Le Chef d'Etat-major de l'armée de terre, le Colonel Fructueux Gbaguidi a effectué ce dimanche 21 avril 2019, une mission de terrain dans la zone frontalière avec le Burkina-Faso, un pays voisin confronté à des attaques terroristes ces dernières années. L'objectif de cette visite est de constater l'évolution de l'opération « Djidjoho », lancée le jeudi 18 avril dernier par l'armée béninoise dont le but est d'identifier et de neutraliser toutes les forces hostiles présentes dans la région.
Alerté sur le risque de voir des djihadistes opérant au Burkina-Faso se replier sur son territoire, le Bénin a résolu d'assurer la sécurité de la zone frontalière en déployant des soldats sur le terrain. Aussi, les pays voisins du Burkina-Faso ont-ils pris des mesures sécuritaires face à cette menace terroriste. « Les Présidents de la sous-région ont décidé de rendre la vie difficile aux éventuels groupes armés qui errent d'un pays à un autre.
Ainsi au Burkina Faso, l'opération « Otapuanu » a été déclenchée, au Niger, c'est l'état d'urgence au niveau de la frontière avec le Bénin et le Burkina. Au Togo, des troupes ont été déployées à la frontière avec le Burkina », a déclaré le Colonel Fructueux Gbaguidi.
Appréciant l'évolution de l'opération, il informe que le Bénin de son côté a décidé de « changer de modus opérandi et de monter en puissance dans sa stratégie. Il s'agit de ratisser large en vue de nettoyer cette région ».
« Il y a eu des arrestations et les individus confiés à la police républicaine. Nous restons pro-actifs pour faire face à d'éventuels groupes hostiles qui voudraient mettre en difficulté notre pays », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Colonel Fructueux Gbaguidi a clarifié que l'opération « Djidjoho », n'a pas un rapport avec le processus électoral en cours au Bénin. La chasse aux djihadistes a débuté depuis l'année passée avec des actions discrètes menées en concertation avec les différentes forces de défense et de sécurité sur le terrain. Cette mission des forces armées béninoises permet de lutter contre le terrorisme tout en renforçant la sécurité des zones frontalières du nord Bénin.
Akpédjé AYOSSO
La maison des médias organise du 23 au 24 avril 2019, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les techniques d'investigation et les outils de vérification de Fake news.
Cette formation dont bénéficie une dizaine de professionnels des médias a été possible grâce à l'appui financier de l'Ambassade des Etats Unis. Depuis quelques années la maison des médias s'investi dans la formation des journalistes d'investigation. La propagation des réseaux sociaux constitue un handicap pour l'investigation au regard des Fake news qui constituent aujourd'hui des informations difficilement vérifiables par certains acteurs. Selon la Représentante de l'ambassadeur des Etats-Unis au Bénin, Assistante à l'information de l'ambassade, cette formation est bien importante pour le métier de journalisme. « C'est un évènement très important », souligne-t-elle. Esther Tola indique que le département fait de la presse un secteur fort dans le cadre de l'accompagnement à la bonne gouvernance.
L'Assistante à l'information de l'ambassade des États-Unis encourage les journalistes à faire de cette formation un moment important « car les sujets du Fake news concerne tous ». Elle appelle à beaucoup d'abnégation en espérant que cela aura un impact réel sur les médias au Bénin et en Afrique.
Selon le directeur de la maison des médias, Alain Sessou, c'est important de cumuler cette formation à celle de l'investigation. « Je dois dire que le développement des réseaux sociaux à engendrer au niveau de la presse une image pas très intéressante », indique le directeur. Alain Sessou dira que la maison des médias a opté pour la spécialisation en investigation journalistique. A travers plusieurs formations des journalistes, l'investigation devient de plus en plus une réalité mais confrontée à l'avènement des Fake news. Le directeur pense que cette formation est la bienvenue pour aider les journalistes d'investigation à distinguer les vraies informations des Fake news. Il rappelle qu'on aura beaucoup à travailler sur l'identification des Fake news. Saluant l'apport de l'ambassade à soutenir cette formation, il appelle les participants à l'abnégation. « Je voudrais remercier chacun et demander qu'on soit assidu pour réussir nos enquêtes », confie-t-il.
