La validation du rapport global de mise à l'échelle de Sayana Press en milieu communautaire a fait l'objet d'un atelier ce jeudi 23 août 2018 au ministère de la santé à Cotonou. Les travaux se sont déroulés dans la salle de réunion du Programme Santé de lutte contre le sida (Psls), en présence de plusieurs acteurs intervenants dans le domaine de la santé de la reproduction dont la Dsme, l'Usaid l'Apc et Grafed Ong, qui a mobilisé les ressources financières pour l'élaboration dudit plan.
Le plan global de mise à l'échelle de Sayana Press au niveau communautaire est subdivisé en 5 parties. Ce document de 21 pages vise à porter le taux de prévalence contraceptive à 22% d'ici à fin 2020, selon le consultant Boris Soussia.
« La prévalence contraceptive est faible au Bénin et tourne autour de 12,5% en 2014 (enquête MICS) et les besoins non-satisfaits en Planification Familiale (PF) demeurent supérieurs soit 35,5% chez les femmes de 35 à 39 ans », a souligné Dr Gaston Ahounou, chef du service de planification familiale, santé des adolescents et jeunes à la Direction de la mère et de l'enfant du ministère de la santé (Dsme), en se référant aux résultats de l'enquête démographique et de santé au Bénin (Edbs) réalisée en 2011. C'est donc pour corriger cette situation et booster la PF, que le Bénin a pris plusieurs engagements au plan international, à Addis-Abeba en 2013, poursuit le spécialiste.
Pour respecter ses engagements, notamment celui inscrit au point 4 et qui consiste à élargir la gamme des méthodes contraceptives de planification familiale au niveau communautaire y compris les contraceptifs injectables (Sayana Press) dans les 34 zones sanitaires d'ici à fin 2019, le gouvernement a introduit en phase pilote le contraceptif injectable Sayana Press au niveau communautaire dans dix (10) zones sanitaires (ZS) du pays. Un an après la phase pilote, il est décidé de passer à l'échelle nationale.
La mise à l'échelle de Sayana Press se fera de façon progressive
Ainsi, pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant au Bénin, le Groupe de recherche d'action et de formation en épidémiologie et en développement (Grafed Ong) a, grâce à son dynamisme mobilisé les ressources financières pour l'élaboration d'un plan global de passage à l'échelle nationale de cette nouvelle méthode injectable au niveau communautaire.
« Sayana Press est entrain d'être introduit dans toute la sous-région et le Bénin s'est lancé aussi dans le mouvement et nous en tant que Grafed-Ong avons jugé de jouer notre partition en mobilisant les ressources financières pour l'élaboration d'un plan global de passage à l'échelle nationale de Sayana Press au niveau communautaire », a indiqué Jérome Chatigre, Directeur exécutif de Grafed Ong et coordonnateur de la Coalition des Ocs/Pf, lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier.
Après la présentation du plan par le consultant Boris Soussia, les participants répartis en groupes de travail ont apporté des amendements au document qui a été validé par acclamations sous réserve des corrections.
Au terme de l'atelier, Dr Gaston Ahounou, qui a présidé les travaux, n'a pas manqué au nom de son chef hiérarchique de remercier tous acteurs impliqués dans le processus, principalement le Fonds des Nations-Unies pour la population (l'Unfpa) pour son appui financier et Grafed Ong pour son appui technique.
Juliette MITONHOUN
Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie Odile Attanasso, à travers un communiqué en date du 20 août 2018, a procédé au lancement des concours d'entrée dans les écoles et instituts de l'enseignement supérieur. Ces concours concernent les bacheliers de nationalité béninoise.
Les nouveaux bacheliers béninois, âgés de 21 ans au plus au 31 décembre 2018, et ayant obtenu au moins la mention Assez bien au BAC 2017 ou 2018 peuvent s'inscrire aux divers concours d'entrée dans les écoles ou instituts de l'enseignement supérieur, au titre de l'année académique 2018-2019.
Le registre d'inscription, renseigne ledit communiqué, est ouvert du lundi 20 au vendredi 31 août 2018 à 18 h. Les lieux de dépôt des dossiers sont : ENS Natitingou, IFSIO Parakou, ENSET Lokossa, ENSTBR Abomey, INMeS de Cotonou et ENS Porto-Novo.
Les dates de déroulement desdits concours se présentent comme suit :
ENSPD, ENSTIC, et CEFORP lundi 10 septembre 2018 ;
INSPEI, mercredi 12 septembre 2018 ;
INMeS et IFSIO vendredi 14 septembre 2018 ;
ENS samedi 15 septembre 2018 ;
ENSET lundi 17 septembre 2018.
