L’attaquant international algérien Abderrahmane Meziane, dont le transfert vers la formation émiratie d’Al-Aïn a échoué, restera finalement dans son club actuel de l’USM Alger qu’il a réintégré hier, a annoncé le Directeur sportif Abdelhakim Serrar.
«Le transfert de notre attaquant Abderrahmane Meziane vers le club émirati d’Al-Aïn a échoué, et c’est un mal pour un bien, car il s’agit d’un joueur cadre que nous sommes heureux de récupérer», a indiqué le responsable de l’actuel leader du Championnat de Ligue 1 Mobilis, ajoutant que Meziane «sera probablement d’un apport considérable pour l’USMA dans la dernière ligne droite du parcours». «Meziane sera de retour à Alger dès dimanche (3 février), mais puisqu’il sera probablement fatigué du voyage, il ne sera pas aligné lors de la prochaine journée de championnat contre le MO Béjaïa», a précisé Serrar, ajoutant que le retour à la compétition de cet attaquant devrait se faire lors du match suivant», contre l’USM Bel-Abbès.
Le transfert de Meziane (25 ans) vers un club du Golfe est le deuxième à capoter en l’espace de seulement quelques jours à l’USMA, car même le gardien international Mohamed Amine Zemmamouche (33 ans) était bien parti pour rejoindre la formation saoudienne d’Ohoud, sous forme d’un prêt de quatre mois, avant de se voir obligé de terminer la saison avec les Rouge et Noir. «C’est Zemmamouche qui avait demandé à rejoindre le club d’Ohoud et la direction de l’USMA était d’accord pour le laisser partir. Malheureusement, les choses ont pris du temps et les délais pour concrétiser ce transfert ont fini par être dépassés», a expliqué Serrar, ajoutant, là-encore, que «c’est un mal pour un bien, car l’USMA se réjouit de pouvoir terminer la saison avec son gardien international» dont l’apport sera probablement considérable dans la course au titre.
Revenant sur le cas Meziane, Serrar a expliqué que le club d’Al-Aïn espérait l’engager pour remplacer son attaquant brésilien qui devait être transféré au Portugal. Mais puisque ce transfert a finalement capoté, Al-Aïn a renoncé au recrutement de l’Usmiste. Concernant un éventuel désaccord entre lui et le président du club Rabah Haddad, à propos du transfert d’Abderrahmane Meziane vers le club d’Al-Aïn, Serrar a affirmé qu’il ne s’agit que de «commérages malveillants», car lui et le président Haddad sont liés «comme les doigts d’une seule main», faisant que toutes leurs décisions «fassent l’unanimité», a-t-il encore assuré.
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Elles sont quelque 20.000 personnes à décéder, chaque année, du cancer, en Algérie, où 50.000 nouveaux cas de cette lourde pathologie sont, par ailleurs, diagnostiqués au cours de la même période.
En dépit des importants moyens engagés par l’Etat pour contrer cette maladie (centres anti cancer, traitements innovants et matériels modernes de radiothérapie) les résultats escomptés pour diminuer le taux de morbidité des patients n’ont pas été à la hauteur des attentes.
Accueilli, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le chef du service de chirurgie au Centre de lutte anti cancer de Batna impute en premier lieu cette situation à l’inorganisation du calendrier de rendez-vous de radiothérapie obligeant des malades à « attendre jusquà six mois » au lieu de faire l’objet d’une prise en charge « plus rapide ».
Pour le professeur Mourad Abid, il reste également à rationaliser les moyens matériels et, en même temps, à disposer de personnels de soins mieux formés au niveau des 17 centres anti-cancer disséminés à travers le pays.
Commentant les annonces relatives à la création d’un Réseau national d’enregistrement des cas de cancer et de système de détection précoce de cette affection, l’intervenant considère que de tels organes sont indispensables d’autant, note-t-il, que faute de ces indicateurs les spécialistes sont contraints de s’appuyer sur des approximations pour évaluer le taux de survie ou de mortalité des patients.
Du Plan national anti-cancer, institué en 2015, sur le point d’être reconduit pour cinq nouvelles années, ce praticien observe qu’il aura permis et permettra encore d’aboutir à une meilleure coordination et à disposer de chiffres « interprétables ».
Confirmant la probabilité d’une augmentation du nombre de personnes atteinte du cancer en Algérie, l’invité l’appuie sur les mauvaises habitudes alimentaires et de vie de nombre de citoyens.
Outre les activités de dépistage des cancers du sein, du col de l’utérus et colorectal, la meilleure façon, selon lui, de lutter contre la prolifération de ce mal est de prendre sérieusement en compte l’axe 1 du plan anti-cancer lequel recommande la prévention notamment celle visant à mener une lutte de tous les instants contre le tabagisme et la mauvaise alimentation.
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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé lundi à Annaba que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, accorde une « grande importance » au complexe sidérurgique Sider El Hadjar d’Annaba.
Le ministre, qui a visité ce complexe, affecté par les inondations de l’oued Seybouse les 24 et 25 janvier dernier, en compagnie des ministres des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane et des Ressources en eau, Hocine Necib, a précisé que « cette importance se traduit clairement à travers toutes les décisions prises par le président de la République pour préserver ce fleuron industriel algérien ».
« Nous considérons El Hadjar comme le cœur battant de l’industrie nationale », a-t-il souligné, ajoutant que « tout ce qui a été alloué par les autorités publiques à ce complexe en est la preuve tangible ».
S’exprimant devant les travailleurs d’El Hadjar, M. Bedoui a assuré que « l’accompagnement de l’Etat se poursuivra eu égard aux conditions actuelles du complexe, à l’arrêt depuis plusieurs jours, et ce, jusqu’à la reprise des activités ».
Et d’ajouter : « Nous sommes à vos côtés pour relever ce défi », saluant « l’intervention rapide et responsable des travailleurs, des cadres et des dirigeants du complexe Sider El Hadjar lors des inondations, qui a permis de sauvegarder ses équipements ».
Selon M. Bedoui, « le rendement du complexe a été plus que positif en 2018 », relevant que « la volonté et la détermination collectives permettront de relever tous les défis au service de l’industrie algérienne pour faire d’El Hadjar le fer de lance de l’industrie en Algérie ».