Au cours de ces deux jours de formation, les journalistes vont discuter autour des fondamentaux sur l'enquête journalistique et la vérification des Fake news.
G.A.
L'armée béninoise a débuté ce jeudi 18 avril 2019, une opération dénommée « Djidjoho », dans la zone frontalière avec le Burkina-Faso, pays voisin où des attaques terroristes sont enregistrées ces dernières années. Le but de l'intervention est d'empêcher de présumés djihadistes d'opérer sur le territoire béninois.
Face à la menace terroriste du fait de présumés djihadistes à l'est du Burkina-Faso, l'Etat béninois prend le contrôle de la zone frontalière. Environ 1000 soldats ont été déployés sur le terrain en vue d'assurer la sécurité de la région. Cette opération désignée « Djidjoho », qui va se dérouler dans les parcs W et Pendjari a pour objectif principal de localiser d'éventuelles forces hostiles et les neutraliser. Ceci afin d'empêcher de présumés djihadistes d'opérer sur le territoire béninois.
Initiée sous ordre du chef suprême des armées, le président de la République Patrice Talon, la mission permet de lutter contre le terrorisme tout en renforçant ainsi la sécurité des zones frontalières du nord Bénin. Selon une source proche de l'Etat-major général des Forces armées béninoises, « la mission évoluera sur le terrain au rythme des renseignements recueillis ».
D'après un officier de l'armée béninoise, la chasse aux djihadistes a débuté depuis l'année passée avec des actions discrètes menées en concertation avec les différentes forces de défense et de sécurité sur le terrain. L'opération « Djidjoho » témoigne de l'ascension de cette lutte contre les terroristes.
La probable présence des djihadistes au nord du Bénin s'explique par la fuite de ces derniers du Burkina-Faso, un pays voisin qui a lancé le 8 mars 2019, l'opération « Otapuanu », pour traquer les terroristes. Menant depuis plusieurs années des attaques au Burkina-Faso, les djihadistes auraient tenter de s'installer dans les zones frontalières de certains pays voisins dont le Bénin.
Alerté sur le risque de voir ces djihadistes se replier sur le territoire béninois, le gouvernement a opté pour une méthode préventive.
Le Togo, le Niger et le Ghana, aussi pays voisins du Burkina-Faso ont également pris des mesures sécuritaires face à cette menace terroriste.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche (MAEP), Gaston Dossouhoui a procédé vendredi 19 avril 2019 au lancement officiel de la campagne agricole 2019-2020 à Affécia, village et arrondissement de la commune de Glazoué. C'était en présence de plusieurs acteurs du monde agricole et des partenaires techniques et financiers (PTF) intervenant dans le secteur agricole.
« Gestion des ravageurs : Quels défis pour la sécurité alimentaire ? ». Tel est le thème choisi pour cette campagne 2019-2020. C'est le maire Jacques Dagoué, qui a déclaré que sa commune est reconnue comme l'un des plus grands greniers du Bénin en termes de production record de vivriers avec un grand marché de produits vivriers disponibles en plein temps et de plusieurs rizeries. Saluant les efforts du gouvernement pour révéler le Bénin au plan agricole, il a demandé l'appui constant du gouvernement dans la gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs soldés souvent par des bilans meurtriers lourds.
Le préfet intérimaire des Collines, Firmin Kouton, souligne que depuis l'avènement du régime de la Rupture, les réformes opérées dans le secteur agricole, le Bénin amorce progressivement le virage d'un pays agricole prospère. Il déplore la non exploitation du fleuve Zou et Okpara pour des cultures de contre saison. Il exhorte les producteurs à s'atteler pour la réussite de ladite campagne.