Les centres retenus pour la composition sont : le Lycée technique Coulibaly de Cotonou, le CEG1 Abomey (Abomey) et le Lycée Mathieu Bouké (Parakou).
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Pour compter du 03 août 2018, une contribution sur la consommation des services de communication électroniques fournis par les réseaux ouverts au public est instituée en République du Bénin. Cette décision est entérinée par le Décret 2018-341 du 25 juillet 2018, signé par le président Patrice Talon.
Selon ce décret, cette contribution payable mensuellement, est prélevée par l'opérateur ou le fournisseur ayant délivré le service et versée au Trésor public au plus tard le 10 du mois suivant le prélèvement et fixée, à raison de 5% du prix hors taxe du service pour tous les services ; et de 5 FCFA hors taxe par mégaoctet dans le cas de l'accès à l'internet utilisé pour fournir un service par contournement (plateforme OTT) ou une plateforme de réseaux sociaux.
En cas de manquement à l'obligation de versement au Trésor public de cette contribution, précise le décret, une majoration de 10% est appliquée sur les sommes dont le paiement est différé.
Le ministre de l'économie et des finances et le ministre de l'économie numérique et de la communication sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'application du décret.
←F. A. A.
Deux présumés malfrats sont déjà mis aux arrêts et gardés par les éléments de la police républicaine de Porto-Novo, dans le cadre de l'enquête sur le braquage perpétré à Ouando, le 16 août dernier.
De sources policières, les personnes arrêtées auraient avoué les faits. En dépit de cela, la police s'est lancée sur les traces des autres membres du gang. Des arrestations qui interviennent quelques jours après le point de presse des hauts gradés de la police républicaine pour solliciter le collaboration des populations.
Le braquage a coûté la vie à la caissière de l'Ong Børnefonden intervenant à Adjohoun. Cette dernière revenait d'une banque après une opération de retrait de fonds quand les malfrats l'ont attaquée et emporté la somme d'argent qu'elle détenait.
F. A. A.
Plusieurs morts, des blessés graves et de nombreux dégâts matériels, c'est le bilan de l'accident qui s'est produit ce vendredi matin avec un bus de transport en commun à Zè. Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées.
Les secours sont sollicités pour venir en aide aux victimes.
D. M.
Le chef de l'Etat et son gouvernement sont résolument déterminés à mobiliser des ressources dans différents secteurs pour la concrétisation de leurs ambitions. Ils ont une fois de plus soumis plusieurs projets de ratification en étude à l'Assemblée nationale dans le but de révéler le Bénin à travers leur programme d'actions.
Le gouvernement de la Rupture a décidé de mettre réellement le pays en chantier. Comme promis par le chef de l'Etat, plusieurs chantiers sont en cours depuis le début de l'année. Et le précurseur de la Rupture ne s'en lasse pas. Plusieurs projets sont encore envoyés à l'Assemblée nationale par le gouvernement pour autorisation de ratifications. La preuve que la politique gouvernementale de réalisation du programme d'actions tient son coup. La santé des Béninois, la situation économique du pays et la réalisation des infrastructures routières sont autant de secteurs ayant bénéficié une fois de plus, l'attention du gouvernement. Ainsi, les députés vont reprendre encore le chemin du parlement ce lundi 27 août 2018 pour entre autres accompagner les nobles actions du chef de l'Etat à travers l'étude du Projet de loi portant autorisation de ratification de la convention de crédit signée à Paris le 05 mars 2018 entre la République du Bénin et l'Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre du financement du Programme d'Appui des Villes au changement Climatique (PAVICC).
Le changement climatique est devenu aujourd'hui, l'une des préoccupations planétaires qui n'épargnent aucune nation, l'Afrique Subsaharienne étant la plus touchée. Toute chose pour laquelle le gouvernement sollicite la diligence des députés afin d'aider un temps soit peu les populations contre le fléau. Aussi, sollicite-t-il du parlement, l'autorisation de ratification du projet de loi portant sur la convention de crédit signée à Cotonou le 14 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID), dans le cadre du programme AQUA-VIE.
L'autre projet d'envergure qui tient à cœur au gouvernement est celui relatif à la loi portant autorisation de ratification de l'accord de financement signé par échange de courrier, le 25 juin 2018 entre la République du Bénin et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) dans le cadre du financement partiel et de la tranche d'urgence du programme d'assainissement pluvial de la ville de Cotonou, objet de décret n° 2018-359 du 31 juillet 2018, est aussi programmé au cours de ladite session extraordinaire.
La réalisation des infrastructures routières annoncée par le chef de l'Etat notamment le corridor Cotonou - Niamey pour la facilitation du transport avec la proposition de l'étude du projet de loi portant autorisation de ratification des accords-cadres pré-mise en œuvre et de mise en œuvre, signée le 03 avril 2018 entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID), dans le cadre du financement partiel du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey : section Béroubouay - Malanville (169,4 km).
