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24 Heures au Bénin

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Mise au point sur la situation de l'usine de production de l'alcool à Savalou

Thu, 06/28/2018 - 10:37

Il s'est tenu une conférence de presse ce mercredi 27 juin 2018 dans les locaux du Ministère du Cadre de Vie et du développement Durable. Présidée par le Directeur Général de l'Agence Béninoise pour l'Environnement(ABE), Dr François-Corneille KEDOWIDE et le Directeur Général de l'Environnement et du Climat, le Prof. Martin AINA, elle a porté sur l'impact des activités de l'usine chinoise de fabrication d'alcool YUKEN International située à Logozohouè dans la commune de Savalou.

La société chinoise a été autorisée à s'installer à Logozohouè en 2002. Ceci dans le cadre de l'appui du gouvernement chinois au Projet de Développement de la Filière Manioc (PDFM) initié par le Bénin en 2001. Le Directeur Général de l'ABE précise dans intervention " que la société n'a pas soumis son projet de fabrication d'alcool à une étude d'impact environnemental et social ". Il fait comprendre que la Loi cadre de 1999 exigeait une étude d'impact environnemental pour avoir un certificat de conformité.
Le professeur Aïna estime que " pour le cas de cette usine qui a démarré ses activités en 2003, normalement, elle devrait réaliser l'étude d'impact environnemental et avoir un certificat de conformité environnemental. Ce qui n'a pas été le cas ". C'est alors que martèle-t-il, les activités de l'usine chinoise ont eu des effets néfastes sur l'environnement. Il confie que des audits de conformité commandités en juillet 2013 et novembre 2016 ont montré l'existence de problèmes environnementaux et sociaux majeurs.
A la suite, des mesures correctives et des recommandations avaient été formulées. Malheureusement le dernier audit du mois d'octobre 2017 a révélé les mêmes constats.

Des mesures s'imposent

Après une plainte déposée le 25 janvier 2018, le constat de la mauvaise gestion des eaux usées a été fait par une inspection. Des engagements ont été pris dans le but d'enclencher la procédure d'obtention du permis de déversement. Plusieurs propositions dont le prélèvement et l'analyse des eaux usées dans un délai d'une semaine : la conception du dispositif de traitement des eaux usées dans un délai d'une semaine après les analyses et la réalisation de l'ouvrage un mois après la conception ont été les conclusions de la séance de travail effectuée le vendredi 09 février 2018 entre les responsables de l'usine YUKEN International et le Ministre de l'Industrie et du Commerce.

Il faut dire que par la suite, un contrôle en mars 2018 a montré que quelques mesures correctives ont connu un début d'exécution et un délai de deux (02)mois a été donné à l'usine pour se conformer aux exigences en matière de traitement et de rejet des eaux usées.
Aussi confirme-t-il, l'absence du cyanure d'hydrogène après les analyses physico-chimiques commanditées par l'usine. Une contre expertise de l' ABE, le 31 mai 2018 a montré la présence des polluants organiques, métalliques et autres comme la présence de 3mg/L de cyanure au lieu de 1mg/L prévu par le décret sur le rejet des eaux résiduaires de 2001.
À en croire le Directeur Général de l'ABE et conformément à l'arrêté n°2017-095 du 07 août 2017 fixant les conditions et les modalités de délivrance du permis de déversement des eaux usées industrielles, " La réhabilitation du dispositif de traitement des eaux usées passe obligatoirement par la suspension des activités de l'usine. Cette suspension sera levée dès que la société va mettre en place une station d'épuration de ses eaux et obtenir le permis de déversement des eaux traités ".

Giscard AMOUSSOU

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La nouvelle équipe du Cos-Lépi prête serment vendredi

Thu, 06/28/2018 - 01:23

Les nouveaux membres du Conseil d'Orientation et de Supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi) vont prèter serment devant la Cour constitutionnelle, ce vendredi 29 juin 2018, à 10h.

Après la décision notifiant la fin du mandat du Cos-Lépi, présidé par Janvier Yahouédéhou, les députés ont jugé bon de reconduire la même équipe afin de vite répondre aux exigences de la Haute juridiction. Le 25 juin dernier, ils ont désigné les honorables Gildas Agonkan, Sabaï Katè, Corneille Padonou, Janvier Yahouédéhou et Valère Tchobo pour le compte de la mouvance et Ahossi Basile, Guy Mitokpè, Dafia Abiba Wassangari et Justin Adjovi pour le bloc de la minorité parlementaire.
Les membres de ladite institution ayant en charge l'apurement, la correction et l'actualisation du fichier électoral devant servir pour les prochaines élections notamment les législatives de 2019, prendront officiellement service ce cette cérémonie vient donner carte blanche à la nouvelle équipe pour poursuivre les travaux enclenchés en mai dernier. Composée de 11 membres, cette équipe mettra à disposition de la Commission électorale nationale autonome, la liste devant servir aux prochaines élections législatives de 2019.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le gouvernement opte pour la relance des recherches minières

Thu, 06/28/2018 - 00:58

Le conseil des ministre de ce mercredi 27 juin 2017 a adopté le décret portant création d'une unité d'Appui à la Gestion des Affaires pétrolières. La création de cette unité vient donner une nouvelle orientation en matière de recherches minières. La mission de cette unité sera de renforcer les ressources humaines disponibles au niveau du ministère de l'Eau et des Mines. Aussi vise-t-elle à permettre au ministère de disposer de l'expertise requise pour conduire avec plus d'efficacité, les dossiers de ce domaine spécifique. Lesquels dossiers entre dans le cadre de la relance des activités de recherche et d'exploitation pétrolière. Il faut dire que cette unité sera constituée d'un pool d'experts rompu à la tâche. Il est à remarquer que le seul site exploitable depuis des années localisé à Sèmè n'offre aucune garanti au pays. L'option faite par le gouvernement à travers l'adoption de ce décret vient redonner espoir à la recherche visant la sécurisation des ressources minières dont dispose le Bénin et qui depuis restent inconnues.
G.A

