Le corps sans d'un individu vient d'être découvert au parc de la Pendjari, dans le nord Bénin. La ''carcasse humaine'' a été retrouvée dans la soirée de vendredi 3 mai dans un périmètre où deux touristes français et leur guide béninois sont portés disparus depuis le 1er mai 2019.
Selon les iinformations, le restes humains ont été découverts sur la piste empruntée par les touristes.
Rien ne confirme pour l'instant si le corps appartient à l'une des personnes recherchées, compte tenu de son état. Le cadavre a été ''déchiqueté par des vautour'', selon des témoins.
Il est difficile pour l'instant de dire si les deux Français et le Béninois sont victimes d'attaque d'animaux sauvages ou de djihadistes qui opèrent dans la zone frontalière avec le Burkina Faso.
Les recherches s'étendent sur une zone de 5 000 km². Une centaine de personnes, deux avions ainsi qu'une quinzaine de véhicules sont mobilisés pour les recherches, d'après des sources proches de l'Ong qui gère le parc.
Les forces de défense et de sécurité sont en alerte dans la région pour retrouver les touristes et leur guide.
Les recherches sont menées en collaboration avec les autorités françaises.
F.B.I.
L'ancien ministre de la santé, Soulé Dankoro, décédé à Mayotte le 16 avril dernier sera inhumé ce samedi 4 mai à Sinendé (Borgou).
La dépouille du colonel Soulé Dankoro est arrivé ce vendredi nuit à l'aéroport de Cotonou en provenance de Mayotte via Paris.
Le corps devrait être à Cotonou depuis vendredi dernier mais le vol a été reporté en raison d'un cyclone qui a frôlé le département de Mayotte.
Le colonel Soulé Dankoro sera conduit ce samedi en sa dernière demeure à Sinendé.
Il fut un ancien camarade de lutte de l'ancien président de la République feu Général Mathieu Kérékou.
D. M.
Présentées ce vendredi 03 mai 2019 au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, les personnes interpellées lors des manifestations de Cotonou ont été placées en détention provisoire.
Environ une trentaine, ces présumés meneurs sont en détention provisoire pour attroupement non armé. Ils seront jugés le 28 avril prochain.
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, ce sont des jeunes délinquants qui lançaient ‹‹des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules››.
Des manifestations ont débuté le mercredi 1er mai 2019, suite à une information faisant état d'une supposée tentative d'arrestation de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi. La tension semble baisser et les citoyens vaquent à leurs occupations.
Akpédjé AYOSSO
Pésentées ce vendredi 03 mai 2019 au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, les personnes interpellées lors des manifestations de Cotonou ont été placées en détention provisoire.
Environ une trentaine, ces présumés meneurs sont en détention provisoire pour attroupement non armé. Ils seront jugés le 28 avril prochain.
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, ce sont des jeunes délinquants qui lançaient ‹‹des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules››.
Des manifestations ont débuté le mercredi 1er mai 2019, suite à une information faisant état d'une supposée tentative d'arrestation de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi. La tension semble baisser et les citoyens vaquent à leurs occupations.
Akpédjé AYOSSO
La Conférence Episcopale du Bénin (CEB) donne une fois encore de la voix face à la situation électorale que traverse le pays. Dans une déclaration intitulée « Halte à la violence : préservons la paix et l'unité nationale », en date du vendredi 03 mai 2019, les évêques du Bénin ont condamné les actes de violence qui ont émaillé le scrutin législatif du 28 avril et quelques jours après. Ils donnent des recommandations et offrent leur service de médiation pour le retour au calme.
« (...) Les incidents et la violence qui ont émaillé par endroits le scrutin, la faible participation de la population et les inimaginables scènes de violence du 1er mai 2019 à Cotonou avec leur lot de victimes nous préoccupent à un haut point », peut-on lire dans la déclaration de la Conférence épiscopale du Bénin. De ce fait, pour les évêques « la psychose gagne le cœur des Béninois si fiers de leur pays connu et reconnu sur le plan international comme un havre de paix et modèle de démocratie en Afrique ».
Exprimant leur compassion et leur proximité spirituelle aux victimes des divers actes de violence perpétrés sur toute l'étendue du territoire national, la Conférence épiscopale condamne « fermement les actes de violence et de vandalisme sous toutes leurs formes ».
Les évêques du Bénin réitèrent « leur appel lancé à tous à s'abstenir de toute forme de violence car, elle ne saurait constituer une réponse valable à un problème socio-politique ».
