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24 Heures au Bénin

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Updated: 14 hours 43 min ago

''Les meneurs seront identifiés et poursuivis'' (Procureur)

Sat, 03/16/2019 - 11:18

M. Florentin Bodou, procureur du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Porto-Novo, a effectué vendredi un déplacement à la prison civile de Missérété pour constater les faits.

« J'ai pu voir qu'il y a un hangar construit par les détenus qu'ils ont incendié. Les sapeurs-pompiers ont été appelés et ils ont pu maîtriser cet incendie », a constaté le procureur Florentin Bodou tout en ajoutant que depuis quelques temps, ces mouvements d'humeur se font répétitifs.
Il a souligné que la prison civile de Missérété comme les autres prisons civiles est régie par des lois. « Les comportements développés se trouvent en porte-à-faux avec la loi et c'est normal que les meneurs soient identifiés et poursuivis », précise le procureur.
Dans le but de comprendre les motifs de leur mouvement, une séance a eu lieu avec les représentants des détenus. « Ils ont expliqué qu'ils ne sont pas d'accord avec certaines réformes mises en place par le nouveau régisseur. Il faut dire que ces réformes sont inspirées par l'insécurité qui règne au sein des prisons civiles notamment celles que gère le parquet de Porto-Novo. Nous enregistrons et les procédures sont encore pendantes pour certaines devant les juridictions », a déclaré le procureur.
Selon le procureur Bodou, les auteurs sont poursuivis souvent pour trafic de chanvre indien. « Jusque-là, nous ne savons comment ces produits prohibés entrent dans les prisons », a-t-il signalé.
Plusieurs réformes ont été mises en place dans le but d'éradiquer ces genres de pratique. Parmi les mesures instaurées, il y a le contrôle de la quantité de produits vivriers à introduire dans les prisons civiles.
« (...) il est revenu que c'est en faisant entrer les produits vivriers qu'on y insère les produits prohibés. Donc ces réformes gênent et dérangent des intérêts. C'est ce qui explique en partie ce qui s'est passé », renseigne le procureur.

Selon lui, les détenus réclament entre autres que la carte d'identité exigée à l'entrée de la prison civile soit revue. « Ils estiment que leurs parents viennent des villages et ils ne sont pas détenteurs de carte d'identité ni de carte Lépi. Mais au cours de la séance, il a été révélé que cette interdiction n'est pas appliquée de façon rigoureuse. Si vous déclarez à l'arrivée que vous n'avez pas de carte, il suffit d'aller vous faire identifier au niveau de l'administration pénitentiaire et on vous permet d'aller rendre visite aux détenus », a-t-il expliqué.
Le processus de règlement de ce mouvement d'humeur est fait selon le procureur Florentin Bodou de façon méthodique. Cinq responsables des détenus ont été désignés pour siéger au sein du comité qui va se pencher sur la liste de revendications soumises. Aussi, ont-ils en leur possession le décret 73-293 du 15 septembre 1973 portant régime pénitentiaire et le règlement intérieur qui régit la prison civile de Missérété.
A en croire le procureur, ils doivent en prendre connaissance, « pour enrichir les débats et faire des propositions dans le sens de l'amélioration de leur conditions de détention ».

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Une session extraordinaire s'ouvre lundi au parlement

Sat, 03/16/2019 - 11:14

Cinq points sont inscrits à l'ordre du jour dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019, pour la 4ème session extraordinaire de l'Assemblée nationale lundi prochain.

C'est à travers un communiqué signé de son secrétaire administratif que le président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la 4ème session extraordinaire de l'année 2019 qui aura lieu le lundi 19 mars 2019 à 10 h au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Cette quatrième session extraordinaire de l'année 2019 statuera sur 5 points dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019. Les députés vont en dehors des propositions de loi, étudier aussi quatre projets de ratification.
Le premier porte sur " l' autorisation de ratification, de l'accord de prêt de Africa Growing Together fund (AGTF), signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du Projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Le deuxième met l'accent sur le même projet avec un financement complémentaire. Il s'agit de " l'Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partielle du projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Les députés vont aussi se pencher sur " l' Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de la convention de crédit signée le 10 décembre 2018, entre la République du Bénin et le l'Agence Française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESREDI) de la Société béninoise d'énergie électrique".
Le président de l'Assemblée nationale appelle aussi les députés à l'étude " du projet de loi portant autorisation de ratification, du contrat de financement signé par échange de lettres, le 18 décembre 2018 à Cotonou et le 19 décembre 2018 à Luxembourg, entre la République du Bénin et la Banque européenne d'investissement (BEI), dans le cadre du projet de drainage des eaux pluviales à Cotonou.
G.A.

Categories: Afrique

Les clarifications du Directeur de l'Agence Pénitentiaire du Bénin

Sat, 03/16/2019 - 11:10

Les détenus de la prison civile de Missérété ne sont pas contents des réformes au sein de l'administration pénitentiaire. Ils ont manifesté leur mécontentement dans la journée de ce vendredi 15 mars 2019. Plus de peur que de mal. Le calme est revenu sans aucune victime.
Selon le directeur le Directeur Général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, " L'Agence Pénitentiaire du Bénin est intervenue à un moment de l'histoire pour mettre aux normes l'administration pénitentiaire, non seulement au regard des textes nationaux mais vis-à-vis des engagements pris par notre pays à l'international".Jiles Sédjro YEKPE précise que " C'est dans ce contexte qu'il y a un certain nombre de réformes qui sont mises en route pour ramener l'administration pénitentiaire à sa mission principale connue dans tous les pays". Il s'agit selon lui, de la sécurité des détenus et des installations et d'un autre côté pour assurer leur réinsertion socioprofessionnelle. Mais ce qui constitue le problème est, indique Jile Sedjro YEKPE, " les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes ses conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres ". Aussi fait-il savoir que " à ce point de réforme, il est de bon ton que certaines personnes qui, à travers le temps, ont pris ces habitudes pour des droits, se plaignent. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. Ils réclament un certain nombre de choses. On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé".
Selon le directeur général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin " il s'agit de la résistance au changement, aux réformes que nous essayons de conduire pour le bonheur non seulement des détenus mais également de notre pays". Comme bilan, il confie qu'il y a eu des actes de vandalisme moyens au sein de la prison, mais il est clair qu'il n'y a pas de blessé ni de victime.
M. YEKPE annonce "qu'il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses au regard des textes et au regard de la pratique". Il se dit donc confiant que " nous sommes sur la bonne voie pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux".
Le directeur indique que " Les détenus ont réclamé qu'on leur accorde des temps de visite inconsidérés, qu'on leur accorde l'autorisation de faire rentrer à l'intérieur de la prison des quantités très exorbitantes d'aliments et de produits de toutes sortes. Ce qui ne permet pas aux agents de sécurité de faire leur travail sans mettre en danger la vie de ceux qui sont à l'intérieur. C'est dans ces sacs de charbon qu'on cache de téléphone portable, de la drogue, des couteaux et autres. Et cela n'est pas de leur goût quand les agents font des fouilles minutieuses". Jile Sedjro YEKPE ajoute que " Les détenus ont réclamé entre autres qu'ils ne portent pas de gilets par exemple car porter ces gilets qui les identifient est une source d'humiliation. Or ce sont des aspects prévus par les textes. Tout détenu doit porter un gilet pour la gestion efficiente de leur présence à l'intérieur de la prison. Voilà en quelques points, les revendications des détenus. Mais ils sont en train de comprendre et tout rentrera dans l'ordre". Pour le moment, les actions sont en cours pour faire comprendre aux détenus, l'importance des réformes.
G.A.