Categories: Afrique

Signature d'une convention de partenariat entre PAVIRE-ABC et CePED

Wed, 06/27/2018 - 23:26

Le gouvernement a autorisé la signature en Conseil des ministres, ce mercredi 27 juin 2018, du partenariat entre le Projet d'appui à la production vivrière et le renforcement de la résilience dans les départements de l'Alibori, du Borgou et des Collines (Pavire-ABC) et le Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (CePED). Selon le relevé du Conseil des ministres, 400 jeunes entrepreneurs agricoles dont 150 femmes seront formés et installés dans le cadre de ce partenariat.
Au terme de la formation, les jeunes entrepreneurs agricoles seront installés avec l'appui du projet sur les sites sécurisés par des actes de donation et d'affirmation. Ces sites d'installation en groupement sont identifiés à raison de trois dans la commune de N'Dali, un à Tchaourou, deux à Bantè, un à Savè et deux à Glazoué.
En raison de la portée de ce projet et des retombées évidentes qui en découleront pour l'agriculture béninoise, le Conseil a autorisé la signature de la convention de ce partenariat technique. Les ministres impliqués sont instruits pour procéder à cette signature et de veiller à la mise en œuvre cohérente du projet.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les nouveaux prix des produits pétroliers de juillet 2018

Wed, 06/27/2018 - 21:41

En conseil des ministres ce mercredi 27 juin, le gouvernement a annoncé les prix des produits pétroliers pour le mois de juillet.

Un ajustement des prix des produits pétroliers a été fixé au regard du mois précédent. Le conseil des ministres a retenu pour l'essence 575 FCFA/ l, le mélange à 655 FCFA/ l, le pétrole à 590 FCFA/ l, le gasoil à 580 FCFA/ l et le gaz domestique à 550 FCFA/Kg.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les nouveaux défis et les perspectives de l'intégration régionale au centre des discussions

Wed, 06/27/2018 - 20:07

Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement du Bénin, Abdoulaye Bio Tchané a présidé cet après-midi du 27 juin 2018, à l'hôtel Bénin Royal de cotonou, la cérémonie d'ouverture des travaux de la 21 ème session Comité Intergouvernemental des Experts de l'Afrique de l'Ouest (CIE 21). Pendant trois jours (27 au 29 juin 2018), les experts des performances économique et sociales. Les débats de la 21 ème session s'articuleront autour du thème : « Intégration régionale en Afrique de l'Ouest : Nouveaux défis et perspectives ».

Chaque année en Afrique de l'ouest, le Comité Intergouvernemental des Experts, organe établi par l'assemblée générale des nations Unies se réunit pour débattre des performances économique et sociales, sur la base de documents de travail préparés par le bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique de la (CEA/BSR-AO).

Pour le Ministre d'Etat, chargé du Plan et du Développement du Bénin, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané « La présente session du CIE a pour objectif principal de débattre des récentes évolutions enregistrées au niveau des différentes dimensions de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest, d'en identifier les principaux défis et leviers afin de lui donner une nouvelle dimension ».

« Au-cours de la présente session, les thématiques doivent vous inspirer dans la perspective d'amener nos Etats, à optimiser ou pessimiser, à réfréner ou accélérer, à promouvoir ou enrayer selon les différents cas et selon les effets attendus ou désirés. Le Bénin mon pays en donne déjà l'illustration », a indiqué M. Bio Tchané aux paticipants.

Il espère que les travaux de cette session du Comité Intergouvernemental des Experts (CIE) permettront de formuler des recommandations pertinentes aux Etats, à la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique et aux institutions régionales pour une accélération de l'intégration régionale et une amélioration des conditions de vie des populations.

Le Directeur du Bureau sous régional de la CEA pour l'Afrique de l'Ouest, M. Dimitri Sanga est convaincu du choix du thème. Un thème qui selon lui trouve toute sa pertinence et son fondement au regard des dynamiques en cours dans notre sous-région. A savoir les tentatives en cours d'élargissement de la CEDEAO, le lancement officiel de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA), la monnaie unique sous régionale et la situation dans le Sahel.

« C'est donc à la lumière de tous ces défis et perspectives que la CEA, votre Institution, a décidé d'engager les éminents délégués ici-représentés dans des réflexions et analyses en vue de mieux orienter et guider la Commission de la CEDEAO et ses États membres vers des approches et réponses novatrices aux différents défis au bénéficie des populations ouest africaines », a déclaré Monsieur Dimitri Sanga.

Il faut souligner que les délégués des 15 États de l'Afrique de l'Ouest et les représentants de la CEDEAO, de l'UEMOA et de plusieurs autres institutions prennent part à cette 21 ème session Comité Intergouvernemental des Experts de l'Afrique de l'Ouest (CIE 21).

Marcel HOUETO

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Le coordonnateur du Pnlp et son adjoint relevés de leurs fonctions

Wed, 06/27/2018 - 19:32

Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) et son adjoint sont relevés de leurs fonctions. Cette décision a été prise en Conseil des ministres ce mercredi 27 juin 2018.
A la suite d'une mission d'investigation commanditée par le gouvernement au Pnlp, plusieurs irrégularités et insuffisances ont été notées. Il s'agit entre autres de l'inefficacité du dispositif d'audit et de contrôle interne, des actes de mauvaise gestion financière et comptable et des actes de détournements des moustiquaires par des agents.
Prenant acte de ce rapport, le Conseil a instruit le ministre de la santé aux fins de prendre les sanctions administratives contre les personnes impliquées et de procéder au relèvement du coordonnateur et de son adjoint. Plusieurs autres recommandations ont été faites. Il s'agit de faire rembourser contre quittance, dans le compte approprié du programme, la somme de 8. 004. 000 FCFA relative au tickets-valeur sorti par l'assistant régisseur et le gestionnaire du stock sans aucune autorisation ;
faire justifier la somme de 56. 540. 000 FCFA, décaissée pour la location de magasins et le convoyage des moustiquaires, des arrondissements vers les villages alors que l'activité n'a pas été réalisée ; et enfin éviter à l'avenir, la trop longue sédentarisation des agents au sein du Pnlp.
Les directeurs départementaux de la santé en liaison avec les médecins coordonnateurs de zones concernées, sont instruits pour veiller au remboursement par des agents fautifs des sommes représentants les moustiquaires manquants.
Des poursuites judiciaires seront engagées contre les mis en cause.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des mesures conservatoires pour une meilleure exploitation des carrières de sable

