Voici la décision de la cour constitutionnelle
COUR CONSTITUTIONNELLE :
PROCLAMATION DES RESULTATS DES
ELECTIONS LEGISLATIVES, du 28
AVRIL 2019
Vu 'la loi N° 91-009 du '04 mars : 199·1' portant loi organique
sur la Cour constitutionnelle modifiée par la loi du 31
mai 2001 ;.
Vu le règlement intérieur de : la Cour constitutionnelle . ;
Vu la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin ;
Vu la loi n°2018-31 du 09 octobre 2018 portant code électoral en République du Bénin ;
Vu le décret n°2019-012 du 09 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l'élection des députés à l'assemblée nationale huitième législature ;
Vu les procès-verbaux de déroulement du scrutin du 28 avril 2019 et les documents y annexés qui lui ont été transmis sous plis fermés par la commission électorale nationale autonome.
Après avoir, en sa qualité de juge souverain de la validité des élections législatives, opérées diverses rectifications matérielles et procédé aux redressements nécessaires.
Considérant qu'aux termes de l'article 81 alinéa 2 de la constitution : « La cour constitutionnelle statue souverainement sur la validité de l'élection des députés » ;
Considérant que les moyens de preuve pris en compte par la Cour dans l'appréciation de la régularité du scrutin sont essentiellement, les procès-verbaux de déroulement du scrutin,
les feuilles de- dépouillement et les observations des membres des postes de vote ;
Considérant qu'il résulte de l'examen de l'ensemble des
documents électoraux que dans certains postes de vote des
irrégularités'ont été commises par des agents électoraux, en
violation de la législation électorale et portent notamment sur :
le défaut de procès-verbal de déroulement du scrutin
et/ou de feuilles de dépouillement ;
, la confusion entre les suffrages valablement exprimés et
le nombre de votants ;
l'absence de mention du nombre d'émargements et de
dérogation sur le procès-verbal de déroulement du
scrutin ;
le mauvais remplissage du procès-verbal de déroulement
du scrutin ;
le défaut de décompte de voix par pictogramme 1 ;
_. le défaut d'indication du nombre de voix par un chiffre
arabe ,à côté des pictogrammes ;
le défaut d'indication du code d'identification du poste de
vote ;
le défaut d'annexion des bulletins considérés comme
nuls au procès-verbal de déroulement du scrutin ;
la confusion entre bulletins nuls et bulletins valides ;
.., l'absence de' représentants de candidats à certains
postes de vote ;
Considérant qu'outre ces irrégularités, des actes de
perturbation des opérations de vote ont été relevés dans
certaines circonscriptions électorales ;
Considérant toutefois que ces irrégularités et perturbations ne
sont pas de nature à compromettre la validité, la sincérité et la
transparence du scrutin ; qu'il y a donc lieu d'en valider les
résultats ;
Considérant que sont inscrits sur la liste électorale quatre
millions neuf cent quatre-vingt-douze mille trois cent
quatre-vingt-dix-neuf (4992399) électeurs ; que le nombre
des votants, constitué des électeurs qui ont valablement :
exprimé leurs suffrages et de ceux qui ont déposé des bulletins
qualifiés nuls, est de un million trois cent cinquante-trois
mille neuf cent cinquante et cinq (1 353 955) électeurs ; que
le taux de participation qui est le rapport entre le nombre de
votants et le nombre d'électeurs inscrits sur la liste électorale
est de 27,12% ;
Considérant que conformément aux dispositions des articles
81, alinéa 2 précité, 52 et 54 de la loi organique du 04 mars
1991 modifiée par la loi du 31 mai 2001, la Cour a procédé au
recensement général des votes" vérifié la régularité du scrutin et
arrêté les résultats des élections législatives du .28 avril 2019 ;
Considérant qu'en application des dispositions de l'article .242
de la loi n° 2018-31 du 09 octobre 2019 portant code électoral l'attribution des sièges aux deux (02) listes en compétition est
faite selon le système du quotient électoral et de la règle de la
plus forte moyenne ;
EN CONSEQUENCE,
Proclame élus à l'Assemblée nationale au titre de la