A cette occasion, les travailleurs d’El Hadjar ont offert un cadeau au président de la République, « en guise de reconnaissance pour ses efforts au service du pays et du peuple ».
A noter, par ailleurs, que ce complexe sidérurgique qui emploie 4 600 personnes a produit plus de 700 000 tonnes de produits ferreux au cours de l’exercice 2018.
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Le NA Hussein-Dey s’est imposé dimanche soir face au club angolais de Petro Atlético 2 à 1 (mi-temps : 1-0), en match disputé au stade olympique du 5-juillet d’Alger, comptant pour la 1re journée (Gr.D) de la phase de poules de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Les « Sang et Or » ont ouvert le score par l’entremise du défenseur central Mohamed Amine Tougai (19e) avant de corser l’addition en seconde période grâce à un autre défenseur Walid Allati (54e). Va a réduit le score pour Petro Atlético (76e).
Dans l’autre rencontre de cette poule disputée à 14h00, les Kényans de Gor Mahia ont décroché une retentissante victoire à Nairobi face au club égyptien du Zamalek (4-2).
Lors de la 2e journée, prévue mercredi 13 février, le NAHD ira au Caire pour défier le Zamalek, tandis que Petro Atlético accueillera Gor Mahia.
L’USM Bel-Abbès, second représentent algérien dans cette compétition, a été éliminée en 16e de finale par les Nigérians d’Enugu Rangers (aller : 0-0, retour: 2-0).
APS
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Le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni, a affirmé, dimanche à Tlemcen, qu’un objectif de 900.000 à 1 million de kits GPL « Sirghaz » à installer a été fixé à l’horizon 2020 à l’échelle nationale grâce à la formation des jeunes dans ce créneau.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, le ministre a précisé que cet objectif sera atteint avec la multiplication du nombre de centres de montage de ces kits à l’échelle nationale et avec la formation des jeunes désireux investir ce créneau, créer de l’emploi et de micro-entreprises dans ce secteur.
Mustapha Guitouni a rappelé, dans ce contexte, que 400.000 kits « Sirghaz » sont installés annuellement dans différentes wilayas du pays.
Il a également indiqué avoir donné des instructions aux responsables de Naftal pour lancer des formations dans ce domaine destinées aux jeunes détenteurs de diplômes de techniciens supérieurs et d’ingénieurs.
Le ministre a rappelé que les kits GPL sont destinés aux véhicules utilisant de l’essence, déclarant qu’une étude est actuellement en cours avec une entreprise polonaise pour généraliser ce système avec les véhicules roulant au mazout. L’objectif est de rationnaliser la consommation de cette source d’énergie, de protéger l’environnement de toute source de pollution.
Au cours de sa visite, Mustapha Guitouni a inauguré le centre de conversion GPL au niveau du quartier de Koudia, au chef-lieu de wilaya, où il a souligné la nécessité de former des jeunes dans ce domaine. Il a préconisé la constitution de groupes de 5 personnes afin de créer des micro-entreprises versées dans ce créneau. L’objectif est d’augmenter les capacités d’installation de ces kits à l’échelle de la wilaya.
Actuellement, 10 kits GPL sont installés quotidiennement au niveau des trois centres de reconversion ouverts à Remchi, Tlemcen et à la station de service « les Zianides » sur l’autoroute Est-Ouest.
Par ailleurs, le ministre a inauguré deux agences commerciales de la société de distribution d’électricité et de gaz. L’une à Chetouane, réalisée pour un montant de 110 millions DA et devra prendre en charge 21.845 abonnés. L’autre à Remchi, qui a fait l’objet de travaux de rénovation pour un montant de 27 millions DA.
Mustapha Guitouni a procédé à la mise en service des réseaux de distribution du gaz naturel au profit de 851 foyers de plusieurs villages ds communes de Bouhlou, Maghnia et Aïn Fettah, soit des réseaux de 38,5 kms installés pour un coût global de 243 millions DA.
Il a enfin lancé les travaux de réalisation d’un autre réseau de distribution du gaz naturel pour 1.028 foyers des villages de Sebra et Bouhlou, d’une longueur de 23 kms pour un coût de 299 millions DA.
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Les financements ont été mobilisés pour l’ensemble des programmes de logement AADL a affirmé lundi le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.
En visite de travail dans la wilaya de Laghouat, Abdelwahid Temmar, a indiqué que « les financements ont été mobilisés pour l’ensemble des programmes d’Habitat relevant de l’AADL dans toutes les wilayas, entrant dans le cadre du Programme du Président de la République (..), et que des instructions ont été données pour lancer au plus tôt les programmes en retard ».
M.Temmar a mis l’accent, en outre, sur le lancement des programmes d’habitat de 2019, dans les différentes formules, au cours de la même année et en veillant à la qualité de réalisation, ainsi que sur la concrétisation des programmes d’habitat rural sous forme groupés en les confiant à plusieurs entreprises afin de gagner dans les délais de réalisation.
Tout en signalant que la wilaya a réalisé 80% des programmes lui ayant été octroyés, le ministre a annoncé un nouveau programme d’habitat en sa faveur, portant sur 1.500 unités de type promotionnel aidé (LPA), 1.000 unités rurales en plus de cinq (5) groupements scolaires et un financement de 5,3 milliards DA pour l’aménagement des lotissements urbains et ruraux.
Le parc immobilier totalise 34.215 logements de différentes formules, dont 27.577 unités réceptionnées, dans cette wilaya qui a bénéficié aussi d’un financement de 5,84 milliards DA pour les travaux d’aménagement.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, poursuit sa visite de travail d’une journée dans la wilaya par l’inspection d’un groupement scolaire au pôle des 3.600 logements publics locatifs à Aflou, avant de présider à Laghouat une cérémonie de remise de titres d’attribution de logements de différentes formules (2.869 unités).
Il devra aussi procéder au lancement de programmes de réalisation de 432 logements promotionnels aidés (LPA) et de 500 logements AADL.
