Par Hasna YACOUB
Le citoyen va vivre, donc, pendant les deux prochains mois, au rythme d’une féroce guéguerre politique où il sera «roi». Car il sera au cœur de tous les discours politiques et recevra une foule de promesses en contrepartie de sa voix.
Maintenant que la candidature du président Bouteflika est actée et que l’échiquier est rempli, le «onze» entrant de la prochaine présidentielle est facilement perceptible à une inconnue près. Pour l’inconnue, il s’agit bien évidemment de Louisa Hanoune qui a exclu, publiquement, sa participation au prochain scrutin du 18 avril alors que son parti a retiré les formulaires de candidature. Tous les autres hommes ou partis politiques se sont clairement positionnés par rapport à la présidentielle. C’est le cas même pour le chef de l’Etat qui, certes n’a pas encore exprimé son intention de se présenter pour un nouveau mandat, mais ceux qui souhaitent le voir «poursuivre son oeuvre», dont le chef du RND et Premier ministre, Ahmed Ouyahia, affirment que la candidature de Abdelaziz Bouteflika est acquise à 99%.
Les cavaliers de la prochaine course vers El Mouradia qui réussiront à passer le cap des 60.000 signatures et la validation du Conseil constitutionnelle, sont ainsi pratiquement connus. Ce sera sans surprise que de voir les posters de Ali Benflis, Abdelaziz Belaïd ou encore Abderrezak Makri, Faouzi Rebaïne et d’autres aux côtés du poster du président-candidat sur les panneaux d’affichage. Ces derniers, qui ont devant eux, encore quelques semaines d’échauffement avant d’entrer dans l’arène, commencent déjà à s’activer sérieusement. Outre la collecte des signatures, le siège de campagne est choisi, le directoire installé et les comités de soutien mis en place.
La majorité des candidats s’appuie sur des appareils politiques et ne trouvera pas d’énormes difficultés à déployer ses militants. Pour le président sortant et même s’il se présente comme à son habitude, en candidat libre, le train est déjà en marche. Soutenu par le quatuor FLN, RND, TAJ et MPA, une vingtaine de petits partis qui agissent dans la scène politique nationale comme la queue de la comète, l’imposante Ugta, l’organisation patronale et une multitude d’associations, le candidat Bouteflika devra avoir la campagne électorale la plus gigantesque. Le grand rassemblement du 9 février, annoncé par le FLN, donnera d’ailleurs un avant-goût du show des partisans de la continuité. Ces derniers vont dérouler, chacun avec son vocable, le bilan des 20 ans d’exercice de leur candidat. Parmi eux, certains seront choisis pour décliner le programme électoral pour le prochain quinquennat.
Un programme qui sera défendu bec et ongles face aux programmes des candidats rivaux qui, eux, contrairement au président, auront la dure tâche de convaincre. Car, comme l’affirment les animateurs de la campagne de Abdelaziz Bouteflika, «les Algériens connaissent leur président, ses réalisations et sa capacité à gouverner». C’est dire que le président part avec un atout de taille qui pourrait bien faire la différence le jour de l’urne. Mais en période électorale, c’est un atout à double tranchant. Car face aux défenseurs du bilan du chef de l’Etat il y aura les partisans de l’opposition, mais aussi ceux qui appellent au boycott de la prochaine présidentielle.
Ces derniers ne manqueront pas d’aiguiser leurs armes pour se lancer dans la critique de la situation financière, politique et sociale du pays. Le citoyen va vivre, donc, pendant les deux prochains mois, au rythme d’une féroce guéguerre politique où il sera «roi». Car il sera au coeur de tous les discours politiques et recevra une foule de promesses en contrepartie de sa voix. A qui va-t-il accorder le quitus pour occuper le siège d’El Mouradia? Va-t-il réellement tendre l’oreille aux candidats et à leurs promesses? Généralement et à la différence des autres échéances électorales, le citoyen algérien ne boycotte pas la présidentielle.
Serait-ce le cas cette fois-ci également? Le doute est permis à voir l’indifférence avec laquelle est accueilli le prochain rendez-vous électoral. Il est évident que l’offre politique est un élément déterminant de l’abstention. Les candidats réussiront-ils à relever ce défi et convaincre l’électeur de leurs bonnes intentions?
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Dans une déclaration à l’APS, M. Boulahia a précisé que les dirigeants de cette structure ambitionnaient de porter le nombre de visiteurs à deux millions, affirmant que le Jardin est «une destination touristique privilégiée» à Alger, d’autant plus que le nombre de visites en groupes avait dépassé le seuil de 200 000 groupes et que le nombre d’enfants qui s’y étaient rendus, dépassaient 4 000 enfants, dans le cadre des manifestations organisées, à l’occasion des vacances scolaires, d’hiver, de printemps et d’été. Les spectacles de clown et les pièces théâtrales sont les principales activités de divertissement qui attirent les familles vers cet espace plein air situé au cœur même de la capitale et qui jouit de l’intérêt des enfants, particulièrement, pendant les vacances scolaires. Ces activités servent de relais pour transmettre les messages de sensibilisation autour de «la protection de l’environnement en général, et la sauvegarde du Jardin d’Essai d’El Hamma, en particulier», destinés tant aux enfants qu’aux adultes.
L’année écoulée a été marquée par la signature par l’Administration du jardin de deux accords avec des jardins botaniques et parcs zoologiques d’Espagne et d’Italie, dans le cadre de la coopération internationale, visant le développement du Jardin d’El Hamma, rappelle M. Boulahia, soulignant que la 1er conférence internationale sur le Jardin d’Essai, tenue à Alger en 2018, «avait pavé le chemin» vers la tenue des accords susmentionnés. Cette coopération internationale devra contribuer au renforcement du dossier aux fins «de classement de cet espace naturel et scientifique en monument environnemental et en patrimoine universel». Les clauses de la convention algéro-espagnole, stipulent l’échange de différentes expériences en matière de protection des animaux menacés de disparition. L’administration du Jardin d’Essai d’El Hamma œuvre à la restructuration et le réaménagement de son zoo conformément aux normes internationales.
