Depuis la publication des listes retenues par la CENA dans le cadre des législatives de 2019, les partis recalés ont fait recours devant le juge du contentieux électoral afin de trouver gain de cause. Malheureusement, la cour a donné raison à l'institution en charge des élections. Cette décision a donc permis à l'équipe dirigée par Emmanuel Tiando de donner sa version des faits. Établissant le processus de délibération ayant conduit à cette décision de recaler certains partis, le président de la CENA a profité de cette tribune pour faire part de sa convocation à la brigade criminelle. Cette sortie médiatique, a été également l'occasion pour le commissaire Freddy Houngbedji pour faire des mises au point face aux accusations mensongères portées contre sa pesonne .
Les réseaux Sociaux ont abondamment relayé ces derniers jours la convocation de Emmanuel Tiando devant la brigade criminelle le 12 mars dernier. Une convocation qui n'a rien à voir avec le recours devant la cour constitutionnelle. Selon la vice-présidente, Geneviève Boko Nadjo, il faut faire la différence entre cette convocation qui est du ressort pénal de celle liée au recours des partis politiques. Il faut dire donc que le président de la CENA a été convoqué par la brigade criminelle suite à une plainte d'un des candidats du PRD positionné dans la 10 ème circonscription électorale. Ce dernier a saisi le procureur de la République pour connaître des motivations ayant poussé son parti à l'aligner comme candidat car ne possèdant pas de carte d'électeur. C'est dans ce cadre que le président de la CENA s'est rendu à la brigade criminelle pour être entendu.
La pièce confidentielle dont le PRD a fait mention
L'équipe de Emmanuel Tiando n'est plus soudée. Le président a fait cas de l'ambiance délétère qui prévaut actuellement au sein de la CENA. Le PRD a fait mention de certains documents lors de l'audience à la cour constitutionnelle sur les recours des partis politiques, prouvant des irrégularités et le traitement de faveur accordé aux partis politiques. Il s'agit d'un document faisant mention des observations sur des listes du Bloc Républicain et de l'Union Progressiste. Ce document dira le président de la CENA ne devrait pas se retrouver en leur possession. Le nom le plus cité à travers les médias est celui du commissaire Freddy Houngbédji. Celui-ci a apporté sa version des faits soulignant par ailleurs que l'ouverture de la cantine contenant les dossiers doit se faire suite à une décision de la plénière. Autrement qu'il ne peut le faire. Mieux, tous ses autres collègues (commissaires et cadre des équipes ) de la CENA avaient en leur possession la pièce incriminée . Il a rappelé qu'il n'est pas membre du PRD et le fait qu'il porte le nom Houngbédji ne doit pas faire de lui le coupable dans cette affaire de fuite de document.
La part de vérité de Freddy
Me Freddy Houngbédji s'étonne. A l'injonction faite par la vice-présidente et le président de la CENA d'ouvrir les cantines pour besoin d'enquête à la brigade criminelle, le commissaire Freddy Houngbédji souligne " avant d'envisager de me demander une pareille chose, il eût fallu que vous convoqueiez la plénière, qu'elle soit saisie de la convocation et de la réquisition de Monsieur le chef de la brigade criminelle et qu'elle se prononce sur la question que soulèvent ces actes". Il signale que c'est la plénière qui a décidé de lui confier les clés et que les cantines soient gardées par la vice-présidente.
Me Freddy Houngbédji précise par ailleurs que " eu égard du climat délétère qui prévaut actuellement au sein de notre institution et dans tout le pays entier, je tiens à préciser que je ne procéderai pas à l'ouverture des cadenas des cantines contenant la déclaration des candidatures des partis politiques, que sur décision dûment formalisée par la plénière et en présence d'un huissier de justice requis plus effectuer toutes constatation".
La CENA poursuit ses travaux en attendant la suite des propositions du côté de l'assemblée nationale. L'étape suivante devrait être le positionnement des partis sur le bulletin.
G.A.
Une attaque à main armée a eu lieu ce mercredi 13 mars 2019, sur le tronçon Parakou-Malaville, quartier Ganougourou, 3eme arrondissement Parakou. Perpétré par 03 individus dont un cagoulé sur une moto sans immatriculation, le braquage a occasionné 01 mort et 04 blessés graves.
Les hors-la loi ont ciblé le nommé Soiaiboi Sako, un opérateur économique qui a effectué le retrait d'une importante somme d'argent. De retour de la banque, le sieur Sako a entrepris ses opérations dans sa boutique d'achat et de stockage de noix d'acajou.
Selon les témoignages recueillis, les braqueurs ont fait irruption 20 minutes après et ont mis au respect tous ceux qui étaient sur les lieux. Ils ont arraché le sac contenant une importante somme d'argent, et ont fait usage de leurs armes à feu tirant sur l'opérateur économique et 03 de ses clients dont 01 enfant. Lors de leur repli, ils ont tiré également sur un riverain qui était à moto.
Informé, le commissariat du 3ème arrondissement s'est dépêché sur les lieux avec le renfort du commissariat central et la Ddpr Borgou. Selon cette dernière malgré le bouclage de la zone et ses environs, les recherches sont restées vaines.
Les blessés ont été évacués au CHDB pour les soins intensifs. Quant à l'opérateur économique Soiaiboi Sako, il a rendu l'âme des suites des balles reçues.