Wed, 06/27/2018 - 19:04

Face à l'exploitation anarchique des bas-fonds, plans et cours d'eau pour l'extraction de sable dans certaines communes, le conseil des ministres de ce mercredi 27 juin 2018, a pris des mesures conservatoires urgentes en vue d'une meilleure gestion.

Selon le conseil des ministres, l'exploitation anarchique des carrières de sable peut occasionner de graves dégâts sur l'environnement. « Des carrières ouvertes au mépris de la réglementation en vigueur et les conditions de leur exploitation entraînent des dégradations de voies publiques, la pollution atmosphérique et sonore et toutes autres sortes de nuisances aux populations », déplore le conseil des ministres. A cet effet, le gouvernement a lancé une étude qui est en cours de réalisation. Compte tenu de la gravité de la situation, des mesures conservatoires urgentes ont été prises. Il s'agit entre autres de la restauration des sites mises à la disposition des exploitants régulièrement autorisés et encore en activité, conformément au Plan de Gestion Environnementa et Sociale, l'exploitation de nouveaux sites qui sera subordonnée à la détention des autorisations requises, selon les textes en vigueur. Aussi, de nouveaux gisements exploitables de sable seront-ils identifiés pour éviter les exploitations anarchiques.
Le Conseil a instruit les Ministres en charge du dossier aux fins de la mise en œuvre diligente des mesures prises.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La façade de la Poste de Natitingou submergée d'eau de pluie

Wed, 06/27/2018 - 18:57

Difficile désormais pour les populations de Natitingou, d'effectuer des opérations à la Poste Sa de ladite ville. Une retenue d'eau de pluie s'est formée devant les locaux de la poste empêchant ainsi les usagers de s'y rendre.
Jusqu'à présent, les autorités locales, encore moins celles du service de la poste n'ont pris encore aucune mesure pour pallier cette situation.
La Poste Sa a pour mission d'assurer, entre autres, la collecte et le transfert de fonds, l'acheminement et la distribution des objets de correspondance et de marchandises, le développement de l'épargne, de la monnaie scripturale, et les services financiers postaux et le transport en commun.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le Compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 27 juillet 2018

Wed, 06/27/2018 - 17:55

Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 27 juin 2018 sous la présidence du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici les grandes décisions issues des travaux.

Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire https://sgg.gouv.bj/cm/2018-06-27/download

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Les députés convoqués en plénières jeudi et vendredi

Wed, 06/27/2018 - 17:43

Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, dans un communiqué radio télévisé en date du 27 juin 2018, invite les députés à prendre part aux séances plénières qui s'ouvrent du jeudi 28 au vendredi 29 juin 2018 à 10 heures précises au palais des gouverneurs, à Porto-Novo. Selon le communiqué, la plénière de jeudi sera consacrée à la poursuite de l'examen de la proposition de loi portant code pastoral en République du Bénin ; du projet de loi portant règlement définitif du budget général de l'Etat gestion 2015 et de celui portant règlement définitif du budget général de l'Etat gestion 2016.
La plénière de la journée du vendredi 29 juin quant à elle, sera consacrée au débat d'orientation budgétaire (loi des finances gestion 2019).
F. A. A.

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La Cour suprême se renforce sur les contentieux électoraux

Wed, 06/27/2018 - 17:06

Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, a ouvert ce mardi 26 juin 2018, un atelier pour l'évaluation du contentieux électoral des élections municipales, communales et locales de 2015. L'objectif de ces travaux, est d'évaluer les différentes actions menées par la Cour à travers le dispositif mise en place pour contrôler les comptes de campagne, gérer le contentieux électoral puis relever les difficultés rencontrées en vue de tirer les enseignements qui s'imposent. Il s'agira également au cours des travaux, de proposer les mesures correctives nécessaires pour plus d'efficacité.
Pendant trois ans, souligne le président, la Cour suprême a été au cœur du délicat et volumineux contentieux des élections locales de 2015, traitant et démêlant les recours les uns aussi complexes que les autres. « Ce fut des moments d'intenses activités », a ajouté Ousmane Batoko. Au terme des travaux, des propositions seront également formuler pour la relecture du code électoral, au regard des difficultés d'application de certaines de ses dispositions, renseigne-t-on. Cet exercice permettra de distinguer les forces et faiblesses du dispositif autrefois, mis en place par l'institution, de capitaliser les acquis et de colmater au besoin les brèches, aux fins de l'améliorer et d'envisager à l'avenir un départ plus efficient, gage de succès et de pérennité.
Pour ces élections, près de 2000 arrêtés ont été rendus dans le cadre du contentieux né desdites élections.
Cet atelier a connu la présence de M. Yves Doutriaux, Conseiller d'Etat de France et des membres des institutions impliqués dans l'organisation desdites élections.
Les travaux s'achèvent ce jeudi 28 juin 2018.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin doté d'un laboratoire mobile