Ils invitent les leaders politiques du Bénin à « renouer le fil du dialogue pour la préservation de la paix sociale et l'unité nationale, gage du développement harmonieux de notre pays ».
Les évêques offrent également leur service pour la médiation en vue d'un retour au calme et à la cohésion sociale.
A l'endroit des chrétiens engagés dans la politique, la CEB invite ces derniers à être partout des « témoins de la vérité et des artisans de la justice et de la paix ».
Au peuple de Dieu et aux personnes de bonne volonté, les évêques recommandent la préservation « dans la prière pour que Dieu continue de bénir et de protéger notre commune Patrie, le Bénin ».
Akpédjé AYOSSO
Par décret N° 2019–052 du 14 février 2019, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a accordé la grâce présidentielle à 149 détenus béninois purgeant des peines dans différentes maisons d'arrêt du pays. Les bénéficiaires de cette mesure sont les personnes détenues, condamnées à des peines criminelles ou correctionnelles par une décision devenue définitive des cours et tribunaux de la République du Bénin au 31 juillet 2018.
Les détenus bénéficiaires de cette mesure pourront retrouver leurs familles dans la paix et la quiétude.
F. A. A.
Deux touristes français et leur guide béninois en visite mercredi dernier, dans le parc national de la Pendjari au nord du Bénin sont portés disparus. L'information annoncée par l'administration du parc a été confirmée ce vendredi par le ministère français des Affaires étrangères.
Les deux touristes français et leur guide béninois qui visitaient le parc de la Pendjari n'ont pas regagné leur hôtel où ils étaient attendus le mercredi soir. Les trois disprus sont activement recherchés avec l'aide des autorités béninoises. « Ils sont recherchés activement avec le soutien des autorités béninoises. », a précisé notre source.
Situé à l'extrême nord-ouest du Bénin,le parc national de la Pendjariqui fait partie d'une réserve transfrontalière de biosphère et n'a pas connu de pareille disparition. Depuis le 24 août 2017 il est administré par l'Ong African Parks Network (APN) .
« Nous enquêtons, mais rien ne permet de dire qu'ils ont été enlevés », a déclaré Fran Read, porte-parole d'African Parks, ONG qui administre le parc de la Pendjari,
Marcel H.
Les résultats des législatives ont été proclamés par la Cour constitutionnelle ce jeudi 02 mai 2019. Il ressort de ces résultats que 06 membres du gouvernement sont élus députés et pourront probablement abandonner leurs portefeuilles ministériels et retrouver le chemin de l'hémicycle. Au nombre des ministres élus, on peut citer Alassane Seïdou des infrastructures et des transports, Lafia Sacca de l'intérieur, Oswald Homéky du tourisme, de la culture et des sport, Abdoulaye Bio Tchané du plan et du développement, Kakpo Mahougnon, des enseignements secondaire, technique et professionnel et Fortunet Nouatin, de la défense.
L'élection de ces membres du gouvernement laisse entrevoir un remaniement ministériel au lendemain de l'installation des députés de la 8ème législature. A moins que le chef de l'Etat veuille poursuivre l'aventure de l'Exécutif avec eux
F. A. A.
Les députés Janvier Yahouédéhou et Aké Natondé, aux sorties des élections législatives du dimanche dernier 28 Avril 2019, ont donné la preuve qu'ils restent et demeurent deux personnalités très influentes, très populaires mais aussi très charismatiques. Ils détiennent chacun en ce qui le concerne (Bloc republicain et Union progressiste) la palme d' or de mobilisation record et un travail politique assidu sur le terrain, conséquence politique logique du fort taux de participation enregistré dans la 24 ème circonscription électorale.
En effet, selon les résultats provisoires de la commission électorale nationale autonome, les chiffres attestent que de toutes les circonscriptions électorales, la 24eme arrive en tête avec 54,13% comme taux de participation. Ceci révèle un travail assidu des personnalités politiques qu'elles soient progressistes ou Républicains depuis plusieurs années.
En effet, dans les communes de Ouinhi, zangnanado, Covē ,Zâ-kpota et Zogbodomey, deux leaders politiques affichent une constance dans l'analyse comparée de leurs performances entre deux joutes électorales.
En 2015,les sources de la Cena indiquent qu'avec la liste Fcbe, Aké Natondé a réuni au total 41.495 voix pendant que Janvier Yahouédéhou rassemblait avec la liste RB-RP 40.256 voix.
Les élections legislatives du dimanche dernier et les résultats provisoires de la Cena font constater la même tendance qui non seulement est respectée, mais plus encore améliorée.