huitième législature, les candidats des partis suivants :
Union progressiste
47 sièges
ISSA Salifou
SEIDOU Alassane
SINA OUNINGUI BIO Gounou
MORA SAN NI Saré Malick
N'OUEMOU Koniémé Domitien
YEMPABOU Boundja Jacques
YOMBO Tchoropa Thomas
HOUNGNIBO Kokou Lucien
AHONOUKOUN Tossou Marcellin
ADJOVI Mathieu Gbèblodo
BADA Georges
HONFO Sonagnon Epiphane
NOUTAÏ Tohouégnon Nestor
AKIBOU SORÔ Yaya Worou
OROU SE GUENE Yacoubou
LAFIA Sacca
TCHOBO Valère Dèhouegnon
AGOUA Assogba Edmond
AKA WOROU Marcellin
ALOSOHOUN Richard Kocouvi Adjihouho
GBENONCHI Gérard
HOMEKY Selbourne Oswald
ADOMAHOU Jérémie
MEDEWANOU Koffi Ernest Serge
AFFO OBO Amed Tidjani
KOGBLEVI Délonix Djimeco
MEDEGAN FAGLA Sedami Romarique
AGUEMON Badirou Din Owolodé Otonikou
ZINZINDOHOUE DANIEL Abraham
ALLADATIN Jean-Baptiste Orden Rosae
NOBIME AGBODRANFO Comlan Patrice
GAGNON Comlan Charles
SOSSOU Dakpè
KAKPO Mahougnon Thomas
HAZOUME Nougbognon Hyppolite
HOUNSA Victor Mitondji
BIOKOU David Camille Gbossè
AGBODJETE Hounsa Justin
AHOUANVOEBLA Sèdogbo Augustin
BOKOVE Léon
VLAVONOU Gbéhounou Louis
ABIOSSE Abdou Razack Olalandou
BABATUNDE Ibitecho Jean-Pierre
NOUATIN Fortunet Alain
ATROKPO Luc Sètondji
YEHOUETOME Boniface
AKE N atondé
Bloc Républicain 36 sièges
1) BAKO ARIFARI N assirou
2) KATE Sabaï
3) KASSA Dahoga Barthélémy
4) BANGANA Gilbert
5) GOUNOU SALIFOU Abdoulaye
6) N'DA Antoine N'Da
7) TOG NI Cyprien
8) HOUDEGBE Octave Cossi
9) SOKPOEKPE Nathanaël
10) GBIAN Robert
Il) KORA GOUNOU Zimé
12) GBADAMASSI Rachidi
13) BAGOUDOU Zacari Adam
14) BABA MOUSSA Mariama
15) OKOUNDE Kotchikpa Jean-Eudes
16) AKPOVI Eustache
17) OKOUNLOLA Biaou Akambi André
18) GBAHOUNGBA David
19) ZOUMAROU WALLY BODA Mamoudou
20) YOUSSOUFOU ABDOURAMANI Bida
21) BIO TCHANE Abdoulaye
22) GBADAMASSI Abdel-Kader
23.) OUSMANE Ibourahima
24) AHYI Dédévi Eugénie Chantal
2S) ANANI Amavi Joseph
26) DAGNIHO Rosine
27) SHANOUSofiatou Modjisola
28) GBENAMETQ Sêdozan Jonas.
29) GB.ENOU Paulin
30) KOUWANOU Gnonlonfin Mathias
31 ) BISSIRIOU Emiola Awaou
32} ABIMBOLA Babalola Jean Michel Hervé
33} ATCHAWE Dominique Coovi
34) SADO Nazaire
35) YAHOUEDEHOU Janvier
36) HEHOMEY Hervé
Soit un total de quatre-vingt-trois (83)sièges, répartis comme
suit par circonscription électorale :
1ère Circonscription électorale
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
2ème circonscription électorale
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
3ême ; circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 2 sièges
4ême ; circonscription
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
5ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
6ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
7ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
8ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 3 siège
9ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 2 sièges
10ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
11ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 0 siège
12ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
13ème circonscription :
Union progressiste : 0 siège
Bloc républicain : 2 sièges
14ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain 1 siège
15ème circonscription . :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 1 siège
16ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain 2 sièges
17 ême circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 1 siège
18ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
19ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
20ème circonscription :
Union progressiste : 3 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
21ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 1 siège
22ème circonscription :
Union progressiste : 1 siège
Bloc républicain : 1 siège
23ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
24ème circonscription :
Union progressiste : 2 sièges
Bloc républicain : 2 sièges
Dit que la présente proclamation ne préjuge pas de l'issue des contestations qui pourraient entraîner l'invalidation de siège de députés.