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Un atelier régional consacré à la lutte antiacridienne et regroupant des représentants des pays de l’Ouest et du Nord Ouest de l’Afrique s’est ouvert lundi à Oran.
Organisé à l’initiative de la Commission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de lutte contre le criquet pèlerin, cette rencontre a été chargée d’élaborer et de valider un nouveau plan de formation régional pour la période s’étalant de 2019 à 2022.
Prennent part à la rencontre des délégués d’Algérie, du Burkina-Faso, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad et de Tunisie.
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Deux mois et demi après leur implantation dans les Ardennes, en France, le Groupe Cevital et sa filiale, EvCon, annoncent l’entrée en production de leur usine de membranes d’ici un mois, soit fin février ou au plus tard début mars.
«Il ne s’agit que d’un petit centre de production que nous avons lancé pour honorer les commandes que nous avons pour des membranes de 2e génération», révèle Kamal Benkoussa, patron d’EvCon, au quotidien régional français l’Ardennais.
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Au moins neuf personnes ont été tuées lundi dans l’explosion d’une voiture piégée sur un marché très fréquenté du sud de la capitale somalienne Mogadiscio, régulièrement ciblée par le groupe terroriste Shebab, a-t-on appris de source policière et auprès de témoins.
« L’explosion a eu lieu près du centre commercial Mogadiscio et elle a causé morts et destruction. Neuf civils ont été confirmés morts et plusieurs autres sont blessés. Certaines de ces victimes ont été tuées dans l’effondrement d’un bâtiment causé par l’explosion », a indiqué un responsable de la police, Ahmed Moalin Ali.
« Les terroristes ont garé un véhicule bourré d’explosifs à proximité du centre commercial pour tuer des innocents », a-t-il ajouté.
Le marché visé, Hamarweyne, est situé à proximité des bâtiments de la municipalité de Mogadiscio, selon une autre source policière.
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Une « forte explosion » a secoué lundi un marché « densément peuplé » de la capitale somalienne Mogadiscio, a annoncé la police.
« Il y a eu une forte explosion au marché Hamarweyne », a indiqué Ibrahim Mohamed, un policier de la ville. « Nous n’avons pas de détails jusqu’à présent, mais la zone où l’explosion a eu lieu est un marché densément peuplé ».
Selon la même source, ce marché est situé à proximité des bâtiments de la municipalité de Mogadiscio.
L’origine de l’explosion n’a pas été précisée, mais les terroristes shebab, affiliés au réseau terroriste d’Al-Qaïda, ont l’habitude de perpétrer des attentats dans la capitale somalienne.
Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.
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Pas l’intention d’accepter la politique du fait accompli. Soufiane Djilali dit non à un système qui veut imposer la candidature d’un homme qui «ne peut plus rien pour lui-même». Le président de Jil Jadid affirme que contrairement à 2014, le régime est en «panique» et il faut à ce stade «l’aider à s’en aller». Un cinquième mandat serait selon lui «catastrophique».
Nawal Imés – Alger (Le Soir) – Le cinquième mandat pourrait être la goutte qui fera déborder le vase. Il sera même catastrophique. Le constat est du président de Jil Jadid qui rejette en bloc la politique du fait accompli que le régime tente d’imposer.
Invité au forum du quotidien Liberté, Soufiane Djilali estime en effet, que tenter d’imposer aux Algériens «un homme qui ne peut plus rien pour lui» est en lui-même une tentative d’humilier le peuple. Une hérésie, dit-il, au moment où le pays a besoin, dit-il, «d’un homme qui puisse prendre à bras-le-corps les problèmes, qui puisse régler les problèmes latents, qui puisse rassembler. Un homme tout simplement vivant».
Face à cet état de fait, le président de Jil Jadid appelle à dire non, à ne pas abdiquer et à aider le système à s’en aller pour libérer enfin le pays et les énergies. L’opposition a-t-elle les moyens de le faire ? Sans complaisance, le président de Jil Jadid estime que cette dernière est aujourd’hui en position de faiblesse.
La majorité des partis sont aujourd’hui à l’intérieur des institutions et n’arrivent pas malheureusement à imposer les principes sur lesquels l’opposition était d’accord en 2014. On ne peut, dit-il, faire porter à l’opposition tous les torts car, dit-il, dans un climat de démission générale, il est difficile de mobiliser.
Le régime ne se porte pas mieux selon son analyse. En 2014, rappelle-t-il, le régime profitait d’une certaine cohésion. Cinq années plus tard, la situation a, dit-il, changé. Ses soutiens sont fragilisés à l’image du FLN qui est dépourvu d’instances sans compter les conflits entre le FLN et le RND. C’est un régime qui est en «panique», assure Djilali Soufiane puisque «tout tourne autour du Président» et que ceux qui tournent autour de lui ne sont pas d’accord entre eux.
La période que traverse l’Algérie est, dit-il, «compliquée» et pas seulement en raison des échéances électorales. Plusieurs défis attendent le pays dont celui du projet de société qui reste à inventer en raison du système actuel qui est stérile et non productif. Quel scénario imagine-t-il pour l’avenir ? Pour le président de Jil Jadid deux options : soit une élection totalement fermée dans laquelle le Président serait candidat à sa propre succession, soit une élection «semi-ouverte» qui permettrait la mise en place d’une période de transition et qui verrait un candidat répondre à un certain nombre de critères et pouvant aboutir à un compromis, ce qui permettrait, selon lui, le départ du régime sans l’effondrement de l’Etat.
N. I.
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Réunissant le travail de deux artistes, originaires de Biskra, l’exposition «Lumières des dunes» de Salim Bouhali et de Camel Mebarki, a été ouverte au public avant-hier à la galerie de la Fondation Ahmed-et-Rabah-Asselah, à Alger.
Ce rendez-vous, organisé également comme une exposition-vente, qui doit se poursuivre jusqu’au 3 mars prochain, présente les œuvres de l’artiste peintre Salim Bouhali, qui met en avant des œuvres figuratives et abstraites, et de l’artiste photographe d’art, Camel Mebarki, qui expose des clichés réalisés au moyen de la technique du «macro». Ainsi, lors du vernissage qui s’est déroulé samedi dernier, les visiteurs ont découvert une quarantaine d’œuvres abstraites aux couleurs vives, mais également de très remarquables aquarelles illustrant des scènes de la vie quotidienne, des rues et des paysage réalisées par Salim Bouhali.
