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24 Heures au Bénin

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Une délégation du ministère de la culture au domicile de feu Amikpon

Fri, 06/22/2018 - 16:59

Une délégation du ministère chargé de la culture conduite par le directeur du cabinet, Ernest Sossou, est allée présenté, ce mercredi 20 juin 2018, les condoléances du ministre Oswald Homéky aux parents de l'artiste feu Michel Akodjènou alias Amikpon.
« Nous sommes ici pour vous présenter les condoléances du ministre du tourisme, de la culture et des sports à la famille de notre père et de notre artiste feu Michel Akodjènou alias Amikpon qui n'est plus aujourd'hui parmi nous. C'est un artiste de renommée internationale et donc le ministère veut vous dire qu'il est derrière vous pour les cérémonies et vous dire que nos émissaires seront avec vous jusqu'aux obsèques (...) », a confié Ernest Sossou à la famille éplorée.
Le représentant la famille, Brice Akodjènou, a remercié la délégation du ministère pour cette marque de compassion. Il a exhorté le ministère à s'impliquer entièrement dans l'organisation des funérailles afin que le défunt ait des obsèques dignes de sa notoriété.
Vedette du rythme Kpalogo, Amikpon est décédé des suites d'un malaise, le jeudi 03 mai 2018, à l'âge de 68 ans au centre hospitalier départemental de l'Ouémé, à Porto-Novo. Son inhumation est prévue pour le samedi 30 juin prochain.
Cette vedette laisse derrière lui une riche discographie de musiques traditionnelles.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La lutte contre la corruption au Bénin au cœur des échanges

Fri, 06/22/2018 - 16:54

Les travaux de la 2eme édition des Journées Nationales de la Gouvernance (JNG) ont été lancés, ce jeudi 21 juin 2018, à Cotonou par le ministre d'Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané. Une initiative de l'ANLC (Autorité nationale de lutte contre la Corruption) et du FONAC (Front des Organisations Nationales de lutte contre la Corruption). La cérémonie a connu la présence du président de l'Assemblée nationale et des représentants de plusieurs autres institutions africaines de lutte contre la corruption.

« La lutte contre la corruption et l'impunité : quelles méthodes pour rendre effective la sanction et pour aller plus loin dans l'application des textes ? », est le thème retenu pour cette édition des JNG 2018. Le but de ces séances assises est de réfléchir sur les stratégies qui peuvent être mis en place pour renforcer la répression au niveau des administrations civile, militaire et judiciaire.
« La corruption compromet l'Etat de droit et la crédibilité des institutions de la République », a affirmé le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané. Pour lui, la bonne gouvernance passe par la lutte contre la corruption, l'impunité et la concussion. Il faut une meilleure mobilisation et l'utilisation des ressources publiques en vue d'améliorer le bien général selon lui. « Notre démocratie bien qu'elle soit enracinée, présente quelques signes de fragilités qui sont dus à l'érosion de la confiance entre les populations d'une part et les autorités d'autre part », a-t-il ajouté. Malgré les efforts fournis pour pallier ce phénomène, il persiste toujours.
M. Bio Tchané souhaite que ces séances soient l'occasion de changer de paradigme et promouvoir une meilleure gouvernance économique.
Siaka Coulibally, représentant résident du PNUD, a salué les acteurs pour leur engagement et a expliqué que « Les JNG apparaissent pour le PNUD comme un mécanisme d'échange dans le but d'une administration sans corruption, efficace transparente à tous pour des services de qualité au regard des populations ».
Jean-Baptiste Elias a informé que durant deux jours, les participants feront le bilan des résolutions prises lors de l'édition antérieure, ensuite faire de nouvelles recommandations pour que la corruption et l'impunité au Bénin, à défaut de cesser, recule considérablement. Il n'a pas manqué de remercier le chef de l'Etat pour ses conseils et appui à l'organisation de ces journées.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La généralisation des uniformes kaki annulée

Fri, 06/22/2018 - 13:52

C'est par une note de service en date de jeudi 21 juin 2018, que le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle a annulé la décision portant généralisation des uniformes dans les lycées et collèges publics et privés en République du Bénin. L'obligation de port de la tenue Kaki a été prise par le même ministère, ce mercredi 20 juin 2018, indiquant « (…) pour compter de la rentrée scolaire 2018-2019, le port de la tenue Kaki, cousue selon les modèles officiels, est désormais obligatoire dans tous les établissements d'enseignement publics et privés du second degré en République du Bénin ».
La nouvelle décision amène donc à se poser la question, s'il ne s'agit pas d'une précipitation du ministre. Selon certaines sources, cette décision n'a suivi aucune validation puisque ni le conseil des ministres, ni les instances supérieures du secteur de l'éducation au Bénin n'a été consulté sur la question.
Suite aux travaux de l'atelier, du 1er mars 2018, organisé par le ministère pour réfléchir sur les sujets relatifs à l'éducation privée au Bénin, il a été retenu que les apprenants des écoles privées devaient continuer à arborer leurs uniformes, mais maintenir la tenue Kaki pour la confection des culottes, pantalons ou jupes. Cet acte du ministre Mahougnon Kakpo vient ainsi violer les recommandations de ce séminaire.
« Cette décision n'aura aucun impact réel sur les activités pédagogiques. Le ministre qui fustige la commercialisation des uniformes à des coûts exorbitants crée par ailleurs d'autres problèmes aux promoteurs qui ont des effectifs considérables et qui commandent leurs uniformes à l'extérieur. C'est pour cette raison qu'il avait été décidé au cours du séminaire du 1er mars de laisser les promoteurs écouler le stock disponible avant toute action », a confié un responsable d'établissement privé.
Il va falloir que le gouvernement se concerte avec tous les acteurs du secteur de l'éducation afin de prendre les décisions consensuelles.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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265 cas de grossesse et 7073 abandons dans le Borgou

