Après la publication par la Commission électorale nationale autonome (Cena) des listes retenues pour les législatives du 28 avril 2019 au Bénin, le Parti du renouveau démocratique (PRD), le Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin et l'Union sociale libérale (USL) ont formulé des recours à la Cour constitutionnelle.
A l'occasion de l'audience de mise en état convoquée par la haute juridiction ce lundi 11 mars, le PRD a porté des accusations contre les partis Union Progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR) de la mouvance présidentielle. Devant les sages de la Cour, le parti des ‘'Tchoco-tchoco'' soutient fortement que les irrégularités ayant servi de motif pour le rejet de son dossier sont aussi constatées au niveau des deux partis de la mouvance dont les dossiers ont été validés par l'institution en charge de l'organisation des élections. Dans sa défense, le PRD accuse preuve à l'appui, la Cena de favoritisme et estime que les dossiers des deux partis du chef de l'État devraient être aussi rejetés. S'en est suivi une bataille juridique sur la recevabilité des pièces.
Les documents mis à la disposition de la Cour constitutionnelle ainsi que des parties impliquées dans le recours a suscité une bataille juridique, notamment sur la recevabilité des pièces fournies par le PRD. Invité à la barre, le représentant de la Commission électorale affirme n'avoir aucune idée sur l'origine des pièces présentées par le PRD. « Ces documents, nous ne savons d'où ils viennent ? », a déclaré le représentant de la CENA. A l'en croire, les documents dont il s'agit ne peuvent se trouver sur la place publique étant donné que les agents n'ont pas accès aux documents.
Les commissaires de la CENA, poursuit le représentant de la Commission électorale, ont obligation de réserve.
Dans la même perspective, Me Charles Badou, avocat de la Cena, indiquent pour sa part que « ces documents ne peuvent être opposés à la CENA ».
L'Union progressiste, par l'intermédiaire de son représentant, Me Abraham Zinzindohoué, n'a fait aucune observation. « L'Union progressiste n'a rien à dire sur les documents produits », a-t-il déclaré. « Nous sommes particulièrement étonnés sur les documents que nous avons vus », a affirmé le député Jean-Michel Abimbola, représentant du Bloc républicain se demande si les documents ne sont pas des faux produits pour la circonstance.
« C'est une soustraction frauduleuse », estime Me Alain Orounla, avocat du Bloc républicain. Il a souhaité que les documents soient purement et simplement écartés par le président de la Cour constitutionnelle. Réagissant aux documents, Jacques Ayadi, président du Mouvement des élites engagés pour l'émancipation du Bénin (MOELE-Bénin), pense pour sa part que le Parti du renouveau démocratique qui accuse les autres partis d'avoir bénéficié de traitement de faveur, est celui qui en a eu en réalité ; notamment pour obtenir les documents qu'il a fournis à la Cour.
Dans sa requête, le parti de Me Adrien Houngbédji estime que le dossier déposé par le MOELE-Bénin à la CENA n'est pas complet. « La CENA a constaté de façon contradictoire la complétude du dossier », a réplique devant la Cour constitutionnelle le président du MOELE-Bénin qui dit n'avoir eu dans les pièces fournis par le PRD des éléments pouvant conclure à cela.
A barre, Me Yves Edgard Monnou, membre du PRD, n'a pas voulu s'éterniser sur la recevabilité ou non des pièces fournies à la Cour. « Le PRD ne veut rien d'autres que la manifestation de la vérité », a souligné l'avocat avant de faire savoir que dans ce sens, tout ce qui pouvait permettre de faire jaillir la lumière est le bienvenu. Pour lui, les documents présentés à la Cour constitutionnelle ne sont pas sous le sceau de la confidentialité. Yves Edgard Monnou estime que ce sont des documents administratifs et que le seul élément sous le sceau de la confidentialité est la délibération de la CENA.
Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou, après avoir entendu les différents développements, a mis fin à l'instruction. Les parties impliquées ont été invitées à faire leurs observations au plus tard ce mardi 12 mars à 18 heures. Le verdict est attendu pour ce même mardi 12 mars.
F. Aubin AHEHEHINNOU
A la faveur d'un point de presse organisé dans la soirée de ce lundi 11 mars 2019, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a informé la presse sur l'évolution de la mission qui lui a été confiée par le chef de l'Etat au terme de la rencontre avec toute la classe politique pour l'organisation des élections inclusives au Bénin, afin de sortir le pays de l'impasse électorale dans lequel il est plongé.
A la sortie de la rencontre avec le chef de l'Etat le mercredi 06 mars dernier, le président de l'Assemblée nationale rappelle avoir pris contact avec les responsables des partis politiques, ceux de l'opposition notamment qui n'étaient pas à la rencontre avec le chef de l'Etat. Il a cité respectivement Candide Azannaï (président du parti Restaurer l'espoir), l'ancien président Boni Yayi (président d'honneur des Fcbe), Valentin Houdé (président du parti Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (Dud), Joël Ajavon de l'Union sociale libérale (Usl).
Tous ces responsables de partis selon Me Adrien Houngbédji étaient favorables à la proposition du chef de l'Etat pour l'organisation des élections inclusives. Le jeudi 07 à 10 heures, le président de l'institution parlementaire dit avoir convoqué la Conférence des présidents. A l'en croire, la tenue d'une session extraordinaire ne relève pas du bureau du parlement mais plutôt de la conférence des présidents. Au cours de cette rencontre, la conférence des présidents a retenu une méthode de travail qui consiste à écrire aux partis politiques pour recueillir leurs propositions et leurs suggestions pour une sortie de crise.
Après avoir recueilli toutes les propositions, une autre conférence des présidents sera organisée pour voir s'il y a des points de convergence qui permettent de rédiger une proposition de loi à soumettre à la plénière. Muni de cette feuille de route, Me Adrien Houngbédji a de nouveau contacté les 10 formations politiques en question, et toutes les formations politiques ont promis déposer leurs documents ce lundi 11 mars.
« A cette date, toutes les formations politiques ont déjà fait leurs propositions et les documents sont déjà disponibles », a rassuré le président de l'Assemblée nationale qui a ajouté avoir reçu 02 correspondances. Une de l'Union progressiste et l'autre du Bloc républicain. Selon ces deux correspondances, les responsables de ces partis disent : « ce n'est pas nous qui avons à nous plaindre des lois actuelles, il vaut mieux que ce soit ceux qui ont à s'en plaindre qui fassent d'abord leurs propositions avant que nous nous ne réagissions », a informé Me Adrien Houngbédji. Estimant que ces propos sont cohérents, le président de l'Assemblée nationale dit prendre toutes les propositions des autres partis sauf celles des deux blocs ; et ce mardi 12 mars, toutes ces propositions seront examinées en présence des présidents pour voir comment dégager les points de convergence qui permettraient de faire les modifications, les ajustements nécessaires pour avoir les élections législatives.