Aké Natondé, de 41.495 voix obtenues en 2015 est passé cette année 2019 à 52.961 voix avec la liste UP. Cette progression peut s'expliquer par la présence de Lazare Sèhouéto,natif de Zogbodomey grâce à qui le score de Aké Natondé est passé de 4.604 voix à Zogbodomey en 2015 à 15.999 voix en 2019 pour le compte de la liste UP.
Tableau comparé des résultats de 2015 et 2019
Pour ce qui est du député Janvier Yahouédéhou,il est passé de 40.256 voix en 2015 avec la liste RB-RP à 49.303 voix en 2019 malgré la sensibilité de la liste Bloc Republicain dans la 24eme circonscription électorale. A ce niveau, la progression s'explique par le renfort de Hervé Hèhomey et du maire de la commune de Zâ-kpota Antoine Affokpoffi sur la liste Bloc Républicain. C'est donc grâce à ces personnalités que la liste Bloc Républicain a connu une progression du score de 2015 notamment à Zâ-Kpota et à Zogbodomey.
En clair, on observe une constance dans les résultats d'une élection à une autre au niveau de la 24ème circonscription électorale entre les personnalités politiques Aké Natondé et Janvier Yahouédéhou.
Ceci démontre aussi que ces derniers détiennent chacun en ce qui le concerne une base électorale qui exprime une certaine fidélité.
L'analyse du comportement des électeurs montre que les populations de cette circonscription électorale sont à l'écoute de leurs leaders et le plus fort taux de participation obtenu par la 24eme est le fruit des efforts fournis par Aké Natondé et Janvier Yahouédéhou respectivement sur les listes UP et BR.
La preuve en est qu'en dehors de cette circonscription, c'est seulement dans les 11e et 12e qu'on connait un taux de participation aussi acceptable de 49,91% et 51,04% selon les résultats provisoires de la Cena. Et ici parce-que Bruno Amoussou un autre leader a fait parler de lui.
Comme quoi, partout où il y a des leaders, cela se fait ressentir par des résultats concrets ; et ceci est toujours le fruit d'investissements humains, intellectuels et financiers et d'une manifestation de la solidarité ; toutes choses ayant caractérisé Bruno Amoussou pendant qu'il était aux affaires.
Revenant à la 24ème circonscription, on note que les personnalités politiques comme Janvier Yahouédéhou et Aké Natondé incarnent aussi un véritable leadership car chez le premier comme chez le second,on note beaucoup d'investissements en terme d'appui aux populations à travers les constructions et l'équipement de salles de classes, et la promotion des cadres de la région pour ce qui concernent Aké Natondé et l'équipement de centres de santé, la construction de modules de classe, de salles d'animation culturelle pour la jeunesse, la construction de hangars pour les femmes des marchés dans plusieurs villages pour ce qui est du député Yahouédéhou.
Ce sont des caractéristiques qui déterminent et expliquent cette discipline des électeurs qui affichent toujours envers ces deux personnalités une fidélité politique qui transparait et se caractérise à l'occasion de chaque consultation électorale.
Michel AHONON
Les jeunes délinquants interpellés lors des émeutes de Cotonou mercredi et jeudi derniers seront présentés ce vendredi 03 mai 2019 au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Au nombre d'une vingtaine, ils devront répondre de leurs actes devant la justice.
Selon le point fait par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci lors d'une rencontre avec le corps diplomatique ce jeudi, ces jeunes délinquants lançaient des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules.
Ils sont aussi accusés d'actes de vandalisme et de barbarie.
F. A. A.
Avec pour intitulé "Pour conjurer le péril qui nous guette !", le politologue Mathias Hounkpè spécialiste des questions électorales n'entend pas rester loin de la situation sociopolitique. Il sort ses propositions pour une sortie de crise.
"Depuis deux jours, le Bénin connaît, à la fois, des manifestations d'une violence rarement connues par le passé et une situation postélectorale tout aussi inédite, tout comme le processus électoral lui-même. A mon humble avis, la véritable question qui se pose aujourd'hui est de savoir comment sortir de cette passe hautement périlleuse que traverse le pays", s'interroge-t-il.
M. Hounkpè explique qu'il y a deux facteurs majeurs qui caractérisent la crise. " Il y a, d'un côté, les problèmes liés au processus électoral proprement dit, notamment sa non-inclusivité et le taux d'abstention extrêmement élevé qui a barré le scrutin d'une tache indélébile. Il y a, de l'autre, les profondes frustrations qu'expriment les manifestants et qu'il serait, je le crois profondément, pour le moins dangereux de réduire à la simple exécution des mots d'ordre des leaders de l'opposition", relève-t-il.