« Nous étions au chevet des blessés accompagnés fortuitement par le Procureur Général de la cour d'appel de Parakou qui était aux soins. Le corps de défunt a été déposé à la morgue CHDB sur instructions du procureur de la république qui a instruit le commissaire central d'ouvrir une enquête », renseigne la Ddpr Borgou.
La somme exacte retirée n'est pas encore connue, mais à en croire son comptable un montant de 16,5 millions FCFA aurait été positionné dans le compte en banque.
Les premières investigations ont révélé que les malfrats ont opéré « probablement avec un pistolet automatique calibre 9mm en démontre l'étui ramassé sur les lieux et la balle extraite des fesses d'un blessé ».
« L'opérateur économique faisait l'objet certainement de filature de la part de ces hors la loi qui selon les descriptions, seraient les mêmes éléments qui ont opéré la veille aux environs de 23 heures 30 en emportant une somme de 250 mille francs CFA chez un conducteur gros moteur toujours dans le quartier Guema », a ajouté la Ddpr Borgou.
Renforcement du dispositif sécuritaire de Parakou
Face à ces braquages, des mesures ont été prises dans la ville de Parakou. Il s'agit entre autres du renforcement du dispositif sécuritaire de la ville ; l'activation des réseaux de renseignements principalement de la PC Parakou dans le but de retrouver ces malfrats.
Aussi, est-il prévue l'organisation d'une séance de travail et de sensibilisation avec les exploitants de produits tropicaux qui en cette période, transportent de fortes sommes d'argent.
Akpédjé AYOSSO
Les hauts responsables de commandement de la Police républicaine viennent d'être relevés de leurs fonctions à Parakou.
Il s'agit du Directeur départemental du Borgou (DDPR), du commissaire central de la ville et du commissaire du 3ème arrondissement de Parakou. Ils sont tous démis de leurs fonctions avec sanctions disciplinaires.
Leur limogeage serait lié au braquage qui vient d'être perpétré dans la ville et qui a occasionné un mort et quatre blessés graves.
L'attaque s'est produit ce mercredi vers 14 heures, à la sortie Nord de Parakou, au bord de la RNIE2, tronçon Parakou-Malaville, au quartier Ganougourou, dans le 3eme arrondissement. Le braquage a été menée par trois hommes armés dont un cagoulé sur une moto sans immatriculation.
Ils ont tiré à bout portant sur un opérateur économique, le sieur SAKO Soiaiboi, en emportant plusieurs millions de francs CFA. Ce dernier venait de faire un retrait à la banque.
Dans la foulée, ils aussi tiré sur trois de ses clients dont un enfant et un riverain qui était à moto.
Des sources policières indiquent que ces bandits seraient les auteurs de l'opération perpétrée la vieille vers 23 h 30, où ils ont réussi à emporter une somme de 250.000 francs CFA chez un conducteur de camion au quartier Guema.
Une enquête est ouverte.
D. M.
Le président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbédji a procédé à la mise en place d'un comité parlementaire restreint de 05 membres dans le cadre de la mise en place des conditions pour les élections législatives inclusives.
Ledit comité chargé d'étudier les propositions des partis politiques poursuit ses travaux jusqu'au vendredi 15 mars 2019.
Au terme de la séance de ce mercredi 13 mars 2019, le comité va déposer son rapport. Ensuite, la conférence des présidents va se réunir ce jeudi 14 mars 2019, pour se prononcer sur le rapport afin de produire à son tour une proposition de loi. Cette dernière sera soumise à l'appréciation du Chef de l'Etat à travers le ministre en charge des relations avec les institutions entre jeudi soir et vendredi 15 mars.
C'est après cette étape que la commission des lois sera saisie pour l'élaboration d'une proposition de loi et la production d'un rapport qui sera soumis à la plénière au parlement en vue de son adoption ou rejet.
Pour cela, les députés seront convoqués éventuellement entre lundi ou mardi ou au plus tard le jeudi de la semaine prochaine pour la session extraordinaire d'étude de la proposition de loi.
C'est au terme de cette plénière de la session extraordinaire que le peuple béninois saura à quoi s'en tenir.
Akpédjé AYOSSO
Suite aux demandes répétées de marches de protestation et de soutien enregistrées à la mairie de Parakou, les autorités municipales, à travers un communiqué radio en date de ce mercredi 13 mars 2019, informe les populations que lesdits mouvements sont interdits jusqu'au 28 avril prochain, par souci de préservation de la paix sociale.
Selon le communiqué radio, signé par le 2ème adjoint au maire, Boni Chabi Douaro, le même souci de préservation de la paix conduit à surseoir également les marche de soutien au gouvernement.
« Le maire, une fois encore, compte sur la maturité du peuple de Parakou en général et la classe politique en particulier pour préserver la sécurité et la paix sociale pendant cette période », conclut le communiqué.
F. A. A.
L'icône de la musique béninoise, Stan Tohon, sera conduit dans sa dernière demeure le samedi 30 mars prochain. Décédé le 26 février dernier en France, son corps a été rapatrié à Cotonou dans la soirée de ce mardi 12 mars à bord d'un vol Air France.
Plusieurs artistes de la musique béninoise dont Vincent Ahéhéhinnou, Reck Souza, Vivi l'international, Nel Oliver, ainsi que plusieurs autorités dont le ministre de la culture, Oswald Homéky, et de nombreux fans étaient à l'aéroport de Cotonou pour accueillir sa dépouille.
Le corps du roi du Tchink System est déposé à la morgue Proci d'Akpakpa en attendant son inhumation.