Fri, 06/22/2018 - 13:13

Le Département du Borgou a enregistré 265 cas de grossesse et 7073 cas d'abandon de classe au cours de l'année scolaire 2017-2018.
Le nombre s'est accru en trois mois de grève, selon les explications données, ce jeudi, par le directeur départemental de l'enseignement secondaire du Borgou, Ayouba Garba.

Boniface CAKPO

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Code électoral : reformes pour pays « anormal »

Fri, 06/22/2018 - 12:01

La recherche du consensus, a donc été une des motivations de l'atelier sur le code électoral, du 14 juin dernier .Dans un pays « normal », le jeu en valait la chandelle. De la synthèse de travaux, retenons quelques points saillants : c'est par exemple l'urgence des mesures idoines, pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances de décisions, dès les élections à venir ; la nécessité de revoir à la hausse, le nombre de sièges des députés, pour tenir compte de l'évolution démographique du pays. Mais aussi et surtout, la nécessité pour le Bénin, d'opter pour des élections générales ; ce qui fera de l'économie au pays ajoute-t-on, et évitera que l'on soit en campagne permanente. Mais au pays du doute et des soupçons, les points à polémiques, ont été vite dénichés. C‘est par exemple la question du quitus fiscal ; de la résidence et du seuil électoral, pour l'attribution des sièges de députés ! Et à propos du quitus fiscal, le point de vue de Claude Djankaky, ex baron de la RB, résume à merveille, la mauvaise foi de certains de nos compatriotes, hostiles à toute évolution positive de nos textes. Parlant donc du quitus fiscal, Mr Djankaky estime sans rire, que « dans les pays normaux, une telle disposition normale, qui s'applique à tous, ne pose aucun problème. Mais dans un pays de tous les possibles (sic), peut-on donner communion à nos dirigeants, sans confession ? »Voilà donc le nœud du problème. Dans ce pays, on ne se fait « pas mutuellement confiance », comme dirait l'autre ! Dans ce pays, nous doutons de tout et de rien. Surtout de la bonne foi de nos dirigeants. A tel enseigne que lorsqu'ils nous montrent la lune, nous préférons regarder leurs doigts. Ce pays notre, est donc « anormal », pour rester dans le lexique du sieur Djankaky. Ces habitants sont donc logiquement « anormaux ».Normal. Ailleurs, le quitus fiscal pour un prétendant à un poste électif, est tout à fait « normal », comme le reconnait Mr Djankaky. Et les délinquants financiers, qui s'aventurent en politique, l'apprennent à leurs dépens. Bien entendu, là, nous parlons des pays « normaux ».Chez nous, à la trappe, toutes les propositions « normales », porteuses de développement, que comporte le nouveau projet de code. Surtout qu'elles sont grosses d'une grave menace : la révision de la Constitution. Suprême « anormalité ! ».Rappelons juste qu'au Sénégal à côté, le Parlement a adopté le 18 juin dernier, la loi portant révision du Code électoral. Désormais, pour être candidat à la présidentielle au pays de Macky Sall, « il faudrait être sénégalais et uniquement sénégalais, et récolter dans au moins sept régions du Sénégal, les signatures de 0,8% des inscrits du fichier électoral »Evidemment, de telles dispositions seraient gravement « anormales », dans notre pays. Le nouveau code sénégalais, a fait objet de vifs débats. « Normal » dans un pays normal.Depuis, les Sénégalais sont passés en mode Coupe du monde. Sans doute qu'il faudra ici, penser à la création d'une Commission de supervision du payement des impôts, composée à parité, de députés de la mouvance et de l'opposition. Histoire de rassurer tous les prétendants à la candidature, sur l'indispensable ...quitus fiscal. Attention : son Président doit être de l'opposition… Normal n'est ce pas ?
Tafê

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Mémoire du chaudron 95

Fri, 06/22/2018 - 10:49

Il était dix heures environ, ce lundi, onzième jour de campagne électorale, lorsque notre cortège franchit le pont de Porto-Novo. L'atmosphère à l'entrée de la ville était lourde et une certaine tension était palpable. Des badauds, massés dans la zone de l'arrêt des taxis, un peu avant le premier rond-point, brandissaient des posters de Adrien Houngbédji, en nous faisant des signes d'hostilité. C'était bien la seconde fois que nous rentrions dans Porto-Novo en moins de deux mois. La première fois, souvenez-vous, c'était à l'occasion du lancement officiel du projet de société de notre candidat, en janvier.

Pour en rajouter à la défiance, l'événement avait été organisé au domicile du président Sourou Migan Apithy, à quelques pas de celui de Adrien Houngbédji, au quartier Adjina. Le symbole était d'autant plus fort que le candidat du PRD avait bâti sa carrière politique post-conférence nationale sur les traces du président Apithy dont il revendiquait l'héritage. D'ailleurs, le sigle du parti PRD est une reprise du PRD du patriarche Apithy, même si les définitions diffèrent : Parti du Rassemblement Dahoméen pour Apithy, Parti du Renouveau Démocratique chez Houngbédji. Mais, toujours le PRD.

