Le président Patrice Talon a reçu en audience, ce lundi 11 juin 2018, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (Onu) pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, en visite de travail au Bénin. Ils ont échangé sur les questions relatives à la paix, à la sécurité et au développement. C'était en présence de plusieurs diplomates onusiens en fonction au Bénin.
La lutte contre le terrorisme et les réformes en cours au Bénin, ce sont les sujets essentiels autour desquels les deux personnalités ont échangé. « Nous avons évoqué la situation dans l'espace ouest-africain et sahélien et les défis auxquels sont confrontés aujourd'hui l'Afrique et le Sahel en particulier la région du lac Tchad », a déclaré Mohamed Ibn Chambas, au terme de l'audience. Pour lui, le défi porte sur le combat contre l'extrémisme violent et le terrorisme. Il est aussi question de voir comment tous les pays de la Cedeao et du Sahel peuvent conjuguer leurs efforts pour une lutte plus efficace contre le terrorisme. « Nous apprécions très bien le rôle que joue le Bénin dans cette lutte », a ajouté le représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation de l'Onu.
« Le Bénin prend effectivement une part active dans cette lutte contre le terrorisme en participant à l'effort de lutte contre les forces du mal dans cette région », a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci. Il se réjouit que cette audience ait permis au chef de l'Etat de faire avec son hôte, la revue des réformes en cours en matière de gouvernance et d'un climat favorable aux investissements. « Ces réformes permettront d'atteindre les objectifs retenus dans le Programme d'actions du gouvernement », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les travaux d'un atelier de validation du rapport de performance de l'année 2017 ont été lancés, ce mardi 12 juin 2018, par Serge Ahissou, ministre de l'industrie et du commerce. C'était dans les locaux dudit ministère en présence des cadres à divers niveaux.
Au cours de deux jours de travaux d'atelier, les participants vont examiner la fiabilité du point exhaustif des réalisations physiques et financières contenues dans le document, apprécier les différents indices relatifs à la performance du ministère et faire des observations ou amendements en vue de l'amélioration de la qualité du document.
« Les réformes budgétaires entreprises depuis 1999 et axées sur la gestion des résultats reposent sur un principe fondamental que constitue la transparence dans la gestion des ressources publiques », a affirmé le ministre Serge Ahissou. « Cet atelier est une occasion d'amender et d'améliorer ledit rapport tout en veillant à la fiabilité des informations à apporter à leur destinataire », a-t-il ajouté. Il a exhorté les participants à cet atelier à dégager les résultats auxquels l'exécution de PTA a abouti et à formuler des recommandations qui visent à enrayer les obstacles qui persistent.
« Le rapport annuel de performance constitue le cadre par excellence pour fournir aux citoyens et aux partenaires des informations fiables sur l'atteinte des résultats, suite à l'utilisation des ressources mises à la disposition de l'entité pour l'exécution de ses programmes », a déclaré Marcel Hounkonnou, directeur de la programmation et des perspectives du ministère.
L'atelier permettra de valider les rapports de performance de l'année 2015 et 2016.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le député Mohamed Taofick Atao Hinnouho repart pour quelques semaines encore en prison. Le procès devant connaître son sort est reporté au 24 juillet prochain. C'est ce qu'a décidé le juge Rodolphe Azo, à l'audience de ce mardi 12 juin 2018. Les avocats de la défense ont tous demandé au juge de se déclarer incompétent pour connaître de ce dossier. Me Kato Atita pense que c'est une hérésie procédurale et un acharnement politique. Les avocats ont à l'unanimité estimé qu'il ne peut avoir dans ce cas un flagrant délit. Pour Me Alfred Boccovo, le pire est que le deputé n'a même pas reconnu les faits. Le juge a alors préféré renvoyer l'audience au 24 juillet prochain.
Le député Atao Hinnouho est inculpé dans une affaire de fraude douanière.
G. A.
Un séminaire sur la réforme du code électoral sera organisé, ce jeudi 14 juin 2018, à Azalaï Hôtel de la plage à Cotonou. Initié par le président de l'Assemblée nationale à travers son secrétaire administratif, ce séminaire national réunira l'ensemble des députés, des acteurs politiques, ainsi que des représentants de la Société civile afin d'avoir un large consensus sur le projet portant révision du code électoral.