Wed, 06/27/2018 - 16:15

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a réceptionné ce mardi 26 juin 2018, au Port autonome de Cotonou, un laboratoire P2 mobile de marque Imebio. Un dispositif qui manquait depuis des années aux services de santé béninois pour la gestion des épidémies. Son acquisition a été effective grâce à la coopération entre le gouvernement et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme, sur la subvention Ben-S-Prpss. Il permettra de répondre en temps réel aux préoccupations liées à la détection et à la prise en charge des épidémies ainsi qu'à l'amélioration de la riposte contre lesdites épidémies.
Selon le ministre de la santé, le laboratoire mobile est un long véhicule de couleur blanche maniable. Suivant sa fiche technique, il contient une grande diversité de matériels hautement technologiques qui lui confèrent une indispensable autonomie pour des prélèvements et des analyses de proximité en vue d'un diagnostic rapide. Le laboratoire mobile P2 présente les mêmes caractéristiques que les laboratoires construits en « dur ». « D'une dimension de 17 m2, il s'agit d'une résine de synthèse composée majoritairement de bauxite (70 %) et d'acrylique (25 %), deux matériaux alliant robustesse et souplesse, essentielles à des structures mobiles ». Il jouit d'une autonomie énergétique, des gaz spéciaux et de l'eau.
Fier de réceptionner le dispositif, le ministre de la santé a rappelé que le Bénin a eu à faire ces dernières années, à des hémorragies épidémiologiques. Lorsque ces épidémies surviennent, poursuit-t-il, il faut un temps pour la confirmation ou non de l'épidémie parce qu'il faut envoyer les prélèvements dans d'autres pays. Des tracasseries qui seront bientôt conjuguées au passé car, avec le laboratoire P2 mobile, tout peut se faire sur place. « Ce laboratoire va nous permettre d'avoir la confirmation ou non de ces épidémies sans recourir à d'autres pays », s'est réjoui Benjamin Hounkpatin. Appréciant le caractère mobile du dispositif, il a souligné qu' « on peut se déplacer avec ça pour aller au cœur des foyers épidémiologiques afin de limiter la propagation des virus ». Benjamin Hounkpatin a aussi ajouté que le laboratoire offre une très haute sécurité par rapport à la manipulation, à la protection du personnel chargé de manipuler ces prélèvements.
En matière de recherche et d'actions pour les pathologies récurrentes, le laboratoire offre également de grandes potentialités au pays. « C'est un laboratoire qui va offrir de belles perspectives en termes de recherches et d'actions pour les pathologies récurrentes. Il peut également faciliter les analyses poussées par rapport à d'autres maladies telles que le Vih, les hépatites, le paludisme », a précisé le ministre.
Le laboratoire mobile P2 sera mis en service dans les prochains jours.
F. A. A.

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Pourquoi la Céna est née d'une fausse évidence

Wed, 06/27/2018 - 06:30

L'interview accordée à la presse béninoise par Richard Boni Ouorou, expert en stratégie politique, portant sur les institutions et les réformes électorales, avait suscité la réaction du Dr Fidèle Sonon, consultant en management des élections dans la parution du 18 juin 2018 du quotidien ''La Dépêche''. Ce dernier remettait en cause une partie des arguments développées dans l'interview. Richard Boni Ouorou revient à la charge pour apporter des précisions.

Ma dernière interview consacrée aux institutions et aux réformes électorales a suscité plusieurs réactions. Au titre de ces dernières il y a celle, non moins remarquable, du Dr Fidèle Sonon. Je considère sa tribune comme une contribution majeure pour la réinstauration d'une culture de débat intellectuel fort absente ces dernières années dans l'espace public béninois. Sa réaction et celles de plusieurs autres personnes m'obligent à devoir apporter davantage de précisions à mes propos. Lui comme d'autres ont estimé à tort que je préconisais le retour à l'organisation des élections par l'administration publique. Dans l'exercice auquel j'étais confronté, à savoir une interview, je ne me suis contenté, en fonction des questions posées, à établir un diagnostic. J'entends dans les lignes qui suivent non seulement approfondir ce diagnostic mais également offrir ce qui peut être considéré comme des pistes de solutions.

Je souhaite apporter deux préalables pour éviter toute confusion à l'avenir. Le premier relève de la thèse que je soutiens en ce qui concerne la Commission électorale nationale autonome (Céna). Ma thèse est la suivante : les raisons pour lesquelles l'organisation des élections a été retirée à l'administration publique sont toujours de mises dans le fonctionnement de la Céna. Il ne saurait en être autrement du fait du contexte général dans lequel cette structure fonctionne. Mon second préalable est la détermination de ce contexte général à travers quatre postulats : 1- Les acteurs politiques se prêtent une méfiance réciproque ; 2- Cette méfiance se traduit entre autres par une volonté de contrôler les mécanismes électoraux pour s'assurer la victoire électorale ; 3- Cette volonté de contrôler les élections s'expriment au travers d'une inflation institutionnelle et législative ; 4- La vie politique au Bénin est caractérisée par la démission. Les acteurs politiques ne veulent en effet pas remplir le rôle qui est le leur.

De la fausse évidence
Les premières élections de l'ère démocratique au Bénin ont été organisées par l'administration publique. Contrairement au constat dressé par S. Faye cité par le Dr Fidèle Sonon, elles n'ont pas donné lieu à des crises post-électorales. Tous les acteurs politiques de cette époque n'ont en effet pas contesté les résultats issus des urnes. Aussi, quand Joseph Gnonlonfoun évoque la création de la Céna, il ne va pas du constat selon lequel ces premières élections de l'ère démocratique, à l'issue duquel il a été élu député, ont été faussées par une administration publique inféodée au pouvoir en place. Non. C'est la présomption de l'inféodation de cette structure au pouvoir politique qui va fortement motiver l'opposition, alors majoritaire à l'Assemblée nationale, à voter la loi portant création de la Céna. À partir de cet instant deux fronts ont été ouverts. D'une part celui des batailles du contrôle de cette institution à travers la désignation de ses membres. D'autre part celui d'une profusion de lois portant soit sur la modification et le fonctionnement de la Céna, soit sur la création de nouvelles institutions électorales. D'où l'expression ''inflation institutionnelle et législative''.