L’accord de partenariat conclu avec le jardin botanique de «Cagliari» (Italie), porte selon le même responsable sur le volet scientifique de l’inventaire des variétés de plantes existant au Jardin, des variétés qui avaient attiré «l’attention» des experts italiens de par leur caractère unique. Plusieurs accords ont été en outre signés, en 2018, avec les partenaires algériens, à l’instar du Centre national de développement des ressources biologiques (CNDRB), l’Observatoire national de l’environnement et l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA) ainsi que le jardin 24 février à Miliana, en sus de l’accord de partenariat avec l’Institut national de la protection des végétaux et le Centre national supérieur de la pêche et de l’aquaculture. D’autres accords ont été signés avec le Centre de la pêche de Zéralda, le Centre national supérieur de la pêche et de l’aquaculture, en sus d’un accord de coopération avec l’Agence nationale du sang (ANS).
Par ailleurs, la chargée de communication au niveau du jardin, Djeballi Sanaa a rappelé que dans le cadre des ateliers de formation organisés par le Centre d’éducation environnementale du jardin, il a été enregistré, au cours de l’année écoulée, l’adhésion de 135 enfants de 6 à 14 ans, inscrits dans les ateliers de botanique et d’aquaculture, alors que le nombre d’adultes (17 ans et plus) inscrits à ces ateliers et à celui d’apiculture a atteint 340. Le nombre total des apprentis formés dans les ateliers du Centre d’éducation environnementale s’est élevé à 500 adhérents tandis que le nombre de visiteurs de la salle de lecture du jardin «la Bibliothèque» a atteint environ 250 étudiants, lecteurs et fans des livres de l’environnement. Pour ce qui est des visiteurs du Centre d’éducation environnementale non-inscrits aux ateliers, leur nombre s’est élevé, dans le cadre des visites organisées et programmées ou durant les journées de sensibilisation, environ 5550 enfants au cours de l’année 2018, a ajouté Mme Djeballi.
Il est à noter en outre que l’Agence «Voyageur du monde» de tourisme et de voyages avait classé l’Algérie parmi les 10 premières destinations à découvrir durant l’année 2018, mettant en exergue le jardin d’essais d’El Hamma, sis à Alger, comme monument distingué qui mérite d’être visité. Toutefois, le jardin demeure un monument « à valoriser » en le classant un jardin national avant de le reconnaitre comme jardin international, avait déclaré auparavant à l’APS l’expert international en jardins botaniques, Maité Delmas. Elle a affirmé en outre que le jardin d’essais d’El Hamma disposait de toutes les normes requises pour être classé au rang d’un jardin international, relevant la nécessité de le classer, en premier lieu, comme jardin national.
Elaborer un dossier pour classer le Jardin d’Essai d’El-Hamma comme «site naturel universel»
«Ce jardin qui est considéré comme l’un des plus importants au monde comprenant de rares espèces végétales doit être classé comme site naturel et culturel universel», a indiqué M. Mihoubi à l’occasion de la conférence internationale sur le Jardin d’Essai d’El-Hamma, faisant état de la création d’un groupe d’experts ainsi qu’un groupe relevant du ministère de la Culture pour élaborer un dossier de classement du jardin selon les normes et les conditions internationales exigées afin de le soumettre à l’Unesco.
L’objectif de cette conférence, à laquelle assistent des spécialistes italiens, français, britanniques et espagnols, est de permettre aux étrangers dont les membres du réseau international des parcs mondiaux de connaître de plus près les richesses de ce jardin à l’instar des rares espèces végétales et des statues antiques qui méritent d’être classés comme monument naturel et culturel universel. M. Mihoubi a rappelé que ce jardin formait un lieu de tournage de plusieurs films à l’image du film «Tarzan» en 1932, d’autant plus qu’il était source d’inspiration de plusieurs artistes et sculpteurs qui ont mis leur touche artistique à travers des statues reflétant l’environnement algérien, indiquant que ce jardin antique a une histoire culturelle, scientifique et environnementale par excellence.
Il a indiqué, dans un contexte lié, que cette conférence permettra aussi de «mettre en place une plate-forme» afin d’élaborer un dossier et de le soumettre à l’Unesco pour le classer comme «site culturel universel». De son coté, La ministre de l’Environnement et des Energies Renouvelables, Fatma-Zahra Zerouati a mis en avant l’importance du Jardin d’Essai d’El-Hamma sur l’aspect scientifique et culturel, soulignant que cette rencontre «permettra d’échanger les expertises et les expériences avec les pays étrangers qui disposent de jardins botaniques mondiaux».
Etant donné que le Jardin d’El-Hamma contient plusieurs espèces végétales rares, Mme Zerouati a mis l’accent sur l’importance d’assurer une sensibilisation afin de préserver ces espèces et «de mettre en place une banque environnemental où toutes les espèces végétales rares en Algérie seront recensées». «L’investissement dans la diversification biologique est le seul garant d’une sécurité alimentaire et d’un développement durable notamment avec le phénomène des changements climatiques», a-t-elle affirmé. Après avoir considéré que le Jardin d’El-Hamma est «un monument exceptionnel pour le pays» qui a préservé son héritage végétal depuis sa création en 1832, le Wali d’Alger Abdelkader Zoukh a indiqué que l’objectif essentiel de cette conférence est de permettre aux spécialistes internationaux de connaître de plus près les richesses de ce jardin.
Il a rappelé que le président de la République accorde un intérêt «particulier» à la réhabilitation des richesses environnementales du Jardin, soulignant que le jardin a accueilli en 2017 plus d’ 1,3 million de visiteurs. «Le deuxième objectif de cette conférence est l’échange d’expériences et d’expertise et la création de domaines de coopération entre l’Algérie et les pays participants à cette conférence», a-t-il poursuivi. Pour sa part, la présidente du Conseil scientifique du Jardin d’El Hamma, Nassima Yahi a fait état de l’organisation de plusieurs ateliers, à l’occasion de cette conférence, avec la participation d’experts de la Grande-Bretagne, Espagne, Italie et France. En outre des travaux d’inventaire des espèces botaniques du jardin seront entrepris au niveau du jardin qui connait depuis deux jours des visites élargies et précises effectuées par ces experts.