Conscients des difficultés auxquelles est confrontée la loi portant code électoral au Bénin, les députés de la 7ème législature ont jugé bon de procéder à sa relecture. C'est pour obtenir l'adhésion de tous les acteurs impliqués, que s'organise ce séminaire sur les réformes du code électoral. L'avant-projet du code que l'ensemble des acteurs va examiner permettra d'y apporter leur touche pour parfaire le document. Ledit séminaire permettra entre autres d'appréhender les insuffisances relevées dans les textes de loi en vigueur. C'est une bonne occasion pour eux d'avoir des éclaircissements sur les réformes en cours afin d'harmoniser et de contextualiser le Code électoral, en tenant compte des difficultés y afférentes. Ces insuffisances concernent la détermination exacte de la période électorale, et celle de déclaration de candidature, la non-pérennisation de l'organe en charge de l'actualisation du fichier électoral. Les difficultés sont aussi relatives à l'installation du Cos-Lépi et la révision du nombre d'élus parlementaires, au regard de la démographie actuelle de certaines circonscriptions électorales. Il est question aussi de la représentativité des femmes au Parlement ou au sein des conseils communaux et locaux. Toutes ces difficultés seront examinées au cours du séminaire qui permettra d'explorer tous les contours de la loi N°2013-06 du 25 novembre 2013 portant Code électoral en République du Bénin. C'est aussi une occasion pour la classe politique d'évaluer les enjeux d'une réforme du Code électoral conséquente et adaptée aux difficultés actuelles. Les propositions permettront d'améliorer ou de réviser subséquemment le code électoral pour les prochaines élections au Bénin.
Pour y parvenir, trois communications sont prévues. La première porte sur l'« Analyse critique de la loi N°2013-06 du 25 novembre 2013 portant Code électoral en République du Bénin ». Ensuite, la deuxième communication vise à exposer les « Enjeux de la réforme du Code électoral ». Les acteurs conviés à cette rencontre suivront aussi une communication sur la « Présentation des points saillants de l'avant-projet de proposition de loi portant Code Electoral en République du Bénin ».
Au vu des différentes communications, il est attendu à ce que les acteurs de la vie politique en général et les députés en particulier soient imprégnés des enjeux et défis d'une réforme du Code électoral au Bénin. Les grandes lignes du Code électoral pouvant faire objet d'une révision seront alors dégagées et ce, de manière consensuelle. Ce qui permettra d'élaborer une proposition de référence à l'adoption d'un cadre législatif propice à l'organisation des élections en République du Bénin.
Giscard AMOUSSOU
L'ex directeur général de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb), David Babalola, a été condamné à 36 mois d'emprisonnement ferme. C'est la sentence que le juge a rendu, ce mardi 12 juin 2018, au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. David Babalola devra également s'acquitter d'une amende de 1 millions de francs CFA.
F. A. A.
Des vivres ont été offerts aux fidèles musulmans de Pobè et de Kétou, ce week-end, par le conseiller communal de Pobè, Simon Adébayo Dina. Ce dernier est membre de l'Unité présidentielle de suivi du Programme d'Actions du Gouvernement.
Des sacs de riz, de maïs, de sucre et des bidons d'huile, c'est ce qu'a choisi le conseiller Simon Adébayo pour manifester sa solidarité aux musulmans de ces communes.
« Il est important d'implorer la bénédiction du père céleste sur tous les dirigeants de ce pays notamment sur le président Patrice Talon pour la réussite des réformes engagées depuis 2016 », a déclaré Simon Adébayo. Il a invité les fidèles musulmans à prier davantage pour la paix surtout en ce mois béni de ramadan où plusieurs vœux sont formulés à l'endroit de Allah. Le conseiller a aussi exhorté les responsables de cette confession religieuse à travailler avec les autres afin d'instaurer dans les esprits l'engagement collectif, la tolérance, la fraternité et l'unité autour des questions de développement.
