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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 4 days 6 hours ago

Mohamed Aissa assure: Le prélèvement d’organes sur les morts est ‘’hallal’’

Sun, 02/03/2019 - 11:56
       Lors de son intervention dans le cadre du troisième congrès France-Maghreb sur la transplantation d’organes, à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs Mohamed Aissa a assuré que l’Islam autorise à titre « exceptionnel » le prélèvement d’organes et de tissus sur des personnes décédées, a-t-on appris de l’agence APS.

Dans son discours d’ouverture, le ministre algérien des Affaires religieuses et des Wakfs a affirmé que « l’Islam autorise et encourage de manière explicite et claire à intervenir exceptionnellement pour effectuer un prélèvement d’organes ou de tissus sur personnes décédées afin de sauver une vie humaine ». Le ministre Mohamed Aissa a poursuivi son discours en s’appuyant sur le verset coranique : « Celui qui sauverait la vie d’une seule personne aurait comme sauvé l’humanité tout entière ». Il précise que cet « état d’exception » est statué par les savants de l’islam et l’Académie de la jurisprudence musulmane en se remettant aux textes coraniques. Le ministre a également invité les mosquées et partisans de l’islam à s’unir dans la perspective d’accompagner et de consolider le processus une fois lancé. Quant aux citoyens réfractaires au don d’organes, il explique que le rôle du Ministère est « de rassurer et de répondre à leurs préoccupations d’un point de vue religieux ».

Le premier responsable des Affaires religieuses et des Wakfs a souligné que les prélèvements d’organes et de tissus sont toutefois conditionnés par « l’impératif de statuer la mort encéphalique » du défunt par des médecins agréés et habilités. Il a ensuite attiré l’attention sur l’obligation du « respect de l’honneur » du défunt, et la nécessité de s’abstenir de « défigurer » le cadavre en prélevant plusieurs organes et tissus à partir du même corps.

Ismain

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Coupe de la CAF – phase des poules: NA Hussein-Dey – Petro Atletico (Angola), ce soir à 20h au stade du 5-juillet « Un premier match à ne pas rater »

Sun, 02/03/2019 - 11:07

Par Saïd MEKKI 

      Trois jours seulement après avoir été tenu en échec au stade du 20-Août par le DRB Tadjenanet en championnat, le NA Hussein-Dey entame la phase de poules de la coupe de la CAF, en accueillant, ce soir à 20h au stade du 5-Juillet, les Angolais de Petro Atletico.

C’est un match qu’il ne faut absolument pas rater pour redonner confiance aussi bien aux joueurs qu’aux supporters. Cette première rencontre du NAHD dans cette phase des poules sera dirigée par un trio d’arbitres soudanais, sous la conduite d’El-Fadil Mohamed Hussein. Il sera assisté dans sa mission par ses deux compatriotes, Mohamed Abdellah Ibrahim et Omer Hamid Mohamed Ahmed. Le staff technique de la Nasria dirigé par le nouveau coach principal, Ighil Meziane, peut compter sur le retour de Ilyès Yaïche et Walid Allati, qui avaient raté le dernier match pour blessure. Hocine El Orfi, quant à lui, ne sera pas de la partie, étant blessé, et son retour est prévu pour le match de jeudi prochain en championnat, chez la JS Saoura. Le buteur-maison, Ahmed Gasmi, avait été laissé au repos pour bien récupérer et être au top ce soir.

Ighil: «Oublions le DRBT»
Revenant sur le semi-échec de jeudi dernier en match de mise à jour de la 18e journée du championnat d’Algérie face au DRB Tadjenanet (0-0), Ighil Meziane a déclaré:
«Il ne faut surtout pas se démoraliser après le semi-échec à domicile, on doit tourner la page et se concentrer sur ce premier match contre le Petro Atletico qui est une bonne équipe bien connue sur le continent.» «Il ne faut surtout pas rater ce premier match des poules pour bien entamer cette phase et tenter d’aller le plus loin possible», a-t-il ajouté. D’autre part, son adjoint, Mohamed Lacete a tenu à faire remarquer: «Nos jeunes sont en train de progresser et d’acquérir de l’expérience, mais, par contre, disputer un match tous les 3 jours ne leur permet pas d’évoluer avec tous les moyens.» Par la suite, le coach adjoint d’Ighil a tenu également à réconforter les fans des Sang et Or en lançant: «Vous allez voir notre vrai visage face à l’Atletico Petro.»

Réagir dans les moments difficiles
Et pour tenter de mettre les joueurs dans de bonnes conditions avant ce match, le staff technique de la Nasria a programmé, avant-hier, une séance de récupération au complexe Bensiam à Hussein-Dey. D’ailleurs, l’équipe est en mini-stage depuis le match face au DRB Tadjenanet. En tout cas, au vu du riche effectif des Sang et Or avec des joueurs bien expérimentés, nul doute que le NAHD va bien entamer cette phase des poules par une victoire. D’ailleurs, et dans ce même ordre d’idées, on doit faire remarquer que le NAHD a toujours su bien réagir dans les moments les plus difficiles et surtout lorsqu’il est dos au mur. Comme c’est le cas ce soir où ses fans attendent avec impatience une victoire pour bien aborder la suite de cette compétition continentale. Côté adverse, l’équipe angolaise se trouve depuis vendredi à Alger.

Contre le NAHD ce soir, le capitaine «tricolore», Job pourrait être le grand absent en vertu de ses limites physiques. Sa titularisation devrait être définie par l’entraîneur Beto Bianchi, hier, lors de l’ultime séance d’entraînement à l’heure du match sur la pelouse du stade du 5-Juillet. A rappeler que pour atteindre la phase de groupes, les pétroliers ont éliminé Horapa du Botswana (double victoire 4-0 et 2-0), Nyuki du RDC (victoires 1-0 et 1-0) et le stade du Mali (match nul et victoire – 1-1 et 2-1). C’est la troisième fois que Petro accède à la phase de groupes de cette compétition après les éditions 2004 et 2006, où il n’a pas pu se qualifier pour les quarts de finale.

Enfin et pour cette première journée du groupe «D», l’autre match mettra aux prises les Kényans de Gor Mahia et les Egyptiens du Zamalek. Le match est prévu également aujourd’hui, mais à 16h00 à Nairobi. Il est utile de rappeler au passage que les deux premiers du groupe se qualifieront pour les quarts de finale.

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Aït Menguellet anime un concert à Alger: L’artiste au chevet des enfants malades

Sun, 02/03/2019 - 11:04

Le poète et interprète de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet, a animé vendredi soir à Alger un concert grandiose dont les recettes de la billetterie seront reversées aux associations caritatives pour financer leurs actions d’aide aux enfants malades.

Devant des milliers de fans, le spectacle d’Aït Menguellet qui s’est déroulé à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, a drainé entre 15.000 et 20.000 spectateurs, selon les estimations de la police. Lounis Aït Menguellet, connu pour son engagement pour les causes caritatives et humanitaires, a déclaré au public que «les recettes de la billetterie du concert seront reversées à des associations» d’aide aux enfants handicapés et aux cancéreux d’Alger et de Tizi Ouzou. Organisé par l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (Onda) en collaboration avec des partenaires privés, le concert était une occasion pour le public- qui s’est acquitté d’une somme de 1500 DA- pour retrouver son idole «ciseleur du verbe», comme se plaisent à le surnommer ses fans.

Accompagné par des musiciens dont son fils Djaâfar, également chanteur et multi-instrumentiste, Aït Menguellet a gratifié le public, trois heures et demie durant, de plusieurs chansons puisés de son répertoire riche de plus de 200 titres, dans une ambiance festive «exceptionnelle», marquée par une «parfaite» organisation, selon les propos du public. Ouvrant le bal avec «Yennayer», une chanson célébrant le Nouvel An amazigh 2069, fêté officiellement le 12 janvier dernier dans toute l’Algérie, Aït Menguellet a gratifié ses fans d’une quinzaine de chansons, revisitant ainsi son répertoire musical et son parcours artistique, illustré à travers des images défilées en arrière-plan.

Impressionné par ses textes éloquents et ses mélodies entraînantes, le public, qui s’est laissé déhancher, a longuement ovationné l’artiste qui a interprété notamment «Svar a yuliw (Sois patient mon coeur) et «JSK», chanson phare dédiée au club de football «fétiche» des supporters de Kabylie. Vêtu de sa traditionnelle chemise noire, Aït Menguellet a semé la joie parmi le public de la Coupole qui a vibré aux rythmes folkloriques, soutenus par des déhanchements «spectaculaires» et des youyous nourris des femmes, nombreuses à assister à ce gala caritatif. Avant la fin du concert, le temps d’une pause, l’artiste a été honoré par les représentants de deux associations de Tizi Ouzou, auxquelles une partie des recettes de la billetterie sera reversée.

A l’occasion de la célébration de ses 50 années de carrière, Ait Menguellet a organisé en mars 2017 un évènement dont les recettes de la billetterie ont été reversées à l’Association «Fedjr» d’aide aux personnes atteintes de cancer. Compositeur et auteur d’une vingtaine d’albums dont «Tiregwa» (1999),»Yenna-d wemghar» et «Tawriqt tacebhant» (La page blanche, 2010), Aït Menguellet est réputé pour ses textes engagés et élaborés, faisant de lui un des artistes les plus populaires en Algérie et à l’étranger, où il accède à la célébrité grâce à son engagement pour la culture et l’identité amazighes. A travers ses textes, l’artiste évoque les travers de la société, clame la fraternité, le pardon et l’amour et dénonce l’injustice.

