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Défense

Le retour de la France dans l’opération de l’UE en Bosnie-Herzégovine

Bruxelles2 - Wed, 11/14/2018 - 22:10

(B2) Le drapeau français a, de nouveau, été hissé ce mercredi (14 novembre) dans le camp Butmir à Sarajevo qui abrite l’opération de stabilisation de l’Union européenne en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea).

Le drapeau français hissé dans le camp butmir par les soldats autrichiens de l’opération (crédit : EUFOR Althea)

Une étape importante (Dorfer)

« Il s’agit d’une autre étape importante dans l’histoire de l’EUFOR après la prolongation du mandat de cette dernière par le Conseil de sécurité des Nations Unies, soulignant l’engagement continu de l’ONU et de l’UE en Bosnie-Herzégovine » a souligné le commandant de la force, le général (autrichien) Martin Dorfer. 19 pays participent désormais à cette opération, essentiellement des Autrichiens et Hongrois, Turcs (pays tiers) et Britanniques.

Une absence des Français depuis trois ans

Les soldats français étaient en effet absents du terrain bosniaque, depuis trois ans, après un engagement majeur durant des années en Bosnie-Herzégovine, que ce soit au sein de la FORPRONU, des opérations d’interposition de l’Alliance atlantique (IFOR) et de stabilisation (SFOR), mises en place après les accords de Dayton de 1995 ou de l’opération européenne qui leur a succédé en 2004. Paris estimait en effet que la situation était suffisamment stabilisée, et qu’une présence militaire ne se justifiait plus.

Un commandement d’opération tricolore

Cette présence encore symbolique s’accompagnera bientôt d’une reprise du commandement de l’opération : un général français relevant un général britannique (lire : Brexit oblige, le commandement de l’opération EUFOR Althea va passer à un Français). Un effet directement lié au départ du Royaume-Uni de l’Union européenne le 29 mars prochain. Le drapeau français hissé, le drapeau britannique pourrait ainsi être abaissé d’ici quelques mois… sauf accord précis de participation du Royaume-Uni, en tant que … pays tiers.

A noter que le commandement de cette opération européenne reste toujours placé dans le cadre des accords « Berlin Plus » liant l’Union européenne et l’OTAN, le chef d’opération se situant au sein du SHAPE. Elle signe un retour en force des Français dans les commandements d’opération européenne : en mars 2019 dans l’opération EUNAVFOR Atalanta, et à l’été 2019 en Centrafrique.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Participaient à la cérémonie l’ambassadeur de France  Guillaume Rousson, le chef de l’EUFOR, le major général  Dorfer, le commandant de l’OTAN à Sarajevo, le brigadier général Marti J. Bissell, et l’attaché de police le brigadier Jean-François Caparos.

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Les « gilets jaunes » du Charles de Gaulle...

Blog Secret Défense - Wed, 11/14/2018 - 17:14
A quelques jours d’un mouvement de protestation contre la hausse du prix du carburant, le chef de l’Etat se rend sur le porte-avions Charles de Gaulle.
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Le fonds européen de défense souhaité par les eurodéputés de la commission AFET

Bruxelles2 - Wed, 11/14/2018 - 13:43
(B2) Les eurodéputés de la commission des affaires étrangères approuvent la proposition de la Commission sur le futur fonds européen de défense pour 2021-2027. Ils mettent un addenda pour faciliter le financement de projets bilatéraux La commission parlementaire a adopté, lundi 12 novembre à Strasbourg, le rapport pour avis du démocrate-chrétien allemand David McAllister (CDU/PPE). […]
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Carnet (14.11.2018). Confidentiels (Agenda 2019, COPS). PSDC (EUNAVFOR Med, EUTM Somalia, budget EUMM Georgia, von der Leyen au Mali). Défense (Pesco watch, décès Trident juncture). Diplomatie (Pakistan pression, Gaza désescalade, Yemen blocus, UE...