*F. Aubin AHEHEHINNOU*
Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji dans un point de presse ce lundi 11 mars 2019 à cotonou fait par de l'avancement de la mission à lui confier par le chef de l'État afin d'organiser des élections législatives inclusives.
« Le chef de l'État nous a confié une mission le 5 mars dernier à l'issue de sa rencontre avec la classe politique. Il a réaffirmé sa volonté d'organiser des élections inclusives », a fait savoir le président de l'Assemblée nationale. Au cours de cette mission, il doit alors rencontrer les 10 formations politiques, rencontrer le bureau de l'Assemblée nationale afin de dégager des solutions qui permettraient d'organiser une session extraordinaire, voir les textes qu'il y a lieu de modifier, réajuster et amender pour permettre l'organisation des élections législatives inclusives. Telle est la mission pour laquelle s'active le de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji depuis la rencontre du 5 mars avec le chef de l'État.
« On a fait beaucoup et pratiquement nous sommes à la fin », déclare la deuxième autorité du Bénin. Les premières choses que j'ai faites à la sortie de cette rencontre précise t-il, est de contacter les présidents des partis qui sont les têtes de pont et de discuter avec eux. J'ai reçu d'eux des accueils assez chaleureux. Il indique que « Tous les contacts ont été pris déjà le mercredi. Le jeudi, j'ai réuni la conférence des présidents et nous avons retenu la méthode. Cette méthode est d'écrire aux partis politiques et de demander de faire des propositions. Après cela, il sera question de rappeler la conférence des présidents pour étudier et faire une proposition de loi à la plénière ».
Tout a été fait donc selon la recommandation de la conférence des présidents. A en croire Me Adrien Houngbédji, « J'ai reçu des propositions de UDBN, RE, FCBE, DUD, USL, FCDB ». Par ailleurs, il explique que le parti républicain et l'Union progressiste n'ont pu faire des propositions parce qu'estimant ne pas savoir celles des autres pour pouvoir donner une orientation. Toute chose qui est bien logique selon le président de l'Assemblée nationale. Il faut donc savoir que « J'ai rassemblé les propositions de tous les autres partis et nous allons nous réunir demain en conférence des présidents pour examiner. J'ai prévu que nous travaillons toute la journée de demain ». Il dit être surpris des écrits d'une collègue sur les réseaux sociaux faisant état de ce que rien n'a bougé. « J'ai été surpris d'entendre d'un collègue que depuis que la mission a commencé qu'on a rien fait. Ce n'est pas sa faute. Il a raison peut-être que ses collègues de groupe parlementaire ne l'ont pas informé », regrette le président de l'Assemblée nationale. Il faut dire que ce point t de presse vient montrer la sérénité avec laquelle la mission est conduite par le président de l'Assemblée afin qu'une solution soit trouvée au plus tôt.
Giscard A.
Les membres de la Cour Constitutionnelle étaient en audience ce lundi pour statuer sur le recours du Prd contre la commission électorale autonome ( CENA). Au terme des débats - voir vidéo- le délibéré de la Cour est attendu dans l'après midi de ce mardi.
Le président du Parti du renouveau démocratique (Prd) Me Adrien Houngbédji est invité à se présenter à la Brigade criminelle sise à Agblangandan ce mardi 12 mars 2019 à 10 heures.
C'est l'essentiel à retenir d'une convocation adressée au président de l'Assemblée nationale ce lundi 11 mars 2019 par le commissaire Yaya Boni Gomina conformément aux dispositions des articles 14 et 634 du Code de procédures pénales et en exécution des instructions contenues dans le Soit Transmis n°058-C/PRC-2019 du 11 mars 2019 du Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
F. A. A.
Comme annoncé, les forces politiques de l'opposition sont descendues dans les rues de Cotonou ce lundi 11 mars 2019 pour une marche de protestation.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de l'ancien président Boni Yayi, Restaurer l'espoir de Candide Azannaï, la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (Dud) de Valentin Houdé, le Parti communiste du Bénin (Pcb) ainsi que des mouvements et associations opposants aux actions du gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ, sont tous descendus dans les rues pour dénoncer ce qu'ils appellent ‘'Exclusion de l'opposition pour les législatives du 28 avril prochain''.
Du stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou à la place de l'étoile rouge en passant par le carrefour Cica Toyota, les manifestants ont battu le macadam scandant des slogans hostiles à l'endroit du chef de l'Etat et son gouvernement, au ministre de l'intérieur, au président de la Cour constitutionnelle ainsi qu'au président de la Commission électorale nationale autonome (Cena).
Sur les pancartes, on pouvait lire entre autres : « Tu n'aimes pas la compétition, tu n'es pas un compétiteur né », « Patrice Talon, laisse le Bénin respirer normalement », « Pas d'élection sans l'opposition », « La Fadesp s'indigne contre les décisions rendues par le prof Joseph Djogbénou : DEMISSION », « Sauvons la République, la démocratie en péril », « Gouvernement de ruse et de rage, libérez certificat de conformité », « Talon, laisse les exilés rentrer pour construire le pays ».
Des faits qui confirment la bonne santé de la démocratie béninoise, de la liberté d'expression et d'opinion adoptées par le peuple béninois au terme des travaux de l'historique Conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990.
Contrairement à ce qu'on pense, le Bénin reste et demeure un pays démocratique. Les nombreuses réformes engagées par le gouvernement du président Talon, loin de porter atteinte aux valeurs démocratiques, visent à offrir un mieux-être à chaque Béninois. Conscient de l'impasse électorale dans laquelle le pays s'est retrouvé après la publication des listes retenues par la Commission électorale nationale autonome (Cena) pour participer aux législatives du 28 avril prochain, le chef de l'État a convoqué toute la classe politique béninoise et exhorté le parlement à trouver les voies et moyens pour une sortie de crise. Une séance que l'opposition aujourd'hui dans les rues, a boycottée.
Vivement qu'aux termes des agitations stériles, elle retourne à la table de discussions pour des propositions objectives.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Démarré lundi dernier, le championnat d'Afrique Itf/Cat des 12 ans et moins par équipe de tennis de l'Afrique de l'Ouest et du Centre a connu son épilogue hier. Dans l'ensemble, c'est-à-dire qu'au plan organisationnel tout comme sur les courts, le Bénin a fait montre d'une part, d'un accueil chaleureux, réservé à ses hôtes, et d'autre part, obtenu son ticket qualificatif dans la catégorie des filles pour le championnat d'Afrique Itf/Cat par équipe des 12 ans et moins prévu pour octobre prochain.