C'était plutôt un coup de génie et Houngbédji devint très rapidement l'héritier politique de Sourou Migan Apithy en établissant son leadership sur le bloc politique sud-est du Bénin. Un bloc politique qui, jusqu'en 1999, couvrait tout l'ancien département de l'Ouémé, c'est-à-dire les actuels départements de l'Ouémé et du Plateau. Un attelage ethnique _"goun-yorouba-nago-tori"_ que le leader du Parti du Renouveau Démocratique a appris à gérer en se servant de certaines têtes de pont dont le plus emblématique fut Moucharaf Gbadamassi, dont l'influence dans le milieu yorouba fut un des grands piliers de l'enracinement géopolitique du parti.

La gestion de l'ambivalence _"Goun-Yorouba"_ continue d'être, à ce jour, le moteur du fonctionnement du parti. La création, à la fin des années 90, de l'association de développement _"Olatédju"_, qui se transformera très vite en un parti politique, le MADEP, sous la coupole de l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun, marque l'amputation de l'aile nagot du PRD. On ne pouvait pas ne pas voir derrière ce schisme l'habileté du marionnettiste Kérékou dont le leader du PRD était devenu un des opposants après sa démission inattendue du poste de premier ministre qu'il occupa dans le premier gouvernement du Général Mathieu Kérékou en 1996.
Je rappelle qu'à ce poste, Adrien Houngbédji avait eu pour directeur de cabinet un certain Pascal Irénée Koukpaki, qui d'ailleurs, dans le cadre de cette élection présidentielle de 2006, était la tête pensante du volet économique de son projet de société.

Dans son ascension à la position de leader du bloc politique sud-est, Adrien Houngbédji se fit une inimitié inextinguible avec celui qui deviendra une éternelle épine dans son talon, le professeur Albert Tévoédjrè. Rancunier, intrigant et dur à cuir, celui qui porte au mérite le surnom de _"renard de Djrègbé"_ n'a jamais digéré son humiliante éviction de l'échiquier politique du sud-est du Bénin. C'était à l'issue des élections législatives de 1995, avec l'introduction, dans la compétition politique, du discours ravageur de l'argent.

Tévoédjrè n'était pourtant pas l'adversaire à se faire quand on voulait dormir tranquille. Les gens de ma génération ont découvert ce personnage unique à la cérémonie de clôture de la conférence nationale de février 1990. Le verbe haut et flamboyant, le rapporteur des historiques assises lut un texte d'une telle beauté que certains enseignants n'hésitèrent pas à en exiger la connaissance par cœur à leurs élèves. J'étais en classe de Troisième, au CEMG1 de Parakou, et nous étions pris par tout ce déferlement de talent oratoire qui marqua le paysage politique. Les débats politiques sur les écrans de la télévision nationale étaient suivis avec la même excitation que nous eûmes face aux matchs de football des _"Lions indomptables du Cameroun"_ à la coupe du monde de 1990, organisée en Italie.

Les discoureurs et les sophistes les plus visibles étaient membres du parti _"Notre Cause Commune"_, NCC, et Albert Tévoédjrè apparaissait naturellement comme un leader politique majeur qui exerçait énormément d'influence sur les milieux intellectuels. Je n'oublierai certainement pas de si tôt le pied de grue que je fis en 1991, devant la salle de conférence de la _"Maison de l'alphabétisation"_ de Parakou, pour écouter celui qui, en présentant le rapport général de la conférence nationale, avait lancé, triomphal, _"Nous avons vaincu la fatalité !"_. Malgré ses deux heures de retard, il nous infligea deux heures de discours que nous écoutâmes avec bonheur. C'était la première campagne électorale présidentielle du renouveau démocratique, et Tévoédjrè faisait déjà montre d'une créativité rare en matière de concepts dont le moins connu n'était pas le _"Minimum social commun"_.

Bien entendu, il n'y avait ni Coca-Cola ni sandwichs à la fin des meetings, et nous rêvions tous de devenir aussi érudits que les Gratien Pognon, Ambroise Adanclounon, Jean-Marie Zohou et ces autres grosses pontes de l'"Union pour le Triomphe du Renouveau", UTR. Beaucoup de gens de ma génération ont pris le virus du Droit et sont aujourd'hui magistrats, avocats, professeurs de Droit, rien qu'en suivant sur les écrans de la télévision nationale un certain Charles Djrèkpo. J'ai dévoré, autant que je pouvais, la littérature classique française. Le _"Cahier de retour au pays natal"_ de Aimé Césaire, remis au goût du jour par les références très courantes que faisait le président Nicéphore Soglo à l'un des textes majeurs de l'intellectuel martiniquais, devint notre livre de chevet. Je crois que j'ai eu la chance de faire mon adolescence dans cette période charnière d'émulation intellectuelle.

C'était donc sans surprise que Albert Tévoédjrè, candidat à cette première élection présidentielle, occupa une honorable troisième place, avec plus de onze pour cent des suffrages exprimés. Mais, calculateur, il refusa de donner des consignes de vote pour départager Mathieu Kérékou et son premier ministre Nicéphore Soglo, tous deux qualifiés pour le second tour.