Le ministre Gaston Doussouhoui reconnaissant l'effort des acteurs de la production agricole a fait remarquer que la production végétale fait face à plusieurs invasions cycliques de ravageurs endogènes et des introductions accidentelles de ravageurs de quarantaine qui constituent de véritables menaces pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il fait comprendre que l'objectif « faim zéro », qui est au cœur des 17 objectifs de développement durable de l'agenda 2030, sera atteint si l'on tient compte de la gestion efficiente et durable des ravageurs des cultures en général, et des espèces transfrontalières en particulier. Ceci doit être vu selon Gaston Dossouhoui, de façon intégrée en vue de prendre en compte les questions d'accès aux intrants en général et aux pesticides homologués en particulier, de résilience soutenue aux effets des changements climatiques, de diffusion des innovations techniques porteuses de durabilité et respectueuses de l'environnement.
Outre ces questions de ravageurs, la mise en route des plans nationaux de développement des filières agricoles phares du Programme d'actions du gouvernement (PAG) reste le cheval de bataille pour une campagne agricole réussie. Pour lui, le gouvernement compte atteindre la barre des 700.000 tonnes pour le coton, 419.000 tonnes pour le riz, 2.100.000 tonnes pour le maïs, 115.000 tonnes pour la noix d'anacarde, 816.000 tonnes pour les cultures maraîchères, 76.200 tonnes pour la viande, 122.000 tonnes pour le lait et 80.000 tonnes de poissons.
L'amélioration du dispositif d'appui conseil aux acteurs des filières agricoles, la facilitation du mécanisme d'accès aux semences et plants de qualité ainsi qu'autres intrants spécifiques, l'appui à la disponibilité d'aliments de bétail et de poisson, le renforcement de l'accès à la mécanisation agricole adaptée sous l'égide de la nouvelle Agence qui vient d'être créée sont autant d'astuces mises en place par le gouvernement.
G. A.
Le candidat du bloc républicain dans la 19ème circonscription Dona Jean-Claude HOUSSOU a reçu le soutien des femmes de la ville de Porto-Novo samedi dernier au stade Charles de Gaulle. Les conducteurs de moto taxi lui ont témoigné aussi leur soutien. Et le dimanche, après avoir rendu grâce â Dieu, il a profité du long week-end pascal pour aller à la rencontre des autres électeurs de la capitale du Bénin.
Il est porté par les femmes de la ville capitale Porto Novo. Le ministre de l'énergie du Bénin, Jean Claude Houssou a été accueilli par celles-ci comme un enfant de roi. Samedi dernier, ces dernières lui ont témoigné leurs soutiens à travers un géant meeting au stade Charles de Gaulle de Porto Novo dont la marraine reste et demeure son épouse Mme Basilia Adjagba Houssou. Candidat du Bloc républicain, le ministre Jean Claude Houssou se révèle comme une solution à de nombreux problèmes de la société béninoise. C'est pourquoi en digne fils de Hogbonou, il a pris l'engagement d'être le porte parole de ces braves femmes au parlement de la 8ème législature. L'homme nouveau qu'il aime se faire appeler se propose d'être le vecteur d'une nouvelle vision, d'un Bénin vraiment révélé. Ainsi, comme sa tête de liste, l'honorable Sofiath Schanou, le ministre de l'énergie Jean Claude Houssou a invité ses braves femmes à aller voter massivement dimanche le cheval gagnant, celui du Bloc républicain. Se faisant, ce sera c'est selon lui, oeuvrer pour le bien-être de tous les béninois. Il faut dire qu'il a été soutenu par la présence élogieuse de son suppléant, le candidat Herman Dimitri Adankpo.
Après les femmes le samedi matin, le candidat Jean-Claude HOUSSOU a rencontré les conducteurs de taxis-motos appelés ‘'Zémidjan''. Ces derniers lui ont témoigné leurs soutiens pour qu'il soit leur porte parole à l'Assemblée. Jean-Claude HOUSSOU en retour a rassuré les conducteurs de taxis-motos. Pour lui, ce rôle sera joué à condition qu'ils sortent pour aller retirer leur carte d'électeur et surtout d'aller voter le 28 avril prochain. << (…) Vous devez sortir massivement pour aller voter le 28 prochain. C'est la seule manière pour moi d'être votre porte-parole>>, a-t-il indiqué.