Les travers que l'on reproche aux administrations publiques africaines sont indiscutables. Ce qui par contre est contestable, c'est le caractère fataliste qu'on leur attribue. Pour le Dr Fidèle Sonon et bien d'autres personnes qui pensent comme lui, c'est tout comme si les maux dont souffre l'administration publique africaine sont incurables. En ce qui me concerne, évoquer les dysfonctionnements de cette structure dans le but de s'en passer ne relève que d'un poncif qui traduit une incapacité à appréhender un problème dans toute sa globalité et sa profondeur. Voilà en quoi je parle de fausse évidence. Il y a en Afrique des administrations publiques qui de l'avis de tous, se distinguent par une compétence avérée. Celle du Rwanda en est l'exemple emblématique.

Du déterminisme culturel
Quelles sont les causes à l'origine des maux de l'administration publique africaine ? À cette question le Dr Sonon apporte une réponse à laquelle malheureusement il ne donne pas toute sa portée. Il se demande en effet si la cause du problème n'est « plutôt pas essentiellement culturelle et non systémique ? ». Soyons pour le coup d'accord avec lui en prenant en compte le déterminisme culturel. Aussi la question la plus évidente qui s'impose est celle-ci : au nom de quoi la Céna échapperait à cette cause culturelle ? Il convient de souligner le fait selon lequel en dépit de son statut particulier, la Céna est un organisme public. Elle fait donc partie intégrante de l'administration publique pris au sens générique du terme. Partant de là, adoptons le syllogisme socratique suivant : la culture africaine est la cause du dysfonctionnement des structures publiques, or la Céna qui est une structure publique fonctionne en pleine culture africaine, la Céna ne peut donc que dysfonctionner. Que l'on soit ou non en accord avec ce raisonnement, les exégètes de la Céna n'expliquent aucunement pourquoi et comment cette structure serait comme par enchantement un oasis de compétence en plein ''désert d'incompétence''.

Les crises post-électorales africaines auxquelles renvoie le Dr Sonon en citant S. Faye ne sont pas seulement dues aux élections organisées par l'administration publique. Parmi elles, il y en a dont l'organisation était l'œuvre des institutions calquées sur le modèle de la Céna. L'un des exemples les plus parlant est la crise post-électorale ivoirienne citée par le Dr Sonon. Au Kenya, on doit à la Cour suprême la décision courageuse d'annuler les très controversées dernières élections présidentielles kényanes. Selon cette Haute juridiction, la commission électorale kényane (Independent Electoral and Boundaries Commission) a « échoué, négligé ou refusé » de conduire les élections en accord avec la Constitution. L'administration publique kényane aurait-elle pu faire pire ? Le fait qu'au Bénin ou ailleurs on affuble ces institutions du statut et de la dénomination d'indépendant ou d'autonome semble résonner dans les esprits comme une espèce d'incantation appelée à produire le miracle de la transparence électorale et de la sincérité du résultat des urnes.

Les structures indépendantes en charge des élections en Afrique ne peuvent être qu'à l'image de l'environnement institutionnel et politique dans lequel elles évoluent, car les personnes en charge de leur fonctionnement sont issues du même sérail. Par conséquent, elles ne peuvent que reproduire au sein de ces structures électorales les comportements qui sont les leurs par ailleurs. Autrement dit, si un fonctionnaire est corrompu dans le cadre de sa fonction dans l'administration publique qui elle-même fait de la corruption un mode de fonctionnement au sein d'une société qui élève la corruption au rang de vertu, il n'y a aucune raison que ce fonctionnaire soit probe dans l'éventualité où il serait désigné dans une structure dite indépendante en charge des élections. Je le répète donc, le fait d'affubler les structures en charge des élections en Afrique du statut et du dénominatif d'indépendant ou d'autonome ne suffit pas pour qu'elles le soient véritablement. Pour reprendre autrement Karl Marx, c'est la condition morale de la société qui détermine le niveau d'efficacité des structures électorales indépendantes.

Du facteur humain
Pour en revenir au Bénin, le tort du Dr Sonon et de tous ceux qui pensent comme lui, est de reléguer au rang de la banalité les crises et les batailles qui ont jalonné le fonctionnement des Céna successives dans ce pays. Ces crises et batailles ont toujours été révélatrices des intentions des politiques de s'affranchir de la loi et de la légitimité du suffrage universel. L'épilogue de ce constat a été la controversée élection présidentielle de 2011 connu en terre béninoise sous la dénomination pudique de ''K.O.''. L'administration publique béninoise aurait-elle pu faire pire que la Céna 2011 en matière d'élection sujette à caution ? À l'heure où j'écris ces lignes, a lieu en ce moment au Bénin une réforme annoncée à la fois de la Constitution et du code électoral. Au sujet d'une partie du processus de réforme de ce dernier, le professeur Sylvain Akindès, réputé pour son esprit de modération et de pondération, parle sans ambages dans un post sur sa page Facebook de « mascarade à visage découvert ».

Avec cette réforme annoncée de la Constitution et du code électoral, Patrice Talon s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs en apportant pour ainsi dire sa touche à une tradition bien ancrée de réforme du système électoral. Ce faisant, ce dernier ne gagne pas en stabilité et encore moins en performance. Quel est le besoin pour le président Talon de réformer un système électoral qui l'a porté au pouvoir si ce n'est l'intention inavouée de soumettre celui-ci à des desseins obscurs ? Avec le processus qui se met actuellement en branle, nous sommes sûrement et lentement en train d'aller au pinacle de l'inflation institutionnelle et législative du système électoral béninois avec comme corollaire son travestissement total. Qui peut encore en douter ?