Un geste qui est salué par les jeunes, les sages et les imams de la mosquée de Gagnigon dans la commune de Kétou comme à Pobè.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) a été officiellement lancé, lundi 11 juin 2017. C'était au Lycée technique de Ouidah sous la direction du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon Kakpo.
Ils sont 3956 candidats qui composent depuis lundi dans 17 filières réparties en 4 grandes options au CAP. Cette année, l'effectif a connu une légère hausse de 4,32% par rapport à 2017. Dans l'option Enseignement Familial et Social (EFS), on note une baisse de 45,98% par rapport à l'effectif de 2017. Les Sciences et Techniques des Métiers d'Art (STMA) ont baissé de 5,26%. Quant aux options Hôtellerie-Restauration (HR) et Sciences et Techniques Industrielles (STI), elles connaissent une augmentation respective d'effectifs de 27,22% et de 3,5%.
Présidant au lancement de l'examen, le ministre Kakpo Mahougnon fait remarquer à travers la diversité des filières que « c'est déjà un pas. Mais ce n'est pas encore ce que désire le gouvernement ». Selon lui, il faudra que l'enseignement et la formation technique et professionnelle soient priorisés. Il faut donc aller à la formation professionnelle. Il n'est donc plus question selon l'autorité d'avoir des diplômes qui ne peuvent servir à grand-chose. Kakpo Mahougnon pense que « pour le développement de notre pays, nous avons aussi besoin des gens de métier. Lorsque nous faisons le point, nous constatons que notre système éducatif forme plus de 90% de lettrés. C'est cette tendance que le gouvernement s'apprête à inverser ». C'est d'ailleurs la vision du gouvernement dans le cadre de la diversification des filières de formation.
G. A.
Le lundi 11 juin, les députés ont adopté le projet de loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
En étude depuis le vendredi 8 juin dernier, le bout du tunnel est maintenant connu. L'adoption de cette loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme vient renforcer le cadre juridique existant contre la criminalité financière. Le projet de loi adopté portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme donne un nouvel arsenal à la justice béninoise pour une lutte réussie. Composée de 165 articles répartis en 07 titres, elle est une fusion actualisée de la loi n°2006-14 du 31 octobre 2006 portant lutte contre le blanchiment de capitaux et la loi n°2012-21 du 27 août 2012 portant lutte contre le financement du terrorisme en République du Bénin. S'inspirant des recommandations des Etats de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), et de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), le Bénin vient ainsi de régulariser son arsenal juridique sur la lutte contre le blanchiment de capital. Cette nouvelle loi renforce les obligations de vigilance à l'égard de la clientèle, quitte à disposer de procédures et de contrôles adéquats visant à mieux connaître les clients et leurs activités.
Plusieurs innovations y sont introduites notamment l'insertion d'un volet portant sur la lutte contre le financement de la prolifération des armes de destruction massive. Il met l'accent sur la répression et l'interruption de la prolifération des armes de destruction massive et de son financement. Aussi, remarque-t-on l'introduction de dispositions relatives à l'évaluation des risques en vue de la mise en œuvre de mesures proportionnées de prévention, l'inclusion de dispositions spécifiques visant à limiter l'utilisation des espèces dans les transactions et les mesures de vigilance spécifique à mettre en œuvre par les institutions financières dans le cadre de leurs relations de correspondant bancaire transfrontalier. Quant aux méthodes et moyens de recherche ainsi que de constatation de l'infraction de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme par l'administration des douanes, la loi offre un cadre bien défini.
Une fois le cadre juridique trouvé, les manquements à toutes ces dispositions liées aux infractions en matière de blanchiment de capitaux sont punis d'une peine d'emprisonnement de trois à quatorze ans. Sans compter une amende égale au triple de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté des opérations de blanchiment de capitaux. La loi prévoit aussi la possibilité d'interdiction de séjour aux mis en cause.
Concernant les opérations de financement du terrorisme, il est prévu une peine d'emprisonnement de dix ans au moins et une amende égale au moins au quintuple de la valeur indexée. Pour les personnes morales poursuivies pour les infractions de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme, des sanctions leur sont aussi appliquées.