D'autres chantiers sont en instance de lancement par le gouvernement dans les prochains jours. Ceci pour la joie des populations riveraines.
Dans le secteur de la santé, le gouvernement a introduit au parlement, le Projet de loi portant autorisation de l'accord de financement, signé à Cotonou le 11 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID), dans le cadre du projet régional d'amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l'Ouest (REDISSE III).
Il faut dire que la troisième session extraordinaire à l'Assemblée nationale entre dans le cadre de l'accompagnement des députés à la réalisation effective du PAG.
G.A.
Après avoir vaincu en quelques mois le délestage sauvage dont souffrait affreusement le pays, voici le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude HOUSSOU qui se lance comme défi l'autonomie énergétique. Grâce à son leadership, l'ABERME vient de signer avec le MCA-Bénin II un accord de partenariat. La cérémonie a eu pour cadre, ce jeudi 23 août 2018, la salle de conférence du ministère.
Après la SBEE, la CEB et l'ABE, c'est au tour de l'Agence béninoise d'électrification rurale et de maîtrise d'énergie (ABERME) de signer un accord de mise en œuvre avec le Millenium Challenge Account Bénin II. Il s'agit d'un accord de partenariat qui définit expressément les axes de collaboration et les obligations de chacune des structures sur les questions relatives à l'électrification rurale, notamment l'électrification hors réseau et l'efficacité énergétique. Selon le Coordonnateur national du MCA-Bénin II, l'ABERME s'engage, au titre du présent accord, à collaborer pleinement avec MCA-Bénin II dans le domaine de passation des marchés, au suivi-évaluation et au suivi des activités du programme ambitieux d'électrification hors-réseau, particulièrement dans le milieu rural. Gabriel DÉGBÉGNI a fait savoir qu'à l'heure du bilan, leurs efforts seront couronnés de succès. Se réjouissant de l'acte posé sous son leadership, le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a fait savoir que c'est une grande opportunité que l'ABERME doit saisir pour s'armer en vue de relever les défis en matière d'amélioration de l'accès à l'électricité au Bénin et en particulier dans le monde rural. Et parlant de défi, le Numéro 1 de l'Energie au Bénin a souligné que dans dix ans, malgré les extensions de réseaux, il y aura encore près de 2,5 millions de Béninoises et Béninois qui n'auront pas accès aux services d'électricité si rien n'est fait autrement de façon complémentaire. « Le défi que veut relever ce partenariat est d'apporter un service d'électricité hors réseau de qualité à ces populations en augmentant le taux d'accès », a-t-il insisté. Le Directeur général de l'ABERME, quant à lui, a réaffirmé l'engagement de sa structure à jouer sa partition. Par ailleurs, Jean-Francis TCHÈKPO a adressé ses chaleureux remerciements au ministre de l'Energie pour son leadership et son engagement sans faille pour la matérialisation de cette collaboration. Pour rappel, c'est un accord de don de 375 millions de dollars US avec une contrepartie béninoise qui porte le montant à 403 millions de dollars US soit près 232 milliards de FCFA, que le Bénin a signé avec l'Etat américain. Il reste encore trois ans et trois cent deux jours pour la mise en œuvre des différents projets, a précisé, à cette séance, le Coordonnateur résident Christopher BRIGHTON.
FINAFA H.
COMMUNIQUE DE PRESSE Cérémonie de signature de l'accord de mise en oeuvre du programme du MCA-Bénin avec l'Agence béninoise d'Electrification Rurale et de Maîtrise d'Energie (ABERME)Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche s'est prononcé, ce jeudi 23 août 2018, sur l'utilisation du glyphosate au Bénin.
Au cours de la conférence de presse, tenue au ministère de l'agriculture, Gaston Dossouhoui a expliqué que le glyphosate n'est pas dangereux pour la santé et n'a aucune conséquence sur l'environnement.
Compte tenu de l'importance du sujet et les réactions que cela suscite au sein de l'opinion publique, le ministre de l'agriculture a décidé de donner des clarifications sur l'usage du glyphosate, qui selon certains experts, est un produit dangereux pour la santé.
M. Dossouhoui a affirmé que tout produit phytopharmaceutique est régi au Bénin par une loi. Cette loi recommande que tout utilisateur, commerçant, importateur, et distributeur de ce produit soit agréé. Avant toute utilisation indique le ministre, le produit est d'abord homologué par le comité national de l'agrément des pesticides. Le comité tient compte de l'écotoxicité du produit, de sa toxicologie, de son impact sur l'environnement et de son efficacité biologique et des limites maximales de résidus.