En effet au terme du tournoi, le secrétaire général de la Fédération béninoise de tennis (Fbt), Bernardin Codjo a présenté un bilan satisfaisant. Au nom du comité exécutif de la Fédération béninoise de tennis (Fbt), présidé par Jean-Claude Talon, il a exprimé sa joie. A l'en croire, les pays tels que le Togo, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Sierra Léone, le Gabon, le Mali et le Nigeria ont admiré l'accueil à eux réservé pendant leur séjour du lundi 04 au dimanche 10 mars 2019 à Cotonou. Selon ses propos, « le président Jean-Claude talon et son comité ont mis les bouchées doubles pour que tout se passe bien ». Autant l'accueil réservé aux pays étrangers n'a souffert d'aucune faille, autant la prestation des représentants béninois a été remarquable. La preuve, sur les trois places en jeu, notamment deux chez les filles et une chez les garçons, le Bénin a arraché un ticket qualificatif, chose due à son rang, premier dans la catégorie des filles. Le Ghana 2ème prend la seconde chez les filles et la seule chez les garçons. En résumé, le Bénin et le Ghana se sont partagés les trois places en jeu dans les deux catégories. Ces deux pays vont représenter la Zone II, constituée par les pays de l'Afriques de l'Ouest et du Centre au prochain championnat d'Afrique qui aura lieu, octobre prochain dans un pays non encore choisi, a dit le secrétaire général Bernardin Codjo. Pour le représentant du Comité National Olympique et sportif béninois, le secrétaire général Fernando Hessou, « la démonstration faite par les représentants des différents pays présents à ce championnat est la preuve que la pépinière se met en place ». Les matches quant à eux, ont eu lieu sur les courts du Tennis Club de l'Amitié (Tca).
Bertine Gaba (Coll)
Le classement général Chez les fillesL'opposition béninoise est descendue dans les rues de Cotonou ce lundi 11 mars 2019. Loin d'une marche de revendication, il s'est agit d'un défilé désordonné. La solution est donc loin d'être trouvée.
Il est temps de dire la vérité à cette opposition. Annoncée comme une gigantesque marche, l'opposition s'est faite presque humiliée. Pour une fois dans l'histoire d'une opposition au Bénin la mobilisation a été un véritable souci.
On croyait que toutes les rues de Cotonou allaient être prises d'assaut mais rien qu'une vue d'esprit. Il faut reconnaître quand même que les marcheurs ont finalement tenu le coup. Néanmoins, il faut dire que les plus forts sont sur les réseaux sociaux à bomber le torse sans avoir le courage de descendre sur le terrain. Certains préfèrent dormir chez eux que de suivre une opposition divisée dont les leaders, commanditaires de la marche se réjouissent dans des hôtels de grand standing. Même si la marche a lieu, il faut dire que l'écho a été très faible. Contrairement aux années précédentes où les réseaux sociaux et les chaînes de télévision sont mobilisés, cette fois-ci les marcheurs n'ont pu atteindre ce but.
Aujourd'hui cette marche de l'opposition qui devrait faire fléchir le gouvernement n'a aucun effet puisque la solution de sortie de l'impasse éventuelle a été trouvée par le chef de l'État depuis quelques jours déjà. Autrement, il s'agit d'une marche sans résultat. Celui qui a dit que le chef de l'État a toujours de l'avance sur l'opposition a bien raison puisqu'il anticipe chaque jour sur les actions de cette opposition. L'autre chose qui est déplorable est l'absence des têtes de pont de l'opposition à la marche. Ce qui démontre le manque de coordination et le malaise au sein de ces opposants. Les grands ténors de cette opposition ont disparu et la marche de protestation a brillé par leur absence.
Ce qui est clair, l'opposition a marché, mais les ténors ont disparu de la marche. Seuls le menus frétins ont pu perdre leur temps dans les rues. L'histoire retiendra une chose.
G.A.
Les députés ont autorisé en plénière le vendredi 08 mars dernier, le gouvernement à ratifier trois accords de financement pour l'électrification et l'approvisionnement en eau potable des populations. Le montant total de ces trois accords de financement, est estimé à plus de 54 milliards de francs CFA.
Le premier, d'un montant de 16,225 milliards de francs CFA, est obtenu auprès de la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) destiné au financement partiel du Projet d'électrification rurale de 100 localités par le réseau centralisé en République du Bénin. En dehors du département du Littoral qui n'est pas pris en compte, le réseau électrique à construire dans le cadre du projet couvre tous les autres départements. Sur les 100 localités rurales à desservir par le réseau centralisé, 12 se retrouvent dans le département de l'Alibori, 12 dans l'Atacora, 12 dans l'Atlantique, neuf dans le Borgou, 14 dans les Collines, 12 dans le Couffo, cinq dans la Donga, deux dans le Mono, sept dans l'Ouémé, deux dans le Plateau et 13 dans le Zou. Ces localités ont été sélectionnées suivant des critères de choix prévus, notamment le statut administratif de la localité (chef-lieu d'arrondissement en priorité) et la distance de la localité par rapport au réseau électrique conventionnel de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), précise le rapport présenté à la plénière par la Commission des finances et des échanges de l'Assemblée nationale que préside le député Raphaël Akotègnon. Le coût total du projet est évalué à 18,425 milliards de francs CFA dont 16,225 milliards au titre de prêt de la Bidc et 2,2 milliards F à la charge du budget national. Cet accord de prêt entre en vigueur dès le 18 avril prochain. Il est consenti pour une durée de 25 ans dont cinq ans de différé en capital avec la semestrialité comme période de remboursement. Grâce à cet accord de prêt, le taux d'accès des populations rurales à l'électricité sera porté de 8,3% à 9,9% ; le taux de couverture en milieu rural de 35,30% à 39,92% et le taux de desserte en milieu rural de 45,3 à 50,50%. L'amélioration des conditions de vie des populations et la promotion de l'économie locale, est également attendue, précise la Commission des finances du parlement.
Le second accord de prêt autorisé par les députés, concerne le financement du projet de construction, de renforcement et de réhabilitation de 44 Adductions d'eau villageoise (Aev) signé entre le Bénin et la Banque d'investissement et du développement de la Cedeao (Bidc). D'un montant total de 23,815 milliards F Cfa, il a bénéficié de l'appui financier de 20, 735 milliards F CFA au titre de l'accord de prêt, et 3,080 milliards F CFA comme contribution du budget national. Par ce projet, de nouvelles bornes fontaines pour l'alimentation en eau potable seront réalisées et les capacités institutionnelles des différents acteurs des Aev seront renforcées. Sa réalisation permettra d'améliorer l'accès des populations à l'eau potable en milieu rural avec la construction de nouveaux systèmes d'adduction d'eau qui permettront d'alimenter 224 mille nouveaux bénéficiaires dans plusieurs localités du Bénin. Le crédit obtenu de la Bidc est contracté pour une durée de remboursement de 25 ans dont cinq ans de différé en capital ; la périodicité de remboursement étant la semestrialité.
