Le gouvernement béninois a autorisé, mercredi 5 novembre 2025, en Conseil des ministres, la transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code des forêts et de la faune en République du Bénin.
« Les textes de loi qui règlementent le secteur forestier dans notre pays sont épars et traitent séparément des domaines spécifiques relatifs à la flore, la faune, au commerce international des espèces de faune et de flore, aux pâturages et parcours naturels », informe le Conseil des ministres.
A cet égard, explique la même source, la loi n° 93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin, qui est la référence, mérite une actualisation au regard des évolutions enregistrées au fil des années. Selon le gouvernement béninois, l'ensemble des textes de loi sera regroupé en un seul code qui couvre tous les champs de la gouvernance du secteur forestier pour une mise en cohérence globale.
A.A.A
Next AFET committee meeting will be held on:
Vers la construction d'un siège unique moderne pour les Régulateurs à Cotonou.
Le Gouvernement accélère la mise en œuvre des grandes infrastructures publiques. Réuni en conseil des ministres mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement a autorisé la contractualisation avec diverses sociétés dans le cadre du projet de construction du siège des Institutions de Régulation à Cotonou.
Selon le conseil, il s'agit d'un complexe immobilier de type R+8 avec un sous-sol à usage de parking, implanté sur une superficie de 9.821 m2. Le projet devra abriter à terme plusieurs institutions de régulation du pays, dans une logique de regroupement, de rationalisation et de mutualisation des coûts de fonctionnement.
« Ce complexe permettra d'offrir aussi bien un cadre de travail confortable aux personnels desdites institutions que des facilités d'accès aux usagers », précise le Conseil.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement béninois a décidé d'institutionnaliser les Pôles économiques régionaux d'industrie légère et d'agro-industrie.
La loi n° 2022-38 du 03 janvier 2023 fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin met en place un cadre physique de développement des industries qui y ont accès. Selon le gouvernement béninois, il est encourageant de noter que la zone économique spéciale de Glo-Djigbé connaît un essor remarquable, une dynamique que viendront conforter celles de Sèmè-Podji et de Kétou.
Pour consolider les retombées de cette politique, le gouvernement béninois a jugé bon « de mettre en place, par région, un modèle de cadre physique de développement des entreprises agréées au code des investissements et intervenant dans les domaines dédiés à l'agro-industrie et à l'industrie légère mais qui, en raison de leurs tailles et/ou de leurs activités, ne peuvent accéder aux zones économiques spéciales ».
Le gouvernement a donc décidé de créer des Pôles économiques régionaux sous la responsabilité d'Autorités d'administration et de régulation. « Celles-ci auront des missions spécifiques incluant notamment la réalisation d'études de faisabilité, la sélection des sites et le zonage des tracés », informe le Conseil des ministres. Un décret précise les modalités d'implémentation dont l'effet escompté est le développement équilibré du territoire.
A.A.A
Le décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025, signé par le Président Patrice Talon, fixe les conditions, la procédure, les modalités de conclusion ainsi que les avantages des accords-cadres entre l'État béninois et les associations, fondations ou organisations non gouvernementales. Voici comment les Associations et Fondations peuvent conclure des accords-cadres avec l'État.
Pour conclure un accord-cadre avec l'Etat, les Associations, Fondations ou organisations non gouvernementales doivent remplir les critères suivants, comme stipulé dans l'article 3 du décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025.
Les Associations et Fondations doivent : être inscrites au Registre des Associations et Fondations ; être à jour dans leurs obligations légales ; justifier d'au moins trois années consécutives d'activités effectives sur le territoire béninois, attestée par des rapports d'activités et des activités et des états financiers conformes aux lois en vigueur. Cependant, l'article 4 prévoit que la durée minimale de trois ans d'activités peut être réduite par décision du Conseil des Ministres si un intérêt stratégique particulier pour l'État le justifie.
L'objet statutaire des Associations et Fondations et leurs activités doivent concourir à la réalisation d'une politique publique.