Categories: Afrique

Les journalistes ressortissants du Couffo désormais unis pour contribuer au développement de leur localité

Sat, 03/16/2019 - 02:30

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Dénommé Union des Journaliste Natifs du Couffo (UJNC), ce creuset faut-il le rappeler est apolitique. Il a vu le jour ce samedi 16 mars 2019 a l'issu de la deuxième journée de l'Assemblée générale constitutive entamée ce vendredi 15 mars 2019 à l'hôtel Yésu Lemè de Klouekanmey pour prendre fin le dimanche 17 mars 2019. Elle réuni plus d'une cinquantaine de professionnels des médias venus des quatre coins du Bénin et d'autres pays.

Après l'adoption des textes (règlement et statuts) de l'association, un bureau de onze membres, dirigé par monsieur Adrien ATTINKPATO, avec comme secrétaire général monsieur Blaise TOSSOU, DP du journal LES 4VÉRITÉS et Camile ADJAMAGBO le trésorier général. Quant au label FSP, Félix Sohoundé Pépéripé, ce grand homme de la presse sportive du Bénin a été désigné comme le Président d'honneur de l'union.

Les activités se poursuivent ici à Klouekanmey avec à la clé, un match de Gala prévu tout à l'heure à 16H sur le terrain de sport du CEG de la localité. Il s'agit d'un match entre l'équipe JSP de Klouekanmey et celle des journalistes natifs du Couffo.

Les activités prennent fin ce dimanche 17 mars 2019. Plein succès à cette noble initiative des fils et filles Adja ayant pour profession le journalisme.

R. R. TOSSOU

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Les 03 gagnants de Wiki Loves Africa 2019 gratifiés

Fri, 03/15/2019 - 22:31

L'édition 2019 du concours de photographie Wiki Loves Africa (WLA) organisée pour la première fois au Bénin a connu son épilogue ce vendredi 15 mars 2019. A travers la qualité de leurs œuvres, trois participants ont été primés.
La cérémonie de remise des prix s'est déroulée à l'Institut Français de Cotonou en présence des partenaires, des participants et des sponsors.

Le directeur de l'Institut Français au Bénin, Jean-Michel Kasbarian a remercié tous les participants qui ont pris part à ce concours. Pour lui, ils « ont compris l'enjeu, celui de faire connaître à travers des photos des réalités ». Ces photos, selon lui transmettent un message qui est une forme d'approche universelle considérant les traditions, les divers jeux et les formes d'expressions. Appréciant l'engagement des participants, Jean-Michel Kasbarian a annoncé de nombreuses opportunités en vue, qui visent le développement des compétences.
Mermoze Adodo, wikimédien et formateur a procédé à la présentation de Wiki Loves Africa. Selon ce dernier, Wiki Loves Africa est un concours annuel où chacun à travers l'Afrique peut partager via Wikimedia Commons, une illustration, en rapport avec le thème de l'année, qui pourra être utilisée sur Wikipédia et sur les autres projets de la Wikimedia Foundation.
Ce concours qui a lieu sur le plan continental et national a pour thème cette année « Play ! (Jeux !) ». Il vise la présentation de représentations visuelles de jeux sérieux et joyeux, de sports et de loisirs sous forme de jeux de société ou de réflexion, de divertissements ou de compétitions physiques, d'interactions ludiques, de représentations théâtrales et musicales.
Le formateur Mermoze Adodo n'a pas manqué de faire le bilan de cette compétition au plan national. A en croire le wikimédien, ils sont une cinquantaine de participants à créer leur compte sur la plateforme. « Plus de 700 photos ont été téléchargées dans le cadre de ce concours. Les photos liées à tous types de jeu (...) », a-t-il déclaré.
Lors de ce concours qui a duré plus d'un mois, informe-t-il, les participants ont pris part à diverses activités telles que : les sorties en groupe, les ateliers sur la présentation des projets Wikimedia, l'initiation au développement photo et autres.
« Nous allons continuer cette aventure (...) continuer à travailler ensemble à travers de petits ateliers pour qu'ensemble nous puissions relever le défi de l'identité numérique de l'Afrique en général et du Bénin en particulier », a formulé le wikimédien Mermoze Adodo.

Les heureux gagnants de l'édition 2019 au Bénin

Pour Stéfano Amekoudi, directeur du campus numérique Francophone de Cotonou, c'est un honneur pour lui d'accompagner un tel événement relatif aux projets multimédias. Procédant à la délibération, il n'a pas manqué d'apprécier les productions faites par les participants. « Ce sont de très belles productions », a-t-il lancé.
Parmi une quinzaine de photos présélectionnées, trois ont retenu l'attention des membres du jury.
La première photo est l'œuvre du lauréat Joseph Hervé Ahissou, qui a pu capturer le mouvement de deux enfants jouant au football.
Le directeur du campus numérique Francophone a mis l'accent sur la qualité, les couleurs de la photo mais aussi l'émotion des enfants qui se dégage à travers cette reproduction. La deuxième photo est celle de Romaric Kodjome montrant des enfants jouant à la corde dans une cour familiale sous le regard des parents.
La dernière œuvre choisie expose une fille qui joue au Basketball.
La luminosité de cette image de Daniel Affo est l'un des éléments ayant attiré l'attention des membres de jury.

Les lauréats ont reçu respectivement un bon d'achat d'une valeur de 100.000 FCFA, 75.000 FCFA et 50.000 FCFA.
Le directeur du campus numérique Francophone de Cotonou a invité les participants à s'inscrire aux projets multimédias sur la plateforme Wikimédia Commons. Pour le sieur Amekoudi, cette participation permet de construire la culture africaine et béninoise.
Le responsable des formations WLA, Fawaz Tairou, annonçant la clôture du concours au Bénin a informé de la tenue d'un atelier qui va se dérouler la semaine prochaine à Cotonou.
Cet atelier est axé sur les contributions aux projets multimédias.