Pour sortir de ce situation, le politologue pense à trois voies possibles. " D'une part, il faut une adresse officielle de l'Exécutif, de préférence du Président de la République lui-même, à l'endroit des citoyens qui protestent dans les rues", préconise Mathias Hounkpè. "Dans la situation actuelle, il me paraît indispensable de leur indiquer qu'on les a entendus, compris et de les rassurer de façon crédible que tout sera mis en œuvre pour apporter des approches de solutions courageuses aux diverses préoccupations qu'ils expriment", ajoute-t-il. A l'en croire, "il suffit d'écouter les propos en fond sonore sur les enregistrements audio et les vidéos qui circulent pour se rendre compte que les griefs des manifestants vont au-delà des seules élections".
Il pense d'autre part, qu'il faut, de toute urgence, mettre en place un cadre de dialogue entre les acteurs politiques (pouvoir et opposition) sur le « comment » gérer les deux questions majeures. Celles-ci sont relatives d'abord à " la question du déficit de légitimité de la législature qui est supposée sortir des législatives du 28 avril et les conséquences politiques qui en découlent (et Dieu sait qu'il y en a beaucoup). Ceci demandera des solutions innovantes à la hauteur de la situation". En second lieu, ce sera "la question liée aux difficultés de l'application des nouveaux textes (Code électoral et Charte des partis) et les conséquences politiques qui en découlent (ici également les conséquences politiques sont nombreuses). Ici aussi, la bonne foi des acteurs de tous les bords est un préalable incontournable".
Mathias Hounkpè estime qu' " il est nécessaire de prévoir un cadre de conduite du dialogue. Ce cadre peut être offert par un collège d'acteurs locaux (par exemple toutes les confessions religieuses ensemble) et/ou les organisations régionales telles que la CEDEAO, l'Union africaine et UNOWAS".
Pour le politologue, " il importe de dire que s'il faut savoir raison garder, il est impératif de tirer réellement toutes les conséquences de la situation actuelle''. ''Ne pas le faire et chercher simplement à faire comme si de rien n'était, comme s'il ne s'agissait que d'un mauvais moment à passer pourrait être tout simplement suicidaire", avertit M. Hounkpè.
G.A.
L'ancien Premier ministre béninois et candidat malheureux de la présidentielle de 2016, à travers un message, lance un appel à un dialogue national. Selon Lionel Zinsou, pour éviter des années de divisions et de vengeance, pour n'avoir pas à pleurer plus de victimes et à éteindre plus d'incendies, il faudra créer un dialogue national. Tout en admettant que le Bénin a besoin de réformes, il reconnaît aussi que le pays doit recouvrer ses libertés publiques.
Selon Lionel Zinsou, « le peuple a été courageux et clair : en 2016, il a voté pour Patrice Talon, en 2019, il s'est abstenu pour défendre la démocratie ».
Le candidat au second tour de la présidentielle de 2016 rappelle avoir donné acte au Président Talon de sa victoire, par amour du pays et de la paix, et que cela a consolidé l'Etat de Droit en mars 2016. « En mai 2019, il faut un geste fort », a-t-il indiqué.
Pour l'ancien Premier ministre de Boni Yayi, il y a encore, au-delà de la composition de l'Assemblée Nationale, de nombreux moyens de gouverner le pays dans l'Union Nationale et de sauver les libertés publiques.
Il conclut que le Bénin ne manque pas des forces populaires, spirituelles et intellectuelles pour redonner au pays sa place de démocratie exemplaire en Afrique
F. A. A.
Le gouvernement entend procéder à la constitution d'une base de données des aspirants au métier d'enseignant du primaire et du secondaire général. La décision a été prise à l'issue du conseil des ministres de ce jeudi 2 mai 2019.
Selon le compte rendu du conseil des ministres de ce jeudi, il est noté que « Les différents diagnostics réalisés sur le système éducatif béninois mettent en exergue un déficit quantitatif en personnel enseignant. Les écarts enregistrés s'accentuent au fil des années en raison de l'importance de plus en plus croissante de la population scolarisable ». Il s'est fait que « dans certaines localités, il existe des groupes pédagogiques dépourvus d'enseignants, situation aggravée par un défaut d'utilisation optimale de temps scolaire, avec comme conséquence, une surcharge de travail chez nombre d'enseignants et des conditions d'études inappropriées pour les apprenants ». Ne pouvant rester indifférent à la situation, le gouvernement indique que « Face à ces préoccupations, il va sans dire que l'absence d'un mécanisme prospectif, efficace et efficient de gestion de personnel enseignant compromettra sur la durée, la qualité de l'éducation, si rien n'est fait ».