Les députés ont enfin autorisé l'accord de financement de 17 milliards F CFA au profit du réseau électrique au nord-Bénin signé à Cotonou le 27 novembre 2018, entre l'Association internationale de développement (Aid) et la République du Bénin dans le cadre du financement du projet d'interconnexion électrique régionale, dorsale Nord de 330 KV. Par cet accord, l' Aid entend aider le Bénin avec un montant de près de 17 milliards F Cfa dont 50% environ sous forme de don et la seconde moitié sous forme de prêt pour aider à combler le déficit d'offre en électricité dans le nord-Bénin, notamment dans les communes de Malanville, Kandi et Bembérèkè.
Selon la commission des Finances et des Echanges de l'Assemblée nationale qui a présenté le projet, l'interconnexion électrique régionale de la dorsale nord s'inscrit dans le cadre d'un vaste programme d'infrastructures du système d'échanges d'énergie électrique ouest africaine (Wapp/Eeeoa). Il est mis en place par les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. Son objectif est de combler le déficit d'offre en électricité et de diversifier les services d'approvisionnement afin de garantir aux communes cibles, l'accès à une électricité fiable, en continu et à un coût accessible, via la liaison à la ligne de transport Onigbolo-Parakou-Malanville de 161 Kv. De façon spécifique, ce projet permettra de mettre à la disposition de la clientèle de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee) en moyenne 720 Gwh ; de réduire le coût moyen de production d'énergie électrique sur le réseau de la Sbee ; de contribuer à satisfaire la demande actuelle évaluée à 210 Mw et la demande potentielle estimée à 320 Mw et de raccorder au réseau de la Sbee environ 10 000 nouveaux abonnés supplémentaires.
Le coût total hors taxe et hors douane du projet est évalué à 16 957 088 000 F CFA, entièrement à la charge de l'Aid. Un crédit de 8 364 051 300 F CFA, représentant environ 50% du coût total du projet, sera mis à la disposition du Bénin sous forme de don. L'accord de prêt qui porte sur un montant de 8 593 036 700 F CFA, est conclu pour une durée de 38 ans dont 6 ans de différé en capital. Il est remboursé de façon semestrielle d'ici 15 février et 15 août. Il entre en vigueur au plus tard le 27 mars prochain. Les caractéristiques de l'accord dégagent un élément don de 62,2 % qui témoigne de la concessionnalité du prêt, renseigne la Commission des finances et des échanges de l'Assemblée nationale.
F. Aubin AHEHEHINNOU
On ne finit jamais d'apprendre. Une fois de plus, il est important de comprendre le vrai motif de la marche de l'opposition de ce lundi et pour quel résultat ? Alors même que le chef de l'État a tendu la main pour qu'une solution soit trouvée, les sportifs occasionnels entendent se défouler dans les rues de Cotonou. Ce jour même où le président de l'Assemblée nationale attend le mémorandum et des propositions de lois éventuelles, l'opposition n'a trouvé rien à faire que de marcher. Une belle distraction qui n'aura aucun effet réel. Il serait mieux de faire des propositions pour une sortie de crise comme l'a voulu le chef de l'État qui visiblement a manifesté son désir de voir participer à ces élections, les partis de l'opposition. Il serait bien sage de demander ce qui se cache derrière cette foulée de l'opposition puisque la solution semble être trouvée à juste titre. La porte de sortie est là et il n'est pas question d'initier une quelconque marche pour plomber cette main tendue du chef de l'État. L'opposition doit prendre garde et retrousser ses manches pour aider à sortir de l'impasse qu'elle semble créée. Il reste encore quelques semaines pour les élections législatives et la campagne n'est même pas encore lancée. Il serait donc temps de trouver au plus vite la solution palliative. Inutile donc de se défouler dans les rues comme pour montrer que rien n'avance. Erreur puisque des propositions sont attendues d'eux pour régler cette situation d'élections sans opposition. Le chef de l'État a déjà joué sa partition. La balle est maintenant dans le camp de l'Assemblée nationale et des partis dits de l'opposition qui se promènent dans les rues. C'est peut-être une expérience qu'ils sont en train de faire puisqu'ils sont nombreux à avoir besoin des marches de santé. Autrement, ce n'est pas la peine. Il serait bien qu'après cette distraction, les partis de l'opposition répondent au président de l'Assemblée nationale. Pour mieux faire, il serait aisé de faire un détour au cours de cette marche pour déposer leur mémorandum et proposition de lois avant de continuer. C'est aussi une solution rapide. Au lieu de s'asseoir pour répondre, et aider à trouver une solution, les partis de l'opposition préfèrent laisser l'essentiel pour une marche sans issue.
G.A.
Suite au rejet par la CENA de leurs dossiers de candidatures aux élections législatives du 28 avril 2019, le PRD, l'USL et MOELE-Bénin ont saisi la Cour constitutionnelle. Ces partis politiques sont attendus ce lundi 11 mars 2019, à la Haute juridiction pour une audience spéciale de mise en état.
Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD), l'Union sociale libérale (USL) et le Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (MOELE-Bénin) ont saisi la Cour constitutionnelle conformément à l'article 47 du code électoral. Ils vont être écoutés par les sages de la Haute juridiction qui rendront après une décision.
Sur les 07 partis ayant déposé leurs dossiers de candidatures pour ces élections, seuls les listes des deux partis de la mouvance présidentielle ont été retenues par la CENA.
Outre le le PRD, MOELE-Bénin et l'USL, les autres partis tels que UDBN et FCDB n'ont pas saisi la Cour constitutionnelle.
Akpédjé AYOSSO
L'ambassadeur du Japon au Bénin, Kiyofumi Konishi a offert ce vendredi 08 mars 2019, sept ambulances aux soldats du feu. La cérémonie de remise du don s'est déroulée à la direction du Groupement national des sapeurs-pompiers en présence des autorités japonaises et béninoises.
Les 7 ambulances dont bénéficie le Groupement national des sapeurs-pompiers (Gnsp), sont équipées de matériels de secours et d'urgence. Ce fruit qui résulte de la coopération bénino-nippone intervient un an après la signature du contrat de don entre l'ambassadeur Kiyofumi Konishi et le lieutenant-colonel Gildas N'dah Sékou, commandant du Gnsp.
Cette dotation vient pallier l'insuffisance de matériels de secours dont doivent disposer les sapeurs-pompiers pour assurer convenablement leur mission.
