein est dedétruire les acquis de la Conférence des Forces Vives de Février 1990.
Section PRD d'Akpro-Missérété
Une adduction d'eau villageoise a été mise en service dans la localité de Mongnonhoui, commune de Comé. En présence des autorités locales, cette infrastructure inaugurée a été entièrement financé par l'organisation koweïtienne Direct-aid. C'était ce samedi 23 mars 2019.
D'une capacité de 4000 mètres cubes, l'infrastructure construite par l'Ong Direct-aid, vise à desservir une population en manque total du liquide vital. Étienne Djossa, chef d'arrondissement d'Akodéha, tout en souhaitant la bienvenue aux hôtes, dit que la population est heureuse pour ce dont elle a besoin, ce qu'elle a demandé et cela s'est réalisé. Le Maire, Pascal Hessou à sa suite dira merci au donnateur. "Je voudrais que vous vous associez à moi pour remercier le donnateur. L'argent utilisé pour réaliser, le temps perdu et l'eau donnée tout cela à besoin de merci", martèle la première autorité de la commune.
Le représentant résident de Direct-aid Bénin, Radouane Boukhanfa, dans son mot à la population affirme "Je suis content d'être avec la population de Comé particulièrement celle de Mongnonhoui". Il laisse entendre que " Nous mettons en service une infrastructure réalisée par Direct-aid. Cette inauguration intervient à la veille de la journée internationale de l'eau dont le thème est " ne laisser personne de côté". Cela traduit la vision de l'ONG. Il épouse notre philosophie à Direct-aid". Il souligne que " à Direct-aid, nous mettons l'homme au cœur de nos actions. C'est la raison même pour laquelle notre organisation porte fièrement son nom. D'ailleurs, il n'échappe à personne que notre raison d'être est d'aider les gouvernants africains à lutter contre le triangle de la terreur (ignorance-pauvreté-Maladie)"
Le représentant résident de l'organisation koweïtienne Direct-aid affirme que " Au Bénin selon les dernières statistiques, obtenues en juin 2017, seulement deux personnes sur cinq ont accès à l'eau potable en milieu rural. Cela va c'en dire que c'est pratiquement près de 58% de la population rurale qui n'ont pas accès à la ressource en eau potable pour les besoins élémentaires". Et pour lui, " Le choix de la commune de Comé n'est pas anodin parce qu'elle n'est pas une zone urbaine". Il n'a pas manqué de rappeler que " Nous à Direct-aid nous nous sommes alignés sur la vision du gouvernement afin de contribuer à donner un accès universel à tous les béninois d'ici 2021". Et pour cela " Notre joie extrême est de ne plus observer des femmes et des filles traînant des bassines ou des bidons jaunes sur la tête, à moto, à vélo ou sur chameau, parcourant de longs kilomètres à la recherche du liquide vital". Il Invite à bien gérer l'infrastructure. "Organisez-vous pour mieux gérer l'infrastructure", interpelle-t-il.
La Directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance, Laure Hortense Dotou quant à elle confie que " L'eau c'est la vie" et martèle que "L'eau est source de vie". Au nom de la ministre des affaires sociales et de la microfinance, elle dira " je remercie le bailleur. Vous aviez réduire les maladie liées à l'eau". Madame Dotou souligne que "Nous vous promettons un bon usage. Nous vous rendons la main pour les autres communes du département". Pour le Directeur départemental de l'eau, Comlan Goudoui, "Je suis parmi vous à l'occasion de l'inauguration d'un AEV à Mongnonhoui. L'événement tient au lendemain de la journée internationale de l'eau " ne laisser personne" cadre avec ce qui se fait". Il rappelle que l'objectif du gouvernement est d'offrir de l'eau aux populations dans toutes les contrées. Cette vision du concrétisée par Direct-aid permet de desservir ici 42,5 % soit 12120 bénéficiaires directs. Il dira que " Les études se poursuivent pour que les objectifs assignés soient atteints. Aux populations, faites un bon usage pour le bien social".