« A l'analyse, la résolution durable d'une telle situation nécessite des informations à un double niveau. Le premier niveau concerne l'état des lieux détaillé de l'ampleur des besoins. Le second se rapporte à la capacité à pourvoir effectivement aux besoins, d'où la nécessité d'explorer la quantité et la qualité des ressources humaines susceptibles de servir dans le sous-secteur », renseigne le relevé du conseil des ministres. « C'est dans cette dynamique que s'inscrit l'option faite par le gouvernement de constituer une base de données des aspirants au métier d'enseignant ». Dans ce cadre, le gouvernement entend ouvrir des registres d'inscription à l'intention des titulaires d'un diplôme des Ecoles Normales d'Instituteurs(ENI) et des Ecoles Normales Supérieures (ENS) d'une part et d'un diplôme de Baccalauréat au moins aux candidats au métier d'enseignant au primaire d'autre part. Il sera question d'inscrire les titulaires d'un diplôme de Licence dans une discipline enseignée et candidat au métier d'enseignant du 1er cycle du secondaire général et ceux détenteurs d'un diplôme de Maîtrise ou de Master 2 dans une discipline enseignée et candidats au métier d'enseignant du second cycle du secondaire général. C'est après cela que « une appréciation des compétences des aspirants inscrits sera faite et permettra de constituer la base de données ».
Le gouvernement invite les ministres des trois ordres d'enseignement à veiller à la bonne conduite des différentes étapes du processus.
G.A.
La peur s'installe dans le rang des entreprises privées au Bénin en raison des actes violences qui s'observent depuis mercredi 01 mai 2019. La direction Générale de SGB à travers un message a informé sa clientèle de la fermeture exceptionnelle de la banque et de ses agences ce vendredi 03 mai 2019.
Cette décision prise par la Société générale Benin (SGB) pourrait se traduire comme une mesure de précaution contre les badauds qui profitant de la situation actuelle commettent des vols et actes de vandalisme et de violence.
Des agences de banque ont été attaquées et des guichets automatiques de distributeurs vandalisés au cours des émeutes dans la capitale économique.
Pusieurs jeunes délinquants sont interpellés lors des manifestations à Cotonou, mercredi et jeudi derniers. Ils seront présentés ce vendredi 03 mai au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
L'Organisation des Nations Unies (ONU) a réagi face aux violences post-électorales et qui ont conduit à l'intervention des forces armées au Bénin.
Stéphane Lejarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un message adressé aux acteurs politiques appelle à la retenue et au dialogue.
« Nous notons avec inquiétude les tensions et les troubles en cours, qui ont entraîné la destruction de biens et la réaction brutale des forces de sécurité (…). Nous appelons toutes les parties prenantes béninoises à faire preuve de la plus grande retenue et à rechercher des solutions à leurs différends par le dialogue », a déclaré Stéphane Lejarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, dans un courrier adressé aux responsables politiques.
Les actes de violences ont débuté le mercredi 01 mai 2019, quelques jours après le scrutin législatif du 28 avril, avec la présence des forces de l'ordre aux alentours du domicile de l'ex président Boni Yayi à Cadjéhoun. Face au soulèvement, l'armée a été déployée sur le terrain en renfort aux policiers. Des tirs à balles réelles ont été confirmés par le ministre de l'intérieur Sacca Lafia lors des mouvements de protestation.
Akpédjé AYOSSO
En raison de la situation post-électorale qui prévaut au Bénin, le père Marc Hounon, Directeur diocésain de l'enseignement catholique de Cotonou (DDEC), annonce la fermeture des écoles catholiques ce vendredi 03 mai 2019. A l'endroit des directeurs des écoles, il a donné des consignes pratiques.
Les actes de violences et les manifestations qui s'observent depuis ce mercredi 01er mai 2019, inquiètent les dirigeants de l'enseignement catholique. Le père Marc Hounon recommande aux directrices et directeurs, de ne pas autant que possible laisser les enfants rentrer seuls. Il est préférable selon lui que les enfants soient gardés à l'école « jusqu'à ce que les parents viennent les chercher à moins qu'il s'agisse d'apprenants qui ont l'habitude de rentrer tout seuls ».