C'est avec une grande joie que le lieutenant-colonel Gildas N'dah Sékou a réceptionné les clés des 07 ambulances. Dans son intervention, il a fait part de quelques catastrophes majeures survenus ces dernières années dont la plus récente est l'incident du mercredi 13 février 2019, relatif au chavirement d'une barque surchargée sur le fleuve Niger entraînant une vingtaine de morts.
Selon le lieutenant du Gnsp, le Japon ayant fait face à plusieurs cas de désastres naturels dispose d'une expérience dans la gestion des catastrophes. Selon Gildas N'dah Sékou, le pays du soleil levant a assisté durant les deux dernières années, à 08 importantes catastrophes naturelles. « Particulièrement malmené par dame nature, le Japon est sans nul doute le pays plus résilient au monde en matière de gestion des catastrophes », a-t-il déclaré.
Pour l'ambassadeur Kiyofumi Konishi, « ces ambulances permettront d'assurer davantage en toutes circonstances la protection et la sécurité des personnes et de l'environnement contre l'incendie, les périls, les accidents et les catastrophes de toute nature ». « La contribution japonaise à ce projet s'élève à plus de 87 millions de FCFA et nous sommes très heureux d'avoir assuré son financement », a-t-il souligné.
Kiyofumi Konishi a renouvelé la disponibilité de l'ambassade du Japon à accompagner le gouvernement béninois dans ses actions afin que les difficultés rencontrées par « les vaillants sapeurs-pompiers soient atténuées, dans leurs actions quotidiennes de secours et de sauvetage auprès des populations ».
Ourou Baro Mora, directeur de cabinet du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique, a apprécié la vitalité de la coopération entre le Bénin et le Japon. Transmettant la reconnaissance du gouvernement béninois aux autorités japonaises, Ourou Baro Mora a rappelé que le pays avait déjà bénéficié en 2011 d'un important don de véhicules de secours et de pièces de rechange d'une valeur d'environ 2,5 milliards de FCFA.
« Ces matériels ne tarderont pas à être engagés dès la semaine prochaine au profit des victimes éventuelles », a affirmé Gildas N'dah Sékou tout en promettant que le Groupement national des sapeurs-pompiers en fera un bon usage.
Akpédjé AYOSSO
Le maire de la commune de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo était sur l'émission Carte sur table de Océan Fm ce dimanche. Il a opiné sur les prochaines élections législatives et l'invalidation par la CENA de la liste du PRD.
L'invité de Hospice Houénou De Dravo a d'abord remercié Dieu et implorer sa grâce parce que le Bénin a besoin de lui actuellement. « Visiblement le pays semble ouvert. Pour combler cela, Dieu et les mânes de nos ancêtres doivent nous aider », a déclaré le maire de Sèmè-Kpodji.
Par rapport à la liste des partis éligibles par la CENA, il confie : « C'est un sentiment de désolation. Visiblement les décisions prises contre le PRD sont sans fondement juridique. C'est une décision partisane », estime Charlemagne Honfo.
Le maire de la commune de Sèmè-Kpodji a expliqué quelques griefs de la CENA à l'encontre du dossier du PRD. « En ce qui concerne le sieur Acclassato dans la 10ème circonscription, il faut dire que la CENA a envoyé une circulaire pour la constitution des dossiers de candidatures. Qu'est-ce qui concerne le président de la CENA sur le consentement de la personne », se demande-t-il.
M. Honfo exprime son étonnement à travers une série de questions : « Le sieur Acclassato n'a pas ses dossiers avec nous, comment nous l'avons positionné ? Avions nous ses dossiers dans nos archives ? ».
Concernant la non certification du certificat de nationalité de Charlemagne Honfo, il déclare : « Je suis gêné ».
Il rappelle que deux jours avant la proclamation des listes, il se racontait que Charlemagne Honfo va faire perdre l'élection au PRD. « D'abord, c'est le casier judiciaire qu'ils ont soulevé et j'ai appelé pour dire que mon casier judiciaire se trouve bien dans le dossier. A la sortie de la liste, on parle de légalisation. J'ai légalisé mon certificat de nationalité, et c'est une dizaine que j'ai fait depuis 2015. D'abord, la CENA n'a jamais dit certificat de nationalité légalisé alors que cette précision est donnée au niveau de la carte d'électeur », déplore le maire. Le porte-parole du PRD dira que « Ça ne fait pas sérieux. On ne peut pas me reprocher à moi ce défaut de signature. J'ai été candidat plusieurs fois pour diverses élections et je connais les dossiers. Qui a manipulé la liste ? Je trouve que c'est méchant de salir les gens de la sorte », déplore-t-il.
Charlemagne Honfo s'explique aussi par rapport aux doublons. « J'ai compris qu'il y a un complot contre le PRD. La première raison, nous ne sommes pas dotés de conscienciomètre pour mesurer la conscience de chacun. Celui qui a donné son dossier peut-il aller en donner encore à un autre ? », s'interroge-t-il. Le maire affirme : « J'ai compris davantage ce qui s'est passé quand le président Ayadji disait que ce n'est pas grave et que lui, il peut ne pas aller aux élections. Il dit qu'il y a encore les municipales en 2020 et les législatives de 2023. Mais c'est quand même 249 millions FCFA de perdus. On sait qu'on n'ira pas aux élections et on va payer tout cela ? S'il n'a pas besoin de son candidat, nous on a besoin des nôtres ».
A la question de savoir si les militants du PRD ne sont pas dans d'autres partis, notamment le cas de Ahouanvoèbla et d'autres ministres, le maire répond : « Ahouanvoèbla est un ami, il est mon militant, il est membre du bureau politique au dernier congrès. Sur les deux listes, il y a nos militants et ils n'ont pas démissionné du PRD ».
Rencontre avec le chef de l'État
Abordant la question de la solution issue de la rencontre avec le chef de l'État, Charmemagne Honfo affirme : « Le président m'a sidéré parce que quand il y a crise dans une maison c'est le chef de la maison qui appelle les gens pour apaiser. Sa façon de présenter les choses aussi parce qu'il est allé jusqu'à dire qu'il est gêné de voir une élection sans opposition. Il est allé jusqu'à dire que tout n'est pas perdu et qu'il ne peut pas organiser une élection à deux ».