Il eut bien tort. Car, ce centrisme déplut profondément à la plupart de ses admirateurs intellectuels qui étaient majoritairement pour une alternance au sommet de l'État, après 17 ans de règne ininterrompu du marxisant Mathieu Kérékou.
Mais, c'est au cours des élections législatives de 1995 que l'éclectique _"renard de Djrègbé"_ perdit de sa superbe face à l'introduction de la puissance de l'argent dans la compétition politique au Bénin, par Adrien Houngbédji. Ce cancer dont le Bénin ne s'est toujours pas remis à ce jour projeta le leader du PRD sur les devants de la scène politique nationale, en tant que troisième homme après Kérékou et Soglo.

Mais, je l'ai déjà écrit, une des caractéristiques fondamentales de _"l'Histoire"_, c'est sa tendance à se répéter. En appelant à voter pour le candidat Mathieu Kérékou au second tour de l'élection présidentielle de 1996, au détriment de Nicéphore Soglo dont il causa la chute, Adrien Houngbédji réveilla une inimitié qui sévit entre Béhanzin et Toffa, les Fons et les Gouns, Ahomadégbé et Apithy. Il se mit définitivement l'électorat fon contre lui. Son ralliement à Soglo aux lendemains des législatives de 1999 n'y changera rien. Son influence politique s'arrêta toujours à l'est du chenal de Cotonou.

Mais, le pire pour lui, c'est que Albert Tévoédjrè et Issa Badarou-Soulé ont décidé, pour cette élection présidentielle de 2006, de servir d'éclaireurs à Yayi Boni, dans le département de l'Ouémé. Plus que le meeting de ce lundi qui se tint à _"Houinmè"_, non loin de la place _"Catchi"_, et qui rassembla une foule honorable, c'est des rapports, inconnus du grand public, entre Yayi Boni et Issa Badarou-Soulé qu'il convient que nous parlions...demain !

(✋À demain)

*Tibo*

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Éviter l'Exclusion et les Fixations !

Fri, 06/22/2018 - 01:11

À l'approche des prochaines consultations électorales, la révision du code électoral en vigueur dans notre pays depuis 2013 fait objet de débat. Et plusque débat, c'est à des analyses, à des commentaires et à des prises de position que nous assistons, selon que les uns soient de l'actuelle majorité présidentielle et que les autres soient de la minorité parlementaire. Les seconds soupçonnant les premiers de vouloir se tailler un code électoral sur mesure, pour se tirer d'affaire lors des élections, croient dénoncer déjà un code à polémique. Polémique en ce sens que quelques articles suggérés contiendraient des dispositions assimilables à des stratagèmes d'exclusion d'éventuels candidats gênants. Gênants pour qui et pourquoi ? Une grosse interrogation à laquelle nous ne saurions répondre. Car, loin de tout procès d'intention, il faut savoir raison garder, pour ne pas perdre la raison face aux accusations faciles ou pas toujours fondées. Certes, nous sommes sur un terrain politique où il faut savoir lire entre les lignes, décrypter et anticiper sur les choses et les événements, de peur qu'ils ne vous surprennent, mais ce n'est pas pour autant qu'il faille aller vite en besogne à propos de tout et de rien. C'est dire qu'il faut patienter que les débats se mènent au parlement, avant le vote du nouveau code électoral, pour apprécier et aviser. Aviser en toute liberté et en toute indépendance d'esprit, pour se rendre compte par soi-même de la sincérité des uns et de la mauvaise foi des autres. Autant dire que du contenu du nouveau code en gestation sur fond d'objectivité et de réalisme, dépendra la crédibilité de nos hommes et femmes politiques, et tout particulièrement des députés de cette 7e législature finissante. À eux de prouver à leurs mandants et au-delà, à tout le peuple béninois, que pour rien au monde, ils ne doteront leur pays d'un instrument électoral d'exclusion pouvant compromettre la paix, la cohésion et la stabilité. Il va falloir donc que nos députés ne tombent pas dans les pièges des fixations, des coups bas, des mesquineries, des intrigues politiciennes et des intentions prêtées confirmées qui pourraient constituer des germes de violences inutiles. Bien au contraire, ils devront oeuvrer à faire doter le pays d'un code électoral conséquent et fiable qui, à défaut de satisfaire tout le monde, rassure la majorité de leurs compatriotes. Pas seulement les députés de la minorité parlementaire, encore moins ceux de la majorité, mais aussi toutes les autres composantes de la classe politique non représentée au parlement et de la société civile. Aussi faut il rappeler que lors des précédentes élections, tous les stratagèmes et toutes les initiatives des puissants d'hier ont été dénoncés et combattus par les démocrates épris de paix, de justice et d'équité, pour que nul ne fût empêché de prendre part aux élections de son choix !

(...) Lire l'intégralité https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/782-eviter-l-exclusion-et-les-fixations

Abbé Crépin M. Acapovi, Directeur de publication La Croix du Bénin

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Près de 2500 cas d'abandon et de grossesse dans l'Alibori

Fri, 06/22/2018 - 01:01

Plus de 2300 cas d'abandon sont dénombrés dans les lycées et collèges de l'Alibori au cours de cette année. Par ailleurs, plus de 150 cas de grossesse ont été enregistrés, soit 36 cas entre septembre 2017 et janvier 2018, et 116 autres sur la période de janvier à fin mai 2018.
« (...) ça nous donne 152 cas de grossesse dans le département de l'Alibori. (...) nous avons dénombré 2357 cas d'abandon », a affirmé Amadou Tomo, directeur départemental de l'enseignement secondaire de l'Alibori, au micro de radio Kandi, ce jeudi 21 juin 2018.
Parmi les auteurs des 152 cas de grossesse, on note 02 enseignants vacataires, des élèves, des artisans et bien d'autres. Selon M. Tomo, le contrat des vacataires concernés par ces actes a été déjà rompu.