Akpédjé AYOSSO

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La vérité sur le mouvement d'humeur des détenus

Fri, 03/15/2019 - 22:06

Le Directeur Général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, Jiles Sédjro YEKPE se prononce

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Les constats font état de ce que les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes ses conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres. Alors, à ce point de réforme, il est de bon ton que certaines personnes qui, à travers le temps, ont pris ces habitudes pour des droits, se plaignent. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. Ils réclament un certain nombre de choses. On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé.

En gros, il s'agit de la résistance au changement, aux réformes que nous essayons de conduire pour le bonheur non seulement des détenus mais également de notre pays.

En matière de casse, je peux dire qu'il y a eu des actes de vandalisme moyens au sein de la prison, mais il est clair qu'il n'y a pas de blessé ni de victime.

La suite, c'est qu'il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses au regard des textes et au regard de la pratique. Donc nous sommes sur la bonne voie pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux. Les détenus ont réclamé qu'on leur accorde des temps de visite inconsidérés, qu'on leur accorde l'autorisation de faire rentrer à l'intérieur de la prison des quantités très exorbitantes d'aliments et de produits de toutes sortes. Ce qui ne permet pas aux agents de sécurité de faire leur travail sans mettre en danger la vie de ceux qui sont à l'intérieur. C'est dans ces sacs de charbon qu'on cache de téléphone portable, de la drogue, des couteaux et autres. Et cela n'est pas de leur goût quand les agents font des fouilles minutieuses. Les détenus ont réclamé entre autres qu'ils ne portent pas de gilets par exemple car porter ces gilets qui les identifient est une source d'humiliation. Or ce sont des aspects prévus par les textes. Tout détenu doit porter un gilet pour la gestion efficiente de leur présence à l'intérieur de la prison. Voilà en quelques points, les revendications des détenus. Mais ils sont en train de comprendre et tout rentrera dans l'ordre.>>

Transcription : Roméo Aklozo ( En direct de la prison civile de Missérété)

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MTN Bénin initie ”La semaine de l'Expérience Client”

Fri, 03/15/2019 - 21:14

MTN Bénin ne cesse d'investir et d'innover. Des efforts se font au quotidien pour améliorer la qualité des services en vue de la satisfaction des abonnés, toutes tendances confondues. Mais ces derniers ne sont forcément pas au fait de tout ce qui se fait pour eux.
C'est en effet, pour faire toucher du doigt la réalité à ses clients, que Stephen Blewett, en compagnie de son équipe, a fait l'option, à travers l'initiative ”La semaine de l'Expérience Client ”, de faire découvrir, dans ses compartiments clés, l'entreprise aux clients.
À cet effet, hier, jeudi 14 mars 2019, par une visite guidée, représentants d'associations de consommateurs et représentants de structures étatiques ont eu l'occasion de voir et d'écouter beaucoup d'explications à la Direction générale de MTN Bénin, route de l'aéroport.
C'est d'ailleurs pour avoir su placer le client au cœur de ses préoccupations que MTN Bénin s'est vu récompenser doublement, en février dernier, à travers deux trophées. Le premier, a rappelé Stephen Blewett, est le trophée de la meilleure expérience client en Afrique de l'ouest, décerné par un cabinet indépendant. Le second trophée est celui du meilleur engagement du personnel.

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Un émissaire de Buhari à Cotonou

Fri, 03/15/2019 - 18:03
La situation de crise que traverse le Bénin dans le cadre des élections législatives 2019 préoccupe le président nigérian Muhammadu Buhari. Le président de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) vient d'envoyer son ministre des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama à Cotonou qui a rencontré ce jeudi 14 mars 2019, le chef de l'Etat, Patrice Talon.

Selon la déclaration rendue publique par Mme Sarah Sanda, l'assistante de presse du ministre Onyeama, le but de cette visite au Bénin est de trouver des solutions pour une sortie de la crise engendrée par les législatives du fait de l'exclusion des partis de l'opposition du processus électoral. Selon Sarah Sanda, l'opposition a déjà fait plusieurs plaintes. « A à peine un mois des élections législatives prévues pour le 28 avril, l'opposition s'est plainte d'être délibérément exclue du processus par le gouvernement », a-t-elle déclaré. L'assistante de presse du ministre Onyeama signale que les partis de l'opposition ont organisé des manifestations en appelant à une intervention de la CEDEAO.
Au cours de cette rencontre qui s'est déroulée à huis clos avec le Chef de l'Etat, Patrice Talon, le ministre nigérian Onyeama a fait part du souhait du président de la CEDEAO, celui de l'organisation au Bénin des élections inclusives. « Le président Buhari reste préoccupé par le développement de la démocratie dans la sous-région. Il a donc lancé un message au président Patrice Talon pour qu'il veille à ce que tous les responsables politiques et partis politiques de la République du Bénin bénéficient d'une égalité de traitement pour participer au processus démocratique », a-t-elle précisé.

Pour le président Buhari, l'Etat de droit et le dialogue doivent primer surtout à ces quelques semaines des élections législatives. Par ailleurs, M. Onyeama ajoute que le président de la Cedeao souhaite que l'opposition ne boycott en aucun cas l'ensemble du processus électoral.

Aussi, l'envoyé spécial du président du Nigéria a-t-il rencontré Aurélien Agbénonci, le ministre béninois des Affaires étrangères et Emmanuel Oguntuase, ambassadeur du Nigéria en République du Bénin. L'émissaire Onyeama a été accompagné par Jean Claude Brou, le président de la Commission de la CEDEAO.

Akpédjé AYOSSO

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Les détenus s'indignent contre la gestion du nouveau régisseur

Fri, 03/15/2019 - 14:32

Tous les prisonniers à la prison civile de missérété refusent de regagner les cellules depuis la nuit du mardi 12 mars 2019. Ces derniers se révoltent et dénoncent la gestion du régisseur Aboudou Seïdou.

Les détenus de la prison civile de missérété ne sont pas du tout content de la gestion faite par le nouveau régisseur, le lieutenant Aboudou Seïdou. Tous actuellement dehors, les prisonniers crient au secours des autorités compétentes.
Depuis la matinée de ce vendredi 15 mars 2019, la police républicaine fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les pensionnaires de cette maison d'arrêt. Toutefois, cette action n'a pas pu maitriser les détenus qui déjà ont procédé à plusieurs casses.
Le renfort a été demandé en urgence pour canaliser les prisonniers en colère. La tension a très vite baissée avec le renfort. La prison civile de missérété a donc retrouvé son calme habituel. Des dispositions ont été prises pour satisfaire les revendications des pensionnaires de ce prestigieux lieu de rétention qui fait office de référence au Bénin.