Bruxelles2 - Wed, 11/14/2018 - 11:35
(B2) Parus récemment : La Roumanie en ‘marche arrière’ sur l’état de droit Les 28 vont financer un projet de lutte contre la prolifération d’armes légères de la Ligue arabe (blog) Et l’armée européenne était un projet d'avenir Une armée (européenne) montrerait au monde qu’entre (nous) il n’y aurait plus de guerre (Angela Merkel) Le […]
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La Roumanie en ‘marche arrière’ sur l’état de droit

Bruxelles2 - Wed, 11/14/2018 - 10:50
(B2, à Strasbourg) La Commission européenne estime que la situation en Roumanie ne s'améliore pas s'agissant de l'indépendance de la justice ou de la corruption à haut niveau. Le rapport, publié ce mardi (13 novembre), au titre du mécanisme de coopération et de vérification (MCV), est cash Une heure plus tôt à peine la publication de ce rapport, le Parlement adoptait […]
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Comment traduire "stager" ?

EGEABLOG - Wed, 11/14/2018 - 10:10

Je reçois l'autre jour ce mail :

Bonjour, Je suis terminologue au service de traduction de XXX et je me permets de vous contacter concernant un point terminologique relatif à la cyberdéfense, que nous n’arrivons pas à élucider.

source

Dans l’un de nos textes, qui fait mention d’une cyberattaque utilisant un code malveillant, nous devons traduire le terme « stager ». Nous essayons de comprendre de quoi il s’agit et s’il existe un terme consacré en français.

Je trouve notamment cette définition : "small stubs of code which exist to reach out and retrieve a larger, more fully-featured piece of malware which is then used to accomplish whatever the attacker has in mind now that they control the system". Je crois comprendre que le "larger, more fully-featured piece of malware" est le payload (appelé en français charge utile ou charge active, d'après mes recherches ?).

Existe-t-il à votre connaissance un terme en français pour « stager » ?

Après avoir consulté, voici les deux réponses de bons spécialistes :

1/ La définition qu'elle donne correspond à un “stage one” : le premier étage d’une fusée.

Quand on attaque avec un mail contenant une pièce jointe piégée, quand l'humain clique sur la PJ et l’exécute, le code piégé rajouté à la PJ s'exécute aussi. Ce code est est le stage one. C’est un code simple de reconnaissance et de téléchargement de la payload (le stage two). Le stage one a pour fonction de faire un bref état des lieux de la cible (version anti-virus, sécurité, os, logiciel, etc.) et télécharge le stage two, la payload, la charge utile correspondant réellement à la cible (le bon code qui fonctionne sur la cible). Le stage two est un plus gros code qui interagit avec l’attaquant et qui a plus de fonction. Le stage one est plus discret car plus petit.

STAGER est un terme que l’on retrouve dans metasploit : https://www.offensive-security.com/metasploit-unleashed/payloads/#Stagers ou https://blog.cobaltstrike.com/2013/06/28/staged-payloads-what-pen-testers-should-know/

2/ A ma connaissance il n'y a pas d’équivalent. En revanche l'hameçon ou le harpon est me semble-t-il une fausse bonne idée. On est plus dans l’idée d'un “initiateur” que d'un hameçon qui donne l'impression d'un piège.

Ici, le stager est simplement un code qui va appeler d'autres codes qui eux vont constituer la charge utile.

Je pense plus du coup au terme d'appeau ou de chilet, mais finalement le plus simple serait peut-être de parler de “code appelant”

Conclusion (ma réponse) : Appeau est très imagé. Code appelant plus descriptif. J'espère que cela répond à votre besoin.

O. Kempf

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Les 28 vont financer un projet de lutte contre la prolifération d’armes légères de la Ligue arabe

Bruxelles2 - Tue, 11/13/2018 - 21:30
(B2) Les ministres des affaires étrangères devaient donner leur accord, lundi (19 novembre), à un soutien financier sur un projet de deux ans en faveur de la lutte contre le commerce illicite et la prolifération des armes légères et de petit calibre dans les États membres de la Ligue des États arabes. Ce projet vise […]
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Et si l’armée européenne était un projet d’avenir ?