Toute la problématique, relève Gaston Dossouhoui se situe à ce niveau. Selon ses explications, quand on fait le traitement du glyphosate au champ, et qu'on met deux semaines après sur la même parcelle un grain de maïs ou d'arachide, ces derniers poussent. Ce qui veut dire que « le produit n'attaque que l'herbe, il n'attaque pas le sol, ni les éléments organiques qui sont dans le sol et qui assurent sa vie », a déclaré le ministre.
Aussi, l'OMS a-t-elle classé les produits phytopharmaceutiques en 05 catégories. Il y a ceux qui sont extrêmement dangereux, très dangereux, modérément dangereux, peu dangereux puis la dernière, la classe susceptible de présenter un danger.
La formulation de glyphosate utilisé au Bénin précise-t-il est le Killer 288 SL et ce dernier appartient à la troisième catégorie des produits peu dangereux.
Le produit « ne crée aucun dégât sur l'environnement et sur la santé des populations, il n'y a pas débat », a-t-il martelé.
Contrairement aux pays européens qui utilisent beaucoup de glyphosate, Gaston Dossouhoui, relève que le Bénin malgré les recommandations techniques de 3 litres de glyphosate à l'hectare, on a jamais dépassé 2 litres à l'hectare. Mieux, ce sont des appareils à bas volume portés au dos ou à la main qui sont utilisés. Les producteurs sont équipés d'outils nécessaires et savent très bien comment utiliser ces différents appareils.
Au-delà de ces techniques d'utilisation, il est recommandé aux producteurs de perforer les emballages une fois utilisés pour éviter leur réutilisation à d'autres fins.
Le glyphosate s'utilise depuis un bon bout de temps et « ça n'a jamais fait des hécatombes, ça n'a jamais créé des cancers connus, ça n'a jamais tué les gens », soutient le ministre.
Les précautions pour l'utilisation du glyphosate
Le ministre de l'agriculture a indiqué qu'en matière de précautions pour l'utilisation du glyphosate, les producteurs sont tenus au respect strict des comportements de l'environnement. Le gouvernement apporte donc son appui technique en matière de bonnes pratiques de l'utilisation des pesticides à travers des formations continues tous les ans.
De plus, la rotation des cultures permet de régler la question de l'environnement et aussi de sécuriser la fertilisation des sols.
Gaston Dossouhoui informe que récemment, il a été mis en chantier un programme de transition agricole en zone cotonnière, ce qui permet de développer des couvertures pour non seulement éviter l'érosion éolienne et hydrique mais surtout de fertiliser les espaces qui dans le temps ont perdu leur fertilité. Cette technologie souligne-t-il est pratiquée déjà dans au moins 10 grands villages de l'Alibori et du Borgou et s'est généralisée à tous les paysans depuis 2 ans. Elle fera l'objet de vaste programme de transition agricole en zone cotonnière pour essayer de remédier à la question des sols.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La salle de conférence Millénium de l'Hôtel Popo Beach d'Agoué a servi de cadre pour l'atelier d'appropriation et d'imprégnation des documents techniques d'actualisation de la Liste Electorale Permanente Informatisée (Lépi), les 22, 23 et 24 août 2018. Ces assises permettront de définir les grands travaux devant entrer dans le cadre de la correction et l'actualisation du Fichier Electoral National.
L'organisation d'élections crédibles et sans contestation passe par une liste électorale fiable et consensuelle. C'est ce qu'a compris Janvier Yahouédéou et Les membres de son bureau en organisant en collaboration avec le l'Agence Nationale de Traitement ANT, un atelier d'appropriation et d'imprégnation des documents techniques d'actualisation de la Lépi.
Ainsi, pour le président du Cos, l'Honorable Janvier Yahouédéhou « … notre mission consiste à court terme, à élaborer une version actualisée de la Lépi à utiliser pour les élections législatives de l'année 2019. » Et pour y parvenir il est bienséant de « mettre en commun les expériences » de chacun des acteurs impliqués dans ce processus. Aussi, pour la réussite dudit processus, quatre communications ont meublé l'atelier : le régime juridique encadrant les opérations d'actualisation du fichier électoral national, le mode opératoire, les dispositifs organisationnel, humain et technique. De plus, conformément au régime juridique en vigueur, l'actualisation et la correction du fichier électoral national consisteront à l'inscription sur la liste électoral des nouveaux majeurs et les omis, le transfert des citoyens dans des nouveaux centres de vote, la radiation des inscriptions frauduleuses et des citoyens décédés, la correction des erreurs, le dédoublonnage du fichier électoral, l'édition et l'impression des documents électoraux, la publication de la liste électorale nationale permanente et l'impression des cartes d'électeurs. Et pour mener à bien ces différentes applications, il faudra au travers du présent atelier, affiner la stratégie et le mode opératoire de l'actualisation du fichier national électoral, examiner les projets de document et se familiariser avec l'ensemble des documents pour une réelle appropriation. Cet atelier lance les hostilités sous de bons hospices afin de permettre au Cos-Lépi d'atteindre ses objectifs, gage d'une élection transparente.