Un hommage national lui sera rendu avant de le conduire dans sa dernière demeure.
Stan Tohon, de son vrai nom Roger Mohamed Ibitoch Tohon est décédé dans sa 64ème année, des suites d'une maladie dans un hôpital parisien.
F. A. A.
Après la décision de la Cour constitutionnelle, le président de la CENA a jugé bon de dévoiler le secret de la délibération à l'issue de la plénière des commissaires.
Des informations ont été livrées au cours d'une conférence ce mercredi au siège de la CENA.
« Après délibération, nous avons retenu que deux griefs. D'abord le fait que des déclarations de candidatures ne soient pas signées et le fait que trois candidats qui se retrouvent sur la liste du PRD se retrouvent également sur la liste de MOËLE. Ça suffit pour invalider la liste parce que dans le code, il est dit l'enregistrement de deux candidatures sur plusieurs listes est interdit », dévoile Emmanuel Tiando. Il explique que « Depuis la publication le 5 mars dernier de la liste des partis retenus par la CENA pour prendre part aux élections législatives du 28 avril 2019, l'opinion publique nationale et internationale est gavée de commentaires et de réactions tendant à insinuer que la CENA n'aurait pas faire preuve d'impartialité et d'objectivité dans l'examen des dossiers des candidatures des partis politiques reçues à la CENA. Aussi bien sur les réseaux sociaux, les plateaux de télévision, que dans la presse écrite, ces informations sont distillées au point de susciter des interrogations au sein de nos compatriotes qui aujourd'hui ont des doutes sur la probité des membres de la CENA ». Il affirme que « pour obtenir réparation de ce qu'ils considèrent comme une injustice à leur endroit, les partis politiques concernés ont formé des recours devant de la Cour constitutionnelle en invoquant même devant cette instance des traitements de faveur qui auraient été faits à d'autres partis à leur détriment et en exhibant même des documents de travail frauduleusement soustraits de la CENA ». Il ajoute que « D'autres acteurs politiques se sont emparés de ces allégations à des fins de récupération politique en faisant des amalgames de toute sorte pour en conclure à la non crédibilité de l'institution et à l'urgence de démission de ses membres ». C'est dans cette logique que le président de la CENA souligne que « Devant tant d'amalgames, de critiques, nous sommes restés sereins attendant en bon légalistes les décisions du juge constitutionnel devant qui ces griefs contre la CENA ont été portés ». Emmanuel Tiando indique que « Depuis ce matin, ces décisions sont connues. Nous pouvons maintenant dire notre part de vérité en relatant en toute objectivité ce qui s'est passé afin que les intoxications ne l'emportent pas sur la réalité des faits ». Il a fallu pour lui d'attirer l'attention que la CENA ne vote pas les lois. Cet acte dira-t-il, relève aussi bien des prérogatives de l'Assemblée nationale, la CENA n'interprète non plus la loi. Ce rôle est dévolu à la Cour constitutionnelle. La CENA est chargée tout simplement d'appliquer la loi tout en étant consciente que la compréhension qu'elle a de cette loi peut être remise en cause par l'instance chargée de leur interprétation en l'occurrence la Cour constitutionnelle. « Par ailleurs, il est important de souligner que nos décisions sont prises en plénière soit par consensus ou à la majorité et que nos délibérations sont frappées du secret conformément à l'article 26 du code électoral », mentionne-t-il.
Par rapport à l'historique et la méthodologie suivie pour l'étude des dossiers
Emmanuel Tiando explique que « le 26 février 2019 et ce conformément à notre calendrier électoral, la CENA a enregistré la déclaration de candidature des partis politiques désireux de prendre part aux élections législatives du 28 avril 2019. Ces partis politiques sont les suivants : l'Union Progressiste, le Parti du Renouveau Démocratique, Forces cauris pour le développement du Bénin, l'Union démocratique pour un Bénin nouveau, le Parti Républicain, l'Union sociale libérale, MOËLE-Bénin ». Aussi confirme-t-il que « En dehors de ces sept partis politiques, aucun autre parti politique ne s'est présenté à la CENA pour une déclaration de candidature ».
Le président de l'institution en charge du processus électoral explique que « A la réception de chacune des déclarations de candidatures, il a été mis en place une équipe chargée de vérifier la complétude des pièces présentées par chaque parti. A l'issue de cette vérification sommaire, il a été délivré à chaque parti un récépissé provisoire portant la mention, dossier complet ou alors la mention dossier incomplet ». C'est dans ce cadre confie-t-il que « les récépissés provisoires délivrés à l'Union démocratique pour un Bénin nouveau et l'Union sociale libérale ont été estampiés dossier incomplet à cause de la non présence dans leur dossier du récépissé provisoire et du certificat de conformité exigé par la décision du 1er février 2019 ». Pour lui, « Tous les commissaires ont pris part à la réunion qui a abouti à cette prise de décision. A cette phase de dépouillement des dossiers de complétude des pièces a suivi la phase de conformité et de recevabilité des dossiers de candidatures ».