La première apparition sur scène remonte à la fin des années 1960 avec «ma trud ula d nek kter (Si tu pleures, moi je pleure encore plus), titre de sa première chanson dévoilée lors de l’émission «Ighanayen uzekka» (Les chanteurs de demain) sur la Chaîne 2 de la Radio publique. Après avoir subi une intervention chirurgicale à coeur ouvert en janvier 2015, Lounis a marqué son retour six mois après par une tournée nationale pour promouvoir son album «Isefra» (Les poèmes), sorti une année plus tôt. Aït Menguellet sort en avril 2017 «Tudert nni» (Une certaine vie), dernier album dans lequel l’artiste rend hommage dans la chanson «I w aggad-iw» (Aux miens) à son public qui l’a soutenu durant son parcours artistique.

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Fenerbahçe: Ozsoy explique le blocage de Slimani

Sun, 02/03/2019 - 11:04

Par Mohamed BENHAMLA

      Ersun Yanal, son entraîneur, avait, pourtant, confirmé son départ, avant qu’il y ait ce retournement de situation «inexplicable» de la part des dirigeants turcs.

A la faveur de sa deuxième victoire consécutive dans le cadre de la 20e journée du championnat turc, avant-hier face à Gozetpe (2-0), Fenerbahçe s’éloigne, petit à petit, de la zone de relégation. L’équipe occupe actuellement la 11e place après 20 matchs joués, avec 23 points au compteur, soit à 5 unités du premier relégable, Rizespor. Si l’international algérien, Yassine Benizia, a été aligné d’entrée de jeu, avant de céder sa place à Arslen à la 64′, son compatriote Islam Slimani a suivi l’intégralité de la partie à partir du banc des remplaçants. Après le blocage de son transfert vers le Bétis Séville, l’enfant de Aïn Benian se trouve à la croisée des chemins et risque même de vivre une deuxième partie de saison encore plus compliquée que la première.

Ersun Yanal, son entraîneur, avait, pourtant, confirmé son départ, avant qu’il y ait ce retournement de situation «inexplicable» de la part des dirigeants de Fenerbahçe. Interrogé par la presse locale, le vice-président du club, Semih Ozsoy, a expliqué que sa direction a agi, ainsi, «dans l’intérêt de l’équipe», puisque le non-recrutement d’un autre attaquant les a forcés à maintenir Slimani. «Oui, Slimani voulait partir. Si les offres qui nous sont parvenues correspondaient à nos intérêts, on pouvait accepter. Cependant, il y avait une autre raison qui explique notre décision. Nous voulions recruter un nouvel attaquant afin de donner plus de vivacité au secteur offensif de notre équipe, mais cela n’a pas été réalisé finalement.

De ce fait, nous avons agi en fonction des intérêts de Fenerbahçe, en maintenant Slimani avec notre effectif», a-t-il expliqué. Ainsi, Slimani pouvait partir si un attaquant était pris, mais comme cela ne s’est pas fait, la décision a été prise en concertation avec le staff technique de ne pas le libérer. Ainsi, ce qui est fait est fait, et Slimani n’a d’autres alternatives que de continuer son aventure avec la formation turque en redoublant d’efforts afin de réaliser des prestations à la hauteur. Sa situation est inquiétante au point où même le sélectionneur national, Djamel Belmadi, serait à la recherche d’autres attaquants capables de le remplacer lors de la prochaine édition de la CAN.

Le driver des Verts devrait, dans un premier temps, avoir dans les jours à venir une discussion avec son protégé afin que son cas soit débattu et, surtout, pour que le premier trouve les mots nécessaires capables de galvaniser le moral du buteur en question et le voir retrouver son meilleur niveau. Belmadi ne veut pas perdre un élément aussi important que Slimani, raison pour laquelle il croise les doigts en espérant un sursaut d’orgueil de la part du meilleur buteur en activité de l’Equipe nationale (26 buts) dans les plus brefs délais.

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Festival international «filmer le travail»: Le 7e art algérien des années 1970 à nos jours

Sun, 02/03/2019 - 10:58

Par O. HIND

L’Algérie sera à l’honneur à la dixième édition de ce festival qui se tiendra cette année du 8 au 17 février 2019. Un festival qui a lieu chaque année à Poitiers en France. En effet, l’Algérie se dévoila à travers une série de films documentaires et de fiction, datant des années 1970 à nos jours.

Parmi une large sélection des films qui seront présentés figurent de nombreux films rares et récemment restaurés. Tous les films seront présentés et suivis d’une discussion avec Federico Rossin, historien du cinéma et programmateur indépendant. C’est le film Omar Gatlato de Merzak Allouache qui fera l’ouverture de ce festival. Parmi les autres films au programme on citera Le Charbonnier de Mohamed Bouamari, Viva Laldjérie de Nadir Moknache, Dernier Maquis de Rabeh Ameur Zaimeche, Samir dans la poussière de Mohamed Ouzine, Des moutons et des hommes de Karim Sayad etc. Sur le site du festival, Federico Rossin, historien du cinéma et programmateur indépendant affirme: «On ne peut parler de cinéma ‘algérien » avant la guerre de Libération nationale.

Le cinéma du début des années 60 devait participer à la tâche idéologique du pays: créer un front culturel uni, galvaniser les esprits, enthousiasmer les spectateurs. Peu à peu les sujets commencent à changer: on porte à l’écran la réforme agraire et l’industrialisation, on se pose la question de nouveaux rapports sociaux et de genre (l’émancipation de la femme). On commence à filmer le quotidien de travailleurs (des émigrés aussi), les différences entre la ville corrompue (dénonciation de la bureaucratie) et la campagne (glorification de la paysannerie).
Mais au début des années 80 le cinéma algérien entre en crise profonde: les pouvoirs publics arrêtent de financer la culture et les cinéastes se transforment souvent en producteurs de leurs films et ils partent ailleurs ou commencent à travailler pour la télé.»

Et d’ajouter: «Dans la décennie suivante les mouvements fondamentalistes d’un côté, et la mondialisation de l’autre, donnent le coup de grâce à la société et à la culture issues de l’indépendance. Et pourtant, de nouveaux talents commencent à travailler en ce moment et continuent à nourrir les espoirs des jeunes cinéastes d’aujourd’hui.» Mais de se poser la question aussi: «Renaissance d’un cinéma algérien ou simplement nouvelle vague des cinéastes nés dans le même pays, souvent symboliquement seuls et économiquement et culturellement en exil?» Une question à laquelle saura certainement répondre Nabil Djedeouani lors d’une table ronde autour du thème «Pour une histoire du cinéma algérien», lui le féru d’archives sur le 7ème art algérien. Il est bon à noter le très beau film de Hassen Ferhani Dans ma tête un rond-point qui a remporté le Grand Prix Filmer le travail en 2016.

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Il est décédé à 62 ans: Abrous Mansour n’est plus

Sun, 02/03/2019 - 10:56

Par O. HIND

L’écrivain et historien d’art algérien Mansour Abrous est décédé le 30 janvier, dernier à Paris, en France, à l’âge de 62 ans. La nouvelle de sa disparition a ému la Toile du Net laissant le monde de l’art en Algérie coi et abattu. Quelle triste nouvelle!

En effet, Mansour Abrous connu aussi pour ses qualités humaines et intellectuelles avait marqué plus d’un par son travail de collecte d’informations autour de l’univers des arts plastiques algérien, publiant tour à tour le Dictionnaire des artistes algériens 1976-2006 et Algérie arts plastiques Dictionnaire biographique 1900-2010 ou encore Contribution à l’histoire du mouvement étudiant algérien 1962-1982. Etant établi à Paris depuis de longues années, où il occupait le poste de chargé de mission culture à la ville de Paris, Mansour Abrous avait un pied ici et là-bas et son esprit était constamment tourné vers les artistes algériens, comme en témoignent ses nombreux écrits, prises de position et contributions hautement philosophiques sur le rôle de l’art et la nécessité d’une vraie politique culturelle en Algérie.

L’Algérie perd un homme précieux qui a tant donné à la réflexion et la pensée artistiques à travers des documents qui lui survivront pour toujours. Un travail ardu et de longue haleine pour lequel tous les artistes algériens et même plus, lui seront éternellement redevables. Un travail qui a permis de mettre de l’ordre dans ce «marché» de l’art pas très clair dans lequel, lui, a su s’aventurer avec brio, voire avec génie et élégance. Abrous Mansour vivait certes, en France, mais n’hésitait pas à s’impliquer par des contributions en effet quant à l’actualité culturelle et artistique de son pays natal.

Né en 1956 à Tizi Ouzou (Algérie), Mansour Abrous, diplômé en psychologie de l’université de Paris-Nanterre et d’esthétique de l’université Paris Sorbonne, a enseigné à l’École supérieure des beaux-arts d’Alger, avant d’aller s’installer à Paris où il occupait le poste de chargé de mission culture à la ville de Paris. L’Algérie vient d’être marquée d’une grosse perte, mettant en deuil la famille artistique. Repose en paix, Abrous Mansour, ton engagement artistique n’a pas été vain.

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La nuit des idées à Alger: Artissimo au soutien de l’artiste

Sun, 02/03/2019 - 10:54

Par O. HIND

Jeudi soir, la quatrième édition de La nuit des idées, événement majeur, organisé par les Instituts français dans plus de 70 pays dans le monde a étrenné son culturel avec un nombre d’activités record et ce, à travers les villes d’Alger, Annaba et Tlemcen. A Alger, une pléiade d’events qu’on ne compte plus a eu lieu un peu partout dans les différents organismes culturels. Impossible d être un peu partout en même temps!