Rappelons que la phase de collecte des données d'actualisation sur le terrain démarrera le 1er septembre 2018 et va durer 21 jours.
A la faveur de la séance de concertation annuelle sur la coopération bilatérale entre le Bénin et le Japon tenue au cabinet du ministre du plan et du développement, il a été question de la coopération économique en vue d'accélérer le développement du Bénin à travers l'initiative du processus de la TICAD.
« Cette réunion vient à point nommé pour insuffler une nouvelle dynamique à la coopération entre le Bénin et le Japon », a fait savoir le représentant du Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Me Rufino d'Almeida Directeur de cabinet du ministère du plan.
Elle permettra souligne t-il, d'échanger sur les nouveaux projets et sur les grandes lignes du programme d'action du gouvernement et en particulier les projets phares.
Pour l'ambassadeur du Japon près le Bénin, Kiyofumi Konishi « La coopération entre le Bénin et la Japon avance à grands pas », a-t-il laissé entendre dans son discours d'ouverture de la séance de concertation annuelle sur la coopération entre le Bénin et le Japon.
Il a salué les efforts du Bénin « Je voudrais , pour commencer , faire mention de l'attribution de note "B+ stable" pour le Bénin par l'agence de notation internationale Standard & Poor's au début de juillet 2018 qui a connu un accroissement significatif par rapport à "B stable" datant de 2011 », a souligné M.Konishi.
A en croire ses explications, le taux de croissance sera de 6,3 % sur la période 2018-2021 selon les prévisions de Standard & Poor's.
Ravi du renforcement des relations entre les deux pays, M. Konishi a fait savoir que le gouvernement du japon est en train d'exécuter sa coopération économique en vue d'accélérer le développement des pays d'afrique à travers l'initiative du processus de la TICAD.
« Le gouvernement du Bénin a toujours supporté ce processus et tous les présidents
de la république du Bénin ont toujours participé à tous les sommets de la TICAD », a-t-il précisé.
Il faut préciser que le ministre des affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonici était de la partie ainsi que le représentant résident de la JICA.
Pour rappel, c'est depuis 1980 que la coopération bénino-japonaise a pris corps. En dons, prêts ou coopération technique (envoi d'experts et de volontaires, stages), elle intervient dans les principaux secteurs que sont : l'Education, la Santé, l'Agriculture, l'Hydraulique villageoise.
Marcel HOUETO
Le réseau de téléphonie mobile Moov-Bénin a tenu en haleine les populations de Savalou les 14 et 15 août, à l'occasion de la célébration de la fête de l'igname et le 18 août, celles de Dassa pour le pèlerinage marial. Plusieurs manifestations publiques ont fait vibrer les deux villes.
Sponsor officiel de la foire artisanale de Savalou, Moov Bénin comme à l'accoutumée, a marqué sa présence à la célébration de la fête de l'igname dans la commune de Savalou. La marée verte a donc battu le macadam à la gare routière des bus de Savalou les 14 et 15 Août 2018 à travers des activations terrain, la sensibilisation sur les offres et services de Moov par les brands ambassadeurs, des concours de danse suivis de la distribution de gadgets aux populations acquis à la cause de la marque Moov.
Les artistes Gbèzé et Ignace Don Metock, natifs de la localité, n'ont pas manqué de gratifier le public en liesse, d'un spectacle inédit.
Après Savalou, la cap a été mis sur Dassa le 18 Août, plus précisément à la maison du peuple à l'occasion du pèlerinage marial, où Moov a une fois encore pris langue avec les populations N'Datcha dans une ambiance festive. Les populations de Dassa ont répondu massivement présentes à ce grand concert qui a connu la participation des artistes talentueux tels que Aline D et Sagbohan Danialou. Des jeux concours, distribution de gadgets et animations ont meublé ce spectacle riche en couleurs.
Les populations de Savalou et de Dassa n'oublieront pas de si tôt, ces moments festifs que leur a offerts le réseau leader, Moov-Bénin.
Le rendez-vous est pris pour l'année prochaine où il y aura certainement plus de sensations et de chaleur.
FINAFA H.
Quelques images des manifestations
Le procès de Pierre Urbain Dangnivo, démarré le mardi 21 août, s'est poursuivi dans la journée de ce jeudi 23 août 2018. Au centre des débats à la Cour d'Appel, un présumé appel nocturne à Codjo Alofa, un des principaux accusés du dossier, après la suspension de l'audience du mercredi 22 août.