Délibération et supposé favoritisme
« Il a été mis en place deux équipes composées de six cadres dont les missions étaient de procéder à l'examen de chacun des dossiers de candidatures et de relever toutes les observations constatées pour permettre à la plénière de la CENA de prendre les décisions appropriées au cours de ses délibérations », signale le président Tiando. Il affirme aussi que chaque dossier a été examiné par chacun des six cadres de l'équipe avec une fiche de relevé des observations faites par lui . « Au terme de ce travail préliminaire, une synthèse globale des observations relevées sur chaque dossier présenté a été faite et soumise à la délibération de la plénière. Il est important de faire noter que les dossiers des partis UDBN et USL n'ont pas fait objet de cet examen en raison de ce que leur déclaration de candidature était incomplet. Seules les déclarations de candidatures de l'Union Progressiste, le Parti du Renouveau Démocratique, Forces cauris pour le développement du Bénin, MOËLE-Bénin ont fait l'objet des observations préliminaires prescrites aux cadres », déclare-t-il. M. Tiando informe par ailleurs que « L'examen préliminaire effectué par le comité des cadres a été soumis à la plénière de la CENA les 3, 4 et 5 mars 2019 ».
Le président de la CENA rappelle « qu'à l'ouverture de cette plénière, j'ai rappelé à tous les commissaires, leur devoir d'impartialité, d'objectivité et neutralité dans l'examen des dossiers soumis à leur attention. C'est sur cette base que les dossiers de déclaration de candidatures des partis a fait l'objet d'un examen minutieux en présence de tous les commissaires au regard des observations produites par tous les cadres de la CENA ». Ainsi, chaque observation a fait l'objet de débat sur son importance par rapport aux dispositions du code électoral et sur la pertinence de son maintien au nombre des griefs à retenir par la CENA. C'est à l'issue de cette délibération que les observations les plus importantes sont retenues. Entre autres irrégularités, il annonce pour certains dossiers, qu'« Il y a eu la différence entre le nom inscrit sur un certificat de nationalité et du casier judiciaire pour un candidat ». Pour d'autres, « Le certificat de nationalité légalisé par un commissaire de police, la légalisation de l'acte de naissance par un commissaire de police, 12 cartes d'électeurs ont été signées par Sacca Lafia, 5 cartes d'électeurs ont été signées par Nassirou ».
Afin d'harmoniser les points et trouver une solution de rachat, deux griefs ont été retenus pour invalider les candidatures. « Nous avons retenu que deux griefs. D'abord le fait que des déclarations de candidatures ne soient pas signées et le fait que trois candidats qui se retrouvent sur la liste du PRD se retrouvent également sur la liste de MOËLE. Ça suffit pour invalider la liste », a-t-il précisé.
Giscard AMOUSSOU
Dans le cadre du convoyage au pèlerinage à la Mecque (Hadj 2019), le gouvernement a conclu un accord de partenariat avec Air Taxi Bénin, c'est l'une des décisions issues du Conseil des ministres de ce mercredi 13 mars 2019.
Selon le compte rendu de la réunion, en vue de mettre fin aux nombreux dysfonctionnements souvent observés dans les opérations de convoyage des pèlerins béninois vers la Mecque, le gouvernement a engagé des négociations avec les autorités saoudiennes pour leur meilleure prise en charge. En accédant à cette demande, les autorités saoudiennes ont accepté d'accorder au Bénin le transport de la totalité de ses pèlerins au lieu de la moitié de l'effectif comme par le passé.
Afin de garantir la sécurité, le confort et un meilleur rapport qualité-prix, le gouvernement a conclu cet accord de partenariat avec la compagnie aérienne Air Taxi Bénin. L'objectif visé est d'aider au choix de la compagnie opératrice de même que celui des aéronefs en vue d'un transport des pèlerins dans les meilleures conditions ; et d'optimiser le coût du transport des pèlerins tout en leur garantissant sécurité et fiabilité.
F. A. A.
Réunis en Conseil des ministres ce mercredi 13 mars 2019, le gouvernement a transmis à l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification, l'accord de prêt signé avec le Fonds Koweitien pour le Développement Arabe (FKDEA) dans le cadre du financement du projet de renforcement des systèmes d'alimentation en eau potable (AEP) des villes de Boukoumbé, de Covè et de Zagnanado.
Selon le relevé du Conseil des ministres, l'objectif du projet est d'assurer la fourniture pérenne de l'eau en quantité et en qualité aux populations de ces trois villes, pour répondre à leurs demandes croissantes en eau potable aux fins d'améliorer leurs conditions sanitaires et sociales. Il s'agit de soutenir le développement socio-économique dans ces trois localités à travers l'extension et le renforcement du système d'alimentation en eau potable existant.
A cet effet, le gouverment a sollicité l'autorisation du parlement pour la ratification d'un prêt d'un montant de 5 millions de Dinars Koweitien, soit environ 10 milliards de francs CFA.
F. A. A.
Dans le cadre de la transformation de Bénin Marina Hôtel en un réceptif de 5 étoiles de type SOFITEL, et de la rénovation du Centre international de conférence de Cotonou (CIC), le gouvernement a lancé une consultation pour la maîtrise d'œuvre complète des ouvrages à construire.
Selon le relevé du Conseil des ministres, au terme des négociations, la proposition du cabinet MOKE est apparue très originale et plus avantageuse pour l'Etat aussi bien au plan architectural que financier. Le gouvernement a alors marqué son accord pour la signature du contrat avec ce cabinet.