Ordonne la publication de la présente proclamation au journal Officiel.
Ont siégé à Cotonou, le deux mai deux mille dix-neuf
Joseph DJOGBENOU : Président
Razaki Amouda ISSIFOU : Vice*président
Rigobert AZON : Membre
André KATARY, Membre
Sylvain NOUWATIN, Membre
L'une des décisions prises en Conseil des ministres ce jeudi 02 mai 2019, est le réaménagement du hall départ de l'aérogare de passagers de l'Aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cadjèhoun. Pour la réalisation des travaux, le gouvernement a autorisé la passation de marché par entente directe entre la Société des Aéroports du Bénin (SAB) et le groupement Franzetti Bénin/Cesa.
Le gouvernement béninois envisage d'améliorer « la capacité d'accueil ainsi que la qualité des services offerts à l'Aéroport International Cardinal Bernardin Gantin de Cadjèhoun ». Ceci en attendant la réalisation de l'aéroport de Glo-Djigbé dont les travaux sont prévus pour durer 3 ans. Selon le relevé du Conseil des ministres, « cette mesure urgente vise à développer les conditions d'exploitation de cet aéroport dans le respect des normes internationales requises en matière de sûreté, de facilitation et de sécurité ».
Dans ce cadre, « des études approfondies ont été réalisées par le Consultant Aéroport de Paris Ingénierie (ADPi) en vue de la planification et de la réalisation des travaux de réaménagement du hall départ de l'aérogare passagers de l'aéroport ».
Pour garantir la qualité des ouvrages, il a été retenu une mise en concurrence des entreprises ayant des expériences avérées dans les travaux similaires.
« A l'issue de l'analyse et de l'évaluation des offres, il ressort que les propositions du Groupement Franzetti Bénin/Cesa présentent des avantages comparatifs par rapport à celles de l'entreprise Sogea Satom qui sont les seules soumissionnaires », indique le relevé.
Ainsi, le conseil a autorisé la passation de marché par entente directe entre la Société des Aéroports du Bénin (SAB) et le groupement Franzetti Bénin/Cesa pour la réalisation des travaux ».
A.A
Les résultats des élections législatives du dimanche 28 avril dernier sont officiellement rendus publics. Après les grandes tendances livrées par la CENA, la Cour constitutionnelle a rendu dans l'après-midi de ce jeudi 2 mai les résultats définitifs. De l'analyse de ces résultats, on constate la confirmation des tendances de la CENA en dehors de la 10ème circonscription électorale où l'Union Progressiste s'en sort avec deux sièges au lieu de un seul attribué. Ce qui fait que le sieur Aka Worou Marcellin prend la place attribuée à Dègla Benoît du Bloc Républicain.
G. A.
La Cour constitutionnelle a proclamé ce jeudi 2 mai les résultats définitifs des législatives du 28 avril 2019. La proclamation de la Haute juridiction place l'Union Progressiste en tête avec 47 sièges contre 36 pour le Bloc Républicain.
Ces 83 députés sont désormais les représentants du peuple à la huitième legislature.
Le taux de participation à ce scrutin est de 27,12 % selon la Cour constitutionnelle. C'est le plus faible taux de participation à une élection depuis la Renouveau démocratique au Bénin.
L'installation officielle des 83 nouveaux députés est prévue pour le 15 mai prochain.
Les résultats que vient de livrer la Cour constitutionnelle mettent définitivement fin aux polémiques diverses sur la légitimité ou non de la nouvelle mandature de l'Assemblée nationale.
Les députés UP et BP viennent donc d'avoir le quitus de la Haute juridiction pour siéger au palais des gouverneurs, à Porto-Novo.
Contrairement aux grandes tendances livrées par la Commission électorale nationale autonome, le taux de participation a légèrement augmenté. Cette modification est due à l'ajout des votes nuls. De même le député Benoit Degla retenu par la CENA ont été recalés
Au regard de ces derniers résultats, il est à conclure que le taux de bulletins nuls est d'environ 5%.
G.A.