Et pour que tout se déroule dans la paix et la quiétude, le candidat Jean-Claude HOUSSOU s'est rendu dimanche à l'église pour rendre grâce et communier avec le Seigneur. << (…) C'est une grâce de se confier à Dieu en ces moments pour que les élections législatives se déroulent dans le calme comme nous le souhaitons>>, a indiqué le ministre.
Très déterminé, le candidat Jean-Claude HOUSSOU après avoir rendu grâce a fait le tour de la ville de Porto-Novo. Il est allé à la rencontre des électeurs pour les convaincre de l'importance de le soutenir.
G.A.
Après son arrestation le jeudi 18 avril 2019 à son domicile, le journaliste Casimir Kpedjo sera présenté ce jour aux juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est reproché au directeur de publication du journal la "Nouvelle Économie" d'avoir diffusé via son journal et les réseaux sociaux, de fausses informations sur l'économie béninoise. Infraction punie par l'article 550 alinea 3 du code du numérique.
F. A. A.
Le ministre délégué chargé de la défense nationale, Alain Fortunet Nouatin, à travers un message, a rassuré les populations du déroulement sans heurts et sans violence du scrutin législatif du dimanche 28 avril prochain. Dans son adresse, il a invité les Béninoises et les Béninois à sortir massivement et sans crainte pour exprimer leur droit de vote. « Nous irons aux urnes dans l'allégresse », a rassuré le ministre de la défense. Il a par ailleurs invité les populations à faire preuve de responsabilité et de patriotisme afin que le scrutin devant permettre de renouveler le parlement se déroule dans la paix et la quiétude qu'on reconnaît au Bénin.
Ce message du ministre rassure et dissipe les craintes de certains citoyens quant à la position des responsables de l'opposition qui martèlent qu'il n'y aura pas d'élections sans l'opposition.
F. A. A.
La douane béninoise a réalisé une bonne performance au premier trimestre de l'année 2019, soit 99 milliards 519 millions de francs CFA contre une prévision de 99 milliards 376 millions FCFA. L'annonce a été faite la semaine passée par le directeur général de la douane, Charles Sacca, au cours d'une conférence sur la gouvernance de l'administration douanière visant le renforcement des capacités des agents.
L'administration douanière a obtenu un taux de 100,14% pour une mobilisation financière de 99 milliards 519 millions FCFA contre une prévision de 99 milliards 376 millions FCFA. Cette performance réalisée en fin mars 2019 est le fruit des efforts conjugués de la douane et de la société Bénin Control.
La conférence de renforcement de capacité des douaniers au cours de laquelle Charles Sacca a dévoilé ce résultat a pour thème : » Engager l'administration douanière par la démarche qualité ».
Le directeur général de la douane a procédé à la restitution des rapports trimestriels de 2019 qui selon lui vise à évaluer le niveau de satisfaction de la clientèle.
« Les différentes présentations permettront d'évaluer la satisfaction des opérateurs économiques notamment les importateurs, les commissionnaires en douane agréés et tous nos consommateurs », a souligné Charles Sacca.
Il a ajouté que cela permet d' « évaluer la gouvernance de notre administration non seulement en terme de transfert de compétences managériale mais surtout le niveau de nos relations pour la performance de la direction des douanes et droits indirects ».
Avec ce résultat obtenu au premier trimestre 2019 et l'engagement de Charles Sacca, les prochains trimestres s'annoncent encore plus prometteurs pour l'économie béninoise.
Akpédjé AYOSSO
Afin de mieux s'enquérir de la situation sociopolitique au Bénin en cette période pré-électorale, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, a conduit une mission d'observation à Cotonou du 18 au 20 mars 2019. Il a dans son rapport insisté sur la préservation de la paix. L'émissaire de l'ONU demande que des actions consensuelles soient posées pour la sauvegarde des acquis démocratiques.
Ibn Chambas espère que les réformes doivent se réaliser de façon consensuelle pour que tous les acteurs se sentent impliqués et non écartés. Il met en exergue les rencontres tenues avec les autorités béninoises, anciens présidents et responsables de partis politiques qui ont permis à la délégation de se rendre compte de la volonté de tous les acteurs de trouver des solutions à la situation conflictuelle liée à la mise en oeuvre des réformes politiques.