Akpédjé AYOSSO

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A la découverte du Tribunal de commerce Cotonou

Fri, 03/15/2019 - 12:58

Mis en service en décembre 2017, le Tribunal de commerce Cotonou (TCC) contribue fortement à la réduction du délai de règlement de contentieux dans le domaine des affaires. Cette juridiction créée par le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture, se révèle aujourd'hui non seulement comme un outil efficace de règlement des litiges commerciaux, mais aussi de promotion des investissements. Il veille à l'exécution des contrats, au règlement de l'insolvabilité et à la protection des investisseurs minoritaires.
Selon William
Kodjoh-Kpakpassou, président du TCC, le défi était de remédier à tous les reproches qui sont faits au système judiciaire béninois dans le monde des affaires, notamment les questions de lenteur, d'efficacité, de compétence, etc. Ainsi, de 750 jours en 2017, le délai moyen de traitement du contentieux commercial est passé à 57 jours à fin 2018 au Bénin, précise le président du tribunal de commerce dans un entretien accordé à La Nation. Selon lui, des affaires sont même réglées en 72 heures voire en 24 heures.
La publication de la décision en ligne après que le juge l'a prononcée, signée et déposée au greffier en chef du tribunal, témoigne de l'assurance de la transparence judiciaire. « Celui qui a gagné ou perdu, lit la décision et les autres acteurs du pays peuvent y avoir accès et comprendre les motivations qui ont conduit à ladite décision », explique William Kodjoh-Kpakpassou. La nouvelle loi sur le tribunal de commerce a porté le jugement des affaires en dernier ressort à hauteur de 5 millions FCFA.
Ce qui voudra dire que pour les contentieux qui portent sur un montant de 0 à 5 millions FCFA au maximum, la décision est sans appel.
A l'occasion d'une séance d'information sur les réformes « Doing Business », organisée début mars à Cotonou par l'Agence pour la promotion des importations et des exportations (Apiex), le président du tribunal de commerce a rappelé que les décisions et les informations sur la justice commerciale, notamment les rôles d'audience, les actes pris dans le cadre du fonctionnement du tribunal, la législation concernant les juridictions de commerce, sont publiées en ligne sur le site du tribunal, et favorisent l'accès facile à la jurisprudence en la matière, permettant la prévisibilité de l'activité de jugement. Ainsi, plus besoin pour les parties prenantes de voir quelqu'un pour savoir si l'affaire les concernant est programmée ou pas ; et il n'y a plus d'appel des affaires à l'audience. « Le résultat, c'est que nous gagnons du temps à l'audience, au moins une heure à deux heures par dossier », assure William Kodjoh-Kpakpassou.
Du point de vue de l'accroissement du recouvrement des créances, la célérité observée dans le règlement des contentieux, procure plus de ressources à l'Etat. Selon le magistrat, des dizaines de décisions sont rendues par an et les créances sont payées plus aisément, même celles qui portent sur des centaines de milliards de francs CFA, a-t-il informé. A cela s'ajoute le dénouement rapide du contentieux des baux commerciaux qui concerne le plus souvent le non-paiement des loyers. A ce niveau, beaucoup de règlements à l'amiable ont déjà eu lieu et portent sur des centaines de millions, a-t-il souligné. Etant donné que la loi impose la conciliation préalable obligatoire, un centre de conciliation est mis à disposition des parties prenantes. Ces dernières peuvent s'asseoir autour d'une même table et tenter de régler leurs affaires. « Tout n'est pas compliqué en justice et il n'y a pas de magie en justice : tout est question d'organisation », a assuré William Kodjoh-Kpakpassou.
F. A. A.

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L'opposition entre blocage et poursuite du processus électoral

Fri, 03/15/2019 - 09:38

« Il n'y aura pas d'élection sans l'opposition ». « Nous ne disons pas que nous allons boycotter les élections ; nous irons aux élections », voilà quelques déclarations faites par Théophile Yarou jeudi, lors de la conférence de presse de l'opposition. Comme lui, l'honorable Guy Mitokpè souligne que les membres de la CENA ont « trahi leur serment et perdu toute crédibilité ».
Voilà certaines révélations troublantes de l'opposition qui exige la démission des membres de la CENA. S'il est vrai que le combat de l'opposition est l'organisation à bonne date et des élections inclusives, il est difficile de dire que la démission des membres de la CENA constituera une avancée dans le processus. Aujourd'hui, il est clair que le chemin sur lequel nous mène l'opposition est loin de conduire à bon port. Entre l'arrêt du processus et la poursuite, le peuple aurait préféré la poursuite puisque personne ne veut qu'on tombe dans un vide juridique au soir du 15 mai 2019.
Si l'opposition exige le retour au code de 2013, alors qu'il y a déjà une avancée dans le processus, on se demande ce qu'elle veut vraiment. Loin de dire que l'opposition reste négative sur tous les plans, il faut simplement relever que les leaders de l'opposition sont dans une logique de blocage ou de discrédit. Sinon à quelques jours du lancement de la campagne électorale, il n'est pas plausible de demander le retour au code de 2013. Autrement tout le processus est plombé et ce sera malheureux pour la démocratie béninoise. Il est clair que les élections doivent se passer en toute crédibilité pour l'image du pays. A cela chacun est appelé à jouer sa partition. La balle est maintenant dans le camp des députés pour aider à sortir le pays de la situation qu'il vit maintenant. Il serait important pour toute la classe politique de soutenir les issues proposées par l'Assemblée nationale afin que les élections se déroulent normalement.
L'opposition doit désormais se hisser au dessus de la mêlée et savoir que les élections à bonne date participe à la stabilité du pays. La conférence de presse de l'opposition de jeudi n'est pas gage de pacifisme. Il urge de retrousser les manches et trouver les vraies solutions, celles qui conduiront à une élection sans difficulté.

Categories: Afrique

''Le Programme d'alimentation scolaire ne devrait pas concerner que le gouvernement...'' (ADOUA)

Fri, 03/15/2019 - 06:45

Monsieur le Représentant Résident du PAM au Bénin. Chaque 1er mars, on célèbre l'alimentation scolaire au niveau africain. Dites-nous quelle est la signification cette journée ?

Guy ADOUA : Le mois de mars est généralement reconnu comme le mois de la femme et qui dit femme, dit enfant et qui dit l'enfant, dit école et qui dit école, dit alimentation.
Il y a donc un lien entre tous ces événements. Je dirai que l'alimentation scolaire à tout son sens parce que s'il y a 4 ans, les chefs d'États d'Afrique ont décidé d'instituer le 1er mars , Journée de l'alimentation scolaire en Afrique, c'est surtout pour donner un sens à l'alimentation scolaire. C'est pour s'assurer que les enfants qui constituent notre futur ont tout ce qu'il faut dès leur jeune âge, dès l'instant qu'ils vont à l'école pour se ressourcer et être de véritables générations qui vont remplacer les générations actuelles. C'est dans ce sens qu'on a pensé que l'alimentation qui était l'un des éléments à prendre en compte pour s'assurer que les enfants seront en train de bien se préparer à leur futures responsabilités.

