Le ministre de l'intérieur et de la sécurité Publique Sacca Lafia a clarifié au cours d'un point de presse, la situation de tension qui a prévalue cet après-midi à Cadjehoun, non loin du domicile de l'ancien Chef de l'état du Bénin, Thomas Boni Yayi. Sacca Lafia a apporté un démenti formel à l'information répandue sur les réseaux sociaux depuis cet après-midi.
Tout est parti de la présence des forces de l'ordre dans les entourages du domicile de l'ancien Chef de l'état béninois Thomas Boni Yayi. Les populations ont trop tôt assimilé cette présence inhabituelle à un plan d'interpellation de l'ancien président.
« La police ne s'est jamais rendue au domicile de l'ancien président. » a indiqué le ministre sacca Lafia.
Selon lui, les services de sécurité ont appris qu'un attroupement se formait à cadjehoun au domicile du président en vue d'un mouvement de foule à travers la ville de Cotonou. « (...)Mais aucune manifestation de rue n'ayant été déclarée, nous avons envoyé des éléments sur le terrain afin de contenir le mouvement qui se préparait. Notre devoir, le devoir de la police étant aussi d'empêcher les troubles à l'ordre public. », a expliqué le ministre Sacca Lafia.
Les éléments de la police républicaine et ceux des forces armées béninoises n'ont jamais essayé d'interpeler l'ancien président Boni Yayi. « (...) je peux vous assurer qu'aucun projet d'arrestation de l'interèssé n'a éxisté contrairement à ce qui est relayé », a-t-il ajouté avant de rassurer qu'il s'agit purement et simplement d'une intoxication de certains individus mal intentionnés.
Marcel HOUETO
Les membres du Bloc Républicain ont tenu ce mercredi 1er mai 2019, à l'Hôtel Azalaï de Cotonou une conférence de presse au cours de laquelle ils ont remercié le peuple qui en dépit de la situation très tendue à accomplir son devoir civique le dimanche 28 avril. Les Républicains comptent sur le peuple béninois pour ne pas céder à la manipulation et à l'intoxication.
« Le Bloc Républicain tient à rendre un vibrant hommage au peuple béninois souverain, au peuple béninois debout qui a tenu à accomplir son devoir civique malgré le climat délétère (...) », ont affirmé les membres du Bloc Républicain dans leur déclaration.
Les Républicains indiquent que « nous avons tous été témoins des violations systématiques des lois de la République par une certaine opposition durant tout le long du processus électoral ». Pour eux, le peuple béninois a été l'objet d'assauts permanents, de provocations tous azimuts dans le but de créer « le déclic tant souhaité par les marchands d'illusion en mal de légitimité pour mettre en jeu leur plan machiavélique contre la démocratie béninoise ».
Ces actes attentatoires signalent-t-ils sont « la preuve que cette opposition politique n'avait aucune autre vision que d'arrêter les réformes salvatrices engagées par le Président de la République, de bloquer le régime actuel et prendre une revanche hypothétique sur un combat perdu depuis le 20 mars 2016 ».
S'agissant du déroulement du scrutin du 28 avril 2019, le Bloc Républicain se réjouit du climat général tranquille et apaisé dans lequel cela a eu lieu. En effet, poursuivent les responsables du Bloc Républicain, en dehors des incidents et actes de violence enregistrés notamment dans les communes de Bantè, Bassila, Glazoué, Parakou, Savè, et Tchaourou, le vote s'est déroulé dans la sérénité au niveau des autres arrondissements du Bénin.
Par ailleurs, les Républicains dénoncent les intoxications et les affabulations d'une « certaine classe politique qui a trouvé le moyen malsain de manipuler cette frange de la population béninoise afin de perpétrer les actes de vandalisme et de sabotage observés ». Ils ont loué et félicité les forces de défense et de sécurité qui « face à toute cette escalade de violence et la provocation sont restées impassibles, sans tirer un seul coup de feu ».
Les membres du Bloc Républicain ont témoigné leur profonde compassion à tous leurs camarades dont les biens ont été saccagés, aux agents de la CENA qui ont été molestés dans l'exercice de leur fonction, et à toute la population de Tchaourou qui a vu ses locaux partir en flammes. Ils espèrent que les auteurs et les complices de ces actes pourront être appréhendés afin que les responsabilités soient situées
Au regard de ces faits, le Bloc Républicain condamne et dénonce les agissements irresponsables de certains anciens hauts dirigeants politiques de l'opposition qui encore une fois de plus, ce lundi 29 avril 2019, ont appelé le peuple au soulèvement « en avançant des taux de participation qui n'ont de référence que leur imagination ».