M. Honfo indique par ailleurs « qu'il y a des gens qui soutiennent d'aller avec les deux partis aux élections législatives. Mais ce sont ces mêmes qui ont tout dit sur Yayi avec qui ils étaient hier. Ils ont traité le président Amoussou de tous les noms ici. Ce sont ces mêmes qui se sont réunis pour conseiller aujourd'hui le chef de l'État. Demain, ils passeront dire qu'il est le seul à prendre ses décisions. Le chef de l'État est seul devant ses responsabilités ». L'invité de l'émission Carte sur table souligne que « Nous avons dit devant le chef de l'État, nous voulons une élection transparente et consensuelle ». Pour cela, « Nous devons faire pression sur nous-mêmes pour que les élections se tiennent à bonne date. Chacun doit faire pression sur lui-même. Je crois que le chef de l'État a joué et bien joué sa partition jusque-là. Il faut que Dieu l'éclaire davantage », souhaite-t-il.
Le maire averti : « Il faut faire attention parce que tout finit par finir ».
Par rapport au terme voyoucratie employé par Me Adrien Houngbédji, lors de la rencontre avec le président de la République, le maire explique : « Si un candidat donne deux dossiers, il a fait la voyoucratie. Il n'est pas sérieux ». Néanmoins, il pense que « La communication devrait corriger cela et ne pas envoyer cette séquence sur les ondes. Mais ce que j'ai compris du chef de l'État à travers sa réaction, peut-être il dit qu'il ne veut pas laisser dire ça ».
Pour lui, « Entre les personnalités, l'image qui a été projetée n'est pas bien ».
Le maire n'a pas manqué de souligner le rôle que joue le conseil municipal à Sèmè-Kpodji.
« Merci à tous le conseil communal parce que ce qui se fait est l'effort conjugué de chacun », a avoué le maire.
M. Honfo précise que « L'Asphaltage a démarré et évolue normalement. Il y a que l'équipe de suivi tient aussi rigueur. Nous avons promis le démarrage de l'hôtel de ville. Il y a aussi le lotissement. Là, il faut saluer la population », a conclu le maire de Sèmè-Kpodji.
Giscard Amoussou
Le Bénin, grâce à la volonté du président Jean-Claude Talon et son comité, répond à un nouveau rendez-vous de ses pairs du continent à travers la Fédération béninois de tennis (Fbt). Du 11 au 17 mars prochain, le drapeau béninois flottera dans le ciel marocain et ceci en prélude au championnat d'Afrique des 18 ans et moins de tennis qui se déroulera à Marrakech.
Vince N'Tcha, Arnaud Sèwanou, Sylvestre Monnou chez les garçons et Bécoudé Carmine chez les filles s'envolent très tôt ce matin en direction de la capitale marocaine pour prendre part au championnat d'Afrique des 18 ans et moins de tennis. Une compétition à laquelle la Fbt accorde assez d'importance d'autant plus qu'elle permet au Bénin de répondre une fois encore, présent à ses nombreux rendez-vous du continent. Mieux, il offre l'occasion aux joueurs, en cas de meilleurs résultats, de grappiller des points afin d'améliorer leurs ranking mondial dans la catégorie des 18 ans et moins.
Au demeurant, l'ambition est légitime et l'instance dirigeante du tennis béninois ne veut guère baisser la garde. Dans sa volonté de faire resplendir la discipline qui demeure l'un des meilleurs ambassadeurs du Bénin dans l'arène sportive, Jean-Claude Talon et son équipe ont changé de décor. « Nous sommes désormais pouponnés bien habillés à travers les couleurs du pays », a reconnu Carmine Bécoudé. Plus est, la dotation en accessits, une volonté manifeste de la Fbt de motiver autrement la troupe, servira de rampe pour aller accrocher de résultats encourageants sur les courts en terre battue de la Fédération Royale Marocaine de Tennis. Pour le Directeur technique national, Mathieu Oussou Azo, « des dispositions ont été prises pour permettre aux joueurs de s'acclimater afin de ne pas faire piètre figure ».
Certainement dans la logique que le responsable N°1 du comité exécutif, le Directeur technique national croit dur comme fer que le Bénin y va pour joueur les premiers rôles. Ambition partagée par les joueurs qui eux aussi, s'associent à cette politique de la gagne. Pour Arnaud Sèwanou, la mire est d'ores et déjà réglée et il n'est pas question de rater la cible. « La préparation a été bien faite. Sylvestre Monnou et moi avions eu à faire deux semaines de préparation sur terre battue en France », a-t-il dit. Pour le coach Daniel Johnson les Joueurs sont habitués à jouer ses genres de compétition. Une routine certes, mais l'instance faîtière, très précautionneuse, offre des séjours d'acclimatation pour parer à toute éventualité. « Certes il s'agit de la terre battue, mais la posture et les techniques d'approche ont été travaillées pendant la mise au vert », a confié le coach Daniel Johnson. Aussi grand comme une maison, le rêve du comité exécutif est de faire passer un cap à ses gamins, espoir du tennis béninois. La preuve, l'un des joueurs, Sylvestre Monnou en l'occurrence séjourne quant à lui en terre marocaine depuis le 02 mars dernier. Il a d'ores et déjà joué un circuit avant le tournoi qui démarre le 11 prochain et en jouera d'autres à la fin. Il est attendu au plus tôt fin mars ou plus tard, début avril à Cotonou, selon des sources proches de la Fbt.
Moteb Azar
En ce mois où la femme est célébrée, Oswald Homeky, ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports a entrepris une série de visites aux anciennes gloires de la musique béninoise. Ce vendredi 08 mars, marquant la Journée Internationale de la Femme (JIF), Oswald Homeky s'est rendu au domicile de l'artiste Vivi l'Internationale à Porto-Novo.
« J'ai choisi le 8 mars pour venir chez vous, parce que je veux doublement vous rendre hommage », a confié Oswald Homeky à l'icône de la musique.
Selon le ministre, Vivi l'Internationale représente beaucoup pour le pays et la musique béninoise. En signe d'hommage, le Oswald Homeky a offert un bouquet de fleurs et un bon d'achat à la star béninoise.
Vivi l'Internationale se réjouissant de la visite du ministre a remercié le gouvernement pour le soutien qu'il apporte aux acteurs culturels. Aussi, la star a-t-elle encouragé le ministre Homeky à poursuivre ses visites auprès des anciennes gloires de la musique béninoise.
De son vrai nom Victorine Agbato, Vivi l'Internationale est une artiste béninoise qui a mené des combats et surtout chanté pour la paix. Dans ses morceaux, elle demande la compréhension, implore l'union, et prie l'assistance de Dieu dans la vie politique du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Une formation est organisée à l'endroit de trente trois (33) tractoristes des départements du Zou, des Collines et du Couffo. Ladite formation a démarré depuis ce vendredi 8 mars 2019 à Bohicon.
Initiée par la Mission chinoise d'appui à la mécanisation cotonnière et l'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, cette première session est programmée pour se dérouler en trois étapes en faveur de 133 opérateurs.