A travers son rapport, la délégation invite les acteurs politiques à « avancer de manière consensuelle dans la mise en œuvre de ces réformes pour que le Bénin puisse organiser des élections législatives inclusives et apaisées, consolider et préserver ses acquis démocratiques ». Ibn Chambas a réitéré la disponibilité et l'engagement des Nations Unies à continuer de travailler en étroite collaboration avec les autorités et le peuple du Bénin pour le renforcement de la démocratie.
G.A.
Un accident de circulation survenu dans les environs de l'Eglise Saint Pierre et Paul de Dowa à Porto-Novo a plongé une partie des populations de la ville capitale dans le noir en cette période de la fête de Pâques.
Selon les témoignages, le chauffeur qui roulait à vive allure a perdu le contrôle du véhicule pour cogner un poteau électrique HTA de 12-800 de la SBEE (Société béninoise d'énergie électrique). Sous le choc, les câbles du réseau électrique ont été brisés et le véhicule calciné plongeant les zones de Dowa et Louwo dans le noir.
La direction régionale Ouémé-Plateau de la SBEE a dépêché les équipes techniques sur les lieux afin de rétablir le réseau dans un bref délai pour le bonheur des populations.
F. A. A.
Quatrième titulaire dans la seizième circonscription électorale, Pierrot Vignissy a été l'invité de l'émission Zone franche de ce dimanche 21 avril. Informaticien de profession, le candidat a exposé les ambitions des Républicains pour la huitième legislature qui commence en mai prochain.
"Le Bloc Républicain pour quel projet de législature ?". Tel est le thème de l'émission de ce dimanche sur la chaîne de télévision Canal 3.
L'invité du duo André Dossa et Christian Adandédjan martèle que le Bloc Républicain donnera une belle image à la législature. Pour Pierrot Vignissy, "L'action du gouvernement doit être contrôlée". Bien que le Bloc Républicain soit composé de petits partis, "Il a des ambitions", a-t-il indiqué.
Le candidat à la prochaine legislature souligne qu' "Au niveau du Bloc Républicain, nous voulons apprendre à pêcher aux gens et non leur donner du poisson". Aussi signale-t-il que "Le Bloc veut qu'on responsabilise les femmes. Le Bloc Républicain veut que la huitième législature regorge beaucoup de femmes".
" Dans la mise en place du Bloc Républicain, nous avons tenir compte de 30% de jeunes. Si tous ces jeunes sont là-bas, ils connaissent les problèmes de la jeunesse et ils vont œuvrer pour améliorer la situation de la jeunesse. Nous ferons en sorte que l'éducation soit plus orientée vers le professionnel", a expliqué l'informaticien.
L'une des visions portées par l'invité de l'émission Zone franche, concerne les chefs quartier. "Nous avions eu des rencontres avec les chefs quartier et des élus locaux. Nous avons constaté après les avoir écoutés qu'ils sont à 10 000 francs CFA par mois", explique Pierrot Vignissy.
Et pour cela, "Nous pensons qu'une fois à l'Assemblée, nous allons les remettre dans leurs droits", rassure-t-il.
Le candidat républicain ajoute : "Je vais à l'Assemblée parce qu'il y a des lois qui existent depuis 1060 qu'il faut revoir".
Il se dit confiant que " La huitième législature sera une législature de la jeunesse. Il y aura des têtes bien faites".
Pierrot Vignissy pense que "Pour les choses qu'il faut corriger, nous le ferons. Nous allons continuer ce que ceux qui finissent ont fait et remettre les choses qui méritent d'être revues en ordre".
Mais, le futur député estime que "Quand nous allons finir les textes sur la décentralisation, nous allons amorcer d'autres. Par exemple, pour la caution sur loyer, la septième législature a fait un bon travail et la location n'est plus un souci pour les gens. Nous allons continuer sur la même lancée".
Le quatrième titulaire dans la seizième circonscription électorale sur la liste des Républicains se dit confiant de leur victoire sur les Progressistes. Et pour cause, ils sont des habitués de terrain. Ils luttaient pour ceux qui ont toujours été portés. " Il y a des anciens qui faisaient le travail de ceux qui sont en haut. Maintenant ils prennent leur destinée en mains", ajoute-t-il.