Quels sont les problèmes observés au niveau des écoles et qui ont conduit les dirigeants africains à instituer cette journée ?

Au moment des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), on n'a fait un petit état des lieux. Et la plupart des pays n'ont pas atteint le millénaire de développement en rapport avec l'éducation surtout l'éducation pour tous. Et l'une des raisons, c'était qu'on arrivait pas à maintenir les enfants à l'école. Et si on arrivait pas à maintenir les enfants à l'école, il y avait d'autres facteurs dont celui lié à l'alimentation. On peut dire ce mois-ci je n'ai pas d'habits à acheter je vais attendre le mois prochain. Mais se nourrir non. On ne peut pas dire je ne vais pas manger je vais attendre le mois prochain. Donc se nourrir, c'est comme un droit et une obligation et ça, il faut le faire tous les jours. Mais si on mange, ce n'est pas juste pour manger. C'est plutôt pour être capable de se concentrer et faire un certain nombre d'activités. Et ici, nous parlons de l'école et un enfant qui n'est pas concentré à l'école, un enfant qui n'a pas bien mangé, un enfant qui n'a pas pu mettre quelque chose sous la langue, ne fera que dormir à l'école car il n'aura pas tout ce qu'il faut pour se concentrer et donner des résultats. C'est donc fort de ce constat que les chefs d'États ont pensé qu'il fallait encourager les programmes d'alimentation scolaire pour assurer au moins aux enfants un repas à l'école, pour les tirer à l'école mais aussi pour qu'ils soient concentrés pour suivre le cours dans de meilleures conditions. Voilà les raisons qui sous-tendent cet engagement fort dont nous sommes à la 4ème édition cette journée.

Qu'est-ce qui a pu évoluer depuis la première édition ?

Vous allez remarquer que les thèmes sont restés autour de la production locale au fil des années. Ce qui a pu évoluer, c'est la prise de conscience. On observe de plus en plus des initiatives visant à renforcer la production agricole pour pouvoir financer les programmes de cantines scolaire aujourd'hui. Il y a des initiatives de jardins autour des écoles y compris la pisciculture pour apporter les protéines animales afin d'essayer de varier ce que le PAM apporte. Car le PAM a un panier composé de céréales, de légumineuses, de l'huile, de sel mais il faut aussi de temps en temps des protéines animales. C'est d'ailleurs ces initiatives et expériences qui ont permis à l'école primaire publique d'Agbodjèdo, dans les Aguégués d'être récompensée lors des festivités officielles de la 4ème édition de la JAAS à Toffo, jeudi dernier. Il y a également des initiatives allant même à développer des petits programmes d'élevage de volailles, de production des œufs autour des écoles. Aussi, a-t-on vu à l'extérieur des écoles, des initiatives de grands champs communautaires pour appuyer le programme. Ce sont entre autres les évolutions qu'on a pu observer. Il y a 4, 5 ou 10 ans, on en parlait pas. Les vivres étaient achetés. Quelque fois, ils venaient de l'extérieur. Mais de plus en plus, on est en train d'encourager la production agricole locale, et en faisant de cette manière, on essaie d'entraîner aussi dans le programme la communauté, les paysans et les producteurs pour faire de ce programme un véritable programme intégré, c'est à dire joindre et associer les autres couches. L'évolution qui a été notée aussi est que hier était juste une histoire d'école, des enseignants, du PAM et ça se limitait là. Mais aujourd'hui, c'est toute la communauté entière. Les parents d'élèves et les associations aussi s'investissent désormais pour produire et alimenter les programmes. Cela voudrait dire qu'il y a une prise de conscience avec comme impact un niveau de contribution de la communauté qui devient de plus en plus considérable.

Le jeudi 7 mars 2019, à l'occasion de la cérémonie officielle de la célébration de l'édition 2019 de la JAAS, le Pam a procédé à une remise officielle de motos aux agents de suivi programme sur le terrain. Quel en est le but visé ?

J'ai toujours dit et mes collègues peuvent peut-être confirmer que notre travail ce n'est pas ici au bureau. Au bureau, c'est juste mettre en place des stratégies qu'il faut aller appliquer sur le terrain. Nous avons besoin d'être beaucoup plus proches des écoles pour nous assurer que le Programme fonctionne bien. Qu'il y a tout ce qu'il faut, les vivres sont là en bon état, dans de bonnes conditions ; que les gens qui préparent sont là, qu'il y a des fiches qui sont là et qui sont suivies au jour le jour. Alors le sens de ces motos, c'est pour s'assurer de la présence de tous les acteurs sur le terrain, d'être plus proches et plus mobiles des écoles. Être en mesure d'aller discuter avec les communautés, discuter avec les parents, discuter avec les élèves, discuter avec les enseignants, discuter avec les transporteurs pour s'assurer que tout se passe bien. C'est ça qui est l'objectif. L'objectif ce n'est pas tout ce que nous faisons ici au bureau. C'est le travail sur le terrain. Quand le travail sur le terrain fonctionne bien, on a toute les garanties que le Programme va aller plus loin. Avec une moto, on peut visiter facilement 5, 10,15 écoles, dans la journée et s'assurer que tout se passe bien. Donc les motos dont l'échantillon a été présenté jeudi dernier, c'est juste pour dire que nous passons de plus de 1500 écoles à plus de 3000 et bientôt 4000 écoles. Il faut donc réfléchir sur comment mettre les moyens en place pour être présent sur le terrain. Car, plus le nombre d'écoles est croissant, plus on doit réfléchir pour ne pas laisser une seule école de côté. Donc, nous avons acheté ces motos. Nous allons aussi doter ces motos à certaines structures qui nous accompagnent dans le suivi programme sur le terrain.

Avez-vous des projets innovants dans le cadre du programme national alimentaire scolaire intégré ?