Bruxelles2 - Tue, 11/13/2018 - 19:25

(B2) A force d’en parler, de l’armée européenne, il faudrait examiner ce que cela imposerait. Ne tentons pas de dire que cette idée est bonne ou mauvaise. Essayons de voir ce que cela supposerait. Imaginons un moment un consensus politique pour créer cette armée. Imaginons des moyens pragmatiques de la mettre en œuvre.

(crédit : marine portugaise)

En évoquant le projet d’une « vraie (ou véritable) armée européenne », le président français Emmanuel Macron sur Europe1 vendredi dernier (Face aux menaces, Macron propose une armée européenne. Un vieux ou un jeune phantasme ?) comme la Chancelière allemande Angela Merkel devant le Parlement européen mardi (Une armée (européenne) montrerait au monde qu’entre (nous) il n’y aurait plus de guerre)) ont réveillé un vieux projet. Aucun n’a été cependant plus précis dans ces discours. Tentons d’aller plus loin pour dessiner les contours de cette armée.

 

Ce que suppose une armée

Une armée suppose grosso modo un pouvoir (une structure politique assise sur une légitimité démocratique) et une base juridique, une organisation (un commandement politique et militaire) et une stratégie. Tout cela manque concrètement aujourd’hui au niveau européen. Et l’on part de zéro ou presque (1). Mais ce n’est pour autant inatteignable pour autant qu’on prenne en compte ce qui est possible et non ce qui est souhaitable, qu’on arrête de causer et qu’on commence à travailler.

Une armée pour remplacer ou compléter

Avant tout, il faut définir quel est l’objet et l’objectif de cette armée : est-elle défensive du territoire européen exclusivement ? Ou expéditionnaire, par la participation dans les opérations extérieures de l’ONU, de l’UE ou de l’OTAN, voire multilatérale ? Intervient-elle en complément des armées nationales ou la remplace-t-elle ? En première entrée ou en seconde entrée ?

Une armée avec une tâche assignée ou des tâches futures

Ensuite, si on veut que ce projet ait quelques chances d’aboutir, il faut tirer partie de l’expérience passée, ne pas projeter des tâches inatteignables. Si on fabrique une force ‘en attente’, on retrouve l’inconvénient de l’Eurocorps, de la brigade franco-allemande, des battlegroups de l’UE comme de la NRF de l’OTAN, de toutes ces unités présentes sur le papier dont on peine ensuite à trouver un débouché opérationnel car le consensus d’origine s’est évanoui.

  • Les tâches opérationnelles définies devront être confiées dès sa création à cette force, quitte à lui assigner par la suite d’autre tâches.

L’organisation et le nombre de pays concernés

Il faut définir également le nombre de pays qui s’engageraient de façon délibérée dans un projet aussi structurant pour l’Europe, comme le format de cette armée : sa taille, son organisation (nombre de brigades, de divisions), ses composantes (terre, air, mer…), etc. Il faut préciser enfin l’organisation « coupole » de cette armée. Est-elle au sein de l’Union européenne, ou au sein de l’OTAN ou dans une structure à part, autonome ?

Essayons de répondre à quelques questions

Si on reprend les données du moment — celles succinctes indiquées par Emmanuel Macron, par Angela Merkel et d’autres dirigeants européens —,  cette force devrait remplir des tâches les plus consensuelles, les plus acceptables. Il ne s’agit donc pas de lui affecter une tâche de maintien de la paix extérieure, qui est souvent trop liée à une histoire, une stratégie extérieure nationale, une organisation politique nationale (la consultation du Parlement par exemple à chaque opération). Mais on peut réfléchir à lui confier la défense du territoire européen ou la protection des Européens, en complément d’une force nationale.

Une force pour la défense du territoire européen …

Il s’agirait ainsi de marquer le coup, d’être présent sur le territoire, de rassurer les pays de l’Est de l’Europe, d’être capable de ne pas faire appel à tout bout champ aux Américains (2). Cette force pourrait avoir ainsi comme première tâche celle d’assurer la présence avancée à l’Est face à la Russie, voire de venir consolider les frontières dans Nord ou le Sud de l’Europe, à la demande d’un pays membre.