La non participation des partis de l'opposition au scrutin n'est pas une fin selon l'invité qui se désole de la dernière sortie des anciens présidents au marché Dantokpa.
Pour lui, le moment n'est pas idéal et la descente sur Tokpa n'est pas à garantir la paix. "Ça nous a fait un peu mal parce que quelqu'un qui a déjà géré le pays pendant cinq ans, dix ans devrait être consulté". "C'est vrai qu'ils ont été choqués mais ce n'est pas pour cela qu'ils vont faire cette promenade de mauvais goût", a-t-il déploré avant d'ajouter : " Nous nous voulons la paix".
Aussi rappelle-t-il que " Ce que nous avons observé ce n'est pas bien. Mais nous rendons grâce à Dieu qu'ils ont compris que si quelque chose devrait arriver que cela ne viendrait pas d'eux. Ce n'est pas dans un marché qu'on va quand vous prônez la paix".
Pierrot Vignissy se dit choquer de l'absence du PRD dans la course. "Ça me fait mal que mon ex-parti et d'autres ne soient pas dans la course. Ce n'est pas pour autant qu'il y aura la violence puisque les discussions continuent. Ce n'est que les élections législatives. Il y a encore d'autres élections. Ce n'est pas parce qu'ils ne participent pas à ceci qu'ils ne vont pas être intégrés pour d'autres", assure-t-il.
Tout en faisant l'éloge du chef de l'État pour ses trois ans de gouvernance du pays, Pierrot Vignissy pense que " Patrice Talon a bousculé les choses".
Pour lui, " le chef de l'État a mis en place son programme dans lequel il y a beaucoup de réformes. C'est pour ça que la population doit connaître le contenu du programme de société des candidats".
Concernant la participation aux élections, il témoigne : "Nous avons sillonné les arrondissements et nous avons vu qu'il y a encore beaucoup de cartes non retirées". Pour cela, " Je voudrais dire aux concitoyens de sortir massivement pour aller retirer leur carte parce que aller voter c'est accomplir un devoir citoyen".
G.A.
Des images circulent depuis ce vendredi 19 avril 2019 sur les réseaux sociaux à la suite de la sortie des anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo au marché Dantokpa pour appel à la résistance.
Sur l'une des images, Boni Yayi, retenu par trois personnes, a adopté une position de combat face à un agent de police. A travers un communiqué, les deux anciens présidents de la République ont expliqué les circonstances de ces images. Selon les explications, « (...) un agent a pris l'élan pour frapper les membres du cortège. Le Président Yayi par un geste du bras lui demandait de recourir à la sagesse et au calme. Car il ne pouvait frapper personne devant les anciens Présidents qui l'ont d'ailleurs recruté ».
Selon le communiqué, « la rumeur selon laquelle le Président Boni Yayi aurait levé la main sur un policier armé relève de la pure intoxication ».
D'après les commentaires, cette clarification ne traduit pas le sens exact de l'image.
Afin d'étouffer les faits, les images et vidéos filmées par les proches de Boni Yayi n'auraient pas été diffusées.
L'auteur de l'image qui fait polémiques et suscite des commentaires n'est pas encore connu.
Yayi et Soglo auraient demandé que le policier qui essayait de leur barrer la voie soit sanctionné.
Akpédjé AYOSSO
La performance et le bonne gouvernance sont depuis son installation la vision de l'équipe dirigée par Mathias Agoligan Avoha, président de la Croix-Rouge Bien (CRB). C'est à la réunion du Conseil d'Administration du vendredi 19 avril 1019 que le président de la Croix-Rouge nationale, Mathias Agoligan Avoha, a invité ses collaborateurs de toujours travailler pour redorer le blason de cette institution qui œuvre pour le bien-être des réfugiés dans le monde.
La réhabilitation de l'image de la Croix Rouge Béninoise est le principal objectif de l'actuelle mandature de cette institution.