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Le gouvernement de la République Centrafrique et les groupes armés contrôlant la majorité du territoire centrafricain ont paraphé dimanche l’accord de paix conclu samedi à Khartoum (Soudan), a annoncé le porte-parole de la présidence à Bangui.
Selon Smaïl Chergui, commissaire à la Paix et à la sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) ayant supervisé les négociations, l’accord en question a besoin encore d’être affiné.
Dans un tweet qu’il a publié samedi soir, M. Chergui s’est dit content de l’accord paraphé. « Cet accord permettra au peuple centrafricain de s’inscrire sur la voie de la réconciliation, la concorde et le développement », a-t-il écrit.
De son côté, Igor Lamaka, l’un des représentants des groupes armés avait lui aussi affirmé samedi soir « qu’un « compromis venait d’être trouvé, au nom de l’unité, de la concorde et de la réconciliation nationale, c’est la paix qui a gagné ».
Les négociations de Khartoum, lancées le 25 janvier sur initiative de l’Union africaine (UA) et de l’ONU, ont réunis les principaux chefs des groupes armés et une importante délégation gouvernementale centrafricains.
Le contenu de l’accord obtenu samedi demeure entièrement inconnu. D’importants points de désaccord, en particulier sur la question de l’amnistie des responsables de crimes et d’exactions, avaient entraîné jeudi une suspension des négociations. Cet accord est loin d’être le premier. Sept accords ont été signés en l’espace de cinq ans sans toutefois aboutir à aucun résultat.
Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, qui devrait se rendre à Khartoum afin d’ y assister ne fera pas finalement le déplacement, a indiqué le porte-parole, Albert Yaloké Mokpeme, cité par des médias.
Les présidents du Tchad et du Soudan, respectivement Idriss Déby et Omar el-Béchir ne devraient pas non plus assister à la cérémonie, ont fait savoir des sources proches de leur entourage .
La Centrafrique, pays de 4,5 millions d’habitants, est en guerre depuis 2013. En dépit de ses richesses minières , à l’instar de diamants, or et uranium, le pays figure parmi les pays les plus pauvres du continent africain.
Les groupes armés contrôlant entre 70% à 80% des richesses du pays sont en conflit permanant avec le gouvernement et la Mission de l’ONU (Minusca).
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a rendu, dimanche à Alger, un vibrant hommage à Josette Audin, la veuve de Maurice Audin, décédée samedi à Paris à l’âge de 87 ans.
« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Josette Audin, militante anticolonialiste de la première heure », a écrit le président Bouteflika dans un message de condoléances.
Le président Bouteflika a tenu à saluer, avec émotion, la mémoire de cette grande dame qui « a mené un combat inlassable, sa vie durant, afin que la vérité soit faite sur l’assassinat de son mari et la pratique de la torture durant la guerre de libération nationale ».
« Son courage, sa persévérance, la force de ses convictions et de ses engagements ont marqué les esprits à jamais », témoigne le président Bouteflika dans son message.
« En ces moments douloureux, je présente à ses enfants Michèle et Pierre, à tous les membres de sa famille, à ses proches et à ses amis, mes sincères condoléances et les assure de ma chaleureuse sympathie », a conclut le président Bouteflika.
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El-Houari Dilmi
Vingt et un travailleurs de l’établissement public hospitalier «Youcef Damardji» ont été convoqués hier par la police, sur instruction du parquet, pour «grève illégale, incitation à attroupement et sabotage», a-t-on appris de la sûreté de wilaya.En effet, l’établissement, empêtré dans un conflit social depuis plus d’un mois, la situation s’est corsée quand le groupe électrogène alimentant l’établissement en énergie électrique a été saboté et ses batteries dérobées avant d’être retrouvées cachées derrière un réservoir d’eau.
Le plus grand hôpital de la wilaya connaît une profonde réorganisation depuis l’installation de la nouvelle directrice, Zerrouki Khadîdja. Même si la situation tend à revenir à la normale, une poignée d’employés, des ATS et certains employés du corps paramédical, soutenus par la section syndicale, continuent à rechigner à la tâche, rejetant la nouvelle organisation de la directrice, dont le port de la tenue de travail, la suppression du travail par brigade, la traçabilité des produits pharmaceutiques ou encore l’interdiction d’accès au restaurant des travailleurs de l’hôpital.
Une plainte a également été déposée par le wali pour «non-assistance à malades en danger» après que des travailleurs de service de néphrologie eurent refusé de transfuser des insuffisants rénaux en danger de mort. Et en attendant les conclusions de la commission d’enquête dépêchée par le ministère de tutelle, la direction de la santé tente de mener une médiation entre la nouvelle directrice et le collectif des protestataires, «le tout dans le seul intérêt du malade», selon le DSP, M. Mokhtar Mokrane.The post Tiaret – Grève à l’hôpital : 21 travailleurs devant la justice appeared first on .
Hadj Mostefaoui
Le sud du chef-lieu de la commune d’El-Abiodh Sid-Cheikh est réputé pour ses immenses terres agricoles aux rendements céréaliers et maraîchers très prometteurs mais, hélas, laissés en jachère par une population semi rurale qui s’est définitivement sédentarisée en raison des faibles moyens matériels et du manque de relève dans l’agriculture. Pourtant, de récentes expériences dans la culture des agrumes ont été tentées avec l’entrée triomphale de l’oranger et du citronnier qui viennent de faire leur première apparition dans plus d’une exploitation arboricole de la commune avec une production, ces tout derniers mois, très concluante dans cette région semi saharienne.Un autre créneau des plus prometteurs, la laine de chameau, très prisée dans tout le sud du pays, cherche désespérément acquéreur, la production annuelle de ce produit est le plus souvent bradée. Pourtant, ce produit est susceptible d’intéresser les investisseurs dans le secteur du textile.