Le problème n'est donc pas la Céna en tant que telle et encore moins l'administration publique. Le problème réside dans le facteur humain. Ce sont les hommes en charge de l'animation de la vie publique qui ont renoncé à remplir la fonction qui est la leur. Ceux qui doivent être opposants refusent d'assumer pleinement ce rôle. De l'avis du plus grand nombre, les parlementaires refusent de contrôler l'action du gouvernement en se complaisant de plus en plus dans un rôle de supplétif du pouvoir exécutif. Les juges sont accusés de remplir l'office de bras exécuteur du régime en place. La presse dans une écrasante majorité est devenue un outil de propagande du gouvernement. Les premières mesures et décisions prises par la Cour constitutionnelle de Joseph Djogbénou sont loin d'imposer une autorité d'objectivité.

L'ennui c'est que les choses semblent aller de mal en pis. Ceux qui ont connu la vivacité de l'opposition politique sous le régime Soglo et le ton libre de la presse de cette époque ou de celle du régime Kérékou II et III, ne peuvent qu'être consternés par la désolation qui se dégage de la scène politique béninoise actuelle. Il serait illusoire de penser que la solution à ces travers comportementaux serait l'adoption de nouvelles lois ou l'amendement de celles déjà existantes.

Le contexte béninois actuel peut-il être mis en rapport avec celui du Canada de 1920 ? En effet, le Dr Sonon affirme qu'Élections Canada est né cette année-là « en grande partie pour mettre fin à la partisannerie politique dans l'administration des élections fédérales » (sic). On peut donc penser que l'environnement politico-administratif canadien de cette époque-là avait de forts relents bananiers. Aussi, lorsqu'il donne les exemples illustrant le niveau de conscience professionnelle de quelques fonctionnaires canadiens près d'un siècle plus tard, on peut mesurer tout le travail que ce pays a accompli afin que ses citoyens placent les valeurs éthiques au cœur des relations sociétales. Ainsi, en dépit de ce qu'il soit in fine nommé par la majorité parlementaire au pouvoir, le Directeur Général des élections n'a nullement besoin de faire valoir un quelconque ''devoir d'ingratitude'' pour remplir son office. Il la rempli tout simplement. Et ceux qui l'on nommé n'en attendent ni plus ni moins de lui.

Du coût des élections
Les élections au Bénin coûtent chères aux contribuables. C'est à juste titre que le Dr Sonon relève qu'en l'affirmant à titre comparatif dans ma précédente interview je n'ai donné aucun chiffre. Mais comme je l'ai déjà indiqué, le genre journalistique adopté n'autorisait pas à l'exhaustivité. Je réaffirme donc qu'en « comparaison aux pays de la sous-région [ouest-africaine], les élections coûtent très chères au Bénin si on ramène le prix de chacune d'elles par habitant ». L'hebdomadaire panafricain ''Jeune Afrique'' a dans une de ses publications en date du 31 mai de cette année, fait une infographie du coût des élections en Afrique. En ce qui concerne le Bénin, il ressort que la seule élection présidentielle de 2016 a coûté 5,06 € (3289 F Cfa environ) par électeur. À côté, les élections présidentielles, législatives et sénatoriales organisées au Nigeria en 2015 ont coûtées toutes les trois réunies 6,54 € (4251 F Cfa environ) par électeur. Cherchez l'erreur.

Outre le fait que les élections au Bénin soient devenues un champ de prébendes, le caractère autonome, et non pas indépendant comme le souligne le Dr Sonon, de la Céna y est pour beaucoup dans le caractère onéreux des élections. En effet, en lui conférant le statut d'autonome, le législateur béninois ne se contentaient pas seulement d'ériger un juge impartial des élections. Il souhaitait également doter ce dernier des moyens propres pour remplir à bien sa mission. Si la démarche était louable et partait de bonnes intentions, elle a néanmoins eu comme conséquence de créer des doublons de dépenses dont on se serait bien passé afin d'alléger la note.

Que faut-il entendre par doublons de dépenses ? C'est le fait pour la Céna d'avoir procédé ou de procéder à des dépenses pour des choses qui existaient déjà. À titre d'exemples, quel était l'intérêt pour elle d'avoir à louer des voitures alors que l'État était doté d'un parc automobile qui pouvait être en partie réquisitionné ? Quel besoin de faire un appel d'offres et de dépenser une somme considérable d'argent pour l'impression des bulletins de vote et affiches de communication alors qu'il existe une Imprimerie nationale à qui la coopération allemande a offert du matériel dernier cri ?

L'exemple le plus emblématique des dépenses inutiles du système électoral béninois, même s'il n'est pas du fait de la Céna, est la liste électorale. Son élaboration et sa mise à jour ont coûté et coûtent non seulement chères mais elle fait en plus l'objet de batailles rangées pour son contrôle. En témoigne tout le grabuge autour du Cos-Lépi depuis des mois qui a été relancé ces derniers jours avec une décision de la Cour constitutionnelle. Comme je l'ai indiqué dans ma récente interview, pourquoi ne s'est-on tout simplement pas servi du fichier de la carte nationale d'identité pour élaborer les listes électorales et les mettre à jour afin de faire des économies ?

D'aucuns soupçonnent l'onéreux le Ravip d'être en embuscade pour remplacer la non moins dispendieuse Lépi. Si cela devait arriver, le prix du gaspillage et de la folie des dépenses sera alors décerné. Pour finir dans ce registre non exhaustif des coûts inutiles du système électoral de notre pays, entre 2016 année à laquelle s'est tenue la dernière élection au Bénin et 2019 année où se tiendra en principe la prochaine élection au Bénin, que fait au juste la lourde et coûteuse administration de la Céna pour qu'elle soit si grassement payée et entretenue aux frais de la princesse ?

En guise de conclusion
La Céna n'est pas un problème en soi. Elle est une réalité institutionnelle dont il n'est plus envisageable de se passer. Toutefois, sa réussite est tributaire de l'environnement politique dans lequel elle évolue. Or l'état de santé de cet environnement n'est pas aussi bien en point qu'il le devrait. Dans un monde parfait, la Céna devrait certes être la garante de la transparence des élections et de la sincérité du résultat issu des urnes. Mais pour se faire, elle devrait, dans sa dimension opérationnelle, se contenter de mettre en œuvre et coordonner les moyens déjà existants dans l'organisation des élections.