Selon, eux le faible taux de participation au scrutin du 28 avril est le fruit des menaces, intimidations et actes de violence orchestrés par les ennemis de notre démocratie.
Le peuple béninois, estiment-ils « a préféré adopter une position prudente en restant chez lui pour éviter de devenir le martyr ou la victime innocente et inconsciente de l'hérésie de certains de ses anciens dirigeants ».
« Nul besoin d'en rajouter à l'amertume de ce peuple privé du droit de vote par l'agitation du spectre de la terreur, de la guerre en récupérant cette attitude prudente pour l'attribuer à une quelconque sanction du régime en place. Le Bloc Républicain aurait accepté cette assertion si tout le peuple était sorti manifester cette sanction dans les urnes par un fort taux de bulletins nuls par exemple », ont-ils soutenu.
A en croire les responsables du, Bloc Républicain l'épreuve que traverse le Bénin depuis quelques semaines « nous raffermit assurément et renforce les institutions de la république ».
Ainsi, les Républicains comptent sur le peuple béninois pour ne pas céder à la manipulation et à l'intoxication. « Notre pays le Bénin a toujours été pionnier en matière de développement démocratique. Une fois encore, à n'en point douter, le Bénin qui vient d'innover en matière d'assainissement du paysage politique verra son expérience dupliquée pour qu'un peu partout, la démocratie rime désormais avec développement économique », ont-ils conclu.
Akpédjé AYOSSO
22,99%, c'est le taux de participation rendu public ce mardi 30 avril 2019 par la Commission électorale nationale autonome (Céna) qui déjà a livré ses résultats provisoires. Un chiffre qui révèle que les populations béninoises sont nombreuses à s'abstenir pour le scrutin législatif de dimanche dernier.
Expédit Ologou, ancien chroniqueur de la radio nationale (Ortb) estime que ledit vote est « un référendum qui ne dit pas son nom ».
Pour le journaliste Expédit Ologou, le Chef de l'Etat, Patrice Talon est tenu de tirer des leçons de ce vote et poser des actes. « Si le président Talon saisit la balle au bond, cela peut-être positif pour lui. S'il ne le fait pas, les violences vont continuer et cela peut être très dommageable pour lui et pour l'ensemble de la population », avertit l'ex directeur des médias interrogé par TV5 Monde.
Selon Expédit Ologou le régime en place n'avait pas envisagé un si fort taux d'abstention.
Akpédjé AYOSSO
Le domicile de l'ancien président de la République, Boni Yayi est fortement militarisé dans l'après-midi de ce mercredi 1er mai 2019, jour de la fête du travail.
Un fort détachement de forces de l'ordre a pris d'assaut l'entourage du domicile de l'ancien président de la République. Pour l'instant, les raisons de la présence des forces de l'ordre chez Boni Yayi ne sont pas encore connues
L'ancien chef de l'État a fortement contesté les dernières élections législatives et aurait, dans ces propos, incités les populations à la violence.
Des leaders politiques dont Candide Azannaï, Eric Houndété et plusieurs autres acteurs politiques sont aux côtés de l'ancien chef d'Etat.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Mouvement d'humeur à Cotonou. Les populations se sont soulevées ce mercredi pour venir au secours de l'ancien chef de l'État dont la maison est encerclée. Selon les informations, cet acte prend sa source dans les propos tenus par Boni Yayi lors de la sortie des forces de l'opposition lundi dernier.
La population s'est alors soulevée contre cet acte des forces de sécurité. Ce qui a suscité une forte mobilisation non seulement des acteurs politiques mais surtout de la population qui se manifeste déjà contre.
La rue depuis le carrefour de la mosquée Cadjéhoun jusqu'à Bon Pasteur est pris d'assaut par les manifestants. Certains individus protestent déjà en brûlant des pneus. La Police républicaine a lancé du gaz lacrymogène pour disperser la foule. Des mouvements de panique ont actuellement lieu autour du domicile de l'ancien président béninois Thomas Boni Yayi. Sortis nombreux pour soutenir l'ancien président les manifestants ont barricadé l'accès au domicile de celui-ci.