La ville d’El-Abiodh -Sid-Cheikh a enregistré au cours des deux décennies précédentes une véritable explosion démographique, en passant de 15.000 à 42.000 âmes, une population de plus exigeante en matière d’amélioration de cadre de vie dans cette cité qui s’est dotée d’une une série de projets structurants de base. Selon M. Dine Belhadaji, maire de la ville, le cap devra être mis désormais sur l’investissement privé aussi bien dans le secteur de l’agriculture que celui de l’industrie et ce ne sont pas les atouts dont dispose la commune qui font défaut. La commune dispose d’immenses terres agricoles fertiles, encore vierges et laissées en jachère par les petits fellahs en raison des faibles équipements et matériels agricoles existants. Pire encore, la main-d’œuvre agricole pose problème.
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Saïd Mouas
Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des zones humides qui coïncide avec la date du 02 février de chaque année, le programme de la direction de l’environnement, tracé conjointement avec la direction des forêts, a choisi la zone humide de Douaïma dans la daïra de Hammam Bou Hadjar pour fêter l’événement. Il faut savoir que la wilaya d’Aïn Temouchent compte 18 sites classés comme zones humides dont 06 retenues collinaires, 03 stations d’épuration, la station de lagunage de Hassi El Ghella, les barrages de Bendjelloul, Sidi Ouriach et Dzioua etc. L’île de Rachgoun étant classée zone humide d’importance internationale, selon la convention de Ramsar ratifiée par 168 pays et entrée en vigueur en Algérie le 4 mars 1984. Les zones humides sont vitales pour la survie de l’humanité. Elles représentent « le berceau de la diversité biologique ».C’est ainsi que lacs, rivières, marécages, marais, prairies humides, tourbières, oasis, estuaires, deltas, et autres zones côtières, récifs coralliens, rizières, réservoirs, sites artificiels ainsi que les bassins de pisciculture, constituent des espaces favorables à l’équilibre de l’écosystème. Les zones humides ont un rôle d’éponge, elles ont la capacité de retenir l’eau, de la stocker et donc de limiter les crues et les inondations. Les plantes qui s’y trouvent ont aussi la faculté de filtrer l’eau, ce qui se traduit par l’absorption d’une partie de la pollution. C’est dire l’importance de ces zones pour la préservation de la faune et de la flore.
Dans la wilaya d’ Aïn Temouchent, les observations menées par la direction des forêts, en collaboration avec les associations de défense de la nature, ont estimé à 10.000 le nombre d’oiseaux migrateurs qui transitent par la région sur les 200.000 oiseaux environ de passage dans le ciel algérien. On a recensé près de 1.500 zones humides à travers tout le pays par lesquelles passent chaque année des milliers d’oiseaux migrateurs venus parfois de contrées très lointaines. En 2014, par exemple, 27 espèces rares protégées ont été signalées au niveau de la station de lagunage de Hassi El Ghella, il s’agit entre autres de l’échasse blanche, le col vert, la foulque, le goéland, le héron cendré, l’avocette ou l’aigrette.
Entre août et janvier de l’année 2017, la wilaya d’Aïn Temouchent, passage obligé de certains oiseaux migrateurs, 18 espèces protégées se sont posées sur les sites humides de la Sebkha, de Oued Kihal et des marécages à proximité de Hassi El Ghella. En 2016, le courlis à bec grêle, une espèce d’oiseau très rare, a été observé au niveau d’une zone humide de la wilaya par l’association ’Echourrouk » versée dans la protection de l’environnement et la faune sauvage. Une photographie a été prise et transmise à la direction générale des forêts. La découverte fut possible grâce au dévouement des membres de cette association qui ont passé plusieurs nuits à surveiller le mouvement du courlis dont les aires de prédilection se situent généralement en Sibérie durant l’été et exceptionnellement dans quelques zones du bassin méditerranéen en hiver. D’après les observations, il existe moins de 50 oiseaux de cette espèce dans le monde. Quant à l’île de Rachgoun, qui est un site paradisiaque d’une remarquable qualité au plan de la biodiversité, elle continue de susciter l’intérêt des scientifiques par son attrait climatique puisque de nombreuses espèces de l’avifaune migratrice viennent y séjourner sur une étendue de 12 hectares fréquentée par l’homme depuis la nuit des temps. Zone humide fragile, l’île de Rachgoun est surtout visitée en été où les touristes, vu son accès relativement facile, n’hésitent pas à traverser à la nage ou sur une embarcation une centaine de mètres pour la découvrir. Mais la menace la plus insidieuse reste la pollution de ces zones humides qui peuvent être affectées par les rejets des eaux usées ou autres produits comme les sachets en plastique ou matériaux non dégradables. D’où la nécessité de sensibiliser le citoyen sur les conséquences désastreuses de tels actes car, actuellement, la pollution est le danger le plus redouté par les écologistes parce qu’il provoque la mort lente des espèces naturelles qui contribuent à la préservation de tout l’écosystème.The post Aïn Temouchent: La protection des zones humides, un enjeu majeur appeared first on .
Mahi Ahmed
Comme cela a été prévu, l’agence de la Cnas a organisé, hier dans l’enceinte de la maison de la Culture, une journée à l’intention des chefs d’entreprise du secteur privé pour les informer et les sensibiliser sur la question de la déclaration de la main-d’œuvre étrangère exerçant au niveau de leurs entités économiques. Sur la trentaine d’entre eux invités à cette rencontre, quelques-uns seulement ont répondu à l’invitation, ce qui dénote du peu d’importance accordée par les chefs d’entreprise au volet de la sécurité sociale pour les travailleurs étrangers qui sont employés soit d’une manière légale ou illégale. La Cnas veut faire respecter la réglementation en vigueur.Ce laisser-aller des chefs d’entreprise quant à la déclaration de la main-d’œuvre étrangère pourrait entraîner des poursuites judiciaires. Les cadres de la Cnas qui ont animé cette journée ont souligné l’importance accordée par leur organisme au sujet de la déclaration des travailleurs étrangers, particulièrement ceux détenteurs d’un permis de travail délivré par la direction de l’emploi. Ces travailleurs bénéficieront des mêmes avantages que les nationaux en matière de sécurité sociale et un dossier administratif est obligatoire pour les affilier à la Cnas.
Pour le chapitre de la déclaration annuelle des salaires, les services de la Cnas annoncent un taux de 67% de couverture pour l’année 2018.