Boniface CAKPO

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Plusieurs décisions rendues par la Cour constitutionnelle

Thu, 06/21/2018 - 23:37

La Cour constitutionnelle vient de rendre ses premières décisions. Au nombre de 11 dossiers, cinq portent sur le contrôle de constitutionnalité et le reste relatifs aux divers sujets.
Parmi toutes les décisions rendues, celles qui suscitent des polémiques est la durée du mandat du Cos-Lépi, présidé par Janvier Yahouédéhou. Après quelques difficultés liées à l'installation de Cos-Lépi et la dernière décision de la Cour Holo, les populations étaient confiantes en ce que l'actuel Cos-Lépi devrait terminer son mandat en novembre prochain. Ce qui était conforme à la loi au regard du comportement de l'Assemblée nationale. Mais chose curieuse, la première décision de la Cour Djogbénou prend le contre-pied. La première décision de la 7ème mandature vient de virer dans une jurisprudence étonnante. Ce revirement jurisprudentiel de la Haute juridiction impose désormais au Cos-Lépi une nouvelle date de fin de mandat. Le Cos-Lépi présidé par le député Yahouédehou prend impérativement fin le 30 juin prochain. Une décision qui sûrement sera interprétée sous plusieurs angles.
L'audience publique à la Cour constitutionnelle a aussi statué sur la loi portant régime juridique du bail en République du Bénin. Une loi déclarée conforme à la Constitution. Idem pour la loi 2018-10 portant protection aménagement et mise en valeur de la zone du littoral qui est déclarée conforme à la Constitution. Aussi, par décision DCC 18-131 du 21 juin 2018, la loi 2018-14 portant code de procédure pénale est-elle conforme à la Constitution. Le baptême de feu de la nouvelle Cour dirigée par Joseph Djogbénou donne ainsi ses premiers signaux. Sa première audience publique a donc laissé ses marques.
G. A.

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Les usagers du site de vente de moutons déguerpis à Sèmè-Kpodji

Thu, 06/21/2018 - 23:06

Le préfet de l'Ouémé, Joachim Apithy, a procédé à la libération de l'espace occupé par les vendeurs de moutons à Sèmè-Kpodji, ce jeudi 21 juin 2018. Selon le préfet, les occupants des lieux ont déjà reçu plusieurs avertissements. Un moratoire a même été fixé pour libérer les lieux mais ils n'ont pas obtempéré.
De sources proches de la préfecture, les usagers de ce site devront rejoindre Tohouè, dans la même commune où un emplacement leur est réservé. Plusieurs autres sites sont disponibles pour accueillir les vendeurs de moutons de Djeffa. Il s'agit du site de Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi et celui de Zè.
Le site déguerpi est réservé pour accueillir un port en eau profonde, selon les autorités.
F. A. A.

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Plusieurs blessés graves au Ceg de Sahè à Abomey

Thu, 06/21/2018 - 21:00

Plusieurs élèves ainsi que des enseignants ont été gravement blessés, ce jeudi 21 juin 2018, au Ceg de Sahè à Abomey. Et pour cause, la pluie torrentielle qui s'est abattue sur la ville d'Abomey cet après-midi a emporté la toiture du seul bâtiment de l'établissement causant de nombreux dégâts. Pour l'heure, aucune perte en vie humaine n'est encore enregistrée mais on note de nombreux blessés et des dégâts matériels. Les éléments de la police sont allés constater les faits et transporter les cas les plus graves au Chd Zou.
F. A. A.

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Inspecteurs, chefs services et responsables d'établissement limogés

Thu, 06/21/2018 - 17:58

La fraude constatée dans l'organisation de l'examen blanc du Brevet d'étude du premier cycle (Bepc) dans les départements de l'Ouémé et du Mono, a entraîné une vague de limogeages au ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Le ministre Kakpo Mahougnon, après une réunion de crise tenue dans la nuit de ce mercredi 20 juin 2018 à son cabinet, a pris des sanctions contre certains responsables.
Ainsi, dans le département du Mono, l'Inspecteur pédagogique délégué, le chef Service des examens et concours ainsi que six chefs d'établissement impliqués dans l'organisation de l'examen blanc à Lokossa, ont été relevés de leurs fonctions. Il en est de même pour six chefs de zone.
De même, dans le département de l'Ouémé, l'Inspecteur pédagogique délégué et trois inspecteurs de pool ainsi que deux collaborateurs ont été relevés de leurs postes. La Directrice du Ceg Danto, citée dans cette affaire, a été aussi limogée.
Dans ce département, c'est l'épreuve de mathématiques qui a connu de fuite.
Les autorités ont dû proposer une autre épreuve aux candidats pour palier la situation.
Les services associés à l'organisation de l'examen blanc ainsi que les privés impliqués dans la fraude, n'ont pas échappé à la colère du ministre. Ainsi, des chefs d'établissements privés ayant eu contact avec les épreuves par le biais des IPD, sont interdits de prendre part aux activités liées aux examens. Dans des centres de photocopie associés, des interpellations ont été faites.
F. A. A.