…et une cyber-armée européenne

Elle pourrait aussi assurer quelques fonctions comme la protection des Européens en cas de risque majeur (technologique, naturel ou humain), le soutien à des opérations humanitaires extérieures ou intérieures, ou l’évacuation des Européens résidant dans un pays étranger devenant à risque. Enfin, elle pourrait prendre comme champ d’action des domaines nouveaux comme la ‘cyber défense’.

  • Une cyber-armée européenne serait un véritable atout à la fois en termes de dissuasion qu’en élément moteur de cette nouvelle force. Des unités cyber étant en cours de création dans plusieurs pays européens, créer un élément commun serait plus aisé car on n’intervient pas automatiquement sur des usages hérités du temps.

Le couple franco-allemand en moteur

Une telle armée ne pourrait être faite que par l’alliance de deux ou trois grands pays. Le faire à 27 ou 28 pays revient à condamner immédiatement le projet. Si la logique militaire penche vers une alliance franco-britannique, cette armée achoppera rapidement sur la politique londonienne. La logique politique inclinerait vers une armée franco-allemande, complexe à mettre en œuvre, plus limitée dans son ambition, mais qui aurait une vertu : être plus solide et plus durable et être complémentaire à la Zone Euro.

  • Cette alliance franco-allemande pourrait être rejointe par des pays plus volontaires que d’autres (Belgique, Danemark, Espagne, Finlande… mais aussi Autriche, Portugal, Rép. Tchèque).

Une taille limitée

Plutôt que définir de grands chiffres inatteignables (tels les 60.000 hommes fixés à Helsinki), une armée taillée à 5-6000 hommes, soit 7-8 bataillons (en gros une brigade), pourrait suffire dans un premier temps (en visant un niveau division 10.000 hommes dans un second temps). Cette taille peut paraître minime, mais elle parait suffisante au regard des différents engagements récents. La force d’intervention française au Sahel (Serval puis Barkhane), la présence avancée en Europe de l’Est ont cette taille. Cela pourrait être découpé en 4-5 unités terrestres, et 1 unité cyber, ainsi qu’une composante aérienne (unité de soutien transports et unité hélicoptères) et une composante marine. Un petit état-major central permanent d’environ 2-300 personnes peut être suffisant.

Organisée en briques nationales

Ce dispositif d’une armée ne nécessite pas de fusionner tous les corps jusqu’au plus petit niveau (section ou compagnie). Rien n’interdit d’avoir un fonctionnement national jusqu’au niveau du bataillon par exemple, et de n’avoir un fonctionnement multilatéral au-dessus pour le commandement.

  • Ce qui permet ainsi de ne pas avoir tout à résoudre, les questions d’organisation interne, de discipline, d’uniformes, d’harmonisation des salaires et primes restant réglées par les règles nationales.

Un système mi-permanent, mi-rotatif

De façon à être plus efficace, les bataillons fournis à cette armée européenne pourraient être organisés de façon mono-nationale, ou binationale (pour des pays habitués à travailler ensemble). Ils pourraient être mis à disposition de façon fixe ou, sous forme d’astreinte périodique, par rotation. Mais, pour être efficace, cette rotation ne devrait pas être tout azimut, elle devrait concerner les mêmes unités.

  • Leur utilisation pourrait être suffisamment souple et modulaire en fonction des besoins, afin de ne pas tomber dans les affres précédents (voyant une force condamnée à rester présente).

Une organisation autonome

Cette force ne serait pas sous la coupe d’une des structures existantes (OTAN, UE), mais pourrait remplir des tâches que celles-ci auront définies, ou acceptées (sur initiative de celle-ci). La structure de commandement, politique, devra rester séparée des deux structures de sécurité (OTAN et UE). Mais cette armée pourra répondre à des missions décidées par l’une ou l’autre de ces institutions. Si dans l’idéal, un état-major pourrait être localisé de manière autonome ou au sein de l’Union européenne. Mais d’un point de vue acceptable pour les Allemands (comme les Britanniques ou tout autre pays), il pourrait être localisé au sein du Shape de l’OTAN à Mons. Ce qui aurait l’avantage de préserver l’interopérabilité avec les effectifs otaniens.