Le Maire Pascal Hessou fait savoir que hier c'était Totchoagni, avant hier c'est sohon, aujourd'hui c'est Mongnonhoui. " Nous allons dire merci pour tout ce que vous faites. Le taux de couverture est à 42% et vous aviez voulu l'amener à 45%". Confiant de ce grand geste, il laisse croire " Vous n'imaginez pas la portée de ce que vous aviez fait. L'homme ne peut remercier pour ce que vous aviez fait, c'est Dieu qui le voit. Nous voulons que vous soyez toujours à nos côtés". Pour Pascal Hessou,"Après l'eau, il y a l'électricité. Nous sommes confiants que vous serez là pour nous". La population de Mongnonhoui sort ainsi de la précarité en matière d'accès à l'eau potable.
G.A
Le secteur des évacuations sanitaires sera bientôt dématérialisé au Bénin.
Le gouvernement depuis janvier 2018, a fait recours à Paris Hospital Foundation (PHF), avec qui il a noué un partenariat.
Cette procédure de gestion des évacuations sanitaires participe selon le gouvernement, de l'assainissement du secteur des évacuations, mais aussi et surtout en ce que Phf a déjà une expérience avérée en la matière avec ses hôpitaux partenaires, grâce à l'expertise de son associé technique AVANTEAM.
Cette démarche s'inscrit dans la volonté du gouvernement béninois de règlementer ce secteur en ayant recours à des conditions avantageuses et en optant pour des dispositions pratiques pour une meilleure prise en charge des patients.
La décision de dématérialisation du secteur des évacuations sanitaires a été prise en Conseil des ministres mercredi dernier, et permettra non seulement d'éviter la mise en route de solutions inadaptées mais aussi et surtout, d'aider à réduire les délais et les coûts élevés des évacuations.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un incendie s'est produit dans la nuit de ce vendredi 22 mars 2019, au quartier Ménontin, à Cotonou, occasionnant plusieurs dégâts matériels.
Le feu est parti de l'explosion d'un camion rempli de bidons d'essence de la contrebande communément appelée ''kpayo''.
Le drame s'est produit vers 00h30 sur la voie menant du siège de Canal 3 Bénin au stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou. Pas de perte en vie humaine, mais les dégâts matériels enregistrés sont considérables. Les boutiques avoisinantes ainsi que les habitations proches du lieu du drame sont les victimes collatérales. Toutes les marchandises ont été totalement consumées.
Les dégâts matériels de cette catastrophe pourraient être évalués à plusieurs millions de francs CFA.
Akpédjé AYOSSO
L'ancien comptable gestionnaire de la circonscription scolaire de Kétou, Louis D. sera bientôt présenté au procureur près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Le mis en cause avait été arrêté et gardé à vue en novembre 2018 au commissariat de Police de Pobè pour avoir détourné environ quatre millions (4.000.000) de francs CFA destinés à l'achat de carburant pour le fonctionnement de ladite circonscription. Après avoir remboursé les fonds détournés, il avait été relâché par le Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Pobè.
Grand récidiviste, Louis D. après l'obtention des ressources destinées au troisième et au quatrième trimestre de l'année 2018 pour la même cause, a disparu de son poste depuis décembre 2018, bloquant les activités pédagogiques dans la circonscription scolaire. Des sources proches de la circonscription informent que l'intéressé aurait détourné des subventions d'une dizaine d'écoles de cette zone pédagogique.
Arrêté par les éléments de la police républicaine lundi dernier, il est gardé à vue au commissariat de police de Pobè, et sera présenté au procureur de la République près la CRIET dans les prochains jours.
F. Aubin AHEHEHINNOU
(Par Roger Gbégnonvi)
L'opération, on le sait, consiste à disséquer le cadavre pour savoir pourquoi cadavre il y a afin d'éviter, si possible, qu'il n'y ait plus cadavre à l'avenir dans les mêmes conditions, à moins que ce ne soit pour aider les étudiants en médecine ou le tribunal face à un meurtre. L'autopsie de notre Parlement s'est invitée au débat le 16 mars 2019 quand un habitué de ce lieu a portraituré - propos de table - nos représentants qu'il connaît bien : ‘‘Ils sont terribles. Si tu ne leur remets pas tout de suite les 100 que tu leur as promis, ils accepteront 25 à côté et s'en contenteront. Ils ne connaissent que l'immédiat. Demain ne les intéresse pas''.
