Après la sécurisation du corridor Parakou Savè par les forces de défense et de sécurité, le bilan des affrontements se précise. En attendant les chiffres officiels, on peut retenir que le corridor Parakou- Dassa est définitivement libéré.
Les véhicules circulent dans les deux sens. De sources concordantes cette opération a coûté la vie à 4 délinquants dans Savè et environs ; 5 autres individus sont tombés à Tchaourou et environs. 45 militaires ont été blessés par armes à feu ou par armes blanches du 13 au 15 juin.
Nous y reviendrons pour plus de détails
Les mouvements de protestation organisés à Tchaourou se sont étendus à Savè depuis le 13 juin. Le bilan fait état de plusieurs morts et blessés.
Les manifestants à Tchaourou ont incendié des maisons, brulé le commissariat de la localité et bloqué la circulation dans les deux sens de la voie inter-Etats Cotonou-Malanville.
Dans l'après-midi de ce samedi 15 juin, le tronçon Parakou-Dassa a été libéré. La circulation a repris aussi sur la route Savè.
A Tchaourou, le nombre de morts serait évalué à 05 et 04 dans la ville de Savè et environs. Plusieurs blessés ont été aussi enregistrés. 50 blessés dont 10 graves dans les rangs des forces de défense et de sécurité.
Selon le conseiller technique à la sécurité du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Spéro Gouchola, ces manifestants tentent « d'empêcher la poursuite des investigations et maintenir l'impunité par rapport aux événements des élections du 28 avril 2019 ».
A en croire le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, ce sont des délinquants et des badauds qui sèment le trouble. « En tout état de cause, force doit rester à la loi », a-t-il déclaré.
Les affrontements entre la police républicaine et la population à Tchaourou ont débuté le lundi 10 juin 2019, suite à l'arrestation d'un des meneurs des scènes de violences observées le jour du scrutin législatif, 28 avril dernier.
Akpédjé AYOSSO
(Par Roger Gbégnonvi)
Lorsque Yayi devint Président de la République, Soglo, l'ancien Président de la République, n'a jamais accepté qu'on le fasse coïncider avec son jeune successeur. ‘‘Yayi, clone de Soglo, vous plaisantez !'', répliquait-il, avec colère, à ceux qui se prêtaient au jeu. Et pourtant, mutatis mutandis, l'âge mis à part, ils avaient le même parcours professionnel.
A la vérité, Soglo avait raison de rejeter l'identification ressentie par lui comme une fusion incongrue. Lui Président avait coopté Yayi comme membre de sa cellule macroéconomique. Lui Président avait placé Yayi à la tête de la Banque ouest-africaine de Développement. Qu'on ne vienne donc pas lui parler de clonage, mais plutôt de filiation et de paternité. Yayi est son produit, son enfant. Soglo papa de Yayi, voilà la seule vérité ! Soglo ne l'a jamais dit ouvertement, mais c'est ainsi qu'il vit intimement son rapport à Yayi.
D'ailleurs, ce dernier le lui rend bien. Yayi ne s'est jamais émancipé de Soglo à qui il voue un respect craintif, un respect qui frise la vénération. Un jour, écrasé par le poids de sa fonction et submergé par la solitude du pouvoir, Yayi court tout droit au domicile de Soglo et lui dit : ‘‘Je vais mettre le pays à feu et à sang !'' C'était sa façon de dire : ‘‘Papa, je n'en peux plus, aide-moi !''. Prenant à la lettre l'expression orageuse du désespoir de l'enfant, Maman s'en ouvrit au Parlement. Les députés haussèrent les épaules. L'un d'eux lâcha à voix presque haute : ‘‘Le Prégo n'a pas ce qu'il faut de c… pour être le roi de la jungle. Si nous autres traînons ici nos c… c'est pour les dessous de table et pour les marchés publics. Il bouffe tout seul et nous abandonne les miettes. Constipé, il vient nous pomper l'air. Il devrait avoir honte de ne pas se taire.'' Un autre jour, visiblement éprouvé, les traits tirés, Yayi lance, face aux caméras de la télé : ‘‘Je vais faire venir les miens !'' Ricanement dans les buvettes : ‘‘Son propos est bizarre. Les siens sont les nôtres, et les nôtres sont les siens. Le boss est fatigué. Le Bénin énerve ses dirigeants pire que la France.'' L'on était pourtant loin de la saison des Gilets hexagonaux enragés Jaunes. Au demeurant l'évocation des ‘‘miens'' était la manière pour Yayi de dire : ‘‘Je ne me sens pas aimé.'' De ne s'être pas émancipé de son mentor et de porter en soi un petit complexe de mal-aimé ont fait de Yayi pour Soglo un enfant attachant pour lequel il est, au fond de lui-même, au bord de la vénération.