Outre l'étape de Bohicon, 55 opérateurs du Borgou, de la Donga et de l'Atacora seront formés à Parakou et 45 autres de l'Alibori le seront à Kandi.
La cérémonie de lancement de la formation a été présidée par le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche. Selon Gaston Cossi Dossouhoui, cette formation apportera un plus à la productivité agricole. « J'ai la ferme conviction que ce programme de formation des opérateurs en mécanisation contribuera à améliorer les rendements de coton-graine, réduira la pénibilité des opérations culturales du coton et motivera bon nombre d'agriculteurs à moderniser leurs exploitations pour révolutionner le processus de production du coton, la première culture d'exportation pour laquelle notre pays bénéficie d'avantages comparatifs indéniables.
La mécanisation rendra attractive notre agriculture. C'est pour cela que le Gouvernement du Bénin lui accorde tout l'intérêt requis de sorte que la production cotonnière au Bénin atteigne très rapidement des records de production jamais obtenus dans la sous-région », a souligné le ministre.
Pour le Chef de la Mission chinoise d'appui à la mécanisation cotonnière, Gao Jixing, la mécanisation dans la culture cotonnière reste indispensable et chacun doit y prendre conscience. « Travailler le sol, à la houe, perdre toute une journée sans pouvoir faire un demi hectare de champs, nous devons revoir cela », a-t-il déclaré.
L'Ambassadeur de la République populaire de Chine près le Bénin, Peng Jing Tao, entend réitérer l'appui de son pays à la réduction de la pénibilité dans la culture du coton au Bénin.
G.A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Et c'est toi que nous chargeons d'aller ‘‘lui dire nos quatre vérités''. Simples comme bonjour. Vérité 1 : ‘‘Dieu aime le Bénin.'' Dieu a donc une prédilection pour les Béninois. Il les traite avec tact. Confronté à leurs habitudes qu'on peut dire étranges, il se lisse la barbe et laisse filer. ‘‘Le Bénin, plaque tournante de la drogue.'' Et alors ? Dieu sait que nous n'avons pas le sous-sol qu'il faut pour nous enrichir. Or Il ne nous a pas créés pour vivre en platitude mais pour exister en altitude. La cocaïne que nous faisons transiter par le Bénin offre des paradis artificiels aux désespérés de France et de Navarre, du Nigéria et des Etats-Unis. Et c'est une bonne action. Elle fait aussi grand bien au Bénin grâce à nos dépenses immenses dont les gens pauvres recueillent avec reconnaissance les retombées abondantes. Car ‘‘quand la barbe est mouillée, le menton s'en ressent''. C'est ce que Macron appelle ‘‘le ruissellement''. Au nom de quoi il laisse les riches s'enrichir afin que les Gilets Jaunes s'en ressentent les samedis aux carrefours de la bouffe et du vandalisme. Nous saluons le flair jupitérien du Président Français. Tu diras au nôtre que la richesse des riches n'a que du bon.
Vérité 2 : ‘‘On ne refuse pas une invitation, mais on peut refuser ce qui s'ensuit''. Oui, ce fameux code électoral et ce qui s'ensuit, à savoir article 242, certificat de conformité, rencontres du 25 février et du 6 mars, et tutti quanti. Si les mots s'accumulent et s'étirent en maux, c'est parce que nous avons dit oui à ce foutu code sans savoir ce qu'il y avait derrière. Maintenant nous le savons, et nous disons non. Les partis politiques en foule et en vrac, très bien pour notre démocratie. L'impunité parlementaire, formidable pour les députés voués au négoce afin d'optimiser le ruissellement macronien sur nos miséreux électeurs. Et l'on appréciera toujours que le député de la Nation, enrichi par les affaires, aille souvent honorer son village natal, royaume de la grisaille et du béribéri. Etc. Or cette belle ère de jouissance risque de sombrer, le 28 avril, dans la forêt cachée par l'arbre du nouveau code électoral. Notre porte-parole, le philosophe CANAZ, théorise le statu quo ante. Mais il est ondoyant. Toi, c'est droit dans tes bottes que tu parleras à notre Président pour qu'il nous aide comme il a aidé pharmaciens et protestants. Il répudie la rigueur et propulse au Parlement ceux qui violent les textes de la République. Le cynisme d'Etat n'a jamais tué personne au Bénin, sauf des paysans d'Aja-Wêrê, Pierre-Urbain, Bernadette, etc. Morts oubliés. Et tout va très bien.
Vérité 3 : ‘‘Les pauvres, vous les aurez toujours avec vous.'' C'est dans l'évangile, et notre Président le sait parce qu'il va à la messe. Mais il aura oublié que l'évangile, c'est la parole vivante du Dieu vivant et que, donc, son idée de se substituer à Dieu pour ‘‘combler de biens les affamés'' frise le blasphème. Car en plus des Béninois, Dieu aime les pauvres. Au séminaire Saint-Gall de Ouidah se dresse, toute blanche, ‘‘Notre Dame des Pauvres''. Son pendant, ‘‘Notre Dame des Riches'', est impensable et impensé. Dès lors, plus d'asphaltage, plus d'eau potable, plus d'énergie électrique, et tout le tremblement, pour que les pauvres en profitent, c'est tout à fait indécent. En bon menton que sont les pauvres, ils se retrouvent toujours dans le ruissellement de Macron et dans la barbe mouillée de l'adage Fon.
Vérité 4 : ‘‘Savoir raison garder.'' Suite à des œillades emplies de sens et à la remise de valises emplies de puissance, ses prédécesseurs, emplis de bon sens, ont rendu gorge et stoppé net la déraison de la lutte contre la corruption qui est une lutte contre nous. Mais lui persiste et signe malgré nos appels du pied. Fais-lui capter que sa résistance nous épuise.
Oui, avale encore un verre pour que ta mission devienne claire. Mais ne va pas à lui en l'état éthylico-joyeux qu'aime tant notre luminosité. Lui préfère la simple lucidité. Si donc tu t'en vas sourire aux étoiles, lui t'enverra sur les roses. Allez, Bon vent à toi. Sauve-nous !
En ce mois où la femme est célébrée, Oswald Homeky ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports a entrepris une série de visites aux anciennes gloires de la musique béninoise. Ce vendredi 08 mars, marquant la Journée Internationale de la Femme (JIF), Oswald Homeky s'est rendu au domicile de l'artiste Vivi l'Internationale à Porto-Novo.
« J'ai choisi le 8 mars pour venir chez vous, parce que je veux doublement vous rendre hommage », a confié Oswald Homeky à l'icône de la musique.
Selon le ministre, Vivi l'Internationale représente beaucoup pour le pays et la musique béninoise. En signe d'hommage, le Oswald Homeky a offert un bouquet de fleurs et un bon d'achat à la star béninoise.