F. A. A.
Les clubs de football de la ligue 1, 2 et 3 ont reçu des subventions ce mercredi 13 mars 2019. La cérémonie de remise des subventions s'est déroulée cet après-midi, à Marina hôtel de Cotonou en Présence du Ministre des sport Oswald Homeky, le président de la Fédération béninoise de football (FBF), Mathurin de Chacus, le président du Comité national olympique et sportif du Bénin (CNOSB), Julien Minavoa, les présidents des clubs (ligue 1, 2 et 3) qui animent les différents championnats nationaux, les membres du Comité Exécutif de la FBF, les supporters et la presse sportive.
Au total 400 millions de francs ont été mis à la disposition des clubs concernés à raison de 10 millions pour chaque club de ligue 1, 6 millions pour chaque club de ligue 2 et 4 millions pour chaque club de ligue 3.
Cette subvention vient soulager les responsables des clubs qui n'ont pas manqué de saluer la volonté du chef de l'Etat à travers son Ministre des sports. Si les différents responsables ont apprécié l'initiative, ils estiment qu'au regard des charges, le montant de la subvention ne couvrira que partiellement les besoins. Ils espèrent une amélioration du montant de la subvention pour les fois à venir.
Marcel HOUETO
Pour non respect des obligations liées à l'exploitation de sa licence, l'opérateur de téléphonie mobile SPACETEL Bénin opérant sous le nom commercial MTN est sanctionné par l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP-Bénin). L'institution a prononcé une sanction à son encontre dont le paiement d'une pénalité s'élevant à 1.354.223.103 FCFA dans un délai de 60 jours.
Ayant mené du 17 au 31 décembre 2018, une opération de contrôle, la brigade de l'ARCEP-Bénin a relevé plusieurs irrégularités chez l'opérateur MTN. Il s'agit entre autres de la décision qui encadrent les tarifs des services des communications électroniques fournis par les opérateurs mobiles, les manquements aux exigences de protection des droits et intérêts des consommateurs, le non respect des décisions portant modalités de la promotion des communications électroniques et encadrement des tarifs, le non respect des règles de concurrence et le non respect de la mise en demeure de l'ARCEP.
Par décision 2019-056 du 12 mars 2019 du Conseil de régulation de l'ARCEP-Bénin, l'opérateur MTN doit payer dans un délai de 60 jours une pénalité de 1.354.223.103 FCFA. Cette somme représente 1% de son chiffre d'affaires consolidé de 2017.
Par exemple MTN est accusé de maintenir la durée de validité de l'offre Maxi bonus 500F activé le 26 décembre 2018 à 24h et une tarification de 1F par seconde, à défaut d'une validité de 02 à 07 jours.
« Une facturation des SMS à 14 F a été relevé lors du contrôle de l'offre Maxi Bonus option 150F », signale la décision de l'ARCEP. Aussi, des abonnés ont-ils reçu des messages notifiant que leur forfait est épuisé alors qu'ils en possèdent.
Face à ses reproches l'opérateur MTN n'a pu donner des arguments convaincants au conseil de régulation.
MTN a effectué un contrôle dont il a présenté les résultats à l'autorité de régulation, au lieu de fournir les rapports d'exploitation de son réseau sur la période du contrôle.
Une démarche qui n'a pas reçu l'approbation des membres du conseil de régulation, et a découlé sur une sanction contre l'opérateur MTN.
Akpédjé AYOSSO
Pas de marche pacifique pour les militants de l'Union Sociale Libérale (USL) le vendredi 15 mars 2019 à Abomey-Calavi. C'est à travers une correspondance en date du mercredi 13 mars 2019 que le maire Georges Bada a interdit cette manifestation de protestation envisagée par le parti de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon.
« Dans le souci de prévenir d'éventuels troubles à l'ordre public et conformément au communiqué radio en date à Abomey-Calavi du 25 février 2019, interdisant toute manifestation publique à caractère revendicatif, j'ai l'honneur de vous notifier l'interdiction de votre marche pacifique de protestation que vous pensez organiser à Abomey-Calavi le vendredi 15 mars 2019 », précise le maire Georges Bada dans sa correspondance adressée au délégué général de l'USL, Pierre Houezo.
Le maire invite les responsables de l'USL à se « rapprocher des institutions de la République chargées de la gestion des contentieux électoraux pour les dispositions les plus idoines ».
En tout état de cause, prévient-il tout contrevenant aux présentes prescriptions sera tenu responsable des déconvenues qui en découleraient.
Akpédjé AYOSSO
Le président de l'Assemblée nationale poursuit sa mission dans la cadre de l'organisation des élections législatives inclusives. Adrien Houngbédji a réuni ce mercredi 13 mars 2019 la conférence des présidents et a procédé à la mise en place d'un comité parlementaire restreint de 05 membres.
La mission de ce comité est d'examiner les propositions des partis politiques et faire des recommandations pour une sortie de crise des législatives prochaines.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Restaurer l'espoir (Re) ont soumis conjointement plusieurs propositions. Il s'agit entre autres de l'adoption d'une loi modificative à titre exceptionnel de la charte des partis politiques et du Code électoral en vue de rendre inclusives les élections législatives d'avril prochain. Ils proposent également la relecture du calendrier électoral dans le sens du report des élections législatives en tenant compte des délais constitutionnels. Aussi, les deux partis ont-ils suggéré la délivrance sans délai du quitus fiscal à tous les demandeurs qui remplissent les conditions sans « interférences politiques et la suppression du certificat de conformité comme pièce à fournir dans les dossiers de candidatures.