Et la vénération se voit bien depuis que, à la suite des événements du 1er et du 2 mai 2019, Yayi, qui aime tant improviser les bains de foule pour se sentir aimé, se retrouve gardé au calme chez lui, protégé par la police. Non plus la solitude de la Marina, mais la solitude du monastère. Et voici Papa au chevet de l'enfant, cloîtré à son corps défendant. On l'imagine téléphonant jour et nuit pour s'informer de sa santé physique et morale. Un jour, n'en pouvant plus d'affection, il lui a rendu visite sans avoir eu à forcer les barrages. Ils se sont vus. Ils se sont parlé. Papa a sans doute apporté à l'enfant ce qu'il aime boire et manger. La deuxième fois, la police a dit non, et que ‘‘les ordres sont les ordres. M. le Président, vous ne passez pas''. La police a osé. Soglo était très fâché, et on le comprend. Empêche-t-on Papa de voir son fiston ? Bien sûr que non ! Mais on aura tout vu au Bénin, même ça !
Bien sûr, notre psychanalyse au pied levé et non sur un divan étalé serait inachevée si elle n'embrassait pas Talon que l'on sent en embuscade. Lui Président s'est émancipé de Soglo. Lui Président n'affiche pas sa tendresse pour Yayi. Aussi n'est-il pas étonnant que le Père et le Fils se soient ligués contre le Saint-Esprit. Du rififi au Paradis. Mais ce n'est rien. Le Bénin en a vu d'autres. Un psychodrame, comme tant d'autres, que la Turbulente Trinité gèrera bientôt autour d'une bonne bouteille offerte par le Fils. Dégustation solennelle et grave. Silencieuse. Sous le regard interrogateur du Peuple Souverain.
Le Groupe CFAO Motors expose toute la journée de ce samedi 15 juin 2019, le tout nouveau RAV4 2019. Il s'agit d'un vrai SUV doté d'un intérieur haut de gamme pouvant accueillir toute la famille ; d'une transmission 4x4 sophistiquée avec de nouveaux modes de conduite tout terrain ; des émissions de CO2 et des économies de carburant record dans sa catégorie, et des systèmes de sécurité de pointe proposés de série pour plus de confiance.
Du point de vue de la sécurité, la RAV4 2019 offre aux utilisateurs de nombreux systèmes actifs et passifs. Il s'agit entre autres de système de freinage antiblocage (ABS) avec répartiteur électronique de force de freinage (EBD) et d'une assistance au freinage (BA) qui optimise l'efficacité du freinage et empêche le blocage des roues ; d'un régulateur de traction qui permet de freiner la roue qui patine et de transmettre la puissance à celle qui ne patine pas ; d'une assistance au démarrage en côte qui empêche le véhicule de reculer lors d'un démarrage en pente ; d'un contrôle de la stabilité du véhicule (VSC) avec stabilisation de remorque (TSC) qui corrige la perte de maîtrise dans les sous-virages et les survirages, et 7 airbags SRS qui se déploient en cas de collision pour réduire le risque de blessures des occupants.
Au total 06 modèles de RAV4 2019 sont disponibles à CFAO MOTORS et leurs prix varient entre 22.900.000 et 30.900.000FCFA.
Durant cette exposition, les clients ont la possibilité d'essayer cette nouvelle RAV4 de la marque TOYOTA. Il est doté d'une clé électronique qui, même à une certaine distance, permet au conducteur de démarrer.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La tentative de braquage d'une banque a échouée ce mercredi 12 juin à Bohicon. La police a réussi à arrêter 02 individus d'une bande de 06 individus qui s'apprêtaient à attaquer des clients de l'agence.
La bande de malfrats a pris pour cible une banque située au centre de la ville de Bohicon. C'est à l'aide des renseignements obtenus que la police a pu prévenir ce braquage, en arrêtant deux des hors-la loi.
De nationalité nigériane, ils ont expliqué leur mode opératoire se résumant à détecter les clients qui ont procédé à une opération de retrait d'une importante somme d'argent.
Et pour le savoir, un malfrat entre dans les locaux de la banque en agissant comme un client. Ce dernier après avoir fait son repérage, transmet par téléphone l'information à un autre élément de la bande, positionné juste à l'entrée de l'agence. 04 autres bandits sont en état d'alerte dans le secteur, pour aller à la rencontre de la victime, afin de le braquer.