Giscard AMOUSSOU
Le préfet du département du Littoral n'entend pas fléchir devant ceux qui enfreignent les lois. Il l'a encore rappelé devant la caméra de la télévision nationale. Son engagement au respect des loi est irréversible. Modeste Toboula reste confiant que chacun jouera sa partition afin qu'il n'y ait pas forcément une répression corsée. Une fois le nouveau code pénal voté par les députés, il ne reste que le chef de l'État pour sa promulgation. Mais là, le préfet rassure que "le code pénal est en instance de promulgation par le Chef de l'Exécutif. " Ainsi l'homme qu'on surnomme président du Littoral avertit que, " dans les jours qui vont suivre la promulgation, l'application de cette loi devra commencer. " Mais Modeste Toboula ne pense pas à une répression sévère puisque selon lui, "la vente de l'essence frelatée est déjà ancrée dans nos comportements". Conscients de la grande masse que ce commerce nourrit depuis des lustres, le préfet du Littoral soutient que "c'est un fait social qu'on ne peut pas aujourd'hui traiter comme une infraction simple dans la mesure où depuis 30 ans, des familles ne se nourrissent que par cette activité". Abondant dans le sens de l'esprit du gouvernement pour le vote de cette loi, le préfet fait remarquer que " l'objectif des gouvernants, n'est pas de prendre des mesures juste pour réprimer les populations". Selon lui, " Nous prenons des mesures pour le bien-être d'abord et le chef de l'État est dans cette logique". A cela, il affirme que " le gouvernement est entrain d'affiner des stratégies, de faire des propositions nouvelles pour accompagner les acteurs du secteur". Une méthode plus rassurant qui donne espoir non seulement aux abonnés de l'essence Kpayo mais aussi aux personnes qui vivent de ce commerce. Pour Modeste Toboula " aujourd'hui si nous cherchons à appliquer aveuglément cette loi, c'est que nous allons créer un problème social sans précédent, et nous ne sommes pas là pour ça". Ainsi dit, le préfet lance un appel au respect des exigences des gouvernants. " Je voudrais en appeler aux uns et autres à la patience, à la quiétude, rien n'est encore grave. Nous allons ensemble trouver les voies et moyens de sortie bien que la loi l'ait interdit". C'est pour cette raison qu'il demande à tous ceux qui sont dans le secteur, de commencer par s'apprêter pour quitter le secteur ou alors y rester de façon professionnelle.
" Bientôt, le ministre des finances et de l'économie et le gouvernement, dans son entièreté, feront part des réflexions en cours qui sont entrain d'être peaufinées pour accompagner les acteurs du secteur", a annoncé le préfet. Bien que les réflexions soient en cours, Modeste Toboula rappelle que " les mesures relatives à l'interdiction de circulation, du transport de ces produits dans la journée demeurent et sont toujours en vigueur." Pour cela, il estime qu'il va falloir que " les acteurs respectent les mesures que nous avons prises concernant la circulation et le transport de ces produits dans le Littoral". Il précise que, " le transport n'est autorisé que de 00h à 5h du matin. Dans la journée, point de bidons sur les motos, point de véhicule qui transporte les produits frelatés". Par rapport à l'exposition en pleine rue des bidons d'essence, Modeste Toboula confie que "ceux qui mettent sur les grands artères de Cotonou les bidons, les bouteilles et autres, les mêmes mesures d'interdiction demeurent valables pour eux''. Pour cela, il pense qu'il n'y aura pas de répit par rapport à ces mesures. Néanmoins, il rassure que "nous allons intelligemment réfléchir pour que la loi votée ne s'applique pas immédiatement dès sa promulgation".
Une nouvelle aventure commence ainsi pour les fans de l'essence frelatée.
G. A.
La place Nonvitcha d'Akodéha a servi de cadre, dimanche 10 juin 2018, pour une sensibilisation à l'endroit des festivaliers sur la nouvelle loi interdisant l'utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Cette action est initiée par le directeur départemental du cadre de vie et du développement durable du Mono et du Couffo, Gabin Aclombessi, en collaboration avec André Fanoukpè, coordonnateur pro-environnement de la plate-forme des réseaux d'Ong du Mono.