G. A.
Après la proclamation des grandes tendances par la Commission électorale nationale autonome, c'est le tour de la Haute juridiction de proclamer les résultats définitifs. Ceci après vérification de différentes fiches et les recours probables. Les 546 cantines scellées contenant les documents du scrutin sont déjà arrivés à la Cour. Ses membres de et autres agents assermentés ont pris les devants et travaillent "non stop" depuis lundi dernier. Ils ont aussi été convié ce mercredi 1er mai, jour fériée, pour poursuivre les dépouillements. Il s'agira pour les membres de la Cour constitutionnelle de vérifier les informations qui leurs sont parvenues des bureaux de vote, consignées sur les PV, et de procéder à la répartition des sièges.
Selon le Secrétaire général de la Haute juridiction, le Dr Gilles Badet, " la Cour va statuer sur les résultats qui seront issus des traitements informatiques".
" Avec les PV de déroulement et les PV de dépouillement du scrutin, les représentants des candidats ou les représentants des listes peuvent mettre des cas d'irrégularités qu'ils auraient relevé. Ils peuvent mettre toutes sortes de réclamations qu'ils auront à envoyer à la Cour. Le président du poste de vote est tenu de recevoir tout cela et de les mettre dans l'enveloppe destinée à la Cour", a expliqué M. Badet. Il ajoute que " au fur et à mesure que les enveloppes sont ouvertes, ces cas sont regardés et appréciés. Et les irrégularités relevées au niveau de la salle de dépouillement sont relevées et on fait la synthèse de tout cela pour voir qu'elle influence ces constats auront sur les résultats qu'on va donner". Selon lui, parfois il peut avoir de redressement de voix, parfois il est impossible de tenir compte des irrégularités. Ce qui est d'ailleurs important est que la Haute juridiction s'emploie à sortir les résultats dans un délai raisonnable.
G.A.
Après le point de presse fait ce mardi 30 avril 2019, par la Mission d'Observation Electorale de l'Union Africaine (MOEUA), la délégation a été reçue par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurelien Agbenonci et le Garde des Sceaux, ministre de la Justice Séverin Quenum.
Les membres de la MOEUA invités à présenter les preuves des présumés cas de décès survenus lors du scrutin du dimanche dernier ont avancé qu'ils n'ont pas fait eux mêmes le constat.
Dans son rapport préliminaire, la Mission d'Observation Electorale de l'Union Africaine (MOEUA), a déploré les pertes en vies humaines et les cas de violence survenus dans les départements du Borgou, des Collines et du Zou qui ont été portés à son attention. Face à la demande du chef de la diplomatie béninoise de fournir les preuves, la MOEUA a admis qu'elle n'a pas constaté elle-même, les morts déplorés dans son rapport.
Reconnaissant que l'expression « perte en vies humaines » lui a été rapportée par une organisation de la société civile, les membres de la mission seraient en concertation pour revoir le rapport et rétablir la vérité.
La Plateforme électorale des organisations de la société civile dans un point de presse présenté dans la soirée du dimanche 28 avril a fait état de deux cas de décès. Une information contraire aux déclarations du ministre de l'intérieur, Sacca Lafia, qui a affirmé qu'il n'y a eu aucune perte en vie humaine lors du scrutin.
Akpédjé AYOSSO
Les résultats des législatives du dimanche 28 avril dernier sont connus du côté de la Commission électorale nationale autonome. Même s'il s'agit de résultats provisoires, chacun peut avoir une idée du vote des citoyens. Le choix porté sur l'un des deux partis en course a livré son verdict. Selon les grandes tendances livrées par la Commission électorale nationale autonome, il est apparu que le nombre d'inscrits sur tout le territoire est de 4 992 399. Quant au Nombre de votants, il est de 1 147 625, soit un taux de participation estimé à 22,99%. Au terme des dépouillements, c'est l'Union Progressiste qui vient en tête avec 645 214 voix, soit 56,22%. Le Bloc Républicain s'en sort avec 502 411voix, soit 43,78%. Des deux résultats, il apparaît donc que l'Union Progressiste emporte la majorité des sièges de l'Assemblée, soit 47 contrairement au Bloc Républicain qui est minoritaire et s'en sort avec 36 députés. Ainsi se révèlent les premières statistiques issues du vote du dimanche 28 avril 2019 comptant pour les élections législatives au Bénin.
La configuration de la prochaine législature se dessine donc avec ces statistiques de la CENA. En attendant les différents recours et le verdict final de la Haute juridiction, il faut dire que bien que l'Union Progressiste soit sortie majoritaire pour la huitième législature, le Bloc Républicain n'a pas démérité. Ainsi, les différentes batailles futures ne seront pas aisées entre les deux partis.
La prochaine législature sera installée le 15 mai prochain après les résultats définitifs.
G.A.