Le réseau est constitué de 06 malfrats.
L'intervention de la Police a fait échouer leur plan et permis d'arrêter 02 individus. Les 04 autres ont réussi à s'enfuir à moto.
Une enquête est ouverte.
Akpédjé AYOSSO
Le nouveau maire de la commune de Natitingou, Eric Christophe Pontikamou a officiellement pris fonction ce vendredi 14 juin 2019.
La cérémonie de passation de charges entre le maire intérimaire, Ouorou Bare Chabi et le nouveau locataire de la municipalité de Natitingou a eu pour cadre la salle de réunion de l'ex-CPR.
Les représentants des différentes confessions religieuses, après avoir béni le nouveau maire, ont émis le vœu qu'il fasse une bonne gestion à la tête de la mairie.
Le nouveau maire est né en 1977 à Koudengou (Arrondissement de Péporiyakou), dans la commune de Natitingou.
Il est marié et père de trois enfants.
Eric Christophe Pontikamou est socio-anthropologue, spécialiste en management des projets, expert en Développement Local et Décentralisation.
F. A. A.
Un accident survenu ce vendredi à Dan, dans la commune de Djidja a causé plusieurs blessés et des dégâts matériels. L'accident est dû à la collision entre deux véhicules gros-porteurs dont l'un transportant du ciment.
Le bilan provisoire fait état de cinq blessés dont trois femmes, un bébé et un chauffeur dans une situation critique.
Les blessés ont été évacués pour les soins.
Les circonstances de l'accident ne pas encore élucidées.
G. A.
Dans un message à la presse, ce vendredi 14 juin 2019, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia a fait le point de la situation dans la ville de Tchaourou.
Dans son message, Sacca Lafia a rappelé qu'à l'occasion des élections législatives du 28 avril 2019, des actes de vandalisme et de troubles à l'ordre public ont été enregistrés dans certaines localités du pays.
En vue d'illustrer ces faits et situer les responsabilités, les autorités compétentes ont ouvert des enquêtes.
Pour faire échec à la procédure afin qu'elle n'aboutisse pas, notamment dans la commune de Tchaourou, explique le ministre, certains individus se sont organisés pour semer le trouble. Dans la foulée, des délinquants ont incendié des maisons dont les habitants n'ont eu la vie sauve que grâce la promptitude et au dévouement des forces de sécurité. Ces mêmes délinquants selon le ministre, ont brûlé le commissariat de la localité et bloqué la circulation dans les deux sens de la voie inter-Etats Cotonou-Malanville.
Pour parvenir à leurs fins, ces divorcés sociaux ont littéralement dégonflé les pneus et arraché les valves de plusieurs camions et gros-porteurs et de bus de transport en commun qu'ils ont immobilisé en biais, en intimidant et en rançonnant les conducteurs créant ainsi de lourds tribus aux usagers et aux opérateurs économiques.
Face à cette situation, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique informe que les forces de défense et de sécurité ont fait preuve de responsabilité, de retenue et de patience. Afin d'éviter le pire, ces agents selon le ministre, ont dans une démarche pédagogique, procéder à la sensibilisation des acteurs des troubles et les ont appelés à la raison en vain.
Pour libérer la voie et rétablir la circulation, des agents ont été envoyés en renfort. Ces derniers selon le ministre ont été pris à partie par d'autres groupuscules qui ont érigé des barricades à hauteur de la commune de Savè.
A Tchaourou comme à Savè, ces groupuscules ont fait usage de fusils de chasse et d'armes blanches blessant grièvement une trentaine d'agents qui ne faisaient que leur travail de maintien d'ordre.
Afin de mettre fin au désordre et d'empêcher les badauds de dicter leurs lois, du personnel de soutien a été dépêché sur le terrain.
Depuis lors, la situation est sous contrôle et le calme revient progressivement. Sacca Lafia après avoir invité les populations à la serénité, les a rassurés que le gouvernement s'emploie à assurer leur sécurité de même que la libre circulation des personnes et des biens. « En tout état de cause, force doit rester à la loi », a-t-il martelé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le réseau de téléphonie mobile MTN-Bénin a procédé au lancement dans l'après-midi de ce vendredi 14 juin 2019, du services MTN Data Center. Il s'agit d'un service qui permet aux usagers, notamment les entreprises, d'héberger leurs serveurs dans un site sécurisé, de louer un espace de stockage de données sur des serveurs dédiés, et de pouvoir y accéder à tout moment.