A ce sujet, Me Zinflou, un des avocats de la défense s'est plaint à la Cour de cet appel à son client Alofa. Déplorant le fait, il a demandé à la Cour de lui permettre d'inviter son client à la barre pour qu'il s'explique sur ce qui s'est passé.
Se prononçant sur l'appel à l'endroit de Alofa, le ministère public après avoir fait des observations, dit être surpris par la plainte de l'avocat au sujet du coup de fil à Alofa. « Je n'ai pas été informé de cela », a-t-il expliqué. Il a ensuite émis le vœu d'être informé les autres fois afin de faire procéder à des vérifications. Il a aussi informé la Cour des instructions à lui faites par le ministre de la justice à travers une correspondance en date de ce jeudi 23 août 2018.
F. A. A.
Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji à travers un communiqué radio télévisé, invite les députés à prendre part à l'ouverture de la troisième session extraordinaire, qui aura lieu le lundi 27 août 2018 à 10 h, au palais des gouverneurs, à Porto-Novo.
Selon ce communiqué, 12 points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session et portent sur plusieurs projets et proposition de lois. Au nombre de ceux-ci, figure la loi portant code électoral en République du Bénin et l'examen des dossiers d'autorisation de poursuite des anciens ministres Komi Koutché, Valentin A. Djènontin, Fatouma Amadou Djibril, Aboubacar Yaya et Simplice D. Codjo. Ces dossiers ont été sollicités par le Procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou.
F. A. A.
La présidente de la Haute Cour de Justice (HCJ), Mme Cécile de Dravo Zinzindohoué, a été reçue en audience, ce mercredi 22 août 2018, par Me Adrien Houngbédji, président de l'Assemblée nationale. Les deux personnalités ont échangé sur les moyens pouvant permettre d'alléger la procédure à la haute juridiction en vue de la rendre opérationnelle.
Le but de cette visite pour Cécile de Dravo Zinzindohoué est de rendre fonctionnelle l'institution dont elle a la charge depuis quelques mois. L'allégement de la procédure de saisine devant la Haute Cour de Justice a été au cœur des échanges. La nouvelle présidente de l'institution souhaite que le toilettage de la loi n°93-013 du 10 août 1999 portant loi organique de la Haute Cour de justice soit fait par le Parlement. Et ce, afin que cette juridiction puisse jouer son rôle qui est de « juger le président de la République et les membres de gouvernement en raison des faits qualifiés de haute trahison, d'infractions commises dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions, ainsi que pour juger leurs complices en cas de complot contre la sûreté de l'Etat », aux termes des dispositions des articles 135 à 137 de la constitution.
La présidente de la Haute Cour de Justice a aussi, apprécié certains progrès de l'institution. Il s'agit notamment de la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Cotonou servant de chambre d'instruction pour la haute juridiction.
05 dossiers relatifs aux faits de corruption et de malversations financières impliquant d'anciens ministres ont été déjà instruits par cette chambre. Cécile de Dravo Zinzindohoué souhaite qu'au-delà de ce fait, l'institution soit totalement opérationnelle en passant par la facilitation dans la procédure. Au terme des échanges, le président de l'Assemblé a donné à son hôte quelques orientations pouvant permettre l'allègement de la procédure. Il s'agira de faire des plaidoyers à l'égard des députés pour les convaincre. Ces plaidoyers qui se feront à travers des séminaires et des colloques, vont montrer la nécessité de réétudier la procédure définie au niveau de la loi organique de la juridiction. Le souhait de Cécile de Dravo Zinzindohoué est que les démarches puissent aboutir sur des résultats positifs afin que la Haute cour de Justice puisse bien accomplir sa mission.
A la suite de sa visite à l'Assemblée Nationale, Cécile de Dravo Zinzindohoué s'est rendue chez le maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou pour lui présenter ses civilités. Elle a plaidé auprès de l'autorité municipale pour la recherche d'un nouveau domaine pouvant abriter le siège de la haute juridiction. La présidente de la HCJ s'est réjouie des projets qui ont été élaborés par le conseil municipal, toujours dans le but de permettre à l'institution de construire un nouveau siège plus convenable.
Le maire de de Porto-Novo a profité de l'occasion pour exprimer son ambition de voir la ville capitale abriter toutes les institutions du secteur de la Justice. Il s'agit du ministère de la Justice et de la législation, la Cour suprême, la Haute Cour de Justice, l'Ecole régionale supérieure de la magistrature et la Maison des magistrats.