Diplômé de l’Ecole des beaux-arts de Batna, Salim Bouhali nous explique à propos de sa démarche artistique relativement inhabituelle, consistant à travailler simultanément sur deux styles de peinture, vouloir «toujours être différent dans son travail et sortir de l’ordinaire», ajoutant qu’«à l’aquarelle il réalise des paysages d’Alger, de Béjaïa, de Biskra… en s’installant sur place, en extérieur. Mais la peinture abstraite est faite en atelier. (il) estime que c’est une continuité du travail figuratif». L’artiste souligne, par ailleurs, que sa peinture est aussi inspirée des paysages de sa région d’origine «Biskra, et El Kantara, en particulier, qui a toujours inspiré les artistes Delacroix, Henri Matisse ou d’autres. Les couleurs de la région continuent à nous inspirer.
Ces tableaux sont la traduction de ce que l’on ressent sur place». Il a précisé que la participation du photographe Camel Mebarki, également originaire de Biskra, s’est faite à la demande du peintre dans le but d’illustrer la continuité entre les deux modes d’expression artistique, les clichés surprenants de Camel Mebarki pouvant apparaître au premier coup d’œil comme étant des peintures abstraites. L’artiste a, en effet, photographié, à l’objectif 100mm macro, des réactions chimiques entre plusieurs liquides de couleurs différentes. Camel Mebarki, photographe «autodidacte», nous explique ainsi que «la technique ayant permis la réalisation des clichés m’a été inspirée par mon fils». Pour conclure qu’«il n’y a aucun traitement des photos (…) sans quoi cela aurait été du digital art, et je n’ai pas voulu faire cela».
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Sera-t-il « Vert » ou « Bleu » ? Houssem Aouar (Olympique lyonnais/France) ne s’est pas officiellement situé pour son avenir à l’international. Entre l’Algérie et la France, il y a le cœur qui balance. Il faudra certainement peser le pour et le contre pour faire le choix. Avec toutes les répercussions que la nationalité sportive pourrait avoir sur l’ensemble de la carrière, à savoir la cote du joueur sur le marché, sa valeur et la qualité des clubs où il pourrait atterrir. Tout indique qu’il ne sera pas là pour la Coupe d’Afrique des nations 2019 prévue en Egypte (21 juin – 19 juillet) parce qu’il souhaiterait disputer l’Euro U21 avec la… France. Dilemme !
Le sélectionneur Djamel Belmadi veut faire le forcing et convaincre le milieu de terrain des « Gones » pour porter la tunique d’El-Khadra. Le driver de l’EN sait très bien qu’il pourrait avoir un milieu de terrain de très grande qualité avec un gros volume de jeu. Un apport qui pourrait ajouter une véritable plus-value à l’effectif des «Fennecs» qui regroupent déjà des joueurs de niveau à l’instar des Brahimi, Mahrez Bounedjah et les autres. Le coach de l’Algérie s’est déjà rendu à Paris, il y a une semaine, pour rencontre Aouar dans un café. Étaient présents aussi Kheireddine Zetchi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), ainsi que l’agent de la pépite lyonnaise outre des membres de sa famille qui sont… Algériens.
Belmadi espère fortement que le « Bleuet » devienne « Vert » très prochainement. Un intérêt qu’il a manifesté clairement : « Aouar ? Ça fait un moment que je le suis de manière directe ou indirecte. Bien sûr qu’on le suit depuis 3 mois, maintenant bien sûr qu’on va s’asseoir, on va discuter et expliquer les choses. Après on va voir le discours qu’on aura en face. Maintenant, si on sent qu’il a l’envie de jouer pour son pays d’origine on avancera d’un pas, mais s’il ne se sent pas concerné, on passera à autre chose. Bien sûr, on souhaite qu’un joueur comme Houssem, qui est une valeur ajoutée, soit avec nous», avait-il prévu en décembre dernier.
Belmadi en sait un peu plus
Depuis, la rencontre a eu lieu et le chef de la barre technique du «Cub Algérie» a pu «voir le discours» de Houssem. A priori, la tendance serait pour une venue repoussée en Algérie. Celui qui a fait ses débuts à l’AS Villeurbanne aurait décidé de disputer le Championnat d’Europe des nations «Espoirs» en Italie (16 – 30 juin). Une opportunité de briller et aspirer à être appelé par Didier Deschamps et jouer avec les Champions du Monde. L’intérêt côté algérien était officieux. Il est désormais officiel et manifeste. « C’est une affaire qui concerne directement le sélectionneur national Djamel Belmadi et le manager général de la sélection Hakim Medane.
On ne peut pas dire que ce joueur ne nous intéresse pas. Nous sommes en contact avec Aouar », a reconnu le patron de la FAF dans une déclaration sur les ondes de la radio « Jil FM » en notant que « le dernier mot lui revient ainsi qu’à sa famille. S’il accepte de venir on sera très contents. Je peux assurer que c’est un joueur qui est très lié à l’Algérie et à l’Équipe nationale. Toutefois, il y a des paramètres qui peuvent entrer en jeu. On doit respecter sa décision quelle qu’elle soit.»
La France tient la main
Force est de reconnaître que c’est un choix délicat pour un jeune qui aura 21 ans le 30 juin prochain. C’est, plus ou moins, à cet âge que Ryad Boudebouz (19 ans), Nabil Bentaleb (20 ans), et Yassine Benzia (21 ans) ont décidé de porter les couleurs de l’Algérie. Pour les deux premiers, il y avait l’atout de participation en Coupe du Monde (2010 et 2014 respectivement) pour les convaincre et gommer leurs réticences alors que le troisième nommé est venu de son propre-chef au moment où la sélection était sur une courbe « descendante ».