Procédant au lancement officiel du Data Center, le directeur général de MTN-Bénin, Stephen Blewett a exprimé sa joie de lancer ce service qui, selon lui, est une première au Bénin en termes de capacité et de normes internationales. « Il n'y a pas de meilleures illustrations de ce que notre économie est entrain de devenir avec la digitalisation », a-t-il souligné avant de rassurer que le réseau MTN-Bénin continuera à concrétiser la vision du gouvernement qui est de faire du Bénin, le quartier numérique de l'Afrique.
Pour Stephen Blewett, le nouveau Data Center représente tout ce qu'il y a de meilleur en termes de sécurité, de performance et de fiabilité, et les entreprises, selon lui, sont à l'avant garde du nouveau monde, le monde digital.
A travers l'inauguration du Data Center de MTN-Bénin, le réseau offre aux entreprises, une alternative d'externaliser leurs besoins de centre de données, les aide à améliorer la disponibilité et l'attachement de leurs applications, et surtout, de profiter de la sécurité et d'offrir une meilleure expérience, même en cas de sinistre.
Le MTN Data Center est doté d'un contrôle d'accès à travers une vidéosurveillance, d'un détecteur de fumée et d'humidité, d'un système de refroidissement ; en gros tout ce qu'il faut pour que la sécurité soit la plus grande possible.
Du point de vue de l'électricité, la sécurité à ce niveau est aussi garantie. L'alimentation est redondante avec une source primaire et secondaire, et l'énergie d'urgence est composée de deux générateurs de 800 KVA.
Le MTN Data Center possède également une connectivité redondante avec un site de restauration d'urgence qui permet d'assurer la continuité de l'activité en cas d'indisponibilité du site primaire des entreprises.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Quelques images de la cérémonie de lancement
Près de 1500 jeunes âgés de 15 à 35 ans, retenus sur toute l'étendue du territoire national sont formés aux métiers du numérique et de l'entrepreneuriat. Une initiative qui émane de la volonté du personnel du réseau de téléphonie mobile MTN-Bénin, de consacrer 21 jours du mois de juin aux actions sociales à travers le ‘'21 Days of Y'ello Care''.
Lancée officiellement le 3 juin dernier, l'initiative ‘'21 Days of Y'ello Care'' (21 jours d'actions), placée sous le thème Autonomisation des jeunes, a permis à près de 1500 jeunes âgés 15 à 35 ans de bénéficier des formations dans les métiers du numérique et de l'entrepreneuriat. L'objectif est d'impacter les jeunes sur les métiers d'avenir en vue de leur autonomisation.
Au total 6 différentes programmes de formation sont prévus.
« Le personnel de MTN Bénin se porte vers la population pour faire des actions sociales. Cette année, on a choisi de faire des formations et beaucoup de formations avec les métiers en lien avec le numérique et l'entrepreneuriat », a expliqué Barnabé Dossa, responsable à l'organisation de ‘'21 Days of Y'ello Care''.
Pour la formation sur l'entrepreneuriat placée sous le thème : Création et gestion de l'entreprise, qui s'est déroulée au centre Mbc (MTN Business Communication center), 42 jeunes ont été formés du 11 au 14 juin à l'entrepreneuriat. « Ici, nous avons formé sur la gestion des Pme, ce qui a réuni plus d'une quarantaine de jeunes pendant quatre jours, pour apprendre à trouver une idée d'emploi et comment créer son emploi », a indiqué M. Barnabé Dossa. Il a précisé que le 21 Days of Y'ello Care est un programme assez précis. Ceux qui ont été retenus pour la formation à l'entrepreneuriat ont bénéficié de 4 jours de formation pour apprendre à trouver leur idée d'entreprise et apprendre à l'organiser. Et pour atteindre cet objectif, MTN-Bénin étant un réseau s'est rapproché des responsables du Programme emploi jeune (Pej), qui en retour les a mis en relation avec des consultants. « Ce sont ces consultants qui ont été formés. Donc nous, on espère que ces jeunes avec la connaissance qu'ils ont reçues, peuvent avoir la confiance de se lancer dans l'entrepreneuriat. », a-t-il expliqué avant de préciser que « (…) à voir l'engouement de ce groupe et la qualité de la formation, nous estimons que c'est une pépinière de futurs entrepreneurs ».