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A. El Abci
La route reliant Aouinet el-foul, à Hamma Bouziane, est fermée à la circulation, depuis, hier, suite à un glissement de terrain, survenu jeudi dernier. La fermeture du tronçon en question est devenue nécessaire pour permettre le lancement des travaux de réhabilitation. Selon le chef du service «Entretien», à la direction des Travaux publics de la wilaya de Constantine, M. Lakroum, le glissement de terrain a concerné près de 100 m, du tronçon de la route en question, qui est d’une longueur de près de 3 km. C’est sur ordre du wali de Constantine que la décision de fermeture a été prise, qui a, en même temps, désigné une entreprise publique pour ce faire et qui a déjà commencé à installer le chantier, pour le lancement immédiat des travaux, mais cela a été reporté pour le lundi ou mardi, à cause des chutes de pluies et de neige qui ont marqué la journée du dimanche 3 février, dit-il.Cette entreprise publique aura à procéder aux réparations nécessaires, pour rendre à la route son aspect minimum de voie de communication, c’est-à-dire carrossable, dans un premier temps pour permettre son ouverture aux automobilistes. La fermeture est, donc, limitée à une durée d’une semaine, fait-il savoir, en attendant de faire des analyses plus approfondies par un bureau d’études, déjà désigné à l’effet d’en dégager une solution définitive et sécurisée pour ladite route. Pour les usagers de cette route reliant Aouinet el-foul à Hamma Bouziane, des déviations de la circulation, sur des routes secondaires ont été prévues, avec installation de panneaux indicateurs. Les automobilistes et les piétons ont été appelés à faire preuve de patience jusqu’à l’achèvement des travaux, note-t-il.
A indiquer que le 1er responsable de la wilaya était, hier matin, sur place, accompagné du directeur des Travaux publics, notamment, pour superviser l’opération et rencontrer les habitants de Aouinet el-foul et de la rue des Maquisards, pour les rassurer de la prise en charge de ce problème épineux et leur demander de la compréhension et de la coopération pour mener à bien, et le plus rapidement possible, les travaux.
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A. E. A.
Plus de 2.500 oiseaux migrateurs ont été recensés au niveau des zones humides de la wilaya, et ce au cours du mois de janvier dernier, dont neuf espèces protégées, chose qui met en exergue l’importance de ces zones pour la préservation de la richesse animale, selon la responsable de la faune et de la flore à la conservation des forêts de Constantine, Douria Chérine Nadjai.A l’instar de ce qui se fait traditionnellement dans le monde entier, à savoir recenser les oiseaux migrateurs au niveau de leurs zones humides, la conservation des forêts de Constantine a lancé la même action à l’échelle de la wilaya. «Nous avons débuté cette opération de recensement des oiseaux qui traversent la wilaya du 13 jusqu’au 31 janvier dernier. En effet, les oiseaux en question, dans leur migration vers les autres régions d’Afrique subsahariennes, à la recherche de températures plus douces, traversent notre pays et font des haltes à Constantine, El-Tarf, Jijel, etc. et c’est là l’occasion pour nous de procéder à leur recensement de façon précise.
Et le bilan de l’opération, poursuit-elle, se monte ainsi à exactement 2.557 oiseaux migrateurs au niveau des 22 zones humides existantes à Constantine, avec 22 espèces, dont des oiseaux protégés et en voie de disparition trouvés à El Haria, dans la commune de Benbadis, mais aussi dans les autres zones, à l’instar du grand cormoran». Il s’agit là, fait-elle savoir, d’oiseaux migrateurs protégés selon la législation algérienne. Toujours dans ce sillage, le conservateur des forêts de la wilaya, Moussa Chennafi, indique pour sa part qu’en application des instructions des autorités locales, des actions sont entreprises avec la direction de l’Hydraulique pour la préservation et la sauvegarde de ces zones, d’une part, et par des campagnes de sensibilisation, qui ont cours pratiquement tout le long de l’année, affirme-t-il.The post Oiseaux migrateurs: Des espèces en voie de disparition recensées appeared first on .
A. Z.
Trois individus, présumés coupables du vol de 100 millions, ont été arrêtés ces derniers jours par les agents de la 3e Sûreté urbaine. La victime du vol, chauffeur dans une société privée, a pris le risque de faire monter dans le véhicule de service deux personnes, des connaissances, pour les transporter vers leur destination, car mal lui en sera rendu avec la perte de 100 millions au bout de la course. En cours de route, donc, la victime s’est arrêtée un moment pour vérifier et remettre en place la plaque d’immatriculation du véhicule, et ce moment précis que choisiront ses deux compagnons pour lui soustraire 30 millions de centimes, qui se trouvaient dans le véhicule, et disparaître dans la nature. La victime contactera des proches de la famille des deux présumés voleurs pour leur demander de l’aider à récupérer son argent. Une troisième personne, au bout du fil, lui promettra de lui restituer une partie de l’argent volé. Rendez-vous fut pris entre les deux parties, mais au lieu de lui restituer une partie de l’argent volé, la troisième personne l’a agressé et lui a encore subtilisé 70 millions de centimes. L’enquête ouverte dans ce cadre permettra d’identifier les trois mis en cause, et procéder à leur arrestation les uns après les autres, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la Sûreté de wilaya. Ajoutant qu’une partie de l’argent volé a été récupérée. Les mis en cause, âgés entre 21 et 35 ans, ont été présentés devant le procureur de la République à l’issue des procédures pénales, indique la même source.The post Ils ont dérobé 100 millions à leur victime, 3 individus arrêtés appeared first on .
L’Est du pays continuera à revêtir son habit blanc aujourd’hui! en effet, l’office national de météorologie (ONM) vient de prolonger la validité de son bulletin météo spécial (BMS) concernant la neige sur l’Est du pays.
Les chutes de neige continueront d’affecter les reliefs de l’Est du pays dépassant les 700 mètres d’altitude.
Les wilayas concernées pas ce BMS sont: Bejaia Jijel Skikda, Annaba, Sétif ,Bordj Bou Arreridj et Mila, Souk Ahras, Oum El Bouaghi, Batna, Tébessa, Khenchlela, Constantine, et Guelma.