Néanmoins, nous avons sélectionné pour vous deux endroits. Le thème de la nuit des idées pour 2019: «Face au présent». Outre la librairie Mauguin, l’institut français d’Alger, et l’Insm pour ne citer que ceux-là, l’école d’art, Artissimo s’est joint également au jeu en organisant une soirée autour d’un sujet bien porteur et très intéressant à savoir l’entrepreneuriat. Le rôle de l’artiste, le public, comment promouvoir l’artiste? Comment attirer les bailleurs de fonds, séduire les sponsors, créer même un marché de la culture en Algérie? ont été les quelques questions débattues parfois avec passion.

Certains acteurs d’initiatives culturelles, d’associations et autres artistes, photographes et musiciens étaient présents pour donner son point de vue, critiquer le secteur ou parler de son expérience, comme ce fut le cas pour les promoteurs du projet El Medreb qui avait bien fait parler de lui en 2016. Aussi, d’aucuns ont insisté sur la notion de réseautage pour bien cibler les bailleurs de fonds et ainsi continuer à frapper aux portes jusqu’à trouver celui qui accepterait de financer votre projet au-delà de la visibilité qui reste primordiale pour le sponsor. Aussi de l’importance de bien ficeler son dossier avant de le déposer et savoir vendre son «produit», étaient les quelques points qui ont été abordés mais aussi le rôle des médias dans le soutien des artistes sans oublier celui des producteurs de spectacles dont certains omettent de bien communiquer.

Certains plus défaitistes ont estimé qu’il n’existe pas de culture à proprement parler, prenant comme argument le nombre très réduit d’artistes qui pourraient remplir une salle de concert. A cela un intervenant a rétorqué que si l’industrie culturelle n’existe pas, les événements culturels ont pris de l’ampleur et ont vu leur nombre augmenter comparé à la décennie noire par exemple, tout en relevant la diversité des activités culturelles qui se tiennent régulièrement tout au long de la semaine et notamment le week-end. Stratégie, compétence et valorisation de l’artiste ont été également des éléments clés autour desquels a tourné la table ronde. Enfin, fiscalité, mécénat et valorisation de l’image de l’artiste, grâce aux nouveaux moyens technologiques ont fait partie des points débattus pour ce faire.

Une rencontre bien animée qui a suscité moult réactions parmi le public, preuve s’il est en de la pertinence du thème abordé ce soir-là, thème qui n’a pas fini de faire parler de lui, surtout lorsqu’il s’agit de soutien et financement de l’artiste.

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Passager violent à l’aéroport de Marseille: Le trafic vers l’Algérie perturbé jusqu’à demain

Sun, 02/03/2019 - 10:47

Par un voyageur violent d’Air Algérie à l’aéroport de Marseille-Provence a eu pour conséquence la perturbation de tout le trafic aérien vers l’Algérie à partir de cette destination, a rapporté hier la presse française.Le voyageur retardataire voulait rallier Annaba à partir de Marseille.

Il s’est présenté aux bornes d’enregistrement avec un excèdent de bagages et à une demi-heure de l’heure programmé pour le décollage. Devant ce retard, les deux hôtesses officiant= aux bornes ont refusé d’enregistrer ses bagages, ce à quoi le voyageur a violemment réagi. Les deux hôtesses ont été « violemment agressées par l’homme énervé qui a également sauté sur le tapis de bagages » et « allant jusqu’à gifler les hôtesses et les tirer par les cheveux les projetant par terre ». Il a par la suite « asséné des coups de pieds », avant que la sécurité de l’aéroport et la police n’intervienne et interpellent le voyageur violent selon le site de France Info.

Des collègues des deux hôtesses ont exercé leur droit de retrait, considérant qu’il y a un « manque de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions ». Ce retrait des travailleurs empêche l’enregistrement des bagages et perturbe le trafic aérien à partir de l’aéroport de Marseille vers l’Algérie, rapporte France 3. Des vols ont été annulés ou reportés et des perturbations sont à prévoir jusqu’à au moins demain lundi matin.

Par R N.

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De grosses voitures libyennes montées sur des châssis algériens: « Talbasse » – le nouveau trafic aux frontières

Sun, 02/03/2019 - 10:43

Walid AÏT SAÏD

C’est un des «métiers» à la mode en ce moment. On parle là du transfert de caisse. C’est mieux que du CKD, fait par des experts venus des quatre coins de l’Afrique. Suivez-nous dans les méandres d’un trafic presque…légal!

Après plus d’une semaine à Tamanrasset, on commence très rapidement à se faire des amis. Pour eux nous sommes des «chnawi» (gens du nord, Ndlr) qui désirent s’installer en ville. Ils ne sont pas avares en matière de conseils, notamment en ce qui concerne les voitures. «Vous voulez un beau 4×4 Toyota comme neuf? J’ai des amis qui peuvent vous en procurer un», nous indique Abdellah en nous montrant le sien. Un magnifique Land Cruiser immatriculé en 2001, mais qui donne l’impression de ne pas avoir plus de cinq ans d’âge. Comment se fait- il? L’ancien propriétaire a peu roulé avec? C’est un véhicule qui était caché dans un garage? Abdellah réfute catégoriquement.

«C’est une voiture algérienne à l’âme libyenne…», répond-il avec beaucoup d’humour non sans souligner que l’on appelle cela «Talbasse». Mais qu’est-ce que ça veut réellement dire? «En fait, c’est simple, on ramène de très beaux 4X4 de Libye, mais ils sont d’occasion. Néanmoins, l’importation de ce type de véhicules étant interdite, ils n’ont pas d’existence légal», souligne notre ami. Alors, des petits malins ont trouvé une solution pour pallier ce gros problème! «Ils prennent de vieux tacots, ils les déshabillent complètement gardent seulement le châssis, puis transfèrent toute la carrosserie de la belle vouture étrangère sur ce châssis», explique ce jeune de TAM qui soutient que cela existait depuis toujours mais a pris de l’ampleur avec la guerre en Libye. Et encore plus ces dernières années avec le maillage des frontières par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) qui a donné un gros coup d’arrêt à la contrebande. «Il faut bien que l’on vive», rétorque Kader, ancien contrebandier qui dit s’être reconverti dans cette activité qui flirte entre le légal et l’illégal. Incroyable!

Le «montage» de véhicule «Made in bladi» se fait donc depuis plusieurs années au niveau de nos frontières… Chose qu’il nous est difficile de croire! On pense plutôt à une histoire que l’on raconte aux touristes. Mais nos deux amis ne sont pas les seuls du côté de l’Ahaggar à se vanter de pratiquer ou d’avoir recouru à cette pratique. On décide alors de «fouiner» un peu la chose.
On retourne chez Kader, l’ex-contrebandier. On lui fait part de notre volonté d’acquérir ce type de véhicules. Tout content, il nous demande nos critères de choix. On répond ne pas être trop exigeant. Juste un beau tout-terrain en bon état qui ne nous coûtera pas les yeux de la tête. «Pas de soucis, je vous recontacterai dans les prochains jours», dit-il avec beaucoup de détermination. Chose promise, chose due! Dès le lendemain, il nous recontacte en affirmant avoir trouvé la perle rare. «Un beau Toyota Prado de 2013, toutes options, qui a très peu roulé, à 170 millions de centimes, négociable», fait-il savoir.

C’est l’affaire du siècle! Mais il ne faut pas trop se réjouir. Ce n’est pas le prix final. Il faut lui donner des papiers algériens. Pour cela, on doit trouver un châssis immatriculé en Algérie sur lequel la carrosserie de notre Prado pourra être «montée» sans problème. Pas de panique! Kader a plus d’un tour dans son sac. Il dit disposer d’adresses d’«artistes» (en parlant de mécaniciens, Ndlr) chez qui on trouvera notre bonheur. On se donne rendez-vous à l’aube. Il vient nous chercher dans un puissant et très beau 4×4 Mitsubishi. «Hada rani mlabslou» (C’est un véhicule auquel j’ai changé toute la carrosserie», précise-t-il très fièrement. On prend la route de l’Askrem, puis nous embarquons au milieu du désert du Hoggar. Après presque quatre heures de route, on arrive au milieu de…nulle part. On se demande pourquoi sommes-nous ici? La panique nous gagne doucement! On ne retrouve nos esprits qu’en découvrant un garage mécanique clandestin au milieu du Sahara. Impossible de se rappeler du chemin emprunté, si l’on n’est pas de la région.

Surprise: on n’est pas devant un petit garage de mécanique, mais c’est presque une unité de montage. Une vingtaine d’employés y travaillent comme des fourmis. Ce sont en majorité, des migrants maliens et nigériens. Cependant, le patron est algérien. «C’est comme cela dans tous les au-tres garages de ce type. Les patrons sont des Algériens qui font travailler des migrants», précise notre accompagnateur. On va à la rencontre du patron. «Mrahba (bienvenue). Oui, j’ai ce qu’il vous faut. Le châssis algérien vous coûtera dans les un million de dinars», souligne-t-il. «Pour ce qui est de la main- d’oeuvre, puisque vous achetez le châssis chez moi, je vous fais un prix. Je vous la compte à 100.000 dinars», poursuit-il. A noter que nous avons appris au cours de notre enquête que les tarifs variaient entre 100.000 dinars à 250.000 dinars, selon le garagiste et surtout le type de voiture. Il faut dire que ce que l’on appelle communément changer la caisse, demande beaucoup de travail.