Pour le formateur Maxime Sossou, MTN-Bénin par cette action Mtn-bénin vient combler un vide réel, un besoin existant. « Les jeunes sont motivés et très engagés pour cette initiative », indique-t-il.
Doris Débadé, étudiante en marketing, une bénéficiaire de la formation est satisfaite du contenu de la formation qu'elle a reçue. « Cette formation est utile pour nous qui avons l'idée d'entreprendre. Parce qu'elle nous a un peu éclairés sur comment choisir une bonne idée d'entreprise, comment élaborer un plan d'affaire, comment planifier la gestion pour éviter la perte. A l'issue de cette formation, j'ai une idée précise pour la création d'une entreprise », a-t-elle expliqué.
Si la formation l'a située, elle a déploré sa courte durée. Doris Débadé aurait souhaité qu'elle soit plus étendue dans le temps. Elle espère que la formation aura une suite surtout pour le suivi des bénéficiaires dans leurs initiatives.
Marcel HOUETO
La situation est désormais sous contrôle. C'est l'assurance donnée ce vendredi par les autorités en charge de la sécurité au sujet des soulèvements des populations dans les communes de Tchaourou et Savè, depuis la nuit de lundi dernier.
A travers un message télévisé ce vendredi, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique a d'abord déploré la situation qui est survenue le 28 avril empêchant les citoyens d'accomplir leur devoir civique. Il a regretté qu'à travers les manifestations du lundi au mercredi dernier, les badauds ont vandalisés plusieurs infrastructures. Ils ont mis feu au commissariat, puis attaqué un contingent venant en renfort. Il s'agit d'une équipe à la hauteur de Savè et une autre à Tchaourou. Pour le moment, le bilan selon Sacca Lafia fait état d'une trentaine de blessés au niveau des forces de défense et de sécurité.
Selon le Colonel Spéro Gouchola, la population est organisée avec de jeunes badauds pour semer de désordre dans le pays. Le conseiller technique du ministre de l'intérieur souligne que la situation est dûe au mécontentement des populations suite aux enquêtes relatives aux actes de vandalisme du 28 avril. Pour lui, il n'est pas question de baisser les bras. "Nous devons poursuivre les enquêtes afin de mettre ces gens sous le coup de la justice. Ce qui est clair, force doit rester à la loi", a martelé le Colonel Gouchola. Le conseiller technique du ministre confirme aussi une trentaine de blessés parmi les forces défense et de sécurité et deux parmi les civils.
"Les auteurs proviendraient d'autres localités extérieures. Ils sont payés pour créer cette situation", a affirmé le colonel.
"Nous avons le contrôle de la situation", a assuré le conseiller technique du ministre de l'intérieur.
G.A.
L'Indien Kumar Santosh condamné à 18 mois d'emprisonnement vient d'épuiser sa peine. Selon l'information livrée par Frissons Radio, il est sorti de prison ce vendredi vers 15h, après avoir purger la totalité de sa peine.
L'Indien et plusieurs autres personnes sont impliquées dans l'affaire faux médicaments, qui a bouleversé le système de distribution des produits pharmaceutiques au Bénin. Cette affaire a conduit plusieurs personnes en prison dont l'ex député Mohamed Hinnouho Atao.
G.A.
Le nombre de grossesses au sein des lycées et collèges semble baisser progressivement au Bénin. Selon la fiche statistique départementale des cas de grossesses 2018-2019 publiée par les services du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, l'effectif total est évalué à 1.122 cas avec en tête le département de l'Ouémé.
Sur 290.845 filles inscrites sur tout le territoire national au cours de l'année 2018-2019, 1.122 sont tombées enceintes. Même, si le fléau persiste en milieu scolaire, ce résultat est nettement satisfaisant par rapport aux années antérieures où le Bénin a enregistré 3045 et 2912 cas de grossesses respectivement en 2016-2017 et 2017-2018.
A l'analyse des statistiques, c'est le département de l'Ouémé qui occupe la première place avec 227 cas de grossesses sur 59.197 filles inscrites.
Le département des Collines vient en deuxième position avec 170 cas sur 21.666 inscrites. Viennent ensuite le Littoral avec 159 cas, Atlantique (123), Borgou (112), Atacora (74), Donga (68), Mono (57), Zou (49) et Plateau (45).
L'Alibori et le Couffo enregistrent les plus faibles taux de grossesses avec respectivement 19 cas sur 10 677 inscrites et 19 également sur 12 976 filles.
Parmi les auteurs, on dénombre 07 enseignants, 185 élèves et 930 autres.