Akpédjé AYOSSO
Au d'une séance d'échanges avec les acteurs du secteur privé pour l'amélioration du climat des affaires au Bénin organisée par Romuald Wadagni, ministre de l'économie et des finances, le directeur général des affaires économiques, Aristide Mèdénou a informé le public que le nombre de navires ayant accosté au Port autonome de Cotonou (PAC) en 2018, a augmenté de 68.
Durant cette année, 1051 navires de commerce et 34 autres non commerciaux, soit au total 1085 ont jeté l'ancre dans les eaux maritimes du port de Cotonou contre 1002 navires de commerce et 15 navires non commerciaux en 2017, soit une augmentation de 68 navires par rapport à l'année 2017, a-t-il informé.
Selon les statistiques portuaires, le PAC a enregistré en 2018, un tonnage total de 10,3 millions, soit une augmentation de 10% par rapport à l'année précédente ; les importations ayant été d'une importance capitale.
Les produits les plus importés sont les céréales (le riz surtout), les produits alimentaires et les hydrocarbures. Le taux de conteneurisation à Cotonou s'est développé contrairement à la stabilité observée les années antérieures.
La plupart des conteneurs qui entrent et sortent du port de Cotonou, sont des conteneurs 20 pieds dont le pourcentage est estimé à 75% environ.
L'usage de ce type de conteneur s'explique par les marchandises importées ou exportées (produits alimentaires, riz, matériaux de construction, …).
Le cargo divers représente 23% du tonnage total importé au port de Cotonou. Il s'agit notamment du riz en vrac, qui représente non seulement la majorité des produits dits “divers”, mais aussi le premier produit importé au Bénin. D'autres produits considérés comme divers, sont par exemple les engrais, le poisson congelé en vrac, le fer, les lubrifiants et toutes sortes de matériaux (de construction ou autres).
Le pourcentage de vrac liquide tourne autour de 13% du tonnage total manutentionné au port de Cotonou.
Le vrac liquide comprend les hydrocarbures (produits pétroliers), l'huile végétale et le butane.
Les hydrocarbures occupent la 3ème place sur la liste des produits les plus importés au port de Cotonou. Il s'agit de produit de transit important pour les marchés du Burkina Faso et du Mali.
Le vrac solide ou vrac sec représente actuellement 9% du tonnage total traité à Cotonou, révèlent les statistiques au port de Cotonou.
Le volume des exportations a également augmenté, passant d'environ 600.000 tonnes en 2016 à 875.000 tonnes en 2017, et 1,1 million de tonnes en 2018, avec le coton comme principal produit d'exportation.
En dehors du coton produit au Bénin, les volumes importants de coton burkinabè et malien passent par le port de Cotonou.
La noix de cajou vient en deuxième position des cultures d'exportation, et les oléagineux (noix de karité, beurre de karité et graines de coton) occupent la troisième place.
Outre la vocation d'un port à alimenter un pays, le PAC vise également à alimenter les corridors de transit qui y sont reliés, notamment les pays sans littoral qui n'ont pas d'accès direct à la mer appelés “l'hinterland”.
Le potentiel de l'hinterland du Bénin est important et regroupe le Niger, le Mali, et le Burkina Faso et le Tchad.
En 2018, 49% du trafic total au port de Cotonou était lié à l'hinterland.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le gouvernement s'est réuni en conseil des ministres ce mercredi 13 février 2019. les travux se sont déroulés en présennce du Chef de l'Etat. Au cours de la réunion plusieurs décisions aussi importantes les unes que les autres ont été prises. (Lire l'intégralité du compte rendu présenté par le Secrétaire Général du Gouvernement, Edouard OUIN-OURO).
Compte rendu du Conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 13 mars 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises.
I- Mesures normatives.
I-1. Agrément de sociétés aux régimes privilégiés du Code des Investissements.
Les sociétés ci-dessous ont bénéficié de divers régimes du Code des Investissements en vue de favoriser leur développement, créer des emplois et renforcer le tissu industriel. Il s'agit de :
1. la société ATLANTIC MOULIN BENIN (AMB) SA au régime « C », pour son projet d'implantation d'une usine de production de farine de blé à Sèmè-Kpodji, dans le département de l'Ouémé ;
2.la société ALTIS PANIFICATION S.A.S au régime« B", pour son projet de création d'une boulangerie-pâtisserie moderne à Adjakpa, commune de Zè, dans le département de l'Atlantique ;
3. la société WAKAPOU BENIN SARL au régime « B », pour son projet d'installation et d'exploitation d'une usine de transformation de fruits en amande et beurre de karité à Oubérou, commune de Tchaourou dans le département du Borgou.
I-2. Transmission à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de l'accord de prêt signé avec le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA), dans le cadre du financement du projet de renforcement des systèmes d'Alimentation en Eau Potable (AEP) des villes de Boukoumbé,
Covè et Zagnanando.
L'objectif du projet est d'assurer la fourniture pérenne de l'eau, en quantité et en qualité aux populations de ces trois villes, pour répondre à leur demande croissante en eau potable, aux fins d'améliorer leurs conditions sanitaires et sociales. Il s'agit de soutenir le développement socioéconomique dans ces localités, à travers l'extension et le renforcement du système d'Alimentation en Eau Potable existant.
C'est pourquoi l'autorisation de ratification est sollicitée pour ce prêt d'un montant de cinq millions (5.000.000) de Dinars Koweitiens, soit environ dix milliards (10.000.000.000) de Francs CFA.