La Commission électorale nationale autonome ( Cena) a proclamé les grandes tendances au terme des législatives de 2019. Sous réserve de la proclamation des résultats officiels par la Cour Constitutionnelle, votre journal publie la liste provisoire des députés de la 8ème législature.
1ère circonscription
Issa Salifou
Séidou Alassane
Bako Arifari Nassirou
2ème circonscription
Sina Ouningui Bio Gounou
Mora Sanni Saré Malick
Katé Sabaï
3ème circonscription
Kassa Dahoga Barthélémy
Bangana Gilbert
N'Ouémou Konièmè Domitien
4ème circonscription
Yempabou Boundja Jacques
Yombo Tchoropa Thomas
Gounou Salifou Abdoulaye
N'Da Antoine N'Da
5ème circonscription
Houngnibo Kokou Lucien
Ahonoukoun Tossou Marcellin
Togni Cyprien
Houdégbé Octave Cossi
6ème circonscription
Bada Georges
Honfo Sonagnon Epiphane
Noutaï Tohouégnon Nestor
Sokpoekpé Nathanaël
7ème circonscription
Akibou Sorô Yaya Worou
Orou Sé Guéné Yacoubou
Gbian Robert
Kora Gounou Zimé
8ème circonscription
Gbadamassi Rachidi
Bagoudou Zakari Adam
Baba Moussa Mariama
Lafia Sacca
9ème circoncription
Okoundé Kotchikpa Jean-Eudes
Akpovi Eustache
Tchobo Valère Dèhouégnon
10ème circonscription
Okounlola Biaou Akambi André
Dégla Assouan Comlan Bénoît
Agoua Assogba Edmond
11ème circonscription
Allosohoun Richard Kocouvi Adjihouho
Gbénonchi Gérard
Homeky Selbourne Oswald
12ème circonscription
Adomahou Jérémie
Médéwanou Koffi Ernest Serge
Gbahoungba David
13ème circonscription
Zoumarou Wally Boda Mamoudou
Youssoufou Abdouramani Bida Nouhoume
14ème circonscription
Affo Obo Amed Tidjani
Bio Tchané Abdoulaye
15ème circonscription
Kogblevi Délonix Djimeco
Médégan Fagla Sedami Romarique
Aguemon Badirou Din Owolodé
Gbadamassi Abdel-Kader
16ème circonscription
Zinzindohoué Daniel Abraham
Alladatin Jean-Baptiste Orden Rosae
Nobimé Agbodranfo Comlan Patrice
Ousmane Ibrahima
Ahyi Dédévi Eugénie Chantal
17ème circonscription
Gagnon Comlan Charles
Anani Amavi Joseph
18ème circonscription
Sossou Dakpè
Kakpo Mahougnon Thomas
Dagniho Rosine
19ème circonscription
Hazoumè Nougbognon Hyppolite
Hounsa Victor Mitondji
Biokou David Camille Gbossè
Schanou Sofiatou Modjisola
Gbènamèto Sèdozan Jonas
20ème circonscription
Agbodjèté Hounsa Justin
Ahouanvoébla Sèdogbo Augustin
Bokovè Léon
Gbénou Paulin
Kouwanou Gnonlonfin Mathias
21ème circonscription
Vlavonou Gbéhounou Louis
Abiossè Abdou Razack Olalandou
Bissirou Eniola Awaou
22ème circonscription
Babatundé Ibitècho Jean-Pierre
Abimbola babalola Jean Michel Hervé
23ème circonscription
Nouatin Fortunet Alain
Atrokpo Luc Sètondji
Atchawé Dominique
Sado Nazaire
24ème circonscription
Yéhouétomè Boniface
Aké Natondé
Yahouédéou Janvier
Hêhomey Hervé
Les trois anciens présidents de l'Assemblée nationale, Bruno Amoussou, Antoine Idji Kolawolé et Mathurin Coffi Nago ont réagi par rapport à l'impasse électorale que traverse le Bénin depuis quelques semaines. Face à la presse dans la soirée de ce mardi 30 avril, ils ont condamné les agissements des anciens chefs d'Etat Nicéphore Soglo et Yayi Boni et exhortent tous les acteurs politiques à un vrai dialogue.
Amoussou, Idji et Nago donnent de la voix « pour éteindre le feu qu'ont allumé certains acteurs de la vie politique nationale ». A en croire ces trois anciens présidents de l'Assemblée nationale, la sortie de Nicéphore Soglo et Boni Yayi ne favorise pas la préservation de la paix qui déjà est fragilisée par les incidents qui ont eu lieu lors du scrutin de dimanche dernier. Pour eux, l'appel au soulèvement ne peut en aucun cas permettre la restauration de l'Etat droit, ni la démocratie.