Akpédjé AYOSSO
Marcel Aïssy et Kwame Senou, lancent la première offre africaine d'agences spécialisées en relations publiques axée et présente au Cameroun, en Guinée Conakry et en Côte d'Ivoire.
En choisissant comme mission, de s'engager à présenter de manière positive les marques, les citoyens et les gouvernements de l'Afrique francophone dans un monde connecté numériquement, la firme tient compte des enjeux actuels du secteur et de la région. Opinion & Public se positionne sur 3 services : les relations publiques, la communication stratégique, et les affaires publiques.
Mesurer la qualité de la communication et leur engagement
La firme a d'ores et déjà réunit une équipe ad'hoc chargée de conduire la mise en place de méthodologie et de panels pour la mesure des indicateurs clés dans la région. Elle promet déjà de fournir dès Septembre 2019, des chiffres sur l'engagement des employés, la perception des administrations publiques, du secteur bancaire et de celui des assurances. Opinion & Public s'appuie dans ce travail sur les directives et les bonnes pratiques répertoriées par l'association internationale de relations publiques (IPRA en anglais) et l'association africaine de relations publiques (APRA en anglais), deux faitières dont elle est membre. La mise en place de mesures fiables et contextualisées est un pas important vers l'amélioration de la communication, restée jusqu'à présent très centrée sur la promotion sans vraiment tenir compte du feedback. La maturité des audiences dans une Afrique de plus en plus urbanisée et exposée aux médias étrangers, change la perception des marques opérant localement et le niveau d'attente vis à vis d'elles.
« Dans un contexte où les agences sont toutes concentrées sur une approche intégrée, nous avons choisi la spécialisation comme arme de différenciation capable de séduire des clients recherchant une réelle expertise. Nous comptons sur cette stratégie d'océan bleu pour appuyer notre développement. » répondait Kwame Senou au sujet du positionnement stratégique de l'entreprise.
Former et transmettre les best Practice en matière de communication
Afin de soutenir cette ambition, Opinion & Public souhaite former une centaine de professionnels par an à travers Opinion & Public Institute, aussi bien au sein des entreprises que des professionnels indépendants qui pourront améliorer le niveau global du secteur et mieux connecter les organisations et les personnes avec leurs audiences. Les formations ouvertes en partie au public, devraient en premier lieu porter sur la communication de crise, le branding et les relations médias. Avec une présence dans toute l'Afrique Francophone à travers un réseau de bureaux propres, de consultants et de partenaires pays, Opinion & Public se positionne donc avec des objectifs importants, qui ont séduit déjà des partenaires avec lesquels, elle a déployé ses services au Cameroun, en Guinée Conakry et en Côte d'Ivoire.
En vue de sécuriser les périmètres du parc national de la Pendjari, un contingent soldats y est désormais déployé. C'est l'une des mesures prises par le gouvernement à la suite de l'enlèvement des touristes français, et l'assassinat d'un guide béninois en début du mois de mai dernier.
Ces soldats selon l'information rapportée par ‘'Frissons radio'', auront pour mission de contrôler pendant plusieurs mois, toute l'étendue territoriale du parc et lutter contre l'enlèvement de touristes étrangers. Selon la même source, les soldats déployés iront en renfort à African Park Network chargé de la protection du parc.
Le 1er mai dernier, Patrick Pique et Laurent Lassimouillas ont été enlevés lors d'un safari à l'intérieur du parc par des terroristes.
Le guide béninois qui les accompagnait, Fiacre Gbédji a été assassiné. Son corps a été découvert quelques jours plus tard dans les périmètres du parc.
F. A. A.
Les mouvements d'insurrection déclenchés au cours de ces derniers jours dans les communes de Tchaourou et Savè sont dès ce jeudi soir maîtrisés.
Les forces armées envoyées en renfort à la police républicaine ont permis de rétablir la circulation sur la route inter-Etats Cotonou-Niamey.
Les incendies au niveau de la station-service JNP et autres bâtiments ont été maîtrisés grâce à une pluie qui s'est abattue sur la région.
Au niveau de Diho, il y a quelques petits problèmes mais les forces de l'ordre veillent au grain pour la fluidité de la circulation.
Après avoir dégagé la voie, les forces de l'ordre se déploient à travers les localités en insurrection pour sécuriser les personnes et les biens. D'autres renforts d'agents de sécurité sont en route pour rétablir la quiétude dans les localités victimes des actes de violence et de vandalisme.