En conseil des ministres ce jeudi 02 mai 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon, les membres du gouvernement ont abordé les actes de vandalisme perpétrés dans le cadre du processus électoral. Ils se sont aussi penchés sur la manifestation qui a eu lieu 03 jours après la tenue du scrutin du 28 avril, aux alentours du domicile de l'ex-président Boni Yayi. Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique a reçu des instructions fermes pour mettre fin au désordre et assurer la sécurité citoyens.
Selon le relevé du Conseil de ministres, le scrutin législatif du dimanche 28 avril 2019, s'est déroulé sur tout le territoire national dans le calme et la discipline. Toutefois, il a été constaté que quelques incidents ont été enregistrés dans le centre-ville de Parakou, à Tchaourou, Savè, Glazoué, Banté, Savalou et Bassila.
« En effet, des individus incontrôlés ont commis des actes de vandalisme, de barbarie et ont même attenté à l'intégrité physique de citoyens dont le seul tort était de vouloir exercer leur droit civique », déplore le Conseil des ministres.
Par ailleurs, les membres du gouvernement ont abordé également le manifestations qui ont eu lieu le mercredi 1er mai aux alentours du domicile de l'ex président Boni Yayi. « (...) Au motif fallacieux d'une tentative d'arrestation de l'ancien président Boni Yayi, un attroupement s'est formé à son domicile et a ensuite investi une partie de la ville de Cotonou », notifie le Conseil des ministres.
Plusieurs édifices publics et des installations privées ont été dégradés ou incendiés par les manifestants. Le relevé mentionne entre autres le cas du hall d'exposition d'un concessionnaire de véhicules situé à Cadjéhoun, de l'agence d'une banque locale au quartier Patte d'Oie. Aussi, le Conseil des ministres a-t-il cité le cas de « la tour administrative abritant plusieurs ministères dont celui du Travail et de la Fonction publique où la guérite d'accueil a été saccagée, une dizaine de voitures mises à feu, une trentaine de motos, un ordinateur et un climatiseur dérobés ».
Le gouvernement a signalé également des actes de vandalisme observés dans la ville de Kandi ce même 1er mai.
Lors de chacune de ces manifestations opportunistes, souligne le Conseil des ministres, les Forces de Défense et de Sécurité sont intervenues avec beaucoup de professionnalisme dans le but de préserver l'ordre public.
« Il se dégage des éléments de contexte que les meneurs de ces mouvements ont clairement affiché leur intention d'attenter à la stabilité de l'Etat. En témoigne la présence de nombreux étrangers dans les rangs des manifestants. Ceux-ci généralement de jeunes gens, sont drogués et équipés d'engins explosifs destinés à semer le désordre », a noté le gouvernement.
D'après le Conseil des ministres, « les enquêtes sont ouvertes pour détecter les instigateurs de ces actes de vandalisme, situer les responsabilités et engager les poursuites nécessaires ».
Le Conseil a donné des instructions fermes au ministre de l'intérieur et de la sécurité publique « en vue de mettre fin au désordre et d'assurer la sécurité des honnêtes citoyens afin qu'ils continuent de vaquer à leurs occupations quotidiennes ».
A.A
Après le passage de ses observateurs, la Commission de l'Union Africaine (UA) donne sa position sur les législatives au Bénin. Dans sa déclaration, le Président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, dit avoir pris note des conclusions préliminaires de la Mission de l'UA qui a observé les élections législatives du 28 avril 2019 au Bénin. "La Mission a relevé que ce scrutin s'est déroulé dans un contexte marqué par une rupture du consensus au sein de la classe politique, mettant ainsi en mal le caractère ouvert, inclusif et compétitif qui a traditionnellement caractérisé les processus électoraux au Bénin", a déclaré M. Mahamat.
Le Président de la Commission regrette que les initiatives de médiation entreprises pour rapprocher les positions des acteurs politiques et permettre la tenue d'un scrutin apaisé et inclusif n'aient pas produit les résultats escomptés.
Au même moment, le président de la Commission de l'Union Africaine "souligne que le contexte actuel rend plus que jamais nécessaire un dialogue constructif pour trouver des solutions consensuelles aux défis de l'heure".
Il exhorte l'ensemble des acteurs concernés à faire preuve de retenue et d'esprit de responsabilité, dans l'intérêt supérieur du Bénin.
G.A.