Selon Bruno Amoussou la sortie des deux anciens chefs d'Etat n'a aucunement pour objectif d'œuvrer dans le sens de la restauration de la démocratie. Il estime que ce qui oppose les anciens chefs d'Etat à l'actuel sont des problèmes d'ordre personnels. Le problème électoral vient s'y ajouter, ce qui aggrave la situation. Bruno Amoussou soutient que la voie de sortie était quasiment trouvée à l'Assemblée nationale le 13 avril. Il mentionne le document consensuel que les forces de l'opposition ont rejeté. L'ancien président du Parlement affirme que derrière ce rejet se trouvait les ex chefs d'Etat.
Face à la situation actuelle, les 03 anciens présidents d'institution parlementaire et membre du parti Union Progressiste, ont fait des recommandations.
Ils exhortent les anciens chefs d'Etat à « renoncer à leur projet en ne mêlant plus les questions personnelles aux questions de la nation, jouer le rôle de médiateur et de pacification en n'incitant pas à la violence, tenir compte des dispositions légales en toute situation ».
Amoussou, Idji et Nago invitent tous les acteurs politiques à s'ouvrir à un ‘'vrai dialogue'' notamment sur les questions électorales.
Akpédjé AYOSSO
La Cena a proclamé ce mardi soir les grandes tendances des législatives du 28 avril 2019. Selon les résultats, l'Union Progressiste (UP) arrive en tête avec 645 214 voix, soit 56,22% des suffrages exprimés. Le Bloc Républicain (BR) a obtenu 502 411 voix, soit 43,78% des suffrages exprimés.
Par rapport à la répartition des sièges, l'UP rafle 47 députés contre 36 pour le BR.
Pour les législatives 2019, 1 147 625 votants ont été enregistrés sur 4 992 399 électeurs inscrits.
Le taux de participation pour le scrutin est de 22,99%.
La proclamation définitive des résultats du scrutin revient à la Cour constitutionnelle .
D. M.
Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, a procédé à la réception provisoire du pont de Womey ce lundi 29 avril 2019. Après une visite de l'ouvrage, il a, au nom ministre des infrastructures et des transports, prononcé la réception provisoire des travaux de construction de l'ouvrage de franchissement à Womey pour le bonheur des populations.
Jacques Ayadji a par ailleurs observé que les réserves qui ont été formulées au niveau de la pré-visite ont été substantiellement levées. Au niveau des travaux connexes, qui concernent la clôture de l'école et du terrain de handball, l'entreprise en charge des travaux est dans l'effort, a-t-il reconnu.
Long de 228m sur 11m de large, ce pont a été financé par l'Union Européenne et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Sa durée d'exécution a été duré 22 mois.
Baptisé ‘'Pont de l'alliance'', il est désormais ouvert aux piétons, motocyclistes et automobilistes qui peuvent librement y circuler.
F. A. A.
Les élections législatives du dimanche 28 avril dernier ont donné leur verdict. Les premiers résultats proclamés par la Commission électorale nationale autonome montrent que l'Union Progressiste vient en tête avec 46 députés contre 36 pour le Bloc Républicain. Ce qui montre que la configuration de la prochaine législature se dessine clairement. Les deux partis ayant pris part aux élections législatives vont donc siéger dès le 15 mai prochain. En attendant la confirmation des résultats
par la Cour constitutionnelle suite aux éventuels recours, les tendances sont désormais connues.
Le Bloc Républicain serait donc le parti minoritaire de la huitième législature.
G.A.
Des enseignants de l'Université d'Abomey-Calavi transforment leur bureau en auberge. Telle est l'information parvenue au recteur Maxime da Cruz qui dans une note de service en date du 26 avril 2019 a dénoncé cet acte et mis en garde les enseignants.
Il est inconcevable pour le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi que des enseignants transforment passent la nuit dans leur bureau ou les utilisent à d'autres fins.
A la suite des informations qui lui sont parvenues, Maxime da Cruz dénonce ces faits qui n'honorent aucunement ce haut lieu de savoir. « Je rappelle que le bureau est un lieu de travail qui ne saurait être transformé en dortoir ou utilisé à d'autres fins », a souligné le recteur.
Le professeur Maxime da Cruz avertit les enseignants qui vont récidiver dans l'acte. « Je vous informe que les enseignants qui persisteront dans ces pratiques se verront déposséder de leur bureau. », a-t-il déclaré. .