Dans le cas d’Aouar, il y a ce projet de rajeunissement qu’a entamé Belmadi. En parallèle, Didier Deschamps n’a pas exclu que le Rhodanien soit appelé en équipe « A ». « Aouar est actuellement chez l’équipe de France espoirs. C’est un très bon joueur qui peut jouer à n’importe quel poste, notamment en milieu de terrain, ce qui le distingue des autres joueurs », a rappelé l’ancien entraîneur de l’AS Monaco et la Juventus Turin. Comme pour indiquer que l’EDF tient la main dans ce dossier. Aussi, Jean-Michel Aulas, président de l’OL, avait déclaré que» si Didier Deschamps veut le bloquer par rapport à la sélection algérienne, il peut faire des choses… Je suis heureux pour lui car c’est un pur talent qui vient de l’Academy.
J’ai vraiment envie qu’il réussisse jusqu’au bout, peu importe ses orientations en matière de sélection, et qu’il reste à l’OL.» Connaissant les sorties médiatiques d’Aulas, on a du mal à croire que choisir le pays d’origine ne changera pas la posture d’Aouar et son statut. Le jeune prodige est face à un virage important pour sa carrière. Il devra faire appel à sa clairvoyance pour se sortir d’une situation pour le moins… compliquée.
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Le général-major Abdelmalek Guenaizia est décédé, rapporte le site d’information ALG24, citant les proches du défunt.
L’ancien ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, qui est âgé de 82 ans, est mort ce lundi à Genève (Suisse), précise le média.
Abdelmalek Guenaizia est né le 20 novembre 1936 à Souk Ahras. Jeune militant du mouvement nationaliste, il rejoint en avril 1958, à l’âge de 22 ans, les rangs de l’Armée de libération nationale où il sert comme officier instructeur, puis comme commandant d’unités de combat.
À l’indépendance de l’Algérie, il assume, après un cycle de formation effectué en URSS et en France, successivement, les fonctions de chef d’état-major au niveau de Régions Militaires, commandant de brigade blindée, commandant adjoint de Région Militaire, directeur central de la logistique. Puis du matériel et des fabrications militaires. Entre-temps, il aura participé à la guerre israélo-arabe de 1973, commandant sur le front une brigade blindée.
Promu au grade de général en 1984, il est désigné, en 1985, commandant des forces aériennes ; fonction qu’il cumule à partir de 1987 avec celle d’adjoint au chef d’état-major de l’Armée nationale populaire jusqu’en 1990, date à laquelle il est nommé chef d’état-major. Sa promotion au grade de général-major intervient en 1991.
En 1993, après trois années passées à la tête de l’état-major de l’armée nationale populaire, il fait valoir ses droits à la retraite et entame une carrière diplomatique avec sa nomination en qualité d’ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la Confédération suisse, à Berne, où il reste en poste jusqu’en 2000.
Le 1er mai 2005, il est nommé au poste de ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale.
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ALGER – Des vents forts souffleront sur les wilayas de l’Est du pays, à partir de ce lundi jusqu’à mardi matin, selon un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par les services de l’Office national de météorologie.
Il s’agit des wilayas de Bejaïa, Jijel, Skikda, Annaba et El Tarf qui seront balayées par des vents moyens de nord à nord-ouest de 60 km/h à 70 km/h, avec de fortes rafales pouvant atteindre ou dépasser 80 km/h durant la validité du bulletin qui s’étalera jusqu’à lundi à 18h00.
Ces vents toucheront également les wilayas de Djelfa, M’Sila, Batna, Oum El Bouaghi, Khenchela, Tébessa, Biskra et le nord d’El Oued, avec de fortes rafales atteignant ou dépassant 80 km/h durant la validité en cours jusqu’à mardi à 03h00. Durant cette période, la visibilité sera réduite en raison des soulèvements de sable, précise la même source.
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Par Aghilas Sadi
Le candidat indépendant à la présidentielle du 18 avril prochain, le général-major en retraite Ali Ghediri, provoque des tensions entre le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et la première fortune du pays, le patron de Cevital, Issad Rebrab. Des tensions qui pourraient mener à la rupture entre les deux parties.
La direction nationale du RCD voit d’un mauvais œil la décision du patron de Cevital, Issad Rebrab, de soutenir la candidature du général-major à la retraite et de lui fournir une certaine assistance. Pour la direction du RCD, la démarche de leur allié historique Issad Rebrab nuit au combat démocratique et nourrit la lutte des clans au sein du même système.
Le président du RCD, Mohcine Belabbas, n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier publiquement Ali Ghediri de «menteur» et sa candidature de «non-événement» qui «n’apportera aucun changement» pour le pays. Ces déclarations virulentes ont été vite suivies par des mesures internes pour empêcher les élus ainsi que les militants du parti de récolter des signatures au général-major à la retraite ou de participer à sa campagne électorale. Selon des sources sûres, des cadres du parti organisent, depuis samedi, des rencontres au niveau des sections RCD dans les communes pour leur expliquer la position du parti sur la prochaine présidentielle.
Lors de ces rencontres, qui se poursuivent toujours, les émissaires de Mohcine Belabbas instruisent les responsables, les élus locaux et les militants pour prendre leur distance des comités de soutien à la candidature d’Ali Ghediri, notamment dans la région de Kabylie. L’argument avancé consiste à présenter Ali Ghediri comme un candidat du système. «On a expliqué aux militants et aux responsables locaux du RCD que le candidat Ali Ghediri représente un clan au sein du système. En clair, sa candidature n’est qu’une diversion», nous a confié une source au sein du parti. Mieux, les militants et élus du RCD qui font partie du Comité de soutien aux travailleurs de Cevital ont été instruits de «manière ferme» par la direction de leur formation politique de refuser toute tentative de faire de ce comité un tremplin pour le général-major Ghediri.
«La direction du RCD a demandé à tous ses militants membres du comité de soutien aux travailleurs de Cevital de s’opposer à toute action visant à soutenir la candidature d’Ali Ghediri», précise notre source. Elle ajoute : «La mise en garde de la direction du RCD est intervenue après que cette dernière ait été informée des tentatives de certains de transformer le comité en véritable organe de campagne pour le général à la retraite». Pour mettre les choses au clair, la direction nationale du RCD a notamment saisi officiellement, il y a quelques jours, le porte-parole du Comité de soutien aux travailleurs de Cevital, Mourad Bouzidi, pour lui signifier son refus de tout changement dans la mission du comité. Voulant préserver la stabilité de sa structure, M. Bouzidi a tenté de rassurer les responsables du RCD, mais ces derniers se disent non convaincus. «Les assurances données par Mourad Bouzidi aux responsables du RCD n’ont pas convaincu ces derniers», révèle notre source.