Car, c’est à partir de la coque nue que le travail commence. Il faut transférer toute la mécanique, les faisceaux électriques, l’isolation thermique et phonique, remettre toute la tôle à sa place, récoller les pare-brises…Bref, c’est plus que du CKD! Le prix comparativement au travail est des plus raisonnables. Surtout qu’au final, notre 4X4 presque… neuf nous reviendra dans les 280 millions, ou au maximum 300 millions. Une véritable affaire pour un véhicule vendu, neuf, à un… milliard de plus! Dès lors que selon nos informations, des centaines de personnes qui ont recouru à cette pratique, n’ont rencontré aucun problème. «Le montage est bien fait, il est réussi à presque 100% des cas», assurent-ils tout en précisant qu’une garantie au km a été offerte par ces garagistes. Chose que confirme le nôtre. «Elle est de 10.000 km pour tout ce qui concerne les problèmes de montage», atteste-t-il. On le remercie, en demandant un temps de réflexion avant de prendre notre décision.

Au moment de le quitter, il nous précise que la durée des travaux ne dépassera pas les 24h. «Vous le déposez à 6h du matin, vous récupérez votre nouveau véhicule le lendemain à la même heure», indique ce spécialiste qui se vante d’avoir déjà «fabriqué» plus de 5000 voitures… On prend un autre chemin au milieu du «Ténéré». En bon commercial, notre chauffeur en profite pour essayer de nous «baratiner». Il parle entre autres de trouver un châssis moins cher. «Vous voyez, si vous disposiez déjà d’un véhicule du même type. Cela vous reviendrait beaucoup moins cher. Mais je vous assure que vous faites une très bonne affaire», garantit-il avant de nous emmener voir de visu cette affaire. On arrive quelque part dans un petit local où est entreposée une dizaine de 4×4, tous immatriculés en Libye. Il nous présente notre modèle.

C’est un véritable bijou, flambant neuf. On est subjugué, mais on demande encore une fois, un temps de réflexion avant de prendre une décision. On reprend la route, cette-fois-ci pour Tam ville. On lui fait alors part de nos appréhensions quant à la légalité de la chose. Il rassure que c’est légal. «On n’a rien fait d’illégal. On a juste changé les pièces usées d’une voiture par d’autres dans un meilleur état. C’est comme aller à la case automobile», tente-t-il de justifier. On lui sort alors une affaire qui circule sur les hauteurs de l’Ahaggar comme quoi quelqu’un qui se ferait arrêter à cause d’une voiture du genre, croupirait en prison.

«Je ne pense pas que ce soit vrai. Sauf, si c’est une voiture volée. Dans certains cas, ce sont celles qui ont été dérobées aux représentations diplomatiques en Libye qui peuvent poser problème car elles sont déclarées à Interpol», admet-il. En fait, il faut savoir que ces voitures ont presque toutes été volées dans le chaos Libyen, d’où le prix dérisoire avec lequel elles sont cédées. «Elles entrent soient avec de faux papiers libyens soit par les quelques petites failles que laisse exprès l’Algérie afin de permettre aux jeunes habitants, des zones frontalières de continuer à commercer avec des produits qui ne sont pas dangereux», atteste celui qui a eu à «récupérer» plusieurs de ces voitures par ce système.
Néanmoins, vis-à-vis de la loi, il n’y a aucun problème puisque le châssis reste le même que l’immatriculation. Ce qui fait de ce «métier» un trafic presque légal. Au grand bonheur des jeunes de la région, qui ont trouvé une reconversion…

C’était l’apanage des émigrés
Ce n’est pas un phénomène nouveau

Les anciens doivent s’en souvenir. C’est Renault 4 qui partait faire un lifting en Espagne. C’était la même pratique de changement de caisse qui était
effectuée pour transformer un gros tas de ferraille en une voiture presque neuve. Certains de nos compatriotes établis à l’étranger le font encore lors de leurs vacances au «bled». Ils ramènent avec eux de belles voitures d’occasion payées à des sommes modiques qu’ils revendent ici à prix fort. Il y a un transfert de caisse qui est fait, la belle voiture étrangère reste ici avec une identité algérienne et l’autre part en Europe avec des papiers UE avant d’être jetée à la casse. Ce n’est pas un nouveau phénomène! La primeur revient donc à certains de nos émigrés…

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Développement des énergies renouvelables: Les petites ambitions de Guitouni

Sun, 02/03/2019 - 10:39

Par Massiva ZEHRAOUI 

      Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué que la Commission de régulation de l’électricité relevant de son département ministériel a élaboré un cahier des charges permettant d’attirer 70 investisseurs activant dans le domaine de la production de l’énergie solaire.

Les autorités ont depuis l’année 2015, institué un vaste programme visant la production de 22.000 mégawatts d’énergie renouvelable d’ici 2030. Un projet plutôt «ambitieux», quand on connaît le rythme de réalisation de la feuille de route du gouvernement, en la matière. En effet, nombre d’experts du domaine estiment que la mise en oeuvre de ce projet est à la traîne, c’est-à-dire caractérisée par une certaine «lenteur», par rapport à l’objectif fixé.
Le ministre de l’Energie, Mustapaha Guitouni, a indiqué jeudi dernier à Tissemsilt que cette année, «l’Algérie produira 200 mégawatts d’énergie renouvelable». Il a précisé dans ce sens, que «la Commission de régulation de l’électricité relevant de son département ministériel a élaboré un cahier des charges permettant d’attirer 70 investisseurs activant dans le domaine de la production de l’énergie solaire».

Selon le premier responsable du secteur, «ce programme devra réduire l’utilisation du gaz dans la production de l’électricité à 40 pc. Nous gagnerons ainsi 20 milliards de m3 de gaz, sachant que l’Algérie exploite actuellement 50 milliards de m3 de cette énergie pour la production d’électricité».
Il a encore rappelé que «l’Algérie a produit, durant la période allant de 2000 au début de l’année en cours, quelque 19.000 mégawatts d’électricité, à la faveur du programme du président de la République, ce qui a permis de tripler, durant ces deux décennies, la production d’électricité par rapport à la période allant de 1962 à 2000».
Il faut par ailleurs signaler que le développement des énergies propres en Algérie connaît un retard. Elle dispose d’un potentiel solaire d’une très haute importance par rapport à d’autres pays. Les experts parlent d’un taux d’ensoleillement de 2800 à 3500 h/an. Si l’on venait à rentabiliser cette ressource, on pourrait économiser jusqu’à 15% de gaz, dans un premier temps. Et comme on le sait, la consommation de gaz est déjà élevée et amenée à l’être davantage à l’avenir.

Pour revenir au programme, celui-ci cible la production de 22.000 MW sur la période s’étalant de 2015 à 2030. Il privilégie particulièrement la filière solaire photovoltaïque.
Cependant, si la cadence reste la même durant les prochaines années, arrivera-t-on concrètement à atteindre cet objectif, sachant que nous sommes déjà en 2019 et que la capacité de production demeure «dérisoire»?
Le P-DG de la Société des énergies renouvelables de la Sonelgaz, Chahar Boulakhras, avait récemment affirmé que «les grands projets inaugurés dans cette perspective, ont permis déjà d’installer des capacités de production électrique de l’ordre de 350 mégawatts».

Concernant les filières photovoltaïque et éolienne, le P-DG a soutenu que contrairement à ce que l’on pense «l’Algérie n’est pas en retard dans l’exploitation de ce type d’énergie». Dans ce sillage, il fait la comparaison avec d’autres pays qui n’ont commencé à développer ces énergies qu’à partir de l’année 2010.
Il a en outre indiqué que d’ici 2030, le pays aspire à atteindre «un mix énergétique» de 27% en énergies renouvelables, passant successivement par une phase expérimentale, suivie d’une seconde, se traduisant par une intégration industrielle et une troisième phase se traduisant, à partir de 2021, par un déploiement à vaste échelle des supports de production de ces types d’énergie, rapporte la Radio nationale.
Ainsi, l’on peut dire qu’en ce qui concerne la marge de manoeuvre de l’Etat afin d’aboutir à la réalisation de ce grand dessein, se fait au fur et à mesure.

Cela se traduit par l’installation de 14 centrales électriques photovoltaïques d’une capacité installée de 268 mégawatts (MW) qui ont été mises en service en 2015 dans les Hauts-Plateaux et le sud du pays.
Plus récemment, dans une volonté de concourir au développement des énergies propres en Algérie, le ministère de l’Enseignement supérieur se met aussi de la partie. En effet, le responsable du secteur, Tahar Hadjar, a annoncé jeudi à Batna le projet de création d’une Ecole des énergies renouvelables à l’université de Batna.

«L’université de Batna, fréquentée par plus de 70 000 étudiants, est aujourd’hui une des plus grandes universités du pays et mérite d’accueillir une école des énergies renouvelables, objet d’insistance de ses enseignants», a-t-il affirmé. Ajoutant que «cette future école s’inscrit dans le cadre du projet d’entreprises lancé depuis quelques années et qui commence aujourd’hui à prendre corps, en vue de faire de l’université un élément fondamental du développement local».

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Présidentielle 2019 – Les partis de l’alliance s’engagent derrière leur candidat: L’option Bouteflika actée

Sun, 02/03/2019 - 10:39

Par Hocine NEFFAH

      Le coordinateur du FLN, Mouad Bouchareb, a déclaré que «l’Alliance présidentielle soutient de façon inconditionnelle la candidature du moudjahid Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du mois d’avril prochain».