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre des élections législatives tenues le 28 avril 2019, l'Union Africaine (UA) a dépêché au Bénin une mission d'Observation Electorale. Cette dernière a animé ce mardi 30 avril 2019, un point de presse à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou au cours duquel, elle a livré ses conclusions préliminaires.
La Mission d'Observation Electorale de l'Union Africaine (MOEUA) a pour tâche d'écouter et de s'informer dans le but d'apprécier le caractère des élections législatives de 2019 au Bénin. Selon Kone Aboubacar Sidiki, les élections législatives se sont tenues dans un « contexte marqué par une rupture de consensus au sein de la classe politique ».
« Résultant d'une volonté d'enclencher des réformes structurelles certes nécessaires pour la stabilisation du système partisan béninois, cette rupture de consensus a mis en mal le caractère ouvert, inclusif et compétitif qui a traditionnellement caractérisé les processus électoraux antérieurs au Bénin››, constate la mission.
La MOEUA a aussi noté « l'absence d'effervescence électorale au cours de la campagne électorale et le manque d'engouement observé dans les centres de vote couverts par les équipes de la mission le jour du scrutin ».
La mission déplore également les pertes en vie humaine et les cas de violence survenus dans les départements du Borgou, des Collines et du Zou qui ont été portés à son attention.
Recommandations de la MOEUA
La MOEUA a appelé toutes les parties prenantes au processus électoral et tous les acteurs politiques à la retenue et à prioriser le dialogue inclusif dans l'intérêt supérieur de la nation béninoise. A cet effet, elle a fait des recommandations à l'endroit de toutes les parties impliquées dans le processus électoral notamment au gouvernement, aux autorités électorales, aux formations politiques et à la société civile.
La mission recommande au gouvernement béninois de « privilégier l'approche inclusive et consensuelle dans la mise en application des réformes législatives et électorales à travers la mise place d'un cadre de concertation permanent entre les acteurs politiques et les autres parties prenantes ».
La MOEUA demande aussi de « renouer le dialogue avec l'opposition politique en vue de la mise en application des réformes plus consensuelles et l'apaisement de l'environnement politique, gages de l'organisation d'élections inclusives ».
A l'endroit des autorités électorales, elle suggère de mettre en place des cadres de concertation avec les parties prenantes et de promouvoir un climat de confiance, de « renforcer les capacités des agents électoraux à travers une formation adéquate à temps pour une meilleure appropriation des procédures et enfin d'harmoniser l'application des procédures lors des prochaines échéances électorales ».
œuvres uvrer à la consolidation de la paix
La Mission exhorte les formations politiques, à « œuvrer à la consolidation de la paix à travers le maintien du dialogue politique et la recherche constante du consensus ». Elle propose aux formations politiques de « réitérer l'adoption d'un code de bonne conduite encadrant leurs différentes activités en particulier en période électorale afin de promouvoir une compétition politique saine ».
A la société civile, la Mission d'Observation électorale de l'Union Africaine demande « de poursuivre ses efforts de plaidoyer auprès du gouvernement et des forces politiques nationales en vue de préserver et de consolider la culture du consensus et de rétablir le dialogue politique au Bénin tout en poursuivant ses efforts d'éveil de la conscience citoyenne des populations. Elle suggère aussi à la société civile de « maintenir son élan de mutualisation des forces et ressources pour davantage de synergies d'actions dans le domaine des élections et de la gouvernance démocratique ».
La Mission d'Observation électorale de l'Union Africaine entamée depuis le 20 avril 2019, va s'achever le 04 mai prochain.
Akpédjé AYOSSO
Après avoir observé les violences orchestrées dans certaines régions du pays lors du scrutin législatif de ce dimanche 28 avril 2019, l'ancien président de l'Assemblée nationale, et député de la 7ème législature, Antoine Idji Kolawolé se pose des questions. Il rappelle qu'il est au parlement, le cœur de la démocratie, depuis 25 ans. Contrairement à ceux qui pensent que la démocratie est menacée au Bénin, l'ancien président de l'Assemblée nationale pense le contraire. « Je ne vois pas cela », a-t-il notifié.
« C'est en mettant dans la rue des jeunes cagoulés, saoulés et drogués pour saccager et brûler les maisons, pour mettre le feu aux voitures qu'on va rétablir la démocratie ?, s'est interrogé Antoine Idji Kolawolé.