Modalités de conclusion des accords-cadres
La procédure de conclusion d'un accord-cadre est initiée soit par l'Etat ou à la demande de l'Association ou la Fondation.
Selon l'article 5, l'autorité publique sectorielle compétente peut inviter une association, une fondation ou une ONG à conclure un accord-cadre en lui soumettant un projet d'accord.
Une association, fondation ou ONG peut également prendre l'initiative en adressant une demande motivée à l'autorité publique sectorielle compétente. Cette demande doit inclure le numéro d'inscription au Registre des Associations et Fondations ainsi qu'un projet d'accord-cadre.
Une fois l'accord-cadre approuvé par les deux parties, elles discutent ensemble pour convenir d'un projet commun. L'autorité publique vérifie ensuite que l'association ou la fondation respecte les conditions d'éligibilité avant de soumettre le projet au Conseil des Ministres, si nécessaire.
Avantages pour les Associations et Fondations
Les accords-cadres offrent plusieurs avantages aux associations, fondations et ONG, comme précisé dans les articles 6 et 7.
Les associations peuvent bénéficier de facilités fiscales et douanières, si cela est prévu dans l'accord. Elles ont également accès privilégié à certains services publics ou ressources administratives.
Dans le cas des organisations étrangères, des dispositions particulières peuvent être prises pour leur personnel.
En contrepartie, les associations doivent s'engager à : réaliser les activités convenues dans les zones géographiques et les domaines d'intervention définis ; recruter prioritairement du personnel de nationalité béninoise ; respecter les lois, règlements et conventions internationales ratifiées par le Bénin ; fournir des rapports réguliers sur l'état d'exécution des activités et l'utilisation des ressources.
L'article 9 du décret prévoit des cas de suspension ou de résiliation des accords-cadres. Il s'agit de cas de non-respect des obligations légales, réglementaires ou contractuelles et de cessation volontaire des activités.
L'accord peut être également résilié pour des raisons d'intérêt général, après notification.
En cas de suspension, si les parties ne parviennent pas à résoudre les problèmes dans un délai de trois mois, l'accord est automatiquement résilié.
M. M.
Les membres du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, ont été nommés par décret en date du 15 octobre 2025.
Cinq (05) personnalités siégeront au sein du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, dont quatre membres du gouvernement.
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale, en assurera la présidence. Il sera accompagné de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances, ministre d'État ; José Tonato, ministre de l'Énergie, de l'Eau et des Mines, également ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable ; et Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.
Aristide Djidjoho, représentant de la présidence de la République, complète la liste.
Le Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, créé fin 2024, vise à renforcer l'accès à l'électricité dans les zones rurales et à promouvoir les sources d'énergie propres. Il constitue un instrument clé de la politique énergétique nationale, orientée vers la transition et la diversification du mix énergétique.
Conformément au décret n°2024-1397 du 11 décembre 2024, le Comité d'investissement, organe décisionnel du Fonds, attribue les subventions aux projets présentés par les acteurs publics et privés, après examen par un comité technique ad hoc. Il se réunit deux fois par an en session ordinaire, et peut se réunir en session extraordinaire à la demande de son président. Ses travaux font l'objet d'un compte rendu périodique au président de la République et d'un rapport annuel au Conseil des ministres.
M. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 05 novembre 2025, le gouvernement a marqué son accord pour la réalisation d'études dans le cadre de la construction ou de la réhabilitation de quatre-vingts (80) retenues d'eau dans différentes localités du Bénin.
Bonne nouvelle pour les acteurs du monde agricole. 80 retenues d'eau seront bientôt construites ou réhabilitées. Les travaux d'études ont été autorisés ce mercredi 05 novembre 2025 en Conseil des ministres. Ces études selon le communiqué du gouvernement participent « de la mise en valeur du potentiel hydroagricole dont recèle le pays en vue de développer la pratique de l'irrigation par la maîtrise totale de l'eau ». L'objectif visé est de renforcer les capacités de résilience de l'agriculture béninoise et d'accroître sa compétitivité.