Ce vendredi l'armée et la police républicaine pourront avoir entièrement la situation en mains pour le bonheur des paisibles populations.
Paul Tonon
Les mouvements en cours à Tchaourou se sont étendus à Savè ce jeudi soir. Plusieurs blessés par balles ont été enregistrés aussi bien dans le rang des manifestants que des forces de l'ordre.
La nouvelle station-service JNP sise en face de l'école Agbaboué a été incendiée. Les insurgés menaçaient de brûler des édifices publics dont le commissariat de police.
A Tchaourou, l'hôpital de zone de Papané est réduit à un service minimum, selon les informations rapportées par des radios. Certains agents de santé tout comme des habitants ont commencé par fuir la localité pour se réfugier dans d'autres communes.
Les manifestants exigent notamment la libération des personnes interpellées par les forces de sécurité et la levée de l'état de siège autour du domicile de Boni Yayi.
L'arrivée du renfort de l'armée ce jeudi permettra de débloquer la circulation sur la route inter-Etats et d'apaiser la tension dans les localités en furie.
F. A. A.
Les acteurs de la protection de l'environnement et de l'assainissement se sont retrouvés en atelier à Grand-Popo ce mercredi 12 juin 2019. L'objectif de cette rencontre est le lancement du projet LIRA-2030-GR05/19 sur le thème « Optimisation de la sécurité de l'Eau souterraine par approche intégrée d'assainissement et d'hygiène dans les villes côtières de Cotonou (Bénin) et de Lomé (Togo).
L'assainissement et l'hygiène dans les grandes villes sont devenus un souci pour les décideurs. Pour remédier à cette situation, les chercheurs ont pris à bras le corps cette thématique notamment en relation avec la sécurité de l'eau souterraine.
L'atelier de lancement du projet projet LIRA-2030-GR05/19, basé sur une approche transdisciplinaire, réunit tous les acteurs de la chaîne de protection de l'environnement. Selon le coordonnateur du projet, Professeur Henri Totin, « il n'a pas d'intérêt plus grand que de se retrouver dans un consortium d'académiques, de professionnels, de praticiens pour déterminer les voies et moyens à mettre en œuvre pour atteindre les résultats escomptés du projet LIRA ». Un projet dont l'objectif indique le professeur, est « de contribuer à la durabilité des connaissances, attitudes et approches multipartites prenantes et au mécanisme socio-écologique pour maintenir l'accès à des quantités suffisantes acceptables d'eaux souterraines saines dans les villes côtières de Cotonou et Lomé ».
Le professeur Henri Totin précise que « ce projet abouti aussi à la formation de six étudiants en Master au niveau 2 à raison de trois au Bénin et trois au Togo ».
Les résultats de ces recherches « serviront à renforcer les capacités des parties prenantes sur le mode intégrée d'assainissement, d'hygiène, d'usage d'eau et de santé publique des populations en milieu urbain côtier ».
Coordonnateur régional de FRIEND AOC, le professeur Ernest Amoussou, déclare que c'est une joie pour lui que les acteurs se réunissent en faisant de la « sécurité de l'eau », le centre d'intérêt de cette recherche transdisciplinaire.
« Cette thématique est l'objectif principal du programme hydrologique international de l'UNESCO pour la période 2014-2021, a-t-il indiqué.
Le projet s'insère surtout dans le sixième sous-thème du PHI-UNESCO intitulé « Education, la clé de la sécurité de l'eau ».
Le professeur approuve « l'approche participative inclusive et intégrée par laquelle le projet vise à contribuer à la réduction de la pollution anthropique à la source grâce à des technologie de valorisation des déchets, le recyclage et la réutilisation des eaux usées ».
« Les intérêts que nous portons à ce projet couvriront également les représentations sociales, l'assainissement et l'hygiène », a-t-il précisé.
Représentant le maire de la commune de Cotonou, le deuxième adjoint Augustin Houessinon remercie les initiateurs pour avoir porté le projet sur la ville de Cotonou. Il se dit ravi qu'il s'agisse d'un projet de recherche transdisciplinaire dont le rôle est de trouver une solution à la pollution des eaux souterraines dans la ville.
Le deuxième adjoint au maire est conscient de ce que le faible niveau de la nappe phréatique l'expose à des pollutions diverses. Aussi met-il l'accent sur l'absence de latrine et surtout la défécation à l'air libre qui constitue une source courante de pollution à Cotonou. « C'est à juste titre que nous saluons cette initiative. Les autorités municipales sont disposées à accompagner le projet dans sa mise en œuvre pour son aboutissement heureux », confirme-t-il.