Vers le retrait du comité de soutien et le boycott de la marche du 5 mars
La colère des dirigeants du RCD contre la démarche d’Issad Rebrab pourrait même avoir des répercussions directes sur la marche programmée par le comité de soutien aux travailleurs de Cevital, le 5 mars prochain, dans la ville de Tizi Ouzou, pour dénoncer les blocages des projets d’investissements du premier groupe privé du pays à Béjaïa et dans d’autres wilayas.
D’après nos informations, la direction du RCD «réfléchit sérieusement» au boycott de la marche du 5 mars et au gel des activités de ses membres dans cette organisation.
«Les responsables du RCD estiment qu’ils ne peuvent soutenir Issad Rebrab si ce dernier continue à donner un coup de pouce à Ali Ghediri», affirme notre contact, qui n’écarte pas le «recours à une déclaration publique pour se démarquer du comité».
Mokrane Ait Larbi, l’autre point de discorde
La désignation de l’avocat et militant des droits de l’Homme, Mokrane Aït Larbi, directeur de campagne de candidat Ali Ghediri, a ajouté de l’huile sur le feu. Le RCD n’a pas accepté l’idée que l’un de ses anciens vice-présidents prenne les commandes de la campagne de Ghediri. «La direction du RCD est très gênée par la présence de Mokrane Ait Larbi et de son frère Arezki dans la direction de campagne du candidat indépendant Ali Ghediri.
Ces deux frères sont classés dans la catégorie des adversaires du parti», nous confie notre source. L’inquiétude du RCD s’est renforcée après que des journaux électroniques aient annoncé la décision d’Issad Rebrab de mettre à la disposition du candidat indépendant Ali Ghediri une villa située sur les hauteurs d’Alger, plus exactement à Hydra, pour servir de quartier général au candidat Ghediri.
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Le Club Méditerranée va gérer le complexe touristique Tipasa Village lors de sa réouverture, dès juin prochain, à l’occasion de la saison estivale, a appris « Reporters » auprès de Bounafâa Lazhar, P-DG du groupe HTT (hôtellerie, tourisme et thermalisme) en marge de la visite du ministre à l’EGT Tipasa. Un retour à la case départ en quelque sorte, puisqu’à sa création le complexe était sous la coupe du Club européen touristique (CET) un nom qui lui est resté collé jusqu’à nos jours.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a effectué, hier dimanche, une visite aux complexes touristiques Tipasa Village et La Corne d’Or, où les travaux de réhabilitation et de modernisation se poursuivent, et qui seront, en principe, totalement ouverts pour la prochaine saison estivale. La tournée du ministre, selon de nombreux présents, ne se justifiait pas car il n’y a rien de nouveau depuis sa dernière visite, excepté l’achèvement du bâtiment de réception à l’entrée du complexe, il reste seulement à procéder à l’ouverture officielle après les travaux de rénovation qui prendront fin cet été.
La tournée dans les deux complexes, qui a eu lieu en cette journée pluvieuse et venteuse, a permis de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux, à plus de 80%. L’entreprise portugaise chargée de la réalisation de ce projet le livrera définitivement sitôt que les travaux de rénovation du pavillon central, qui abritait autrefois la réception, ainsi que l’aménagement en cours des 8 ha de forêt en espace récréatif, seront achevés.
Une chose est sûre, la gestion du complexe Tipasa Village sera confiée au groupe étranger Club Med, racheté par la Chine, et dont les responsables sont tous Français. Ce qui ramènera celui-ci au point de départ car ce complexe appartenait autrefois au groupe français avant sa nationalisation dans les années 1970. Lors de la dernière visite du ministre, Lazhar Bounafâa avait indiqué à Reporters que le complexe sera dédié aux touristes étrangers et avait même annoncé qu’une convention était déjà en cours avec 300 touristes slovènes attendus pour l’été à Tipasa.
Réhabilitation du complexe Tipasa Village
Concernant les travaux de modernisation du complexe Tipasa Village (ex-CET), lancés en septembre 2015 avec plusieurs glissements dans les délais de livraison, le ministre s’est dit satisfait du résultat d’autant que l’entreprise portugaise chargée des travaux a respecté l’architecture du village et a réussi à faire une réhabilitation à l’identique.
D’une capacité d’hébergement de
1 100 lits, le complexe de Tipasa Village, qui s’étend sur une superficie de 34 ha, a subi une opération de réfection de grande envergure, vu l’état général de vétusté, qui a nécessité une enveloppe de 3,5 milliards dinars qui n’ont pas suffi pour traiter l’ensemble de la superficie. Le bâtiment qui abritait la réception est depuis plusieurs mois l’objet d’une réfection, tandis que les quatre (4) restaurants (typique, Casbah, Horse club), les trois (3) terrains de tennis, un club de plongée sous-marine, une marina, une piscine naturelle et une seconde pour les enfants, la réalisation d’une bâche à eau et d’une STEP commandée en Allemagne sont tous achevés.
La Corne d’or au stade des finitions
Concernant l’autre unité de l’EGTT en cours de rénovation, la Corne d’or, les travaux lancés en décembre 2017 au niveau des villas (F1, F2, F3 et F4) ont atteint un taux d’avancement de 80% pour une première tranche de 62 bungalows sur les 110. Deux entreprises privées algériennes se partagent le projet, reparti en quatre (4) blocs pour les 62 bungalows dont certains ont été transformés en F1. Ces derniers se trouvent au stade de finition mais ont, toutefois, nécessité des reprises en raison de nombreuses malfaçons.
Le complexe La Corne d’or, d’une capacité d’accueil de 220 lits répartis entre les 111 bungalows, sera ouvert aux estivants sitôt les travaux concernant la réfection des deux restaurants, de la pizzeria, des deux bars plage, en plus de la réalisation d’un espace de jeux pour enfant, d’une STEP, de postes transformateurs et de groupes électrogènes ainsi que le confortement de la route à l’entrée du complexe, qui fait l’objet d’un glissement de terrain, seront achevés.