A en croire "Le Président de la Commission regrette que les initiatives de médiation entreprises pour rapprocher les positions des acteurs politiques et permettre la tenue d'un scrutin apaisé et inclusif n'aient pas produit les résultats escomptés". Au même moment le président de l'Assemblée commission de l'Union africaine "souligne que le contexte actuel rend plus que jamais nécessaire un dialogue constructif pour trouver des solutions consensuelles aux défis de l'heure". C'est alors qu'il exhorte l'ensemble des acteurs concernés à faire preuve de retenue et d'esprit de responsabilité, dans l'intérêt supérieur du Bénin.
G.A.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a fait le point au corps diplomatique accrédité au Bénin, de la situation des émeutes en cours dans la ville de Cotonou depuis ce 1er mai 2019. « Le Bénin n'est pas en crise, et il n'y a pas de situation insurrectionnelle », a-t-il assuré.
Aurélien Agbénonci comme son collègue de l'intérieur et de la sécurité publique a démenti qu'il n'y a eu aucun projet d'arrestation de l'ancien président Boni Yayi. Mais il y a des problèmes liés à l'élection que le gouvernement essaie de régler, a reconnu le chef de la diplomatie béninoise. Selon lui, les forces de l'ordre se sont positionnées dans une rue perpendiculaire au domicile de Boni Yayi pour surveiller et pouvoir contenir un groupe de jeunes instrumentalisés qui, selon lui venaient à Cotonou pour un mouvement de rue. Aurélien Agbénonci a rappelé et insisté en face du corps diplomatique, les principes de respect, d'amitié et de non-ingérence.
F. A. A.
Les actes de violence et de vandalisme enregistrés depuis le 1er mai à Cotonou, suite aux rumeurs faisant état d'une tentative d'arrestation de l'ancien président Boni Yayi ont causé deux morts, des blessés et plusieurs attestations.
Le dossier a été examiné ce jeudi en conseil des ministres et des instructions ont été données au ministre de l'intérieur Sacca Lafia pour renforcer la sécurité des personnes et des biens.
Pour le moment, la situation est sous contrôle avec le déploiement de l'armée en renfort à la police.
La situation pourrait encore monté d'un cran, si la Cour constitutionnelle entérine cette nuit les résultats des législatives du 28 avril 2019.
Le quartier Cadjéhoun abritant le domicile de l'ancien chef de l'État, l'épicentre de la révolte, est quadrillé par les militaires.
Selon des sources sécuritaires, il n'est pas exclu que le gouvernement décrète un couvre-feu sur la capitale économique, en cas de recrudescence des émeutes.
D. M.
La zone de la Haie vive à Cadjéhoun bien en étant quadrillée par l'armée, des manifestants continuent leur manœuvre. Ce jeudi 02 mai 2019, des individus non encore identifiés ont mis feu à un véhicule Bénin-Taxi.
Les voitures de Bénin-Taxi sont désormais la cible des manifestants de Cotonou. Dans la Haie vive à Cadjéhoun, ils ont incendié un des véhicules mis en circulation par le Projet Bénin-Taxi. Après avoir commis le forfait, les délinquants ont commencé par s'attaquer aux restaurants et autres boutiques de ce quartier résidentiel.
Selon les témoignages, ces hors-la-loi se déplacent à moto ou à pied.
A.A
Sur les ondes de Radio France internationale (Rfi) ce jeudi 2 mai 2019, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia a confirmé les tirs à balles réelles lors des mouvements de protestation de ce mercredi 1er mai 2019 à Cotonou. Selon le ministre, l'usage des armes à balles réelles est contre la consigne donnée à la police et à l'armée. Mais débordées par les manifestants, les forces de l'ordre ont dû recourir à des coups de feu. « Probablement, les militaires étaient débordés parce que les manifestants allaient vers des points névralgiques comme la radio –la télévision nationale, comme des banques » a-t-il souligné.
Sacca Lafia a ajouté que les forces de l'ordre ne pouvaient qu'agir de cette manière pour retenir et repousser les manifestants. Il annonce qu'il y aura des enquêtes et des sanctions les plus dures seront prises à l'endroit des forces de l'ordre qui sont passées outre la consigne donnée.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a, au cours d'une rencontre avec le corps diplomatique ce jeudi 02 mai 2019, informé que les éléments de la Police Républicaine ont interpellé plusieurs jeunes manifestants, lors des scènes de violence survenus à Cotonou depuis le 1er mai 2019. Ces jeunes délinquants, précise le ministre, lançaient des projectiles aux paisibles populations et aux étrangers qui circulaient librement à bord de leurs véhicules.