Pour la clarté du propos, 100 ou 25, il s'agit d'argent. Dans son essai paru en 2004, ‘‘Le mal transhumant'' (207 pages), François K. Awoudo atteste que le député béninois se vend au plus offrant : ‘‘Il était établi qu'on pouvait acheter des élus du peuple…et que le prix d'achat moyen est la dizaine de millions de francs CFA'' (p. 116). D'ailleurs le préfacier du livre félicite l'auteur d'avoir révélé ‘‘l'univers de l'immoralité politique dans son pays le Bénin'' (p. 7), car en soumettant notre Parlement à l'investigation journalistique, Awoudo s'est vu dans un supermarché où les marchandises à emporter sont d'authentiques bipèdes.
Ejecté de la tête de son parti, le député X ‘‘doit clarifier et rendre compte de la gestion du patrimoine […] en vue de sa restitution au parti, son légitime propriétaire'' (p. 27). C'était le 27 mars 1997. Les éjecteurs savaient leur cause perdue. L'argent du parti géré comme bien personnel par le président déchu devenait plus que jamais son argent à lui. Sans scrupule. Le 29 octobre 2000, une nouvelle éclate : ‘‘Les deux députés […] avaient été approchés par l'honorable Y qui leur avait proposé de démissionner de leurs groupes parlementaires contre remise immédiate d'une somme de dix millions de francs CFA, soit plus de 15.000 euros à chacun d'eux… Les deux députés appelés à transhumer acceptent le deal… Ils ont reçu chacun la somme convenue'' (p. 113). Sans scrupule. Un an auparavant, en 1999, tous avaient communié aux ‘‘transactions et appâts dont a usé Z pour revenir au perchoir'' (p. 114). Lors d'un meeting dans son village, le député X' proclama, satisfait : ‘‘J'ai reçu dix millions pour voter contre la loi électorale'' (p. 115). Dans un autre dossier, le député Y' affirme : ‘‘On m'avait proposé 11 millions de francs CFA pour voter la loi sur l'avancement au mérite. J'ai refusé'' (p. 115). Scrupule ? Pas du tout ! Mérite et vertu sont détestés par le Parlement béninois. Ladite loi fut donc naturellement rejetée. Grâce à quoi le fonctionnaire béninois continue d'être avancé tous les deux ans, qu'il ait travaillé ou pas et, s'il a travaillé, quelles que soient la quantité et la qualité du travail qu'il a fourni.
Aucun procès en diffamation ne fut intenté contre François K. Awoudo. En effet, son autopsie du Parlement béninois dit la pure vérité. Il reste toutefois à préciser que dans ce nécropole étrange grouillant d'ombres qui le menacent, l'Exécutif est obligé d'acheter moult zombis pour toute loi à voter, que certains de ces zombis sont assis sur des diplômes aussi fantasques qu'eux-mêmes, que nombre d'entre eux, dans la vraie vie, ne payent pas d'impôt à l'Etat sur leurs revenus plantureux et nébuleux, que presque tous font coïncider immunité et impunité, ce qui fonde, dans leur univers, tous les dépoitraillés criminels. Etc.
Après les deux premières législatures du Renouveau démocratique, composées de lettrés cultivant la vertu, le Parlement béninois a sombré dans l'affairisme des commerçants sans foi ni loi, cultivant un profond mépris pour le peuple et pour ses intérêts. Par notre vote intelligent et patriotique aux législatives de 2019, nous démolirons ce Parlement-cimetière, gros handicap pour la justice et pour l'équité au Bénin. Sortir du Bénin Etat de passe-droit, pour marcher vers le Bénin Etat de droit. Voilà l'enjeu des prochaines législatives au Bénin.
En séance plénière ce vendredi 22 mars 2019 à l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a déclaré être au terme de la mission que lui a confiée le Chef de l'Etat Patrice Talon, celle de trouver des solutions pour sortir de l'impasse des élections législatives 2019.