Pour Gabin Aclombessi, les populations utilisent les emballages plastiques tout en ignorant les impacts négatifs que cela produit sur l'environnement et la santé. Il a évoqué dans un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé, que 7 millions de décès ont été enregistrés en 2014 à cause de l'usage des emballages contrairement au VIH-SIDA qui a fait enregistrer 1,9 millions de décès. C'est donc dans le but de pallier cette situation que l'Etat béninois, à travers son ministère, a introduit un projet de loi à l'Assemblée qui a été votée et promulguée. « Un moratoire de six mois est accordé pour prendre fin le 26 juin prochain. Au-delà de cette date, une période est encore réitérée et prendra fin le 19 août prochain », a-t-il ajouté. Il invite les populations à se conformer à cette nouvelle loi.
M. Aclombessi et André Fanoukpè de l'Ong-PROGIDEC et ses collaborateurs ont offert à la population des échantillons de sachets biodégradables qui, au bout de trois mois au plus, peuvent se décomposer contrairement aux emballages plastiques non biodégradables, qui font au moins 400 ans.
Les populations ont sollicité que cette séance de sensibilisation ait lieu aussi dans les communautés reculées, afin d'arrêter l'utilisation des emballages plastiques non biodégradables surtout dans l'art culinaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
A travers un sit-in organisé, ce lundi 11 juin 2018, dans l'enceinte de la mairie de Cotonou, les agents ont manifesté leur mécontentement face à l'inaction du maire par intérim, Isidore Gnonlonfoun, à satisfaire leurs revendications.
Selon les manifestants, Isidore Gnonlonfoun avait promis d'apporter des réponses aux revendications avancées depuis près 5 mois. Mais le silence observé depuis ce temps, est un moratoire accordé à l'autorité municipale qui, visiblement n'en a pas profité.
Pour eux, le maire par intérim a montré ses limites dans la gestion des problèmes qui minent le bon fonctionnement de l'administration locale. Pour cela, ils exigent son départ afin que l'administration communale soit confiée à une autre personne.
En février dernier, rappelle-t-on, le syndicat des agents de la mairie de Cotonou avait réclamé aussi le départ pur et simple sans préavis et sans condition de tous les retraités de l'administration municipale, le rétablissement immédiat de la couverture sanitaire due au personnel et aux retraités ainsi que le paiement immédiat des moins perçus sur salaire et l'arrêt immédiat du cycle infernal des moins perçus par la prise diligente des actes de carrière (avancement, reclassement), sans oublier le constat à bonne date de l'incidence financière sur les fiches de paie.
Au-delà du maire par intérim, c'est la personne du préfet du Littoral, Modeste Toboula, qui est visé par les manifestants.
F. A. A.
Le député Atao Hinnouho sera devant le juge des flagrants délits, ce mardi 12 juin 2018, au tribunal de première instance de Cotonou. Il est reproché au député, le défaut de déclaration douanière sur les médicaments retrouvés en son domicile par la policie en novenbre 2017.
Outre ce dossier, le député Mohamed Atao est également poursuivi pour troubles à l'ordre public, en attendant la levée ou non de son immunité par l'Assemblée Nationale par rapport au dossier News Cesamex. En clair quelque soit le verdict du procès de de ce mardi, Mohamed Atao retournera en prison.
Affaire à suivre.
Paul Tonon
Dans la nuit de dimanche à lundi 11 juin 2018, deux jeunes hommes ont percuté avec leur moto, un camion en stationnement sans panneaux de signalisation sur l'axe N'dali-Nikki. Sur place, les deux motocyclistes ont perdu la vie. Ils seraient tous du village de Gnahoun.
F. A. A.
Un conducteur de moto transportant l'essence de contrebande a été grièvement brûlé dans l'après-midi de ce lundi 11 juin 2018. Le drame a eu lieu au carrefour du marché Ouando à Porto-Novo.