Oui beaucoup. Actuellement, nous sommes en train de développer un mécanisme de gestion de plaintes. C'est à dire qu'on va arriver à obtenir un numéro vert gratuit qui devrait permettre aux bénéficiaires, à tout le monde,
à tout citoyen là où il se trouve s'il remarque quelque chose en rapport avec le fonctionnement des cantines scolaires, il appelle et nous dit le problème et nous, on intervient. En un mot, nous voulons avoir un système de communication qui fonctionne pour que chaque fois qu'il y a un problème, nous intervenons. Maintenant, quand vous parlez d'innovation, il y en aura beaucoup. Je pense que le fait d'associer dans les tout prochains mois, les groupements des femmes dans la production agricole et les vivres dans les écoles vont être achetés auprès de ces fermiers ou de ces femmes serait quelque chose de très bien et d'innovant. C'est à dire au lieu d'acheter directement auprès des commerçants, on donne aussi la possibilité, l'opportunité à d'autres couches vulnérables et on va les encadrer à ce que leurs produits soient aussi compétitifs du point de vue qualité et quantité et ça veut dire que le Programme ira au-delà de l'éducation. Il va donc trouver d'autres couches et de façon un peu indirecte les pas du programme seront beaucoup plus grands.
On va aussi utiliser du cash, c'est-à-dire que ces femmes qui vendent aux écoles vont recevoir du cash (de l'argent en espèce) et ça va leur permettre de développer d'autres activités. Mais là où je veux vraiment parler de l'innovation, c'est que le PAM ait des mécanismes de suivi qui doivent permettre à tout citoyen qui dispose d'une application qui renseignerait sur le programme sur sa tablette, d' avoir accès à toutes les informations relatives aux cantines scolaires. Par exemple, si vous avez l' application sur votre tablette, vous rentrez dedans si vous voulez savoir combien d'écoles ont reçu de vivres à la date d'aujourd'hui et vous pouvez avoir accès à ces informations là. Avoir des petits programmes dans les écoles et autour des écoles, élevage de volaille, élevage de cabri, production d'œufs sont aussi des innovations. Réfléchir sur comment motiver les écoles dont les communautés ne fonctionnent pas assez bien, proposer des prix et faire en sorte que les écoles qui fonctionnent bien avec beaucoup d'initiatives partagent leurs expériences avec les autres. Organiser des mini-ateliers d'échanges d'expériences en utilisant uniquement les écoles qui font bien pour qu'ils expliquent aux autres comment ils font. Faire des visites de terrain pour aller voir là où ça se passe très bien pour les entraîner à mieux faire aussi. Ce sont autant d'innovations que nous comptons faire. Déjà, le fait d'utiliser les motos fait partie de ces innovations. Il y en aura plusieurs d'autres. Et l'avantage que nous avons ici est que le gouvernement du Bénin est pleinement impliqué et ça c'est une particularité. Le fait que le gouvernement est engagé, est pour nous une force parce que, pour toute initiative que nous aurons à apprendre, nous aurons son appui pourvu que ces initiatives nous amènent vers des résultats visibles et palpables.

Lors de la cérémonie commémorative de la 4ème édition de la JAAS, nous avons vu le personnel féminin du PAM offrir des kits de cuisine aux femmes cuisinières des cantines dans le cadre du 8 mars. Avez vous un mot à leur endroit et qu'elle est votre appréciation ?

Je suis très content. J'ai été émerveillé par cet acte posé par mes collègues. J'avoue que je n'étais vraiment pas impliqué , j'apprécie beaucoup cette initiative. Le message voudrait dire que le Programme d'alimentation scolaire ne devrait pas concerner que le gouvernement ni les écoles, c'est une affaire de tout le monde y compris les hommes et femmes de la presse. Ils ont aussi un grand rôle à jouer pour que ce programme soit un succès. Tout ce que nous pouvons faire pour que ça marche serait une très bonne idée. Les femmes, les mamans, c'est votre préoccupation que nous les enfants nous mangions bien. Ça veut dire que les femmes ont toujours un rôle à jouer. L'acte que mes collègues ont posé voudrait dire qu'elles aussi, en dehors de faire partie du PAM, ont aussi une contribution à apporter, à leur manière, pour le succès de ce programme

Réalisée par Juliette Mitonhoun

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Les têtes couronnées et les populations rassurent Patrice Talon

Fri, 03/15/2019 - 06:39

Réunis à la place Goho en fin de semaine écoulée, les têtes couronnées et les populations d'Abomey (dignitaires de cultes endogènes, élus locaux, conducteurs de taxis motos, femmes, jeunes et autres) ont fustigé ce comportement malveillant de certains individus mal intentionnés qui ont voulu mettre feu au domicile privé du chef de l'Etat dans la nuit du samedi au dimanche 03 mars dernier. Selon les populations, c'est un acte criminel qui compromet l'intégrité, salit l'image et l'honneur des fils et filles de la cité des ‘'Houégbadjavi''.
« Abomey n'a pas cette culture », ont martelé les populations en condamnant fermement l'acte. Le seul endroit où le chef de l'Etat devrait se sentir plus en sécurité, indiquent-elles, c'est la cité historique d'Abomey.
D'une seule voix, ces populations ont rassuré le président que de tels actes ne se reproduiront plus jamais. En l'exhortant à replier les forces de l'ordre, elles ont également manifesté leur volonté de prendre toutes les mesures pour sécuriser la maison. « Tout le monde sera mis à contribution pour identifier les auteurs de cet acte et les mettre hors d'état de nuire », ont promis les fils et filles de cette cité historique. « Plus jamais ça à Abomey. Que le président de la République Patrice Talon évacue toutes les forces de l'ordre à partir de ce jour et laisse son portail ouvert », ont-elles lancé.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Dr Malick Gomina offre 5 millions FCFA aux élèves

Thu, 03/14/2019 - 23:17

Les élèves du CEG 1 de Djougou sont en joie depuis ce mercredi. Et pour cause, le directeur général du Groupe de presse Fraternité, Dr Malick Gomina a offert une somme de 5 millions FCFA pour les cours de renforcement au profit des élèves des classes de 3ème et de terminale des établissements publics et privés de la commune de Djougou.
La cérémonie s'est déroulée en présence du maire de la commune de Djougou en présence des enseignants, des parents d'élèves et des apprenants.
Aider les élèves de la 3ème et Terminale à affronter en toute quiétude les examens de fin d'année. C'est la vision du Dr Malick Gomina qui vient au secours de ceux-ci à travers une enveloppe financière pour les séances de renforcement. Selon le maire de Djougou, Abischaï Abraham Akpalla, cette initiative vient soulager les parents d'élèves en les épargnant de cotiser entre 2.000 et 6.000 FCFA chaque mois. C'est aussi une manière d'encourager les élèves afin qu'ils puissent apprendre en toute liberté. « J'avoue que c'est le seul qui a pu nous apporter un plus dans ce que nous faisons dans nos collèges », a souligné le porte-parole des directeurs des collèges, Souahib Zakari Alou. Grâce à ces cours de renforcement appuyés par le Dr Gomina depuis l'année scolaire écoulée, au BEPC 2018, le département de la Donga avait occupé la 4ème place au plan national.
Aboudou Moussa a au nom des parents d'élèves remercié le donateur pour son geste qui permettra d'améliorer l'éducation scolaire des enfants dans la commune de Djougou.
Pour lui, le DG Malick Gomina n'oublie pas les bacheliers qui ont de bonnes mentions. Il invite les élèves à redoubler d'efforts afin d'avoir une bonne mention au BAC.
Au nom des élèves, Adoï Farid Sourou a remercié Dr Gomina pour sa générosité à leur endroit. Il appelle ses camarades à être assidus afin de prouver à travers les résultats aux examens que le geste était utile.
G.A.