Après avoir transmis à la Commission des lois la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi nº 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019, Me Adrien Houngbédji estime avoir terminé sa mission qui consiste entre autres à trouver un consensus avec les partis politiques. Mais ce consensus n'a pas abouti puisque toutes les formations politiques n'étaient pas présentes à la concertation de ce jeudi 21 mars 2019. « Moi, j'ai essayé de l'obtenir hier en programmant une réunion avec les formations politiques à 19 heures. J'étais là à 19 h, je n'ai vu à 19 h 40 que deux formations de l'opposition et à 20 h une troisième de l'opposition qui s'est ajoutée. Donc, je n'ai pas pu faire de concertation », a-t-il signalé.
Me Adrien Houngbédji rappelle que la mission que le chef de l'Etat lui a confiée a été de mettre en œuvre les procédures législatives. En transmettant ainsi le texte qui a été élaboré par le comité paritaire à la Commission des lois, le président de l'Assemblée nationale juge que sa mission a pris fin. « Considérez une fois que j'ai saisi la Commission des lois aujourd'hui là, ma mission est terminée (...) J'ai fini », a affirmé Me Adrien Houngbédji. Selon lui, le consensus doit être dorénavant recherché au niveau de la Commission des lois.
C'est à l'issue de la rencontre boycottée par les forces de l'opposition le mercredi 06 mars 2019, que le Chef de l'Etat, Patrice Talon a demandé au Président de l'Assemblée nationale de mener des réflexions pour une sortie de crise.
Une impasse née au lendemain de la clôture des dépôts de dossiers de candidatures pour les législatives 2019 qui s'est intensifiée avec l'absence des listes de l'opposition après étude des dossiers par la CENA.
Akpédjé AYOSSO
Au cours de la séance plénière de vendredi 22 mars 2019, le président de l'Assemblée nationale a transmis la proposition de loi dérogatoire relative au Code électorale à la Commission des lois.
Le processus électoral continue toujours de susciter des débats dans le rang des députés.
La proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi no 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019 a été transmise à la Commission des lois. Selon Me Adrien Houngbédji, ladite proposition de loi est exactement celle établie par le comité paritaire de l'Assemblée nationale. A en croire le président, toutes les formations politiques n'étaient pas présentes à la concertation de jeudi 21 mars 2019. Il s'agit en particulier des partis politiques du bloc majoritaire. « Seules 03 formations politiques de l'opposition étaient là. Et par conséquent nous n'avons pas fait de concertation », a-t-il précisé.
Dans la mesure où il n'y a pas eu de nouvelle concertation, la proposition de loi qui est sortie du comité paritaire a été donc transmise.
Me Adrien Houngbédji invite le président de la Commission des lois à examiner dans les meilleurs délais possibles, afin que le rapport soit rapidement déposé.
Toutefois, ladite proposition de loi sur le code électoral continue de susciter des débats. L'honorable Guy Mitokpè de l'opposition se dit surpris que la loi dérogatoire sur la loi électorale soit affectée à la Commission des lois. « Le document que nous avons découvert sur les réseaux sociaux, je ne crois pas que tous les partis aient apporté leur caution », a-t-il déclaré. Pour lui, si le Bénin traverse une crise politique depuis quelques semaines c'est à cause du contenu du texte électoral. « C'est dans la mise en œuvre du Code électoral qu'il y a problème et je ne crois pas que le travail qui a été fait au niveau du comité dit paritaire soit le travail accepté et homologué par les partis politiques », a affirmé Guy Mitokpè.
A en croire le député, il y a des questions majeures qui n'ont pas été abordées à savoir, celle relative à la caution, les 10%, et les alliances. « Nous voudrons que ces questions soient abordées avec le plus grand sérieux. Sans cela, je ne crois pas que ça puisse faire bouger les lignes ».
Pour le député Okounlola, la solution « c'est de réfléchir ensemble et de trouver de compromis. Il n'est pas possible de reprendre de fond en comble le code électoral. (...) Cherchons les voies et moyens pour que les élections, on puisse les faire de façon plus inclusive ».
« On est dans une voie de recherche de consensus, le consensus n'est pas lorsqu'une partie s'impose à l'autre, c'est lorsque toutes les parties s'asseyent pour voir qu'est ce qu'on peut concéder et régler un problème », a lancé le député Aké tout en approuvant la transmission de proposition de loi relative au Code électoral.