Emmanuel Zossou a affirmé que Porto-Novo dispose de domaines pour accueillir les sièges de toutes ces structures. Il a également précisé qu'il existe un site de plus 400 hectares à Lokpodji, qui peut être aménagé et transformé en une cité judiciaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans le cadre du congrès électif de la Fédération béninoise de football, la Confédération africaine de football (Caf) a désigné Sita Sangaré, président de la Fédération burkinabè de football pour superviser les travaux qui auront lieu le samedi 25 août prochain à Porto-Novo. Le représentant de la Caf à ce congrès est aussi membre du comité exécutif de la Caf pour le compte de la zone Ouest B.
Pour ce congrès électif, la liste « Bénin Football Nouveau départ », dirigée par le président des Dragons de l'Ouémé, Mathurin de Chacus est la seule en lice. Elle est constituée des vice-présidents Francis Gbian, Magloire Oké, Pamphile Zomahoun, Guy-Marie d'Almeida, Pédro Ayéma, Firmin Akplogan, William Fangbédji, Valère Glèlè et de Radji Soumanou, Imorou Bouraïma, Wahab Adam Chabi, Innocent Attindéhou, Laurent Gnassounou, Adrien Hounadjinou, Saka Oussou, Bako Abdoulaye, Bocovè Marcellin et Floriane Afoutou, tous membres.
Anjorin Moucharaf, le président sortant de la Fédération béninoise de football, n'est pas candidat à sa propre succession.
F. A. A.
A la demande de 52 députés de la 7ème législature, le bureau de l'Assemblée nationale réuni, ce mercredi 22 août 2018, sous l'égide du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a statué et donné son avis favorable pour une session extraordinaire dont les travaux s'ouvrent dès lundi 27 août prochain au siège de la représentation nationale à Porto-Novo. L'avis favorable du bureau a été entériné par la conférence des présidents réunie le même jour toujours sous la présidence de Me Adrien Houngbédji.
Pour cette session extraordinaire, le code électoral et les dossiers de poursuites d'anciens ministres de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi à savoir, Aboubacar Yaya de la fonction publique, Valentin Djènontin de la justice, Fatouma Amadou Djibril de l'agriculture et Simplice Dossou de la décentralisation ainsi que plusieurs autres dossiers seront examinés.
L'ancien ministre de la fonction publique, Boubacar Yaya est cité pour l'affaire de concours frauduleux organisés au profit du ministère de l'Economie et des Finances. Des concours annulés à l'avènement du régime du Nouveau départ. Les trois autres sont cités dans une même procédure relative à la gestion de la filière coton des campagnes cotonnières de 2014 à 2016.
En instance au Parlement depuis plusieurs mois, ces différents dossiers seront examinés par la plénière au cas par cas au cours de la prochaine session extraordinaire.
La suite de la procédure dépendra de la décision de l'Assemblée nationale par rapport à chaque demande de poursuite devant la Haute cour de justice sollicitée par la justice. Pour ce vote, la majorité des 2/3 des membres composant l'Assemblée nationale, soit 56 députés est requis pour l'autorisation de la poursuite de chaque ministre mis en cause.
F. A. A.
Les différents postes frontaliers du Bénin seront bientôt raccordés à la plateforme E-visa. Le Conseil des ministres du mercredi 21 Août 2018 a autorisé l'acquisition d'équipements pouvant servir au raccordement des différents postes frontaliers à la plateforme E-visa.
E-visa est un système demande de visas en ligne que le Bénin a instauré depuis avril 2018. Cette plateforme est la solution efficace contre les nombreuses difficultés administratives dans l'établissement des visas à toute personne de nationalité étrangère desirant se rendre au Bénin.
Bientôt, les différents postes frontaliers du Bénin seront raccordés à cette plateforme. Le Conseil des ministres du mercredi 21 Août 2018 a autorisé l'acquisition d'équipements à cet effet. Cela faciliterait davantage les procédures d'obtention de visa d'entrée au Bénin, mais aussi d'améliorer les méthodes de traitement afin de disposer d'une archive numérique durable et sécurisée.
Il faut préciser que les équipements à acquerir permettront de raccorder
à ladite plateforme aux postes frontaliers de Porga, Malanville, Kraké, Hillacondji, Aéroport et Port de Cotonou.
Avec l'extension aux postes frontaliers de ces équipement, les agents de contrôle pourront verifier l'authenticité du visa électronique présenté par les voyageurs.
Marcel HOUETO
Le gouvernement a au cours du conseil des ministres de, ce mercredi 22 août 2018, pris des mesures nominatives dont l'une relative au Projet de loi portant création de la caisse des dépôts et consignations (CDC). Une décision visant la sécurisation de l'épargne au niveau national.