Au cours de ce Conseil d'Administration qui est le troisième de la mandature, le président Mathias Agoligan Avoha, a remercié toutes les parties prenantes qui œuvrent pour le rayonnement de l'organisatione tant au niveau national qu'international. « Je voudrais me réjouir de l'état de la Croix Rouge Béninoise dont la vivacité est le résultat de l‘action conjuguée de personnes qui mutualisent leurs dynamisme et leurs moyens pour l'atteinte des objectifs de l'organisation », a déclaré le président.
Il n'a pas manqué de rappeler les objectifs définis à cette organisation après les différents consultations et audits externes commandités. Il s'agit de la confession d'un manuel de procédure administrative et financière conforme au standard CRB ; l'amélioration des outils de gestion des Ressources humaines ; l'exigence de l'intégrité au sein du bureau des gouverneurs et du personnel ; la finalisation et la mise en œuvre du plan stratégique de développement et la mise en œuvre du projet WASH dans toute son efficacité.
Dès lors les performances de la section nationale de la Croix Rouge sont visibles, selon son président à travers l'appréciation du niveau de la mise en œuvre du programme de changement par les partenaires à l'atelier d'évaluation ; l'obtention de l'agrément e l'UNFPA du Système des Nation-Unies ; le plan d'actions santé 2019-2023 ; le plan de gestion des catastrophes CRB 2019-2023.
L'accent est mis également sur l'actualisation de manuels de procédure administrative, financière et comptable ; l'actualisation d'un nouvel organigramme ; la médiatisation par Facebook de la SN ; l'établissement de façon régulière des rapports annuels à partager avec les partenaires ; et le renforcement de la mobilisation des ressources propres de la CRB.
C'est sur ces objectifs qu'entend travailler l'équipe dirigée par le nouveau président. Mathias Agoligan appelle d'ailleurs à l'unité des forces pour l'atteinte des objectifs.
G.A.
C'est à travers une décision pastorale que le Révérend Benoît Benett Adéogun, chef mondial de l'Eglise du Christianisme Céleste (ECC) a interdit tout regroupement ou manifestation politique dans l'enceinte des paroisses.
Vu la période sensible que traverse le Bénin en raison de l'organisation des élections législatives 2019, il est demandé aux responsables de paroisses du Bénin de prier pour la paix et la concorde au cours des différents cultes. Toutefois, « l'Eglise du Christianisme Céleste étant apolitique, tout regroupement ou manifestation dans le cadre politique est interdit dans l'enceinte des paroisses », précise la décision pastorale.
Le Révérend Benoît Benett Adéogun rappelle à « l'attention des dignitaires et fidèles de l'Eglise de Christianisme Céleste que l'usage des attributs et autres signes distinctifs de l'église lors des activités politiques (marche, réunion politique etc), sera sévèrement sanctionné.
Il est demandé aux Présidents de Régions, Présidents de Sous-Région et Chargés de Paroisses de prendre toutes les mesures nécessaires pour le respect strict desdites instructions.
Akpédjé AYOSSO
Par décision N°0043/CENA/PT/VP/CB/SEP/SP en date du 11 avril 2019, la Commission éléctorale nationale autonome ( CENA) a procédé à la nomination des points focaux communaux dans le cadre des legislatives de 2019. Il convient de préciser que dans leurs attributions , le points focaux ont pour misison d'assister les coordonnateurs d'arrondissement, de réceptionner le matériel électoral, de procéder à leur répartition etc.
Le colonel Soulé Dankoro est décédé il y a quelques jours à Mayotte, un département français non loin des Comores.
Son corps arrive jeudi prochain à Cotonou via Paris. Le colonel Dankoro vivait avec sa femme à Mayotte où cette dernière exerce la profession de gynécologue.
Né en 1943 à Niaro dans la commune de Sinendé, médecin, colonel à la retraite, Soulé Dankoro fut membre du Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB) jusqu'à la fin du régime en 1989. Il a eu à occuper de hautes fonctions politiques au cours de sa carrière. M. Dankoro fut ministre de la santé, préfet, président du comité d'Etat d'administration de province etc.
Président du Parti Démocratique du Bénin (PDB), Soulé Dankoro, fut élu en 2003 député dans la 9 ème circonscription électorale pour le compte de la 3è mandature.