Par ailleurs, le BMS sera valide jusqu’à lundi 04/02 à 21h, et l’épaisseur des neiges cumulée dépassera localement 50 cm.
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Ali Chabana
Le service de la prévention de la DSP de la wilaya de Tébessa a recensé plus d’une centaine de malades affectés du virus de l’hépatite C (VHC). Selon une source du service de l’épidémiologie, la prise en charge sanitaire est assurée pour les cas d’hépatite C enregistrés dans les localités d’El Ogla, Mazraâ, Bejen, Grigueur, Bir Mokkadem, Stah Guentis. Autrement la population des communes rurales, peu pourvues en structures médicales et de moyens de dépistage. Au moment où plusieurs autres cas de cette maladie restent non déclarés. Le service médical concerné assure son rôle de sensibilisation des citoyens, les invitant à demeurer vigilants, quant aux sources de contamination, notamment les cliniques de chirurgie et soins dentaires, ainsi que les établissements de coiffure, dont les instruments sont sujets aux transmissions du virus, faute de stérilisation. Pour rappel, l’hépatite C est due à un virus présent dans le sang d’une personne atteinte. Ce virus s’attaque aux cellules du foie et entraine son inflammation. A long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas le cancer du foie. Les symptômes les plus communs de l’hépatite C, perte de l’appétit et du poids, douleur musculaire et des articulations, fatigue, insomnie, diarrhée, maux de tête et troubles dépressifs. En milieu scolaire, l’hépatite A reste une des maladies les plus répandues. Elle se transmet par manque d’hygiène, mains sales ou encore fruits et légumes contaminés. Les hépatites virales constituent tant par leur fréquence que par leur gravité potentielle un véritable problème de santé publique, même si le nombre de nouvelles infections baisse grâce à un programme de couverture vaccinale. La prévention, le dépistage, l’accès aux soins, une équation quasi-indispensable, d’après la présentation au sujet «Épidémiologie de l’hépatite, dans le monde et en Algérie» des docteurs Tessa, Sid Mohand et du PR Toudeft.The post Tébessa – Hépatite C : une centaine de malades recensée appeared first on .
A. Z.
Quatre (4) individus, âgés entre 31 et 34 ans, impliqués dans deux affaires distinctes de possession et commercialisation illégale de drogue et de psychotropes, ont été arrêtés, ces derniers jours, par les éléments de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI). Les policiers ont mené deux actions différentes, suite à des renseignements faisant état de l’activité suspecte des quatre individus, dont deux ont été arrêtés, dans une première affaire, à bord d’un véhicule touristique, à l’intérieur duquel on découvrira 153 comprimés de Diazépam et une somme d’argent évaluée à 14.000 dinars. La perquisition du domicile de l’un des mis en cause a permis également de découvrir 14 comprimés d’un médicament à effet stupéfiant de marque Bromazipam. Les deux individus ont été arrêtés et le véhicule placé à la fourrière communale, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la Sûreté de wilaya. Dans une seconde affaire, les éléments de la même brigade ont procédé à l’arrestation de deux autres individus, soupçonnés d’écouler des comprimés psychotropes et de prendre le domicile de l’un d’entre eux comme lieu de stockage de ce poison. La perquisition du domicile en question sera, en effet, positive, car on y découvrira 261 capsules d’un médicament classé dans la catégorie des stupéfiants, cachés dans une armoire, ainsi qu’une arme blanche (épée) et une somme d’argent évaluée à 23.100 dinars. Au total, donc, 414 comprimés psychotropes de différentes marques ont été saisis, ainsi qu’un véhicule, une arme blanche et une somme d’argent évaluée à 37.100 dinars. A l’issue des procédures pénales dans les deux différents dossiers, les quatre mis en cause ont été présentés devant le parquet local, indique la même source.The post 414 comprimés psychotropes saisis, quatre arrestations appeared first on .
A. Ouélaa
En prévision de la saison estivale qui avance à grand pas, le wali, accompagné du P/APW et des responsables du Tourisme, le DEP, l’Agence Foncière, la DUAC, des PME et PMI, s’est rendu dans les communes où d’importantes infrastructures hôtelières sont en cours de réalisation pour porter les capacités d’hébergement de la région à 5000 places.A El Battah, dans la commune de Ben M’hidi, dans la ZET, les travaux vont bon train pour les bungalow d’une capacité d’accueil de 200 familles. A El-Kala, la réhabilitation de l’hôtel El Mordjane, situé à vingt mètres de la plage du même nom, dont l’étude a été confiée à un bureau espagnol et les travaux à une entreprise italienne, va coûter 2,4 milliards DA. Sur place, le wali a donné des instructions pour l’accélération des travaux et la livraison du projet dans les délais.
Toujours dans la ville d’El Kala, c’est un autre hôtel 4 étoiles de 12 étages avec de nombreuses commodités dont les travaux ont été confiés à une entreprise chinoise. Un autre hôtel urbain 3 étoiles va aussi ouvrir ses portes d’ici le 1er mars, selon son propriétaire. Enfin à Ain Assel, les travaux d’un hôtel 3 étoiles dotés de 240 chambres ouvrira d’ici l’été. De quoi donc permettre aux estivants de trouver des structures d’accueil selon leurs moyens.The post El-Tarf: Des projets touristiques pour la saison estivale appeared first on .
A. Ouélaa
Le tribunal d’El-Kala a condamné avant-hier deux frères, l’un âgé de trente ans et repris de justice, l’autre âgé de vingt ans, à deux années de prison ferme et 100.000 DA d’amende. Les faits de cette affaire remontent à quelques jours seulement. Des informations sont parvenues à la police judiciaire du 1er arrondissement d’El-Kala faisant état de la vente de drogue, par ces deux frères dans certains quartiers de la ville. Dûment munis d’un mandat de perquisition, la fouille du domicile de ces dealers a permis de saisir une plaquette de kif traité.The post El-Kala: Trafic de kif, 2 ans de prison ferme appeared first on .