Le directeur diocésain de l'enseignement catholique de Cotonou indique que « s'il y a des émeutes autour de l'école, ne pas permettre aux enfants de sortir de l'école car ils seront plus en sécurité à l'intérieur ».
Enfin, le père Marc Hounon notifie que pour la journée du vendredi 03 mai, il serait mieux, « dans la mesure du possible, que les enfants restent à la maison le temps que nous ayons une claire visibilité sur la situation du pays ».
Akpédjé AYOSSO
Le Bénin à l'instar de la communauté internationale célèbre ce vendredi 03 mai 2019, la 26ème édition de la Journée internationale de la liberté de presse. A cette occasion, le ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a adressé un message à la presse.
Dans son message, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a salué le travail abattu par les professionnels des médias béninois en vue d'informer les populations. Ce faisant, ils jouent selon le ministre, leur partition dans l'édification de la nation et le renforcement de la démocratie. En période électorale, souligne-t-elle, le professionnalisme et la responsabilité sociale du journaliste deviennent encore plus cruciaux dans l'exercice du métier, notamment dans la collecte, la production et la diffusion de l'information, par les canaux de communication diversifiés, à savoir, les télévisions, les radios, les journaux, les réseaux sociaux.
Evoquant le dernier classement de ‘'Reporters sans frontières'', Aurélie Adam Soulé Zoumarou a rappelé que le Bénin a été positionné au 96ème rang sur 180. « Si ce niveau dans le classement nous interpelle tous et nous invite à travailler toujours plus pour améliorer nos performances, nous devons nous réjouir de ce que le Bénin n'ait pas été étiqueté comme un pays dans lequel les journalistes sont tués, assassinés ou violentés », a-t-elle fait observer.
L'autorité ministérielle a par ailleurs rappelé que, conscient des enjeux liés au rôle des médias dans les élections, le ministère dont elle a la charge a organisé, courant avril 2019, un atelier sur le « Traitement de l'information en période électorale ». Selon elle, les médias occupent une place de choix dans le Programme d'Actions du Gouvernement. « Ils représentent pour le Gouvernement et son chef, le Président Patrice Talon, un vecteur de développement et de valorisation de notre patrimoine démocratique », a notifié Adam Soulé Zoumarou.
Elle a salué les efforts des acteurs du secteur pour l'avènement d'une presse innovante qui tire profit de la dynamique des réseaux sociaux, et appelé l'attention sur les défis croissants que cette innovation lance au Bénin à l'instar des autres pays.
« Rôle des médias dans les élections et la démocratie », c'est le thème retenu pour cette édition et qui colle à l'actualité au regard du processus électoral qui vient de s'achever dans le pays.
F. A. A.
Par Thomas Suru Cofi
Qu'il me soit permis d'introduire ce bref regard sur les péripéties des élections législatives béninoises du 28 Avril 2019 avec un clin d'œil à ces mots empruntés au roman « les misérables » où le personnage Gavroche chantait : « Je suis tombé par terre c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau c'est la faute à Rousseau ». Si le Bénin n'est pas tombé par terre pour ainsi dire, il trébuche quelque peu en ce moment et tous ensemble nous devons rechercher les moyens d'empêcher qu'il tombe par terre. Mais disons-le il ne tombera pas. Un de nos chanteurs énonçait : « Yé ma lon ni to'o ho ko o ». « Ne permettez pas que le pays tombe par terre »
L'évolution des tribulations ayant entouré ces élections amène, sinon à statuer, du moins à investiguer les responsabilités dans cette crise électorale. La politique du régime apparaît auprès d'une certaine opinion comme la cause par laquelle le malheur serait arrivé, celle qui ferait grincer par des réformes problématiques la machine bien huilée du modèle démocratique béninois jusqu'alors cité en exemple en Afrique. Face à cette opinion, Les partisans du régime ne restent pas muets et attribuent l'enlisement dans l'impasse au refus de coopération de l'opposition tout en pointant du doigt les deux anciens Présidents comme instigateurs de directives et d'actes fauteurs de trouble pour des motifs « particuliers ». Mais qu'il nous soit permis après un bref regard rétrospectif sur l'évolution politique au Bénin depuis l'aube des indépendances jusqu'à ce jour de dire d'emblée que cette situation « litigieuse » qui naît à l'occasion de ces législatives ne relève ni de la faute à Talon ni de la faute à Yayi ni de la faute à Soglo. Disons le et disons le d'emblée : Le Bénin, l'ex Dahomey parodié en son temps comme « l'enfant malade de l'Afrique » du fait