Le programme des obsèques du Colonel Soulé Dankoro n'est pas encore rendu public.
D. M.
Le deuxième adjoint au maire de la commune de Dangbo, Julien AGOSSOU-BODE n'est plus libre de ses mouvements. Il a été arrêté dans l'après midi de ce vendredi 19 avril 2019 à son domicile à Dangbo, pour incitation à la violence. Conduit au commissariat central de Porto-Novo pour audition, il sera présenté au procureur de la République. Outre ses fonctions de deuxième adjoint au maire.
F. A. A.
La campagne électorale pour les législatifs est lancée depuis le vendredi 12 avril 2019, par le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena). En dépit, des quelques manifestations qui s'observent, les deux partis retenus pour le scrutin œuvrent pour leur victoire au soir du 28 avril prochain.
Le processus électoral des législatives 2019 se poursuit normalement comme l'a programmé le gouvernement Talon. Les deux formations politiques en lice l'Union Progressiste (UP) et le Bloc Républicain vont à la conquête de l'électorat pour recueillir des suffrages. Les leaders au sein de ces partis ont procédé au lancement des hostilités dans les différentes communes, l'installation des bureaux pour le bon déroulement de la campagne dans les villages et arrondissements. Ceci dans le but de s'assurer de leur victoire au soir du 28 avril prochain. Jeunes, hommes, femmes et sages adhérant aux ambitions de leur parti respectif ont promis sortir massivement pour le vote.
Par ailleurs, certains individus manifestants contre une élection sans l'opposition ont été à l'origine de quelques incidents enregistrés en début de semaine dans certaines localités du pays.
Pour le maintien l'ordre public, les forces de l'ordre ont été déployés dans les zones à risques pour prévenir des troubles à l'ordre public.
Aussi, les anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo, dans la matinée de ce vendredi 19 avril 2019, se sont-ils rendus dans le grand marché Dantokpa pour une mobilisation afin d'exiger des élections inclusives. Un acte qui intervient au lendemain de la sortie médiatique de l'ex chef d'Etat Yayi au cours de laquelle, il a invité Talon à l'arrêt du processus électoral en cours.
Dans le même temps, les sages, les notables et têtes couronnées, le clergé, la communauté islamique, les institutions, les confédérations syndicales, appellent à la préservation de la paix et à la poursuite du processus électoral dans le calme.
Ainsi, malgré les actions et propos d'une partie de la classe politique tendant à menacer la paix, la campagne électorale pour les élections législatives de 2019, bat son plein sur toute l'étendue du territoire national.
S'agissant de la bonne tenue du scrutin, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni lors de son entretien diffusé ce mercredi 17 avril 2019 sur la télévision nationale (Ortb) a rassuré les uns et les autres. Il a informé que les fonds nécessaires sont déjà mis à la disposition de la CENA pour l'organisation du scrutin.
Les Béninois se rendront donc aux urnes le 28 avril prochain pour accomplir leur devoir citoyen.
Akpédjé AYOSSO
Par décision N°0042/CENA/PT/VP/CB/SEP/SP en date du 11 avril 2019 la Commission Electorale Nationale Autonome ( CENA) a procédé à la nomination des coordonnateurs d'arrondissement dans le cadre des législatives du 28 avril 2019.
Veuillez cliquer sur les liens ci-après pour lire :
https://www.cena.bj/wp-content/uploads/2019/04/Decision_042.2019.LISTE-DES-CA.pdf
Et
https://www.cena.bj/wp-content/uploads/2019/04/Decision_042.2019.LISTE-DES-CA.pdf
La commission électorale nationale autonome ( CENA) vient de rendre publique la liste des assistants coordonnateurs d'arrondissement retenus dans le cadre du scrutin du 28 avril 2019.
Votre journal publie ici l'intégralité de la liste.
Veuillez cliquer sur le lien ci'après :
https://www.cena.bj/wp-content/uploads/2019/04/Decision_ACA.2019.pdf
ou
https://drive.google.com/file/d/11kATCHYUlHqarzqXJUOKCWbVc5g5CfX2/view