Selon les informations, le motocycliste a été surpris par le feu alors qu'il était en pleine circulation, avec des bidons d'essence frelatée solidement attachés sur le siège arrière de sa moto. Il n'a pas eu le temps de s'arrêter et de descendre de la moto déjà en feu. La victime s'est retrouvée en lutte avec des flammes qui avaient pris ses habits. Avec l'aide des populations, il a pu se débarrasser de ses vêtements. Il a été conduit d'urgence à l'hôpital. Pour le moment, il est difficile de dire s'il va survivre de ses blessures.
Ce drame qui vient justifier encore l'interdiction du trafic de l'essence frelatée par le nouveau code pénal en République du Bénin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L'hôpital de zone de Banikoara a été frappé par un incendie dans la nuit de samedi à dimanche 10 Juin 2018. Grâce à la promptitude des sapeurs-pompiers et de quelques agents en poste, les flammes ont été vite maîtrisées. Toutefois, des dégâts matériels ont été enregistrés.
Selon le directeur de l'hôpital, Mohamed Toko, il sonnait environ 00h 45, quand un des agents de l'hôpital a eu l'impression qu'il y a quelque chose qui se brûlait dans l'un des bureaux du chef service administratif et économique. Un court-circuit serait à l'origine de l'incendie, selon le directeur. Pour Mohamed Toko, cet incendie n'impacte pas le fonctionnement de l'hôpital. Il dit avoir pris la décision de mettre tous appareils du laboratoire sous le groupe électrogène. A cet effet, « il nous faut assez de gasoil parce que à chaque fois qu'on met la Sbee, on a un appareil de laboratoire qui chauffe. Là, actuellement, il y a un appareil et il nous faut près de 4 millions FCFA pour réparer. En moins de deux semaines, on a changé près de 200 ampoules », a déploré le directeur de l'hôpital de zone.
F. A. A.
Le maire de la commune d'Allada Michel Acléhinto a lancé la construction de blocs de latrines au profit des apprenants de l'EPP de Gbéto, dans l'arrondissement de Lissegazoun. C'était le vendredi 08 juin dernier en collaboration avec la directrice de l'Ong "Aide et Action", Berthe Tehou.
« L'objectif de la construction de ces latrines est de lutter contre les maladies », a affirmé Berthe Tehou, directrice de l'Organisation non gouvernementale "Aide et Action".
Financée par l'Ong "Aide et Action" et l'Association française "XUAN" à un coût de six millions FCFA, la construction englobe deux blocs de trois cabines de latrines VIP avec des murs de protection séparant filles et garçons et la réalisation de deux postes de lave-mains dans la cour de la récréation de l'école primaire publique de Gbeto.
Michel Acléhinto a félicité les donateurs pour le financement de ces infrastructures de grande importance.
Le lancement du chantier a été marqué par un coup de pioche symbolique du maire et de la directrice de l'Ong.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les épreuves écrites du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP), session de juin 2018, ont été lancées officiellement, ce lundi 11 juin 2018, au centre du lycée technique de Pobè. C'était en présence du directeur départemental de l'enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle du Plateau, Bertin Oluchéssi Djossè et de quelques acteurs.
« Soyez serins. Concentrez-vous, contentez-vous seulement de ce que vous avez appris et travaillez. Il n'y a pas de crainte. C'est sur ce que vous avez appris en classe qu'on vous interroge. Ne soyez pas stressés et tout ira bien », a conseillé le directeur départemental Bertin Djossè, aux différents candidats lors du lancement de cet examen. Ces derniers sont repartis dans 12 salles et composent dans les filières des sciences techniques industrielles et des sciences techniques de l'hôtellerie et restauration.
Au total, 262 candidats dont 99 filles et 163 garçons sont inscrits dans ce centre pour le CAP, session de juin 2018 mais on note 255 candidats présents dont 07 absents. Il y a 08 spécialités à savoir : froid et climatisation, électricité, hôtellerie et restauration, constructeur en bâtiment, menuiserie, mécanique générale, mécanique automobile et opérateur géomètre, a affirmé le chef centre Hilaire Egnonsè.