Hadj Mostefaoui
Un accident de la circulation s’est produit hier en milieu de matinée sur la RN 6A au lieudit Boukhit à une douzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. Un bus de transport assurant la ligne El-Bayadh/Saïda a dérapé sur une chaussée glissante et verglacée. Le bilan établi par la Protection civile dépêchée sur les lieux fait état de 15 personnes blessées dont deux dans un état grave. Ils ont été évacués vers l’hôpital d’El-Bayadh. Une enquête a été aussitôt ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances du drame.The post El-Bayadh: Un bus se renverse, 15 blessés appeared first on .
Houari Barti
C’est en présence des membres de sa famille, de ses amis, de ses confrères de la presse et de dizaines de citoyens anonymes et d’officiels, et à leur tête le wali d’Oran, que notre collègue Benhalima Abdelkrim, photographe de presse au Quotidien d’Oran, a été inhumé, hier, au cimetière d’Aïn El Beïda à Oran.Porté disparu depuis le 20 janvier dernier après avoir été happé par une vague meurtrière d’une mer en furie lors d’une partie de pêche à la ligne au lieu-dit «Le Rocher de la Vieille» sur la corniche oranaise, le corps du défunt a finalement été rejeté par les courants avant-hier après-midi pour s’échouer du côté de Canastel à l’est de la ville. Un dénouement certes tragique, mais qui met fin à 13 jours d’angoisse et d’attente fort éprouvante pour sa famille et ses proches.
Le corps du défunt a été dès sa découverte transféré à la morgue du Centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO) où des membres de sa famille, notamment son épouse, ont pu l’identifier grâce aux vêtements qu’il portait le jour de l’accident, mais aussi grâce à sa dentition. Une autopsie a également été effectuée, hier matin, par les médecins du service de médecine légale du CHUO et un rapport détaillé a été transmis au procureur de la République. Des prélèvements sur le corps de la victime ont été également effectués pour les besoins d’une identification par analyse ADN, a-t-on appris, par ailleurs, au niveau du dit service.Passionné de pêche à la ligne, Karim est, rappelle-t-on, sorti avec trois de ses amis le 20 janvier dernier pour rallier le lieu-dit «Le Rocher de la Vieille» sur la corniche oranaise, une zone rocheuse réputée poissonneuse. Selon les témoignages de ses amis, les conditions météo étaient très difficiles ce jour-là et la mer très agitée. Vers 18h30, racontent-ils, Karim a été happé par une gigantesque vague qui l’a surpris alors qu’il avait le dos tourné à la mer. Ses amis racontent qu’une fois dans l’eau, Karim n’a pas paniqué, ni crié au secours. Habitué à la mer, il a commencé à nager en suivant le courant des vagues tout en continuant à communiquer avec ses amis avec des gestes.
«Lorsqu’il se fatiguait, il faisait la planche. Mais comme il portait une combinaison de pêcheur avec ses bottes, il avait du mal à nager». «Tant qu’il ne faisait pas noir, nous pouvions le voir et l’entendre en attendant que les services de la protection civile et les gardes-côtes arrivent pour entamer l’opération de sauvetage», nous dira l’un de ses amis. «Mais une fois la nuit tombée, nous avons perdu le contact avec lui et nous ne pouvions plus le voir et les secours n’étaient pas encore arrivés. Ce n’est que vers 23h que les choses ont commencé à bouger suite à l’intervention du wali qui s’est déplacé sur les lieux », ont ajouté ses deux amis les larmes aux yeux.En effet, et en dépit d’une mobilisation sans précédent où se sont conjugués les moyens humains et matériels des services de la protection civile, des unités de la façade maritime ouest relevant de la 2ème Région militaire et de la Gendarmerie nationale, notre collègue Karim Benhalima n’a pu être retrouvé. Les opérations de recherche qui se sont poursuivies pour plusieurs jours avec l’apport de plongeurs et de dizaines de pêcheurs bénévoles soutenus par un dispositif de recherche aérien n’ont finalement pas été concluantes. Les conditions météorologiques particulièrement exécrables avec une mer trouble et agitée ont considérablement gêné les recherches qui ont dû être à plusieurs reprises interrompues.
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R.N.
La circulation automobile était «très difficile» hier matin à travers plusieurs tronçons routiers de la wilaya de Médéa, notamment les axes Berrouaghia-Benchicao, Benchicao-Médéa, sur la RN N 1, Ain-Boucif et Chellalet-El-Adhaoura, (CW94), Ouled Antar-Derrag et Boghar-Ouled Antar(RN60), suite aux fortes chutes de neige enregistrées sur la région, indique la protection civile. L’accumulation de la neige sur la chaussée, qui a atteint à certains endroits, plus de 5cm, a provoqué un «ralentissement» du trafic automobile dans de nombreux axes routiers de la wilaya ou des «bouchons» ont commencé à se former au niveau de ces tronçons, nécessitant l’intervention des équipes de déneigement de la direction des travaux publics, appuyés par des éléments de la protection civile pour maintenir ouvert à la circulation ces axes, a indiqué à l’APS, le lieutenant Karim Benfahsi. «Le flux important de véhicules a compliqué le travail des équipes de déneigement qui ont éprouvé d’énormes difficultés à intervenir sur les axes couverts par la neige», a ajouté l’officier. Il a précisé qu’un dispositif a été installé, samedi, au niveau dans les endroits qui connaissent d’habitude des difficultés de circulation, le cas notamment des cols de Benchicao et El-Fernane, à l’entrée de la ville de Berrouaghia, à Beni-Atteli, au nord de Médéa, afin de «porter secours» aux automobilistes qui risquent d’être bloqués par la neige. Ces chutes de neige ont également engendré des perturbations des moyens de transport, en particulier le transport universitaire où aucune desserte n’a été assurée, hier matin, vers les différents instituts ou facultés de la région, a-t-on appris auprès du rectorat de l’université Yahia Fares de Médéa. La même source a souligné qu’une «suspension provisoire» des cours était observée, hier, à travers la majorité des structures d’enseignement supérieur de la wilaya, faute de moyen de transport.Dans la wilaya de Tiaret, les services des travaux publics sont intervenus, dans la nuit de samedi à dimanche, pour ouvrir les routes coupées devant la circulation à cause de la neige et le verglas, a-t-on appris du directeur du secteur Abdelhamid Bouargui. Les équipes relevant de ces services ont dégagé, à l’aide des chasse-neiges, le tronçon reliant Ouled Boughedou (commune d’Oued Lily) et Taslamet (Sebaïne) vers la wilaya de Tissemsilt ainsi que la pénétrante entre Ouled Boughadou et Guertoufa. D’autres équipes ont répandu du sel pour déneiger la RN 40 entre la commune de Dahmouni et Sebaine, le chemin d’évitement de la commune d’Aïn Kermis et celui de la RN 14 entre Frenda et Sidi Ameur, la RN no 23 de Sougueur vers la commune de Naïma, la RN 14 entre Tiaret et Dahmouni, le CW 6 entre Sougueur et Tousnina, le CW 2 entre Frenda et Ain Draham et entre Ain Kermis et Rosfa.