La messe est dite. L’Alliance présidentielle constituée du FLN, RND, MPA et TAJ a signé une déclaration commune affichant sans ambages son soutien à la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour un nouveau mandat lors de la présidentielle d’avril prochain. La déclaration qui n’était pas une surprise en soi, revient sur le bilan du président et met en évidence les réformes entreprises depuis son accession à la tête de la République. Le coordinateur du FLN, Mouad Bouchareb a déclaré que «l’Alliance présidentielle soutient de façon inconditionnelle la candidature du moudjahid Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du mois d’avril prochain.

Le peuple algérien est optimiste à l’égard de son président qui a su remettre le pays sur les rails» à tout point de vue. Et d’ajouter que «notre soutien est une manière de reconnaître le mérite et le rôle du président dans le redressement politique, économique et social qu’il a entamé depuis vingt ans», a mentionné le coordinateur du FLN. L’Alliance présidentielle considère que le soutien au président de la République est un aboutissement logique d’un processus «de développement lancé par le président et les mesures courageuses prises dans le domaine politique pour ramener la stabilité et la sécurité au pays et au peuple», a assuré Mouad Bouchareb lors de sa lecture de la déclaration commune.

Donc, l’Alliance se prépare pour une étape décisive et cruciale, à savoir mettre en place une démarche qui consistera à coordonner les actions dans la perspective de préparer la campagne électorale pour le compte du président en exercice, Abdelaziz Bouteflika. Tout compte fait, l’Alliance présidentielle revendique «l’oeuvre du président de la République durant les deux décennies à la tête du pays. La Réconciliation nationale, le retour de la voix de la diplomatie algérienne dans le concert des nations, l’approche judicieuse dans la gestion de la situation politique interne, en faisant face à toutes les menaces qui ciblaient l’unité et la souveraineté nationale, sont en quelque sorte un programme qui s’exprime à lui seul comme campagne électorale en faveur du président de la République pour briguer un nouveau mandat», a précisé Mouad Bouchareb.

La campagne électorale qui va être menée par les états-majors des partis de l’Alliance présidentielle se donnera comme leitmotiv les réalisations du chef de l’Etat et aussi «les nouvelles réformes mises en oeuvre dernièrement sur le plan juridique, économique et social dans le but de consolider et renforcer les acquis réalisés depuis son avènement à la tête du pays». Mais l’Alliance présidentielle insiste sur la consolidation du front interne comme démarche du président Abdelaziz Bouteflika pour «faire face aux menaces qui ciblent nos frontières et l’unité du pays par des puissances étrangères». Bouchareb a rappelé que grâce à Bouteflika «l’Armée nationale populaire a connu un niveau de professionnalisme et de vigilance en mesure d’être une institution républicaine au service du pays en assumant son rôle tel que défini par la Constitution».

Le soutien à la candidature du président de la République est vu par les membres de l’Alliance comme une «gageure de plus pour que le pays puisse maintenir la cadence de son développement et de sa stabilité politique. Mais aussi un levier pour contrer toutes les manoeuvres qui se dessinent de l’extérieur comme de l’intérieur contre l’Algérie et son peuple», a insisté Mouad Bouchareb.

Ce qui est sûr est le fait que la campagne électorale vient d’être lancée par les membres de l’Alliance présidentielle. Le débat est bel et bien lancé pour une élection présidentielle qui aura à relever beaucoup de défis politiques, économiques et sociaux.

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Ahmed Ouyahia au sujet de la candidature de Bouteflika: « Les Algériens connaissent leur président »

Sun, 02/03/2019 - 10:35

Par Mohamed BOUFATAH

Pour le patron du RND, la candidature de Bouteflika est définitivement actée: «Vous doutez encore de la candidature du président Bouteflika?»

Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a déclaré lors de sa conférence de presse animée à l’issue de la 6ème session ordinaire de son conseil national, qu’il appartenait «sans complexe à un camp politique qui considère la candidature de Bouteflika comme le meilleur choix». En réponse à une question sur sa propre ambition présidentielle, il indiquera: «Pour vous dire simplement, je ne suis pas un professionnel de la politique. J’étais dans un métier où beaucoup de cadres voudraient y être pour terminer leur carrière. J’étais ambassadeur. Des responsables de l’État m’ont fait appel pour servir mon pays. Je sais que j’ai empêché certains de dormir. C’est leur affaire. Je suis tranquille, car le président de la République m’a honoré en me permettant de continuer à servir le pays. Cela me suffit et m’occupe.» Il a soutenu, dans ce contexte, que «l’opposition est libre de s’exprimer à ce sujet».

La candidature du président est actée
Interrogé sur l’état de santé du président, il répond: «Le problème de l’opposition avec le chef de l’Etat ne date pas d’aujourd’hui», faisant observer que «le peuple a toujours soutenu le président lors des précédents mandats». Pour le patron du RND, la candidature de Bouteflika est définitivement actée: «Vous doutez encore de la candidature du président Bouteflika? Nous avons encore 34 jours avant la clôture du dépôt des dossiers de candidature. Ma conviction est que Bouteflika sera candidat (…) je ne parle pas au nom de Bouteflika, il va envoyer sa lettre aux Algériens, sans doute…», a-t-il appuyé. Il a précisé que comme en 2014 «le président n’animera pas la campagne électorale en raison de son état de santé», soutenant que «si c’était pour le premier mandat, le peuple aurait besoin de connaître Bouteflika, mais aujourd’hui le peuple connaît parfaitement le président et a déjà voté pour lui en 2014 dans les mêmes conditions».
En outre, le secrétaire général du RND, est convaincu que «le président Abdelaziz Bouteflika se représentera à la présidentielle du 18 avril prochain: «à 99%, le président Bouteflika sera candidat à la présidentielle», a-t-il déclaré. Il a en revanche affirmé qu’il ne sera pas dans le directoire de campagne: «Je suis occupé par la gestion du gouvernement. Je ne suis pas inscrit sur la liste des candidats au poste de directeur de campagne», a-t-il dit.
Il a ajouté que Bouteflika «annoncera sa candidature à travers une lettre aux Algériens…».

La transparence du scrutin garantie
La rencontre des partis de l’Alliance présidentielle, prévue au siège du FLN, annonce, le début de l’élargissement du cercle des partisans de Bouteflika, a-t-il annoncé. De l’avis de Ouyahia «la transparence de la prochaine élection présidentielle sera garantie par un mécanisme de contrôle et de surveillance interne et la présence des observateurs internationaux». Sur un autre registre, le secrétaire général du RND a nié l’existence d’une quelconque crise politique en Algérie: «Le respect du calendrier électoral en est une preuve.» «Nous avons besoin d’un débat et de consensus sur toutes autres questions, économiques et sociales, notamment concernant les subventions…», a-t-il affirmé.

De nouvelles conditions de candidature s’imposent
Au sujet de candidats loufoques, il a estimé que «les images du grand nombre de postulants à la candidature à la prochaine élection présidentielle, venus retirer les formulaires de souscription de signatures, et relayées par les médias et les réseaux sociaux, «étaient affligeantes». «La majorité de ces candidats burlesques, est venue pour rire», a-t-il déploré. Il a précisé que «le nombre élevé de ces postulants et leurs profils nécessitent la mise en place de nouvelles conditions de candidature au poste de président de la République». Il a regretté, «le rôle de certains médias qui ont contribué à amplifier ce phénomène». Il a plaidé pour une révision du Code électoral.

Le recours à la rue empêché
A propos de la campagne de boycott actif que compte mener l’opposition, il a averti que «les autorités empêcheront l’opposition d’investir la rue pour faire campagne en faveur du boycott». «Le gouvernement a prouvé qu’il maîtrisait la rue. On ne les laissera pas semer le chaos», a-t-il indiqué. «L’Etat a prouvé à plusieurs reprises sa capacité à contrôler la situation», a-t-il appuyé. Il a conseillé à l’opposition «de demander des autorisations auprès de l’administration pour tenir des rassemblements dans les salles». Interrogé sur la rencontre entre Abderrezak Makri et Saïd Bouteflika, Ahmed Ouyahia a soutenu que «cela prouve que la présidence de la République est ouverte aux Algériens».

Des médias encouragent la «harga»
Répondant à une question sur le phénomène de la «harga», il a rétorqué: «C’est un sujet certes dramatique, mais qui n’est pas spécifique à l’Algérie, soulignant que 90% des jeunes qui réussissent à traverser la Méditerranée, travaillent dans des champs de tomates et d’oranges, alors que plusieurs secteurs en Algérie ne trouvent pas de main-d’oeuvre.» Il a accusé «cinq à six centres spécialisés activant sur la Toile, qui font la promotion de l’émigration clandestine, croyant ainsi nuire à l’Algérie». Il a fait savoir qu’ «il y avait de basses manoeuvres politiques visant l’Algérie, en faisant des candidats à la «harga» leur fonds de commerce». Il a regretté qu’ «un opérateur de téléphonie mobile algérien ait commercialisé une puce sous l’intitulé: Harba »…».

19 partis soutiennent le président Bouteflika
Le groupe des partis de la «continuité pour la stabilité et les réformes (15+4)» a réitéré, hier, son appel au président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour se porter candidat à la présidentielle. Lors d’une rencontre de concertation à laquelle ont pris part des présidents et représentants de partis politiques membres de ce groupe, supervisé par le SG du parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, en sa qualité de coordonnateur du groupe, avec le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, le groupe a appelé Abdelaziz Bouteflika à «se porter candidat en vue de poursuivre les réformes dans tous les domaines». Dans ce cadre, Sahli a affirmé que le groupe, qui compte 2000 élus locaux et 25 députés parlementaires, était prêt, en coordination avec tous les acteurs, à «mobiliser ses bases militantes à l’effet de faire réussir la première étape préparatoire à la prochaine échéance électorale, notamment en ce qui concerne la collecte des signatures et les propositions susceptibles d’enrichir le programme électoral du candidat qui sera soutenu officiellement par le groupe».