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Les propositions de loi examinées ce vendredi

Thu, 03/14/2019 - 19:38

Les travaux dans le cadre d'une sortie de crise et d'organisation d'une élection inclusive se poursuivent à l'Assemblée nationale.
La Conférence des présidents va se réunir ce vendredi 15 mars 2019, pour examiner entre autres les propositions de loi devant permettre le dégel de la crise préélectorale.

L'ordre du jour est axé sur 04 points. Il s'agit de l'examen des propositions de loi pour des élections législatives inclusives ; la demande d'examen en procédure d'urgence de 4 projets de loi portant autorisation de ratification d'accord, de convention et de contrat de financement ; la convocation d'une session extraordinaire et les divers.

Akpédjé AYOSSO

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Les promoteurs d'hôtels et assimilés invités à se mettre en règle

Thu, 03/14/2019 - 18:51

Dans un communiqué en date du mercredi 13 mars 2019, le directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi porte à l'attention des promoteurs d'hôtels et établissements assimilés ainsi que les propriétaires des résidences meublées affectées à la location que la loi n°2018-39 du 28 décembre 2018, portant loi de finances pour la gestion 2019, a institué en lieu et place de l'ancienne taxe de nuitée, un impôt dénommé Taxe de Séjour.

« Est assujetti au paiement de cette taxe, tout client ayant séjourné dans un hôtel ou établissement assimilé ou dans une résidence meublée, quelle que soit la durée du séjour », informe le directeur général des impôts.
Ladite taxe indique le communiqué est payée sur la base d'une déclaration auprès des services des impôts au plus tard le 10 de chaque mois pour les affaires du mois précédent.
Il est demandé aux contribuables concernés et qui ont reversé les produits de la Taxe de séjour des mois de janvier et ou février 2019 sur le compte bancaire du Fonds National pour le Développement et la Promotion du Tourisme, de bien vouloir se rapprocher des responsables de cette structure en vue de la délivrance de leur quittance de paiement par les services de la direction générale des impôts.

Akpédjé AYOSSO

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Les citoyens se prononcent

Thu, 03/14/2019 - 17:33

Après son recours contre la CENA, dénonçant le traitement de faveur fait aux autres partis, le président du PRD a reçu une convocation de la brigade criminelle. Cette convocation comme un coup de massue sur la tête des militants se voit comme un acharnement contre Me Adrien Houngbédji. A cela quelques citoyens ont voulu donner leur point de vue sur cette convocation de la deuxième personnalité du pays.

Selon Jacob Adégnimika Kedolou, analyste et observateur de la vie politique. « C'est la première fois dans l'histoire de notre pays qu'on convoque un président de l'Assemblée nationale du Bénin devant la brigade criminelle », a-t-il confié.
Il perçoit cette convocation comme une ‘'intrigue politique''. « C'est de la diversion, pour ne pas dire une comédie. Ce n'est pas bien et ça n'honore pas notre pays. Personne n'est au-dessus de la loi dit-on. Si les raisons pour lesquelles le président de l'Assemblée nationale a été convoqué sont bien fondées je pense qu'il faut procéder à la levée d'immunité parlementaire afin qu'il aille se présenter devant une juridiction compétente pour que la vérité triomphe », a suggéré Jacob Adégnimika Kedolou.
Pour Antoine Zinsou enseignant à Cotonou cette convocation adressée au leader des Tchoco-Tchoco est ‘'de la pure distraction''. « Je crois qu'il a bien mieux à faire actuellement dans ce pays », a-t-il notifié.
Un étudiant de l'Université d'Abomey Calavi notifie qu'à première vue cette procédure apparaît comme ‘'un passe-temps''. « Au lieu de se concentrer sur ce qui ne va pas et trouver une solution adéquate, on invite le président de l'Assemblée nationale à la brigade pour des motifs qu'on ignore », a-t-il déploré.
« Toute suite quand on a appris sur les réseaux sociaux et sur les médias on a eu chaud au cœur surtout qu'il s'agit de la deuxième personnalité de cette Nation qui est convoquée à la brigade criminelle », a dévoilé Martini T. Behanzin, enseignant d'histoire et de géographie dans les lycées et collèges. Toutefois, en croire ce dernier, si le président de l'Assemblée nationale est convoqué « c'est surement pour qu'il donne sa version d'un fait ». « Il n'y a pas péril en la demeure », lance -t-il.
Dame Elisabeth rencontrée dans une boutique de vente d'articles indique que la convocation du président de l'Assemblée aurait surement un rapport avec les législatives prochaines. « D'autres disent que c'est parce qu'il s'est servi des documents confidentiels de la CENA pour preuve à la Cour constitutionnelle. Certains prétendent qu'il a été convoqué parce qu'un candidat non désireux se retrouve sur la liste de son parti PRD. De toutes les façons, tout ce qui se passe ces derniers temps au Bénin est relatif aux élections législatives. Nous sommes là, on attend voir », a-t-elle signalé.

Vu la crise pré-électorale que traverse le Bénin certains citoyens jugent que cette convocation n'est pas la bienvenue.
« Je suppose qu'il s'agit d'une procédure légale (...) mais le contexte actuel rend délicate une telle convocation. Nous ne sommes pas encore sortie du casse-tête lié à la non-conformité des candidatures aux législatives. Cette convocation peut être une fâcheuse étincelle. Qui plus est, le Président Houngbédji et est aussi la deuxième personnalité de la République. (...) C'est peut-être légal mais foncièrement maladroit. », a déclaré l'ingénieur Dave Brahi, tout en ajoutant que ce dossier peut être traité après la sortie de la crise actuelle.
Pour le citoyen Calixte Tossou, il faut laisser la justice fait son travail. « On a des lois et il faut les appliquer seulement que ça vient à un moment un peu sensible pour nous parce que d'ici quelques semaines on aura les élections. Ce qui fait que tout le monde est dans l'impasse », a-t-il souligné.

Georges Agnovi, étudiant dans une école privée à Cotonou pense que cette convocation pouvait être retardée « pour permettre au président de l'Assemblée nationale de mieux se concentrer sur ses consultations afin de nous sortir de l' impasse des élections législatives ».
Dans le même ordre d'idées, l'infographe Pacôme Vodougnon estime qu'il a « mieux que ça en ce moment ». « Cette convocation à un moment pareil franchement n'est pas du tout la bienvenue. Oui il faut appliquer la loi mais quand même ! Le pays traverse une impasse actuellement, celui qui est chargé de conduire les travaux devrait être assez tranquille », a –t-il affirmé. Ce dernier signale que cette convocation n'a aucune chance d'aboutir à part l'écouter.