Le Conseil a, par ailleurs, adopté le décret portant transmlSSlOn à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de la convention des Nations-Unies sur les immunités juridictionnelles des Etats et de leurs biens, adoptée à New-York, le 4 décembre 2004.
II- Communications.
II-1. Accord bilatéral entre la République du Niger et la République du Bénin relatif à la construction et à l'exploitation d'un système de transport des hydrocarbures par pipeline.
Par cet Accord signé le 24 janvier 2019, nos deux Etats ont réaffirmé leur volonté d'oeuvrer en synergie pour la réalisation effective du projet de pipeline, suivant l'axe Niger-Bénin.
La construction de cette infrastructure d'envergure permettra d'assurer le transport des hydrocarbures en provenance des sites de production au Niger vers le Port de Cotonou.
Dans cette perspective, il sera procédé prochainement à l'approbation de l'étude d'impact environnemental et social, de même que de l'étude de faisabilité.
Interviendront également la création de la société de transport dédiée au projet puis la signature de la convention y relative.
Les Ministres dont relève la mise en oeuvre du projet sont instruits d'y veiller particulièrement.
II-2. Mission de maîtrise d'oeuvre complète dans le cadre de la transformation de Bénin Marina Hôtel en un hôtel 5 étoiles et de la rénovation du Centre international de Conférences de Cotonou.
Le Gouvernement, dans sa volonté d'assurer diligemment le démarrage des travaux pour la transformation du Bénin Marina Hôtel en un réceptif 5 étoiles de type SOFITEL, a lancé une consultation pour la maîtrise d'oeuvre complète des ouvrages à construire, et la rénovation du Centre International de Conférences de Cotonou.
Au terme des négociations, la proposition du cabinet MOKE est apparue très originale et plus avantageuse pour l'Etat aussi bien au plan architectural que financier.
Le Conseil a donc marqué son accord pour la signature du contrat avec ledit
cabinet, par les Ministres assurant la conduite de ce dossier.
II-3. Accord de partenariat avec Air Taxi Bénin pour le transport des pèlerins à la Mecque « Hadj 2019 ».
En vue de mettre fin aux nombreux dysfonctionnements souvent observés dans les opérations de convoyage des pèlerins béninois vers la Mecque, le Gouvernement a engagé des négociations avec les autorités saoudiennes pour leur meilleure prise en charge.
Celles-ci, en accédant à cette demande, ont accepté d'accorder au Bénin, le transport de la totalité de ses pèlerins au lieu de la moitié de l'effectif comme par le passé.
Dès lors et aux fins de garantir à nos pèlerins au départ de Cotonou, la sécurité, le confort et un meilleur rapport qualité-prix, le Gouvernement a conclu un accord de partenariat avec la compagnie aérienne Air Taxi Bénin.
Celui-ci a pour objectifs :
d'aider au choix de la compagnie opératrice, de même que celui des aéronefs en vue d'un transport des pèlerins dans les meilleures conditions ;
d'optimiser le coût du transport des pèlerins tout en leur garantissant sécurité et fiabilité.
Les Ministres concernés ont été instruits pour effectuer les diligences qui conviennent.
II-4. Choix de la société CASE & CO pour l'actualisation du progiciel DIBA MALADIE de l'Agence nationale pour l'Assurance maladie (ANAM) dans le cadre de la phase pilote du volet Assurance maladie du projet Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH).
La mission assignée à CASE & CO consiste à développer une application qui permettra la dématérialisation de toutes les informations relatives aux patients pendant tout le circuit de soins.
Pour ce faire, toutes les formations sanitaires des zones retenues, en tant que sites de prise en charge, seront équipées d'installations appropriées et l'ANAM sera dotée d'outils adéquats pour rester en interconnexion avec elles aux fins de centraliser les données relatives à chaque site.
III- Rencontres et manifestations internationales.
Le Conseil a autorisé :
l'organisation à Cotonou, en juin 2019, du colloque scientifique sur le thème « La Cour constitutionnelle entre rupture et continuité » ;
l'organisation à Cotonou, courant 2019, de la réunion de concertation régionale des pays francophones d'Afrique, du panel de haut niveau des Nations-Unies sur la coopération numérique.
Fait à Cotonou, le 13 mars 2019.
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO
L'Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) à l'instar des autres formations politiques a fait des propositions pour une sortie de la crise préélectorale qui secoue le Bénin depuis quelques semaines. Le parti présidé par l'honorable Claudine Prudencio suggère à la commission de Me Adrien Houngbédji, l'amendement de l'article 242 du code électoral afin de respecter l'expression du suffrage des électeurs dans une circonscription électorale. Dans les propositions portées à la connaissance du président de l'Assemblée nationale, l'Union démocratique pour un Bénin nouveau souhaite également la modification de l'article 46 du code électoral afin de permettre aux partis dont les dossiers seraient rejetés par la Céna, de disposer d'un délai de 72 h pour compléter les pièces qui manqueraient. Claudine Prudencio et sa formation politique souhaitent la modification de l'article 112 du code électoral pour réduire le délai de dépôt du compte prévisionnel de campagne 20 jours avant la date des élections.