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Promotion de la langue amazighe: « C’est grâce au chef de l’état »

Sun, 02/03/2019 - 10:31

Par Abdenour MERZOUK

      «Tamazight a pu retrouver sa place grâce aux efforts et volonté du président de la République qui accorde une importance particulière à la promotion de cette langue nationale et officielle.»

Invité d’honneur de l’Association nationale de promotion de la citoyenneté et des droits de l’homme, le docteur Mohamed Djellaoui, président de l’académie algérienne de la langue amazighe (Aala), est revenu sur cette institution dont il a les destinées. «Les portes de l’Académie resteront ouvertes à tous ceux qui sont capables d’apporter un plus aux projets de promotion de tamazight. Elle sera ouverte aux chercheurs et savants. L’Académie a besoin de tous car la mission est énorme» a dit l’orateur.

Parlant des objectifs, le docteur Djellaoui insistera sur la priorisation des projets à mener et à réaliser. «On doit tracer le programme de nos activités scientifiques et nos projets de recherches. Nous avons attendu cette académie depuis de longues années et nous espérons qu’elle oeuvrera pour le progrès et le développement de la langue amazighe. L’Aala commencera son travail en mettant des priorités, et elle compte réaliser ses projets sans précipitation», a ajouté le président de l’Académie. Dans son allocution, l’enfant de Bouira reviendra sur le parcours et les péripéties qui ont mené le combat identitaire à ce stade. «La promotion de la langue se poursuit toujours avec plus d’efforts et de savoir.

D’une langue nationale à une langue officielle, puis à l’officialisation de la fête de Yennayer et enfin à la naissance de l’Aala grâce à un long combat identitaire et surtout à la volonté du président de la République Abdelaziz Bouteflika, à qui je rends un grand hommage pour avoir donné à tamazight sa place sur la scène linguistique nationale et officielle. Tamazight a pu retrouver sa place grâce aux efforts et volonté du président de la République ayant redonné à la langue amazighe sa place dans la société algérienne, et qui accorde une importance particulière à la promotion de cette langue nationale et officielle», a-t-il précisé. Il citera également au passage feu Mouloud Mammeri qui, selon lui, reste le précurseur de la lutte identitaire.

«La mise en place de l’Aala demeure une consécration des efforts et des recherches menées par les linguistes amazighs à leur tête Mouloud Mammeri. Aujourd’hui, nous concrétisons leurs aspirations» dira le président de l’Aala. Il y a lieu de rappeler que la création de l’Académie algérienne de la langue amazighe, dont le projet de loi organique a été adopté, en juin 2018, par le Conseil des ministres, est venue couronner le long processus de l’officialisation de cette langue, élevée au rang de langue nationale et officielle par la Constitution de 2016, laquelle a prévu la création de cette instance placée auprès du président de la République.

La Constitution amendée de 2016 stipule dans son article 4 que tamazight est également langue nationale et officielle et que l’Etat oeuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en usage sur le territoire national. Il est ainsi prévu, dans le cadre de la promotion de cette langue, la création d`une Académie algérienne de la langue amazighe chargée, notamment de recueillir le corpus national de la langue amazighe dans toutes ses variétés linguistiques, d’établir la normalisation de la langue amazighe à tous les niveaux de description et d’analyse linguistique, et d’élaborer un dictionnaire référentiel de la langue amazighe.

La composition de l’Académie, fixée à 50 membres au plus, choisis parmi les experts et compétences avérés dans les domaines des sciences du langage et en rapport avec la langue amazighe et les sciences connexes, vise, comme l’a déclaré le chef de l’Etat «la réappropriation de tamazight par toute l’Algérie comme l’un des facteurs de consolidation de l’unité de son peuple (…). Langue nationale et officielle, tamazight, que l’Etat oeuvrera à promouvoir comme en dispose la Constitution, a désormais besoin de l’apport des compétences nationales dans ce domaine, pour développer, au sein de l’Académie, les instruments et les règles à même d’accroître l’usage et le rayonnement de cette langue, partie indissociable de notre identité nationale».

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Annaba: La Cnas met les bouchées doubles

Sun, 02/03/2019 - 10:27

Par Wahida BAHRI

«Grâce à la déclaration annuelle des salaires, le travailleur ou l’assuré social n’a pas à se déplacer à la caisse pour lui fournir une ATS, attestation de travail et de salaire en vue d’activer la carte chifa».

C’est ce qu’a indiqué Boualem Houidèche, directeur de la Cnas, agence de Annaba. Intervenant lors d’un point de presse, Houidèche a mis en avant les avantages du dépôt de la DAS (déclaration annuelle des salaires), des avantages revêtant autant d’importance tant pour l’employeur que pour l’employé. Dans ce sens, le directeur a soulevé le volet juridique régissant cette obligation professionnelle, la sécurité sociale en l’occurrence: «La DAS des salariés est obligatoire par la force de loi 83/14 du 02 juillet 1983 modifiée et complétée par la loi 04/17 régissant la sécurité sociale», a-t-il déclaré, faute de quoi, devait-il signifier, «les employeurs seront confrontés à l’application des règles de loi, citées ci-dessus».

Le commis de l’état s’est étalé sur la situation du défaut de dépôt de la DAS et/ou de déclaration de ses employés. «Tout retard dans le dépôt de la DAS, expose les employeurs à l’application d’une pénalité de retard de 15% du montant de la cotisation annuelle majorée à 5% de chaque mois de retard», devait-il préciser. S’agissant de l’employé, l’obligation de sa déclaration par son employeur et le dépôt de la déclaration annuelle de son salaire, lui préservent tous les avantages et prestations, l’obtention d’un numéro de sécurité sociale et l’acquisition de la carte chifa entre autres.

En conclusion, «la DAS est inévitable, voire même impérative. car, sans le numéro d’assurance de l’employé, rien ne peut être», devait soutenir le sous-directeur chargé du recouvrement et du contentieux. Par ailleurs, à la question sur des situations issues d’employés refusant d’être déclarés, le directeur de la Cnas estime que nul n’a le droit de refuser cette disposition, même pas l’employé. Situation qui, selon un certain expert en la matière, reste à la merci d’un vide juridique dont les répercussions sont subies directement par l’employeur. «C’est à la loi de définir les responsabilités dans ces cas de figure où l’employé refusant d’être déclaré, subira toutes les responsabilités», a expliqué l’expert.

En attendant que de tels cas soient examinés, pouvant permettre aux employeurs de décliner leurs responsabilités, la lutte contre la fraude et la triche des employeurs bat son plein à travers les campagnes de formation et les opérations de sensibilisation. À cet effet, et pour plus de simplifications des procédures, les employeurs ont désormais la possibilité de déposer leurs DAS en ligne via le portail de la télédéclaration: http: //teledeclaration.cnas.dz disponible sur le site Web de la Cnas: www.cnas.dz,

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Après les dernières précipitations: Les barrages remplis à 72%

Sun, 02/03/2019 - 10:27

Par Massiva ZEHRAOUI

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a précisé hier, que ce taux équivaut à un volume de 4,94 milliards de m3.

Le taux de remplissage des barrages a atteint un niveau supérieur à 70%. C’est ce qu’a affirmé hier à l’APS, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, précisant que «ce taux a dépassé les 72%, soit un volume de 4,94 milliards de m3».

Il a en outre souligné que «l’analyse des réserves des barrages, à partir de septembre 2018 jusqu’à janvier 2019, a mis en évidence des apports importants dans la réserve nationale en eau, en atteignant 4,94 milliards de m3 dont 4,1 milliards de m3 sont exploitables». Indiquant dans ce sens que «le volume de 4,1 milliards de m3 exploitables permet une autonomie de la majorité des barrages pour une période d’une année, et ce, pour tous les usages (eau potable, agriculture, industrie…). Hocine Necib a encore fait savoir qu’en comparant le volume de remplissage des barrages, le 31 janvier 2019, à celui de la même période en 2018, l’on remarquera «un apport supplémentaire de 1,3 milliard de m3». Il se dit ainsi réjoui de cette situation, qu’il estime être «très favorable». Et pour cause, elle se répercutera, de manière positive, sur «l’autonomie des barrages en matière de disponibilité des ressources en eau».

A titre d’exemple, le taux de remplissage a atteint 100% dans 13 barrages et un taux égal ou supérieur à 80% dans 30 autres barrages, avance le ministre des Ressources en eau. De ce fait, poursuit-il, «61 barrages sur les 65 exploitables disposent d’un niveau de remplissage «globalement confortable, étant donné que leurs réserves d’eau sont au-dessus de la moyenne interannuelle, c’est-à-dire disposant d’un volume dépassant la moyenne de plusieurs années».
Il relève également le fait que «l’évolution des apports au niveau des barrages, sur les cinq dernières, années, montre que les plus importants apports sont enregistrés à partir du mois de janvier, et ce jusqu’au mois d’avril».