Les travaux ont été suspendus pour reprendre ce lundi.
Akpédjé AYOSSO
La coupure d'électricité survenue dans la nuit de jeudi à vendredi n'a pas laissé les autorités de la SBEE indifférentes. A travers un communiqué, elles s'expliquent et présentent des excuses à tous.
« Un défaut au Nigéria », est à la base de la coupure du jeudi soir, selon les responsables de la SBEE. Les services techniques conduites par le Dg Laurent Tossou se sont promptement déployées sur le terrain en vue du rétablissement de la fourniture de l'énergie. Ils ont pu localiser la panne et les diligences sont en cours pour un rétablissement de la ligne.
La direction générale de la SBEE présente ses sincères excuses à toute sa clientèle pour les désagréments observés.
Les populations doivent patienter encore pendant quelques heures en vue du rétablissement intégrale de la ligne.
L'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo a été reçu en audience, mercredi dernier, par le chef de l'État, Patrice Talon, au Palais de la Marina. Les deux personnalités se sont entretenues sur la situation sociopolitique nationale et sur les questions relatives aux élections législatives inclusives.
Le président Soglo a déclaré entre autres que le chef chef de l'État s'engage à "Tout à faire pour baisser la tension qui prévaut et à renouer avec les acquis de la conférence nationale". Aussi fait-il savoir que Patrice Talon " mettra tout en œuvre malgré les difficultés prévisibles pour revenir aux lois qui ont permis son élection en 2016 sans qu'il soit besoin de toucher la constitution". L'autre préoccupation non moins important est celle relative aux exilés. Le chef de l'État Patrice Talon s'est montré acquis à la cause.
Selon le président-maire, " Il est aussi disposé à examiner dans les meilleurs délais la proposition de Mgr Ganyé, une loi d'amnestie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil. C'est là peut-être les résultats de la médiation de la CEDEAO, des Nations-Unies, de nombreux ambassades, de toutes les composantes de la nation, naturellement le dynamisme de l'opposition".
Se réjouissant de ces échanges, il confie : " Je souhaite pour ma part, qu'en cette période pascale, le Dieu des chrétiens, Allah, Mahou, les mânes de nos ancêtres bénissent tous nos efforts et inspirent le chef de l'État".
Ce qui montre que la médiation des uns et des autres va aboutir à une sortie de crise.
G.A.
Dans un communiqué en date du jeudi 14 mars 2019, signé du 2ème vice-président de l'Union Islamique du Bénin (UIB), l'institution salue la candidature de l'Iman Ibourahima Ousmane, aux élections législatives prochaines, mais signale que cette décision ne saurait engagée l'UIB.
Ibourahima Ousmane est Iman de la mosquée centrale de Joncquet, Cotonou et 1er vice-président de l'UIB se présentant à l'élection législative prévue le 28 avril 2019 au Bénin. L'institution religieuse salue cette décision de l'Iman « en espérant que la victoire de cette candidature à l'issue desdites élections contribuera à la bonne gouvernance éthique dans l'Assemblée nationale du Bénin ».
Toutefois, l'UIB informe que cette « candidature est une initiative personnelle de l'Iman Ibourahima Ousmane et ne saurait engagée l'UIB qui demeure une institution religieuse apolitique ».
A cet effet, l'UIB rassure « les imans des mosquées centrales et secondaires, les associations et ONGs islamiques, les islamologues et les personnalités musulmanes, tous les fidèles musulmans ainsi que l'opinion publique en général, de sa neutralité dans le processus électoral ».
Par ailleurs, l'UIB invite « les membres de la Communauté musulmane du Bénin et toutes les composantes de la société béninoise à adopter des attitudes favorables à la préservation de la paix, au patriotisme et à la protection du bien commun ».
Akpédjé AYOSSO
A travers un communiqué signé de son secrétaire administratif, le président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la séance plénière qui aura lieu ce vendredi 22 mars 2019 à 10 h au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
L'ordre du jour de session porte sur 05 points dont la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi no 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019. Les députés vont aussi étudier quatre projets de ratification. Il s'agit de « l'autorisation de ratification, de l'accord de prêt de Africa Growing Together fund (AGTF), signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km).