de coups d'état récurrents n'a au fond jamais guéri de ses démons. Certes la Conférence nationale notoire a permis à la fin des années 80 de sortir le pays du long épisode de la dictature politico-militaro-marxiste qui elle-même avait jugulé à sa manière la tradition des coups d'états à répétition. Mais répétons le, le Bénin au-delà des apparences, à l'instar d'autres pays « mal partis » pour paraphraser René Dumont demeure au fond un modèle socio-politico économique bloqué. La péripétie actuelle comme d'autres péripéties antérieures n'est osons l'affirmer qu'un symptôme de ce blocage que nous n'avons pas affronté ou voulu affronter avec les moyens adéquats, nous rangeant derrière les acquis de la conférence nationale comme horizon indépassable de notre évolution. Les symptômes de ce blocage sont légion. Rappelons nous les oppositions larvées que le Président Soglo avait affronté en cours de mandat et qui ont débouché sur le retour au pouvoir pour dix ans du Président Kérékou. Souvenons nous du front contre Yayi Boni en cours de mandat et sa réélection au premier tour d'un scrutin hautement contesté, son investiture dans un contexte de grande tension, presque militarisé. La sagesse de tout un peuple avait alors permis de préserver la paix. Nous voilà de nouveau en présence d'un « front » contre un régime en cours de mandat sur fond d'élections jugées ou pourfendues comme non inclusives. Mais disons-le la frilosité envers le régime ou plus précisément envers les réformes initiées avait commencé à prendre racine bien avant cet épisode et a certainement conduit un tant soi peu à une réaction défensive anticipative du régime envers les franges adverses ou concurrentes pouvant récupérer politiquement les humeurs suscitées par les transformations en cours. Qu'il en a résulté des manœuvres politiques à hauts risques d'effet boomerang, cela paraît indéniable.
Les expériences successives des Présidents Soglo, puis Yayi et maintenant Talon, notamment les tensions diverses en cours de leur mandat respectif nous amènent à nous demander s'il faudrait interroger une difficulté des gouvernements à calmer la défiance des composantes de la société vis-à-vis des transformations « socio-politico-administratives et économiques » souvent nécessaires, parfois dures à faire passer ?
L'on ne saurait investiguer le blocage socio-politique évoqué et les tensions en cours sans faire mention du contexte de l'avènement du régime actuel. Les circonstances entourant le départ en exil de Mr Patrice Talon puis son retour d'exil et son élection à la magistrature suprême sont connues.
Nous voudrions seulement à ce sujet esquisser quelques réflexions. Les trois candidats arrivés en tête lors du scrutin en 2016 sont pour ainsi dire des « étrangers » à la classe politique, surgis d'un mouchoir magique à la « veille » des élections. Et c'est là qu'apparaît ce qu'il faut bien identifier comme un des symptômes de la santé problématique du système socio-politique qui « refuse » pour ainsi dire de faire émerger en son sein des candidats compétitifs et les porter à la magistrature suprême. Et pourtant ce ne sont pas des candidats crédibles qui font défaut au sein des partis politiques de tous bords. Il faut bien penser que la classe politique a ses raisons que la raison ne connaît pas. N'ayant pas germé et évolué dans le creuset d'une organisation socio-politique, venu en freelance, self made man, issu du monde des affaires, richement doté, pourquoi s'étonnerait-t-on qu'investi du pouvoir suprême le nouveau président veuille faire jouer ses options politiques, ses options de gestion, sa vision, et même un tant soi peu ses affaires privées etc… ? En outre les accointances de Mr Patrick Talon avec le financement des politiciens « tous bords confondus » pendant des décennies pour paraphraser le Professeur Victor Prudent Topanou sont notoires. La candidature de Mr Talon s'inscrivait un tant soi peu, il faut le dire, dans le contexte d'un conflit d'envergure tout autant notoire avec son prédécesseur Yayi Boni. Comment s'étonnerait-t-on alors que l'ombre portée de ce conflit originel ne rejaillisse tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre sur la vie politique dès lors que l'ancien président reste présent ne serait-ce qu'en arrière plan sur la scène politique à travers le parti FCBE dont il reste le président « d'honneur ». Dès lors nous pouvons dire que nous aurions dû anticiper nombre de dissonances et remous actuels. De là, affirmer que la nation béninoise avec sa classe politique ont pris des options à risques, n'est pas un vain mot. Cela dit toute option comporte ses risques et ses chances, il faut les identifier et les gérer à bon escient.