Le directeur départemental a exhorté les surveillants de salle à prendre des dispositions pour empêcher les candidats de tricher. « Vous n'êtes pas là pour attraper des tricheurs mais pour empêcher de tricher », a-t-il signalé.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Invité dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 10 juin 2018, Me Robert Dossou a affirmé que les hommes politiques béninois n'ont jamais voulu d'un contrôle de constitutionnalité. Pour lui, il est important de rappeler l'histoire au lendemain de l'indépendance du Bénin. Selon cette histoire, « la première loi instituant la Cour suprême a créé au sein de la Cour suprême, une chambre constitutionnelle devant jouer le rôle que joue aujourd'hui la Cour constitutionnelle à certains égards. Et toutes les lois sur la Cour suprême ont prévu une chambre constitutionnelle mais aucune autorité politique n'a jamais voulu installer ce contrôle de constitutionnalité », a rappelé l'ancien président de la Cour constitutionnelle.
Evoquant la nomination des membres en 1992, il a également rappelé que le président Soglo qui est fondamentalement contre la Cour constitutionnelle, avait laissé traîner leur installation. Etant de son côté, Me Robert Dossou dit avoir exercé une pression sur l'ancien chef de l'Etat en permanence pour qu'il installe cette Cour le 07 juin 1993.
Il n'a pas manqué de prodiguer des conseils aux membres de la 6ème Cour constitutionnelle, dirigée par Joseph Djogbénou.
« Même si dans votre cœur vous voulez rendre service à quelqu'un, si la technique ne permet pas, la loi ne permet pas, ne vous amusez pas à cela parce que ça vous colle à la peau toute votre existence », a-t-il conseillé avant d'ajouter qu'il faut d'abord qu'ils mettent des boules sèches à l'oreille. Qu'ils n'écoutent pas les ragots des uns et des autres. Il les a enfin invités à rester rigoureux dans une indépendance technique déontologique, étique mais surtout qu'ils soient porteurs de valeurs, c'est-à-dire qu'ils sachent que notre Etat est fragile et que, au jour d'aujourd'hui, et pendant encore des décennies, nous avons à construire les institutions publiques de notre République et construire l'économie, le social et le culturel.
Abordant la question de la révision de la constitution, Me Bastien Salami, invité lui aussi dans l'émission a souligné que cette constitution qui date aujourd'hui de 25 ans, a déjà fait son temps. « Elle avait été révisée dans un contexte spécial où c'est pratiquement toute la population béninoise qui était représentée à la Conférence nationale et avait exprimé le besoin d'un changement par rapport au marxisme-léninisme par rapport au parti unique », a-t-il rappelé. Et à cette époque, poursuit l'homme de droit, on sentait qu'il y avait des urgences, c'est-dire le peuple avait soif de liberté, de droit civique, de respect de la personne. Mais chemin faisant, 25 ans après, les enjeux n'ont bougé de lignes, nous n'avons pas progressé sur le plan socioéconomique. Pour Bastien Salami, aujourd'hui, il y a des défis qui impliquent un toilettage de cette constitution vieille de 25 ans qui a fait ses preuves et qui, sur certains points a besoin d'être revisité pour pouvoir aller de l'avant parce que les enjeux ne sont plus les mêmes.
Appréciant le bilan de la dernière mandature de la Cour constitutionnelle, celle présidée par le professeur Holo, Me Salami estime que cette mandature n'a pas comblé les attentes.
Selon lui, on a beaucoup attendu du professeur Holo, au regard de ce qu'a été son parcours. « Il était dans l'équipe qui a rédigé la constitution, il était vice-président à l'époque. Tout ceci mis bout à bout, on peut espérer de lui d'être parfait. Ce qui est loin d'être possible », a souligné l'avocat. Cela s'est manifesté surtout vers la fin de son mandat qui a été, selon Bastien Salami, tumultueuse avec la démission en fracas d'un des conseillers.
F. A. A.
L'Ambassade de la Fédération de Russie a organisé une réception, à Cotonou, dans la salle Madiba de l'Hôtel Golden Tulip, le vendredi 08 juin 2018, à l'occasion de la fête nationale du pays. Plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement, des représentants d'institutions et le corps diplomatique ont assisté à la cérémonie au cours de laquelle les représentants des deux pays ont réaffirmé qu'une nouvelle ère s'ouvre sur la coopération entre le Bénin et la Fédération de Russie.