  • Une des options pourrait être de prendre pour noyau dur de cet état-major l’Eurocorps basé à Strasbourg et largement sous-employé jusqu’ici. L’idée de renforcer l’état-major de l’UE est une option délicate puisqu’elle requiert l’unanimité et se heurte à une nette hostilité. Lire : Le renforcement de la MPCC compromis

Un budget autonome

Son budget sera une notion importante. Si on veut éviter l’échec ou les abîmes de discussions technocratiques sur les charges, il faut prévoir d’emblée un budget commun notable, permettant à la fois de financer la structure de commandement, le fonctionnement, les opérations, les déplacements intra-européens ou hors Europe, voire les primes de sujétion.

Un nouveau cadre juridique

Dans tous les cas, un nouveau traité sera nécessaire pour définir cet ensemble de règles (3). Un Traité qui devra être non seulement rédigé et signé, mais aussi ratifié par les parlements des différents pays concernés. Un point qu’il vaut mieux réfléchir sérieusement, pour éviter de se retrouver dans la situation de plusieurs traités européens (CED, Constitution européenne…) qui trop ambitieux ou ayant ‘dérivé’ par rapport à l’objectif acceptable, ont fini par être rejeter.

Des idées à travailler

Tout cela… ce ne sont que quelques idées jetées sur un papier. On peut imaginer d’autres solutions. Et il reste toute une série de questions à résoudre (notamment la chaîne de commandement). Elles illustrent à la fois la difficulté et l’ampleur de la tâche, mais aussi que ce projet est à portée de main. Il faut simplement en avoir la volonté politique, simultanée, et partagée et pas seulement l’envie de faire un bon mot, juste bon pour faire jaser dans les chaumières et glousser de rire tous ceux qui estiment que le projet européen est suranné.

  • Il ne faut pas sombrer dans des projets ‘souhaitables’ mais partir des difficultés existantes, pour monter un projet ‘raisonnable’ dans un avenir proche (2024-2025). Ou alors, se taire, et ne plus parler d’armée européenne…

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Lire notre analyse: Ce qu’est l’Europe de la défense. Ce qu’elle n’est pas
  2. Si Donald Trump fait un second mandat (ce qui n’est pas exclu), cela donne au dirigeant américain jusqu’à 2024 pour remodeler sa politique extérieure. Quant à la Russie, si une inflexion ‘plus douce’ est toujours possible, on ne voit pas pourquoi Vladimir Poutine arrêterait une politique de réintroduction russe dans le cursus mondial, alors qu’il est en passe d’engranger des points notables.
  3. Bien sûr il existe une possibilité, existante au sein du Traité de l’UE, du passage à une politique de défense commune. Mais cela ne signifie pas automatiquement une armée européenne (même si cela le sous-tend énormément dans l’esprit de ses concepteurs). Et, surtout, cela nécessite une décision au consensus avec tous les États membres. Autant dire qu’il faut oublier.
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La base militaire russe au Tadjikistan mise en état d’alerte renforcé

Aumilitaire.com - Tue, 11/13/2018 - 18:21
a base militaire russe au Tadjikistan a été mise en état d’alerte renforcé après la diffusion d’informations sur la préparation d’une attaque terroriste contre les militaires russes, d’après l’assistant du commandant de la base. La 201e base militaire russe au Tadjikistan a été mise en état d’alerte renforcé après des informations sur l’arrestation par les ...
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« Une armée (européenne) montrerait au monde qu’entre (nous) il n’y aurait plus de guerre » (Angela Merkel)

Bruxelles2 - Tue, 11/13/2018 - 18:15
(B2) Les souhaits de la Chancelière allemande pour l'avenir de l'Europe sont clairs : un conseil de sécurité à l'européenne, une 'véritable' armée européenne, et une politique commune d'exportation d'armes. Selon Angela Merkel, ces trois pas serviront la solidarité européenne et la responsabilité entre les Etats membres pour garantir la paix.  La Chancelière est la douzième […]
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Le régime international de sanctions sur la Libye étendu aux violences sexuelles