Richard Boni Ouorou
Expert en stratégie politique

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Liste des affections et nominations au titre de l'année 2018-2019

Tue, 06/26/2018 - 22:27

L'Achevêché de Cotonou vient de rendre publique la liste des affections et des nominations au titre de l'année 2018-2019. Ces affections concernent non seulement les vicariats forains mais aussi les institutions diocésaines. (Voir liste des affections)

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Une attaque meurtrière occasionne 2 morts à Igbo-Igana (Kétou)

Tue, 06/26/2018 - 22:08

Deux morts et un disparu, c'est le bilan provisoire d'une attaque meurtrière menée par des eleveurs peulhs, ce lundi 25 juin 2018, dans le village d'Igbo-Igana, arrondissement d'Idigny, commune de Kétou.
Selon les informations relayées par l'Abp, le cultivateur Bernardin Ahizigbe, âgé de la cinquantaine a abandonné sa ferme antérieurement installée à cause des attaques répétitives des peulhs dans la zone. Il est allé se réfugier dans le village d'Igbo-Igana. Informé du pillage de sa ferme par des bouviers et leurs troupeaux, le sieur Ahizigbe a décidé de s'y rendre, accompagné de 8 personnes. Sur les lieux, ils ont rencontré des individus qui ont ouvert le feu sur eux. 02 morts dont Bernardin Ahizigbe et 01 disparu ont été enregistrés comme bilan provisoire.
Les agents du commissariat d'Idigny se sont dépêchés sur les lieux. Une battue organisée dans la nuit de lundi à mardi a permis de retrouver le corps du Bernardin Ahizigbe. Les recherches se poursuivent pour retrouver la seconde victime et le disparu.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Clôture de la réunion ad-hoc du groupe d'experts du bureau sous Régional pour l'afrique de l'Ouest de la CEA

Tue, 06/26/2018 - 22:07

Clôture cet après-midi, à cotonou de la réunion ad-hoc du groupe d'experts du bureau sous régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).

Plusieurs dizaines d'experts ont passé deux jours à réfléchir sur les implications, enjeux et défis majeurs relatifs à l'élargissment de la Cedeao par l'adhésion de nouveaux pays. A l'issue des travaux, une serie de recommandations a été formulée à l'endroit des états membres, de la Cedeao.
« Vos travaux sur le thème « Les implications du potentiel élargissement de la CEDEAO et la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA) » vous ont permis d'examiner les implications de l'élargissement de la CEDEAO qui résulterait de l'adhésion du Maroc, de la Tunisie et de la Mauritanie sur le plan économique, notamment en termes de flux commerciaux, de recettes publiques, sur le bien-être de la population et sur le chantier de mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA) ; d'identifier et de discuter des principaux défis et enjeux pour la CEDEAO et également pour les pays candidats à l'adhésion et
d'enrichir les résultats préliminaires du projet de rapport proposé par la CEA. » a fait savoir le Directeur de cabinet du ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, M. Rufino d'ALMEIDA qui a clôturé la réunion. Il a promis que les recommandations formulées à l'issue des travaux seront reversées au comité intergouvernemental des experts qui commence demain, mercredi 27 juin 2018, sa 21 ème session à l'hôtel Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
« Ces recommandations constituent également votre contribution aux débats et échanges en cours aussi bien au niveau des différents pays qu'au niveau des institutions régionales sur la problématique de l'élargissement la CEDEAO et de la mise en place la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA). » a-t-il ajouter avant de conclure.

FINAFA H.

Les recommandations A l'endroit de la CEDEAO et des autres OIG
En s'inspirant des expériences d'autres régions et au regard des niveaux et de la distribution des gains et des pertes des accords, en cas d'adhésion du Maroc et de la Tunisie, la CEDEAO devrait négocier un démantèlement tarifaire le moins rapide possible ;
Mettre l'accent sur l'aspect de partenariat avec le Maroc pour bénéficier de son savoir-faire technologique dans certains secteurs stratégiques qui peuvent renforcer la coopération entre le Maroc et la sous-région CEDEAO.

A l'endroit de la CEA :
a) Sur l'enrichissement du projet de rapport
Approfondir l'étude en présentant les résultats pour tous les quinze pays de la CEDEAO au regard du caractère sensible du sujet ;
Approfondir l'analyse en allant au-delà des canaux classiques des échanges commerciaux pour intégrer l'influence des flux migratoires dans le commerce.
Prendre en compte les résultats de l'étude de la CEDEAO sur les implications de l'adhésion du Maroc qui a été soumis au Sommet des Chefs d'Etats et de gouvernement tenu en décembre 2017 à Abuja ;
Explorer la possibilité d'inclure les autres pays de l'Union du Maghreb Arabe dans l'analyse.

b) Sur les actions à entreprendre
Aider les pays à renforcer les capacités des Etats en matière de libération des services ;
Diversifier l'audience des réunions Ad hoc en favorisant la participation des praticiens sur la thématique centrale afin de permettre la confrontation entre les fondements théoriques et résultats empiriques sur le terrain. Cette approche devrait permettre de dégager des recommandations plus pertinentes pour la sous-région.
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L'AIC présente les résultats de la campagne cotonnière 2017-2018