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Bien que certains candidats potentiels ne se soient pas encore prononcés officiellement, les grandes lignes de la prochaine élection présidentielle sont d’ores et déjà tracées.
L’annonce des partis de l’Alliance présidentielle que le président de la République Abdelaziz Bouteflika est leur candidat pour l’élection du 18 avril prochain a été en quelque sorte la pièce qui manquait au puzzle. L’on sait désormais, et c’est Ahmed Ouyahia qui le dit, que Bouteflika sera candidat à un cinquième mandat «à 99%».
Sa participation – en attendant qu’elle se confirme – permet de voir plus clair de quoi sera faite la scène politique dans les prochains jours. D’entrée, les partis de l’Alliance (FLN, RND, MPA et TAJ) affichent la couleur en se mettant en ordre de bataille pour réussir la campagne électorale du candidat Bouteflika, puisque c’est eux qui la mèneront à sa place. L’on assistera donc à un véritable forcing pour vendre «les réalisations» du Président sortant et le slogan de «la continuité et de la stabilité» pour convaincre.
Outre un meeting prévu le 9 février à la Coupole du 5-Juillet, à l’initiative du FLN, la présentation de bilan par Ahmed Ouyahia prochainement devant le Parlement sera une occasion pour défendre l’option Bouteflika.
En face, la configuration de la scène fait émerger depuis quelques jours, quelqu’un que l’on peut qualifier d’invité surprise, car personne ne s’attendait à ce que le général-major à la retraite, Ali Ghediri, auteur d’une contribution dans un média, allait postuler à la présidence de la République. Très rapidement, il «réussit» à capter l’attention d’une grande partie de l’opinion publique.
Ses sorties sont largement médiatisées et relayées sur les réseaux sociaux. Ghediri, en réussissant aussi à s’entourer de certaines personnalités qui, autrefois, ne croyaient pas à la transparence des opérations électorales en Algérie, donne l’image d’un outsider à même de rivaliser avec Bouteflika. Se définissant comme «candidat de la rupture», il espère rassembler différents courants autour de sa personne et compte poursuivre l’aventure jusqu’au bout. Devant ces deux candidats autour desquels la confrontation sera concentrée, Abderrezak Makri du MSP devient presque un détail.
Ghediri, l’homme sorti du bois
Mais, loin des participants au scrutin, la scène politique nous offre aussi un autre son de cloche. Deux partis de l’opposition et non des moindres ont décidé de boycotter et de rejeter l’élection présidentielle. Le FFS ayant opté pour le boycott actif promet déjà «une campagne forte» selon son premier secrétaire, Mohamed hadj-Djilani.
Ce dernier parle de l’implication des élus, des députés, des militants et des membres de la direction nationale dans les sorties de proximité, la distribution de tracts et le contact direct avec les citoyens afin de les appeler à bouder l’urne.
Quant au RCD de Mohcine Belabbas, son rejet signifie qu’il n’occupera pas le terrain, mais son secrétariat national a été chargé de finaliser un appel en vue d’un rassemblement le plus large afin de mobiliser les citoyens et les forces vives du pays autour de l’impératif d’un nouveau départ «qui restitue la parole au peuple dans un Etat où la liberté, la sécurité, l’égalité en droits et l’égalité des chances ne relèvent plus d’un mythe».
C’est dire que la voix du refus sera bel et bien présente, malgré les menaces d’Ahmed Ouyahia qui promet d’interdire aux boycotteurs d’occuper la rue.
L’autre ligne de rejet vient du mouvement Mouwatana, qui a appelé les candidats à «ne pas crédibiliser par leur présence un scrutin tranché d’avance en faveur du candidat du système». Mais, le soutien de Zoubida Assoul, au nom de son parti l’UCP, à Ali Ghediri, a créé une déchirure au sein de ce regroupement. Va-t-il résister à la séduction du général-major à la retraite ? La question reste posée pour le moment.
Benflis et Hanoune encore dans le flou
A l’opposé de ces tendances, des candidats potentiels demeurent toujours dans le flou. On parle surtout de Ali Benflis, président de Talaie El Hourriyet, et de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT). Pour Benflis, «il y a encore beaucoup d’opacité autour des conditions de la tenue de ces élections pour que l’on puisse se prononcer». Tandis que Hanoune pense que son parti ne doit pas aller à la prochaine élection présidentielle qui, selon elle «va aggraver les problèmes, déclencher et accélérer des processus extrêmement dangereux».
Pourtant, les deux partis ont retiré les formulaires de candidature auprès du ministère de l’Intérieur. Preuve qu’ils comptent bien faire partie de la course, mais préfèrent patienter le temps de voir plus clair.
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Par Hamid Bellagha
Encore une fois le problème de la restauration de nos têtes brunes revient au-devant de la scène de l’Education nationale, version constantinoise. En fait, les difficultés d’assurer aux gosses des écoles primaires un repas chaud n’ont jamais été résolues.
C’est tout juste si des replâtrages ont été opérés, question de calmer «la faim» des parents pour une cantine scolaire digne. En effet, depuis presque un mois, ce sont pratiquement toutes les écoles du Rocher qui souffre de l’absence de repas chauds pour les écoliers. Même l’option de repas froid n’est plus de mise, alors que les différents responsables n’ont cessé de promettre «une alimentation saine et équilibrée» pour tous les enfants du cycle primaire. Même le wali de la wilaya de Constantine s’est essayé à l’exercice de l’assurance des repas aux écoles, lors de l’avant dernière session de l’APW pour l’année 2018.
Il faut dire que le ballottage des cantines scolaires entre la direction de l’éducation et la commune n’a pas favorisé un climat d’implication chez les uns et les autres, chacun se rejetant la balle, à chaque transfert des responsabilités. Si la surcharge des classes est toujours du ressort de la direction de l’éducation, la cantine pour les «primaires» est revenue sous le giron de l’APC. Cette dernière, qui a toujours clamé avoir hérité d’une situation «catastrophique», a quand même reçu un soutien sonnant et trébuchant de la part de la wilaya, et ses divers responsables n’ont pas manqué de promettre une meilleure approche et gestion des cantines scolaires, du moins en présence du wali de Constantine.
