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Les gouvernements européens ont également réduit les budgets d'aide au développement et ne montrent aucun signe d'inversion de tendance.
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Romuald Wadagni sera le candidat de la mouvance présidentielle à la prochaine élection d'avril 2026. L'actuel ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances a été désigné à l'issue d'un conclave tenu ces derniers jours par les partis de la majorité, l'Union Progressiste pour le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR).
Le choix de la coalition au pouvoir, validé par le président Patrice Talon, met fin aux spéculations qui entouraient sa succession. Romuald Wadagni apparaît ainsi comme le profil retenu pour incarner la continuité des réformes engagées depuis 2016, tout en apportant l'image d'une relève générationnelle.
Selon les acteurs de la majorité, cette désignation traduit la volonté de concilier jeunesse, compétence et expérience gouvernementale. Ministre des Finances depuis 2016, Romuald Wadagni s'est imposé comme l'un des piliers de la politique économique du régime de la Rupture.
Si ce choix venait à être confirmé par les urnes, il constituerait une première dans l'histoire du renouveau démocratique béninois : pour la première fois, un candidat officiellement investi par une coalition politique accéderait à la magistrature suprême.
Judicaël ZOHOUN
« Pour un programme politique porté par une vision de stabilité et de continuité constructive du système éducatif béninois »
Le 15 septembre, comme à chaque année, de milliers d'élèves et d'enseignants reprendront le chemin des classes. Occasion de nous rappeler que l'éducation nationale est un projet de souveraineté, un tremplin par excellence au travers duquel chaque citoyen réalise l'importance de bâtir ensemble l'avenir de notre pays.
Occasion toute aussi belle de réfléchir à notre système éducatif, miroir de notre société, révélateur des forces et des fragilités de notre vision de l'avenir national, de celui du Bénin.
Occasion ultime de souligner que le Bénin a fait de l'école, l'un des piliers de sa construction :
• Des investissements significatifs
En 2023, 19,04% des dépenses publiques étaient dédiées au secteur éducatif, bien au-dessus de la moyenne mondiale de 13,95% (voir The GlobalEconomy). Entre 2016 et 2021, le taux de couverture électrique est passé de 20% à 35% dans les écoles primaires. Ce taux est de 78% pour les écoles secondaires en 2021 (Voir Fonds Monétaire International).
• Des progrès notables dans l'accès à l'éducation
En 2022, le taux net de scolarisation au primaire est de 90,39% (Voir UNESCO). Quant à lui, le taux d'inscription au secondaire a progressé en passant d'environ 59% en 2000 en 77% en 2023 (Voir Banque Mondiale). Le nombre d'enseignants formés dans les écoles primaires est passé de 70 % à 75 % entre 2016 et 2021 et a doublé pour les enseignants du premier cycle du secondaire, passant de 18 % à 36 % (Voir Fonds Monétaire International). Le ratio élèves/enseignant qualifié dans les écoles primaires a considérablement diminué, passant de près de 60 élèves par enseignant qualifié en 2016 à environ 49 élèves par enseignant qualifié en 2021 (Voir Fonds Monétaire International). Par ailleurs, grâce à un programme financé par le Global Partnership for Education (GPE) et la Banque mondiale (2020-2023), le Bénin a formé plus de 46 000 enseignants pour améliorer les capacités des élèves en lecture et en mathématiques en début de primaire (Voir Global Partnership for Education).
• Des améliorations conséquentes dans l'apprentissage
Par exemple, en 2014, seulement 10 % des élèves du cours préparatoire (CP) avaient dépassé le niveau minimal de compétence en lecture, mais en 2019, cette proportion était passée à 38 % (Voir PASEC 2019). En mathématiques, 34 % de ces élèves avaient un niveau de compétences supérieur au niveau minimal en 2014, comparativement à 62 % en 2019 (Voir PASEC 2019). Le taux de passage au primaire est passé de 68% en 2017 à environ 78% en 2023 (Voir Global Partnership for Education).
Ces progrès en appellent à redoubler d'efforts pour maintenir le cap de la transformation du système éducatif béninois. Nul ne se voilerait la face sur les immenses défis qui persistent en termes d'effectifs dans les classes, d'infrastructures, de personnel enseignant qualifié, d'inadéquation entre les programmes de formation et les besoins réels de l'économie et de la société béninoises, de disparités régionales, etc.