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MTN-Bénin ouvre aux jeunes les portes des métiers du numérique

Thu, 06/21/2018 - 17:12

MTN-Bénin ouvre les portes des opportunités d'emplois, ce jeudi 21 juin 2018, à la jeunesse béninoise. Cette activité qui entre dans le cadre de la célébration des « 21 days of Yello Care », vise à donner aux jeunes, l'envie des formations sur le numérique.

En marge des « 21 Days of Y'ello Care », MTN offre une Journée Portes Ouvertes, qui est une opportunité pour faire connaissance du monde de l'entreprise et de l'emploi dans le contexte du numérique. C'est d'abord une journée d'information et d'éducation qui facilitera les opportunités futures à la jeunesse. Cette initiative qui entre dans le cadre de la douzième édition de « 21 Days of Y'ello Care » vise à apporter des solutions aux difficultés de la jeunesse en matière de l'économie numérique.
Le Directeur général de MTN-Bénin, Stephen Blewett, a déclaré que cet événement est mis sous le signe des 21 jours d'actions sociales. Ainsi, le personnel est appelé à sortir pour faire des actions sociales. ''Pour la première fois, nous ouvrons nos portes aux jeunes. Vous serez mis aux cœurs des métiers du numérique », a souligné le DG MTN-Bénin. Il invite les jeunes élèves et étudiants présents à cette journée à s'engager dans les métiers du numérique qui se retrouvent dans tous les domaines d'activités. Pour lui, « l'Afrique de demain sera numérique ou ne le sera pas. ». Ceci pour montrer l'importance de l'économie numérique dans la vie de chacun. « La visite des stands vous inspirera », a conseillé M. Blewett avant d'ajouter : « les matières comme l'ingénierie et la communication sont un plus pour votre formation ». Il a expliqué que « le numérique intervient dans plus de 95% des entreprises mais aujourd'hui, la main-d'œuvre est insuffisante ».
La maîtrise des Tics selon Stephen Blewett, « permet d'avoir une grande capacité de maîtrise de l'emploi. Il invite les jeunes à poursuivre une carrière enrichissante afin de poursuivre les nouvelles innovations en matière de technologie.
Le directeur de cabinet du ministère de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle a affirmé que « l'une des ambitions du président de la République est d'engager des réformes pour lancer le pays. Les Tics sont au cœur de ces réformes ». Selon lui, « La vraie richesse passe par la participation de tous dont les opérateurs privés ».
L'action de MTN-Bénin témoigne de sa vision à accompagner le gouvernement dans la promotion des Tics. « C'est un plaisir pour nous de constater cette opportunité qu'offre MTN-Bénin aux jeunes ». Il souligné que beaucoup de métiers passionnants découlent du numérique.

Une journée indispensable

Aurélie Soulé Zoumarou, Ministre de l'économie numérique et de la communication, se réjouit de l'initiative de l'initiative de MTN-Bénin. « C'est un agréable devoir pour moi d'assister à ce que je peux appeler une nouveauté. Ouvrir les portes, c'est comme ouvrir son cœur. L'opportunité qu'offre MTN-Bénin est à saluer ». Elle ajoute : « Je me réjouis que MTN a à cœur la jeunesse et l'emploi. Un engagement qui reste conforme aux visions ».
Le Bénin est et se positionne selon Aurélie Soulé Zoumarou, au centre de la plateforme dans la sous-région. Elle rappelle aussi que « le Pag a fait du secteur numérique un porteur de développement.
Ce qui vise à « positionner le pays comme la plateforme numérique de services en Afrique de l'ouest ». La ministre invite les jeunes à se lancer dans le numérique qui est un domaine vaste mais encore vierge puisque le manque de main-d'œuvre se fait sentir au quotidien. « Ce n'est pas le chemin à parcourir qui vous fera un acteur majeur dans le domaine mais déjà la volonté de s'y engager », souligne Mme Zoumarou. Elle signale que « cette entreprise a compris ce que nous attendons d'elle. Des services qui touchent l'ensemble des populations et le dynamisme pour le secteur numérique et la promotion de l'emploi dans notre pays ». Pour elle, le Bénin est composé de plusieurs composantes et les femmes représentent un pan majeur. Malheureusement, il y a beaucoup de domaines dans le numérique dépourvus de femmes. Elle invite les femmes à embrasser le secteur de l'économie numérique. Procédant au lancement de la journée, le Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a invité la jeunesse à profiter de cette journée que leur offre MTN-Bénin. Pour lui, « Notre pays a embrassé cette dynamique en faisant de l'économie numérique le troisième secteur phare du programme du gouvernement. Cette vision a commencé déjà par les actions phares », martèle-t-il. Aujourd'hui, souligne-t-il, « nous n'avons pas le choix, surtout la jeunesse de maîtriser le numérique ». Pour s'en sortir, il exhorte les jeunes à « maîtriser la langue anglaise, porte d'entrée de toute formation porteuse, maîtriser et embrasser l'économie numérique ». Aussi, rappelle-t-il que « la téléphonie a fait des pas importants dans le domaine numérique ; la médicine a fait des pas de géant grâce au l'économie numérique. Quel que soit le métier, l'économie numérique sera indispensable ».