Contribuer à l'impulsion du développement économique et social d'une part, sécuriser et gérer les fonds sous protection, actuellement gardés par devers eux par les officiers ministériels, les administrateurs et autres mandataires judiciaires d'autre part, puis canaliser et orienter l'épargne nationale vers les investissements directs en tant que facilitateurs de l'opération et à effet de levier. Tels sont les objectifs soutenant la soumission prochaine à l'Assemblée nationale pour adoption, du projet de loi portant création de la caisse des dépôts et consignations. Aussi, vise-t-il à financer le développement par l'impulsion financière des secteurs non pris en compte par le secteur bancaire classique. Toutes ces visions incluses dans les attributions de la caisse des dépôts et consignation constituent « un outil de développement et de gestion sécurisée de l'épargne au niveau national ». Selon le relevé du conseil des ministres, la caisse « soutient les politiques de gestion conjoncturelle de trésorerie et de mobilisation des ressources intérieures ». Aussi, agirait-elle comme un investisseur de long terme dans les secteurs clés de l'économie et vient en appui aux activités du système bancaire classique. Le conseil des ministres souligne que « la caisse s'inscrit dans le cadre du schéma global de financement du développement ». Au regard de l'importance d'un tel outil, dont la réactivation avait été envisagée, il y a quelques années, indique le relevé, « le conseil a décidé de soumettre le projet de loi y relatif à l'Assemblée nationale pour adoption ».
Le dossier est confié au ministre de l'économie et des finances afin « d'engager les diligences nécessaires à l'opérationnalisation de la caisse, dès que cette étape sera franchie ». Le gouvernement s'engage donc dans la même dynamique de sécurisation des épargnes et de mobilisation des ressources pour la réalisation des grands projets contenus dans son programme d'actions.
Giscard AMOUSSOU
Le gouvernement s'engage désormais dans la promotion des associations sportives communales et l'institution des classes sportives et culturelles. C'est ce qu'ont décidé le chef de l'Etat et ses ministres, ce mercredi 22 août 2018, au cours de leur conseil hebdomadaire.
Le sport béninois renaît de ces cendres. C'est ce qu'on peut dire au regard de la volonté du chef de l'Etat à travers son ministre des sports. En plus des réformes des disciplines sportives dans le secteur éducatif, le gouvernement fait renaître les associations sportives communales. « Les associations sportives communales sont des cadres de regroupement de jeunes, pour le développement de la pratique du sport », précise le conseil des ministres. « Par ce programme, chacune de nos communes disposera d'une équipe dans les disciplines sportives telles que l'athlétisme, le basketball, le football et le handball et dans les catégories d'âges, notamment des moins de 17 ans et des moins de 20 ans », indique la même source.
Le gouvernement vient donc en appui à ces associations afin que divers talents soient détectés au sein de la communauté. Et l'appui de l'Etat à ces associations sportives communales a pour objectif, la détection et formation des talents en milieu extrascolaire.
Ce contrat souligne le conseil des ministres, « sera basé sur un accord de partenariat signé entre le ministère chargé des sports et les maires de nos communes ».
En dehors des associations sportives communales, il y avait déjà les classes sportives dont l'expérimentation a commencé au cours de l'année scolaire écoulée, et favoriseront la détection et la formation des talents en milieu scolaire dans les disciplines sportives comme l'athlétisme, le basketball, le football, le handball et les arts martiaux. C'est dans cette même vision que s'inscrivent les classes culturelles. Ceux-ci, obéissant au même principe de détection et de formation des talents. Mais elles portent, dans leur phase initiale, sur les disciplines comme la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques.
Le conseil des ministres fait remarquer que « la promotion de ces associations sportives communales et l'institution des classes sportives et culturelles, favoriseront la mise en œuvre d'une démarche structurelle qui permettra à notre pays, à terme, de réaliser durablement des prouesses et performances sportives et culturelles ».
Ces nouvelles ambitions du gouvernement constituent un véritable atout pour le Bénin en matière de talents sportifs et culturels.
Comme dans sa vision de promotion du secteur touristique, l'instauration et la promotion des cadres sportifs et culturels permettront au Bénin de se hisser dans le rang des grands pays sportifs à travers la révélation des talents les années à venir.
Giscard AMOUSSOU
Dans le cadre de l'effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou invite les responsables à divers niveaux impliqués dans dans le secteur de l'enseignement primaire, à lui faire parvenir les fiches d'évaluation des enseignants en situation de classe sous leurs ordres. Il l'a fait savoir à travers un communiqué en date de ce mercredi 22 août 2018.
Selon ce communiqué, les responsables sont appelés à faire diligence pour que toutes les fiches soient mises à la disposition du Comité de formation et d'évaluation des enseignants avant la date butoir du 31 août 2018.
Pour une rentrée dynamique et prévoyante des résultats catastrophiques, souligne le ministre, la connaissance du potentiel intellectuel et moral des enseignants est indispensable pour la mise en place d'un programme de formation digne de nom.
F. A. A.