F. A. A.
A la faveur d'un conférence de presse tenue ce mardi 30 avril 2019 à son siège national, l'Union Progressiste (UP) a salué et félicité toutes les forces politiques et sociales qui n'ont pas succombé aux appels à la violence. Elle s'est félicité de la tenue de ce scrutin dans des conditions qui ont démenti
les sombres prévisions de certaines forces politiques et de bon nombre d'observateurs nationaux et étrangers. Évoquant le déroulement des opérations de vote, l'UP à souligné au cours de cette conférence que celles-ci se sont globalement déroulées dans le calme et la dignité. Selon le point fait par les acteurs de cette formation politique, on ne dénombre aucun blessé dans la société civile ni de perte de vies humaines.
L'UP reconnaît par ailleurs que des journalistes ont certes été violentés et des agents des forces de l'ordre sauvagement agressés sans toutefois riposter.
Aussi, a-t-elle adressé ses vives félicitations aux forces de sécurité publique pour leur professionnalisme, leur patriotisme et le sang-froid qu'ils ont opposé aux nombreuses et violentes provocations.
L'UP condamne les propos haineux et les appels au soulèvement populaire lancés, hélas, par des personnalités politiques en qui le peuple avait eu à placer sa confiance.
F. A. A.
Les membres de l'Union Progressiste ont tenu une conférence presse ce mardi au siège de leur formation politique au quartier Gbégamey à Cotonou. Tout en faisant le point de la participation de leur parti au scrutin du dimanche 28 avril dernier, Me Abraham Zinzindohoué, Orden Alladatin, Christhelle Houndonougbo et autres ont profité de l'occasion pour appeler les populations à ne pas céder aux appels des sirènes de la violence.
"Le dimanche 28 avril 2019, le peuple béninois s'est rendu dans les postes de vote pour élire les 83 députés de la 8ème législature de l'Assemblée nationale. L'Union Progressiste se félicite de la tenue de ce scrutin dans des conditions qui ont démenti les sombres prévisions de certaines forces politiques et de bon nombre d'observateurs nationaux et étrangers", ont souligné les responsables dans leur déclaration.
Par ailleurs, ils indiquent qu'en prélude au scrutin, la campagne électorale s'est déroulée dans une ambiance festive sur toute l'étendue du territoire national. ''Dans les grandes villes et dans les autres régions, les populations ont accueilli avec enthousiasme les délégations de notre Parti. Elles ont écouté avec attention nos propositions pour une amélioration significative de la gouvernance de notre pays et ont formulé des suggestions quant aux activités des membres de l'Assemblée nationale", précisent les responsables de l'Union Progressiste.
"Ce fut l'occasion d'échanges enrichissants que nous analyserons dans les tout prochains jours", ont-ils indiqué.
" L'Union Progressiste se réjouit d'avoir pris une part active dans cette campagne électorale. Elle salue et félicite toutes les forces politiques et sociales qui n'ont pas succombé aux appels à la violence. C'est tout à leur honneur et le pacifique peuple béninois leur en sait gré", déclarent les conférenciers.
Abordant le cas du déroulement du scrutin, les progressistes confirment que les opérations de vote se sont globalement déroulées dans le calme et la dignité. Aussi soulignent-ils que " Aucune violence sur les personnes n'a été signalée sur l'ensemble du pays. On ne dénombre aucun blessé dans la société civile ni de perte de vies humaines. Des journalistes ont certes été violentés et des agents des forces de l'ordre sauvagement agressés sans toutefois riposter". Tout en adressant leurs vives félicitations aux forces de sécurité publique pour leur professionnalisme, leur patriotisme et le sang-froid qu'ils ont opposé aux nombreuses et violentes provocations, " l'Union Progressiste condamne les propos haineux et les appels au soulèvement populaire lancés, hélas, par ceux-là même à qui notre peuple avait eu à placer sa confiance".
Ils exposent que ''nos concitoyens découvrent les vraisemblables intérêts qui ont toujours motivé ces personnalités et qui se limitent, pour l'essentiel, à des préoccupations individuelles et familiales.
Heureusement et de par sa maturité, le peuple s'est abstenu de les suivre dans leur entreprise destructrice. Mais, faisant appel à des considérations ethniques et tribales, ces personnalités ont réussi toutefois à entraîner quelques jeunes concitoyens qui ont détruit le matériel électoral par endroits".
Selon les membres de l'UP, "Ces incidents ont eu lieu dans les zones déterminées et ont concerné 35 arrondissements sur les 546 que compte notre pays et qui ont toujours servi de cadre légal à l'organisation de tout scrutin conformément aux dispositions du code électoral".