Bruxelles2 - Tue, 11/13/2018 - 12:36
(B2) Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé, vendredi 2 novembre, les mesures de contrôle du trafic de pétrole, prises par la résolution 2146 de 2014, jusqu'au 15 février 2020. Un rapport sur les listes de trafiquants a été demandé au secrétaire général. Régime de sanctions étendu Il a fait de même pour les […]
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Les 100 ans de l’Armistice de 1918

Aumilitaire.com - Mon, 11/12/2018 - 17:34
Hier, on célébrait les 100 ans de l’Armistice de 1918. Cette guerre, qui devait être la Der des Der, a vu s’affronter les hommes dans des proportions et une violence jamais rencontrées auparavant. Dans l’imaginaire collectif français, on se souvient principalement des tranchées, de véritables enfers. C’est en effet sur les théâtres d’opérations du nord-est ...
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L’ Airbus A330 MRTT de l’armée de l’air arrive en Corée du Sud

Aumilitaire.com - Mon, 11/12/2018 - 16:25
SEOUL, 12 nov. (Yonhap) — Le premier avion ravitailleur de l’armée de l’air est arrivé ce lundi en Corée du Sud, ont fait savoir des responsables militaires. «Le premier avion ravitailleur est arrivé à la base aérienne de Gimhae vers 14 heures. Il passera divers tests de réception pendant environ un mois avant d’être déployé», ...
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Deux commandants de Boko Haram ont été abattus

Aumilitaire.com - Mon, 11/12/2018 - 16:21
L’armée du Nigeria a déclaré dimanche que ses troupes avaient tué deux commandants de Boko Haram et repris le contrôle de certaines communautés lors des opérations de déminage en cours dans l’Etat de Borno. L’armée, sur son compte twitter, a déclaré que les commandants identifiés comme Abu Rajal et Tuja Sa’inna Banki, ont été tués ...
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Une justice kosovare en trompe-l’oeil. Les Européens inquiets

Bruxelles2 - Mon, 11/12/2018 - 14:45
(B2 - exclusif) La transmission aux autorités kosovares de leurs compétences en matière de justice et pénitentiaires s'accompagne de certaines dérives plutôt inquiétantes, à en croire le dernier rapport de la Haute représentante de l'UE, sur les activités de la mission EULEX Kosovo Un risque judiciaire sur les affaires sensibles Depuis mi-juin 2018, et la fin […]
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Les inquiets et les errants

Défense en ligne - Mon, 11/12/2018 - 14:27

La Chine contemporaine dans le cadre du documentaire : compte-rendu partiel de la seconde édition du West Lake International Documentary Festival (Westlake IDF), qui s'est tenu du 18 ou 20 octobre 2018 à Hangzhou, en Chine. La ville de Hangzhou est située à moins d'une heure de Shanghai en train rapide, un peu plus de deux heures en train lent. Elle est branchée sur ces deux régimes de vitesses : oscillant du côté est du lac de l'Ouest (Xihu), entre un centre historique « horizontal » et relativement (...)

- Contrebande / , , , ,
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La France reste en tête des exportations européennes vers l’Arabie saoudite pour 2017

Bruxelles2 - Mon, 11/12/2018 - 14:12

(B2 – exclusif) Le dernier rapport de l’Union européenne sur les exportations des armes (qui n’est pas encore publié, mais obtenu par B2) pour l’année 2017 montre comme les années précédentes une position de leader de la France pour les exportations d’armes vers l’Arabie saoudite.

La France reste en tête

La France a ainsi octroyé 172 licences d’exportations pour un montant de 14,6 milliards et un montant réel de 1,38 milliard de réalisés. On constate comme les années précédentes (lire : Qui en Europe exporte des armes vers l’Arabie saoudite ? Paris est-il un partenaire privilégié de Ryad ?) un très fort différentiel, plutôt extraordinaire par sa constance, entre les exportations réalisées et celles autorisées (un ratio supérieur de 1 à 10 pour 2017).