Le chef de la diplomatie béninoise dit être convaincu que les enquêtes seront ouvertes.
Ces mouvements font suite aux rumeurs faisant état d'une prétendue arrestation de l'ancien président de la République, Boni Yayi.
F. A. A.
Une manifestation a eu lieu dans la nuit de ce mercredi 01er mai à Kandi. Des individus non encore identifiés ont activé le feu à plusieurs endroits dans la ville. Du rond-point AIFI, à l'usine SODECO 2, Ex-Ccb en passant par la résidence du Chef d'usine, le dégât est énorme.
La manifestation a démarré aux environs de 22 heures. Des individus non encore identifiés ont déclenché le feu dans l'Usine SODECO 2. Les flammes ont commencé du côté Est de l'usine où sont déposées les balles de coton pour s'étendre au magasin de stockage dans l'enceinte de l'usine. Le groupe de manifestants a aussi incendié le domicile du chef de l'Usine situé à environ 300 mètres de son service.
Sur la route inter-état numéro 2 au niveau du rond-point AIFI, la circulation a été bloquée par les manifestants avec les brûlures de pneus. La descente des éléments de la Police Républicaine et des sapeurs-pompiers sur les lieux n'a rien changé et n'a nullement calmé les ardeurs des manifestants qui étaient décidés à aller jusqu'au bout.
Après plus de deux heures de manifestation, la circulation a repris mais timidement. Ceci grâce aux agents de la Police Républicaine et des militaires déployés sur le terrain. Il faut signaler qu'il n'y a pas eu d'affrontement entre manifestants et forces de l'ordre. Mais des tirs de gaz lacrymogène dans le but de maîtriser la situation et sécuriser les parties de l'usine non encore atteintes par les flammes.
Face à la pression des manifestants et le feu qui était difficile à contrôler, les sapeurs-pompiers se sont momentanément retirés. La route inter-état est praticable mais celles aux alentours des usines sont fortement militarisées et interdites d'accès jusqu'à la matinée de ce jeudi 02 mai 2019.
D'énormes dégâts enregistrés
Les dégâts issus de cette manifestation sont énormes. Dans l'enceinte de l'usine plusieurs balles de l'or blanc sont parties en fumée ainsi qu'une importante quantité stockée dans les magasins de l'usine SODECO 2. La route inter-état a été endommagée. Le domicile du chef d'usine a été totalement brûlé de même que sa voiture et une moto tricycle.
Aussi, un autre véhicule appartenant à un citoyen a-t-il pris feu quelques minutes après qu'il ait perdu le contrôle du volant suite aux manifestations pour se retrouver dans un caniveau. Le conducteur s'en est sorti sain et sauf, mais n'a rien n'a récupéré du véhicule.
Du côté des populations venues par curiosité, un jeune homme d'environ 18 ans est atteint par balle blanche. Le calme serait revenu dans la ville de Kandi et ce matin le feu semble maîtrisé par les sapeurs-pompiers dans l'enceinte de l'usine SODECO 2.
A.A
L'audience solennelle de proclamation des résultats du scrutin législatif du dimanche 28 avril dernier, apprend-on, aura lieu ce jeudi 02 Mai 2019 à 16h00 à la Cour constitutionnelle. Après la publication des grandes tendances par la Commission électorale nationale autonome (Cena), la haute juridiction va donc proclamer les résultats provisoires en attendant les éventuels recours.
Les résultats de la Cour constitutionnelle pourraient infirmer ou confirmer les grandes tendances données par la Cena.
F. A. A.
La situation post électorale à Cotonou ces deux derniers jours a été maîtrisée par l'armée. Après les affrontements de la journée du mercredi 1er et de la matinée de ce jeudi 2 mai, le calme.est revenu dans la ville. Selon les informations reçues, on note trois blessés dans le rang des manifestants. Les manifestants ont été dispersés et l'armée prend désormais le contrôle de la zone Cadjehoun - Haie Vive. Pour le moment tout le quartier Cadjèhoun a été investi par l'armée et tout est sous contrôle.