Pour le représentant du vice-recteur recherche, administrateur du projet, le professeur José Gnélé, c'est avant tout une joie pour les universités de Parakou et de Lomé. « Ce projet, constitue un pilier de collaboration sud-sud et renforce également ce qui se fait entre le Bénin et le Togo ». Le chargé de projet et programme scientifique de l'université de Parakou précise que « la synergie créée dans le cadre du projet LIRA va contribuer non seulement à la durabilité de la connaissance de l'attitude et des pratiques de l'assainissement et de l'hygiène autour de l'eau, mais surtout de la sécurité de l'eau dans les villes côtières ». Il assure que « cette nouvelle approche de recherche vise à développer des systèmes socio-écologiques pour restaurer et protéger la qualité des eaux souterraines par les changements dans les comportements d'assainissement et d'hygiène à Cotonou et à Lomé ».
Le professeur Michel Boko a explique que la pollution des eaux constitue une question sérieuse dans les villes côtière. Pour lui, ce projet doit impacter positivement les habitudes afin que tous à travers une conscience commune nous puissions contribuer à l'assainissement des villes. Pour lui, les résultats de ce atelier seront versés aux décideurs fin qu'ils développent une politique durable de lutte contre la pollution des eaux souterraines.
Le professeur souhaite que les résultats soient réellement mis en œuvre et que cet atelier ne soit pas un atelier de plus mais contribue réellement à l'atteinte des objectifs notamment la sécurité de l'eau souterraine.
G. A.
https://educmaster.com/?q=content/r%C3%A9sultats
Voir en ligne : https://educmaster.com/?q=content/r...La Fédération béninoise de football (Fébéfoot) organise le dimanche 16 juin 2019 à Dream Beach de Cotonou, Bénin football awards (Bfa), édition 2019. Une soirée de récompense pour honorer les meilleurs joueurs, buteurs et gardiens de but ainsi que les meilleures équipes des Ligues 1 et 2.
Après l'effort le réconfort. Les meilleurs joueurs et les meilleures équipes des championnats béninois de football seront à l'honneur dimanche prochain. Au cours de la soirée de Bénin football awards (Bfa), édition 2019, les meilleurs joueurs, buteurs et gardiens de but des Ligues 1 et 2 de même que les meilleures équipes des Ligues 1 et 2 seront primés.
L'objectif est non seulement de récompenser les principaux acteurs du football béninois qui ont animé les championnats, mais aussi de les rassembler pour célébrer la réussite de ce premier championnat de l'ère Mathurin De Chacus, de présenter le bilan de la saison et d'annoncer les ambitions futures.
Pour rappel, sur les 7 dernières années, le football béninois n'a plus connu de championnat régulièrement abouti. Contre toute attente, celui de la saison 2018-2019, lancé officiellement le 27 octobre 2018 sur toute l'étendue du territoire national aussi bien en Ligue 1 qu'en Ligue 2 et 3 est arrivé à terme pour le grand bonheur du football béninois. Une réussite à mettre à l'actif des responsables fédéraux avec à leur tête le Président Mathurin De Chacus.
C'est donc à juste pour célébrer cet effort et clôturer en beauté la première saison des championnats nationaux que Bénin football awards (Bfa), édition 2019 est initié.
C'est au cours de cette soirée que, les équipes championnes des Ligues 1, 2, et 3 vont de façon officielle recevoir leur titre de champion de la saison. Aux côtés des meilleurs joueurs, buteurs et gardiens de but, les meilleurs entraîneurs seront honorés pour le travail abattu durant toute la saison.
A en croire les responsables fédéraux, Bénin football awards (Bfa) sera un événement sportif et culturel d'exception. Ils entendent offrir une expérience agréable et confortable aux hôtes, depuis la réception des cartons d'invitation jusqu'au départ du lieu de l'événement.
Déjà, au regard des préparatifs de la cérémonie qui se tiendra à Dream Beach, Bénin football awards (Bfa), édition 2019 sera riche en couleur. La cérémonie se déroulera dans la grande tente du Dream Beach aménagée à cet effet pour accueillir la scène, les coulisses et le public. Les espaces extérieurs seront aménagés pour le cocktail. Un photowall et un espace média sont également prévus pour la beauté de l'organisation.
La soirée Bfa édition 2019 s'annonce donc comme étant le sacre qui vient couronné une saison 2018-2019 réussie.
Marcel HOUETO