Les Forces cauris pour le développement du Bénin (Fcdb) présidé par Soumanou Toléba ont aussi souhaité la modification de l'article 242 du code électoral supprimant la condition des 10% de suffrages au plan national avant de prétendre lever des sièges. Ce parti a aussi suggéré à la Commission de Me Adrein Houngbédji, la modification du calendrier électoral pour des législatives sans exclusion et le respect du délai constitutionnel du 15 mai 2019, qui marque la fin du mandat des députés de la 7ème législature. Les Fcdb ont par ailleurs souhaité qu'une dérogation soit accordée aux partis n'ayant pas encore le quitus fiscal afin de leur permettre d'aller aux élections.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 13 mars 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
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Reçu dans l'édition Afrique de RFI, le Garde des Sceaux, le Ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Maxime Quenum rassure de la tenue des élections législatives malgré l'absence de l'opposition. Interviewé sur la situation qui prévaut actuellement au Bénin, il souligne que " L'Assemblée Nationale a voté des lois qui ont induit une réforme à la fois du système partisan et du code électoral". Lesdites lois selon le Garde des sceaux, exigent des partis politiques un certain nombre de formalités. Selon lui, " ceux qui ont pu répondre à ces formalités iront aux élections". Il indique que " Nous avons des lois qui sont très claires et je crois plutôt que nous sommes là en présence d'un syndrome lacunaire. Les anciens partis se conforment aux dispositions de la nouvelle loi et un délai a été prévu pour cela ". Pour lui, "S'il y a un certain nombre d'obligations qui découlent de la loi, il faut les remplir".
Aussi dira-t-il "Je partage le constat du Président de la République qui a déclaré que les élections sans les partis politiques de l'opposition n'honorent pas le Bénin. Je crois que nous devons saluer l'initiative du Président de la République de demander à tous les partis de faire en sorte que tout le monde y soit. C'est à dire de prendre toutes les initiatives, législatives voire constitutionnelles". Séverin Quenum pense que la balle se trouve désormais dans le camp de ceux qui veulent aller effectivement aux législatives du 28 avril 2019. " Il y a donc une voie de sortie de crise prônée par le chef de l'État, mais je ne vois pas tous les autres saisir la balle au bond. Je suis Ministre en charge des relations avec les autres institutions et je n'ai pas encore vu de propositions concrètes ou un projet ou une proposition de loi quelconque destinée à trouver une solution", affirme le ministre.
Il indique que " C'est une incongruité de mon point de vue de parler de gel des réformes. Lorsqu'on fait une réforme, on doit aller de l'avant. On ne fait pas une réforme pour y renoncer. Ces réformes ont été votées par l'Assemblée nationale. Aujourd'hui je ne vois pas pourquoi il faut les remettre en cause parce qu'il aurait certains partis qui seraient en retard". Le ministre explique qu'il s'agit ici d'un retard. "Ce dont il est question, c'est un retard, c'est une lenteur. À la limite, c'est de l'incurie. Repêcher des partis de l'opposition constitue une solution politique et la décision appartient aux politiques et à l'institution la plus politique qui est l'Assemblée nationale. Voilà donc pourquoi le Président de la République a souhaité que le Président de l'Assemblée nationale prenne le lead pour proposer assez rapidement une solution qui ne passe pas forcément par le gel des réformes", fait-il savoir.
Selon le ministre, " C'est relatif de penser que l'image du Bénin est entachée. L'essentiel est qu'il y ait une élection transparente. À partir de ce moment, si certains par leur propre lenteur, par leur propre négligence n'ont pas pu se présenter, je ne crois pas que ça entacherait le processus. Parce que ce qu'il faut regarder, c'est le processus tel qu'il a été mené du début jusqu'à la fin et non pas ces petits ratés qui sont imputables à ceux-là mêmes. Si ces partis politiques choisissent de ne pas aller aux élections, à partir de ce moment ce sera un choix clair. Ce serait une première depuis 1990 mais un choix clair de ces partis de ne pas participer aux élections ". Pour M. Quenum, ce n'est pas une obligation pour les partis de l'opposition d'aller aux élections. Car, il se demande " Est qu'il faut absolument que les partis politiques d'opposition présidés par les personnalités dont vous venez de citer les noms à savoir, Boni YAYI, Nicephore SOGLO et Sébastien AJAVON, aillent nécessairement aux élections pour que notre élection soit crédible ? Il n'y a pas exclusion de certains partis. Il y a de mon point de vue une incapacité de certains partis à pouvoir candidater".
G.A.
Les clubs de football de la ligue 1, 2 et 3 ont reçu des subventions ce mercredi 13 mars 2019. La cérémonie de remise des subventions s'est déroulée cet après-midi, à Marina hôtel de Cotonou en Présence du Ministre des sport Oswald Homeky, le président de la Fédération béninoise de football (FBF), Mathurin de Chacus, le président du Comité national olympique et sportif du Bénin (CNOSB), Julien Minavoa, les présidents des clubs (ligue 1, 2 et 3) qui animent les différents championnats nationaux, les membres du Comité Exécutif de la FBF, les supporters et la presse sportive.Retour ligne automatique
Au total 400 millions de francs ont été mis à la disposition des clubs concernés à raison de 10 millions pour chaque club de ligue 1, 6 millions pour chaque club de ligue 2 et 4 millions pour chaque club de ligue 3. Retour ligne automatique
Cette subvention vient soulager les responsables des clubs qui n'ont pas manqué de saluer la volonté du chef de l'Etat à travers son Ministre des sports. Si les différents responsables ont apprécié l'initiative, ils estiment qu'au regard des charges, le montant de la subvention ne couvrira que partiellement les besoins. Ils espèrent une amélioration du montant de la subvention pour les fois à venir.
Marcel HOUETO