« 21 Days of Y'ello Care »

Il s'agit d'une initiative organisé chaque année dans toutes les représentation de MTN dans le monde. Et ce, du 1er au 21 juin de chaque année et qui permet au personnel de MTN d'investir dans les œuvres sociales.
La célébration de « 21 Days of Y'ello Care » cette année 2018 a permis entre autres, de mettre sous terre 500 plants, en collaboration avec le ministère cadre de vie. MTN-Bénin s'engage à offrir à la jeunesse de 15 à 24 ans, leur autonomisation au monde éducatif et au développement du numérique. MTN-Bénin offre en cette fin d'année des Travaux Dirigés en ligne. L'autre activité est un projet de rénovation du Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Porto-Novo. Enfin la Journée Portes Ouvertes (Career Day) qui vient couronner les 21 jours au profit des œuvres sociales.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Sensibilisation des directeurs départementaux sur les réformes du secteur agricole

Thu, 06/21/2018 - 16:59

Les membres de la conférence administrative départementale (CAD) du Couffo, ont été sensibilisés, ce mercredi 20 juin, sur les réformes dans le secteur agricole. C'était à l'occasion de la sixième réunion ordinaire du mois de juin 2018, tenue à la salle de conférence de la préfecture d'Aplahoué.
Parmi les réformes du secteur agricole, il y a la territorialisation du développement agricole. « Grâce aux agences territoriales de développement agricole, les services offerts aux producteurs à savoir l'accès aux intrants, au conseil agricole adapté, l'accès aux marchés et aux innovations vont connaître une amélioration », a affirmé la communicatrice Gladys Tossou Lokossou.
Plusieurs instruments visant à valoriser les potentialités agricoles locales sont élaborées à savoir : le plan stratégique de développement du secteur agricole 2017-2025, celui national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Selon Gladys Tossou, les différentes réformes vont permettre de dynamiser le secteur agricole béninois à l'horizon 2025. « Un secteur agricole, compétitif, attractif, résilient aux changements climatiques et créateur de richesses, d'emplois répondant de façon équitable aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population béninoise et aux besoins de développement économique et social de toutes les couches de la population », a-t-elle expliqué.
Pour atteindre cette vision, les acteurs concernés doivent assurer la compétitivité et l'accès des productions, produits agricoles et agroalimentaires y compris ceux produits par les femmes et les groupes vulnérables aux marchés grâce à la promotion des filières agricoles.
Gladys Tossou a déploré la faible efficacité du mécanisme de suivi de la réforme, le taux de participation des acteurs au processus d'élaboration du plan de développement agricole du pôle et le peu d'allocation des ressources aux agences territoriales de développement agricole, aux directions départementales de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et structures centrales. Ces conditions pourront impacter négativement les résultats escomptés, a-t-elle ajouté.
Les directeurs départementaux ont souhaité que la directrice générale de l'ATDA Zou-Couffo, mette à la disposition des paysans de bonnes semences et intrants ; et ce pour que leurs produits soient de meilleure qualité.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Des contre-performances liées aux contraintes administratives

Thu, 06/21/2018 - 16:56

Le Programme d'investissements publics (PIP), gestion 2017 a été objet de communication en conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Les difficultés administratives ayant entravé la bonne exécution des projets ont été mises en exergue.

Une communication en conseil des ministres sur le taux d'exécution du Programme investissements publics révèle quelques contre performances. Selon les informations, le faible niveau de réalisation des investissements serait lié aux difficultés administrations. « Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25% », révèle le relevé du conseil des ministres. Une contre-performance qui ne reflète pas la volonté du gouvernement et son engagement quotidien. Mais ce faible taux n'affecte qu'une petite partie des projets. La même source indique que « le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 ». Par ailleurs, on note « 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100% ». Ce qui montre une avancée notable de plus de la moitié des projets engagés. « Prenant acte de ce rapport, le conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants ». Mais le gouvernement estime que « les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient ». Ce qui montre que les projets pouvaient être mieux exécutés si les contraintes administratives ne constituent pas une entorse à leur évolution. Pour remédier à cette situation déplorable, le conseil a « instruit tous les ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, sources potentielles de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissement ». Le gouvernement s'emploie à régulariser la situation au plus tôt afin de rendre plus visible ses actions sur le terrain.

Giscard AMOUSSOU

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Le PDDI transformé en PDCAD

Thu, 06/21/2018 - 16:51

C'est en conseil des ministre de ce mercredi 20 juin 2018 que le gouvernement a instruit les ministres à procéder au changement structurel du Plan départemental de développement intersectoriel (PDDI) en Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD)

Précédemment plan départemental de développement intersectoriel, le cadre de coordination des activités déconcentrés de l'Etat laisse place au Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD). Une nouvelle dénomination qui vise à répondre à une certaine exigence au regard de la nouvelle configuration des départements. Le compte rendu du conseil des ministres renseigne sur ce que, « le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en œuvre du document de politique nationale de décentralisation et de déconcentration ». Il s'agit d'un « organe de coordination des activités des services déconcentrés de l'Etat dans les départements ». Cet organe comme l'avait prévu les autorités ne répond plus aux exigences actuelles. Selon le conseil des ministres, « sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le cadre de dépense à moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat ». Ainsi cette nouvelle dénomination donne un champ plus large regroupant les réalités relatives à la configuration actuelle des départements. « Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays », souligne le conseil des ministres. Ce qui implique la nouvelle dénomination. C'est pourquoi, le PDDI est transformé en Plan départemental de coordination des actions de développement, précise le compte rendu du conseil des ministres.