La réception organisée à l'occasion ‘'La Journée de la Russie'' a permis aux représentants du n° 1 de Kremlin et du Gouvernement de Patrice Talon de réaffirmer le renforcement de la coopération bilatérale.
L'Ambassadeur de la Fédération de Russie, S.E.M. Igor EVDOKIMOV, a surtout mis l'accent sur l'excellence des liens d'amitié et de coopération qui existent entre les deux pays depuis le début des années 60. Des relations qui ne cessent de se renforcer et s'élargir dans les domaines de la politique, de l'économie, du commerce, des mines, de l'éducation, de la sécurité et autres.
Cette année, elles ont encore été marquées par la tenue à Cotonou, le 04 juin 2O18, de la 6è session des consultations politiques bénino-russes avec la visite au Bénin de S.E.M. Mikhail BOGDANOV, Vice-Ministre des Affaires étrangères chargé de l'Afrique, Moyen et du Proche-Orient.
La tenue des consultations coïncide avec le 56è anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Bénin et la Russie (04 juin 1962).
Le Chef de la Délégation gouvernementale, Marie-Odile ATTANASSO, a présenté les ‘'vœux sincères de bonheur, de paix et de prospérité'' que le président de la République Patrice Talon adresse au peuple ami de la Fédération de Russie et au président Vladimir Poutine. ‘'Un nouveau souffle a été donné à la coopération entre le Bénin et la Russie'', a déclaré le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, représentant son collègue chargé des Affaires étrangères et de la coopération.
Elle espère que les conclusions issues de cette 6è session donneront une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale, en lui donnant ‘'plus de visibilité et la rendant plus active et plus diversifiée''.
Mme Attanasso a réaffirmé la détermination du chef de l'Etat et son gouvernement ‘'à faire en sorte que la coopération entre les deux pays soit davantage basée sur un partenariat actif dans le cadre de la mise en œuvre des projets du Programme d'actions du gouvernement (PAG).
Une nouvelle ère de coopération
La ministre a rappelé quelques actions qui ont marqué les relations bilatérales au cours des dernières années.
Sur le plan politique, on note la visite du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien AGBENONCI, à Moscou en novembre 2016. Il y a aussi la participation du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien HOUNGBEDJI, au Forum des affaires, tenue en 2017, à Saint Pétersbourg, en qualité de membre du Groupe parlementaire d'amitié avec la Russie.
Au plan économique et commercial, la signature à Moscou, du Mémorandum d'entente entre la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin et la Chambre de commerce et d'industrie de la Russie.
Au plan culturel et scientifique, des avancées significatives sont notées par l'augmentation des bourses d'études et des stages de formation dans divers domaines.
Au plan juridique, le gouvernement du Bénin se félicite de l'entrée en vigueur, le 31 mai 2018, de l'Accord de coopération militaire et technique, signé en 2010. L'un des Accords non moins importants est celui signé le 19 janvier 2018 et relatif à la coopération entre le Bénin et la Société Zarubezhgeologia, spécialisée dans le domaine des mines et autres.
Les dernières consultations ont aussi permis d'élargir la coopération à d'autres secteurs prioritaires pour le Bénin tels que la recherche de partenariats pour la réalisation de certains projets du PAG auprès du secteur privé ou des sociétés d'Etat russes, les négociations en vue de la suppression des droits de douane sur certains produits tropicaux béninois, surtout l'ananas, en vue de leur accès au marché russe.
‘'Avec la détermination des deux Parties, il n'est pas exagéré d'affirmer que nos relations se renforcent davantage dans un avenir proche'', souligne la ministre.
Les deux Parties ont convenu de réviser l'Accord de coopération datant de la période soviétique pour les adapter au nouveau contexte de coopération des deux pays et aux ambitions de développement des Présidents Patrice TALON et Vladimir POUTINE.
La ‘'Journée de la Russie'' a été aussi une occasion pour l'Ambassadeur EVDOKIMOV d'inviter les Béninois pour le Mondial 2018, qui démarre le 14 juin prochain. Il promet un bon accueil et une bonne fête de football pour ‘'Russia 2018.
D. M.