Pour faire court la question est de savoir coment sortir par le haut du contexte électoral perturbé que nous traversons ? A cela quelques conditions apparaissent nécessaires : Primo, Nous ne gagnons rien à chercher des boucs émissaires. Ce n'est ni la faute à Talon, ni la faute à Yayi, ni la faute à Soglo. Les enjeux sont trop importants et les chaînes de causalité si sensibles qu'il vaut mieux renoncer à en démêler l'écheveau aux fins d'indexer des coupables. Ou alors nous sommes tous coupables à divers degrés. Secundo, se garder de toute attitude pouvant amener les couches fragiles de nos populations à des comportements non pacifiques.
Tertio : Exhorter les acteurs majeurs qui conduisent ou influencent l'opinion publique à faire appel à la valeur cardinale de notre société que constitue le « Suru ». Pour mémoire Souvenons nous de 2011, lors de l'épisode électoral controversé baptisé le KO qui a vu la réélection du Président Yayi Boni au premier tour. Le mot d'ordre des sages de la cité après le verdict final de la cour constitutionnelle fut : « Faisons preuve de Suru, fermons les yeux sur ce qui s'est passé ou ne s'est pas passé, tirons-en les leçons pour l'avenir et avançons. » Les hommes passent, les institutions restent. C'est à cette attitude que nous devons l'ouverture dans la paix du second quinquennat du Président Yayi Boni en 2011. Dans les circonstances actuelles - peu importe comment on voudrait les qualifier - nous voudrions simplement nous permettre de dire « Suru, Suru, Suru », « Que ce passé pas si lointain parle à son présent » pour citer l'écrivain Nigérian Wole Soyinka.
Thomas Suru Cofi (Citoyen de la diaspora)
Dans une déclaration conjointe la Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS) invitent tous les acteurs impliqués dans le processus électoral au Bénin à privilégier le dialogue pour une solution durable aux différends.
Les élections législatives au Bénin a été pour plusieurs institutions internationales, un moment privilégié de surveillance. "La Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS) suivent de près la situation politique au Bénin, en particulier après les élections législatives du 28 avril 2019", précise le message.
Dans leur déclaration conjointe, "La CEDEAO et UNOWAS expriment leur forte préoccupation quant au développement des évènements ayant conduit aux actes de violence depuis le 28 avril 2019 au Bénin".
Au regard de cette attention, "ils appellent les autorités nationales, les chefs de partis politiques, les chefs religieux et traditionnels, les organisations de la société civile et le peuple béninois à l'apaisement et à veiller collectivement à ce que tous les griefs liés aux élections soient traités de manière inclusive, légale et pacifique dans le but de promouvoir la réconciliation entre les acteurs politiques et préserver la stabilité dans le pays et dans la région".
Aussi exhortent-ils "particulièrement le Gouvernement et les principaux partis politiques, leurs dirigeants et leurs sympathisants à privilégier le dialogue pour trouver une solution durable à leurs différends, conformément aux recommandations des consultations tenues au Bénin lors des récentes missions de haut-niveau qui ont été conduites à Cotonou par les représentants de la CEDEAO et de UNOWAS, respectivement du 3 au 6 mars 2019, le 14 mars 2019 et du 18 au 20 mars 2019".
Tout en se félicitant de la longue tradition démocratique qui caractérise le Bénin, la CEDEAO et UNOWAS "encouragent toutes les parties prenantes à en préserver les acquis en vue de sauvegarder l'image du pays et de la région". Ils espèrent continuer à "soutenir tous les efforts en vue d'un règlement pacifique des différends entre les parties".
G.A.
A travers une déclaration de la Haute représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, l'Union Européenne (UE) s'est prononcée sur la situation sociopolitique du Bénin en cette période des législatives de 2019. Dans cette déclaration, l'UE suggère que toutes les parties aient recours au dialogue pour surmonter les différences et préserver l'héritage démocratique du Bénin.
Selon l'organisation européenne, les élections législatives du 28 avril ont clôturé le premier processus électoral auquel les partis de l'opposition n'ont pas participé pour la première fois depuis la Conférence nationale de 1990. Une situation due à la proclamation de la nouvelle loi électorale, selon l'UE qui reconnaît les élections législatives non inclusives. A l'instar de plusieurs autres organisations internationales, elle appelle à l'apaisement et au dialogue.
F. A. A.