Giscard AMOUSSOU

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500 000 F emportés à la mairie d'Abomey

Thu, 06/21/2018 - 16:33

Le bureau de la collaboratrice du Chef service affaires financières ( C/Saf ) de la mairie d'Abomey a été cambriolé dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juin 2018. Selon les informations, les hors- la- loi ont emporté une somme d'environ 500.000 FCFA. C'est dans la journée de ce mercredi 20 juin 2018, que la dame a constaté la disparition des sous. L'argent volé renseigne-t-on, n'était pas rangé dans un coffre-fort.
Les éléments de la police en poste à Abomey se sont portés sur lieux pour le constat. Une enquête est ouverte.
F. A. A.

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Le gouvernement s'engage dans la finalisation des actes relatifs aux départements

Thu, 06/21/2018 - 15:30

C'est en conseil des ministre de ce mercredi 20 juin 2018 que le gouvernement a instruit les ministres à procéder au changement structurel du Plan départemental de développement intersectoriel (PDDI) en Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD)

Précédemment plan départemental de développement intersectoriel, le cadre de coordination des activités déconcentrés de l'Etat laisse place au Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD). Une nouvelle dénomination qui vise à répondre à une certaine exigence au regard de la nouvelle configuration des départements. Le compte rendu du conseil des ministres renseigne sur ce que, « le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en œuvre du document de politique nationale de décentralisation et de déconcentration ». Il s'agit d'un « organe de coordination des activités des services déconcentrés de l'Etat dans les départements ». Cet organe comme l'avait prévu les autorités ne répond plus aux exigences actuelles. Selon le conseil des ministres, « sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le cadre de dépense à moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat ». Ainsi cette nouvelle dénomination donne un champ plus large regroupant les réalités relatives à la configuration actuelle des départements. « Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays », souligne le conseil des ministres. Ce qui implique la nouvelle dénomination. C'est pourquoi, le PDDI est transformé en Plan départemental de coordination des actions de développement, précise le compte rendu du conseil des ministres.
Giscard AMOUSSOU

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La tenue kaki exigée dans les établissements publics et privés à la rentrée 2018-2019

Thu, 06/21/2018 - 13:13

« Il est porté à la connaissance de tous les usagers de l'école que pour compter de la rentrée scolaire 2018-2019, le port de la tenue Kaki, cousue selon les modèles officiels, est désormais obligatoire dans tous les établissements d'enseignement publics et privés du second degré en République du Bénin », a ordonné le ministre de l'enseignement secondaire dans une note en date du 20 juin 2018. Retour ligne automatique
Le Professeur Mahougnon Kakpo a précisé que « Les Chefs d'établissements du privé qui le souhaitent, peuvent faire identifier les élèves à travers un macaron apposé sur la tenue Kaki. Pour les filles, il est exigé que la robe descende jusqu'au niveau des genoux au moins ».Retour ligne automatique
Les différents acteurs impliqués sont appelés à veiller au respect strict de cette instruction.Retour ligne automatique
La note de service prend effet pour compter de sa date de signature.Retour ligne automatique
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Lire l'integralité de la note parvenue à notre rédaction.

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Le Bénin en 2ème position dans la zone Uemoa

Thu, 06/21/2018 - 12:58

13ème en Afrique et 69ème au plan mondial au titre des pays les plus pacifiques et les plus sûrs, le Bénin a gagné deux points avec un score de 1,973. C'est ce que révèle le 12ème rapport sur l'indice mondial de la paix " Global Peace Index " publié par l'Institute For Economics & Peace.
Vingt indicateurs dont le niveau et la qualité de vie des populations ainsi que la sécurité des personnes et des biens ont permis de déceler le classement des pays suivant l'indice mondial de la paix. Le Bénin s'est fait remarqué à travers ses performances au cours des deux dernières années. Une performance qui fait de lui, le deuxième pays dans l'espace Uemoa, après le Sénégal.
Dans l'espace CEDEAO, la Sierra Léone prend la 3ème place au plan africain. Elle occupe la première place des pays les plus pacifiques. Le Ghana occupe le 5è rang au plan africain. Quant au Sénégal, il décroche la 10e place, suivie du Libéria (11ème), de la Guinée (12ème) et du Bénin (13ème) au plan africain. Cette performance est le fruit de nombreuses réformes opérées ces derniers mois sur le plan sécuritaire.
Ce bond que le Bénin vient de faire dans le classement est le résultat de la stratégie de prévention du terrorisme, la sécurité des trafics et la mise en commun des forces avec les pays voisins de l'Est et de l'Ouest dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière. Il faut reconnaître le dynamisme de la police Républicaine qui s'emploie au quotidien pour garantir aux populations le minimum en matière de sécurité. Cette action ne serait réalité sans la promptitude du gouvernement qui déjà s'est engagé avec réussite dans la fusion de l'ex police et l'ex gendarmerie. Ce révèle la performance de la nouvelle force. Les mauvais élèves dans ce classement sont les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, en plus du Togo et de la République démocratique du Congo.
De ce classement mondial, c'est l'Île Maurice qui garde le flambeau d'un bon élève en matière de sécurité en Afrique. Il occupe la 20ème place sur le plan mondial et le premier en Afrique.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

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