Des défis qui nous invitent à des réflexions profondes et méthodiques pour repenser notre système éducatif.
Car l'éducation est bien plus qu'un service public : elle est une question de souveraineté nationale. Elle est une cause nationale qui nous concerne tous, sans distinction de région, de condition sociale ou de parti politique.
Former des citoyens éclairés, créatifs, et capables de répondre aux enjeux du XXIe siècle, voilà le vrai projet politique pour les prochaines années.
Offrir aux enfants de ce pays une éducation de qualité, c'est poser les bases d'une société béninoise plus juste, plus prospère et plus unie.
Le Bénin a déjà montré sa capacité à relever de grands défis, à les transformer en opportunités. La volonté politique est là, les programmes montrent leur efficacité, et les résultats sont tangibles.
Il nous appartient de poursuivre les efforts collectifs pour bâtir une école béninoise plus inclusive, plus adaptée aux besoins de notre temps et plus ouverte sur le monde. Une école béninoise, véritable levier d'émancipation et de transformation sociale.
Poursuivre notre engagement collectif en termes :
• d'investissement dans les infrastructures scolaires, pour offrir à chaque enfant un cadre d'apprentissage digne. Nous devons augmenter les dépenses dans le secteur de l'éducation à 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) d'ici 2030 pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) en mutualisant ressources publiques et privées.
• de valorisation des enseignants sur les plans de la formation et de la qualification, de la rémunération etc., car il n'y a pas d'école de qualité sans des enseignants bien formés et motivés. Nous devons continuer à former et soutenir les enseignants, en investissant davantage dans les instituts de formation, en les accompagnant avec des outils et évaluations régulières.
• de modernisation des programmes pour les adapter aux réalités et aux défis du pays : emploi, numérique, démocratie, aménagement du territoire, développement humain durable, etc. Nous devons accentuer la mise en œuvre de programmes de pédagogie structurée et le maillage formation-métier en fédérant tous les acteurs (États, collectivités, secteur privé, partenaires internationaux, société civile).
• d'égalité des chances et d'équité pour que chaque enfant de ce pays puisse avoir accès à une éducation de qualité. Nous devrons réduire les écarts, en ciblant davantage les filles et les zones rurales en renforçant les programmes de bourses, de cantines scolaires, d'infrastructures socio-sanitaires.
Ainsi, le 15 septembre, lorsque les cloches de la rentrée retentiront, rappelons-nous qu'elles ne sonnent pas seulement pour marquer le début d'une année scolaire. Elles résonnent comme un appel à la responsabilité collective : celle de donner à nos enfants les clés de leur avenir et de celui du Bénin.
L'école béninoise est un trésor collectif. Elle est le lieu où se forgent la curiosité, le savoir, les valeurs citoyennes qui font vivre notre démocratie. Chaque enfant qu'elle forme et accompagne vers la connaissance constitue une pierre posée dans l'édifice de notre avenir national.
En ce sens, en cette veille des échéances électorales de 2026, cette rentrée du 15 septembre doit marquer un nouveau tournant dans notre engagement à bâtir une école performante et inclusive.
Elle doit être le début et le symbole de notre adhésion à un programme politique d'une école béninoise au service de l'ambition d'un Bénin uni et prospère.
Un programme politique porté par la stabilité du système éducatif, inscrivant son action dans une continuité constructive, fondée sur des objectifs partagés.
Un programme politique ancré dans des réformes éducatives de long terme, offrant le temps au monde de l'éducation de les discuter, de les approprier et de les assimiler.
Un programme politique fondé sur la concertation avec les acteurs autour des questions de revalorisation du métier d'enseignant (avec une politique claire et durable de rémunération et d'évolution de carrière), de gestion des effectifs et des infrastructures (avec une meilleure planification et un dialogue étroit avec les communautés locales).
Un programme politique mettant l'école béninoise au service des défis du 21e siècle : valorisation des compétences psychosociales (en préparant les élèves à coopérer, s'adapter aux changements et à développer leur esprit critique), intégration du numérique et de l'intelligence artificielle (en développant une stratégie numérique ambitieuse au service de l'éducation et de la réduction des inégalités).
Seule trajectoire à notre sens pour faire de l'écol béninoise, un espace d'apprentissage, d'espérance et de progrès partagé.
Dr Chedrak Chembessi
Professeur des Universités
Co-fondateur du Collectif AGORA 229