Tue, 06/26/2018 - 19:08

Les responsables de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC) ont fait le bilan de la commercialisation du coton au titre de l'année 2017-2018, ce lundi 25 juin 2018. La séance de travail s'est déroulée à l'Hôtel Azalai de Cotonou en présence du ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui et des partenaires techniques et financiers.
Selon la présentation faite par les responsables de l'AIC, il en ressort que 597 985 tonnes de coton graine ont été enregistré au cours de la campagne 2017-2018. Ce résultat montre une nette évolution par rapport aux éditions précédentes en matière de récolte et de superficie de terre emblavée. Au cours de ladite présentation, les impacts de ces performances sur l'économie nationale ont été aussi relevés.
Le président de l'AIC Mathieu Adjovi n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction. « Nous avons atteint les résultats dont on parle désormais. Cela paraît un miracle, mais c'est avec le même Bénin, avec les mêmes hommes. Nous n'avons pas augmenté la superficie du Bénin. Nous n'avons pas changé la tête des Béninois. C'est avec les mêmes têtes que nous avons appris à travailler, mais autrement. Je voudrais ici remercier notre chef de l'Etat. Il a vu que lorsque l'on change les conditions de vie du peuple, on change la façon de penser du peuple, et on change la manière d'être du peuple », a-t-il déclaré. Selon les responsables de l'AIC, les dispositions sont en train d'être prises pour le compte de la campagne 2018-2019, en vue d'obtenir une production plus importante que la campagne écoulée.
Les Partenaires techniques et financiers satisfaits aussi du résultat ont fait part de certaines préoccupations à l'endroit de l'Association.
Le ministre en charge de l'agriculture, Gaston Dossouhoui a salué les efforts consentis par l'AIC pour avoir obtenu une telle performance. « On est arrivé à ce modeste résultat qui montre très bien la capacité organisationnelle des acteurs. En deux campagnes successives, nous sommes passés d'un rendement de 877 kg à l'hectare à 1,07 tonnes à l'hectare pour la première année, et 1,170 tonnes pour la 2è année », a-t-il affirmé. « Notre souhait est que, premièrement la production cotonnière nourrisse son homme, préserve les conditions édaphiques, permette de produire durablement, et que les conditions de vie, l'attractivité en milieu rural soient améliorées », a-t-il ajouté. Gaston Dossouhoui a confié qu'une usine sera bientôt installée pour renforcer celles qui existaient afin de battre le record de cette année.
Le directeur général de la SODECO, Réné Togbé, a remercié le ministre pour toutes les dispositions prises pour la réussite de cette campagne. Il promet faire davantage pour celle en cours.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le partenariat entre l'ANCB et les Elus français d'origine béninoise concrétisé

Tue, 06/26/2018 - 17:54

L'Association nationale des communes du Bénin (Ancb) et les Elus français d'origine béninoise (Efob) ont procédé à la signature, ce mardi 26 juin 2018, à Cotonou, d'un accord de partenariat. Placé sous le haut parrainage du chef de l'Etat, Patrice Talon, la cérémonie de signature de ce partenariat, a eu pour cadre l'annexe de la présidence de la République.
Ouvrant la cérémonie, le président de la République, Patrice Talon, a félicité les Elus français d'origine béninoise pour ce partenariat. « Ce fut avec enthousiasme que j'ai accepté de parrainer cet évènement et aujourd'hui, je suis heureux d'être le témoin de l'acte qui consacre le changement de la donne au Bénin », a affirmé le chef de l'Etat. « Nous ne sommes pas généralement fier de nos origines. Rares sont les Béninois qui affichent leur origine hors du pays », a regretté le Patrice Talon. L'évènement d'aujourd'hui révèle en fait, selon lui, que nous sommes capables de démontrer au-delà du continent que nous sommes des Béninois digne de valeur et que nous sommes capables d'afficher nos origines.
Le président de l'Ancb, a, au nom de ses collègues maires, témoigné toute sa gratitude au président de la République. « Avec le président Patrice Talon, c'est la renaissance de la décentralisation », a affirmé Luc Atrokpo, en évoquant quelques actions phares du chef de l'Etat pour l'enracinement de la décentralisation au Bénin. Il a cité entre autres, la fixation des chefs-lieux de département, la nomination de 12 préfets, la mise en place du Fadec-Assainissement Fadec-Energie et la prise de plusieurs autres mesures pour accompagner efficacement le développement local.
‘'Ensemble, nous définirons les projets pertinents à mener par les deux parties pour le rayonnement de la décentralisation et pour accompagner le Président de la République et son gouvernement dans leurs œuvres de développement de notre pays. À cet effet, nous comptons beaucoup sur le lobbying que fera l'association des Élus Français d'Origine Béninoise et la sollicitude avec laquelle, le Chef de l'État s'occupe des questions de décentralisation'', a souligné le président de l'Ancb.
Le président des Elus français d'origine béninoise, Hubert Zoutu, a remercié en son nom et au nom de l'association, ses compatriotes béninois pour avoir permis la signature de ce partenariat à Cotonou.
F. A. A.

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Des officiers détenteurs de faux diplômes épinglés

Tue, 06/26/2018 - 17:36

Plusieurs officiers de l'Armée béninoise détenteurs de faux diplômes et autres actes falsifiés viennent d'être épinglés. Dans une note de service en date du 25 juin 2018, le chef d'Etat-major général des forces armées béninoises a décidé d'invalider leur Cour de formation initiale.
Ils sont 16 officiers à être décelés comme ayant des dossiers incomplets et non conformes. Les motifs d'invalidation de leur formation sont entre autres : faux diplômes de Bac, acte de naissance falsifié, formation incomplète, diplôme non conforme et défaut de diplôme dans le dossier de candidature. La haute hiérarchie militaire a décidé de mettre fin à leur formation par la note de service N°18 en date du 25 juin 2018, signée du Général de Brigade Laurent Amoussou. Cette décision concerne les élèves officiers illégalement admis dans les écoles militaires et sortis au titre des années 2016 et 2017. Leurs autorisations de port de premier grade d'officier fictif sont rapportées avec l'annulation de tous les avantages y afférents, précise la note. Le directeur général de la Police Républicaine et les chefs d'Etat-major d'armées et les Forces sont instruits pour prendre des sanctions disciplinaires nécessaires. Aussi, des poursuites judiciaires seront-elles engagées à l'encontre des fautifs, conformément aux textes en vigueur.
G. A.

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