Se voulant rassurant, Hocine Necib note qu’aujourd’hui, «le pays se trouve dans une situation hydrique relativement sécurisée grâce à la politique qui a été suivie depuis l’an 2000, sous la haute autorité du président Abdelaziz Bouteflika, et ce, en dépit du fait que nous appartenons à une région sujette au stress hydrique et au changement climatique». On peut ainsi espérer que cette année ne sera marquée par aucun problème d’approvisionnement en eau, vu le taux assez large du remplissage des barrages. En effet, les années précédentes étaient relativement sèches. La faible pluviométrie avait sérieusement impacté nombre de localités du pays. Le manque d’approvisionnement en eau potable aura d’ailleurs longtemps constitué un grand problème.

La situation a également été néfaste pour le secteur agricole. Nombre d’agriculteurs avaient fait part de leur désarroi quant à la pénurie d’eau qui a touché de plein fouet et pendant longtemps de nombreuses régions, où la pluviométrie n’a jamais été un souci, bien au contraire. Et pour cause, cela a laissé place aux problèmes d’irrigation. La situation a commencé à s’arranger l’année dernière, après les fortes pluies qui avaient particulièrement marqué la saison printanière. L’Algérienne des eaux avait annoncé un taux de remplissage des barrages de 70%, au mois de mai.

Cela dit, le problème d’approvisionnement en eau n’a pas été réglé pour autant, notamment dans les zones rurales, où ceci se pose à ce jour comme une sérieuse problématique. Par ailleurs, Hocine Necib a indiqué que «de nombreux investissements ont été réalisés dans notre pays depuis l’an 2000 s’inscrivant dans le cadre d’une stratégie de sécurisation hydrique.

Avec tous ces investissements engagés en matière de barrages de grands transferts, de dessalement, de stations d’épuration des eaux usées ainsi qu’avec toutes les réformes engagées dans le secteur, l’on peut dire qu’aujourd’hui, notre pays se trouve dans une situation relativement sécurisée en matière d’eau», rapporte enfin, l’APS.

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Après la décision de retrait des Etats-Unis: La Russie suspend à son tour sa participation au traité INF

Sun, 02/03/2019 - 10:23

    «Nos partenaires américains ont annoncé qu’ils suspendaient leur participation à l’accord et nous la suspendons également», a réagi samedi Vladimir Poutine, ajoutant que Moscou ne prendrait plus l’initiative de négociations sur le désarmement avec Washington.

La Russie a rapidement riposté, hier, à la décision annoncée la veille par les Etats-Unis de se retirer d’un traité bilatéral de désarmement nucléaire, en suspendant à son tour sa participation à cet accord crucial, au risque d’une nouvelle course aux armements. Les deux pays s’accusent de longue date mutuellement de violer ce traité INF signé à la fin de la Guerre froide, en 1987, qui abolit l’usage – par eux seuls – des missiles terrestres nucléaires d’une portée de 500 à 5.500 km. «Demain (samedi), les Etats-Unis vont suspendre leurs obligations dans le cadre du traité INF et enclencher le processus de retrait»: celui-ci «sera achevé dans six mois à moins que la Russie ne remplisse ses obligations en détruisant tous ses missiles, lanceurs et équipements qui violent le texte», a déclaré vendredi le président Donald Trump dans un communiqué.

«Nos partenaires américains ont annoncé qu’ils suspendaient leur participation à l’accord et nous la suspendons également», a réagi samedi Vladimir Poutine, ajoutant que Moscou ne prendrait plus l’initiative de négociations sur le désarmement avec Washington. «Nous attendrons que nos partenaires (américains) aient suffisamment mûri pour avoir un dialogue d’égal à égal et significatif avec nous sur cet important sujet», a dit le président russe au cours d’une rencontre retransmise à la télévision avec ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou. Vendredi, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait quant à lui assuré que les Etats-Unis étaient néanmoins «prêts» à continuer de discuter avec la Russie «au sujet du désarmement», à condition que les résultats puissent être «mis en oeuvre et vérifiés».

Vladimir Poutine avait déjà menacé de donner son feu vert à la mise au point de nouveaux missiles de portée intermédiaire si les Américains renonçaient au traité INF. Il avait en outre évoqué le 18 décembre l’adaptation d’engins similaires jusqu’alors déployés en mer ou dans les airs -non interdits, ceux-là, pour pouvoir être tirés à partir du sol. La décision de Washington permettra aussi aux Etats-Unis de moderniser leur arsenal. En rendant publique en février 2018 leur nouvelle posture nucléaire, ils avaient en effet prévenu qu’ils avaient l’intention de mettre au point deux nouvelles armes: un type de missile nucléaire de faible puissance, qui sera tiré d’un sous-marin, mais aussi un type de missile nucléaire de croisière qui, lui, violerait le traité INF.

Fin 2018, le président russe avait par ailleurs suggéré d’associer de nouveaux Etats à cet accord, s’adressant implicitement en particulier à la Chine qui s’est dotée de missiles dont le traité INF interdit la production. Pékin s’est à cet égard dit hier «opposé au retrait des Etats-Unis» et a exhorté les deux signataires du traité à «régler leurs différends de façon appropriée par le biais d’un dialogue constructif». Début décembre, de Bruxelles et avec le soutien de l’Otan, Mike Pompeo avait donné à la Russie 60 jours, jusqu’au 2 février, pour démanteler ses nouveaux missiles violant l’accord aux yeux des Américains et de l’Alliance atlantique. Faute de quoi, il avait menacé d’entamer la procédure de retrait, qui s’étend sur six mois.

La Russie avait pour sa part rejeté ces accusations «sans fondement», reprochant en retour à Washington de ne pas se conformer au traité INF et dénonçant la «stratégie des Etats-Unis» qui consiste selon elle à «s’affranchir de leurs obligations juridiques internationales».

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Bilan mensuel de l’ANP: Plusieurs terroristes neutralisés

Sun, 02/03/2019 - 10:22

Par Ikram GHIOUA

      L’ANP qui est sur tous les fronts a également arrêté 13 orpailleurs avec la saisie de 25150 kg et 10 sacs d’or mélangé aux pierres.

Le ministère de la Défense nationale vient de rendre son bilan mensuel concernant le mois de janvier. Aussi performante et déterminée, l’ANP a enregistré un important résultat qui fait état de l’arrestation d’un terroriste, activement recherché, à Skikda, il s’agit de Litim Adel, alias Abdelfattah, tandis qu’un autre terroriste, Mellouk M’barek, dit Abou Mohamed, s’est rendu, dans la même journée, aux autorités militaires à Adrar.

Cela s’ajoute au bilan faisant état de la neutralisation définitive de deux terroristes durant le mois, la reddition de 11 autres, notamment au niveau de la wilaya de Tamanrasset, alors que pas moins de 10 éléments de soutien ont été démasqués et arrêtés dans différentes opérations déclenchées sur la base de renseignements. Lors de leurs interventions à travers le territoire, l’Armée nationale populaire a également découvert des caches d’armes, lesquelles ont été saisies avec une importante quantité de munitions.

L’une contenait un canon antichar de calibre 82 mm, un missile de type Grad BM-21 de calibre 122 mm, une mitrailleuse lourde de type Kpvt de calibre 14,5 mm, huit obus de mortier de calibre 82 mm, six grenades ainsi que deux caisses, deux chaînes de munitions et 600 balles de calibre 14,5 mm. Le bilan comprend également deux fusils-mitrailleurs FM, deux Dictanov, 20 pistolets-mitrailleurs, 4 Seminov, deux PM M-49, 85 fusils de chasse, 94 roquettes, 54 chargeurs, 21.008 balles de différents calibres et 31 bombes.

Le même bilan souligne la destruction de 19 abris pour terroristes et quatre ateliers pour fabrication d’explosifs. Outre ces résultats relatifs à la lutte antiterroriste, le MDN rappelle dans son bilan l’énorme quantité de drogue saisie. On revient ainsi sur les 3 quintaux 71 kg de cocaïne saisis à Skikda qui avait été bien dissimulée dans des sacs à dos, mais aussi 20,89 quintaux de kif traité ainsi que 26.363 unités de psychotropes.

L’ANP, qui est sur tous les fronts, a également arrêté 13 orpailleurs avec la saisie de 25.150 kg et 10 sacs d’or mélangé aux pierres. Ce n’est pas tout, l’on note aussi l’arrestation de 13 contrebandiers et la neutralisation définitive d’un autre.

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Flambée de la devise et problèmes de visa boostent les soldes: Le temps des bonnes affaires

Sun, 02/03/2019 - 10:21

Par Walid AÏT SAÏD

Ce qui fait son succès n’est pas que dans les écriteaux, mais la réalité de ces soldes. «Pour une fois, on n’est pas devant une publicité mensongère. On trouve de vraies soldes qui touchent pratiquement tous les articles et pas seulement les invendus.»

Les soldes d’hiver! Voilà l’activité numéro un de nombreux Algériens depuis le 18 janvier dernier, date de leur coup d’envoi. Ni froid ni vent ni pluie et encore moins la crise économique n’a altéré la fièvre acheteuse qui touche femmes et…hommes! De l’avis de tous les commerçants rencontrés, cette année est de loin la meilleure saison des soldes qu’ils ont connue depuis que cette pratique a fait son entrée en Algérie. «Il reste encore deux grandes semaines, mais je peux d’ores et déjà vous dire que les affaires ont très bien marché», avoue Farès, vendeur d’habillement à Didouche Mourad qui a vu son petit local pris d’assaut quotidiennement par une foule immense.