Apparemment les manifestations sont dispersées dans la ville bien que Cadjéhoun soit encadré par l'armée. Il faut noter aussi qu'une station d'essence de Jnp est en feu à Agla hlazounto toujours dans la commune de Cotonou. Pour le moment les sapeurs pompiers sont joints pour éteindre le feu.
La zone de la Haie vive à Cadjéhoun bien en étant quadrillée par l'armée, des manifestants continuent leur manœuvre. Ce jeudi 02 mai 2019, des individus non encore identifiés ont mis feu à un véhicule Bénin-Taxi.
Les voitures de Bénin-Taxi sont désormais la cible des manifestants de Cotonou. Dans la Haie vive à Cadjéhoun, ils ont incendié un des véhicules mis en circulation par le Projet Bénin-Taxi. Après avoir commis le forfait, les délinquants ont commencé par s'attaquer aux restaurants et autres boutiques de ce quartier résidentiel.
Selon les témoignages, ces hors-la-loi se déplacent à moto ou à pied.
A.A
Les manifestations aux abords du domicile de l'ex chef d'Etat à Cadjèhoun sont dispersés par les forces de l'ordre. De sources concordantes, on apprend que les forces de sécurité sont arrivés à bout des jeunes en faisant usage de balle blanche. Après quelques heures de manifestations, chacun a retrouvé ses esprits. La présence des forces de l'ordre a permis de stabiliser la situation. Pour le moment, aucun incident majeur n'est signalé. Contrairement à la situation de mercredi 1er mai, seules les voies ont été pris d'assaut avec jets pierres et pneus brûlés. Aucune infrastructure n'est endommagée outre la voie bitumée qui a subi le diktat des feux. La circulation a repris normalement dans la zone.
G. A.
Les populations de Cadjèhoun continuent de vivre le calvaire. La situation qui a prévalu mercredi a pu être calmée grâce à la vigilance des forces de l'ordre. Malgré que l'accalmie soit revenue dans la soirée de mercredi, les jeunes ont repris encore ce matin leurs manifestations. Scandant des slogans hostiles au chef de l'État, ils se donnent à des actes de vandalisme. Des pneus sont brûlés le long de la voie bitumée. Afin d'éviter le pire, les hommes en uniforme sont revenus à la charge pour user de leur professionnalisme pour calmer la situation. La situation est au calme.
Les forces de l'ordre sont déployées sur les lieux pour contenir la colère des manifestants. Selon les informations la plupart des manifestants ne sont pas résidants de Cadjèhoun. Ce qui montre qu'ils sont venus d'autres quartiers où villes pour susciter l'insurrection.
Pour le moment, la situation semble être sous contrôle grâce à une coordination entre policiers républicains et militaires.
G. A.
La quiétude est de retour à Cadjéhoun et dans d'autres quartiers de Cotonou après les scènes de violence de ce mercredi 1er mai 2019 aux alentours de la zone de résidence de l'ex président Yayi Boni.
Les dégâts matériels découlant de cette manifestation sont énormes.
Les forces de défense et de sécurité déployés sur le terrain ont ramené le calme dans la ville.
Pneus brulés, véhicules incendiés, bâtiments administratifs attaqués, showroom de concessionnaire d'automobiles brulé, tel est le bilan sommaire des scènes de violence orchestrées par les populations à Cadjéhoun non loin du domicile de l'ex président Yayi Boni.
Du carrefour Mont Sinaï jusqu'à hauteur de la Place des martyrs, des dégâts matériels ont été enregistrés. La station d'essence de Cadjéhoun a été saccagée, des agences de banque attaquées. Des pneus ont été brûlés jusqu'à hauteur de Comtel après la mosquée Cadjehoun juste avant l'hôtel Home résidence en allant vers Vodjè-rails. De nombreux dégâts matériels ont été notés sur le tronçon Cadjehoun-Etoile rouge. Aussi, le tronçon Etoile-Rouge Vedoko a-t-il été jonché de pierres.
Après des heures de vive tension, l'armée est sortie en renfort aux policiers ainsi que les pompiers. Les soldats du feu ont éteint les flammes. Postés sur tout le parcours, les hommes en uniforme ont dégagé les débris des chaussées. Jusqu'à tard la nuit de ce mercredi, les services de nettoyage étaient à l'œuvre. Grâce au professionnalisme des forces de l'ordre, la circulation a repris et tout est redevenu normal.