Vivi l'Internationale se réjouissant de la visite du ministre a remercié le gouvernement pour le soutien qu'il apporte aux acteurs culturels. Aussi, la star a-t-elle encouragé le ministre Homeky à poursuivre ses visites auprès des anciennes gloires de la musique béninoise.
De son vrai nom Victorine Agbato, Vivi l'Internationale est une artiste béninoise qui a mené des combats et surtout chanté pour la paix. Dans ses morceaux, elle demande la compréhension, imploré l'union, et prie l'assistance de Dieu dans la vie politique du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato a effectué ce vendredi 08 mars 2019, une visite sur les chantiers de Sèmè-Kpodi et de Porto-Novo dans le cadre du projet Asphaltage.
A l'étape de Sèmè-Kpodi, le ministre du cadre de vie accompagné du maire, Charlemagne Honfo, a visité successivement le site de la rue 13 à Lokokoukoumè, et la rue menant sur le site de pèlerinage de l'église du christianisme céleste.
Sur ces deux chantiers, José Didier Tonato a exprimé sa satisfaction de voir les travaux avancer normalement. Quelques dysfonctionnements ont été néanmoins notés sur le chantier situé dans l'arrondissement d'Èkpè, et sont liés aux conditions de sécurité qui ne sont pas optimales.
Le ministre a donné des instructions aux responsables des entreprises en charge des travaux pour que tout soit revu dans les meilleurs délais.
Dans la commune de Porto-Novo, en dehors des retards observés dans le démarrage de certains chantiers, les travaux évoluent à un rythme soutenu. « De ce que j'ai vu à Sèmè-Podji en fin de matinée, jusqu'à Porto-Novo, on peut dire que le projet Asphaltage a pris son rythme de croisière », s'est réjouit José Didier Tonato.
Au sujet des retards observés pour le démarrage de certains chantiers, le ministre a assuré que les délais règlementaires de travaux ne seront pas dépassés. « Aujourd'hui, nous sommes entrain de travailler sur des plannings actualisés pour remettre tout le monde debout parce que l'objectif est que nous ne déplacions pas la date d'achèvement des travaux. », a-t-il indiqué.
Le ministre du cadre de vie et du développement durable avait à ses côtés à Porto-Novo, le maire de la ville, Emmanuel Zossou.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les images
C'est autour d'un dîner que la Représentation régionale de la Royal Air Maroc au Bénin a célébré, ce vendredi 2019, à l'Hôtel du Lac de Cotonou, la Journée Internationale de la Femme (JIF). Le festin a été partagé avec une centaine de femmes béninoises ainsi que des épouses de personnalités, des partenaires et bien d'autres dames du Maroc, de la Belgique, de la Chine, en compagnie de leurs époux.
De nombreux cadeaux dont des billets d'avion ont été offers aux invitées.
La cérémonie s'est déroulée en présence de Son Excellence Rachid RGUIBI, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume du Maroc près le Bénin et de la ministre chargée des affaires sociales et de la microfinance.
« Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est », c'est avec cette citation de Alfred Musset que le Directeur régional de Royal Air Maroc (RAM) Hicham BEN OSMANE, a souhaité la bienvenue à la multitude de femmes conviées au dîner de ''Happy Women's Day''.
Dans son discours d'ouverture, le Directeur général de Royal Air Maroc Bénin a d'abord retracé l'histoire de la Journée Internationale de la Femme (JIF). Cette journée qui tire son origine dans les luttes ouvrières et les maintes manifestations que menaient les femmes en Europe, aux États-Unis, en Russie, en Allemagne et dans le monde. Celles-ci ont réclamé entre autres le droit de vote, la paix, l'égalité entre les hommes et les femmes et de meilleures conditions de travail.
Selon le Directeur régional de la RAM, c'est à la conférence internationale des femmes socialistes de 1910 qu'a été décidée l'idée d'une JIF.
Le 08 mars 1921, Lénine a décrété la journée des femmes.
La Journée internationale des femmes a été officialisée par les Nations Unies en 1977, puis en France en 1982 et est devenue une tradition dans le monde entier.
« Ici, au Bénin, et en Afrique de l'Ouest, on a envie de rendre un hommage particulier aux femmes car elles nous impressionnent régulièrement », a affirmé le Directeur régional de la compagnie aérienne.
La constitution béninoise du 11 décembre 1990 note-t-il a posé les jalons de l'aménagement d'un cadre juridique propice d'égalité entre les femmes et les hommes.
M. Hicham BEN OSMANE souligne que Royal Air Maroc qui reconnaît la valeur de la féminité, emploie 1170 femmes, soit 40% du personnel de la compagnie.
Célébrant l'amour qu'incarne la femme, le Directeur régional de la RAM n'a pas manqué de rendre hommage à toutes les femmes à travers un poème d'Hamoudi. Il énonce : « (...) Qu'elles soient maman, amante, maîtresse ou grande cheftaine. Elles sont mères, lumière et sagesse, elles soulagent nos peines. Nous les hommes respectons en toute femme celle qui qui nous a porté (...) ».
Une magnifique soirée
L'une des hôtes de marque de la soirée, la ministre des affaires sociales et de la microfinance, n'a pas manqué de rappeler le rôle et l'importance de la femme. Selon Mme Bintou Chabi Adam Taro, la femme est d'une valeur inestimable. Les femmes, explique la ministre, sont capables de souffrir en silence, d'aimer sans retour et de se sacrifier pour son foyer.
Elle invite les hommes à aider les femmes pour que ces dernières puissent développer leurs potentialités.
L'ambiance a été au rendez-vous au cours de cette soirée festive.
La musique, les textes de l'orchestre « God's Digital Sound » ont célébré la femme dans toute sa bonté, sa beauté et son dévouement.
Les femmes du Maroc, de la Chine et mieux du Bénin se sont retrouvées dans leurs divers rythmes.
Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin, accompagné de son épouse, a agrémenté la soirée en interprétant un chanson en l'honneur de la femme.
Certaines femmes ainsi que les hommes ont esquissé des pas de danse.
Pour clôturer en beauté cette fête du 8 mars 2019 Royal Air Maroc a offert 10 prix aux femmes choisies par ticket tombola.
Il s'agit de cadeaux symboles de l'artisanat marocain.
Deux autres dames ont gagné un billet d'avion chacune au départ de Bénin pour n'importe quelle destination au Maroc.
Honorer les dames au mois de mars étant une tradition pour Royal Air Maroc, la compagnie entend rendre à chaque fois un hommage mérité aux femmes.
Akpédjé AYOSSO
Les temps forts de la cérémonie en images