Pour eux, "L'ardent souhait de ceux qui veulent déstabiliser notre pays n'a pu être réalisé et leur échec ne peut être masqué par le vacarme médiatique tendant à faire croire à un embrasement de notre pays". Ils saluent la clairvoyance des populations et surtout de la jeunesse béninoise que l'on a voulu instrumentaliser à des fins inavouées.
"L'Union Progressiste, poursuivra son action d'explication de ses choix afin de soustraire nos compatriotes aux intoxications et aux menaces qui expliquent, en grande partie, le moins intérêt qu'ils ont malheureusement accordé au scrutin du 28 avril 2019. Celui-ci a été accentué par le brusque sevrage des démarcheurs politiques et des électeurs qui n'ont pu recevoir les sommes d'argent habituellement récoltées", ont-ils déclaré.
Pour ces derniers, " Se retrouver en outre devant seulement deux listes de candidatures a réduit indubitablement la pluralité des sources de captage d'argent et a provoqué le désœuvrement, le désintéressement et parfois la colère des médiateurs politiques. Combattre l'achat de conscience doit pourtant demeurer un objectif à atteindre. La période d'adaptation aux réformes politiques y est également pour quelque chose". Les membres de l'Union Progressiste en appelle au sens de responsabilité de tous. Ils font comprendre que l'UP continuera à défendre les valeurs de justice sociale et de paix. ''Elle invite tout le peuple béninois à la vigilance pour ne pas se laisser entraîner dans des aventures dont nul ne connaît les conséquences et le dénouement", ont conclu les conférenciers.
G.A.
Les élections législatives du dimanche 28 avril dernier n'ont pas été pacifiques dans tout le pays. Certains cas de violence ont été enregistrés à l'intérieur du pays. Me Jacques Migan semble avoir déjà une idée des mains qui seraient derrière ces actes enregistrés dans certaines communes du pays.
Invité du journal de 23h30 du lundi 29 avril 2019 sur la télévision nationale Ortb, Me Jacques Migan, confie « On connaît maintenant les supposé commanditaires ».
L'avocat n'a pas manqué de faire allusion aux propos d'anciens présidents de la République du Bénin lors de la déclaration des forces politiques de l'opposition au siège national de la Résistance à Cotonou. « Nous pouvons à travers ces déclarations, commencer par comprendre qui sont derrière ce que nous avions vécu à Tchaourou, […] Savè, […] Parakou », a-t-il indiqué.
Me Jacques Migan dit avoir entendu des choses très dures, venant d'un ancien président qui s'en prend à la personne du président Patrice Talon.
Il invite le gouvernement Talon et toutes les institutions à interpeller très rapidement ces anciens chefs d'Etat. Pour lui, « Si on ne tue pas le serpent dans l'œuf, ça peut créer de gros ennuis à mon pays ».
L'avocat précise aussi que les coupables de perturbations des élections encourent une peine d'emprisonnement de un an à deux ans, et d'une amende de 500 000 à 1 millions FCFA ou d'une peine d'inéligibilité de trois ans à cinq ans. Il faut selon lui que force reste à la loi. « Lorsqu'on n'est pas d'accord, on a les moyens. Il y a la justice qui est là. Lorsque vous avez des problèmes à revendiquer, nous avons toutes les institutions qui fonctionnent dans notre pays », a indiqué Jacques Migan.
G.A.
Dans le but d'éviter tout trouble à l'ordre public, la jeunesse de la ville d'Abomey interdit l'accès de l'ex président Nicéphore Soglo à Abomey. Réprouvant les agissements de ce dernier, les jeunes patriotes l'ont fait savoir ce mardi 30 avril 2019, au cours d'une conférence de presse, tenue au Codiam à Cotonou.
« Trop, c'est trop », a signalé Armand Affossogbé, porte-parole des jeunes patriotes. Il désapprouve les déclarations de l'ex chef d'Etat Nicéphore Soglo. Pour lui, « c'est à Cotonou que l'ancien président peut troubler la quiétude des populations avec ses propos belliqueux ».
Le porte-parole des jeunes patriotes défie Soglo de venir faire une conférence de presse à Abomey. « La jeunesse d'Abomey le chassera », a certifié Armand Affossogbé.
« Nous sommes restés calmes pendant 03 ans à observer leurs agissements et nous n'allons plus nous taire », a déclaré Armand Affossogbé. Ce dernier invite le Chef de l'Etat, Patrice Talon à prendre ses responsabilités pour que les deux ex présidents Yayi et Soglo arrêtent de troubler la quiétude des populations béninoises.
Akpédjé AYOSSO