Les résultats ont prouvé le contraire, et pour les écoles qui ont vu disparaitre la pitance chaude pour ses élèves, le repas froid, comme la température depuis le mois de décembre, est venu remplacer une restauration que l’on promettait exemplaire. Les directeurs des écoles ou les cantines appartiennent déjà au passé dénoncent un manque de personnel, absence d’espace pour la restauration, et pire, des fournisseurs que l’on paye au gré des vents. Le résultat, sans appel, ne s’est pas fait attendre : des dizaines de milliers d’écoliers n’ont plus accès à la cantine scolaire. Repas froid et classe glacée A El Kantara, c’est une école que nous ne nommerons pas qui ne sert plus de repas chauds. Plus de f’louss et une APC qui reste sourde à ses doléances.
Le directeur a quand même pu, grâce à des connaissances personnelles, opérer une «touiza» avec une école plus riche, où les parents d’élèves ont mis les mains dans les poches pour assurer à leur progéniture des repas… froids. «Je sais que ça ne durera pas, dira avec amertume notre interlocuteur, mais pour le moment, c’est tout ce que je peux faire». D’autres écoles, par contre, qui ont un responsable moins débrouillard, ont carrément jeté l’éponge, et la restauration promise chaude s’est très vite refroidie. Même l’option repas froid a aussi disparu, et ce sont des enfants aux ventres creux qui reprennent les cours. Le ou les dysfonctionnements trouvent leurs origines, en «l’oubli» de l’APC de s’acquitter de ses dettes auprès de ses fournisseurs, qui, ne voyant pas des arrhes tomber ont tout simplement arrêté d’assurer aux cuisines l’approvisionnement en produits laitiers, viandes, fruits, féculents, légumes, pains et œufs.
Les fournisseurs ont donc mis un terme à l’approvisionnement des écoles et cuisines, car, nous dira encore notre interlocuteur, «ils n’ont pas été payés pour toute l’année 2018». La commune de Constantine, responsable des cantines scolaires, s’est mue dans un silence inquiétant depuis plusieurs jours, et n’a pas jugé utile de répondre aux doléances des parents et aux questionnements des journalistes. Ce n’est que le 02 février que ladite commune a jugé bon de s’exprimer à travers un communiqué où elle juge «qu’une rencontre avec les élus et les délégués communaux a permis de débattre du problème des cantines scolaires et de l’absence de chauffage dans certaines écoles, de la réorientation de certains agents des cantines ( ?) et sur la nécessité d’assurer une nourriture saine pour les écoliers».
Le communiqué ne dit pas comment, et son rédacteur a sûrement dû changer uniquement la date de la diffusion dudit communiqué, puisque ce sont les mêmes propos, ou écrits, qui ont été tenus à l’entame de la rentrée scolaire en septembre. Ceci écrit, il faut signaler que le problème de la restauration, du chauffage et de la restauration n’est pas uniquement l’apanage du chef-lieu de wilaya, puisque d’autres communes ont emboité le pas à Constantine dans le non-paiement des divers fournisseurs, sachant que même s’il y a une volonté de s’acquitter de leurs dettes, les communes concernées ne pourront pas le faire avant le mois d’avril, réglementation financière oblige.
En attendant, les écoliers grelottent, mais n’ont pas besoin de se serrer puisqu’ils le sont déjà du fait de l’encombrement des bancs d’école, et espèrent des jours meilleurs pour pouvoir, enfin, prendre un repas chaud avec les potes.
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Onze (11) routes nationales et quinze (15) chemins de wilayas au niveau de 9 wilayas sont fermées à la circulation en raison des intempéries enregistrées dans le nord du pays suite aux fortes chutes de neige et à l’érosion du sol, a indiqué dimanche un communiqué de la Gendarmerie nationale.
Quatre (4) routes nationales et cinq (5) chemins de wilayas ont été coupées suite aux chutes de neige à la wilaya de Mila, étant la wilaya la plus affectée par les intempéries, à savoir la RN n 100 et la RN n 105 reliant la wilaya de Mila à Jijel, la RN n 05 reliant Mila à Constantine et la RN n 77 reliant Mila à Jijel.
Concernant les chemins de wilayas, il s’agit du chemin de wilaya n 05 bis reliant la commune Al Ayadhi aux frontières de la wilaya de Setif, le chemin de wilaya n 07 reliant les communes de Bouhatem et Benyahia Abderrahmane, le chemin de wilaya n 04 reliant les communes de Teraa Bainane et Chigara, le chemin de wilaya n 152 reliant Ahmed Rachedi et Ain Melouk et le chemin de wilaya n 135 reliant les communes de Teraa Bainane et Loucif Ouled Aasker.
S’agissant de la wilaya de Tizi Ouzou, les RN n 253 et n 09 reliant Tizi Ouzou à Bejaia ont été coupées également en raison des chutes de neige.
Quant à la wilaya de Bouira, la même source fait état de la coupure des RN n 62 reliant les wilayas de Bouira et de Medea et la RN n 33 reliant Bouira à Tizi Ouzou.
A Jijel, les mêmes services ont enregistré la fermeture de trois (03) routes nationales et un chemin de wilaya à savoir, les RN 105, 77 et 77A et le chemin de wilaya N 137 reliant Selma Benziada à Al Aouana.
Aussi, les intempéries ont été à l’origine de la fermeture de la rocade N 44 reliant Taref à Annaba au niveau de la commune de Bouteldja.
A Bejaia la neige a entrainé la fermeture de la RN 26A reliant la wilaya à Tizi Ouzou outre 4 chemins de wilaya (59A,15, 35, 56).
Outre la fermeture de la RN 22, les chutes de neige ont également entrainé la fermeture du chemin de wilaya N 5 à Khenchela.
Aussi, la RN 80 reliant Guelma à Souk Ahras a été obstruée par la neige au niveau de la commune Ain Sandal outre les deux chemins de wilaya N 162 et 33.
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