A cet effet, il est prévu la construction de soixante (60) retenues d'eau à vocation agropastorale et la réhabilitation de vingt autres réparties dans plusieurs départements et communes.
F. A. A.
L'Association du transport aérien international (IATA) a publié ses données sur le trafic mondial de passagers en septembre 2025. En voici les faits saillants :
– La demande totale, mesurée en kilomètres-passagers payants (RPK), était en hausse de 3,6 % par rapport à septembre 2024. La capacité totale, mesurée en sièges-kilomètres offerts (ASK), était en hausse de 3,7 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation des sièges en septembre s'élevait à 83,4 % (-0,1 point de pourcentage [pp] par rapport à septembre 2024).
– La demande internationale a augmenté de 5,1 % par rapport à septembre 2024. La capacité a augmenté de 5,2 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 83,6 % (‑0,1 pp par rapport à septembre 2024).
– La demande intérieure a augmenté de 0,9 % par rapport à septembre 2024. La capacité était en hausse de 1,1 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 83,0 % (‑0,1 pp par rapport à septembre 2024).
« La solide demande internationale est responsable de 90 % de la croissance globale de 3,6 % en septembre. Il est important de noter que l'expansion de la capacité de 3,7 % a légèrement surpassé celle de la demande. Le coefficient d'occupation, néanmoins, demeure très élevé, atteignant 83,4 %. Comme les horaires de vol de novembre indiquent une expansion de 3 % par rapport à l'année précédente, les compagnies aériennes se préparent à une croissance continue pour la période des fêtes de fin d'année. Le tout, en dépit des graves contraintes causées par les problèmes de chaînes d'approvisionnement non résolus », déclare Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
Résultats régionaux – marchés de passagers internationaux
Le nombre de RPK internationaux a augmenté de 5,1 % en septembre, en glissement annuel, et la croissance a été observée dans toutes les régions.La seule région qui affiche une amélioration notable du coefficient d'occupation est l'Asie-Pacifique.
Les transporteurs d'Asie-Pacifique ont obtenu une croissance de la demande de 7,4 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 6,1 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation des sièges était de 83,3 % (+1,0 pp par rapport à septembre 2024). Les voyages intra‑asiatiques ont été le plus puissant moteur de croissance, avec une augmentation de 9,4 %, principalement au départ de la Chine et du Japon.
Les transporteurs d'Europe ont enregistré une augmentation de la demande de 4,0 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 4,4 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 85,6 % (-0,3 pp par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Amérique du Nord affichent une croissance de la demande de 2,5 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 4,3 % d'une année sur l'autre et le coefficient d'occupation était de 82,9 % (-1,5 pp par rapport à septembre 2024). Le corridor Amérique du Nord–Asie affiche une faible croissance de seulement 0,9 %. Par contraste, le corridor Amérique du Nord–Amérique du Sud a rebondi, après le déclin du mois d'août, avec une croissance de 1,1 %.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont enregistré une augmentation de la demande de 6,3 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 6,2 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 81,9 % (inchangé par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Amérique latine ont vu la demande augmenter de 5,3 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 6,8 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 83,3 % (-1,2 pp par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Afrique affichent une augmentation de la demande de 5,3 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 5,1 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 74,7 % (+0,1 pp par rapport à septembre 2024).
Marchés de passagers intérieurs
Le nombre de RPK intérieur a augmenté de 0,9 % par rapport à septembre 2024, et le coefficient d'occupation a perdu 0,1 pp pour s'établir à 83,0 %, en raison de l'expansion de 1,1 % de la capacité.
Le Brésil est en tête, avec une croissance dans les deux chiffres. Par contraste, le déclin des voyages intérieurs aux États-Unis s'accélère, avec une baisse de 1,7 %, et le coefficient d'occupation est le plus faible parmi tous les grands marchés intérieurs.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 5 novembre 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.