Le même responsable a ajouté que les efforts se poursuivaient pour l’ouverture du CW 1 reliant la commune de Meghila et Ammari dans la wilaya de Tissemsilt inondée par les eaux pluviales. Les services de la protection civile n’ont relevé aucun accident de la circulation causé par les intempéries selon le chargé d’information de la direction de wilaya. Une amélioration des conditions météorologiques est attendue dimanche après-midi selon les services météo d’Aïn Bouchekif.The post Médéa, Tiaret: La neige perturbe la circulation appeared first on .
Yazid Alilat
Revenir aux bonnes vieilles habitudes alimentaires est la première étape de la prévention précoce du cancer, notamment dans la réduction des cas de déclaration de cette maladie, a estimé, hier, dimanche le Dr Nadir Djamila, chargée de la prévention au ministère de la Santé. Elle a expliqué à la Radio nationale qu’il y a plusieurs types de cancers, dont celui des poumons ou du foie, qui peuvent être évités ou guéris grâce à une bonne politique de prévention de la maladie.« La prévention a un rôle dans la réduction des cas de cancers, comme le cancer du poumon peut être évité dans le cas de l’homme en évitant de fumer », a-t-elle indiqué, avant de relever qu’ « il faut surveiller et réguler le régime alimentaire, qui accélère le cancer du colon. »
En fait, elle a souligné que « certains cancers peuvent être évités s’il y a une politique de prévention. »
Selon le Dr Nadir Djamila, « 75% de certains types de cancers peuvent être évités avec une prévention précoce, et s’il y a une bonne politique préventive des maladies chroniques ».
Pour elle, « on doit donner la place qu’elle mérite à la prévention, car elle permet d’éviter jusqu’à 75% de la déclaration de la maladie. » Elle a signalé, en outre, que le nombre d’apparitions, par an, de la maladie est en train d’augmenter : de 48.000 cas par an recensés en 2016, la proportion devrait aller jusqu’à 60.000 nouveaux cas, par an, en 2020 si « une bonne politique de prévention précoce n’est pas mise en place », insiste-t-elle. En outre, elle estime qu’il doit y avoir « une réelle prise de conscience entre les comportements alimentaires et le cancer, ainsi qu’une politique préventive inclusive, comme le recommande l’OMS pour éviter toutes les formes de la maladie. »
D’autre part, la responsable de la prévention au ministère de la Santé a préconisé d’intégrer la société civile « dans cette politique de prévention, des grandes maladies chroniques, dont le cancer. Il faut qu’il y ait une synergie de toutes les composantes de la société, avec les structures de la santé, et des campagnes nationales de sensibilisation et de prévention contre le cancer », estime-t-elle. En matière de lutte contre certaines formes de consommation de produits alimentaires, nocifs pour la santé et accélérateurs de l’apparition du cancer, elle a expliqué que « nous travaillons notamment avec le ministère du Commerce pour réduire certaines matières jugées cancérigènes, dans certains aliments et produits alimentaires, notamment les matières grasses, le sucre dans le café, car il s’agit des matières qui ont une grande influence dans la déclaration de la maladie. »
Les chiffres de la maladie sont inquiétants. Selon le professeur Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d’Oncologie, de 41.870 cas de nouveaux cancéreux par an en 2015, les proportions devront augmenter dans les prochaines années à 49.000 en 2020, et ces proportions peuvent atteindre un « pic » de 70.000 malades en 2025, sur la base d’un taux d’accroissement annuel de 7,5% ». Pour lui, « le nombre importe peu, et ce qu’il convient de faire est de prendre des mesures préventives dont le dépistage, la prévention primaire comme le changement des habitudes alimentaires ». Il rejoint les déclarations du Dr Nadir Djamila, selon laquelle « le dépistage permettra de réduire le nombre de personnes atteintes ».
Dans une intervention à la Radio nationale, fin novembre dernier, le Pr Bouzid avait expliqué que le dépistage précoce permet, également, de faire des économies en termes de thérapies lourdes », avant de conseiller, lui également, de « revenir à nos habitudes alimentaires des années 1970 ». Actuellement, il y a 17 centres de traitement du cancer publics fonctionnels et 6 centres privés dont certains sont conventionnés pour certaines catégories sociales de la population. Par ailleurs, selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme, il y a, en Algérie, 12.000 décès par an dus au cancer, qui est la « 2ème cause de mortalité en Algérie avec un pourcentage de 21% », derrière les maladies cardio-vasculaires. Le nombre de cancéreux en Algérie est estimé à 480.000. Le document de la LADDH pointe du doigt, comme premiers responsables de cette maladie, « l’emballage de l’eau minérale, de limonade et lait en sachet, la vente de viande blanche sans attendre l’élimination de la toxine de médicaments, la pollution due aux pesticides utilisés abusivement dans les cultures agricoles, le tabagisme aggravé par la prolifération du faux tabac (produits de contrefaçon), l’exposition aux colorants industriels, et à certains virus ou bactéries ». En Algérie, il y a la prévalence, selon les oncologues, du cancer du sein (10.000 cas/an) suivi par le cancer du colon (4.000/an) et celui du poumon (3.500/an) et de la prostate.The post Prévention du cancer: Revenir aux bonnes vieilles habitudes alimentaires appeared first on .