Le même projet sera étudié pour un financement complémentaire et est intitulé « Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la BAD dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km).
Les parlementaires doivent se pencher également sur « L'Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de la convention de crédit signée le 10 décembre 2018, entre la République du Bénin et le l'Agence Française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESREDI) de la Société Béninoise d'Energie électrique ».
Le dernier projet de loi à examiner porte sur « l'autorisation de ratification, du contrat de financement signé par échange de lettres, le 18 décembre 2018 à Cotonou et le 19 décembre 2018 à Luxembourg, entre la République du Bénin et la Banque européenne d'investissement (BEI), dans le cadre du projet de drainage des eaux pluviales à Cotonou ».
Akpédjé AYOSSO
C'est à travers l'arrêté 2019-008 du 11 Mars 2019 que le ministre Karimou Salimane en charge de l'enseignement maternel et primaire invite trois écoles à fermer leurs portes dans le Borgou.
Les Succès de l'avenir dans 2ème arrondissement Ladji Farani, La Voie dans le 1er arrondissement Gorobani, Le Triomphe des élites dans le 2ème arrondissement Baka, pour Parakou. Notre Dame des enfants à N'dali, St Génie, La Victoire de Nikki, Franco arabe solidarité pour l'excellence de Benbèrèkè, St Charles de Lwanga de N'dali, Notre dame de toute joie de Pèrèrè, et Le Miracle de Sinendé doivent impérativement fermées leurs portes.
Ces écoles sont sommées de mettre fin aux activités académiques pour violation de la règlementation en vigueur, relative aux conditions générales de création, de session et de fonctionnement des structures de transmissions de savoir.
Selon le ministre, cette violation concerne les Lois 90-32 du 11 Décembre 1990 ; 2003- 017 du 11 Novembre 2003 ; 2005-33 du 6 Octobre 2005 ; 2013-14 du 27 Septembre 2013.
Pour le ministre les élus locaux, chefs des régions pédagogiques, cadres de l'enseignement à divers niveaux et la Police républicaine sont sollicités pour l'application stricte de cette décision.
A travers cette décision, le ministre de l'enseignement maternel et primaire entend mettre de l'ordre dans le sous-secteur.
G.A .
L'Etat alloue un montant global de cinq milliards neuf cent quarante-neuf millions trois cent mille (5 949 300 000 FCFA) pour la prise en charge de 7436 écoles primaires publiques au titre de l'année scolaire 2018-2019. C'est ce qui ressort de l'arrêté en date du lundi 11 mars, signé du ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou et de l'économie et des finances Romuald Wadagni.
5 949 300 000 FCFA, tel est le montant global de la subvention de l'Etat pour le fonctionnement des écoles primaires publiques au titre de l'année scolaire 2018-2019. Le montant alloué est réparti par commune dans les 12 départements du Bénin. Les départements de l'Atacora, Ouémé et Zou prennent en compte respectivement 9 communes.
8 communes pour chacun des départements de l'Atlantique et du Borgou. S'agissant de l'Alibori, Mono, Couffo, et Collines, il est question de 06 communes par département.
5 communes sont retenues au niveau du Plateau, 4 pour la Donga et enfin Cotonou en ce qui concerne le Littoral.
Le nombre total d'écoles est de 7436 soit 39 662 classes autorisées.
L'arrêté interministériel indique que les fonds seront mis à la disposition des comités de gestion des écoles. Ces ressources sont allouées au secteur de l'éducation au titre des mesures sociales d'accompagnement des communes pour une distribution aux écoles primaires bénéficiaires conformément à la répartition.
L'article 2 de l'arrêté précise que la dépense est imputable à la rubrique budgétaire intitulé « prise en charge des écolages dans les écoles primaires publiques » du Budget de l'Etat, gestion 2019.
Par ailleurs, l'article 3 de l'arrêté stipule que « les pièces justificatives de ladite subvention seront établies en deux exemplaires. Un exemplaire sera transmis par les directeurs d'école aux Recettes Perceptions compétentes et le second gardé au niveau de l'administration de l'école ».
Akpédjé AYOSSO