Les écriteaux aux prix très alléchants qu’il a placardés sur la devanture de son magasin y sont pour beaucoup. On y voit des «- 50%, moins 70% et même des moins 80%». Il va encore plus loin en donnant carrément les prix. «Pull à 1000 dinars, pantalon à 1500 dinars, ensembles à 2500 dinars, survêtement au même prix. Veste ou doudoune entre 3000 et 5000 dinars». ce qui fait son succès n’est pas que dans les écriteaux, mais la réalité de ces soldes. «Pour une fois, on n’est pas devant une publicité mensongère. On trouve de vraies soldes qui touchent pratiquement tous les articles et pas seulement les invendus», assure tout sourire Youba, un client qui a refait sa garde-robe durant ces deux dernières semaines. Il faut dire que la satisfaction semble générale cette année.

L’arnaque des soldes à laquelle on a droit chaque saison n’est plus aussi «tendance». Même les grandes franchises internationales qui sont souvent pointées du doigt par des pratiques semblables à l’arnaque jouent le jeu. «Il faut dire que la concurrence est rude. Ce n’est plus comme avant, une ou deux marques européennes qui avaient pignon sur rue. Elles se font bousculer par des marques de prêt-à-porter turc qui cassent les prix offrant une qualité qui n’a rien à envier leurs produits», révèle Selma une «fashion victim».

Les Turcs montrent la voie!
Les autres marques ont donc été obligées de suivre la réalité du marché en soldant des produits de qualité au grand bonheur des consommateurs. Mais pas que! Ces marques ont trouvé leur compte puisqu’elles ont misé sur la quantité. «Nous achalandons le magasin tous les jours. Regardez, depuis une semaine il est presque vide de produits, mais pas de monde. Nous avons été obligés de doubler nos commandes chez la maison mère, car les ventes vont au-delà de nos prévisions», assure Aymen, manager d’une franchise internationale installée au niveau du centre commercial de Bab Ezzouar.

«Tout était bon à vendre. On a eu droit à de véritables ruées. Les vendeurs ont vraiment souffert. Ça s’est calmé à cause de la rupture des stocks. Je vous assure que dès que nous recevrons le nouvel arrivage, vous ne trouverez même pas une place pour respirer», poursuit-il en avouant que l’entreprise mère avait détourné des commandes de certains pays vers l’Algérie du fait de ces ventes inespérées surtout qu’en Europe, c’est vraiment morose. Comment s’explique donc cet engouement? Est-ce seulement du fait que les prix aient été cassés? Non, répondent clients et commerçants. «Il y a plusieurs facteurs dont le plus important reste la flambée de la devise sur le marché parallèle, seul bureau de change en Algérie», assurent-ils.

Les frustrés et le shopping…
Sonia est plus explicite: «C’est désormais plus intéressant d’acheter ici qu’à l’étranger. Vous trouvez tout à des prix beaucoup plus abordables.» Cette demoiselle habituée des soldes en France explique: «L’euro est à plus de 210 pour un euro. C’est-à-dire un vêtement à 10 euros est à 2200 dinars. A ce prix, ici vous avez le choix de plusieurs trucs, mais à 10 euros en France, ça vous payera des chaussettes». C’est donc plus abordable de faire les soldes ici que là-bas! Toutefois, ce n’est pas la seule raison. Beaucoup de personnes rencontrées avouent que le problème de visas a joué en faveur des soldes «made in bladi».

Ceux qui étaient habitués à prendre l’avion pour remplir la valise, tout en profitant de quelques jours de vacances à l’étranger particulièrement dans l’Hexagone, se retrouvent contraints de rester au «bled». Ils prennent d’assaut donc les magasins algériens pour vider leur frustration.

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Libéré «sous condition» par la CPI: L’ex-président Gabgbo restera en Belgique

Sun, 02/03/2019 - 10:18

Depuis ce retentissant acquittement, le maintien en détention des deux hommes était au cœur des débats devant la CPI, la défense ayant demandé une mise en liberté immédiate et inconditionnelle.

La Belgique a dit hier avoir «accepté d’accueillir» l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d’Ivoire et libéré vendredi sous conditions.
«Répondant à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo, étant donné ses liens familiaux» avec le pays, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Karl Lagatie. Selon la presse belge, la seconde femme de M. Gbagbo, Nady Bamba, 47 ans, épousée lors d’un mariage coutumier en 2001 et avec qui il a un fils, vit actuellement en Belgique. «Cela s’inscrit aussi dans le cadre de notre soutien aux juridictions pénales internationales», a expliqué le porte-parole du ministère, précisant ne pas savoir si M.Gbagbo se trouvait déjà en Belgique.

L’ancien dirigeant ivoirien devra, le cas échéant, «se tenir à tout moment à disposition de la CPI», a-t-il ajouté. M.Gbagbo, 73 ans, a été libéré vendredi par la CPI sous conditions, dont l’obligation de résider dans un Etat membre en attendant un éventuel procès en appel. Dans leur décision, les juges n’avaient pas précisé le pays qui accueillerait M.Gbagbo, ni si un retour de l’ancien président dans son pays, qui fait partie des Etats membres de la Cour, était envisageable. Dans la soirée de vendredi, la CPI avait indiqué que MM.Gbagbo et Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes dont la CPI a également décidé la libération, avaient quitté leur centre de détention à La Haye pour un lieu «transitoire» en attendant que leur destination finale soit déterminée. Vendredi matin, au début d’une journée haletante, l’accusation avait déclaré être prête à accepter la mise en liberté de l’ancien président et de M.Blé Goudé à condition qu’il leur soit interdit de rentrer en Côte d’Ivoire. Jugés pour des accusations de crimes contre l’humanité commis entre 2010 et 2011 en Côte d’Ivoire, MM.Gbagbo et Blé Goudé ont été acquittés le 15 janvier en première instance.

Depuis ce retentissant acquittement, le maintien en détention des deux hommes était au coeur des débats devant la CPI, la défense ayant demandé une mise en liberté immédiate et inconditionnelle. L’accusation craignait que MM. Gbagbo et Blé Goudé ne se présentent pas devant la Cour en cas d’appel, et souhaitaient que les deux hommes remettent leurs passeports et soient remis à la garde d’un pays proche des Pays-Bas. «Ce n’est qu’après un examen et une analyse approfondis de ces motifs que mon bureau va décider ou non d’interjeter appel», a déclaré vendredi la procureure de la CPI Fatou Bensouda.

En détention depuis plus de sept ans, Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3000 morts en cinq mois. Il avait été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par l’ONU et la France. Il est le premier ancien chef d’État à avoir été remis directement à la CPI. A la majorité, les juges de la chambre de première instance ont estimé que les preuves présentées par l’accusation étaient «exceptionnellement faibles». Un seul juge a exprimé une opinion dissidente.

L’acquittement de M. Gbagbo intervient à une période tendue en Côte d’Ivoire, à l’approche de la présidentielle de 2020, alors qu’Alassane Ouattara n’a pas dévoilé ses intentions et que la coalition formée avec Henri Konan Bédié, son ancien allié contre Gbagbo, a explosé.

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France: Douzième mobilisation des Gilets jaunes

Sun, 02/03/2019 - 10:12

     Le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’un dispositif «puissant» serait mis en place pour ce nouveau samedi de mobilisation. Les manifestations à Paris et d’autres villes étaient centrées sur la dénonciation des violences policières, avec un hommage particulier aux Gilets jaunes blessés.

La France se préparait hier à vivre une nouvelle journée de mobilisation, la douzième du genre, des «Gilets jaunes», ce mouvement de contestation de la politique sociale et fiscale du gouvernement qui défraye la chronique dans l’Hexagone et alimente les commentaires ailleurs.
Des manifestations et des rassemblements sont prévus dans plusieurs villes du pays où les forces de l’ordre s’attendent à une mobilisation presque identique à celle de la semaine dernière qui avait rassemblé près de 70 000 personnes sur tout le territoire français.

De même, un dispositif sécuritaire analogue à celui des précédents actes sera déployé. Ces derniers samedis, quelque 80 000 policiers et gendarmes, dont 5000 à Paris, ont été mobilisés pour encadrer les manifestations des Gilets jaunes.
Lors d’une conférence de presse vendredi, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé qu’un dispositif «puissant» serait mis en place pour ce nouveau samedi de mobilisation partout en France. Selon les médias du pays, les manifestations à Paris et dans d’autres villes de la France devaient être centrées sur la dénonciation des violences policières, avec un hommage particulier aux «Gilets jaunes» blessés depuis le début du mouvement, alors que la polémique sur l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) continue de faire rage avec la décision, annoncée vendredi, du Conseil d’Etat de maintenir leur usage dans les prochaines manifestations. Selon le Conseil d’Etat, «le risque de violences rendait nécessaire de permettre aux forces de l’ordre de recourir à ces armes dites «intermédiaires».

«Une grande marche», déclarée en préfecture, pour mettre à l’honneur les victimes des violences policières sera organisée à Paris. D’autres rassemblements «contre les violences policières» ont également eu lieu dans plusieurs villes du pays comme Nancy et plus particulièrement Valence où un rendez-vous a été donné sur les réseaux sociaux deux jours plus tôt.
Les «Gilets jaunes» maintiennent donc leur mobilisation, pour le douzième samedi consécutif, alors que se poursuit le grand débat national lancé par le gouvernement en réponse à leurs revendications.
Les «Gilets jaunes» mènent depuis plus de deux mois une mobilisation inédite sous forme de rassemblements et de manifestations. Chaque samedi, ils sont des dizaines de milliers à investir les rues des principales villes de France, notamment de Paris, épicentre de la contestation.

Face à cette protesta, l’exécutif français a annoncé des mesures sociales d’un coût évalué à 10 milliards d’euros et lancé un «Grand débat national» autour des principales questions sujettes à la contestation sociale.

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