Le mouvement a été déclenché suite à l'annonce sur les réseaux sociaux de la présence des forces de l'ordre aux alentours de la résidence de l'ex président Boni Yayi à Cadjéhoun. De ce fait, les proches de l'ex- président ont supposé qu'il y a là une volonté manifeste d'arrêter leur leader politique. Une information qui a été démentie par le ministre de l'intérieur et le directeur général de la Police Républicaine. « Il n'y a aucun projet d'arrestation de l'ancien président Yayi Boni », a déclaré le général Nazaire Hounnonkpè. Il s'agissait tout simplement selon Sacca Lafia de contenir le mouvement qui se préparait afin d'empêcher des troubles à l'ordre public.
Akpédjé AYOSSO
Un mouvement d'humeur a eu lieu dans l'après-midi de ce mercredi 1er mai à Cadjéhoun à Cotonou suite à l'annonce sur les réseaux sociaux de la présence des forces de l'ordre aux alentours du domicile de l'ancien chef de l'Etat Yayi Boni. Les manifestants ont bloqué la circulation et incendié plusieurs biens dont le point de vente de location de voiture ‘'Les Bagnoles''. Après une vive tension, les forces de l'ordre grâce à leur professionnalisme ont rétabli l'ordre.
Pour une supposée arrestation de l'ancien chef d'Etat Yayi Boni, les jeunes ont pris d'assaut les rues de sa zone de résidence à Cadjéhoun. Dans un premier temps, ils ont défié les éléments de forces de l'ordre en leur jetant des pierres. Les hommes en uniforme dans un cargo se sont retirés des lieux. Les jeunes furieux ont très tôt bloqué la circulation en mettant le feu à des pneus sur la voie. Dans ce mouvement d'humeur, les manifestants ont incendié le parc de vente et de location de voiture de LBM, représentant de SIXT au Bénin. Les auteurs de ce forfait auraient jugés que le parc automobile ‘'Les Bagnoles'' serait l'un des propriétés de Talon. Ils ont aussi saccagé plusieurs autres biens situés dans les parages.
Face à cette montée de tension, un détachement militaire a été envoyé sur lieux en renfort aux policiers. Les forces de défense et de sécurité avec professionnalisme ont assuré une fois encore leur rôle de maintien de l'ordre public en appelant les populations au calme. Dans un esprit de recherche de paix, ils ont dialogué avec les jeunes.
La tension a baissé et la sérénité de retour à Cadjéhoun.
A en croire le ministre de l'intérieur qui automatiquement a réagi face à la rumeur d'arrestation de l'ancien chef d'Etat, ‘'c'est un fake news''. « Aucun projet d'arrestation de l'intéressé n'a existé contrairement à ce qui est relayé », a-t-il déclaré. Selon lui, les éléments ont été envoyés sur le terrain afin de « contenir le mouvement qui se préparait, notre devoir, le devoir de la police étant aussi d'empêcher des troubles à l'ordre public ».
A.A
Le parc automobile "Les Bagnoles et Sixt" situé à Cadjehoun non loin du domicile de Boni Yayi d'où est partie la vague de violence a été entièrement détruit par les feux.
Tout d'abord, le boulevard auquel fait face le parc a été l'objet d'un sérieux mouvement de foule cet après-midi.
Dans ce mouvement qui a connu un débordement, que les forces de l'ordre n'ont pas pu maîtriser, les civils en colère après la rumeur démentie qui fait état d'une tentative d'arrestation de l'ancien Chef de l'Etat, se sont pris au parc automobile de vente et de location de voitures de LBM.
Après avoir tenté de saccager le parc, les populations en colère ont finalement mis feu au parc, représentant de SIXT au Bénin. "Les Bagnoles et Sixt" en feu n'a pas trouvé secours devant des les populations en colère. Le parc a été donc entirèrement incendié.
Pour l'instant les auteurs ne peut être identifié. Les raisons évoquées, ils estiment que le parc est la propriété du Président Patrice Talon.
Le regain de violence, qui a pris corps cet après-midi a évolué vers d'autres points non loin de Cadjèhoun. Ainsi, la façade de la cabine du distributeur automatique de billets de Ecobank situé au carrefour du même quartier n'a pas été épargné. La façade de l'agence de la Banque UBA situé un peu loin a été saccagée également par les manifestants.
Finafa H.