Akpédjé AYOSSO

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La FTF dément la délocalisation du match Bénin/Togo

Thu, 03/14/2019 - 15:18

C'est à travers un communiqué en date du jeudi 14 mars 2019, que la Fédération Togolaise de Football (FTF) dément les rumeurs qui circulent avec persistance à propos d'une demande de délocalisation, à Accra au Ghana, du match Bénin vs Togo du 24 mars 2019.

Selon le secrétaire général de la FTF Pierre Lamadokou, la Fédération n'a formulé aucune requête de délocalisation dudit match auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Par ailleurs, « la FTF rassure l'opinion qu'elle travaille en bonne entente avec la Fédération Béninoise de Football (FBF) et le concours des plus hautes autorités des deux pays, pour l'organisation de ce match combien important pour les deux sélections nationales dans les meilleures conditions de sécurité et de fair-play ».
Le match Bénin vs Togo du 24 mars 2019, compte pour la sixième journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations Total Egypte 2019.

Akpédjé AYOSSO

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Le Recensement National des Artisans prend fin le 17 mars

Thu, 03/14/2019 - 14:34

Le Recensement National des Artisans initié par le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l' Emploi a démarré le mercredi 27 février 2019 et prendra fin le dimanche 17 mars 2019. Il s'opère de 8h à 17h du lundi au samedi au siège des 546 arrondissements dans les 77 communes et concerne les praticiens des 311 métiers de l'artisanat.

1- Quel est le but de l'opération de Recensement National des Artisans ?
Le recensement des artisans béninois a pour but de disposer de données statistiques fiables sur le secteur de l'artisanat en vue de sa modernisation.
Les objectifs de cette opération sont de disposer d'un registre biométrique de métiers, de délivrer aux artisans ayants droit une carte professionnelle biométrique et de faciliter leur accès aux services du projet ARCH en son volet assurance maladie, micro crédit et surtout la formation.

2- Quelle est la différence entre cette opération et celle du RAVIP organisée précédemment ?
Plusieurs différences sont à relever entre l'opération du Recensement National des Artisans (RNA) et celle du Recensement Administratif à Vocation d'Identification de la Population (RAVIP) précédemment organisée :
L'opération du RNA ne concerne que les artisans mais celle précédemment organisée dans le cadre du RAVIP concernait toute la population en général ;
de façon précise, il est question à travers cette opération du RNA de disposer d'informations complémentaires entre autres, sur leur statut professionnel, leur milieu professionnel, leurs conditions de travail, leurs besoins en renforcement de capacités techniques et matérielles.
Tout ceci n'avait pas été pris en compte au cours du RAVIP.
3- Le Recensement National des Artisans du Bénin aura lieu dans quelle période ?
Le Recensement National des Artisans a démarré depuis le mercredi 27 février 2019 et prendra fin le dimanche 17 mars 2019. Il s'opère de 8h à 17h du Lundi au Samedi dans les centres d'arrondissements. Il se déroule au siège des arrondissements dans les 77 communes.

4- Je suis un artisan, comment et où puis je me faire recenser ?
En tant qu'artisan, pour se faire recenser, il faut se rendre dans l'un des arrondissements de sa localité. Il se présente aux agents techniques du RNA avec son récépissé RAVIP et son attestation de qualification.
S'il n'avait pas été recensé au RAVIP, il peut saisir cette double occasion en se présentant avec sa carte d'identité, ou son acte de naissance ou sa carte LEPI pour à la fois se faire enrôler au Ravip et faire le recensement.

5- Quels sont les avantages que j'ai à me faire recenser au RNA en tant qu'artisan ?
En tant qu'artisan, je dois me faire recenser pour :
· obtenir ma carte professionnelle Biométrique d'artisan ;
· bénéficier des services du projet ARCH en matière de microcrédit, de formation, d'assurance maladie etc
· participer aux élections consulaires consacrant la mise en place de la nouvelle chambre consulaire de l'artisanat et la Chambre des Métiers de l'Artisanat du Bénin (CMA).

6 - Il y a-t-il des catégories d'artisans qui ne soient pas concernées par cette opération ?
Oui, certaines catégories d'artisans ne sont pas concernées par le RNA.
Il s'agit de :
les apprentis
les ouvriers
les employés salariés.
7- Qui est concerné par l'opération de recensement national des artisans ?
Tout artisan exerçant dans l'un des 311 métiers retenus par la nomenclature des métiers artisanaux est concerné par cette opération de recensement.
La nomenclature des métiers contient le répertoire des métiers artisanaux adoptés par décret N°176 du 24 mars 2017 en République du Bénin. Elle comprend 311 métiers de l'artisanat regroupés en 40 corps de métiers et en 08 branches d'activités. Vous pouvez la consulter pour découvrir si votre métier est pris en compte ou pas dans le cadre de ce recensement.
Il est téléchargeable ci dessous.
8 - Que faire si je souhaite avoir plus d'informations à propos du RNA, qui puis je contacter ?
Pour de plus amples informations, il faut contacter La Direction de l'Artisanat et des Organisations Professionnelles à travers le Directeur de l'artisanat Monsieur SINKENI Robert joignable au +229 97 06 46 22 ou en contactant le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l' Emploi sur sa page Facebook ( MPMEPEBenin )

www.gouv.bj

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Un trio arbitral éthiopien retenu pour le match Bénin-Togo

Thu, 03/14/2019 - 13:33

C'est un trio arbitral éthiopien qui officiera le match Bénin - Togo du dimanche 24 mars prochain.
Selon la note de la Confédération africaine de football (Caf), adressée à toutes les parties concernées par le match, Bamlak Tessema Weyesa (arbitre central), Temesgin Samuel Atango (1er arbitre assistant) et Tigle Gizaw Belachew (2ème arbitre assistant) vont officier le match Bénin – Togo qui se déroulera le dimanche 24 mars à Cotonou, au Stade General Mathieu Kérékou. Le 4ème arbitre retenu est l'éthiopien Tewodros Mitiku. L'ivoirien Réné Williams Sere sera le commissaire au match et l'officier de sécurité est le Marocain Rachid Akib.
Il faut rappeler que le match Bénin-Togo compte pour la dernière journée des éliminatoires de la Can Egypte 2019. Un match d'une très grande importance pour les deux sélections. L'équipe victorieuse de cette rencontre sera qualifiée pour la phase finale de la Can 2019.

Marcel HOUETO

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