Une domination très nette

Ce qui représente une nette majorité des exportations européennes : 30% des licences autorisées et 60% des exportations réelles. Les pays de l’Union européenne ont en effet octroyé 588 licences pour un montant de 17,3 milliards et exporté pour 2,27 milliards. On peut noter que trois pays n’ont pas renseigné le taux d’exportations réalisé en 2017 : Royaume-Uni, Allemagne, Belgique.

Royaume-Uni puis Bulgarie et Espagne suivent

En seconde position, le Royaume-Uni avec 144 licences pour un montant de 1,28 milliard (*). La Bulgarie arrive en troisième position avec 40 licences, pour un montant de 385 millions d’euros et 417 millions d’euros réalisés. Et l’Espagne avec 27 licences pour un montant de 496 millions d’euros et 270 millions d’euros réalisés se place en quatrième position.

Allemagne et Italie diminuent leur volant d’exportations, la Belgique remonte

L’Allemagne est en cinquième position avec 132 licences pour un montant de 254 millions (*) et on trouve la Belgique en sixième position avec 8 licences octroyées pour un montant de 152 millions d’euros (*) devant l’Italie avec 12 licences pour un montant de 52 millions (et 131 millions réalisés). On peut noter que si la Belgique a augmenté ces autorisations, l’Allemagne comme l’Italie ont nettement diminué par rapport à l’année précédente 2016.

Un groupe de pays de l’Est ferme la marche

Plus loin, on trouve un groupe de cinq pays de l’Est :

  • la Croatie avec 7 licences pour 48 millions d’euros (et 21 millions d’euros réalisés) ;
  • la Slovaquie avec 3 licences pour 20 millions d’euros (et 48.725 euros réalisés) ;
  • la Rép Tchèque avec 9 licences pour 18 millions (et 28 millions réalisés) ;
  • la Roumanie avec 1 licence pour 5 millions (et 14 millions réalisés) ;
  • la Pologne avec 5 licences pour 4,7 millions (2,4 millions réalisés).

Les montants restent modestes par rapport aux pays de tête, mais sont relativement importants proportionnellement par rapport à l’économie de la défense de ces pays.

Quelques pays à exportation mineure

Mise à part la Finlande — avec 1 licence pour 1,5 million d’euros (5,3 millions exportés) —, les quatre autres pays européens mentionnés (Danemark, Hongrie, Portugal, Suède) ont octroyé ou réalisent des exportations pour des montants mineurs.

Six refus de licences

En 2017, 6 licences ont été refusées pour trois motifs essentiellement : risque de détournement de la technologie ou des équipements militaires dans le pays ache­teur ou de réexportation ; préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales ; matériel pouvant servir à des violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(*) Il n’est pas possible de distinguer les pays qui n’ont pas renseigné ce chiffre des pays qui n’ont réalisé que 0 exportations en 2017 (en ayant autorisé des licences)

Lire aussi : Le Parlement veut réclamer un contrôle accru des exportations d’armes et un embargo vers l’Arabie Saoudite

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Carnet (12.11.2018). Confidentiels (Pesco projets, agenda COPS, exportations d’armes). Maintien de la Paix (combattants étrangers au Kovoso, résolution Libye). Défense (E. Macron, budget allemand, Norvège-Arabie saoudite). Diplomatie (élections Donbass...

Bruxelles2 - Mon, 11/12/2018 - 11:56
(B2) Parus récemment : Nombre d’Etats européens auront du mal à se confronter avec une réalité post-INF (Ilaria Parisi) La levée de l’immunité de Mylène Troszczynski confirmée (blog) Menaces : une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Européens (blog) Trump tâcle le projet Macron d’armée européenne. A-t-il raison ? IEI : au tour […]
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Nombre d’Etats européens auront du mal à se confronter avec une réalité post-INF (Ilaria Parisi)

Bruxelles2 - Mon, 11/12/2018 - 08:59
(B2) Quand Donald Trump annonce sa volonté de retirer les USA du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (ING), il estime qu'il ne peut plus protéger son pays puisque les Russes ne le respectent plus. Du côté de Moscou, on accuse Washington de nuire à la sécurité collective. Décryptage de ces discours contradictoires […]
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